Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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21 september 1918
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s.n. 1918, 21 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7p8tb10c86/
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LR CSOpRRE J ssîneââ 21 §eptsr«sSsre lïsî», - rc° 1423 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous le» BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les afconneryents doivent Être a< a.ss£es exclusivement au bureau cie poste qui * délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.30 Fr. 3,00 TIRAGE 5 125,000 parjoMr Samedï 21 Sspîemlîra '5313, . 1423 ANNONCES ^ * K™lEchM ; ". La Signe, fr. S GO Aawttwes commerciale* Annonces (iriànciCrcs . ,'Vx PETITES ANNONCES.' ! La grande ligne.' 2OU Rédacteur en chef : Rcsê ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BR--, XbLLES, 33-35, rue de ïa Caserno TîSâQE : par jour QUINZE CENTIMES JOUSKAI^ QÏJOTIDÏEK H^"3>35î3>EÏ2^33^Krir Communiqués Qîïïciels ALLEMANDS BERLIN, 20 septembre. — Officiel : Théâlra Us la guerre à l'Ouost Crcupa d'erméas du princa héritiar KuppresSit Des combats d'infanterie au nord-est de Bix-ichoote et au sud d'Y ires se sont terminés à no-ire avantage. Nous avons repoussé une attaque des Anglais au nord-ouest de Hulluch. Au cours dJentre-prises locales -près de M œuvres et dans la, forêt de Havrincouri, nous avons fait des -prisonniers. A M œuvres, nous avons détruit de -nombreux àbris de l'ennemi. Croupe d'années du colonei-sénéra! von Bcefcn Combat d'artillerie violent sur le champ de bataille, au lever du jour. Nous avons repousse de fortes attaques partielles prononcées par l'ennemi contre Gouneaucouri et des deux côtés d'L-péhy, à diverses reprises. Des régiments bava-rois et des chasseurs prussiens se sont particulièrement distingués à cette occasion. Après un feu des plus violents, l'ennemi dêclancha des at-' iaques uniformes au lever du jour et le midi, contre nos lignes entre le ruisseaud'Omignon et la Somme. Elles ont également échoué partout hier, devant nos lignes. Croups d'arméss du Kronprtnz alismand Au nord de l'Aisne, nous avons fait 130 pri>-sonniers au cours d'entreprises faites près de la ferme Vaurains et à l'ouest de Jeny. A la suite iu feu d'artillerie qui précéda notre entreprise à l'ouest de Jeny, une attaque projetée par l'ennemi ne put atteindre son complet développement et fut repou,$sèe. Croupe d'armées von Gailwitz Combats d'avant-postes de moindre envergure. L'escadrille de poursuite n. 2, commandée par le premier Irextenant baron von Hcen^gk, a abattu, du 12 au 1S septembre, 81 avions enne-mis au dessus du champ de bataille, en ne perdant elle-même que deux avions au cours du combat. Le lieutenant Esckner a remporté sa SOe victoire aérienne. BERLIN, 19 septembre. — Officiel du soir : Sur le front de bataille de l'Ouest, entre la forêt de Havrincourt et la Somme, les Anglais se sont bornés à de violentes attaques partielles qui ont été repoussées partout. AUTRICHIEN VIENNE, 19 sept. — Officiel de ce midi : Théâire de la guerre italien Violent duel d'artillerie dajis les Sette Com-muni. Entre la Brenta et le Piave, après les graves échecs qu'il a subis ces derniers jours, l'ennemi a cessé ses attaques. Au nombre des vaillantes troupes qui, appuyées énergiquement par notre artillerie, ont victorieusement repoussé, lors des derniers combats, les assauts réitérés des Italiens, les régiments d'infanterie hongrois n. S9 et 105 méritent une mention toute spéciale. Près de Sm-Dova, l'ennemi a tenté de traverser le fleuve la nuit; il a été repoussé. BULGARE SOFIA, 17 septembre. — Officiel : Front de Macédoine Dans la région de Bitolia et sur plusieurs points dans la boucle de la Czerna, la canonna-ie a été assez violente par intermittence de part Tird'iiuU j. A l'est de la Caeïna, nous nvona repoussé plusieurs fortes attaques dirigées contre nos positions près de Cerf Bechichte et sur le sommet du Tri'ber. Dans la région de la Moglena, les Français ont attaqué noire position avancée près de Zberske; ils ont été repoussés au milieu de corps à corps et ont laissé entre nos -mains des prison- ' niers, parmi lesquels deux officiers. De part et i d'autre du Vardar, nous avons dispersé d'importants détachements de reconnaissance anglais. ] Au sud et à l'ouest de Doiran, le violent duel \ à'artillerie a continué, ; TURCS ; CONSTANT IN OPLE, 16 sept. — Officiel : < Front de Palestine : j L'artillerie ennemie a continué le bombarde- , ment méthodique de nos positions et de l'arrière ] de notre front. Nous avons répondu aux attaques c d'artillerie par le bombardement, des abris et des ^ camps de l'ennemi A l'ouest de la route de Jé- = rusalem à Nablus et sur la