Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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13 oktober 1918
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s.n. 1918, 13 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/td9n29r058/
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Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous le» BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être 8( essées exclusivement au bureau de poste qui a délwré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois ' 2 mois 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE î 125,000 par jour ANNONCES ~~ r,aits ?ivfrs et Echos LaHgne.fr. 500 Nécrologie 300 Annonces commerciales . » » 2.00 Annonces financières • 2^00 PETITES ANNONCES. « . La grande ligne. 2.0f Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE s 125,000 pur jour LA REPONSE DE M. WILSON Aurons-nous enfin la Paix î Avant-hier soir.au moment oùle «Bruxellois» étai sous presse, nous est parvenu le télégramm contenant la réponse de M. Wilson à l'offre fait par le nouveau chancelier allemand, le Princ Max de Bade, /et publiée lors de la séance d Reichstag du 5 octobre 1918. On a lu le text. de la réponse du président des Etats-Unis, tell que le câble l'a transmis. Aussitôt que le text authentique arrivera d'Amérique, ce qui durer quelques jours, nous le donnerons. Ce qu ressort de la lecture de la réponse, c'est qu'u. pas énorme est fait dans la voie de la paix. L réponse n'est pas absolue, mais nullement éva sive et un compromis est facilement possible Nous croyons même qu'un arrangement in te] viendra, attendu que l'on peut espérer beaucouj die la sOigesse du nouveau chancelier allemand. Le président des Etats-Unis, acculé au pie-du mur, ne pouvait se dérober sous peine d'éta 1er cyniquement, devant l'univers qui l'en blâ merai-t, la plus scandaleuse hypocrisie s'il re fusait aujourd'hui de signer la paix aux condi tions qu'il a lui-même proposées. Que vont faire les alliés ? Les radio- et câblogrammes se croisent à je continu entre Washington, Londres, Paris et Ro me. Des ministres italiens accourent à Paris pren dre langue. Les feuilles ententistes restent trè; sobres de commentaires ;Anastasie ne permet pou: l'instant aucune incartade aux énergumènes d< la presse chauvine dans la crainte, trop justifiée de quelque gaffe aussi retentissante qu'irrépara ble. Chacun a déjà sur les lèvres le cri de déli vraace qui saluera partout la bonne nouvelle d la paix prochaine. Les affaires commerciales languissent ou s'ar rêtent. A la Bourse les transactions sont à pet près nulles. La hausse des denrées fait place ; une baisse parfois vertigineuse. Maints accapa reurs boivent de ce chef un bouillon trop mérité Des nouveaux riches, e-m million-nés par la ruin et la misère de leurs semblables, font leurs pa quets, bazardent leurs stocks à vil prix, prépa rent enfin leur exode, nantis de liasses de bank-notes et les poches pleines de brillants et. de bi joux, espérant ainsi fuir à temps leur patrie ex ploitée, pour esquiver la reddition des compte; que le peuple leur demandera. Semblables auj rats à qui leur instinct fait abandonner le bateau qui menace de couler, ces vampires que son) les accapareurs prouvent, avec leur impudeur native, à quelle misérable étiage il faut jauger leui patriotisme de façade, la guerre pour eux n'ayant été qu'un prétexte à l'exploitation de la Patrie en deuil Bref, l'on s'attend partout à ce que cette foi: Les pourparlers de paix ne soient plus interrem pus jusqu'à la conclusion logique du conflit. L'Allemagne est encore loin d'être à bout. Se: adversaires le savent. Sa résistance héroïque peu se prolonger très longtemps et leur intérêt es' de ine montrer en l'occurrence aucune intransi gean-ce. La Belgique surtout est en droit d'espé rer, après son douloureux calvaire et sa glorieu se participation à la lutte, que ses alliés lu épargneront lies ravages, les ruines, la dévastation effroyable qui la menacent si la guerre diodt refluer sur son sol. L'Allemagne lui garantit la restauration plénière de son indépendance, de sa souveraineté, de sa liberté, et lui promet solennellement, ainsi qu'elle s'y est toujours engagée, toutes les indemnités et réparations légitimes.La note-réponse de M. Wilson est conçue en termes très modérés qui en rehaussent l'immense portée morale. D'autre part, l'officieuse « Gazette de l'Allemagne du Nord » déclare expressément que « le gouvernement allemand et la majorité du Reichstag acceptent sans exception ni restriction la totalité du programme de M. Wilson comme base de la paix. » La réponse du gouvernement allemand sur le fait de savoir « si la proposition du chancelier est faite au nom des autorités constituées qui ont fait jusqu'ici la guerre », ne paraît pas douteuse. Le commentaire de l'Agence Wolff, qui prend acte des déclarations du président Feh-renbach, signifie : « Il y a un peuple alle: mand, représenté par le Reichstag; c'est lui qui, par l'intermédiaire du chef de son gouvernement, le chancelier, adresse au Président des Etats-Unis la demande d'intervention. » Le chancelier, nommé par l'Empereur, représente donc bien toutes les autorités constituées. Pour la Belgique, la guerre est donc virtuellement finie. Que pcurra-t-elle demander de plus que ce que l'Allemagne lui offre ? II faut évacuer la Belgique et le Nord de la France avant l'armistice, dit M. Wilson. Mais sera-t il possible d'évacuer un pays sans armistice ? Il faut dome que si les Allemands acceptent d'évacuer les pays occupés, ce qui sera pour l'Allemagne renoncer à un gage de paix qu'elle détient et que ses adversaires sont encore loin de pouvoir lui arracher, que l'on trouve une modalité qui sauvegarde tout. L'Entente devra donc donner à l'Allemagne des garanties sérieuses que, si les Allemamds acceptent une évacuation avant de parler, les alliés ne recommenceront pas la guerre lorsque les Allemands se trouveront renfermés dans leurs frontières. Abandonner sur simple sommation, comme une Bulgarie épuisée et déchirée par les factions et la guerre civile, une ligne de défense aussi formidable, serait, pour Hindenburg, renoncer sans combat à de magnifiques positions stratégiques et équivaudrait à livrer l'Allemagne pieds et peings liés à la merci d'un vainqueur impitoyable, alors que ce dernier est encore loin d'avoir triomphé et de pouvoir lui dicter, comme Rome à Carthage, après le désastre de Zama, les conditions les plus humiliantes qui annihileraient politiquement pour longtemps, sinon pour toujours, le bloc germanique en Europe et dans le monde. Les Alliés n'y songent vraisemblablement pas. Eux-mêmes ont trop besoin d'une paix honorable, — la France surtout épuisée et décimée par la perte de trois millions d'hommes. L'élaboration du traité de Paix définitif qui remaniera la carte de l'Europe, exigera encore sans doute de longs mois; aussi serait-il-prématuré de prétendre en fixer dès maintenant les grandes lignes. L'Angleterre s'est déjà adjugé la part du lion dans les dépouilles opimes cle l'Empire ottoman, Damas, Beyrouth, la Palestine, l'Arabie, le "sud de la Perse, sans parler des colonies allemandes qu'elle ne pourra garder, constituent des buts déjà atteints et qui, malgré toutes les restitutions inévitables, réaliseront à son profit pour l'avenir une emprise, au moins économique, suir l'Asie occidentale qui dépasse de loin les rêves les plus exagérés des ambitieuses visées qui ont déterminé Albion à lancer le léopard britannique dans la curée. Fasse le ciel que nous autres, Belges, nous ne devenions, après la liquidation de cette longue guerre, les vassaux de personne. Notre intérêt primordial est de renouer- le pins tôt possible nos relations commerciales ajvec tous nos raisins et concurrents. L'après-guerre économique est un non^seos logique et serait pratiquement une folie qui équivaudrait pour nous à un suicide collectif. La paix signée, et le temps aidant, les haines, les rancunes s'effaceront sous la pression de la solidarité des intérêts internationaux. Le monde sorti d'un sanglant cauchemar, revivra son cours normal. Le souvenir des morts glorieux, sacrifiés en holocauste au minotaure de la guerre, seront partout honorés comme dies victimes innocentes et des martyres de la suprême loi du Devoir. L'humanité réfléchira alors amèrement à l'inutilité pardoxale du monstrueux fléau anachronique qu'est la guerre; car les résultats politiques et autres obtenus an l'espèce apparaîtront si ridiculement minimes, eu égard à l'assassinat de 15 à 20 millions de jeunes hommes et à la perte de 7 à 800 milliards de francs, que les générations futoes ne comprendront iamais l'accès de satanique folie qui a poussé l'élite de l'humanité, c'est-à-dire tes nations-reines, a s'en-tr'égoTger pendant plus de quatre ans peur des Questions de domination économique et commer ciale, comme si quelque sombre destin les avai condamnées à expier dans le sang le plus ver . meil et le plus jeune leur séculaire égoïsme, leu ' insolente prospérité et les criantes injustices so i ciales qui déshonorent le Progrès moderne. Ce jour-là, le mot «guerre» sera rayé du vo cabulaire des hommes. Marc de Salm. : LH GUERRE c Communiqués Officiels 1 ALLEMANDS 1 BERLIN, 12 octobre. — Officiel: Théâtre de la guerre * l'Ouest . Croupe d'armées du prince héritier Rupprech Nous avons, passé de nos ■positions à Vouesi - de Douai dans des -positions situées plus à l'ar ) rière; l'adversaire a suivi lentement et se trou■ vait le Soir Sur la ligne Alt-Voïdtn-Harnes-Henm-1 Liétard et à l'est de la route Beaumont-Brébières, Au nord-est de Cambrai, l'ennemi a attaqué - entre l'Escaut et St-Vaast. Le but de l'attaque des divisions anglaises engagées sur un front étroit en cet endroit, était la percée dans la direction de Valenciennes; ses