Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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04 januari 1918
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s.n. 1918, 04 Januari. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gt5fb4z991/
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ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger I.es abonnements sont reçus exclusivement par teiw ioa BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant Us abonnements doivent être Adressées exclusivement au bureau de poste qui * délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois 1 mol» : Fr. 9.00 Fi. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE : 125,000 par jour Le Bruxellois JOURNAIv QUOTIDIEN INDBPK1VD A1VT ANNONCES F»it« divers et Eclioj L» Cgne, fr, SOT Nécrologie 3.00 Annonce» comtnereiiilet 2.0® Annonces îinaaciètt» tSÈ PETITES ANNONCES. , . La grande ligne. m Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction,, Administration, Publicité, VeaH l BRUXELLES, 33-35, rue de la Casera» TIRAGE s 125,000 par jour COMMUNIQUES OFFICIELS ALLEMANDS BERLIN, 3 janvier (mtdîj: ïnéâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armée du ïeld-maréchal général nrinee héritier Kupprecht de Bavière : En différent* endroits du front, duel d'artillerie. Près de <a côte, au cours d'uns opération réussie, nous avons fait des jrrisonttiers. Des attaques françaises en Çham/pagne, au ■nord de Prosne et au nord de Le Mcsnil, éehojuèrCnt dans moire feu. xiiji , e de la guena à l'Est. ItUn de nouveau. Frotu en Macédoine. *t Théâtre de L atterre italien : La situation ne s'en pas modifiée. BEllLl.X, 2 janvier ( Officiel du soir) : Bien de nouveau des théâtres de la guerre. CONSEIL DE LA COURONNE A BERLIN BERLIN, 2 janvier (Officiel) ; Le général fed-maréchal -von Uindenburg et le général Ludzndorjj sont arrivés ce malin à Berlin en vue de délibération. Cet après-midi, à o heures, aura lieu un Conseil de la Couronne où m'ai représentée i\galv*n&nh i/n direction suprême de l'armée, et où l'on délibérera principale uMit au sujet «V« négociations de Bresi-Lt.owtk. Sur mer. BERLIN, 2 janvier (Offic rr): 4 vapeurs, 3 colliers et 3 bateaux de pêche oni de nouveau et: voués dans .l'Océan Atlantique >iar nos sous-marins. Parmi eux figur.nl un vapeur armé lourdement chargé, le schoo-n-cr anç/'iiis « l'robo », chargé de charbon de |t '- anspa pour Cherbourg, le schooner portu-gais « Por.igaza chargé de sel à destination de la France, aind que le vapeur de pêche portugais <i Ai go s ». "Parmi Ici autres vapeurs cou-lés, ''un avait à bord de l'acier de Suansea pour Cherbourg. Un attire vapeur fut torpil é au sc-in d'un convoi protégé. ÂUÏhtvriiiiiN VIENNE, 2 janvier (officielj : Théâtre de ia guerre à l'Est: Amusées. Théâtre de a guerre italien ; Sur le haut p uteau d'Asiago et dans la région du Monte Tomba, une violente activité d'artillerie a régné toute la journée. VIENNE, 2 janvier (Officiel)j Théâtre de la guerre à l'Est ; Armistice. r jj'i.f"ah î/.i-'i. v c„ .o ta /*• < ion tin Monte Tomba et un Piave inférieur des combats d'ar-til er'.a se sont déveioppt» de l'.mps à autre. Le 2.G décembre de bonne heure, nous avons reculé sans pertes nos lignes de la position de digue près de Zenson sur la rive orienta t du l'idve. L'adversaire, qut ne' s'aperçai de c ite évacuation qite le 31 décembre, a cont.nui.son feu d'arldierie ei de ianec-mirie* jusqu'à ce pur sur lis jms.es de couverture abandonnés. TURCS CONSTANTINOFLE. 1er janvier (Officiel); Rien à signaler. 