Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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25 september 1918
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s.n. 1918, 25 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vh5cc0wp6g/
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Le Bruxellois JOURNAIy QUOTID 13^ INT ANT Uj. ii iu; *- , ■*" rr" -i —- ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous le» BUREAUX DE POSTES. \ Les réclamations concernant les abonnements doivent être amassées exclusivement au bureau de poste qui i délivré i'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 1 "v 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 TIRAGE a 125,000 pâr jour ANNONCES Faits divers et Echos La Ugne, fr. 5 00 Nécrologie 300 Annonces commerciales • • • • « 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. • • La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 21i septembre. — Officiel: Théiiirs daïa guarra à l'Ouest Croupi d'armées du prinea héritier Ruppraehi I !Au nord-ouest de Dixmude et au nord-est d'Y-pres, nous avens faits 70 prisonniers au cours d'entreprises couronnées de succès. Au nord de Mœuvres, nous avons repoussé des 'attaques partielles de l'ennemi. L'activité d'artillerie a augmenté d'intensité dans le secteur du canal, au sud d'Arleux. Groupe d'armées du colonel-général von Boehr Au cours de contre-attaques locales, nous avons repris, au sud de Villers-Cuislain et à l'est d'E-péhy, des fractions des éléments de tranchées restées pu mains de l'ennemi et avons fait, à cette occasion, des prisonniers. Nous avons repoussé des contre-attaques de l'ennemi. Entre le ruisseau d'Omignon et la Somme, le 'combat d'artillerie s'est ravivé vers le soir. Le lieutenant Rumey a remporté sa 41e victoire aérienne. Pas d'opérations particulières à signaler chez les autres groupes d'armées. Vive activité de reconnaissance en Champagne. BERLIN, 23 septembre. — Officiel du soir 7 Rien de nouveau des fronts de combat. La guerre sous marine BERLIN, Si sept. — Officiel: Sur le théâtre de la guerre dans la Méditerranée, nos sous-marins ont coulé 20_,000 tonnes de tonnage brut, dont un vapeur transport de trouves, près de la côte française. AUTRICHIEN VIENNE, 23 septembre. — Officiel 2 Rien de nouveau. BULGARES SOFIA, 21 septembre. — Officiel ; Front d8 Macédoine Depuis la Skumbi jusqu'à la Czetna, canonnade réciproque très violente par intermittence 'sur plusieurs points. Sur le cours oriental de la Czertia, nos troupes ont- repoussé, par contre-at-taque, plusieurs détachements serbes. Les combats continuent avec un acharnement extrême dans l'angle formé par la réunion de la Czerna et du Vardar. Lorsque nos vaillantes troupes eurent repoussé, ces derniers jours, les violentes attaques dirigées par les Anglais et les Grecs contre nos positions sur le Doiran> les opérations ont diminué d'intensité sur ce front. Dans la vallée de la Strouma, rencontres entre patrouilles dans l'avant-terrain de nos positions. SOFIA, 22 septembre. — Officiel: Front de Macédoine A l'ouest du lac d'Ochrida et de la Cervena Stena, Vennemi a entretenu, pendant quelque temps uns violente'canonnade. A Perister et cm nord de Bitolia, nous avons repoussé, après des corps à corps, de forts détachements ennemis. Nous avons fait prisonniers des Grecs et des Français. A l'ouest de la Czerna, nos bataillons ont soutenu d'âpres combats contre des forces ennemies considérables pour la possession de la hauteur au sud de Troiotzi et Drenow. Par suite d'une incurvation du front dans l'angle entre la Czerna et le Vardar, nous avons replié nos frac-tions de troupes voisines, sur une nouvelle posi-\ion nu sud de Prilep et au sud de Dojran. W*" TURCS CONSTANTINOPLE, 21 sept. — Officiel : Front de Palestine : 'Les violents combats continuent. Les Anglais 'attaquent avec une violence particulière entre la côte et le chemin de fer. Après avoir repoussé •tfiutes les attaques ennemies à l'est du chemin de fer, nos troupes se sont repliées, par ordre, dans de nouvelles positions situées au nord_ des_ anciennes lignes: ce mouvement a été exécuté pour raccourcir notre front. CONSTANTINOPLE, 22 sept. — Officiel : Front de Palestine : Les mouvements que nous avons également entamés au Jourdain s'accomplissent tout à fait méthodiquement et en ordre parfait. Nosr arrière-gardes opposent partout une vaillante résistance. Nous avons abattu, près de Kartal, par notre feu de mitrailleuses, un avion hors d'une escadrille ennemie apparue le 22 septembre à la côte d'A-natolie. Les occupantSj un capitaine anglais et un premier lieutenant anglais, ont été faits prisonniers. Un deuxième avion ennemi est tombé 'entre nos mains, avec ses occupants, près d'Ari Burnu. Aucun événement d'importance à signaler sur les autres fronts. FRANÇAIS l'A RIS, 23 septe mbre. — Officiel de 