projets ont été anéantis. L'ennemi ne réussit à prendre pied que E dans Irouy et sur les hauteurs à l'est et au sud-est de cette localité. Nos contre-attaques, efficacement appuyées par des chars blindés, ont arrê-l té l'assaut de l'ennemi en cet endroit. Sur le restant du front, nous iv ris repoussé '■ l'ennemi devant nos lignes et avons infligé de > lourdes pertes à ses vagues d'attaque compactes. Groupe d'armées du Kronprinz allemand De violentes attaques partielles de divisions i américaines et françaises des deux rôtés de Eo-hain, ont été repoussées devant nos positions. Combats de reconnaissance à l'Oise i Au sud ds Laon, nous avons évacué le Chemin i des Dames. Dans l'arc de l'Aisne, cni*e Bcrry-au-Bac et au sud de V oust ers, nous avons occupé de nouvelles positions. Nos mouvements entamé & depuis plusieurs jours, sont restés cachés à l'ennemi et se sont accomplis sans que nou> fùnui inquiétés et méthodiquement. En Champagne également, i'tnntmi n'a poursuivi sa marche qu'avec prudence. L'issue victorieuse de la grande balaille m Champagne, que l'armée du général von Einem i gagnée nu c urs de quinze jours d'âpre lutte contre la supériorité numérique énorme des armées franco-américaines et Vépuisement qui s'est emparé de l'ennemi en Champagne, par suite de ses pertes extraordinai-rement élevées, ont rendu possible l'exécution, sans entraves, de ces mouvements difficiles. Croupe d'armées von Call-.vitz Combats partiels des deux côtés de l'Aire. De violentes attaques prononcées ces derniers jours par l'ennemi dans les secteurs de combat sur les deux rives de la Meuse ont échoué avec de lourdes pertes pour l'ennemi. , Cunel cl la forêt d'Ornes- passagèrement perdus, ont été repris par des bataillons savons. La 115e division d'infanterie alsacicnne-lorfàne, commandée par le général-major Kùndt, qui se trouve engagée dans d'âpres combats de défense depuis quinze jours au foyer de la bataille près de Romagna, a également maintenu hier les positions qui lui ont été confiées contre toutes les attaques de l'ennemi. BERLIN, 11 octobre. — Officiel du soir: Des attaques ennemies ont échoué devant nos nouvelles positions à l'est de Cambrai et de St-Quentin. ainsi que sur les deux rives de la Meuse. Au nord-est de Cambraij de nouveaux combats se sont développés. BERLIN, 12 octobre, — Officiel: La guerre sous-marine Dans la zone de barrage autour de l'Angleterre, nos sous-marins ont coulé 21,000 tonnese de jauge brute. AUTRICHIEN VIENNE, 11 octobre. — Officiel: Théâtre de !a guerre italien Combats fréquents de détachements de couverture et de reconnaissance aux fronts alpins. Théâtre de la guerre dans les Balkans Le passage du Skumbi est resté également interdit hier à la cavalerie italienne. Nos troupes ont évacué Prisrend et Pristina; des bataillons allemands se trouvent en contact avec les Serbes sur les hauteurs au nord de Lestovac. Théâtre de la guerre à l'Ouest Nos régiments ont soutenu, hier encore, des combats de défense couronnés de succès, près de Verdun. TUBG CONSTANTINOPLE, 9 octobre. — Officiel: Situation inchangée sur tous les fronts. ITALIEN ROME, 10 octobre. — Officiel: Malgré le mauvais temps., notre ariiUerie a été très active sur divers points du front; elle a bombardé les ouvrages de défense et les campements ennemis. Près de la crête du Tonale, un de nos détachements a enlevé un petit poste ennemi et a ramené quelques prisonniers dans nos lignes. D'autres détachements ont eu de vifs engagements avec des avant-postes ennemis dans le val. Chiese et dans la vallée de Lagarina. Dans la Vallarsa, nous avons dispersé une importante patrouille ennemie après un court combat. FRANÇAIS PARIS, 11 octobre. — Officiel de S h. p. m. : Au cours de la nuit, nos troupes ont partout maintenu le contact avec l'ennemi dont le mouvement de repli a continué en différents points du front. Au nord de l'Aisne, nous avons occupé et dépassé Chivi/ et Moulins. Les troupes italiennes ont atteint au sud de Courtecon le Chemin-dcs-Dames que nous tenons jusqu'aux hauteurs de Cerny-en-Laonnois. En Champagne, nous avons pris pied en plusieurs points sur la rive nord de la Suippes, entre Saint-Etienne et Boult-sur-Suippes, ainsi qu'à JarncnvUle, Sandelré et Saint-Masure. Plus à l'est, poursuivant l'ennemi en retraite, notre infanterie a enlevé Se-mide, Mont-Saint-Martin, Corbon et b'rières. PARIS. 