rive orientale du i Jourdain, nous avons repoussé des détachements t de reconnaissance et avons fait plusieurs prison- c niers. - Sur les autres fronts, rien de particulier à si- i gnaler. • s CONSTANTINOPLE, 17 sept. — Officiel : Tout le long du front en Palestine, opérations v plus actives et persistantes. Dans le secteur de ^ la côte, l'a-rlillerie ennemie de gros calibre, dont s le feu était repéré par des aviateurs, a vaine- c ment bombardé nos batteries. Un avion ennemi a 1 été forcé d'atterrir dans l'avant-terrain des lignes sous le feu de nos canons spéciaux. Grande activité de l'artillerie et des aviateurs sur la ] route de Jérusalem à Nablus. A cet endroit, nous c avons repoussé des détachements de reconnaissance ennemis. Sur la rive orientale du Jourdain, duel d'artillerie et grande activité des patrouilles sur la route Jéricho-Tell Nirmin. Dans 1 l'Iledschas, un grand nombre de rebelles ont at. laqué, le H septembre, nos positions au nord- c ouest de Médine; l'arrivée de nos renforts nous 1 a permis de les mettre en fuite. 1 Rien (l'important à signaler sur les autres ( fronts. ■ I CONSTANTIN OPLE, 18 septembre. — Officiel : Front de Palestine : Dans le secteur de la côte, {eu modéré d'artillerie 1 et activité réciproque d'éclaircurs. Le (eu d'artille- é rie ennemie a été continué contre nos positions des i deux côtés de la route Jàrusaelm-Nablus, De {rois < détachements d'éclaireurs adversaires gui cher- ( chaicnt à prendre contact furent mis en fuite en cet c endroit. Sur le Jourdain, nous avons combattu ac- ,< tivement l'artillerie lourde de l'ennemi au nord-ouest \ de Merdesse. Des poussées de reconnaissance de , s troupes australiennes ont été repoussées par nos patrouilles. Nous avons abattu dans cette région un avion anglais devant nos lignes; les occupants, deux officiers anglais, ont été faits prisonniers. Le * biplan ennemi abattu hier parmi nos lignes a été l recueilli par nos troupes. L'un des occupanls a été ' trouvé à l'état de cadavre. Nous avons abattu un c avion au sein de l'escadrille ennemie gui a attaqué Tehra. Sur les autres fronts, la situation est inchangée. < FRANÇAIS PARIS, 19 septembre. — Officiel de 3 h. p. m. : \ Dans la région de Sainl-Quenlin, nos troupes con- c tinuant leur progression ont pénétré dans Contes- s court, où l'ennemi se défend avec acharnements AU "t nord de l'Aisne, grande activité d'artillerie. Une 1 $orto contre-attaque ennemie dans la région de la c ierme Moisy n'a pas obtenu de résultat. Nos trou- t fpes ont maintdnU toutes leurs positions et infligé 1 des pertes au$ assaillants. Sur le front de la Sesle, 1 june attaque ennemie au nord de Coulandon a été e .brisée par nos feux avant d'avoir pu aborder nos c 'lignes. Nous avons repoussé des coups de main c ennemis en Champagne et sur lés Hauts-de-Meuse. r Bien à Signaler ailleurs. c PARIS, 19 septembre. — Officiel de 11 h. p. m. : : 'Au cours de là journée, nous avons poursuivi nos j attaques dans la région au sud-ouest de Saint- g Quentin et élargi nos gains, "malgré la résistance e fipiniâtrç lopposée par l'ennemi. Nous avons dé- T pass$ ÇontsscQUït . qui est tout entier entre ' nos £ fnains, et nous nous sommes emparés de Castres , Plus au sud, nous avons poussé nos lignés j us- Ea>u> Usièrés do Èenay. Sur les plateaux à l'ouest r Jouy, Vetinenii a conlre-attaquâ de nouveau sans ■ i: cès. Nous avôns brîsô toutes les tentatives, in- r ftevLM J^Tdçt^pért'és à l'ennemi et accentué seji- d sibtcmcnl no'ze progression en, faisant une cen tair-e de prisonniers. Des jCouvs de main fennemi. à l'est de la Meuse, dans la ri'gion des Cbambrellc: et dans les Vosges, n'ont obtenu aucun résultai. ITALIEN HUME, m septembre. — Officiel : La nuit du 17 et hier, l'infanterie ennemie a alla que nos positions à l'entrée de la vallée de Serenc t Inord de Grappa). Celte attaque a été précédée e appuyée par une violente canonnade: elle a été re poussée et. a coûté de lourdes perles aux Autrl chiens. L'unique résultat oblcnu par l'ennemi c été de refouler un de nos postes avancés troi exposé à son feu. Violent duel d'artillerie sur d'vers points du fron de montagne et le long du Piavc; des dépôts oin élé incendiés. Dans la vallée de la Sugana, ainsi qu'entre h j Piave et le Tagliamenlo, nos aviateurs ont bombai dé des champs d'aviation et des objectifs d'or clrc militaire. Deux appareils ennemis ont 616 des ccndus. ANGLAIS • Î.ONDRES, 18 septembre. — Offic'el : Les opérations que nous avons exécutées dans la partie méridionale du front de bataille ont en pour résultai de nous faire occuper le village d'ilolnon, en oulrc, nous avons fait des prisonniers. **"" Nos troupes ont prononcé cc malin une attaque au nord-ouest de Saint-Quentin. L'ennemi, sous la protection d'un violent /eu