LE BRUXELLOIS W*' • ■ . ' ^' Propos libres et variés LA FORCE PRIME LE DROIT. Encore une célèbre parole historique, celle-ci non pas fausse quant à. son origine, mais qui a ete méchamment détournée de son sens. Bismarck^ qui k laissa un jour tomber de la tribune ministérielle, n'entendit en aucune façon légitimer la violence et reconnaître à celle-ci de® droits supérieurs à ct-ux de lia vérité ou de la justice. Pas p-uq que La I entame dans son vers également célèbre : « La raison du plus fort est toujours la meilleure », n'a voulu glorifier ni légitimer la force brutale. Avec leur &en$ très «.ffînft des réalités, l'homme politique et le fabuliste ornt simplement voulu exprimer cette vérité de triste expérience, à savoir que, dans tous les domaines et dans toutes les sphères de la vie, tant humaines qu'animales, c'est la violence très fréquemment qui a le dernier mot contre la raison et les sentiments généreux. Que ceux-là qui font les scandalisés et prêtent au premier chancelier allemand un jugement moral ou plutôt immoral, alors que dans ses paroles 3)1 n'y a que la pure constatation d'un fait, que ceux-là veuillent bien plutôt reconnaître qu'une fois de plais cette vérité « La force prime le droit » trouve .en ce meurent s» tragique application dans te cas de l'Allemagne. Colle-ci, par un travail acharné mais pacifique, ea était venu à égaler et même à surpasser la plupart de ses rivaux et particulièrement l'Angleterre. De là, chez eux, la volonté de plus «n plus décidée d'avoir raison, par la force, du commerce allemand, de l'industrie allemande, de la yna.rinf. allemande. Autre point. Bien des bois, au cours de la présente guerre, l'Allemagne a protesté ne vouloir que son libre développement politique et économique, non la domination protendûment universelle. Son but étant donc acquis, elle a à diverses reprises et solennellement proposé à ses adversaires une paix honorable pour tous. Malgré cela, les peuples de l'Entente, confiants en la victoire finale, basée sur l^ur énorme supériorité numérique, ont repoussé ta-jurieusement le rameau d'olivier qu'on leur tendait. Ils ont continué à vouloir l'écrasement et l'humiliation de l'Allemagne, qu'aujourd'hui ils attendent des masses américaines et de leur entrée en action. Abstraction faite si ces pensees inhumaines se réaliseront ou non, sommes-nous en présence ici d'autre chose qu'une nouvelle et abominable illustration de ce fait trop fréquent : « La force prime le droit »? Heureusement que l'Allemagne, idéaliste et pacifiste, mais consciente aussi des réalités et des injustices humaines, s'est émergiquement et minutieusement préaiutioanée contre 1 encerclement et autres formes de violence, que ses adversaires depuis longtemps méditaient et réalisaient contre elle. Et voilà précisément la raison pour laquelle ce pays ne cesse d'être accusé de violence et de glorification de la violence, comme si, encore une fois, constater le fait et se prémunir contre lui, et d'autre part l'ériger em principe, était une seule et même chose. Bien plutôt encore « force qui prime le droit » que l'attitude de la plupart, qui ne veulent rien examiner, ne tenir nul compte des témoignages les plus autorisés, des révélations nombreuses ap-^portées au cours de ces trois années de guerre, mais 'qui, à toutes les raisons, à toutes les preuves, n'opposent que ce® redites, apprises et retenues par cœur-; « L'AHemagne a voulu la guerre, la domination universelle., la conquête et la ruine de la Belgique; chez cette nation, tout est mensonge, violemoe, barbarie, etc., etc. » Je le répète, cette absence d'esprit critique et de justice est l'une des plus extraordinaires applications de la remarque bismarckiemne : « La force prime le droit. » Humanus. P. S. — Il n'est peut-être pas