3 h. p. m. : Dans la région au sud de Saint-Quentin, nos 'troupes ont poursuivi leur avance hier en fin de iournée et dans la nuit. Nous avons pénétré dans le bois au nord de Ly-Fontaine, enlevé le fort et le village de Vendeuil et poussé sur ce point jusqu'à l'Oise. Nos reconnaissances ont fait des prisonniers au nord de l'Aisne et en Champagne vers la Rvtlc-du-Mesnil. Nous avons repoussé des coups 'de main ennemis au nord de la Vesle et dans les Vosges. PARIS, 23 septembre. — Officiel de 11 h. p. m. : Rien à signaler au cours de la fournée, sauf au sud de Saint-Quentin, où nos éléments ont alteinl l'Oise entre Vendeuil et Travecy. Aviation : Le sous-lieutenant Hérisson a abattu 'deux avions le 18 septembre; ce sont les 10e et 11e victoires de ce pilote. Communiqué ds l'armés d'Orient Les succès obtenus par les armées alliées en Ma-cèctoine prennent le caractère d'une grande victoire. La progression rapide des armées franco-6crbes, au centre, vers le moyen-Vardar, a entraîné sur tout le front de 150 kilomètres compris entre Monastir et le lac Doiran, la retraite précipitée des armées ennemies que poursuivent vigoureusement tous les contingents alliés. Au nord-est de Monastir, l-a ligne Mogila-Kanatldrlsi-Kaliani a été atteinte; tandis que plus au nord les troupes serbes marchent sur Prilep et le col de la Babouna, bordent le Vardar de Gradsko à Demir-Kapou et ont même îeté des éléments sur la rive • gauche du fleuve-Dans la vallée du Vardar, les troupes alliées ont dépassé la ligne Koyansko-Gurincet sur la rive droite; sur la rive gauche, elles se sont emparées ile Guevgeli et de toute la première position ennemie jusqu'au lac Doiran. Les arrière-gardes bulgares s'efforcent de ralentir la poursuite. Sur les roules de la région de Monaslir-Kicevo-Pritep, les colonnes bulgares refluent dans un désordre indescriptible, mitraillées et bombardées sans répit par les aviateurs alliés. De nombreux villages et dépôts sont en flammes. Des prisonniers, des canons et une énorme quantité de matériel de guerre, dont le dénombrement n'a pu être fait, sont encore tombés entre les mains des alliés. Ceux-ci ont en particulier capturé sur la voie ferrée de Vardar des locomotives, S trains complets et 2 pièces à longue portée sur trucks. En maints endroits, des éléments bulgares démoralisés se sont débandés en jetant leurs ajrmes. Aux dernières nouvelles, la progression continue sur tout le front d'attaque. ITALIEN ROME, 21 septembre. — Officiel : Tout le long du front, canonnade de diversion. Nos batteries ont provoqué des incendies dans le lecteur de Meletlo (haut plateau d'Asiago) et fait sauter un dépôt de munitions établi près de Grisolera, sur le cours inférieur dit Piave. Des attaques ennemies ont écholié devant nos lignes au. sud de Mort, sur le monte Corno, dans la yallarsa et au- nord du G'rappa. Nos détachements de reconnaissance ont dispersé un petit poste enhimi dans la vallée de Ledro; les Autri-thiens ont abandonné des morts et des plessé$ sur le terrain. Nous avons exécuté des reconnaissances dans le secteur du Tonale} près de l'embouchure du Piave et dans la région du Montello. Un avion ennemi a été descendu au cours d'un combat aérien. ANGLAIS LONDRES, 21 septembre. ■— Officiel : Au cours de l'attaque dirigée par l'ennemi le 17 septembre contre Mœuvres, un caporal et six hommes du 5e bataillon de l'infanterie légère des higklanders de la 52e division, qui te?iaient un de nos postes au nord du village, ont été cernés, èt nous avions toutes raisons de croire qu'ils avaient été faits prisonniers. Pendant les deux jours durant lesquels les Allemands ont occupé Mœuvres notre escouade a défendu son poste avec la plus grande vaillance et a infligé des per-1 tes à l'ennemi. Lorsque nos troupes eurent repris Mœuvres la nuit du 10 au 20 septembre, nos braves ont rejoint leur bataillon; ils n'avaient subi aucune perte. Nous avons repoussé, hier après-midi, de nouvelles 'attaques contre nos postes au nord de Mœuvres. Les Allemands ont violemment bombardé le soir nos positions près du bois de Gauche et, sous la protection do leur canonnade j ont réussi à refouler légèrement un de nos postes avancés établi au nord du bois. Toute la nuit, l'infanterie allemande, appuyée par des lance-flammes et des jets de grenades à main, a dirigé de vigoureuses attaques contre nos positions de ce secteur. Après des combats acharnés, nos troupes ont repoussé toutes ces attaques. Nous avons un peu avancé notre ligne la nuit ail nord-ouest de BeUenglise. La bataille s'est rallumée ce matin dans le secteur à l'est d'Epehy. Nous avons légèrement amélioré, la nuit, nos positions à l'ouest de Messines, occupé un_ ouvrage de défense allemand et fait des prisonniers. Nos troupes ont aussi fait quelques progrès au Sud-est d'Ypres. DERNIERES DEPECHES Démission du cabinet japonais Tokio, 22 