Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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02 februari 1917
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s.n. 1917, 02 Februari. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/br8mc8s84q/
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4�*' Ann�e - N. 843 - Ed. CI�Q CINTIHIS ABONNEMENT POSTAL, �D. g Bruxelles - Province - Etranger . 3 mois: Fr.-4.50. - MU. 3.60 Les bureaux de poste eu Belgique ej � l'Etranger n'atwpteirt qoe dW � abo绫mcnts'fR�M�ST8ffiLS; ceta;cl 5>ieBi:�it coi.rc tes IJa*v. 1 Avait 1 JWttET 1 �CTOH. On p�iils'a&oiineT tonfrfofct poor las �iCT dernter� mot� ers- m�me pour te oeotr�r mois de ciiaqne trimestre a� prix de: 2 Mois 1 Mo� **.8.�0-Ml�.2.40 Fr.tJO-MIL'1.20 TIRAGE : ISO.OOO PAR JOUR R�dacteur en Chef : Rene Aftur* rttid R�daction, Administration, Publicit�, Vente : BRUXELLES, 45. RUE H�NRF MAUS Vendredi 2 F�vrier 1917 ANNONCES ' � La ligne Faite divers et Echo*-, fr. 5.00 NiCTOlogi�^.j�^v.Vi'. 3.00 Annonces commerciales . J.E0 - ' >V x! "Snatia�res". , . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne . . .'*-*-� 0.50- La grande ligne. ...".'". I-CO TIRAGE : MO.OOO PAR JOUR UNE NOTE ALLEMANDE 1 AUX ETATS-UNIS ' .., . La gyerre sous-marm�! � outrance � % ALLEMAND* BERLIN, 1er f�vrier, midi, officiel ; tiieaire de ta guerre a f'Ouesl. En beaucoup d'endroits 'du front, des pouis�es de reconnaissance ont apport� des constatations pr�- cieuses concernant l ennemi. th��tre de la guerre � PFM. Front uu leJUmareenttl g�n�ral prince Leopold de Bavi�re : For.un froid, tr�s rigoureux, taction n'a �t� vive que cmns 4a.elii.ues cnatvils. Sut. la Narajowka, au sud-ouest de- Lipmci-liolna, des parties d'un j r�gi- ment saxon ont p�n�tr� dans la position russe et sont retenus avec-60 prisonniers et une mitrailleuse comme butin. ivijuut du fj�tt�?at-c�i�neJ archiduc Joseph: tiruupu u'ann�e du ielii mar�e li�t general von Maekeuseri : Petits* combats d'avant-poste et fen d'artillerie par endroits. l'unit mac�donien : An sud-ouest- du lac Duiran, des d�tachements s'avan�ant apr�s une canonnade. vigoureuse, ont �t� repousses. BERLIN, 31 fonvitr. � Officiel, soir : Pa suite dn froid et des chutes de neige, f activit� combaitive est minime sur 'tous les fronts. AUXMJtCfcUi^NS VIENNE, 31 janvier. � Officiel-r Jt'lie�irc uu tu guerre a l'E-st. Groupe' u ariuce ou tcal� untreeuat y�ti�- rai von �ackeuseii : Des troupes ottomanes ont repouss� des troupes d'eelaireurs russes, pris de l'embouchure du Se- rait; Front du g�n�ral colonel archiduc -iosepu: Dans le secteur de Mcsieeannsci, les Russes ont de nouveau repris leurs attaques. Deux de leur�' assauts turent nettement repousses. Un troisi�me assaut nous enleva un point d'appui au sud de la ' foute de, Velepntna. frruui uu (jetterai fefd - mar�chal grince Leopold de itavi�re ; ^^ ****** \*^.w>�*m0�m>^��i��*dm Th��tre uu ta guerre au �u�t-�st. Situation inchang�e. BULGARES SOFIA, let f�vrier. Officiel du 31 janvier : Sur le pont entier, faible action d'artillerie. Dans quelques endroits, feu- mod�r� des tirailleurs et des mitrailleuses entre postes de camjagne. Dans la boucle de la Szerna, des patrouilles allemandes ont r�nssi une, op�ration, en p�n�trent dans les tran- ch�es ennemies, y infligeant des pertes �' {adver- saire et eues sont revenues avec des prisonniers.. Nos d�tachements d'eelaireurs ont op�r� avec suc- c�s au nord-est du lac' Doiran et ont ramen� des prisonniers, des iasils et d'antre mat�riel de guerre. Froul roumain : Pur moments, violent dnel d'artillerie sur Je Da- nube autour dlsaccea. Des monitors ennemis ont bombard� sans succ�s nos positions du canal de Sn- lina, � l'est de Tu'cea. TURCS CONSTANTl.iOPLE, 1er f�vrier. Officiel