Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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07 oktober 1918
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s.n. 1918, 07 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d50ft8f768/
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«.undl 7 Octobre Itott*. * N» 1442 ■■■ " " -— — ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous fe« BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être a( sssées exclusivement au bureau de poste qui 4 délivré, i'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6,00 Fr. 3.00 TIRAGE s 125,000 par jour OUINZE CENTIMES Le Bruxellois Luodi î Uctobra 1818. « N° 1442 ANNONCES fUts divers et Echo» La'Jgne,fr. 608 Annonses commerciales . 2.0Û Annonces financières . . . . # t£)Q PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2M Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour JOCfiNAÎ/ QUOTIDIEN INDEPENDANT Discours du Prince Max de Bade, le nouveau Chancelier Berlin, 5 octobre. — Voici le teste du dds-SDurs prononce par le nouveau chancelier ; Messieurs, Conformément au décret impérial du 30 septembre, l'Empire allemand a subi un remaniement fondamental die sa direction politique. J'ai été appelé par S. M. l'Empereur à la tôt© du nouveau gouvernement en qualité de successeur du comte von Hertling qui a bien, mérité die sa patrie au plus haut point. 11 est conforme à l'essence de la manière de gouverner qui vient d'être introduite parmi nous, que j'expose sans tarder devant l'opinion publique les principes d'après lesquelles je compte exercer mes fonctions pleines de responsabilité. Ces principes ont été établis avant que je ne me sois décidô à reprendre les affaires de la chan-oeSenie, d'accord avec les gouvernements alliés et avec les Chefs des partis majoritaires de celte auguste assemblée. Ils contiennent n-on seuîe-mant ma propre profession de foi, mais celle de la majeure partie des représentants du peuple allemand, et pariant de la nation allemande, oui a composé le Reichstag, sur la base du suffrage universel, égal et secret, selon son désir. Seul le fait de la conviction de oie savoir soutenu par la volonté de la majorité du peuple m'a donné la farce, au sein des temps difficiles et graves que nous traversons, à assumer la direction des affaires de l'Empire. Les épaules d'um seul homme étaient trop faibles pour supporter à elles seules la responsabilité inouïe qui incombe actuellement au gouvernement. Ce n'est que lorsque le peuple prend part dams la plus large mesure à la décision die son sort et lorsque la responsabilité s'étend ainsi à la majorité de ses chefs politiques librement choisis, que l'homme d'Etat dirigeant peut en assumer avec confiance sa part pour le service du peuple et d'à la patrie. La résolution d'en agir de la sorte m'a été rendue particulièrement fa-cHe du fait que des hommes de confiance notables du parti ouvrier ont atteint les plus hautes fonctions de l'Empire. J'y vois une grurantre assurée nue le nouveau gouvernement est basé sur la ferme confiance dis la largo masse du peuple, saoïs l'appui, fidèle à ses convictions, duquel tous ses actes auraient été voués d'avance_ à l'insuccès. Ce que je déclare ici aujourd'hui, je le déclare non seulement en mon nom et au nom de mes collaborateurs officiels, mais au nom du peuple allemand. Le programma des partis majoritaires,* suit lequel .je m'appuie, contient d'abord une adhésion à la réponse donnée par l'ancien gouvernement de l'Empire à la note du Pape du teol août 1917 et l'acquiescement sans conditions à la résolution du Reichstag du 10 juillet de la même _ année. Il annonce en même temps la disposition de s'adjoindre à une ligue générale des peuples, basée sur l'égalité des droite de tous, des faibles comme des forts. Il voit la solution de cette question si discutée dans Le rétablissement complet de la Belgique et, en particulier, de son indépendance et de l'étendue d'e> son territoire. Il faut également s'efforcer de_ se mettre d'accord sur la « question de l'indemnité ». Notre programme ne vent pas Que « les traités de paix conclus jusqu'ici soient un_ obsitacle » à la conclusion générale de la pais. Il tend surtout à voir « les pays baltiques, ta Lithuanie et la Poloigne », constituer bientôt déli'béraitâons. populaires établies sur une Hargc buse. Nous voulons -'t^blir les conditions ^Riéoe.