sept (Reuter). — Le cabinet japonais a démissionné. La guerre sous-marins Londres, 24 sept. — Parmi les victimes des dernières entreprises allemandes à la côte américaine se trouvent également le grand vapeur à huile «Mirlo» et le vapeur américain «Modri-gadi, jaugeant 2,600 tonnes. Rotterdam, 24 sept. — Du «Maasbode» : Le vapeur brésilien «Camann», jaugeant brut 4,570 tonnes, ayant appartenu à la Hambung-Amerika-Linie et qui s'appelait «Steurmark», s'est échoué et a été perdu corps et biens. Le vapeur anglais «Gordon» a été abandonné brûlant sur mer. LA NOTE DE PÂÎx" ÂUTRIOHOME Le comte Burian au sujet de l'accueil de sa note Berlin, 23 sept. — L'article publié lundi par Theodor Wolff, le rédacteur en chef du «Berli-ner Tageblatt# nous* apporte ces informations du comte Burian au sujet de sa note pacifiste : «Je ne pouvais m'étonner de l'accueil fait à ma note, et je me m'attendais guère à autre chose. Naturellement, je ne pensais pas que du jour au lendemain, l'Entente allait se déclarer prête à entrer en négociations de paix. En cas de situation telle que celle d,'à présent, il ost de temps en temps nécessaire de recourir à un réactif pour mettre certains facteurs en lumière. C'est le rôle rempli par ma note, qui, selon moi. a déjà fait ressortir de"s phénomènes très i^mar- quabl-es, plionorrxènos -dont le nombre va encuic s'augmenter dans l'avenir tout prochain. Ce oui est frappant, c'est la promptitude avec laquelle Wilson a répondu, aussi fera-t-on bien d'en rechercher les causes. Il est manifeste ■ que Wilson tenait à devancer.^ par sa réponse, les autres gouvernements alliés. En somme, il a toujours ambitionné le rôle d'arbitre. Déjà, lors de sa neutralité. — une neutralité dont, soit dit en passant, il ne tira pas favorablement parti — il visait à ce rôle ; puis, lorsque, par suite des effets de la guerre sous-marine, il se rallia à l'Entente, le rôle de juge mondial fut encore convoité par lui. C'est ce qui lui fit exposer ses 14 clauses suivies de deux fois quatre stipulations, soit, en tout, 22 points qui devaient régir le nouvel agencement du monde. Je ne dirai pas qu'il manqua de sincérité en ces circonstances ; il est, dans une certaine mesure, caractérisé par la sincérité et le manque de sincérité à la fois. Assurément, on pouvait lui opposer de nombreux cas dans lesquels son pays vicia lui-même certaines des 14 clauses ; citons, comme exemples, le traitement infligé à la Colombie et l'enlèvement du Texas ; mais en fin de compte, on assura ainsi le sort de grands territoires fermés à la civilisation ; et je tiens uniquement à dire qu'il ne faut pas se borner ^ mettre nos agissements en contraste avec les concpptions du président des Etats-Unis. Si ce dernier fut si pressé d'étudier la note et de déclarer vouloir s'en tenir strictement à son programme, cela ne peut avoir résulté que de son désir de, ne pas être devancé par la réponse de l'Angleterre et de la France, avec l'exposé des desiderata de ces puissances alliées ; il voulait aussi empêcher un conciliabule entre ces deux dernières, et voilà qui explique sa promptitude ; comme nous l'avons déjà fait observer, ceci ne manque pas d'intérêt ; car il est hors de doute qu'il doit y avoir, chez les Anglo-Français, des facteurs de discorde, ainsi qu'il ressort d'ailleurs de plusieurs déclarations de journaux. La réaction produite par la note se constatera dans les prochains débats parlementaires et aussi dans la lutte électorale en Angleterre. La preuve que les gouvernements de l'Entente craignent cette réaction est fournie par le discours ds M. Balfonr, deux heures après qu'il avait lu la proposition dans les journaux, et par le discours de M. Clemenceau. L'opportunité de la note ne se discute pas. Il v a beau temps que l'idée en était engendrée ; elle ne date donc pas d'hier ni d'avant-hier. Le fait que les troupes allemandes ont atteint la ligne Hindenburg, qu'elles ne lâcheront pas, signifie qu'unie accalmie va se produire dans les combats. C'est le moment à mettre à profit pour amorcer les pouiparlers. Pleins de confiance dans notre situation militaire, nous ne voulons rien négliger qui puisse nous rapprocher de la paix. On ne pourra nous reprocher plus tard que nous avons négligé l'occasion favorable pour agir. Ma note a eu ce résultat incontestable qu'elle a mis en pleine lumière la situition de l'autre côfé de la barrière. Nous avons appris à connaître des choses que nous savions déjà, mais que nous ne connaissions pas si pertinemment. Je n'hésiterai pas, au besoin, à faire une nouvelle démarche, non pas immédiatement, mais quand le moment me paraîtra opportun. Nous avons agi^ en parfaite communauté d'idées avec nos coalliés, mais l'estime qu'il ne convient pas de rester les bras croisés et de laisser se perdre un temps précieux ». Vienne, 24 sept. •— Le «Journal du dimanche et