de barrage, a allâqui hier soir Mo livres et refoidé nos troupes jusqu'aux abords du village à l'ouest. Grâce à une heureuse opération locale, nous avons réussi la nuit à avancer légùrcment nos lignes tout con lie le canal de La Passée au sud. Ce malin, à a h. 20, les Ille et We armées anglaises ont réussi compliXcmcnl une attaque sur Jg. .front " <Tc -IG miles compris entre Holnon cl les environs'de Gôiizëavicourl. Tout Te long de ce front, nos troupes, avançant au milieu de fortes averses, ont pris d'assaut les positions ennemies; ■elles ont ch'•passé les positions que nous occuvîons au mois de mars 1018 cl ont atlcinl et conquis de larges sec-ïëiïrs de la ligne Hmdenburg. * Sur 'nolfe aile droite',"des divisions, composées de soldats anglais et écossais, se sont emparées de Fresnoy-le-Petil. de Derlhaucourt et de Pqntru. A ces enàroîts'etlas ont rencontré et brise là vigoureuse résistance que les Allemands ont surtout op-posee à nos attaques à notre extrême a.le droite. DERNIERES DEPECHES LA NOTE DE PÂ7x AUTRICHIENNE Le comte Burian à propos de sa nota pacificatrice Vienne, 19 sept. — La «Correspondance parlementaire» annonce ce qui suit : Le comte Bu rian, ministre des affaires étrangères, a <3«clo-ré à des députes alleman-ds reçus par' lui en corrélation avec la convocation des délégations, crue cette assemblée aurait lieu dans la première quinzaine d'octobre. Relativement à la proposition qu'il a soumise aux puissances belligérantes, il a déclaré que cette dernière avait été longuement étudiée et arrivait à son heure, indépendamment des circonstances prévalant aux théâtres de la guerre ces dernières semaines, puisqu'elle constitue la suite régulière du programme politique pacifiste austro-hongrois, et se^ base sur la conviction que, malgré toutes les dénâgations réciproques, toutes ks manifestations possibles, tous les peuples aspirent k la paix ; il est certain que les nations européennes en particulier trouvent un arrangement pacifique préalable à uns continuation de, la guerre. J'ai entrepris la démarche de ma seule initiative, ajoute le ministre, bien entend-a, avec l'assurance d'être, en principe, approuvé pai" les alliés qui en avaient connaissance, et cela, ne fût-ce déjà que par cette raison : d'une part, la forme de la proposition évitait l'impression d'une offre de paix des Puissances Centrales ; d'autre part, la proposition devait être adressée directement à toutes les puissances belligérantes. Quant à y ajouter des ^discours d'hommes d'Etat, ce serait non seulement stérile, mais irait à l'encontre des possibilités d'amener la paix; les fausses interprétations sont à prévoir ; toutefois, elles demeureront sans influence, ein considération du but capital. On constate en toute netteté qu'il n'v a là aucun relâchement dans la fermeté de l'alliance chez les Centraux. La démarche de l'Autriche-HongTie est tout aussi loyale vis-à-vis de l'Allemagne et des autres alliés qu'elle est dépourvue d'arrière^pensée. vis-à-vis des puissances.ennemies. Il se peut que le succès ne se déclare pas immédiatement, mais il est hors de doute que l'intention loyale constituant la base de la proposition va renforcer la conviction qu'aucun succès pouvant encore survenir lors d'une continuation de la guerre ne peut contrebalancer les sacrifices de cette lutte sanglante entre nations. Pour terminer, le mipiistre expose quelques vues relatives aux questions en cbnnexité avec la terminaison de la guerre et les députés saisissent l'occasion de lui développer l'organism<% de la direction fédérative des partis allemands nationalistes. Remise de la note autrichienna à la Franco. Paris, 19 septembre. — L'ambassadeur suisse Dunant a communiqué mercredi la note autrichienne au gouvernement français. La Francs et la note viennoisa. La Presse télégraphique suisse apprend de Paris que le refus opposé à la note viennoise,^ n'ira probablement pao sans difficultés intérieures, quoi qu'en pense M. Clemenceau. Un article du « Populaire », qui exige qu'il soit répondu à la note viennoise et examine quelques points que cette réponse devrait comporter, a été supprimé par la censure. Le journal, qui est l'organe des socialistes majorftaires, n'en écrit pas inoins dans son numéro de ce matin, que l'heure de la paix a sonné. « Le Populaire », qui est acquis à la politique de Hasse, Liebnecht et Ledebcur, écrit : « Les puissances centrales ont renoncé, à tous points de vue, au militarisme, et se sont converties à l'idée de la Ligue des Nations. L'occasion est là pour mettre à l'épreuve la sincérité des puissances centrales. » Le journal répète ,que la question de la paix figurera en tête du. programme du Congrès du parti socialiste, qui , se réunira sous peu. Adhésion d9 l'Oukraina Hambourg, 19 sept. — De