= saires à cet effet en v introduisant sans retard une administration civile. La constitution et les rapports avec les peuples limitrophes sera W réglée d'une façon autonome par ces pays eux-mêmes.E-i ce qui concerne La politique Intérieure, j'ai pris nettement et fermement position, selon la méthode d'après laquelle s'est accomplie la constitution du gouvernement. Sur ma proposition, les chefs des partis majoritaires ont été appelés à être mes conseillers immédiats. T'avais la conviction, Messieurs, que l'unité de la direction de l'Empire ne pouvait être assurée par la simple dépendance schématique de parti de quelques membres isolés du gouvernement, mais j'ai estimé que l'unité de convictions était encore plus importante. C'est de ce point de vue que je suis parti également en faisant le choix de mes collaborateurs étrangers au Parlement. T'ai attaché la plus grande importance au fait que les membres de la nouvelle direction de l'Empire se basent sur le point de vue de la paix du droit, indépendamment de la situation de guerre, et qu'ils ont d'ailleurs publiquement reconnu adhérer à ce point de vue, alors que nous avions atteint l'apogée de tous les succès militaires. Te suis convaincu. Messieurs, que la façon dont le gouvernement de l'Empire a été constitué actuellement, avec la collaboration du Reichstag, «l'est pas quelque chose de passager, et qu'en temps de paix, un gouvernement ne pourrait être reconstitué s'il ne s'appuie sur le Reichstag et n'en comporte point les hommes dirigeants. La guerre nous a mené au delà de l'ancienne vie de parti, fréquemment interrompue, oui a rendu si difficile l'exécution d'une volonté politique uniforme et résolue. Constitution de majorité équivaut à constitution de volonté politique et c'est un résultat incontestable de la guerre, que pour la première fois, en Allemagne, de grands partis se soient unis pour former un programme ferme et uniforme et soient ainsi en mesure de collaborer à la décision du sort du peuple. Cette idée ne disparaîtra jamais et son évolution ne sera jamais rompue. (Applaudissements.) C'est pourquoi j'ai confiance qu'aussi longtemps que le sort de l'Allemagne est environné de périls, les milieux populaires qui se trouvent en dehors de la majorité et leurs représentants, mettront égalem ent de côté tout ce qui les sépare de nous et qu'ils donneront à la patrie ce qu'on lui doit actuellement. (Applaudissements.) Cette évolution nécessite une Modification de nos prescriptions conditionnelles dans le sens du manifeste impérial du 30 septembre, qui rend possible aux membres du Reichstag qui vont participer à la direction de l'Empire, de conserver leur siège au Reichstag. Un projet « ad hoc » a été adressé au conseil fédéral et sera soumis sans tarder à sa décision. Messieurs,souvenons-nouis des paroles que prononça l'Empereur le 4 août 1914, paroles que j'ai osé condenser en décembre dernier, à Karlsruhe, dans la phrase suivante : «Il v a bien des partis, mais tous ils sont allemands ! » (Applaudissements.) C'est sous l'insigne de cette parole impériale que doit s'accomplir également l'évolution politique de l'Etat fédéral allemand principal : la Prusse, et que le message du roi de Prusse, qui a promis le suffrage démocratique doit devenir une réalité aussi rapide que complète. (Applaudissements.) Le projet électoral prussien èsfc une question allemande (approbation), du fait de la situation prépondérante de la Prusse, et je ne doute pas que les Etats fédéraux qui retardent encore dans l'évolution de leur situation constitutionnelle, ne tarderont pas à suivre l'exemple de la Prusse. (Applaudissements). Je m'en tiens en outre, inébranîablement, au maintien de la base fédérative de l'Empire, qui doit être un état fédéral dont les membres isolés doivent décider en pleine autonomie de leur vie constitutionnelle,droit qui revient aussi pleinement à L'Alsace-Lorraine. L'autonomie et la variété de la vie des états fédéraux isolés, les rapports étroits de fidélité Qui unissent tout Allemand à son pays et au souverain de ce dernier, sont les sources d'où sont découlées la force indescriptible, l'amour de la patrie et l'esprit de sacrifice du peuple allemand (durant toute la guerre. Durant toute la guerre, on s'est plaint du ma intien de l'étàt de siège, qui a agi d'une manière tendant à la scission et au ressentiment, et a entravé la collaboration spontanée aux lourdes tâ-(dies du temps de guerre. (Très juste!) Jusqu'à plus ample informé et comme nous l'apprend l'exemple de tous les états belligérants, l'on ne saurait se passer des pouvoirs extraordinaires nécessités par l'état de siège. Mais il faut établir une collaboration étroite entre les autorités militaires et civiles, afin que les autorités civiles puissent faire valoir leur point de vue dans tou-tes les affaires non purement militaires, notam-f ment et surtout an matière de censure, de réunion "" et d'assemblée, et que la décision soit déférée en ~ dernier lieu à la responsabilité du Chancelier de ' l'Empire. (Applaudissements). C'est dans ce but que l'Empereur va lancer un manifeste aux com-;r mandants militaires et que l'ordonnance impéria-s le du 4 décembre 191G va être étendue, sans tar-^ der, dans ce sens. Le 30 septembre 1918, date du décret impérial, marque is Une époque nouvelle :e dans l'histoire intérieure de l'Allemagne. (Ap-'- plaudissements). e La politique intérieure qui est ainsi esquissée dans ses traits fondamentaux, est d'une impor-î_ tance décisive pour la question de la paix ou de lr la guerre. L'énergie déployée par le gouverne-ment dans ses efforts pacifiques dépend