tout à fait inutile de noter devance, en réponse à ceux qui auraient le triomphe trop facile, que le fait de la neutralité belge violée ne constitue pas une brutale et exclusive application de « La force prime le droit », car en invoquant la nécessité, l'Allemagne justement ne cessa pas de rendre hommage au droit. — H. Mwm fig la grasse Tristes prévisions. — Sous ce titre, le « Vad'-r-land » de La Haye résume dans ees grandes lignes un article très documenté, publié dernièrement par un ingénieur danois, M. Julius H. West, sous la rubrique de : « Peuples, revenez à la raison ! » Dans 6cn article, l'auteur développe, chiffres à l'appui, cette thèse « que l'Europe court à la famine, à moins qu'une paix rapide ne soit conclue ». L'Europe, dit M. West, ne peut pas suffire à ses besoins; en temps normal, et à fortiori à l'heure actuelle, elle doit recevoir le plus clair de ses approvisionnements du Canada, des Etats-Unis, de 1 Argentine, des Indes et de l'Australie. Le grenier du Sud de la Russie est inaccssibie au restant de l'Europe, ce qui n'empêche pas que par endroits, la Russie souffre elle-même de la disette, à raison de l'organisation défectueuse de son réseau ferré. Les stocks qui existaient en temps normal en Europe, ont été épuisés partout, d'une part à cause de la diminution des arrivages causée par la guerre, d'au-ye part à cause de la réduction des superficies cultivées. L'Europe se trouve donc à peu près livrée à sas propres moyens, pour faire face à ses besoins en viVres. En outre, dans de nombreux pays, la situation est si douteuse, qu'on doit tenir compte d'une mauvaise récolte possible. Quant au Canada, aux Etats-Unis, etc., ces pays ne pourront très probablement fournir à l'Europe qu'une faible partie de ce qu'il faudra à ce continent, de sorte que le ealut devra venir des Indes et de l'Australie; ici toutefois, se dresse dans toute sa gravité, la question du manque de tonnage, en effet, ]a distance qui sépare l'Europe 4e ces lointains pays, est trois fais aussi grande que ceî'e qui sépare le Vieux-Monde et l'Amérique. Quand on sait que plus d'un quart du tonnage mondial est distrait de la navigation marchande, il ne faut vraiment pas être grand clerc pour prévoir que la famine doit arrive r en Europe fatalement et ma hémadquement. M. West s'occupe ensuite de la situation alimentaire des deux groupes de belligérants et arrive à la conclusion que parmi eux,celui des Puissances Centrale® ee trouve relativement en meilleure posture à ce point de vue, que ses adversaires. Il se base pour formuler cette opinion sur le fai. que les Pms-«ancs Centrales occupent en ce moment 550,000 kilomètres carrés de territoire ennemi, c'est-à-diie plus que la superficie de l'empire afctn&nd ; comme ces territoires occupés ne comptent que 34 millions d'habitants et que l'Allemagne, — dont la population atteint- le double de ce chiffre, trouve à nourrir celle-ci, — l'auteur estime que les Puissances Centrales réussiront à trouver dans -tes territoires qu'ils occupent, un|sér'eux appoint de vivres, d'autant plus qu'ils disposent de 100,000 ki'emètres carrés de cette terre fertile de la Vaiachie, dont 95-95 p.c. sont cultivés. Les données de M. West, — avec l'éloquence des chiffres avancés par lui, — ne sont pas faites pour tranquilliser leg peuples quant à l'avenir ; iî est d'ailleurs à espérer que son conseil aux peuples ue « se ressaisir » se réalisera avant que le spectre noir de la famine se dresse dans les plaines européennes.Echos et Nouvelles Cours à organiser. On a fort bien organisé, de différents côtés, des cours de Croix-Rouge, si utiles. On devrait même les encourager davantage, l'hygiène y gagnerait. On devrait fonder également un cours d'éducation. En effet, parmi les personnes même bien instruites, combien