Kiew au «Hamburger Fremdenblatt» Le gouvernement oukrainien a décidé l'envoi d'une note aux belligérants et aux neutres, par laquelle il se déclare solidaire de la note autrichienne. Manifesta de von Hindenburg à f'arméo Berlin, 19 setpt. — Le feld-maréchal von Hiai-denbuxg adresse à l'armée le manifeste que voici : « Le gouvernement austro-hongrois a pTcposé à tous les belligérants de commencer, en vue d'amener la paix, des tentatives de délibérations sans obligation, par représentants en pays neutre, et sans qu'il soit nécessaire d'interrompre les hostilités. L'esprit pacifique n'est pas en contradiction avec celui dans lequel nous hit-tons pour notre patrie. Déjà, en décembre 191G, l'Empereur, notre chef suprême, avait proposé la paix ainsi que ses alliés. Plusieurs fois encore le gouvernement allemand avait témoigné de ses dispositions, pacifiques, toujours avec, comme réponse de la part de l'ennemi, le refus moqueur et sarcastique, puisque dans ces circonstances, les gouvernements ennemis stimulaient l'ardeur de leurs nationaux et tes excitaient de plu's belle à la guerre dans le but de détruire l'Allemagne. C'est pourquoi nous poursuivons notre lutte de défense. Notre allié vient encore de développer une proposition d'entrer en pourparlers, et cela, sans devoir interrompre les combats ; pair conséquent, pour l'armée, il s'agit de continuer la lutte. L'armée allemande qui, durant ^ces quatre années-, a victorieusement préservé le sol patrial, doit encore prouver à V ■ennemi qu'elle^ est invincible. C'est le seul moyen d'anéantir chez l'adversaire sa volonté destructrice." Nous avons donc à attendre, tout % en luttant, de voir si. cette fois, l'ennemi es sincèrement disposé i la paix ou bien s'il s'obs tine à repousser la paix et si nous tenons à ache ter cette dernière à des conditions susceptible d'anéantir l'avenir de notre peuple » L'OFFENSIVE ANGLO-FRANÇAISE Devant Cambrai et Saint-Quentin. Berlin, 19 sept. ^ Au front de Cambnsi-St-Quentin on s'est battu durent toute la journée et par endroits depuis i'aube_ jusqu'à la nuit avancée. Après que les Anglais et i«s Français i eurent vainement tenté, le 18 septembre, de s'assurer, au moyen de fortes attaques partielles, une base appropriée pour la percée de la position Siegfried caressée par Foch, ce dernier passa le 18 septembre à une attaque de grand style en rangs serrés, depuis la forêt de Havrin-court jusqu'à la Somme. Vers 5 h. 15, un feu des plus violents fut engagé sur tout le front et se répercuta jusqu'au loin dans l'hinteriand. Après un l.sure environ, les Anglais se lancèrent à l'attaque, sur tout le front. De nombreux tanks dévalèrent devant l'infanterie franco-anglaise, tandis que de fortes escadrilles d'aviateurs de combat descendirent jusqu'à une faible hauteur, pour ébranler par le feu de leurs mitrailleuses et le jet de leurs bombes, la défense allemande. La percée projetée échoua. Sur les ailes du front d'attaqu^se trouvaient Gouzeau-court et Kolnon. Les Anglais se ruèrent trois fois à l'assaut de Gouzeaucourt. Trescault se maintint contre quatre attaques ennemies réitérées. Au centre, les Anglais réussirent à enfoncer la ligne allemande. Après les oscillations d'un âpre combat, Epéhy et Roussoy restèrent aux mains des Anglais. A 6 h. 30 du soir, les Anglais se lancèrent de nouveau à l'assaut après une nouvelle préparation d'artillerie. Toutes leurs tentatives pour progresser au delà de Roussoy échouèrent sous le feu des mitrailleuses décoché des ruines opiniâtrement défendues de Lempire, contre leurs vagues d'assaut. Au sud de cette dernière localité, leurs assauts se disloquèrent sous la contre-attaque allemande. Vers 9 h. une nouvelle attaque ennemie partant de Villers-Guis-lain, s'écroula dans le sang. Dans le secteur de St-Quentin, tous les efforts des Français pour gagner du terrain .restèrent vains. Leurs tentatives d'élargir la région d'attaque au sud de la Somme, furent entravées par le feu concentrique des Allemands. L'ensemble des combats s'est déroulé dans la.région devant la position allemande dite « Siegfried ». en dépit des grands efforts et de l'engagement sans merci d'hommes et de matériel de l'adversaire. Entra Ailette et Aisne. Berlin, 19 sept. — Les grands combats entre Ailette et Aisne se sont déroulés les 17 et 18 septembre avec une violence non-diminuée et l'ennemi a lancé des forces fraîches dans le combat. L'attaque prononcée à l'est de Vauxaillon a été particulièrement meurtrière pour l'ennemi. La 6Ge division française de chasseurs, qui constituait une troupe d'élite, a perdu au moins GO p. c. de ses effectifs et fut retirée fourbue des combats. Des deux côtés de la route Bapaume-Pinon, des forces ennemies, sans cesse renouvelées, se lancèrent, après une préparation d'artillerie et de feu de nv'nes des plus fortes, à l'assaut, pour percer près de Pinon. Mais en vain! Au sud de Pincn, le choc fut arrêté et nos troupes eurent l'occasion de déployer leur énergie combattrve intacte au cours de corps à corps sanglants. Le feu de nos batteries et de nos canons de défense contre les tanks, a essentiellement contribué à repousser les,, attaques engagées-.