lundi» nous apporte ces communications : Cette promptitude à répondre négativement à la note Burian, de la part des Etats-Unis et de la France, n'était pas Seulement imposée à ces dernières, dans le but d'étouffer tojis germes pacifistes, mais également afin d'éviter à la Chambre française une discussion qui eût pu contraindre Clemenceau à des aveux gênants. La timide objection du «Times»), comme quoi il eût été préférable d'instituer, tout d'abord, une espèce de conseil diplomatique de Versailles calqué sur le conseil de guerre tenu en cette ville, n'est qu'un déraillement : pour le quart "d'heure, semblable conseil diplomatique est du domaine des impossibilités. Toutes discussions sur les possibilités de paix ne peuvent être qu'exclues, car il y a entre l'Angleterre, la France et l'Italie des conventions secrètes auxquelles le grand jouir et la publicité ne doivent pas convenir. Wilsioa, oui n'est pas engagé par- ces conventions, qu'il connaît et approuve d'ailleurs, aurait donc .été animé du. même mobile en accélérant sa réponse, en suite à laquelle Clemenceau a ci*u bon d'accumuler ses- grossièretés. Réponse de la Bulgarie à la note de paix Sofia, 23 sept. (Ag. télégr. bulgare). — La note du gouvernement bulgare à la note austro-hongroise est ainsi conçue : « Monsieur le Ministre, Le gouvernement bulgare1 accueille avec une vive satisfaction la note du 14 septembre par laquelle Votre Excellence invite tous les Etats belligérants à passer à un échange de vues immédiat concernant les moyens de terminer la guerre et de rétablir la concorde entre les nations. Cette idée est en conformité absolue avec les aspirations du peuple bulgare et de son gouvernement. Je m'empresse donc d'informer Votre Excellence que la Bulgarie est prête à envoyer des délégués aux fins de se mettre en rapport avec les belligérants et, si possible, de passer à des négociations régulières. La Bulgarie est d'autant plus disposée à se joindre à ces efforts vers le rapprochement et l'accord entre lçs nations, que, en la présente guerre, elle ne pose oue des revendications approuvées généralement" en principe. Fidèles à l'idéal démocratique de justice et de liberté en relation avec la tradition, la renaissance et l'esprit'politique des Bulgares, nous ne visons ni à- la conquête de provinces habitées par des peuples étrangers, ni à une suprématie sur nos voisins. Nos buts de guerre comportent uniquement et exclusivement notre sécurité, l'accès à l'unité de notre peuple endéans les bornes ethnoigraphiques qui lui ont été assignées dans l'histoire et ont été sanctionnées plus d'une fois, dans le passé, en vertu de décisions des grandes puissances, selon une formule qui ne date pas d'aujourd'hui. En effet, chaque fois que la question balkanique fut discutée soit par devant un tribunal diplomatique européen, soit lors de délibérations entre les peuples intéressés eux-mêmes, la Bulgarie a constamment fondé ses conceptions sur le terrain nationaliste. A présent comme autrefois, nous ne demandons rien au delà de ce qui peut garantir l'expansion effective de notre race. Tout en poursuivant dans cet ordre d'idées les revendications de notre peuple, nous avons conscience de coopérer non seulement à la réalisation d'un ordre de choses louable et durable dans l'Orient européen, mais nous apportons en outre notre loyale ambition à la fondation de cette société des nations appelée de plus en plus impérieusement par les vœux des pays civilisés. C'est dans cette conception que nous pensons devoir relever l'idée émise par le président des Etats-Unis d'Amérique au suiet de la nécessité de régler les conflits entre Etats balkaniques selon le droit des nations. Les puissances de l'Entente ont plus d'une fois approuvé les idées de Wilson, auss; la Bulgarie a-t-elle toute raison de penser que les gouvernements de ces puissances ne soulèveront aucune objection de principe contre ses revendications. Tout en partageant la conviction de Votre Execllence, à san-oir qu'un rapprochement est possible entre les Etats belligérants, nous avons l'espoir que la démarche dii gouvernement austro-hongrois servira à ac: célérer la fin de cette formidable ^guerre qui plonge dans le deuil toute l'humanité, ainsi qu'à promouvoir une organisation de la vie internationale basée sur les plus nobles principes qui guident les autorités compétentes des grandes nations et que la Bulgarie désire tout particulièrement voir triompher ». Burian tient bon Berlin, 24 sept. — De Vienne au « Lokal An-zeiç-er » : « Au cours de la prochaine séance des délégations, le comte Burian répétera sa note de paix aux belligérants. En même temps il donnera les motifs qui l'ont incité à faire cette démarche pacifique. La guerre ssus-maripa Ï5i*rne, sa tepr. ■— I.es journaux américains de l'Assomption font presque journellement rapport sur les opérations