est peut le nombre des gens bien élevés, et cela dans toutes les classes de la société. Une lacune Siérait à combler aussi à propos du commerce. Ne serait-il pas nécessaire de rendre obligatoire, si possible, pour tous les commerçants, la fréquentation d'un cours de comptabilité et dt>' tenue des livres qui serait organisé par les autorités compétentes? Ce cours pourrait être donné par exemple deux jours par semaine (à prix *-«duit), en été, vers 8 heures du soir, afin de faciliter les commerçants. Le nombre des chefs d'entreprise, des commerçants des deux sexes, qui ignorent les éléments essentiels d'une tenue de livres régulière, est très considérable. Le livre journal, le grand IL vre, le livre des balances, le bilan, les obligations des commerçants, les livres de commerce, la publicité du régime matrimonial, le c-Wc de lettres, ie connaissement, le chèque, le tableau de® monnaies en Europe, leur parité, les comptes, etc. : tout cela est ignoré de grand nombre de personnes qui ne tiennent pas même de livres de commerce, qui ont dépassé la vingtième année, ou ne sont plus en âge d'aller à l'école. Ce coure pourrait éviter des erreurs involontaires en matière de bilans. II éviterait des écritures inutiles et servirait le commerce honnête. (A.H.) LES TRIBUNAUX TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE BRUXELLES. — Audience du 13. — Association de malfaiteurs. — L'audience est présidée par M. le juge Van Nérom. M. Van Ost est au siège du ministère public. Les prévenus sont: A... Louis, A... Julia, D... Théodore, B... Madeleine, G... (décédé), C... Pierre, V... Philomène, D... Ernest,G... Raymond, H... Jean, C... Guillaume, D... Charles, P... Arthur, M... Jean-Bapt., j... Barthélémy, R... Albert, De B... Vital et M... Louis. Les 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e et 7e sont poursuivis pour banqueroute, escroquerie®, association de malfaiteurs; les 8e, 9e et 10e pour complicité de banqueroute; les 15", 16e et 17e pour recel. 72 témoins à charge sont cités par le ministère public. 22 témoins à décharge sont cités par la défense. Le tribunai ordonne la disjonction poiur le prévenu M... Jean-Bapt., qui est au front, Mtre Mon-tiny, qui a été chargé de !a liquidation du prévenu A..., rend compte de ses constatalons ; l'actif était insuffisant, il était installé aiu coin de la rue Bu-quesnoy, il y vendait de tout, Mtre Gillart a été curateur du prévenu D... ; là aussi il n'y avait que très peu à l'actif. Le prévenu était négociant en, produits cnitiiiqjuies ; la vente a produit environ 1,700 fr. ; il avait pris à des agences commerciales des abonnemetits.oellee-ci ne donnaient par ce fait que des bons renseignements sur D... ; tous les livres de commerce avaient disparu. Un grand nombre de témoins seront entendus sur les opérations qu'ils ont faites avec les prévenus. (B.) — A... Pierre, pour outrages et menaces: 50 fr. ou 15 jours. G V... Louis et V... Jean, pour outrage, chacun 30 fr. — L... Séraphin, pour coups à B...: 50 fr. avec sursis de 3 ans. — M... Alice, pour adultère et son complice V... Victor, chacun 15 jours. — R... Alexandre, pour coups, menaces et rébellion: 8 jours et 50 fr. ou 15 jouis. — D... julien, pour coups ayant entraîné une incapacité de travail, 15 jours et 50 fr. ou 15 jours. — V... Pros-per, pour maraudage de légumes : 8 jours et 26 fr. — R., François, pour menaces et coups, 50 fr. ou 15 jours. — V... Louis, pour ivresse, injures, menaces, coups et rébellion, 15 jours et 55 fr. ou 16 jours. — V... Alexandre, pour outrage et coups, 8 jours et 26 fr. — S... J.-B., pour coups, menaces et rébellion: 8 jours et 50 fr. ou 15 jours. — V... François, pour menaces,coups et rébellion.: 8 jouis, 50 fr. ou 15 jours. 