11 octobre. — Officiel de 11 h. p. m. : Devant les attaques sans cesse renouvelées de nos troupes, l'ennemi s'est vu contraint d'abandonner sur un large front d'une soixantaine de kilomètres les positions qu'il défendait depuis plusieurs jours au nord de la Suippes et de l'Arncs. Précédée par la cavalerie, talonnant les arrière-gardes ennemies, notre infanterie, surmontant la résistance des mitrailleuses chargées de retarder sa marche, a réalisé dans le courant de la journée une avance qui atteint en certains points dix kilomètres de profondeur, faisant des prisonniers et capturant du matériel. Nous avons franchi la Suippes et enlevé Uer-triconrt, Aumonancourt-le-Grand, Bazancourt, Isles-sur-Suippes, Saint-Etienne-sur-Swppes. Toute la première position ennemie au nord de la Suippes est entre nos mains. Nos éléments se sont avancés au-delà du bois de Grand-Visage et progressent dans la région boisée à l'ouest de Mesnil-Lepinois en direction de La Retourne. Nous avons atteint, entre Haudilcourt et Sa-ult, St-Remy. Plus à l'est, nous avons occupé les villages d'AuSsolve, de Neuville, de Cauroy, de Machault, de Contreuve, de St-Morel, de Savigny-sur-Aisne. Poursuivant notre progression, nous sommes parvenus aux aords de Pignicourt, Viélé sur-Retourne, de Mont-St-Remy et de Ste-Marve, à trois kilomètres au sud-ouest de Vousiers. Sur le Chcmin-des-Dames, les troupes italiennes, agissant en liaison avec nous, ont brillamment continué leur avance malgré la résistance qu'elles ont rencontrée. Elles ont occupé Vendresse cl Troyon, Courtecon, Cerny-en-Laonnois. Nous avons, de notre côté, pris Cuissy et Gény, Jumigny, le bois du Paissy et atteint le Chemin-des Dames en direction d'Aillés. De nombreux incendies allumés par l'ennemi ont été signalés dans les villages de la vallée de l'Oise et de la région de (luise, attestant son intention systématique de tout détruire avant sa retraite. ANGLAIS LONDRES, 10 octobre. — Officiel: Nos troupes ont continué leur marche en avant, malgré la résistance croissante de l'ennemi. Au commencement de la nuit, nos détachements avan t ces se sont fixés des deux côtés de la route dt Cambrai au Cateau, à deux milles de cette der r nière ville. On se bat de part et d'autre de Cou-dry au sud des routes principales, ainsi qu'à l'esi de Cambrai, où nous avons progressé. Dans le secteur entre la Scarpe et Lens, nos patrouilles avancées sont en contact avec l'ennemi à l'ouest de la ligne générale Vitry-en-Artois, Izelles-Equerc/un-Rouvroy. Nous nous sommes emparés de Sailly et Noyelles. DERNIERES DEPECHES Le bombardement des villes françaises Berlin, 11 oct. — Le 10 octobre, Douai a été l'objet d'un bombardement intense. Sous l'effet des grenades incendiaires anglaises, de nombreux incendies se sont déclarés. La ville de Denaiin, située à 10 kilomètres et demi du front a été exposée également à un feu violent l'après-midi. Le feu anglais à longue portée s'est également étendu à tout le secteur Douai-Cam-brai et a atteint des localités restées jusqu'ici restées épargnées par le feu. Les villes de Sc-lesmes et de Le Cateau, situées non loin du front, ont particulièrement souffert du feu des Anglais. VERS LA PAIX Avant la réponse allemande à Wilson Berlin, 11 oct. — Nous apprenons que le texte de la réponse du gouvernement allemand à la note du président Wilson, qui est arrivée à Berlin avec un retard de 36 heures, est prêt maintenant. Du côté allemand, l'intention existe d'éviter tout retard inutile ; toutefois, la note-réponse a été soumise préalablement au conseil fédéral, de sorte que son envoi ne pourra avoir lieu que demain. Berlin-, 11 oct. — De la «Gazette générale de l'Allemagne du Nord» : La ncte-réponse du gouvernement allemand à Wilson est prête, comme on le sait, notamment selon le principe et d'après son sens politique. Toutefois, elle n'a pas encore été remise aujourd'hui, l'importance et l'étendue de la question paraissant commander que le Reichstag et le conseil fédéral émettent également leur appréciation. Nous apprenons de source parlementaire que le Reichstag se réunira demain et aura ainsi l'occasion de prendre connaissance de la note. Ce n'est qu'alors, donc probablement demain, que la note sera remise par l'intermédiaire de la Suisse et probablement publiée simultanément. La note-réponse du président Wilson est arrivée aujourd'hui ici viâ la Suisse. On ignore, encore la cause du retard de 36 heures dont elle a été l'objet. D'après ce qui a été publié jusqu'ici, le contenu de la note est connu à l'heure actuelle. Avant que la réponse allemande à Wilson soit publiée, on ne pourra point jugep de la situa-tien de la question de paix. A part cela, il n'y a aucun fait nouveau à enregistrer. Les chefs de l'Entente se concertent, c'est pourquoi Lloyd George vient d'avoir rendez-vous en France avec le cabinet de guerre. Londres, 11 oct (Reuter). — Lloyd George, Bonar Law, Lord Cecil et le chef de l'état-ma-jer sont rentrés cette nuit de France où ils ont eu une conférence avec Clemenceau, Orlando, Pichon et Sonnino, ainsi qu'avec les autorités militaires et de la marine. Londres, 11 oct. — De Washington au «Central News» : On mande de source autorisée aue Wilson prendra la parole lors cle la séance commune du Sénat et de la Chambre, aussitôt que la réponse de TAllemagne sera parvenue. (Cette information n'est pas confirmée. N. d. 1. R.) En Suisse, on se montre confiants dans l'évolution favvnabie