couronnées de succè's des Sous-marins allemands à la côte américaine ; ces sous-marins semblent avoir particulièrement jeté leur dévolu sur les transports pétroliers à destination de l'Europe, si importants iu la pénurie de combustibles dans les pays de l'Entente, et, avant de les couler, ils commencent par se couvrir eux-mêmes de leurs besoins en pétrole ou essence. Le «New-York Times»> du 14 août annonçait le coulage du vapeur réservoir américain «Frédéric «Kollogg» et l'nEveindng Post» du 16 citait le coulage du schooner américain «Dorothy Bar-rett» (2,088 tonnes), chargé de charbon à des tination de la côte de New Jersey, ainsi que la destruction du vapeur britannique «Fenistone» ; le «New-York Times» du 18 août annonçait le coulage du vapeur britannique «Mirlo» au cap Hatters ; le même journal annonçait que, la veille, un paquebot hollandais inconnu avait été, deux jours avant l'arrivée au port, arrêté par un sous-marin qui, à vrai dire, lui avait permis de continuer sa route après vérification. L'«Eve-ning Post» du 19 août annonçait le coulage non loin du cap Virginia de la grande barque rior-wégienne «Nordhav», jaugeant 2..G23 tonnes. Le «New-York Times» du 20 août annonçait le coulage du vapeur norwégien «San José» et apprenait de source officielle que les sous-marins avaient détruit deux communications par câbles au début des opérations, savoir, un câble américain dirigé ivers l'Ouest indien et à la mi-août, un français pour la même destination. L'«Evening Post» du 21 août annonçait qu'un sous-marin avait capturé le chalutier à vapeur «Triomph» puis l'avait équipé de personnel, d'artillerie et de matériel radiotélégraphique, après quoi, ce même «Triomph» avait coulé trois bateaux de pêche aux bancs de Terre-Neuve. Tous les journaux apportent des histoires sensationnelles, prétendant par exemple que le capitaine du navire américain coulé, retenu prisonnier à bord du sous-marin, aurait, peu de temps_ après, reconnu, dans une taverne new-yorkaise, l'officier du scus-marin, apparemment débarqué dans le but de recueillir des informations. Une autre version annonce qu'un officier du sous-marin aurait dit à l'Américain prisonnier que, deux jours auparavant, il avait été vu dans un théâtre de New-York, ce, en exhibant à l'appui de ses dires, la souche d'une carte d'entrée avec la date exacte. Copenhague, 22 sept. — Nombre de mines ont échoué ces derniers jours à la côte occidentale du Jutland, dont une vingtaine rien que sur la courte distance qui sépare Hanstholm die Kalt-maller. On prend les mesures nécessaires pour les rendre inoffensives. Copenhague, 23 sept. — Le grand vapeur «Igon», jaugeant 2,200 tonnes, a été coulé au cours de sen voyage de Gôthembourg en Angleterre. L'équipage est arrivé en Angleterre. La situation jugée en pays neutre Bâle, 23 sept, — La « Basler Nationalzeitung » expose en ces termes les difficultés à peu près insurmontables qui s'opposent à un succès définitif des Alliés au front du Nord français : Aujourd'hui encore, le centre du front allemand n'est qu'à 100 kilomètres de Paris, ce qui réduit à 50 kilomètres l'extrême maximum de terrain gagné par les Alliés lors de leur dernière offensive. Ceux-ci doivent lutter pour un territoire quatre fois plus grand et sur un front de dimension double, qui tendra à s'étendre de plus en plus, si Ludendorff continue à éviter une" décision et peut, dans toute sa retraite, maintenir sa cohésion. Le front diminuerait-il au lieu d'augmenter, eue cela profiterait au moins autant au défenseur qu'à l'assaillant. Les Allemands se sont d'ores et déjà réservé 100 kilomètres depuis le point culminant de leur offensive de printemps. Et, arrivés aux frontières de l'Empire, en admettant le maintien de la neutralité hollandaise, ils disposeraient encore des deux tiers du territoire actuel pour leurs opérations. De formidables batailles sur la ligne Hindenburg, puis, même sur la Meuse, devraient, pour amener un succès, provoquer des pertes humaines indicibles tout en dévastant la Belgique et le nord de la France; tout cela, pour n'aboutir encore qu'à faire 'rentrer l'ennemi chez lui. S'il exigte une autre possibilité, il faudra en tirer parti. La « Basler Nationalzeitung » croit donc que les Alliés chercheront plutôt une décision en Lorraine ; ce n'est pas pour rien qu'ils viennent de supprimer le saillant de Saint-Mihiel, qui gênait les communications transversales dans le secteur lorrain, et cela, après l'avoir laissé subsister des 1 années durant; il semble qu'il s'y prépare un événement stratégique, tandis qu'au front de St-Quentin et de Cambrai la continuation de la pression des troupes alliées servirait à retenir leg réserves allemandes; en tout cas, les contingen- 1 ces dénotent qu'on n'est pas en présence d'un t relâchement dans les opérations des Alliés, mais qu'il faut plutôt s'attendre à une