-ii-fc-. ?v«nt d; faire remarquer toufc particulièrement le sang-froid des chefs et des soldats maniant, nos canons de défense contre les tanks, qui ont très fréquemment mis en pièces les tanks, à très courte distance. t La guerre sérienna Berlin, 19 sept. — Opérations aériennes du 16 : Cette journée, grâce à la température fa\o-rable, fut extrêmement animée au front. Ouest. De nombreuses et acharnées batailles aériennes ont prouvé une fois de plus la supériorité des aviateurs allemands quant à l'audace, et leurs équipes de poursuite ont abattu, en combat, 34 aviçins ennemis, indépendamment de 8 autres détraits et mis en feu par le tir des canons de défense et de deux avions contraints .à Ja chute pair les mitrailleuses des ballons allemands qu'ils attaquaient. Le premier lieutenant Loerzcr a remporté ses 39e et 40e victoires, te lieutenant Ru-piey sa 3Se, le capitaine von Sachlisch sa 34e, le lieutenant Thuy sa 3€e, le sous-officier Fruhn sa .27e, l'officier intérimaire Doorr sa 27e, le lieutenant Bâumer ses 25e et S5e victoires, le premjer lieutenant Grein sa 23e victoire aérienne. En regard de ces 44 avions ennemis perdus, les Allemands n'enregistrent qu'une perte de six avions, et le nombre, mentionné hier, des avions et ballons ennemis abattus le lu, s'est encore accru et se monte à 42 avions plus 20 ballons d'où, pour l'adversaire, une perte de 8G avions en deux jours," contre 12 perclus par les Allemands. Ironie du. sort, ce formidable chiffre d'appareils abattus, chiffre non encore atteint précédemment, vient coïncider, en date, avec un ra-diotélégramme anglais officiel, qui, d'un tôt: triomphal, annonce, comme effet immédiat des attaques britanniques, la retraite d'un grand nombre d'escadrilles allemandes de poursuite, qui auraient délaissé le front pour aller défendre le Rhin. Un échec italien. Vienne, 19 septembre. — Le feu renforcé de l'artillerie et des lance-mines, l'activité animée des patrouilles et des aviateurs, ont annoncé, ce® jours derniers, qu'une forte attaque serait engagée par l'état-major italien contre nos lignes. Les Italiens avaient choisi comme objectif la partie de notre front alpin située entre la Brenta et l'Adige. L'ennemi a renouvelé sans cesse ses attaques aussi inutiles que désastreuses contre le sommet du Monte Asolone, que commande la plaine du Pô, contre le Monte Pertica et contre le Monte Solarolo, Le 16 septembre, nous avons dispersé des colonnes d'assaut qui, après une forte action d'artillerie préparatoire, marchaient contre la vallée de la Brenta et le Col Caprile, avant même qu'elles aient pu atteindre nos lignes. Sur le Monte Asolone, les Italiens ne réussirent même pas à quitter leurs tranchées sous notre feu. L'ennemi fut également nettement repoussé avec des pertes considérables sur le Monte Pertica et sur le Monte Solarolo. Sur la crête du Tasson où les attaques ennemies échouèrent également, des corps à corps s'engagèrent, qui durèrent toute la nuit. Dans les intervalles séparant les assauts, les Italiens lancèrent de nouveau leurs colonnes contre les positions du Tas-son. Par cinq fois, l'ennemi se rua à l'assaut, cinq fois il fut repoussé après une lutte opiniâtre. Les efforts pliiifS de sacrifices dea Italiens se sont terminés partout par un insuccès complet. Un Livre jaune français. Genève, 21 sept. — Le gouvernement français a fait distribuer, hier, aijx membres du Parlement un Livre jaune qui contienl*tles documents ayant trait aux débuts de l'alliance franco-russe.Le disesurs de Balfour commenté en Hongrie Budapest, 19 sept. — De l'«Ui Hirok», à propos du discours de Balfour : Ces paroles prouvent on ne peut mieux ce qu'il faut croire de la sincérité du désir anglais de constituer un tribunal obligatoire et une Ligue des Nations. Si telle était vraiment leus aspiration, on devrait, du côté britannique, accepter avec empressement la proposition d'entrer dans les pourparlers sans obligation, de manière à tracer la voie pour une paix de conciliation. Quiconque réclame sincèrement l'institution'^ d'un tribunal d'arbitrage pour les affaires internationales, ne peut s'opposer à une paix de conciliation. Seulement, ce prétendu enthousiasme de l'Angleterre pour une cour de justice doit plutôt s'interpréter dans le sens impliquant touit d'abord une victoire complète des alliés et, pour l'Angleterre, une situation internationale rehaussant son prestijje