do la démarcu* ÙV paix. Berlin, 12 oct. — Après la rédaction de la réponse allemande aux questions de Wilson, la commission du 'Bundesrath pour les affaires étrangères commencera aujourd'hui ses délibérations ainsi que la commission du Reichstag'. La «Post» trouve douteux que la publication du résultat ait lieu aujourd'hui. Le «Vorwàrts» l'attend pour ce soir ou demain mntin. La «Post» estime que les difficultés à surmonter pour la rédaction de la note allemande d-'passeraient déjà les prévisions. Considérons la note de l'ag. Havas déclarant ouvertement qu'il faudrait des garanties pour une évacuation des territoires occupés par les Allemands. Les politiciens de l'Entente, on le sait partout, parlent d'occupation de forteresses de l'Allemagne du Nord ■ mais il est bien compréhensible que le gouvernement allemand doive étudier ces facteurs avant d'exposer ses vues au président Wilson. Berlin, 12 oct. — Le secrétaire d'Etat Erzber-ger s'exprime ainsi en faveur de la Ligue des Nations, dans la « Gazette générale de l'Allemagne du Nord» : « L'idée d'une ligue des peuples gagne beaucoup de terrain dans notre pays ; il faut se féliciter de ce que Lord Grev s'est, lui aussi, placé sur le terrain des principes exposas par WiiSon le 27 septembre; il rejette donc toute tendance à exclure les Puissances Centrales de la Ligue des Nations ». La «Post» estime que, s'il y a vérî ablement, chez les alliés, une tendance sincère et amicale pour la constitution d'une ligue des peuples, il faut les approuver ; autrement, ii ne s'agirait, pour l'Entente que d'étrangler la liberté de mouvements de l'Allemagne. La paix en marche Bâle, 11 oct. — Les «Dernières Nouvelles de ■Zurich» annoncent : « On est fermement convaincu dans les milieux politiques suisses bien informés que les armes reposeront encore avant la Noël. Dès à présent, on fait observer que même au cas où l'échange de vues actuel entre l'Allemagne et l'Amérique n'aboutirait pas immédiatement, il s'agirait tout au plus de vaincre une dernière courbe jusqu'à la fin. La Bourse suisse considère les prévisions actuelles comme favorables. Les valeurs des industries de guerre et d'armement ne cessent de dégringoler ». Berne, 11 oct. — Du «Berner Bund» : « La réponse d^ Wilson est conçue de telle sorte qu'elle n'exclut pas toute discussion ultérieure ; au. contnure, Wilson serait disposé h entamer des négociations, s'il avait la certitud-ï que l'esprit allemand qu'il a combattu jusqu'ici a fait place à un esprit nouveau, qu'il n'a plus besoin de combattre. Quelque solution qui intervienne, il est certain que nous marchons vers la paix. L'échange de notes et des déclarations se continuera jusqu'aux négociations de paix proprement dites ». La «Gazette Nationale de Bâle» est d'avis que le ton de la réponse de Wilson. qui est loin d'être cassant, engage des négociations immédiates de paix. Tout en s'abstenant de toute provocation, par le ton, la note équivaut à un examen très grave et très .sérieux pour l'Allemagne. D'un autre côté, il est clair que Wilson, par l'acceptation de ses *prc positions par l'Allemagne, contracte une forte obligation morale, et il n'est pas précisément l'homme à s'y soustraire. Le droit de garantie de i'AUemagne Stockholm, 10 oqt. — Les journr-ux de Stockholm sont unanimement d'avis que Ta réponse de Wilson n'exclut pas des négociations ultérieures. Ils démontrent que les questions de Wilson ont déjà reçu leur réponse par la déclaration de Fehrein'bach, après le discours du chancelier et de la «Gazette Générale du Nord» qui ont communiqué leur adhésion sans réserve au programme dis Wilson. L'étendue de l'évacuation des territoires occupés n'est pas méconnue et on suppose que l'Amérique posera maintenant de son côté des conditions et exigera des garanties peuir l'exécution des conditions Wilson, ce qui est moralement son droit. Ce qu'attend la Turquie Constantinople, 10 oct. — L'opinion publique, dans la presse et dans le public, exprime le vif espoir que, cette fois, l'offre allemande sera acceptée. Cet avis repose sur le fait qu'il m'y a pas de divergences essentielles dans la conception des buts généraux de la guerre. C'est avec satisfaction que les journaux affirment que les principes posés par Wilson comportent également l'intégrité de la Turquie. Opinion holleridaise Amsterdam, 10 çct. — On lit dans le «Tijd» : » Les rapports arrivés d'Allemagne viennent ren forcer l'information comme quoi le gouverne ment de Berlin à la sincère volonté de conclut le plus tôt possible une paix favorable pou l'Allemagne, aussi l'espérance demeure-t-elle v: vace. On devrait toutefois comprendre, dans le pays de l'Entente, que ce n'est pas d'un sei coup qu'il est possible de supprimer le systèm qui jusqu'ici avait opéré le libre développemen de la nation allemande, qu'on ne met pas speu tanément en œuvre la consolidation du gouvei nement populaire, la législation