recrudescence ; ce qui est d'ailleurs corroboré par les événements survenus aux fronts d'Italie et de Macédoine, où des opérations bien typiques ont eu lieu également aux fins de retenir l'ennemi. La dette de guerre de la France Zurich, 24 sept. — D'après une communication officielle, la dette de guerre française à l'étranger s'élvait, fin août, à 25 milliards 670 millions de francs; de ce montant 12 milliards 558 millions sont dus à l'Angleterre, 11 milliards 887 millions aux Etats-Unis, 326 millions à l'Espagne, 46 millions à la Suède, 67 millions à la Norvège, 97 millions à la Suisse, 33 millions aux Pays-Bas, 472 millions à l'Argentine et 197 millions au Japon. Mort d'un diplomate français On mande de Madrid que M. Thierry, ancien ambassadeur de France à Madrid, est mort à Saint-Sébastien. Les difficultés des élections en Angleterre De La Haye. — «British News.» apprend de Londres qu'on est d'avis dans les milieux bien informés que la dissolution du parlement ne doit 1 pas être attendue avant janvier 1919 : ceci sem- ] ble démontrer que les difficultés résultant de ; l'établissement des nouvelles listes électorales , sont beaucoup plus grandes qu'on ne l'avait cru. De plus, la situation militaire rendra très difficile la participation des militaires aux élections.La disette da charbon en Angleterre Berne, 23 sept. — Le «Daily News» annonce que 11,000 ouvriers mineurs ont été licenciés du service militaire et qu'à présent 13,000 autres 1 l'ont été à leur tour, mais que c'est tout ce qui J reste de mineurs parmi les troupes en Angle- i terre. D'après l'office charbonnier, la disette de 1 charbon sera conjurée par cette mesure en ce sens qu'en tenant compte des restrictions les plus sévères, une catastrophe pourra être évitée, ce qui n'empcche que chacun sentira durement l'hiver. Vers le service obligatoire en Irlande Le « Nieuwe Rotterdamsche Courant » apprend de Londres, que pour la réouverture de la session parlementaire, le 12 octobre, on s'attend à la promulgation d'un arrêté royal, établissant j le service obligatoire en Irlande. Ce décret entrerait en vigueur dès le mois d'octobre, si le 1 parlement ne s'y oppose pas. Pour l'écSiange des prisonniers de guerre Berne, 24 septembre. — Des négociations ont ; eu lieu dans cette ville entre l'Allemagne et les Etats-Unis, à propos du traitement des prisonniers de guerre et de l'échange des grands blessés. Ces négociations dureront quelques jours. Vendredi, la délégation américaine, qui comprend une vingtaine de membres, est arrivée à Berne. Les négociations du même genre qui ont eu lieu à Berne entre l'Autriche-Hongrie et l'Italie ont été menées à bonne fin. La disette de sucre en Amérique et la guerre sous-marine Berne, 23 sept. — Les journaux américains attribuent en partie la disette de sucre qui _rè- J gne aux Etats-Unis, .au fait que les sous-marins j allemands ont coulé 26,000 tonnes de sucre à ' la côte de l'Atlantique. Augmentaîâon des tarifs postaux en Ho!!ani5 La Haye, 24 sept. — Les journaux annoncent que le gouvernement déposera incessamment un projet de loi augmentant les tarifs postaux. La taxe des lettres et celle des imprimés seront augmentées. Mécontentement chez les chaminoîs hollandais La Haye, 24 sept. —• Les cheminots hollandais ont tenu une réunion à Amsterdam. Les esprits y étaient très montés contre les défauts du ravitaillement. Certains assistants ont fait entendre des menaces et ont exigé la grève. Finalement, l'assemblée a voté des résolutions invitant les compagnies et le gouvernement à améliorer la situation. La reprise des chemins de fer espagnols par l'Etat L'Agence Reuter apprend de Madrid que le ministre Cambre a saisi le conseil des ministres d'un projet prévoyant la reprise par l'Etat de tout le réseau des chemins de fer espagnols. Ce projet a été adopté en principe par le Conseil.LES EVENEMENTS EN RUSSIE M. HeifferioSi ne retourne point à Moscou Berlin, 23 sept. — Nous apprenons oue, conformément à sa demande, le docteur Helfferich, ministre d'État, est relevé de ses fonctions de représentant diplomatique de l'Empire allemand, près du gouvernement de la république des Soviets. Sur demande du Chancelier de l'Empire, il s'est déclaré dispesé à reprendre ses fonctions antérieures et de poursuivre le groupement des travaux préliminaires des négociations de paix. Nouveaux attentats à Moscou Moscou, 23 sept. (Bureau corresp. viennois). — De nouveaux attentats ont été perpétrés contre des membres du gouvernement des Soviets. , Ils ont été suivis de mesures de représailles. La terreur en Russie D'Helsingfors : On mande de Perm que le ; grand-duc Michel Romanoff et son secrétaire ont été arrêtés le 18 septembre par des agents du 1 comité extraordinaire du gouvernement de Perm, « et amenés dans cette ville. Cinquante otages, ( bourgeois et gardes blancs ont été fusillés à ] Perm