du 31 �anvimgii^iZ feront du Tigre ; Apr�s avoir, te 29 janvier, avec 6 batteries, pris sous son fen le position d'un de nos bataillons, -sur Je rive sud du Tigre, l'ennemi a d�clan'ch� une at- taque par l'infanterie. L'infanterie ennemie, qui passait � l'attaque,- u �t� compl�tement an�antie, stuf une paru� qui r�ussit �. fuir en faisant volte-face. Une tentative d'encerclement entreprise par un r�giment de cava- lerie, renforc� de 2 compagnies d'infanterie, a �chou� dans noire feu d'arti�lerie. Le 30 janvier, l'ennemi � pris pendant plusieurs heures sous son feu �!artillerie notre position pr�s de, Fe�lahie . et celle au sud du Tigre. 'Nous avons ripost� violent- ment'�-ce fat. Pas d'�v�nement'essentiel aux na- ttes fronts. : CONSTANTINOPLE, 30 janv. $. Officiel : -, Nos vaillants d�tachements de reconnaissance,sor- tant de noire position de Felahie, ont p�n�tr� jusqu'� la deuxi�me ligne en fil de fer barbel� de l'ennemi; ils ont d�truit une partie de ces obstacles et une li- gne t�l�phonique de l'ennemi. Au cours de la con- tre-attaque que nous avons prononc�e le 25 janvier, nous nous sommes emp�t�s de 2 mitrailleuses et de 12 fusils automatiques. Dans la nuit du 29 janvier, violente 'canonnade cl fusillade r�ciproque an sud'du Tigte. Le 29 janvier, dans-la matin�e, � ennemi a dirig� tut feu violent'd'artillerie contre noire position de Fellahieh; nous avons r�pondu efficacement � ce ffu. Quelques faibles tentatives d'attaques ennemies n'ont pas r�ussi � se d�velopper. Sur le front persan, nous avons p�n�tr� dans Dit Abad. Notre cavalerie continue � poursuivre l'en- nemi, qui se retire de Dei let Abad, elle approch� de Sultan Abad. Au front de Galicie, les Russes ont prononc� le |S. janvier, une s�rie d'attaques, au moyen de for- ces sup�rieures contr� les positions de noire i:5e corps. Elles ont �t� repouss�es et l'ennemi � subi de lourdes pertes. Les Russes n'ont pif se maintenir qtle ddns une"petite" partie d� notre position, nous les en avons ensuite rejet�s par noire contre-atia-t que, qui nous a conduit, jusqu'� la deuxi�me ugnc de l'ennemi. Vers le soir,' hos troupes, se sont re- tir�es par or die dans leurs .anciennes positions.et ont ramen� 13' prisonniers. Sur les antres fronts aucun �v�nement important � 'signaler. FRAN�AIS PARIS, 31 janvier,, 3 ft. p. m., officiel ; En Wo'�vre, nos batteries ont effectu� des tin ef- ficaces sut les organisations, ennemies de la r�gion d'Eix-Abaitcourt. Une reconnaissance ennemie a �t� dispers�e par noire feu pr�s d'Abaucourt. En Lorraine, un de nos d�tachements a p�n�tr� au sud de Lointray dans, les premi�res et deuxi�mes trun- ch�es ennemies, dont les.d�fenseurs .ont �t� mis. hors de combat. Nous avons, ramen� une quinzaine de. prisonniers. Un coup.de, main sur un poite en- nemi de je. r�gion de. Mancel a �galement. r�ussi. Dans cette r�gion, ainsi.que dans tes Vosges � la .Chapelotle et eu Reichsackerkopf, on signale de nombreuses rencontres de patrouilles. PARIS, 31 janvier, Il h. p. nu, officiel: Au cours de la journ�e, actions d'artillerie assez violentes en divers poinls_du front, notamment dans le secteur � test de Reims -et sur la rive droite de la Meuse. Pas d'action d'infanterie. Une Note Allemande |A L'AMERIQUE Berlin, 31 janvier. � Le note suivante a �t� transmise au gouvernement des Etats-Unis ; " Votre Excellence a eu la bent� de nous communiquer le 22 de ce mois le message que M. le Pr�sident des Etats-Unis d'A- m�rique a adress� le m�me jour au S�nat am�ri- cain. Le Gouvernement Imp�rial a pris connaissan- ce du contenu du message avec la plus grande ' at- tention que m�rite du reste l'expos� de M. le Pr�- sident, en raison de ses sentiments de haute res- ponsabilit�. Nous �prouvons une grande satisfaction