du fait que ce dernier se sent appuyé par la volonté uni-e forme et inébranlable du peuple. Ce n'est que |S lorsque nos ennemis sentiront que derrière ses hommes d'Etat responsables se trouve fermement ;s uni le peuple allemand, que les paroles pourront ? devenir des actes. (Applaudissements). Le gou-c vernement allemand s'attachera à ce que des *" prescriptions concernant la protection ouvrière et l'assurance ouvrière Soient adoptées lors des né-? gradations <ie paix. (Applaudissements.) D'après ^ ces prescriptions, les gouvernements contractants . «'engageront à créer, dans un délai déterminé, 5" un minimum d'institutions similaires et de même ;u valeur, ayant pour but l'assurance de la vie et de 11 la santé des ouvriers, ainsi que les soins à leur l" accorder en cas de maladie, d'accident et d'inva-" lidité. Je compte.pouir ce qui en concerne l'étape , préparatoire, sur les conseils techniques des as-î sociations ouvrières aussi bien que sur ceux des ' patrons. Aussi longtemps que des fils du , peuple allemand se trouveront en état de captifs vité, je consacrerai toutes mes forces aux meil-, leurs soins requis pour leur bien-être. (Applau-n dissementg). Je me consacrerai également, d'une manière équitable, aux soins des ennemis pri-'' sonniers vivant parmi nous. Messieurs! Je suis convaincu que ce programme, tel que je l'ai exposé dans ses grandes lignes, e supportera la comparaison avec tous les princi-pes gouvernementaux étrangers. I! me parait u inopportun d'entrer aujourd'hui dans de plus am-i" pies détails. Les délibérations que nous avons l~ eues avant la constitution du nouveau gouverne-e ment, ont été, cela va de soi, plus approfondies, e que je ne saurais les exposer aujourd'hui dans 5 cette brève considération des questions les plus " importantes. D'un autre côté, je crois pourtant e que cette auguste assemblée ne tient pas à connaître ma façon de voir concernant des questions accessoires. Ce qu'il importe, si je juge bien la e situation, c'est mon explication au sujet de l'es-t prit du nouveau gouvernement en général, car n pour tous ceux qui comprennent exactement ce-s lui-ri, peut sans plus en déduire le point de vue :t de la direction de l'Empire en ce qui concerne a les questions isolées pendantes. Je suis naturel-lement tout disposé à éclairer également le lt: Reichstag à ce sujet d'une manière plus précise, e à une autre occasion. -s Les conséquences que la nouvelle direction de s l'Empire, dans le bref laps de temps que compte n jusqu'ici son existence,a tirées de la situation de-a vant laquelle il s'est vu placé et de l'applica-" tion utile de ses principes politiques à la dite situation sont de la plus haute importance à l'heure actuelle. Nous avons derrière nous plus de quatre années de la lutte la plus sanglante, contre un monde d'ennemis numériquement supérieurs, années remplies des plus âpres combats et des plus pénibles sacrifices. Chacun de nous porte des cicatrices, il n'y a même mal- j heureusement que trop de plaies encore ouver- j tes, soit dans les replis cachés de l'âme, soit dans le corps prêt à se dévouer et à se sacrifier pour la liberté allemande sur les champs de bataille. Malgré cela, nous portons haut les cœurs et, pleins de la foi confiante dans notre énergie, nous sommes résolus à faire encore de lourds sacrifices pour notre honneur et notre liberté ainsi que pour le bonheur de nos descendants, si nous ne pouvons le faire autrement ! (Vifs applaudissements. ) C'est avec une gratitude vive et profonde que nous nous souvenons de nos vaillantes troupes, qui sous des chefs réputés ont accompli au cours de toute la guerre des performances presque surhumaines et dont les exploits jusqu'à ce jour nous sont une garantie assurée que notre sort se trouve également à l'avenir en de bonnes mains auxquelles on peut se fier. A l'Ouest sévit depuis des moi; une bataille ininterrompue, terrible et meurtrière. Grâce à l'héroïsme incomparable de notre armée, qui survivra en tous temps comme une page de gloire incomparable dans l'histoire du peuple allemand, notre front est inébranlable. La conscience fière que nous en avons nous permet d'envisager l'avenir avec confiance. C'est précisément parce que nous sommes animés de ces sentiments et de cette conviction qu'il est de notre devoir d'acquérir la certitude que cette lutte sanglante et pleine de sacrifices ne sera pas continuée un seul jour au delà de l'époque où une terminaison de la guerre armaraîtra comme possible, sans entacher notre honneur. Me basant sur l'accord de tous les milieux compétents du royaume et sur l'adhésion de nos alliés agissant de commun accord avec nous, j'ai adressé durant la nuit du 5 octobre, par l'intermédiaire de la Suisse, Une note au président des Etats-Unis d'Amérique, par laquelle je le prie de se charger de négocier la paix et de se mettre en rapports à ce su-3 jet avec tous les Etats belligérants. La note arrivera dès aujourd'hui ou demain à Washing-i ton. Elle s'adresse au président