en guise de représailles pour les attentats ( commis contre Ouritzki et Lenine. , L'Entente en Russie ! Kiew, 22 sept. —■ Une information de la ] «Kiewskaja Mysl» annonce la nomination de l'ex- ] ministre VVinitschenko au poste de président de | la ligue nationale d'Oukraine. La «Goles Kiewa» publie une information re- J lative à des tentatives énergiques de l'Efitente dans le but d'accaparer totalement le commerce ' dans la Russie septentrionale. Les vapeurs trans- t ports prennent, pour le trajet de retour, un char- I gement de bois. Quant à la pêche, elle passe i aux mains d'entreprises anglaisas, dont quelques- ! unes, de vaste envergure, ont fait appoirt de capitaux et s'efforcent de drainer les richesses du pays. Les frontières russo-aiiemandes Kovno, 23 sept. — La Commission russo-allemande pour la délimitation des frontières, réunie à Wilna, a terminé ses travaux à la date du ; 15 septembre. Au sujet de l'évacuation des territoires situés à l'est de la Bérézina. il a été 1 convenu que le pays à l'est de la Bérézina et au : sud de Pclock jusqu'au nord de Homel serait < évacué en cinq étapes, conformément à l'arti- < cle 3, § 1, de l'accord financier russo-allemand i du 27 août 1918, au fur et à mesure du paie- ] ment des acomptes prévus. , L'évacuation commence dans le nord avec le district de Ljepje et continue en quatre étapes, s'avançant vers le sud, laissant libre la ligne Orscha-Mohilef-Reyatschef et le territoire jusqu'au fleuve Drut. A la dernière étape, le pays sera^ évacué à l'est du fleuve Drut jusqu'à la Bérézina. L'évacuation commencera le 2D septembre 1918 pour être terminée le 28 février 1919. Les difficultés de transporter hors du pays les biens et propriétés allemands ent retardé les délais imposés à l'évacuation. Ces délais ont été calculés d'après l'importance de l'étape et la qualité de biens allemands à transporter. Après l'évacuation, la Béréeina restera complètement en possession de l'Allemagne. Sur la rive orientale, elle s'amorce à la zone neutre. L'utilisation du fleuve sera accordée aux troupes pour la navigation, le transport de radeaux, etc. j La Russie a pris l'engagement de ne pas inquiéter la population des pays évacués du fait qu'elles se sont mises au service de l'Allemagne au cours de l'occupation. Jste des Soldats belges faits prisonniers récemment Nous publierons à partir de ce jour régulièrement a liste nominale des soldats belges, faits prisonniers y récemment : Delerue, Lucien, de Nieuwkerke, flam., classe 16, lé le 20-10-96; Hulpian, Maurice, de Gent, flam., liasse 15, né ie 4-5-96; Absil, Ernest, de Sommière, vall., classe 14, né le 30-7-94; Phlypo, Gaston, de Boe-iingen, flam., classe 12, né le 24-3-92; Alleman, Henri, le Vlamertingen, flam., classe 13, né le 8-5-93 ; Van îugvalle, Virgil, de Everbeeq, flam., classe 15, né le 12-3-95; Alleman, Camille, de Vlamertingen, flam., liasse 15, né le 25-12-95; Knockaert, Léon, de Ieperen, lam., classe 16, né le 27-8-89; Van Puymbroock, Amé-lée, de Nieuwkerke, flam., classe 10, né le 24-1-90; De-neulenaer, Maurice, de Gheluvelt, flam., clase 11, né e 28-10-91; Beddelem, Hector,de Vlamertingen, flam., ilasse 13, né le 24-2-93; Masssheleyn, Léon, de Comi-îes, flam'., classe 13, né le 14-11-93; Van defr Platsen, Léon, de Lootenhulle, flam., classe 17, né le 17-7-97; 3al, André, de Mechelen, flam., «lasse 16, né le 29-12-)6 ; Alleene, Michel, de Gent, (lam., volont., né le .7-11-89; Beumis, Alfons,*W^Pklkene, flam., classe 15, lé le 20-1-95; Ytebroek, August, de Lille, flam., classe 16, né le 21-10-94; Duponchele, Edouard, de Roubaix, lam., classe 15, né le 16-2-95; Dechamps, Charles, de iVevelghem, flam., classe 10, né le 29-12-90; Van Heuc-relom, Henri, de Moll, flam., classe 11, né le 27-1-91; 3odart, Léopold, de Templeuve, flam., volont., né le 1-3-90; Demeulenaer, Charles, de Gheluvelt, flam., —■""" -olant., né le 20-8-90, tous du 23e rég. de ligne. jh ^ ECHOS ET NOUVELLES " PORTE A L'ORDRE DU JOU' M. Steens, ff. de bourgmestre de Bruxelles. aent de porter à l'ordre du jour l'agent de po-ice Baugniet, de la 5e dirvision, pour le cou-■age dont il a fait preuve en voulant procéder à 'arrestation de deux bandits surpris en flagrant lélit de vol, ^rue d'Egmont, 11, et qui avaient Leja assommé le concierge de la maison. L'a-rent Baugniet a été atteint d'une balle de re-'olver dans la cuisse gauche et il a dû être ransporté à l'hôpital Saint-Jean. Son état est rncore précaire. (A.) Pour remplacer VOS LUSTRES, demandez à 'os installateurs les lustres en bois E.I.C.O. se 'endant à partir de 27 fr. Salon de vente et d'ex-)osition, 6, Pl. DE LONDRES (Porte Namur). -A CRISE DES LOYERS ET LA a MAMIERE FORTE» Le Comité de la Ligue des locataires de Brucelles, qui a son siège rue Auguste Orts, 22, l'est occupé, de commun accord avec la Fédéra-ion Nationale des Ligues de