de con- stater que les lignes de direction de cette manifes- tation importante concordent grandement avec les principes et les v�ux que l'Allemagne reconna�t] pons-Kec&nnjh^san� c%-pnn��i5�^ TAEemagn� se-^ rait franchement heureuse si des" pays tels que Vlrlande et les Indes, qui ne jouissent pas des bien- faits de-l'ind�pendance politique, obtinssent main- tenant leur libert�. Le peuple allemand repousse �galement des alliances qui entra�nent les peuples dans une concurrence pour la puissance et les im- pliquant dans des intrigues �go�stes. Par contre, sa collaboration active est assur�e � tous les efforts visant � �viter le retour de guerres.La libert� des mers, comme condition pr�a- lable-� l'existence libre et le trafic pacifique des peuples, a toujours appartenu, autant que la porte ouverte au commerce de toutes les nations, aux principes dominants de la politique allemande. Le Gouveroeaftnt Imp�rial regrette d'autant plus profond�ment que l'attitude hostile � la paix de ses adversaires rend impossible de commencer la r�a- lisation des nobles buts que vous lui proposez. L'Allemagne et ses alli�s �taient pr�ts � entamer aussit�t des n�gociations de paix et avaient �tabli comme principe la s�curit� de l'existence, de l'hon- neur, de la libert� d'expansion de leurs peuples. Leurs plans, comme ils les ont formellement ex- pos�s dans leur note du 12 d�cembre 1916, ne vi- saient pas l'�crasement ou la destruction des adver- saires et �taient,� leur conviction, compatibles avec les droits des autres nations. En ce qui concerne ' sp�cialement la Belgique, qui est l'objet de chau- des sympathies aux Etats-Unis, le Chancelier de l'Empire avait d�clar� plusieurs semaines aupara- vant.que l'Allemagne n'a jamais eu l'intention d'an- nexer la Belgique. L'Allemagne ne voulait, en con- cluant la paix avec la Belgique, que prendre des pr�cautions pour que ce pays, avec lequel le Gou- vernement Imp�rial veut vivre dans des conditions de bon voisinage, ne puisse servir � favoriser des attentats que d'autres pourraient entreprendre con- tre nous. De pareilles pr�cautions sont d'autant plus urgens- merrt n�cessaires, que tes hommes au pouvoir dans les pays ennemis ont exprim� franchement dans plu- sieurs .discours et notamment dans les d�cisions de la conference �conomique de Paris, l'intention de ne pas reconna�tre � l'Allemagne les m�mes droits qu'aux autres puissances apr�s la conclusion de la paix, et de continuer � la combattre syst�matique- ment. La tentative-pacifiste des quatre alii�s a �chou� devant ta soit de conqu�te des adversaires,qui veu- lent dicter la paix sous l'enseigne du principe des nationalit�s et ont d�voil� leur but roilitaire.c'est-�- dire morceler et d�shonorer l'Allemagne, l'Autri- che-Hongrie, la Turquie et la Bulgarie. Leur vo- lont� destructive s'oppose � notre tentative, conci- liante. Ils veulent la guerre � outrance. Ainsi est h� un nouvel �tat de choses, qui oblige �galement l'Allemagne � prendre de nouvelles d�- cisions. Depuis 2' ans et demi, l'Angleterre abuse de ta puissance de sa flotte dans la tentative crimir tiellfc.d'obliger !'Allemagne � demander gr�ce par U fa.hu. Par une m�connaissance brutale du droit des gens, l� groupe des puissances � la t�te desquelles se trouve l'Angleterre, n'entrave pas seulement le commerce l�gitime de ses adversaires, mais par une pression sans merci elle invite �galement les 'Etats neutres � abandonner tout trafic commercial qui ne lui pla�t point, ou � restreindra k commerce d'apr�s ses prescriptions arbitraires. Le peuple am�ricain sait quelle� d�marches ont �t� entrepri- ses pour inviter l'Angleterre et ses.alli�s �.'