des Etats-Unis, s parce que ce dernier a rédigé dans son message-programme du 8 janvier 1918 et dans ses manifestes ultérieurs, notamment aussi dans son discours prononcé à New-York le 27 septembre 1918, un programme en faveur de la paix géné-i raie que nous pouvons accepter comme base de . négociations. T'ai fait cette démarche dans la voie de la délivrance non seulement de l'Allemagne et de ses alliés, mais de l'humanité tout entière souf-s- frant de la guerre depuis des années, parce que j'estime que les idées visant le bonheur futur s des peuples, émisas par M. Wilson, concordent absolument avec les idées générales qui animent - le nouveau gouvernement et l'immense majorité de notre peuple. En ce qui me concerne personnellement, les, t discours que j'ai tenus antérieurement, devant i.n' e autre cercle d'auditeurs, peuvent témoigner que .. je n'ai point changé d'avis en ce qui concerne ^ la représentation que je me fais d'une paix piro-e chaîne, depuis que j'ai été chargé de la direction e des affaires de l'Empire. Ce que je veux, c'est une paix honorable et durable pour toute l'Jvu-j manité et je crois qu'une tel'le paix serait en ■ même temps la meilleure égide pour le bien-être futur de notre propre patrie. C'est pour-J quoi je ne vois aucune différence entre les de-a voks nationaux et internationaux par rapport à la paix. Ce qu'il y a de décisif pour moi ré-s side exclusivement en ceci que ces devoirs é soient reconnus et observés a-\iec la même i- loyauté et comme les engageant, par tous les t participants, comme nous ie faisons nous-enêmes, a moi et les membres de notre nouveau gouver-d nement. C'est ainsi que i'entrevois avec le calme intérieur que me donne ma bonne con-science en tant qu'homme et en tant que serviteur e de notre peuple et qui se base* en même temps i- sur la forme confiance dans le peuple qui a fait i- ses preuves dans celto grande guerre et dans sa à glorieuse force de défense, le résultat final du id premier acte que j'ai posé comme homme d'Eta ne dirigeant de l'Empire. Quel que puisse être c é- résultat, je sais qu'il trouvera , lir L'Allemagne fermement résolue et unie, aussi bien à une paix raisonnable qui écart touite violation de droit étranger dans un bu • " intéressé qu'à un combat fia-aï pour la vie e " pour la mort auquel se verrait forcé malgré lu ° notre peuple, si la réponse des puissances ave , lesquelles nous nous trouvons en guerre, à notr offre, était dictée par la volonté die nous anéan tir. En songeant que cette deuxième évemtualit pourrait se produire, je n'éprouve aucune craintf car je connais la grandeur dus forces colossale j*-" dont dispose actuellement nctre peuple et i lu sais que la seule conviction irréfutable que nou combattons pour notre vie <-n tant iue natio; doublera ces forces. (Aplauiisïememts.) p. Je me plais à espérer pourtant poûr l'humanit tout entière, que le président des Etats-Uni: je jugera noire offre telle que nous la jugeon r- nous-mêmes. Ce serait la porte ouverte à un ie paix* rapide et honorable d" droit et de la récon e- ciliation, pour nous aussi bic AL que pour nos ad Lit versaires ! (Vifs applaudissements de toute l'as jj_ semblée.) ie ■ LA GUERRE t M. A «t**/ BL*4e ML rn. ML Xk a-49 l Communiqués Officiels t ALLEMANDS s BERLIN, G octobre. — Officiel: * Tflé&tre do la guerre t l'Ouest 1 Croupe d'armées du prince héritier Rappreeht s Journée tranquille en Flandre et devant Cam-r brai; activité intense des reconnaissances en de nombreux endroits du iront. e Croups d'armées du colone.'-généra! von Boahn " L'avant-dernière nuit, nous avons quitté la ■po-5 sition saillante le long du canal, i.ms la ligne ^ Banteux-Le Catelet, entre Crèvecœur et Beaurv-voir, et avons fait retirer les trouves oui y étaient ~ cantonnées jusqu'à des lignes d'arrière. Les Anglais et les Français onf continué leurs attaques entre L.e Catelet et le nord de Sl-QuenUn; Beau-revoir et Montbrehain sont restés en leur pouvoir. Aux autres secteurs, leurs attaques ont échoué devant nos lignes. Le 56c régiment d'infanterie ' de réserve et son chef, le major von Loebecke, se sont -particulièrement distingués lors Jeu com-bats de Beaurevo-r, s Croupe d'arméss du Kronorinz allemand Les attaques renouvelées d-js Français et des s. Italiens au Chemin des Dames ont été reioussêes. î En continuation des mouvements commencés le >' 3 octobre, à l'est de Reims et des deux câtés de la t Suip-pes, nous avons, l'avant-dernière nuit, également évacué nos positions de Brintonl et de 3 Berm pour aller occuper des lignes d'arrière ; i l'ennemi a suivi, au cours ie la journée; le soir, nous étions en contact de combats avec lai sur r la Suipfes, aux deux côtés de la route Kiims-- Neufchâtel, près Lavannes-kfouy-Font-Faverger ainsi qu'à l'Âme. Les Français et les Américains renouvelèrent leurs violentes attaques avec des troupes fraîches entre la rouie allant de Scmme-Py vers le nord et l'est de Liry. Après un combat acharné, nous avons maintenu, vos positions in'Sgral.