et les institu tions voulues. Il v a aussi l'abolition des exa gérations politiques allemandes vissées à fon< par des mains vigoureuses, et l'ouverture de 1 voie à Suivre, qui vont nécessiter beaucoup d-temps et de prudence. L'accueil de la note de l'Allemagne en Italie Milan, 12 oct. ■— Le «Secolo» fait compren dre que la note allemande à Wilson et la répen se de celui-ci ont causé une formidable impres sion sur les ouvriers de Milan, de Rome et d'au très grandes villes. Dans les fabriques, les ou vriers ont quitté le travail et se sont réunis ei d'importantes manifestations pacifistes. L'attitude d3 M. Wilson La Haye, 12 oct. — L'Associated Press» an prend de Washington que M. Wilson a eu uni conférence avec le général March et M. Lan sing. Le président VVilson entrera en négocia tions dès que le prince Max de Bade aura ré pondu à ses questions. Le parti ouvrier français et la paix Paris, 12 oct. — A l'occasion de la propos! tion de paix des Puissances Centrales, le ComiU National du parti socialiste a adressé au pro létariat français un appel dans lequel il lui recommande de se tenir prêt à soutenir la paix. La 'Chambre française et la nota de Wilson Paris, 12 oct. ■— La commission des affaire; étrangères a approuyé la réponse de Wilson. L< parti socialiste français a de même approuve cette note. Crise ministérielle en Angleterre? Zurich, 12 oct. — La «Pall Mail Gazette» dément le bruit d'après lequel des changements importants seraient imminents au sein du cabinet anglais. Il n'est toutefois pas impossible que le Comité de guerre soit remanié. Le général Smuts, membre de ce conseil, repartira sous peu pour l'Afrique du Sud. Lord Curzon. ministre sans portefeuille, quitte le Comité de guerre. Il est question d'y faire entrer à sa place M. Winston Churchill. Formidable bataille au sud de Lille Bâle, 11 oct. — On mande de Paris à la «Nouvelle Correspondance» : Une formidable bataille s'est déchaînée au sud de Lille ; les troupes anglaises y maintiennent une puissante canonnade ; au sud de la Somme, des incendies éclatent en plusieurs endroits. A citer également la vallée de la Suippe où un combat acharné fait rage ; les villages de cette vallée sont en feu. _ Diaprés une autre information envoyée de Paris à la «Nouvelle Correspondance», "la ville de Laon serait mise en flammes par suite des bombardements franco-américains. De nombreux incendies y auraient éclaté. Genève, 11 oct. — Le reporter de guerre du «Petit Parisien» à l'armée anglaise écrit ce qui suit, relativement aux combats du 4 octobre entre Cambrai et Saint-Quentin : « Gardons-nous d'émettre des conclusions prématurées. La vérité, c'est que l'armée allemande est encore forte, qu'en majeure partie elle a encore son entrain au combat, sa résolution de résister jusqu'au bout ; c'est ce que nous voyons déjà denuis plusieurs semaines au front anglais, qui s'étend de Saint-Qusntin jusqu'à la Belgique. Les combats qui se déroulent en ce moment au nord et au sud de Cambrai, dans les dernières positions de la ligne Hindenburg, en fournissent la preuve. Les Allemands disposent encore de troupes com-battives et bien disciplinées qui se battent vaillamment.Berlin, 11 oct. — La fuite des populations françaises devant le feu des Anglais a pris de l'extension, en prévision des bombardements ultérieurs, jusqu'à Lille et aux villes voisines ; les fugitifs se comptent par milliers ; le haut commandement allemand de l'armée allemande s'efforce d'adoucir leur sort autant que possible, et se prépare à de nouvelles mesures dams cet ordre d'idées. La guerre sous-marine Berlin, 12 oct. — La «Saturday Review» du 24 août publiait un rapport relatif aux limites de la guerre sous-marine, entre autres ces considérations : La guerre sous-marine a le rôle prédominant dans cette guerre, et nous sommes précisément au mois que l'amiral Jellicoe avait pronostiqué, ccmme devant marquer le terme de la guerre sous-marine. Loin de là, les chiffres de pertes causent une vive déception et viennent anéantir bien des espoirs chez le public. On s'était si bien accoutumé aux récits, murmurés à voix basse, de succès retentissants, aux surévaluations du nombre de sous-marins détruits. Le moyen capital employé de prime-aibord contre les sous-marins, à savoir le filet, ne fut pas longtemps efficace ; les Allemands ne tardèrent pas à trouver les moyens de drainer les filets ou de les découper. L'article cité passe ensuite en revue les moyens ultérieurement employés contre les sous-marins, et au sujet desquels certaines informations avaient été publiées en Angleterre par exemple : l'attrape à sous-marins ; il s'agit là d'un -de ces pièges connus, où l'on tirait profit du caractère chevaleresque des Allemands constituant les équipages de sous-marins : un matelot habillé en femme, tenant un enfant sur les bras, allait et venait désespérément sur le pont pour provoquer la compassion des