8e correctionnel/,. — M. Oscar présente lui-même sa défense ; il dit qu'il doit se défendre, car il n'est pas coupable des choses qu'on lui reproche; le véritable aut.ur des escroqueries, c'est M... Lui a tout fait, moi M..., ne suis pour rien dans cette affaire, je n'ai rien à me reprocher et iv; doit pas ère condamné. M... parle pendant une demie-heure: Mtre Ed. Dûment, son défenseur, en a pour un quart d'heure et dans une belle plaidoirie, où il remet au point tous les détails de l'affaire, il finit en demandant l'acquitement de M... Le jugement sera rendu le 20 juillet. (B.) DU CARACTERE PUBLIC DES EMPLOYES DES MAGASINS COMMUNAUX. — Noug avons constaté à plusieurs reprises l'affirratien dans la jurisprudence b.:lge du caractère public des personnes s'occupant pour les communes des œuvres de guerre. Le 13 juin tkrnier le tribunal de Ire instance de. Bruxelles, présidé par M. le comte d'Oultremont, statuait dans une affaire de presse et après avoir mis hors cause le journal — l'auteur de l'article s'étant fait connaître — il déclare: « Aitendu que la jurisprudence considère à bon droit le Comité National de Secours et d'Alimentation comme un service d utilité publique et reconnaît à ses ag'.ms un caractère public, que ia preuve offerte est do,.c recsvabzle dans les limites toutefois qui seîont f.xécs ci après ; Att-jidu que les d^ux premiers faks aiticulés se rapport.nt aux griefs formulés; Par ces motifs, !e tribunal de l'avis conforme du juge suppléant De CorJnck, tf. de procureur du roi; Admet le défendeur à prouver par toutes voies de droit, témoignages compris, les deux faits suivants:1° Le 22 septembre 1916, vers 6 heures du matin, il a été transporté au moyen d'une charrette à bras, 4 sacs de pommes de t;rre, soit environ 400 kilos chez M. X..., conseiller commuai! de Laken, à cette époque membre du comité d'alimentation, pommes de terre provenant du dépôt central des magasins communaux ; 2" Pendant plusieurs semaines de grandes quantités de pommes de terre ont été confisquées à l'arrêt du tram de la place Communale. Ces pommes de. terre n'ont jamais éré remises au magasin communal et il est de notoriété publique qu'elles ont été distribuées su personnel de la police et aux pompiers ; Admet le demandeur à la preuve contraire... » Dans une autre affaire, dont nous avons relaté le débat le 6 juin dernier et qui mettait en présence la direction des magasins communaux de Lafcen et un de ses anciens employé®, le Conseil des prud'hommes de Molenbeek statua dans les termes suivants : Attendu que les défendeurs avant d'aborder le fond, récusent la compétence du Conseil, les magasins communaux de Laken, dont il est question, étant institution communale ; Attendu que les magasins communaux de Laken furent fondés par- délibération du conseil communal de cette commune en date du 21 janvier 1916, dans un but philanthropique et sans but commercial ; Par ces motifs le Conseil se déclare incompétent pour juger die la cause, délaisse les parties à se pourvoir devant qui de droit, condamne le demandeur aux dépens. (B.) TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE LIEGE. — Audience du 12. — Charles B., à Liège, fréquente la Bourse comme beaucoup et fait du commerce... Il y a rencontré Lucie J., de Seraing, qui cherchait à acheter 1,000 kilos de haricots. B. lui proposa le marché et parvint à se faire remettre mille francs à valoir. Inutile d'ajouter que la demoiselle j. était dupe d'un escroc, auquel le Tribunal vient d'infliger 4 mois et 50 fr. — A Awans, le messager R. fut assailli par une bande d'individus qui "La enlevèrent plusieurs quarterons d'oeufs et des marchandises pour 300 francs. A Hognoul, on enleva 83 kl os die farine à un domestique de forme, qui revenait du moulin. A Bierset, la même bande vola du pain, du beurre, des œufs