-mc-.l. Le &7.' rJ&zn,,. d'infanterie ti'eei-phal.cn et le l{!)e régiment ifitifanterie luest-pru$sten s'y sont- particulièrement distingués. La 19!>r division d'infanterie refoula plusieurs fois l'ennemi qui avait lancé 15 vagues assaillantes contre la hauteur de Liry. Le lieutenant Markock, avec une compagnie du 351e régiment d'infanterie, a particulièrement contribué à repousser l'ennemi, et celui-ci a épreu-vè les plus lourdes pertes; de plus, nés attoques partielles à la lisière occidentale i. es /' r pannes ont échoué. Croups d'armées von Callivitz Les Américains ont continué leurs violentes attaques contre les Argonnes et la Meuse. A l'est d'Exermont ils réussirent à avancer d tr.viron un kilomètre jusqu'à la hauteur boisée eu nerd de la localité où ses assauts renouvelés dans l eprès-tnidi échouèrent. Des deux côtés des rentes de. Charpentry sur Romagne, ils renouvelèrent leurs attaques qui s'écroulèrent complètement dciant les ligne des régiments alsaciens et weUphaliens. Plus à l'est ils pénétrèrent, dans la forêt de Fays, mais au demeurant ils furent repoussés. Nous avons abattit hier, par le tir, 37 avions et 2 ballons captifs à l'ennemi. Outre cela, nous avons abattu, à une de ses ascadrillrs smvclant le Palatinat pour y opérer des attaques, cinq appareils, après combai aérien. Au théâtre de la guerre au sud-est, ros treupes cantonnées précédemment dans le iadre de l'armée bulgare ont été retirées, et sont en marche rétrograde vers les lieux de rassemblement; elles ont complètement répondu à tout ce t,u'on en exigeait et été d'un rendement extraordinaire en présence de difficultés si grandes. Théâtre de la guerre en Asie Les bataillons allemands qui, en Palestine, luttent côte à côte avec leurs fidèles alliés turcsj ont dû, collectivement avec les petits i Liitingeants turcs, céder devant une pression numérique supérieure de l'ennemi; elles sont en marche rétrograde dans la direction du nord, viâ Ramas, BERLIN, 5 octobre. — Officiel du soir: Au nord de St-Quentin et en Champagne, nous avons repoussé de violentes attaques ennemies. L'assaut persistant des Américains entre Argon-ne et Meuse, à l'aide de forces considérables, a également échoué. FRANÇAIS PARIS, 5 octobre. — OUiclcl de 3 h. p. m■ : Au nord de Saint-Quentin, les combats ont continué avec la même violence. Nos troupes ont rejeté l'ennemi qui se défend pied-à-pisil de la hauteur s tuée à 500 mètres au sud-est du Cliardonvert et des bois environnants, faisant de nouveaux prisonniers. Au nord-ouest de Reims, nos troupes ont recommencé à presser vigoureusement l'ennemi sur tout le front du canal de l'Aisne, qu'elles ont franchi en plusieurs points. Nous avons progressé fus-[ qu'aux abords de Berméricourt. Le chiffre des prt-, sonniers dénombrés depuis cinq, fouis dépasse 2.500. 31 canons sont tombés entre nos mains, dont t 20 lourds, parmi lesquels e'nq de 210. En Cham-„ pagne, les vives attaques des tonnes franco-améri-_ caiîies ci l'avance qu'elles ont réalisé hier en direc-~ tion de L'Ai'nes ont contraint l'ennemi rtenacâ r d'être tourné sur la gauche à évacuer précipitam-[ mcnl la partie est clc la région des monts. Nos t troupes du secteur à l'ouest de la Suippes, falon-i nant les arrière-gardes ennemies ont atteint dan:, la nuit les hauteurs à 800 mètres au \urt-cst de Mo-ronvillcrs. Au sud de Monthois, nous avons brisé v une contre-attaque ennemie sur hi Croix-des-Sou-dans et conservé tous nos gains. L'ennemi, renforcé ' sérieusement, ?ious dispute le terrain sur tout le _ front Orfeuil-Monthois avec une extrême opiniâtreté. " PARIS, 5 octobre. — Offieb:l de 11 h. p. m. : t Les victorieuses attaques menées depuis plusieurs _ jours par nos troujvs en collaboration avec les forces américaines sur le front de la i'csle èt sur le front de Champagne ont contraint l'ennemi à un repli général vers la Suippes et vers l'A mes. Celui-ci abandonnant en toute hâte les posiho > t reZou^aôtes, fortifiées depuis quatre ans et défendues avec tin acTiarnemenl qui ne s'est jamais 3 démenti, bat en retraite sur une étendue de e kilométrés. A l heure actuelle la ville de Reims s est dégagée. Le fort de Brimont, le massif de Moronvillers. sont en notre pouvoir. Le n.assif de Nogcnt-VAbbesse est totalement encerclé par e nous. Nos avant-gardes tenant étroitement le ccn-[. tact avec les arrière-gardes ennemies cnf. dépassé r la ligne générale Brainville-Bougogne-Cemay-les-s Reims-B cine-B etkeniville. Plus à l'est, ne us [t bordons l'Ame s sur tout son cours. Nous ai ans a franchi la Suipies à Rrainvillè et. l'Arn's Vi plu-u sieurs poitils- :at ITALIEN ce ROME, h octobre. — Officiel: En Judicarie, des attaques exécutées hier par nos patrouilles près de la vallée d'Abana, à proxi-te mité de Creto, et sur le versant sud-ouest du Nos-ut zoli, ont forcé l'ennemi à replier ses positions et avancées en abandonnant des morts sur le ter-ui rain et o\ laissant des -prisonniers entre nos ec mains. Ce matin, nos détachements ont hardi-re ment attaqué les tranchées ennemies établies au-n- tour du sommet du monte Pertica, dans le sec--té te tir du Crappa; ils ont infligé de fortes pertes te aux Autrichiens et ramené une trentaine de pries sonniers et 5 mitrailleuses. Dans le Val Daone, ie noui avons repoussé des détachements ennemis. us Grande activité de l'artillerie dans la vallée de 3n l'AsHco, sur le haut plateau d'Asiago et le long du Piave. ■té Grande activité aérienne réciproque. Trois is avions ennemis ont été descendus au cours de ;1S combats aériens. ANGLAIS A- LONDRES. i octobre. Officiel.