�tour- n�r au droit des gens etia'u respect de la loi de la libert� de� mers. Le gouvernement anglais persiste dans sa guerre' de la failli, qui, il est vrai,- n'atteint pas notre aim�e, ifmais qui . oblige les femmes et les eniai�fe, les malades et les viehlards � supporter pqjr- leur patrie des -priva- - tions douloureuses, qui tmti&at en p�ril la force vi- tale du peuple m�me. C'est ainsi que froidement, la convoitise britan- nique multiplie les soufri�nees des hommes, sans se soucier ni des droits, de l'humanit�, si des r�- clamations d�s neutres, dom les int�r�ts sont gra- vement atteints, ni m�me, des d�sirs des peuples al- li�s, qui,, silencieusementijaspirent � la paix. Cha- que jour qui am�ne la -. continuation de l'�pre bitte, am�ne �galemenf-jde nouvelles destruc- tions, de nouvelles mis�res, de nouveaux sacrifi- ces humains. Chaque jour qui nous rapprochera de la fin de la guerre, �pargnera des >.ux c�t�s la vie � des milliers de vaillants soldats et sera un bienfait peur l'humanit� accabl�e. Le Gouverne- ment Imp�rial se consid�rerait comme responsable devant sa propre conscience, devant te peuple- alle- mand et devant l'histoire, s'il �cartait un seul moyen qui peut h�ter la fin de la guerre.- D'aecord, avec Monsieur-; le Pr�sident des Etats- Unis, il avait esp�r� atteia4K_ce but au moyen de n�gociations. La r�ponse de nos adversaires �- cette tentative de conciliation ayant �t� une d�claration d'un com- bat plus acharn� encore, le Gouvernement Imp�rial se voit oblig� de poursuivre maintenant la lutte qui lui �W impos�e � nouveau et dont d�pend son existence, en affectant � cette lutte toutes oes arm's,-.dans te bat de ssr-^" vir d'une mani�re plus �lev�e �� cause de l'huma- nit� et sous peine de ne pas se trouver fautif vis- �-vis de ses compatriotes". - Partant de ce principe, il doit abandonner toutes le# restrictions qu'il, s'est impos�es jusqu'ici dans l'emploi it� ses ressources de combat maritimes. Confiant que le peuple am�ricain et son gouvejt aement JJf^ se m�prendront: v^int sur les motifs de �SJ�ittl esp�re que l�s *Eiatc-ftfns>tfpPriXS��S�R�3� nouvel �tat de choses, au point de vue �lev� d'un observateur impartial et coll�b t sro-t, pour autant qu'il est en leur pouvoir, � �viter la mis�re ult�- rieure et des pertes en vies humaines qui sont �vi- t�mes. En me rapportant au m�moire ci-joint, quant aux d�tails des mesures de guerre maritime qui ont �t� arr�t�es, j'ose exprimer en m�me temps l'es- poir que le gouvernement am�ricain avertira les navires am�ricains de ne pas fr�quenter les zones bloqu�es d�sign�es dans, l'annexe ci-jointe,et les su- jet* am�ricains � ne confier ni passagers, ni mar- chandises aux navires fr�quentant les ports vJs�a par le blocus. Je saisis cette occasion pour renouveler � Votre Excellence l'expression de ma consid�ration la plus distingu�e. (s) Zimmermann. m iiii, l llii m Berlin, 31 jan-v. � Le m�moire mentionn� dans la note est ainsi con�u : A partir du 1er f�vrier 1817, il sera ripost�, sans plus, par toutes les ar- mes, � tout trafic maritime dans les zones mention- n�es ci-apr�s autour de la Grande-Bretagne, de la France et de l'Italie et �a M�diterran�e orientale. Les zones bloqu�e� sont les suivantes : A. Au nord, une zone maritime de l'Angleterre et de la France, qui est born�e par une ligne d'une distance de 20 milles marias le long de la c�te hol- landaise jusqu'au bateau-phare de Terschelling. La longitude du bateau-phar� de Terschelling jusqu'� Ndsire, une ligne d'ici passant par le point 62* nord, 5� ouest, plus loin vers un point � 3 mille� marins au sud du cap m�ridional des �les F�ro�, d'ici via le point 62" nord, 10" ouest � 61� nord, 15� ouest, ensuite 57� nord, 20� ouest jusqu'au 47� nord, 20� ouest plus loin vers 53� nord,'1 S" ouest, ensuite le long de la latitude 43' nord jusqu'� 20 milles marins du cap