l'espèce, laquelle :ompte aujourd'hui plus de GO.OQO membres, des >rcoédés brutaux dont usent un grand nombre le bailleurs. Au début de la crise des loyers, -— il v a luatre ans déjà qu'elle dure ! —— ils avaient ima-fmé de « couper » l'eau et le gaz aux locataires n retard de payement ; de s'emparer de leurs lés pour les empêcher de rentrer chez eux ; de nettre^ leurs meubles sur la rue, ou de saisir :eux-ci sans aucune formalité de justice ; de joucher les cheminées, ou d'enlever les portes, es fenêtres, voire les toitures, afin de rendre le ogement^ inhabitable... Des bourgmestres, dans agglomération bruxelloise même, firent placar-ler des affiches où ils stigmatisaient de pareils jroceaes, et grâce à leur intervention, on n'osa Jus guère se les permettre. Peu à peu cependant, et dans ces derniers nois surtout, cette «manière forte» est redeve-iue d emploi général ; nous l'avons vu appliquer lux locataires d'un théâtre bruxellois, et un iour-îal signalait il y a quelques jours, avec und ndignation très compréhensible, le cas d'un in-ortuné vieillard, qu'une propriétaire impitova->le avait, en sa mansarde, voué à toutes les in-emperies._ Quelles que soient les difficultés de la situa-ion présente, les propriétaires jouent là un jeu rros de périls. « En aucun cas, enseignent les Pandectes belges», le bailleur ne peut se faire ustice à lui-même. Il ne peut donc pas, notam-nent, enlever les portes et les fenêtres de la naison louee. ni boucher les cheminées pour lontrainare ainsi les preneurs à payer ou à déguerpir ». Des jugements, cités par les «Pan-îectes» par Dalloz, par Troplong, par maints lutres juriconsultes, ont confirmé cette doctri-le.- A plus tard, aussi long-temps que la pres-ription ne sera pas acquise, les partisans de la naniere forte pourront être assignés en dom-nages-intérêts, poursuivis même devant les tri-junaux répressifs. Suivant les circonstances, il le.ut y avoir, en effet, dans le chef du proprié' aire, violation de^ domicile, injures, extorsion, lestniction ou détérioration ou vol d'objets mobiliers, destruction de clôtures, etc... Que les Jropnetaires y réfléchissent, surtout lorsqu'ils >nt affaire à des locataires malheureux et de, jonne foi, — les seuls dont s'occupent les limes, les seuls auxquels est promise la com- >lete protection de la justice!... Chronique Théâtrale AIT VAUDEVILLE. — Matinée Darman-Roels. ■* rlie'r les deux fameux comiques MM. Barman et ltoels int pour la première fois abordé le répertoire du Grand ïuignol. Ils annonçaient sur leur programme « Du Etire à. l'Epouvantable » et il était intéressant au joint de vue artistique de voir ces deux antagonistes lans des pièces réalistes. Disons de suite que ce fut in tous points un succès et 1t public très nombreux l'a point ménagé ses applaudissements.Le programme ;omportait « Le Convive » de Pagat, enlevé leste-nent par Mme Berger et MM. Nélês et Bréval. En-juite le fameux « Baiser dans la Nui1; » de Maurice jevel a montré terriblement réaliste M. Darman dans e rôle du vitriolé Henri. Décidément c'est un artis-;o de grande valeur et son succès, partagé par le jeu lobre et véridique do Mme Nadia Dangely, fut en ous points mérité et juste. La matinée s'est terminée rn'r « La Délaissée » de Max Maurey, acte dans le-luel M. Roels et Mme Dangely se sont montrés à la lauteur de leur tâche. Gageons que les matinées Dar-nan-Roels seront courues tous les lundis par le Tout-Bruxelles et cela ne sera que justice. R.Armand. FAITS DIVERS AUDACIEUX ACTE DE BRIGANDAGE A FO-ÏEST. — Hier soir, M. Adolphe Regnier, av. du Géné-•al Dumonceau, à Forest, allait rentrer chez lui, lors-lu'en traversant le jardinet qui précède la maison, :'l 'ut saisi par quatre individus qui le rouèrent de :oups, le terrassèrent et le bâillonnèrent pour l'empê-iher de crisr. Ils le traînèrent ensuite dans la maison )ù ils le ligotèrent comme un saucisson et le dépouil-èrent ensuite de son portefeuille contenant 3C0 fr., de sa montre et de sa chaîne en or et de son porte.mon-aaie; puis ils prirent la fuite. A ce moment il n'y ivait personne d'autre à la maison. Ce n'est qu'una leure plus ta'rd que M. Regnier a été délivré. (A.) BRUXELLES-KERMESSE A la demande générale et jusque jeudi inclus LES 4 ORIGINftL PERBZ La plus grande attraction du monde. (2460 SENSATIONNEL II! QUELLE TUILE. — M. Vanden Branden de la rue île Venise, passait hier matin sur le trottoir de It rue de Vienne lorsqu'il reçut sur la tête les débris l'une cheminée qu'un coup de vent avait renversée. Il i repu les soins d'un médecin, puis il a été ramené l son domicile. (A.) THE DU CHAMP DE MARS ) place du Champ de Mars, porte de Namur. Rendez-vous du mondç élégant de 3 à 12 bu .(.901}] frercradi 25 Scptcm6ré g. - rt 1430 QUINZE CENTIMES Mercradi 25 Septembre 1918. • ANNONCES • N° 1430

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