au point de placer ses intérêts au ; premier plan, coiîccption qui a toujours nrédo- t miné aux dernières conférences inernationales, - relativement aux intérêts britanniques. Les socialistes italiens et ïa Conférence da 3 Londres. Lugano, 20 Sept. — Les socialistes officiels italiens ont refusé de participer à la Conférence | des Socialistes interalliés, parce que les socialistes américains qui l'ont organisée n'appartiennent pas au bureau socialiste interallié et qu'ils ne désirent pas de discussion de buts de guerre, mais tout simplement la convocation d'une Conférence de la paix. La Conférence socialiste de Londres et la paix. Londres, 20 sept. — La Conférence socialiste interalliée de Londres a voté hier une résolution insistant auprès des gouvernements alliés pour qu'ils envoient collectivement une réponse rai-sonnée à la note autrichienne. Cette motion avait été déposée par Ben Turner, membre du comité exécutif du Britisïî Labour Party. Le traité de paix de Bucarest Vienne, 19 sept. — La «Nouvelle Presse Libre» commente, entre autres, la déclaration de la «Gazette Générale de l'Allemagne' du Nord» au sujet de !a garantie de la paix de Bucarest et ajoute : Les Puissances Centrales sont d'accord d'ans la ferme volonté de maintenir en vigueur le traité de paix de Bucarest 'et de ne tolérer aucune manœuvre susceptible de rallumer la guerre à l'Est; d'ailleurs, la Roumanie n'a aucun motif de ne pas se rallier à ces avertissements.La grippe espagnols en Suède. Stockholm, 20 sept. —- La grippe espagnole sévit à l'état épidémique dans le nord de la Suède. Dans les derniers jours, environ GOO décès ont été signalés. Dans beaucoup de localités on se ressent du manque de médecins. Les manœuvres des réservistes ont été contremandées. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Berlin, 20 sept. — Le «Berliner Tageblatt» est informé de La Haye que le «Times» a reçu cette information de Copenhague : Un communiqué arrivé à la Cour de Danemark annonce que l'ex-tsarine de Russie serait en sûreté en Autriche.Vienne, .19 sept. (K. K. Korrespondenz Bureau). — On télégraphie du Caucase que la prise de Bakou provoque une grande ioie et une profonde reconnaissance chez tous les éléments islamistes ; on remercie le Khalifat et les troupes ayant contribué à la paix de la ville ; le 56e régiment, commandé par Fehmed bey, s'est par ticulièrement distingué dans ses corps à corps contre les Anglais. Le chiffre des prisonniers et du butin est considérable. Les détails sur la victoire à Bakou ne peuvent encore parvenir, vu la nécer/sité des réparations au matériel télégraphique.Londres, 19 sept. — L'ag. Reutcr est informée do ce que les forces britanniques cantonnées à Bakou auraient évacué cette ville le 14 et se seraient retirées vers le nord de la Perse. Berlin, 19 sept. — L'hetman de l'Oukraiine •"Skoropadski vient de rentrer à Kiev/, retoux d'Allemagne, après avoir adressé ce télégramme à l'Empereur allemand : c A l'instant de quitter l'Allemagne, j'ai à témoigner à Votre Majesté ma plus profonde gratitude pour sa bonne et cordiale réception. Les impressions belles et grandioses qui m'en sont restées seront inoubliables et fortifient ma conviction qu'avec l'aide du puissant Empire allemand, la jeune Oukraine va se développer ius-qu à devenir un Etat fort et actif ce, pour > bian des deux nations. (s 1 T> t i. ... ,v. , . les Oukrainièns. L'Empereur d'Allemagne y a répondu en ces termes : « Je rc.mercieA vivement Votre Excellence pour sa cordiale -dépêche d hier. Il y a pour moi une grande satisfaction à apprendre que vos impressions furent favorables et à constater combien vnus êtes persuadé de l'intérêt et de la sympathie qu'on porte, chez nous, à la reprise d-.' prospérité de l'Gukraine. J'espère que les rapports personnels, avec les compétences de l'Empire allemand vont contribuer à la confiance et à la bc-nne entente réciproques, et, dès lors, faciliter la continuation du travail en commun » (s.) GUILLAUME I. R Mort d'un grand-duo Berlin, 20 sept. — On mande au «Berliner Tageblatt» la ^mort du grand-duc Dimitri Paw lowjtsch, tué à la tête d'un détachement d'An-glais ^ et de gardes blanches, dans un combat livré à la côte mourmane contre les bolchevistes Los Angiais expsilsds de Bakou Constantinople. 