Finist�re et � 20 milles marin� le long ,de> la c�te septentrionale de l'Espagne, jus- qu'� la fronti�re fran�aise* B. Au sud de la M�diterran�e. Il reste ouvert � ta navigation neutre "la Zone ma- ritime � l'ouest de la ligne Pt. de l'Espiquette jus- qu'� 38� 20' nord et 6� est, ainsi qu'au nord et � l'ouest �'une ligne large de 60 milles martes te long de la c�te de l'Afrique du Nord, commen�ant � 2" longitude ouest. Comme communication de cette zone �maritime avec la Gr�ce, il part une ligne, large de 20 milles marins, au nord respectivement, � l'est des lignes m�ridiennes * suivantes : 38� nord et 6� est ver� 38� nord et 10' est,'vers 37� nord et W 30'"est, vers 34� et 1 � 30'-est,, � 34" nord et 22� 30' est. D'ici, une zone large-de 2C milles marins men� '� l'ouest du 22"= 30' longitude est dans tes eaux teiritoriales grecques. Des-navires neutres, qui naviguent dans les zones bloqu�es, le feront � leurs risques et p�rils. Quoi- que des mesures pr�ventives aient �t� prises, que des navires neutres,, qui le 1er f�vrier se trouvent en route vers des ports situ�s dans la zone bloqu�e, soient m�nag�s pendant.un. certain laps- de tempst il est express�ment ^conseiller qu'on les pr�vienne pat tous les moyens disponibles et qu'on les dirige en dehors des zones bloqu�e�. Des navires neutres qui se trouvent dans des ports situ�s dans la zone bloqu�e, peuvent encore "quitter avec ht m�me s�curit� les zones bloqu�es, au cas o� ils quitteraient te port avant le 5 f�vrier et pren- draient la route la plus courte dans la zone libre. Le trafic des paquebots am�ricains r�guliers peut continuer sans danger aucun : a) si Falmouth est pris comme port de destina- tion; b) si on se dirige it l'aller tant qu'au retour par les �les Sc�ily, ainsi que par un point de 505 nord et 20� ouest. Sur cette route, aucune mine allemande ne sera pos�e; c) si les vapeurs portent dan� les ports am�ri- cains des signes sp�ciaux qui leur sont exclusive- ment permis. Ces signes sont les suivant� : Pein- ture de la coque du navire et des bastingages par des bandes verticales de 3 m�tres-de largeur, alter- nativement blanches et rouges, � chaque m�t un grand pavillon � carreaux alternativement blanc et rouge, � la poupe 1e drapeau national am�ricain. A te nuit, le pavillon national et la peinture du na- vire doivent, autant que possible, �tre bien recon- naissables � longue distance et les navires doivent �tre bien �clair�s partout; d) si un vapeur part hebdomadairement dans cha- que direction et dont l'arriv�e � Falmouth ait lieu le dimanche et te d�part de Falmouth te mercredi; e) si le'gouvernement am�ricain donne la garan- tie que ces vapeurs se transportent pas de marchan- dises de contrebande (selon la liste allemande de contrebande). Deux" exemplaires des cartes, dans lesquelles les zones bloqu�es figurent, se' trouvent annex�s. Les gouvernements des autres Etats neutres ont re�u des notes similaires. J^esr/jrjs cQnujiercial&i. impos�es paot* ne��ssil� Les projets de l'Angleterre pour s'opposer � la disette sans cesse plus mena�ante des vivres, pren- nent une extension de plus en plus grande. D'apr�s le � Daily Mail �, le pr�sident du minis- t�re de l'agriculture, Brotters, et l'inspecteur agri- cole, Tristan Foe, ont r�cemment publi� ce qui .suit: Le gouvernement projette, d'introduire prochai- nement des prix fixes pour tes pommes -de terre, ainsi que le soutien �nergique de la constitution de culture de pommes de terre et d'�levage de porcs. On cr�era en outre des commissions locales, char- g�es de r�unir tous les d�chets utilisables�.afin de soutenir l'�levage des pores. Le gouvernement veut en outre mettre � leur disposition des locomotives du gouvernement, avec des conducteurs instruits, pour labourer