à Lib. et Sos., et à Montegnée des œufs et des tartines à Sos. Colestine. Trois de 1a bande ont été. arrêtés ; Schr Pierre, houiûeur, à Glain; Cab. Pierre, et V. Théophile, houilleurs, à Montegnée. Le premier recueille 3 mois, le deuxième et le tr oisième chacun 6 mois. — L'affaire des détournements au Ravit aille ment. A l'audience de jeudi, on a continué l'audition des témoins. (Jos.) LES ALARMISTES EN FRANCE. — Le tribunal correctionnel de Lyon a condamné à six mois de prison, sans sursis, un voyageur de commerce,Claude Rolland, qui, dans un tramway, avait dit ; « Les Allemands serom à Paris et à Lyon avant trois mois! » Le nommé Alfred Det, employé de commerce à Dôle, a été condamné à trois mois de prison, sans sursis, pour avoir tenu des propos injurieux et dit notamment que Paris était en pleine émeut». TMTTiTÎTrrTiT 1 iimii i Arts, Soiesices eî Lettres CONSERVATOIRE DE LIEGE. — La musique de chambre. — Classe de M. Jules Robert. 9 concurrentes, 18 concurrents. 27 distinctions. Pianistes. — 1er prix à l'unan. et avec dist. : Mlles Clémence Del bouille, Antoinette Offermans, Lucienne Haucis et M. Charles Van Lancker; 1er prix par 4 voix, M.Marcel Louis (d'emblée) ; 2e pr. à l'unan. et avec dist., Mlles Antoinette d'Andri-moiit (d'emblée) et Mathilde Joris (d'emblée) ; 2e prix à l'unan., Mlles Andrée De Cock, Marie Du-jardin, M. Jules Thiry (tous trois d'emblée) ; 2e pr. par trois voix, Mlle Marie Radoux (d'emblée) ; 2e accessit à l'unan., Mlle Louise Henquin. Violonistes. — 1er prix à l'unan. et avec dist., M. Joseph Tun)mers ; 1er prix par 4 voix, M. Alex. Pommer (d'emblée) ; 2e prix à l'unan. et avec dist. MM. Louis François et Jacques Simsjn ; 2e prix par 3 voix, M. Gaston Raskin; 1er acc. à l'unan., MM. Théodore Delsenne, Oscar Jemiae ; 1er acc. par 3 voix, M. Eugène Bragard ; 2e acc. à l'unan., M. Guillaume Robert. Altistes. — 2e prix à l'unan. et avec diat., M. Henri Sougné (d'emblée) ; 2e prix par 4 voix, M. Jules Sumkay (d'emblée). Violonc-llLUs. — 1er prix à l'unan. et avec dist. M. F&roinaad Carabin; 1er prix à l'unan., MM. Marctel Dorsars (d'emblée) et Lucien Kirsch; 1er acc. à l'unan., M. Robert Frenay. (Jos.) Une découverte intéressants. — Un ingénieur new-yorkais, M. A. Szeliga, vient d'inventer un dis positif de sûreté pour éviter la destruction des films cinématographiques, lesquels, on le sait, sont très inflammables et ont déjà causé plus d une fois de terribles désastres dans les salles de spectacles. D'après une description parue étais le « Scient!tic American », le nouveau dispositif consiste en principe en deux palrt-s de couteaux, placés à l'orifice de chacun des deux magasins à films, dont est flanqué l'appareil de projection. Ces couteaux, qui sont reliés entr'eux aiu moyen d'un ressort, sunt tenus écartés l'un de l'autre par un magnéto, de façon à permettre le déroulement du film. Dans le cas, où pour l'une ou l'au.re cause, le h;in à enflamme dans l'appareil de projection, le magnéto fait jouer les ressorts, les couteaux s'abattent et ferment hermétiquement les orifices des magasins à film; simultanément, le film a é.é coupé, de sorte que seule la partie du film, se trouvait antre la bobine dérouleuse et la bobine enrouleuse, est anéantie ; le feu ue peut donc pas atteindre le reu tant du film, i&olé automatiquement dans les magasins. On comprend dès lors qu'une explosion est évitée. Le nouveau dispositif offre en même temps un grand nombre d'autres avantages. Au n--©;iie»t même où les couteaux s'abattent, la canine de l'o-péraiteur est fermée hermétiquement, les lampes qui y brûlent sont éteintes, tendis que celles de la salle s'allument, le moteur de l'appareil s'irrête et enfin, le chef d'orchestre reçoit le signal de faire dona.r la musique afin de détourner l'a.tentùon