1S sept. — Le nombre des Anglais venus du nord de la Perse à Bakou avait augmenté ces jours-ci de plusieurs milliers. Ils avaient chassé le gouvernement des Soviets et instauré une _ administration socialiste-révolutionnaire. Dans le but de les chasser, des volontaires tartares marchèrent de l'Aserbeidschan cau-casique sur Bakou et réussirent, après d'âptreg combats, à vaincre les Anglais et à occuper la ville. Situation précaire des Tchéao-Slevaquos Moscou, 19 sept. (Ag. tél. russe). — On mande ' de Saratoff : La semaine dernière, 4,000 Tchécoslovaques ont refusé de Se rendre au front. La situation devient sans cesse plus précaire dans les régions occupées pair les Tchéco-Slovaques. Le naphte et la benzine font complètement défaut. La région houillère est le théâtre de combats continuels. Les mines d'Egorchy sont en feu. Une victoire boicheviste Zurich, 19 sept. — La «Neue Zeitung» de Zurich apprend de Moscou qu'une grande bataille a été livrée près de Nikolaiewsk entre les bolchevistes et les Tchéco-Slovaques^ appuyés par les cosaques. Les troupes des Soviets en sont sorties victorieuses ; elles ont fait un butin considérable, dont 295 voitures de munitions. Les ennemis ont eu 1,000 morts et 3,900 blessés. L'arrivée des Soviets a mis en fuite deux régiments de cosaques et a occupé la ville de Main-lowsko.À propos de h note Àiist?o=f!ongrolse Pendant que l'Entente s'enivre de ses succès, l'Autriche-Hongrie vient de faire un nouveau pas vers la paix. Le gouvernement autrichien propose, sous la forme d'une note adressée à tous les pays belligérants ainsi qu'aux neutres et au Pape, un échange de vues entre les repré- ■ sentants des Etats en guerre, en vue de dégager les principes d'une paix qui devrait mettre fin à la guerre. Le ministre Burian fait entrevoir, dans un long et juste raisonnement, que la méthode appliquée jusqu'à présent ayant pour but de parler publiquement de la paix n'a pu amener aucun rapprochement. La cessation immédiate de la guerre est ardemment désirée dans tous les pays belligérants et même neutres ; depuis l'offre de p^ix faite par l'Autriche en décembre 1916, un rapprochement évident dans des questions de controverses vient de se produire et une atmosphère de conciliation générale fait son apparition. Le gouvernement autrichien s'en inspire dans l'intérêt de la paix^ et croit que son action pourrait actuellement réussir. La nouvelle démarche de l'Autriche-Hongrie renouvelle donc virtuellement l'offre de paix faite en décembre 1916 par la Quadruplice centrale. En ce temps-là l'initiative de l'action vint de l'Allemagne qui s'était mise d'accord avec ses alliés. Cette fois, l'initiative émane de l'Autriche-Hongrie. Aucun doute ne peut subsister réellement sur le fait que tous les gouvernements centraux sont également prêts à faire la paix. Des changements sont survenus depuis vingt et un mois, depuis que l'Allemagne fit sa démarche. L'Entente en ce temps-là comptait encore la Russie et l'Amérique n'y était pas •encore. L'offre fut alors rejetée avec orgueil et dédain. La presse de l'Entente justifia ce refus en disant que l'Allemagne ne pensait, par la conclusion immédiate de la paix, qu'à conserver tout ce dont elle s'était emparée. Il eu était w 9" tout autrement en réalité. L'Entente craign?it entamer les pourparlers, vu que certains ^ou véhéments se regardaient avec méfiance. La situation e^t actuellement tout autre • la balance des evenements de guerre penche 'pour l'in- wtf,;Un ,P-eu ou côtf- de l'Entente, sans tourerois lui assurer le poids décisif oui pourran appuyer ses exigences. On a es-pue a Vienne que ces succès militaires en soutenant la confiance en leurs pro-' près forces, décideront les gouvernements " de art?' Ro1ms' Pans et Washington à entamer des pourparlers sans engagements. Une fois les férnn ers enta.me's« les participants de la conférence se verraient dans l'impossibilité de s'ar- ment ur°^!C le P">Wme. -Malheureuse- illusions T t* Se lr'7ttre en §arde contre ses^ îiiusxono. fout ce qu'on a entendu Présent dans les pays de l'Entente fait suppo-nai- ? l'Sweï1 S°t1j ïntention de conclure une "i jmiaP'e- L offre autrichienne acouiert après le aermer discours de Lloyd Georce li valeur a un paradoxe ou d'une provocation.' La situation actuelle est peu favorable à la réussite de l'entreprise de Burian. L'Entente illuslon! nee par ses succès momentané-, persistera maintenant .plus ,que jamais, dans S g a ^ne paix imposee par elle. dint-o3 fZ1tTaUX- ne désirent qu'une r>aix immé-aic e, une vraie paix par arrangement, ils ne veulent que conserver leur situation de « pares seulement3 ^"5 Çaix,Pareille correspond non à ceu" ri'é "l'H m 4SS centraux, mais aussi . ceu^ de 1 Humanité. Toute paix oui exclura. f!Ue !e ^erme d'unenou-veue guerre et ne servira que de palliatif Tes téeVtmie'rfL£r-?'h3ini n,°-US montreront la por. efficacité de la démarché du comte Bu- mCi;orqampoteCntet.re» : " Fed qU°d P°iv^nt ECHOS ET NOUVELLES " 4,1 LhSW mercredi dans l'intimité qui sied «ux circonstances actue les. Comme les an B enacun dans ] œuvre commune si intelligemment conçue et dirigée. -La Direction ri nierçia dignement tous ses collaborateurs^ «t ^ j\.urnee s acheva dans une cordialité charmante? c , A SAINT-GILLES s? Ji?5 tine ou complaisamment on £a affiché les numél ro, des cartes perdues. Depuis ce jour c.