les prairies et tes bruy�res. Toutes les recrues anglaises, qui ont des cas de conscien- ce � �lever contre te service obligatoire, seront employ�es au service agricole. Toutes ces mesures prouvent que. l'Angleterre craint une raret� de vivres terrible et prend toutes les mesures pour �carter de ses c�tes le fant�me de la faim. \>: Doutes anglais au sujet du maintien possible dn blocus anglais, Londres, 31 janv. (Reuter). � Lord Robert Cecil � prononc� un discours � Notbingham o� il a dit que d'apr�s son avis ce serait une erreur de compter sur te blocus seul : beaucoup de choses se sont pas- s�es, on ne pourra certainement juger que plus tard quelles grandes diil�cult�s on a du vaincre pour maintenir le blocus; mais ce que l'Angleterre vise, ne peut �tre atteint par te seul blocus, mais don l'�tre �galement par la victoire en campagne. R�percussion de la guerre sous-marine en Italie. Vienne, 31 janv. � La � Politische Korrespon- denz � annonce que l'on se montre tr�s inquiet au sujet de l'augmentation croissante de l'activit� d�s sous-marins dans la M�diterran�e, dont la r�per- cussion s'est fait surtout sentir dans le commerce italien.. , uJ_r Budapest, 31 janv. � On mande de Chiasso, qu'une grande deputation de bourgmestres siciliens est 'arriv�e hier � Rome pour se plaindre am�re- ment de l'affreuse famine, qui s�vit l�-bas et de la ruine commerciale de la population agricole. Us ont insist� pour que des mesures soient prises pour em- p�cher la Sicile de mourir de faim. A la Chambra fran�aise. Paris, 31: janv. � Au cours ult�rieur des d�bats de ta Chambre au sujet de la crise des charbons, Laval a d�clar� que tes r�serves de charbon de PariSjSeront bient�t �puis�es.La consommation jour- nali�re serait de 7,000 tonnes, alors qu'il n'y a que 2,500 tonnes seulement qui arrivent par jour. La Compagnie du Gaz n'a plus que poux 15 jours-de provisions de charbon.- Malgr� ces circonstances les affr�teurs de charbon -de St-Nazaire ont ch�m�, parce qu'on.ne veut pas leur accorder une augmen- tation de salaire. . Valette a demand� qu'on renvoie dans tes mines-; te� mineurs des classe� de 1895 � '1902. Herriot conc�da que � la crise �tait tr�s grave. Avant la guerre la consommation annuelle de la France p�tait de 60 millions de tonnes, dont elle produit pour'sa part 40 million�. Par suite de l'in- vasion, sa production propre est tomb�e � 20 mil- lions. La consommation � r�ouvrir par l'importation a d�pass� � un moment donn� 40 millions. L'im- portation d'Angleterre qui s'�levait � 2 millions de 1 tonnes par mots, serait tomb�s depuis te mois d'asnt a un million. Herriot ne peut �galement cacher que des na- vires � charbon aient �t� coul�s. Le manque' do charbon est �galement subordonn� � te haute mar�t et a la gel�e, qu'on ne peut nt pr�voir, ni combattre L'activit� des aviateurs allemands au front de l'ouest. . Berlin, 3i Janv. � Le 30 janvier l'activit�' des aviateurs au front de l'Ouest a �t� entrav�e partout par les bourrasques de neige. Malgr� cette' circon- stance nos aviateurs onf ex�cut� de nombreux vols � distance. Durant te nuit du 29 au 30 janvier, ils jet�rent 3,000 kilogrammes de bombes sur la gare d'Albert et les camps importants de Wiencourt, de Cappy et de Brey (tous situ�s � la Somme). Pendant la nuit du 30 au 31 janvier.la gare de Guil- Ianc�urt et de Merlev�lle a �t� bombard�e au moyen de 300 kg. de bombes. Dans la r�gion d'Ath��s, pr�s de Han et de Nesle, l'ennemi �?"