des spectateurs. On voit donc que l'invention de M. Szeliga e^t d'une grande valeur; elle limite lea risques d'incendie à une pe ite longueur de film; elle permet de poursuivre la représent-♦i'xi après une très courte interruption, et enfin, elle détourne l atteniion du public, ce qui empêche les paniques souvent si dramatiques. SPORTS LES SPORTS DANS L'ARMEE BELGE. — En vue de contribuer au développement des sports parmi '.es troupes de la Place beige du Hâvre, le général comte de Grunne a décidé d'organiser une série de réunions sportives; auxquelles seront invités à participer tous les services de la garnison. Il y aura des épreuves de sports athlétiques divers et un championnat de football. Celui-ci commencera le premier dimanche de septembre prochain; toutes les unittés pourront participer au championnat qui comportera des médailles aux équipes victorieuses et des souvenirs pour les équipes classées 2e, 3e et 4e. Pour les courses à pied, les épreuves éliminatoires commenceront le mois pio^iuun; les finales auront lieu le dernier dimanche d'août. Une coupe sera attribuée à l'établissement militaire qui aura obtenu le plue grand nombre de points par équipe. Le comité que préside le comte de Grunne, a pour membre» -les commandants Biaise, Bemelmans et Brouyère, l'ingénieur d'artillerie Wigny, le médecin de bataillon Belmoite et le sous-lieutenant Denis, ainsi que d:s délégués, sportifs pratiques, que désigneront les divers commandants d'unifiés. MiIcîies, Avis st Arrêtés Allemands ARRETE concernant les poids et mesures. En vertu de l'article 22 de la loi du 1er octobre 1855 sur les poids et mesures, il est arrêté ce qui suit en vue de compléter la réglemfin'tja.ion générale existante relative à la composition et à la forme des poids du commerce : Paragraphe unique. — Les poids cylindriques à bouton compris dans la série légale depuis le gramme jusqu'au kilogramme et les poids hexagonaux compris dans la série légale depuis le demi-hectogramme jusqu'au double kilogramme, pour la fabrication desquels l'emploi du laiton et de la fonte de fer est autorisé, pourront être fabriqués égaler ment au moyen d'alliages de zinc rentrant dans la catégorie dite des « zincs durs » et qui seront admis à cet effet par le Service des poids et mesures. Dans des circonstances spéciales, notamment en cas d'impossibilité de se procurer du zinc dur, les fabricants de poids pourront être autorisés temporairement par le Service des poids et mesures à remplacer ces alliages par du zinc ordinaire de première ou deuxième fusion. Sur les poids fabriqués dans ces conditions devra figurer l'empreinte de la lettre Z à titre de marque dietinctive. A défaut de zinc ou si ce métal devient d'un prix trop élevé, le Service des poids et mesures pourra autoriser son remplacement pour les poids cylindriques par du 'er ou de l'acier. Les prescriptions réglementaires relatives aux poids cylindriques à bouton ea cuivre et aux poids hexagonaux en fonte de fer sont respectivement applicables, par analogie, aux poids cylindriques à bouton en alliages de zinc dur, en zinc ordinaire, en fer ou en acier, et aux poids hexagonaux en alliages de zinc dur ou ea zinc ordinaire. Toutefois, les prescriptions relatives aux dimensions verticales de® poids doivent être appliquées de telle façon que la «auteur du corps des poids soit modifiée dans la mesure imposée par la différence des densités. Bruxelles, le 20 juin 1917. Der Generalgouverneur in Belgiea, Freiherr von FALKENHAUSEN, Generaloberst. ARRETE modifiant et complétant l'arrêté du 27 septembre 1916 sur Içs courroies et câbles de transmission. L'arrêté du 27 septembre 1916 sur les courroies et câbles de transmission (Bulletin officiel des lois et arrêtés n. 263), est modifié et complété ccmme suit : § 1er. — Les entreprises qui détiennent des courroies et câbieg de transmission ne pesant pas 50 kg. au total sont aussi tenues de les déclarer conformément à l'arrêté du 27 septembre 1916; par conséquent, à présent, toutes les courroies et tous les câbles de transmission doivent être déclarée. § 2. — Les courroies et câbles non encore déclarés devront l'être le 20 juillet 1917 au plue tard. La déclaration se fera à l'aide d'une formule spéciale qui devra être remise, dûment remplie, à la « Kriegsleder A. G. », Succursale de Bruxelles, 29, boulevard Anspach, en ce qui concerne les courroies, et à la « Zentral-Einkaufsgesellsciiaft, Abtei-lung Bindegarn », à Bruxelles, 68, rue du Lombard, ea ce qui concerne les câbles de transmissijn. La « Zentral-Einkaufsgesellschaft » exercera, au sujet des câbles, les fonctions confiées jusqu'à présent à la « Kriegsleder A. G. » par l'arrêté du 27 septembre 1916. . § 3. — L'impunité sera assurée aux détenteurs de courroies et de câbles qui, n'ayant pas effectué la déclaration leur imposée par l'arrêté du 27 septembre 1916, auront réparé cet.e omission le 20 juillet 1917 au pJus tard. 5 4. — Les entreprises qui ont besoin de courroies ou de pièces de rechange, ne doivent pius, pour s'en procurer, s'adre:s:r qu'à la « Riemanzu. teiluag der Rohstoffverwaltungsstelle », à Bruxelles, 29, boulevard Anspach. L'attribution de câbles de transmission se fera par les soins de la « Zen tirai;-E:nkaufsgec©llschaft, Abeilung Binde-gam », à Bruxelles, 69, rue du Lombard. Bruxe.les, le 27 juin 19i7. Der Generalgouverneur ia Belgien, Freiherr von FALKENHAUSEN, Generaloberst. ARRETE Mon arrêté du 17 avril 1917 est complété comme suit ; Tous les bois coupés ou sciés de provenance indigène, y compris les bois équarris, et tous les bois coupés (ronds ou équarris) de provenance étrangère soat saisis à partir du jour de la publication du présent aarèié. Par le fait de la ausie; ie« piopriétaires perdent le droit de dispoe.tr de leurs stocks, qu'ils doivent garde-r et traiter soigneusement.Les infractions au présent arrêté seront punies soit d'une amende pouvant aitteindre 10,000 mark* et d'un emprisonnement de 3 a^s au plus, soit d'une de ces deux peines seulement. Les tribunaux et autorités militaires connaîtront desdites infractions. Bruxelles, le 6 juillet 1917. Der Gênera gouverneur in Belgien Freiherr von FALKENHAUSEN, Generaloberst. * J'ordonne que l'arrêté précédent soit publié pafl voie d'affichage dans toutes les ecmmunesr. Der Generalgouverneur in Belgien1^ Freiherr von FALKENHAUSEN^ Generaloberst, i.nr-7ir- ffi-,.-frgr.- i i t CORRESPONDANCES M. Edmond Bovyn. — Merci, merci ! INFORMATIONS FINANCIERES COXJ&S DO CHANGS. New-York, 12 juillet. — Berlin —.— ; Par5| 5.7450; Londres 60 jours 4.72; Cable Transfert A 7fi45 • À r afin* en barres flft 1 / 4. Berlin, 13 juillet. Acheteurs Vendeurs rioliande ~7d.7i> 280.25 Danemark lb6.50 197.0Q Suède 206.26 206.75 .Norwège 200.7 b 201.25 Suisse 135 1/3 135 3/8 Autriche-Hongrie 64.20 64.39 Turquie 20.05 20.15 Lulgarie <21.50 81.5p i")s -n ~ — Vienne, 12 juillet.— Berlin 155.75; Suisse 211.25 Hollande 437; Sofia 127.50; Copenhague 305.50; Christiania 313 ; Stockholm 321 ; Rouble 3.25j Constaotinople 31 3,'8. Zurich, 13 juillet. — Angleterre A 21.80, V 22; France A 80, V 81 ; Allemagne A 65, V 66; Autriche-Hongrie A 40.75, V 41.50; Italie A 63.50, V 64.25; Hollande A 188, V 190; New-York chèque A 4.55, V 4.62; New-York court ternie A 4.56, Vi 4.63; Copenhague A 135, V 138; Stockholm A 144, V 147 ; Ghrisôania A 136, V 139 ; Péfersbourg A 100, V 115; Madrid A 106, V 109; Buenos-Ayrea A 2, V 2.15. Londres, 12 juillet. — Amsterdam 3 mois 11.70 1/2; id.vue 11.53 1/2; Paris 3 mois 27.72; id.vue 27.33; Pétersbouig vue 203. Amsterdam, 13 juillet. — Londres 