Allemands ; ceux-ci arrivaient pour secourir la malheureuse qui s'empressait de jeter son enfant (en réalité s'était une bombe) sur le sous-marin. Le journal commente aussi les contre-mesures, absolument anglaises, dit-il, sous le rapport de l'audace et de leur adaptation heureuse comme de leur caractère humoristique. Voilà ce qui dénote bien l'état d'âme en Angleterre : parier d'humour et se vanter à propos de sujets aussi graves. Londres, 11 oct. (Reuter). — Le vapeur postal «Leinstesr», jaugeant brut 2,646 tonnes, a été torpillé entre Dublin et HolyL ed. Le «Daily Mail» annonce que des 700 passagers, 150 personnes à peine ont été sauvées. Un nouveau cabinet en Hongrie? Berlin, 11 oct. — D'après un rapport reçu par la «Gazette de Voss», le bruit court à Vienne et à Budapest que le ministère Weckerlé serait sur le point d'être remplacé par un cabinet sous la directicn du comte Michel Carolyi. Budapest, 11 oct. (Ag. télogr. hongroise). — La «Magyar Tudosita» est informée de source compétente que la nouvelle de la démission du chef de cabinet Weckerlé est controuvée. Retraite du cabinet autrichien Vienne, 10 oct. — D'après le «Fremdenblatt», M. von Hussarek, premier ministre autrichien, aurait fait connaître aux chefs de parti la ferme résolution du cabinet de se retirer. Berlin, 11 oct. — La «Gazette de Voss» apprend que M. von Hussarek est en disponibilité. Son successeur prévu serait le prof., conseiller de Cour, Dr Lammaseh, favorisé par l'Empe-meur, et qui est peut-être même nomme au moment où ces lignes, paraissent. La grippe espagnole en Afrique du Sud L't Hollandscn Nieuws-Bureau » apprend du Cap que la grippe espagnole règne clans le pays à l'état épidémique et dans une telle étendue que la vie des affaires en est arrêtée. Tous les services publics chôment. A Ivimberley seul, 500 habitants, pour la plupart des mineurs, sont moijs. La griippe règne également à la côte de l'Afrique occidentale. ETRANGER ANGLETERRE. — L'industrie du cuivre, — On mande de Londres à la « Nation Belge» : Il y a lieu de croire que pendant longtemps encore il n'y awra que très peu de cuivre à la disposition de l'industrie privée. Bien qu'il existe de .grosses reserves de cuivre brut. la production des raffineries a diminué par sui-e te^ de la penurie de main-d'œuvre et de l'inex^ r penence des remplaçants. La question du com-, .- bustible y joue également un rôle considérable, s Ltant données les vastes quantités de charbon 01î a besoin pour les transports à travers e i Atlantique, on prévoit que les raffineries de cui-t vre augmenteront difficilement leur production - Plusieurs vastes projets d'électrification de che- - mins de fer ont été ajournés par suite de l'im- - possibilité de faire fabriquer en temps voulu de= - quantités suffisantes de fil de cuivre. ANGLETERRE. — La propagande Sinn-Fciri , Irlande. — L_e « Morning Post » annonce qu'à - Rosmommon, la police a saisi dans plusieurs li-brairies^ et autres^ magasins une grande quantité ? littérature séditieuse, de photographies de " f „ , Sinn-Fein, de livres, de brochures et de . ballades magnifiant la révolte de Pâques. — Une banque d'émission au - Mexique. — Le gouvernement mexicain a décidé de fonder la Banco de la Republica, au capital i de 200 millions de pesos. Cet institut aura le droit d emettre des billets de banque, moyennant une couverture en or. REVUE DE LA PRESSE La presse sud-africaine et la censure anglaise. Le jou'rnal « Ons Vaderland » de Pretoria, écrit i « Les journaux neutres nous apprennent quo les organes nationalistes sont empochés d'entrer en Hollande (par l'autorité britannique)... Seul « Do • Volksstem » du Cap, trouve grâce aux yeux du cen. seur anglais. Quel signe de faiblesse ! Si messieurs 1 Alliés se sentaient vraiment forts et si leu'r causa était si pure, pourquoi alors ces gamineries? Leur situation doit être bien malheureuse, si'ils sont obligés d'avoir recours à de pareilles méthodes. Qu'est-ce qui peut bien se trouver dans les journaux nationalistes, que les Hollandais ne peuvent pas savoir-? Croit-on qu en Hollande tout le monde ne sait pas que le soleil impérialiste est depuis longtemps en train do s'écip-ser en Afrique du Sud ? Tout comme nous devons deviner le contenu des communiqués officiels allemands, d'après les fragments que nous en recevons, les Hollandais devinent comment marche la propagande républicaine en Afrique du Sud, et ils concluent du sileneo que le « Volksstem » garde à ce sujet, que tout va bien ! Et avec raison ! Pour gouverne, le mouvement 'républicain où natio-naliste vise à la complète indépendance de l'Afrique du Sud du cabinet de Londres. Son chef est le général Hortzog, tandis que le général de Wet, qui avait été arrête il y a de longs mois sous la présomption d'avoir organisa une rébellion, n'a pu recouvrer sa liberté qu en donnant sa parole d'honneur de ne plus faire de l'agitation politique. ECHOS