< lS. Hier, à la fin des combats, nos troupes tenaient le plateau à 1G0Û mètres au nord-est de Seque-hart et avaient repoussé, à Gouy et au Catelett les contre-attaques de l'ennemi Depuis, les Allemands ont exécuté, à Sequehart, une seconde contre-attaque, qui a été repoussée. Au cours de nos opérations exécutées hier au no d de St-Quentin, nous avons fait largement II,000 prisonniers. Combats locaux fructueux pour nous au sud de Beaurevoir et aux abords méridionaux de Cambrai. Nous avons légèrement avancé nos postes au nord-est d'Epinoy et repoussé une attaque di-ht rigée par l'ennemi contre nos postes au sud de n- Brèches et de Satnt-Vaast. Au nord de la Scarpe, ie nous avons progressé entre Oppy et Méricourt. Phi au nord, nos troupes avancées ont atteint le chemin de fer à l'est de Lcns et la ligne générale, V endeuille-V ieil-\\'tncie$-B erclan-Four ne s-H oulplines. £ DERNIERES ' DEPECHES 't Uns note allemande au président Wilsoa r: Berlin, 5 octobre. — Au cours de son discours ■ au Reichstag, le nouveau chancelier de l'Em-' pire, le prince Max de Bade, a fait, au milieu ' de l'attention la plus soutenue de l'assemblée, la communication suivante : « Grâce à l'héroïsme incomparable de notre arec mée, qui survivra en tout temps comme une es « page de gloire incomparable dans l'histoire du s. « peuple allemand, notre front est inébranlable. 3 « La conscience fière que nous en avons nous la « permet d'envisager l'avenir avec confiance. a- « C'est précisément parce que nous sommes ani-le « més de ces sentiments et de cette conviction »; « qu'il est de notre devoir d'acquérir la certi-r, « tude que cette lutte sanglante et pleine de <ir « sacrifices ne- sera pas continuée un seul jour s- « au delà de l'époque où une terminaison de la er « guerre apparaîtra comme possible, sans enta-iïS « cher notre honneur. Me basant sur l'accord de ss « tous les milieux compétents du royaume et sur e. « l'adhésion de nos alliés agissant de commun « accord avec nous, j'ai adressé durant la nuit jS « du 5 octobre, par l'intermédiaire de la Suisse, c aras note au président dsi 3iats-Unis d'Amé-;l_ <; rique, par laquelle jo le prie de se charger de a n négocier la paix ot de se mettre en rapports à 'js « ce sujet avec tous les Etats belligérants. La es « note arrivera dès aujourd'hui ou demain à « Washington. Elle s'adresse au président des •u « Etats-Unis, parce que ce dernier a rédigé dans lt « son message-programme du 8 janvier 1918 et u_ « dans ses manifestes ultérieurs, notamment ?s « aussi dans son discours prononcé à New-York ','s « le 27 septembre 1918, un programme on fa-« veur de la paix générale eue nous pouvons ac-« ceptsr comme base de négociations. » t. Ls texte de la noï» allemande si au président Wilson 'n Berlin, 5. — Voici le texte de la note adres-le sée au président des Etats-Unis par I'intermé-s- diaiàe du gouvernement suisse : !e «Le gouvernement allemand demande au >rési-rs dent des_Etats-Unis de prendre l'initiative c!e la j£ restauration de la paix, de mettre tous .es Etats j. belligérants au courant de cette démarche et de î, les inviter à envoyer des plénipotentiaires en vue d'entamer des négociations. Le gouverne-is ment allemand accepte comme basie des né.go-/s dations de paix le programma élaboré par le pré-sident des Etats-Unis lors de son message au Congrès le 8 janvier 1918, ainsi que ses manifestes ultérieurs, notamment son discours du 27 septembre. !s Dans le but d'éviter toute effusion ultérieure r_ de sang, le gouvernement allemand propose de < ~ provoquer la conclusion immédiate d'un' anms-tice général sur terre, sur mer et dams les airs. :/ (S.) Prince MAX DE BADE, Chancelier de l'Empire ». Une démarche pacifique ds la Turquie. Berlin, 5. — Comme le chancelier l'a déjà fait , pressentir dans son discours, la Turquie se proposerait de faire une démarche similaire. ?s' L'Autriche appuie l'initiative du chancelier. u- Vienne, 5 oct. — L'ambassadeur austro-hon-o- grois à Stockholm a été chargé télégraphique-ment par le ministre des affaires étrangères de prier le gouvernement suédois de faire parvenir l(S la dépêche suivante au président Wilson : s « La monarchie austro-hongroise qui n'a cessé :i'_ de^ mener une guerre défensive et a manifesté à diverses reprises son intention de mettre fin à l'effusion du sgng et d'aboutir à une paix équitable et honorable, propose par la présente au Président des Etats-Unis d'Amérique de (endure avec elle et