�":-:� des bombes, mais sans r�sultat. Au front de l'Est nos aviateurs ont second� avec � succ�s te mouvement d'attaque des troupes alle- mandes sur l'A�. Le temps de gel, clair, a permis � nos aviateurs d'ex�cuter plus de 50 vols sur un front �troit ; ils ont observ� avec succ�s leurs pro- pres batteries et ont remarqu� chez l'adversaire' plusieurs points en feu. Bien qu'un froid de 40' sous z�ro r�gnait dans tes couches sup�rieures de l'atmosph�re, nous avons jet�, avec succ�s, sur l'usine � gaz de Riga, ainsi que sur les gares et campements ennemis, 900 kilog. de bombes. Une batterie de d�fense en- nemie � �t� r�duite au silence par l'intr�pide at- taque d'un avion. Deux avions russes � peine se sont montr�s sur tout te front, pendant toute la- journ�e, derri�re tes lignes russes. Le. syst�me d�cimal en Angleterre. ; Londres, 1 f�vrier. � 11 existe en- Angle- terre un s�rieux mouvement en faveur de i in- troduction du syst�me d�cimal. On poursuivra k�---nr�Ujiej^J^i^C�it>'oii�;�;i.�orJ j�� ,JWH"|'n'lf�)jt^3i mesures seraient r�form�s piuit�rd. La navigation neutre et l'Angleterre. Londres, � f�vrier^�- L'Agence Keut�r ap- prend de Swansea que- Ton vient de 'publier un avis disant qu'� partir du 1 f�vrier, tous les vivres destin�s � des navires neutres, de- vront; �tre enregistr�s avant de pouvoir �tre embarqu�s. Jusqu'ici, quelques denr�es �taient exempt�es Se cette obligation, mais � l'avenir tout ce qui devra �tre embarqu�, le sera en vertu d'une autorisation d'un controleur du minist�re du commerce. nouveaux enr�lements en Angleterre. Londres, 1 f�vrier. � L'Agence Havas ap- prend de Londres qu'un d�cret attich�" sur les murs de fa ville, appelle sous les drapeaux les .- hommes n�s en 1S9S et 1899; ils doivent, se \ pr�senter trente jours" apr�s leurs 18 ans ac- complis. ' La question cm. tonnage k>& Angleterre. Le � Manchester Ouardian � apprend do Londres^que le gouvernement va prendre des mesures �nergiques pour �conomiser le ton- nage. Ainsi on remplacera les �normes quan- tit�s de bois import� pour la consolidation des tranch�es, par les arbres qui seront abat- tus au front. D'autre part, le rationnement aurait principalement pour but d'�conomiser du tonnage en limitant les importations. L'Australie � la Conf�rence de l'Empire, tep Londres, 1 f�vrier. � Le � Times � apprend do Sydney que les pr�visions pour la repr�sen- tation de l'Australie � la Conf�rence de l'Em- pire sont devenues plus favorables. Les lib�- raux insistent pour qu'une d�cision soit prise et on dit que M. Hughes est pr�t � se rendre - � Londres, si un gouvernement national �� se . forme, ou bien si un armistice politique so conclut. La situation en Chr�c-e. . L'Agence t�l�graphique suisse apprend d'Ath�nes que les souffrances de la -popula- - lion grecque deviennent de plus on plus gran- des par suite du blocus. Dans les boulangeries ou se bat pour obtenir un pain presqu'immani gcable. De plusieurs-c�t�s, os a pri� le minis- tre des Etats-Unis d'intervenir aupr�s � -de l'Entente pour obtenir l'autorisation de d�- charger quelques navires charg�s de bl� d'A- m�rique. Le gouvernement grec a d�cid� de c�der aux boulangers les r�serves de farine de l'arm�e. Il est probable que l'Entente notifiera de nouvelles r�clamations �- la Gr�ce par rap- port � la station radiot�l�graphique et aux chemins de fer. M, Sazonoff rentre dans le cabinet. L� � Corricre d�lia Sera � de Milan ap- prend de Borne que M. Sazonoff, dont on avait annonc� la 'nomination � l'ambassade de Lon- dres, vient d'�tre rappel� pour occuper d'im- portantes fonctions dans le cabinet. Les navires marchands arm�s. Berlin, 1er f�v'. � On annonce de La Haye au �Berliner Tageblatt�^ : D'apr�s une nouvelle arri- -v�e de Washington � Londres, le d�partement de l'�tat a d�clar�, relativement � la d�cision de l'an- n�e �coul�e concernant tes navires marchands ar. mes, que le genre 'd'armement "devra �tre jug� in- 1 . d�pendamment cour chaque cas.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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