11.555; Ber-t lin-Hambourg 34.75; Paris 42.35; Suisse 52.90; Vienne 21.80; Copenhague 70.725; Stockholm 75.425; New-York 2.41 7/8; Cable Tra®£fers 2.42 1/2. BOUTEES US PASIS. Paris, 12 juillet. — Rente 3 p.c. 60.50; Emprunt 5 p.c 88.45; Espagne Ext. 4 p.c. 104.50; Russie 1906 5 p.c. 78 ; Russie 1896 3 p.c. 48.20; Turcs uni. fiés 4 p.c. 63.30; Crédit Lyonnais 1115; Métropolitain 418; Nord Espagne £85; Sara gosse 396; Thomu son-Houston 715; Raff. Fay 490; Caoutchouc 200; Mailacca 136;, Bakou 1400; Bru&sk 395; Lianosoff 354 ; Maltzeff 5i6 ; Le Naph&e 355 ; Toula 1025 ; Rio-Tinto 1730; Utah Copper 657; Tharsis 140; De Beers 380 ; Goldfleids 44 ; Lena Goldfields 45 ; Tau* ganyika 103; Randmines 95; Spassky Copper 49; Chartered 20. BOUEES BiS LOHC_iES. Londres, 12 juillet. — Consol. 2 1/2 p.c. 55 3/8; Argentine 1886 5 p.c. 94 1/2 ; Portugal 4 p.c. 57 3/4 RuSiàie 1906 5 p.c. 77 ; Russie 1909 4 1/2 p.c. 67 5/8 Canadien Pacific 178 3/4; Nat. Railw. of Mex. 6 1/4 Unit. Stat. Steel Corp. 133 1/2; Rio-Tinto 61 3/4;. Chartered 13 s. S d. ; De Beers 13 3/16; Goldfields JÉ 1 9/16 ; Randmines 3 3/8 ; Emprunt de guerre 5 p.c^^B 94 1/8; id. 3 1/2 p.c. 87 1/2. V SQUESE DU KEW-ÏOEE, ^ New-York, 12 juillet. — Atch. Top. a. S. Fé 4 ' 95 1/4; Unit. Stat. Steel 5 p.c. 104 1/2 ; Atch. ' a. S. Fé 100 1/8; id.préf. 97; Baltimore a. Onia 72 1/8; Canadlan Pacific 159; Chesap. a. Ohio 60 1/4; Chic. Miiw. a. St Paul 72 1/8; Denv. a. Rio; Grande 7 ; Erié 24 5/8 ; id. Ire préf. 37 ; id. 2e pr'é-f, 28 1/2; Great North. préf. 104 1/2; Illinois Centrai 102; Interbor. Cs. Corp. 9; id.préf. 55 1/2; Kans, City a. South. 22; id.préf. 55 7/8; Louisville and Nashville 125; Miss. Ksns. a. Tex. 6 1/2; Missouri Pacific 31 3/4; Nat. RaiHv. of Mex. 2e préf. 6 3/8; New-York a. Huds. Riv. 89 1/4; New-York Ont. a, NVst. 23 ; Norfolk a. VC'es.ern 122 ; Northern Pacifia 100 1/2; Pennsylvania 52 3/8; Reading 95; Chic. Rck. lal. a. Pacific 43; Southern Pacific 93 1/2; South. Raiiway 27 1/4; id.préf. 55; Union Pacifie 134 3/4; Mabash préf. 49 7/8; American Caw. 49 5,8; Am. Smelt. a. Réf. 105 1/2; AnacondJa Cop, Mg. 79 3/4; Bethlehem Steel 144; Central Leather 89 1/2 ; Intern. Merc. Mar. 30 1/4; id.préf, 88; Unit. Stat. Steel Corp. 126; id.préf. 117 7/8. O'ËfeiPRUftSTS TIRAGES DES EMPRUNTS SOCIETE ANONYME du CANAL et des INSTALLATIONS MARITIMES t>R RRtlXF.T.I.P.S Emprunt de 1897. — 79-3 tirage. — 7 juillet 1917* 26 séries, soit 650 obligations remboursables à paru tir du 2 janvier 1918. S. 3491 n. 25 est remboursable par £r, 10,000 S. 3491 n. 17 » 1,008 S. 13409 n. 10 » 500 S. 3903 n. 5 » 250 S. 9079 n. 8 » 250 Remboursables par 125 francs : ' S. 2224 n. 23 S. 2608 n. 8 S. 2608 n. 20 S. 2608 n. 23 S. 3325 n. 22 S. 3906 n. S S 3906 n. 9 S. 84JT n. 16 S. 10201 a. 12 S. 17374 n. 5 Séries remboursables à 100 fr. (coupon n. 20 at-i taché), sauf Us numéros indiquée ci-dessus • 704 1074 1352 2224 2266 2267 2608 3052 3325 3491 3789 3906 4192 5816 5982 7713 7729 8481 90/9 10201 13409 13885 15213 16399 17602 17374 CREDIT FONCIER DE FRANCE, Obligations communales de 500 et de 100 franco 2.60 p.c. 1879. Tirage du 5 juin 1917. N. 109267 est remboursable par If, 100,000 N. 45618 » 25,000 Numéros remboursables par 5,000 francs -J 159740 271009 296853 3469Ê0 883750 983351 Nunj'ros remboursables par 1,000 francs; 1653 5807 54954 75517 81438 83202 92700 10S552 126033 136S72 169622 196591 219287 230394 270149 322223 324547 343989 3508S6 440299 440453 447883 460735 527677 536321 537599 538459 564482 635267 694415 706168 718006 748031 766485 769492 776784 779013 783247 815778 868941 875518 883770 889556 925781 958051 Le remboursement s'effectue depuis le le® juil« let 1917. Imprimerie Internationale, 9{ rua Ruyjciuel*

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