avec ses alliés un armistice n. immédiat sur terre, sur mer et dans les drs et li en connexion avec ceci d'entamer des négociais tions de paix, dent la base serait fournie par les cs 14 points du message de M. le Président Wilson, n- au Congrès du 8 janvier 1918 et par les 4 points ■c- traités par M. le Président le 2 février 1918, ur en tenant compte également des déclarations fai-n. tes par M. le président Wilson, le 27 reptem-;S- bre 1918. » ri- ^ La noaveî's formnlî goavsrnemêiitale en Allemagne n. Le nouveau secrétaire d'Etat à l'Intérieur. ri- Berlin, 5 octobre. — D'après la « Germania » 'c- le Dr Bell, délégué à la Diète et conseiller de justice d'Essen, i'un des députés les plus en vue n- du Centre, a été nommé secrétaire d'Etat à l'In-os térieur, en remplacent de M. Wallraf. n~ La pressa viennoise. !'0'_ Vienne, 4 octobre. — Le « Nouveau Journal de S(1 Vienne » salue, on ne plus amicalement la dé-u_ mocratisation du gouvernement allemand et écrit cg ce qui suit : Il importe avant tout le reste, que lc le nouveau gouvernement se base sur la confiance rt> de tout le peuple allemand, mais aussi sur celle des princes confédérés. Le nouveau gouverneurs ment veut apporter la paix au monde, chose qu'il es ne peut, que s'il prouve que l'Allemagne démolie cratique ne montre pas la moindre velléité d'at-,m taque, mais aussi la plus haute force défensive et la volonté inébranlable de se maintenir elle-f même. 'é- une opinion anglaise favorabla au prince Max lis de Bade Londres, 5. —- De la revue «Nation» sous la nS signature de Massingham : « Où l'Allemagne &.e se cherchera-t-elte un second Stein ? Je vois "'/ cette silhouette de sauveteur, c'est celle du prince ar Max de Bade dont on peut tout au moins atten-n- dre une haute conception morale ». Massintgfaam sé cite des extraits du discours du prince Max de Bade en décembre 1917 et termine comme suit us ses déclarations : « Si cet homme parle jamais ns comme chancelier de l'Empire allemand, alors 'u- m pourra dire qu'effectivement -omis sommes i arrivés à un tournant ». LA SITUATION EN BULGARIE aT Avènement au trône du tsar Boriï i'i- Sofia, 4. —• Aujourd'hui a eu lieu l'avèno mont solennel au^ trône du tsar Boris. Tous Jt» ns ministres, de incme que les anciens ministres ;r_ Radoslawoff, Tontscheff, Geschoff et la gé-<lu corps diplomatique allemand et aus» H- tro-honrois assistaient à la solennité ; le |)fé< u, nipotentai/re militaire allemand colonel von ic- Massow, des cfficiers allemands et ausîrG-heçn Ies £'rOiS. ainsi que de nombreux fonctionnaires du ri- asistaient à la solennité religieuse qut a eto celébree à la cathédrale. Aprtis que le nwi-. ' veau roi eût prêté serment eut lieu l'ovation de, * la foule dans la cour .du château royal où le * tsar prononça une allocution dans laquelle il ck-£ prima l'espoir que les Bulgares parviendraient a s entendre. L opinion est très exaltée ds nou. À ve?u actuellement à Sofia. Les maisons ont pa-voise; un manifeste placardé en ville aiaao.net> 1 aodacation du roi I'erddnand qui compte se rea-are en Hongrie ainsi que l'avènement ait trône du tsar Boris. L'attitude d® la Turquie 't Vj«nne, 3. — Le Bruit répandu à Londres et ' » colporte an Hollande, d'après lequel la Turquie e- aurait demandé un armistice à l'Entente, est démenti d source autorisée. On dit à la même; source, concernant là situation militaire dans iu les Balkans, que les Puissances centrales ont ni pris leurs mesures pour étendre leurs commuai-, ( Vf" foos avec la lurquie par le Danube et la mer Noire, de maniéré a pouvoir, en cas de besoin, n- ne pas devoir traverser la Bulgarie. Tout serais ote indiquer que des troupes serbes renforcées U- par d autres troupes de l'Entente font de erot ie efforts pour rentrer dans la Vieille Setfeie On c, annonce de source autorisée qu'elles s'r fcœne-, ■t. ront a la résistance des troupes coalisées nt comme s y heurteraient, le cas échéant, des at< é- taques sur le front austro-hongrois en Albanie, •f- £.ur €<r dernier front, d'ailleurs, les Italiens sem-blen taverr retire une partie de leurs forces c* Macédoine. La situation, assurément, est CTave mais nous avons réuss-i à faire face à des situations plus graves que celles-là. ,|j kes combats autour de Seqyehart. Berlin, 5 oct. — On peut juger comment l'é-t rs neigie combattive allemande restée intacte e» a- aepit des efforts surhumains et des privations :u tient tete à l'assaut d'un adversaire dix fois su- e, perieui en nombre et combien fortement enra*. cane est d autre part l'esprit d'attaque chez Ici t- soldats allemands, par les épisodes de certain* ie taits d armes qui, étant donné le cadre des cana,- lu bats d ensemble, ne peuvent naturellement sb e. taire valoir à leur juste mérite. Au cjars des is après combats qui se sont livrés pour la ps'titç e. localité ruinée de Sequehart, des Darties de ré*« i- giments alsaciens et ost-prussiens ont fait preuve ,n d une bravoure au-dessus de tout éloge. Le ^oc* r- tobre, 1 ennemi attaqua de nouveau cette 