-à^d depuis mardi dernier, une seule carte a' été re- la'ires "des tSl 9"ant aux malheureux titu, une famille ' j pa-rmi lcstïuels se trouve privés ^e Daïn j? Cmq Paonnes, ils sont prives de pain depuis quatre jours et c'est avec Hn-J* ae? Inciviles Que messieurs les em-sV^016^ .CCS mal^eureux chaque fo s «eloSr® ra- deTuifoSieYsf111" de rarbit;We ^ UN OFFICE INTERCOMMUNAL POUR 1 LA PROTECTION DE L'ENFANCE . ;.ia;s??eT,4''-a accor^qui est intervenu entre ,1CS V lta différentes adxninis". communales des faubourgs, on a créé un office pour la protection de l'enfance Cet office rempkce le tribunal des enfants il est tu™* r S un. 'mmeuble de la rue du Taciturne. On y amené tous les enfants incorrip-i dans !LCrue^-;tI®nffiéS va^?o*idant et mendiant cb u r i' f ?TrCnd leV dépositions que a\necss--;te. In employé ou fonction- entrè Pcffi^Tf 1°^™ • frt • d'inte-médiaire C'est à la vil?! ^H-pfd^nistration communale, r, j Vli*e de Bruxelles qu;en est redevn D_e ae cette nouvelle institution qui rend de grands services à l'humanité, (a.) A PROPOS DE LA GREVE DES KUSiGIENS -, hx (ï™ft],wni(!ué du Syndicat des musiciens relatif a la f.m <fe la grève de oeux-ci regrettait o,m w directeurs de théâtre n'eusent pas encore t-eniu pa rôle en accordant l'augmentation dos 25 p c nr0-nnse au restant de leur personnel. Si plusieurs directeurs ne se sont pas encore exécutés, il y en a au ino:ns un à n-oire connaissance et c'est le syn> pnthxjue directeur du Trocadéro qivi, le prem^ et spontanément, a augmenté depuis le 1er sentem-"'J?1 25 p. c. M. Wetqtienne a posé là un acte d':mtmUve louable que 1 es au-tres directeurs se doivent d'imiter au pi-us tôt. POUR ECONOMISER LE PAPiER , disette de papier qui augmente oblige les au-uoriiués à prendre des mesures -rigoureuses pour pré-ventr le gaspillage. La censure a décidé que les immenses aff'clies — illustrées et non illustrées — qu'on voit encore couvrir les murs de notre viiie na seront plus autorisées à l'avenir. Aux impTameurs de trouver le moyen de réd-uare le format des affiches au minimum strictement nécessaire, sous peina (le se voir refuser l'autorisation de la censure. UN JOUR DE SORT La Saint-Mathieu, f xée au 21 septembre, est, dans nos campagnes, un « Lotdag » pendant lequel les jeunes filles surtout interrogent le sort. En maint village, elles se rendent encore à minuit près d'un ru'sseau, y puisent de l'eau dont elles remplissent un large baquet et jettent dans ceite eau des pervenches, des fétus de paille el des cendres. Puis les yeux band'.is, elles tournent trois fois autour du baquet-, et se baissant, saisissent au hasard dans l'eau sott une pervenche, annonciade d'un prochain mariage, soit un, brin die paille, Symbole de malchance, soit des cendres, présage de mort... FAITS DÏVERS~" DOUBLE TENTATIVE f)E MEURTRE. —i La nuit dernière, M. Félix Marcelis, le concierge d'un garage d'automobiles de la rue de Hornes, n. 10, dont la loge est située du côté de la rua Champ de Mars, fut réveillé par un bruit insolite. 11 se leva aussitôt, et par sa fenêtre, il vit deux individus franchir le mur de clôture de la rue du Champ de Mars, traverser le jardin de la (maison n. 34 de la rue de Hornes et pénétrer dans le garage établi au n. 10. M. Marcelis sortit sans faire de bruit et il alla avertir l'agent de police Baugniet qui était de service av. Marnix. A deux, ils allèrent se poster rue de Hornes près de la porte du garage; ils étaient là de dix minutes environ, quand la porte s'ouvrit et que les deux bandits parurent chargés d'un énorme bu-'tin. A la vue du policier et de son compagnon, les deux voleurs laissèrent tomber leurs fardeaux; l'un d'eux s'arma d'un revolver de gros calibre et fit feu sur le concierge; la balle lui érafla la tempe droite. Voyant que son coup avait manqué,, il prit son revolver par le canon et en asséna un si violent coup sur la tête de M. Marcelis, quo celui-ci s'affaissa et perdit connaissance. Aussitôt, le même individu tourna son arme vers l'agent Baugniet qui était aux prises avec l'autre individu et fit feu, le policier fut frappé d'unq balle à la. cuisse gauche. L'agent eut encore la force de dégainer et de porter deux coups de sa-, bre au meurtrier, puis, par la perte de son sang,, il tomba à côté de Félix Marcelis. Les deux bandits profitèrent de cette circonstance pour disparaître. (A.) BRUXELLES-KERMESSB A la demande générale et jusque jeudi inclus LES 4 ©RIGINRL PEREZ La plus grande attraction du monda. (2460^ SENSATIONNEL H! DOUBLE ASPHYXIE. — Les époux Block, âgés lespectivème^t da 7G et 60 ans, avaient fat leur déménagement de Ja rue Guillasmie-Telt' à là ruo

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