ET NOUVELLES ACCUEILLONS LES REFUGIES Les hasards malheureux <te la guerre amènent A Bruxelles et un peu partout en Belgque quant té dé réfugies évacués du nord de la France ainsi que d autres territoires également exposés aux opéra-tons des beîil gérants. Songeons que ce sont nos frères en humanité, qui, moins privlégiiés que nous, ont du fuir leurs foyers, chassé par la néoessitc de sauvegarder ^ur vie, le seul bien quii souvent leuir reste Montroins-nous envers eux accueiiiants ot fra-terneis, offrons-leur l'hosp talté la plus iarge poss:-çje en nous estimant très heuireux d>e n'avoir pas jusqu ici subi- un sort semblable. Imùtons l'exemple (h2 certains raysans qui, maigre leur rapaciié pro-vorbal-e, sm vont attendra au tra\r r pour les recueillir à leur descente die' wagonTieiir offrr aa vivres et les consoler par les effus ons d une touake charité. Nous aurons ainsi bien mérité ae la patrie be ga et aurons ag. en vrais chrét.cns et en hommes. npVCDE au nu v CMC THéor&oRT3^ LES REPAS SCOLAIRES .La commission d'alimentation de l'enfance vient de mettre à l'étude la question de l'unifi-cation du repas Scolaire en vue d'arriver à instituer un menu uniforme dans tout le pays. Actuel-. lement, la composition du repas scolaire diffère de région a région; on peut môme dire de commune a commune. Cette situation amène des réclamations et des plaintes, le régime en vigueur dans certaines communes étant nécessairement supérieur a celui adopté dans d'autres endroits. Le Comité National, d'accord avec la Commission d alimentation de l'Enfance, a donc décidé de procurer à tous les enfants fréquentant les ecoles du pays, un repas représentant la même valeur nutritive et on s'est arrêté, après l'avis de médecins, à la formule qui consiste à servir aux elèves une couque, une tasse de cacao au lait, pendant quatre jours de la semaine et une tasse de torréaline au lait pendant les trois autres jours. Il a été préparé à cette fin des produits spéciaux que le stock général a déjà commencé à envoyer aux Comités Provinciaux, sous la dénomination de « cacao spécial » et de « mélange torréfié. » Pour remplacer VOS LUSTRES, demjndez à vos installateurs les lustres en bois E.I.C O se vendant à partir de 27 fr. Salon de vente et d'exposition, 6, Pl. DE LONDRES (Porte Namur). APPEL AUX FLAMANDS Le dimanche 13 octobre, à 11 h., il sera procédé, au local « Vlaamsch Huis », Grand'Place. 16, à Bruxelles, à la fondation définitive de là « Vlaamsche Unie » et à l'élection de son bureau. ENCORE LES ARAIGNEES Dans de précédents échos, nous avons montré l'utilité des araignées et le tort qu'ont la plupart des personnes de considérer l'araignée comme un insecte malfaisant et nuisible. Rappelons, à ce propos, que l'araignée peut être assez facilement apprivoisée. Au cours de sa longue détention à la prison centrale de Louvam, Léon Peltzer était parvenu à apprivoiser plusieurs araignées, qu'il étudia de près au point de vue, notamment de l'utilisation du fil tissé. Il y a quelques années, un missionnaire, le R. P. Camboué, entreprit, à Madagascar, une étude soignée de l'araignée « Halabe » des Malgaches (epeira Madagascariensis) et de l'araignée « epeira livida » du même pays. Il donna à filer les cocons de ces deux espèces, et il obtint une fort belle soie résistante. Il en fut alors beaucoup question à la Société d'acclimatation. Puis le silence se fit sur les araignées séngènes et sur leurs produits. En ce moment on fait travailler des araignées dans le but de fabriquer les filets des ballons militaires au parc aérostatique de Batavia. A l'école professionnelle, on a recueilli des araignées sérigènes ; on les a rangées par douzaines devant un dévidoir qui leur enlève délicatement de l'extrémité du corps des fils soyeux d'une belle teinte jaune rouge. Chaque sujet fournit un fil de dix-huit à quarante mètres de long. Lorsque la provision est épuisée, on coupe lo fil qui retient Vépeira prisonnière. Celle-ci se sauve prestement et monte directement et sans hésitation dans un coin du plafond, où l'on a accumulé une provision de mouches et de moustiques. Au sortir du corps, la soie de l'araignée est couverte d'une Substance visqueuse dont on la débarrasse par des lavages à l'eau courante. Après cette opération, les fils peuvent être tissés sans difficulté; mais ils sont si ténus qu'il faut les grouper par huit pour obtenir une résistance convenable. On fabrique ainsi, finalement, un texr tile beaucoup plus léger que la soie ordinaire que l'armée des Indes néerlandaises utilise pour confectionner les filets des ballons. PALAIS DU TROCADERO CE SOIR SAMEDI 12 OCTOBRE et jours suivants REPRISE DE l'IMMENSE SUCCÈS La Porteuse de Pain jhinancne 13 Octobre 1918. • W" 1443 QUINZE CENTIMES Dîmancne 13 Uctonre ISiSs, ■ « \11t rf-v - N° 1443

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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