1 o< a j. le lite a lest de la ferme de Fresselle; l'attaque ir échoua sous le feu concentrique des mitraille»' .a ses, mais les vaillants défenseurs ne se conten- ;l* terent pas de la défense. Spontanément ils pas- le sèrent a 1 attaque et rejetèrent l'ennemi jusqu'à ir la lisière occidentale de la forêt d'Uressclle. Jï "-ef. Ost-Prussiens et les Alsaciens tentèrcmt un effort jusqu à l'église en vue de reconmiéru B, Sequehart perdu Eu vu<? d'élargir ce saccès, e- le commandant de division se met à la tête df [e ceux bataillons pesnaniens et de certaines paf1 a ties de régiments ost-prussiens. Après une prèpa- ,a ration d artillerie des plus efficaces, la troupe à s élançant energiquement en avant, jeta d'un ;s trait 1 ennemi au-delà du village, au-delà de l'an-, is cienne position allemande. Les contre-attaques et engagées par l'ennemi ne purent neutraliser no- lt tre gain ; ce_ n'est que le 3 octobre que l'ennemi k réussit a penétrer de nouveau dans Sequehart* i- Les nombreux morts et grièvement blessés jon-d- chant le terrain conquis, démontrent de quelles lourdes pertes sanglantes l'ennemi dut payer ses attaques contre ce secteur du front. LA GUERRE SOUS-MARINE s- Durazzo bombardée é- Vienne, 5. — On mande de source autorise® au korr. Bureau L et R. ; y* « Le 2 octobre, vers 11 heures du mai in, Du-razzo a été attaquée par une assez grande flotte composée de 4 grands cuirassés (du type «Léo* >n Gambetta» ç>t iRoma»), 4 croiseurs du type „ «Chatham» et environ £0 destroyers et torpilleurs, qui ont fortement canonné la ville. Los deux des-troyers «Dînera» et «Scharfschutze» ainsi qute le ~ torpilleur «87» qui avaient pris la mer peu de temps auparavant, rentrèrent ensuite pour pr» teger les navires marchands et de transport è 1 ancre dans le port. Simultanément une ait»» que aérienne de 15 aviateurs fut déclanchce con, ' tre Durazzo. Vers midi, des canots automobile* _ protégés par des destroyers s'élancèrent à I'at = ' taque des vapeurs ancrés dans le port. Nos uni1' tes opposèrent un feu énergique à l'attaque e* I écartèrent au moyen de Salves portant profotf de m en t. Vers m di. une deuxième attaque contre le porfc lit fot écartée, au cours de laquelle nous réussîmes o_ a couler un canot automobile ennemi. Une attaque consécutive des destroyers ennemis fut accueillie par notre feu efficace ; nous avons pu où-server une bonne portée. Bntretemps, le sous-g marin austro-hongrois n. 31, prit part au combat et atteignit un croiseur anglais du type r.Cha-ir tham» ; il est plus que probable que le navire a ete coule, attendu que plus tard nous n'avons , plus aperçu que trois grands croiseurs ennemis. Un peu avant une heure, l'ennemi rebroussa che. I® min, et vers 3 heures moins un quart, il était' F hors de vue. Les dégâts en hommes et en matériel IU causés par l'ennemi sont minimes. n_ Vienne, 5 oct. — On annonce de sourre auto-risée que la constatation du chef de J'état-ami-ral italien, d'après lequel des chasseurs de sous-■ marins allemands auraient coulé deux sous-macs T'ns ennemis devant Durazzo, est absolument inexacte. Aucun de nos sous-marins n'a été tg coulé. Violation de neutralité par l'Entente ii- Amsterdam, 4 oct. — (Ag. tél. néerl.). — Off. n- — Le gouvernement néerlandais a protesté près du gouvernement britannique contre plusieurs violations du territoire néerlandais par des avions Qe anglais ■ 1 ' ' ■ 1 —— — ETRANGER ;'c DANEMARK. — Les mines dans les eaux danoi ae ses. — D'après un télégramme cl3 Stockholm, le» n- pêcheurs danois de a côte ottest ont envoyé imo ad'resse dans laquelle ils font remarquer qtie 13 dragage des mines sur cette côte est insuffisant de et que les dangers pour les pêcheurs augmentent lé- Le ministre a répondu que le dragage est exécuté rit énergiquemsnt depuis le le;* août et qu'il y a mau-ue tenant 3,200 kilomètres l bres de raines, ce FRANCE. — La déclaration des peaux et objets le en cuir en France. — Le «Journal officiel» a publié te- un décret prescrivant la nouvelle déclaration des 'il peaux, pelleteries et objets manufacturés en cuir io- existant en France et en Algéive à la dato du it- 25 octobre. ve Celte, déclaration Intéresse toules les industries le- du cuir. Elle comprend r.on seulement les peaux brutes ou tannées, mais les courroies, toutes les ax chaussures et les gants. Elle doit être faite, suivant lo modèle joint au décret, par les propriétaires et , par les détenteurs à quelque tire que ce soit de cas 'p marchandises. Elle doit parvenr avant Le 31 oc-ti-y® bre 1918, en double exemplaire, ait mnistère <311 commerce. — Vans la coulure parisienne. — Une oertaina im agitation règne dans le personnel do la couture pa-de ris'jenns à propos de revendications d'e salaires. Lo ait rain'etre du travail s'est entremis pour éviter un ais conflit. Des propositions transactionnelles ont été ir< faites a .x deux parties, les délégués d'ateliers et

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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