8ULGARES SOFIA, 31 décembre: Front de Macédoine; Entre le Vardar et -« lac de Doiran, le feu tTar-ûll.rle fut renforcé l'après-midi et dura jusqu'à minuit. Ensu.te, un détachement anglais tenta de s'approcher de nos j^Jilons au sud du village de Steuikovo, mais d fut repoussé. SOFIA, 31 décembre (Officiel); Sur le front en Macédoine, sur la Tscher-vena Sl-na e>i près de Bratindom, noire artillerie a attaqué efficacement à différences reprises dies insid-kutioMi VnnCvues établies au nord-ouCst de Bitolia. Nos détachements d'assaut ont pénétré dans les tranchées ennemies et ont ramené du butin. Au s-ud-ouesi de Doiran-, la canonnade est devenue très violante, mais n'a pas été de longue durée. Au sud de Dolm Poroi, vn détachement anglais a tenté d'approcher d un de nos postes; il a été dispersé et s'est retiré en désordre, laissant du matériel de guerre entre nos mains. Sur le front de la Dobroudscha, armistice. COMMUNIQUES DES ARMEES DE L'ENTENTE FRANÇAIS PARIS, 2 janvier (Officiel), 3 h. l'.M Canonnade tnttrmiitcnte en que. que* jtoinls du front. Nous avons réussi un coup de main dans la région au nord, do Courte çtut et ramené des prisonniers. Rencontres de patrouilles au sud de Corbeny. Nuit calme 'partout ailleurs. A viation &ot pilotes, au cours de nombre.mutbats aériens, ont abat in dan» la journée d'hier, quatre avions ennemis. En. outre, deux appareil# \ ennemis, gravement endommagés, sont tombés dans <es lignes ennemies. PARIS, 2 janvier (Officiel), II h. l'.M. : Rien à signa er au cours il rh fournée de- i hors d'une mse; grande aeHvfaé d'artillerie .j dans le secteur B ca n m ont- Bois-d-es-Cau ri ère s. Uommvmiqué de l'armée d'Orient; Actïviié d'artillerie dans a région de Guev* -, gu li et sur les pentes orieitfa'cs du Yetrenik. Calme sur le reste du fronr. Des avions bulgares ont bombardé des ambulances en arrière du front de Monatiir. ■ ITALIEN ROME, 31 décembre ; Hier, des troupes françaises ont attaqué le secteur dit Monte Tomba. A près unn préparation d'artil eria sur une grande échelle eommen-m piur précédent et renforcé» au» pre. mières heures du jour, elles ont attaqué avec un entran magnifique les positions ennemies entre la f -rrna de Mons nero et do Naranzine. En dépit de la résistance acharnée de l'ennemi, nos va l ants alliés se sont étab is dans les positions ennemies. Ils ont fait prisonniers 44 officiers et 1.348 soldais• et capturé 60 mitrailleuses et 7 canons, p usieurs canons à tir rapide, ains. qu'un mcUérie« de ijuerre important. Les batteries anglaises et italiennes ainsi que les' aviateurs ont activement collaboré. Dernières Dépêches Lets négociations de paix à Brest-Litoswk. Berlin, 3 janvier. — Le secrétaire d'Ete-t von Ivùiilmaim est parti ct-Ue nuit eoit.ro minuit et 1 heure aveo sa suite pour Brest-Litho.vrsk, à la gare de Friedriciistrasse. Les délégués taxa <ïb bulgares ont pris le même train spécial. Reprisa d;j relations diplomatiques entra 1s Japon et la Russie. Berne, 3 janvier. — De ïokio au « B&ruer ïag^b-latt » . Le gouvernement japonais a décidé de reprend r< Lee relations diplomatiques avec le nouveau gouvCrn-anent russe dan® toute leur étendue. L'ambassadeur du Japon fe|i<a parociliainenieiit dos déckra.ions dans oe &-ns à Pé^rograd.' Jusqu'ici, l'Entente n'a eonff'ô jiio-t do cette nouvelle. Le iaviiailemeiït de Pétrograd. Ou mande de Bâte qu'à Pétrograd, la r a ri on <fo pain vient de nouveau d'être fixée à 300 gramme» pour deux jours. C-tto diminution semble une conséquence d-Qs mesure» prises par Katediœ, qui a défendu d'expédier des vivres dans les régions qui sont au pouvoir des bok'li _'vkt«s. Lo zcuveau directeur à la Banque d'Etat russe. De Bâte : Le gouvernement boColiftvtefco a nomme M. Beso.bïaaoff, ancieai chambellan impérial, aux fonctions de directeur de !a Banque d'EbaA. Le nouveau fonctionnaire est; connu par sa participation aux oonoessions forestières eu Mandchour e. L: o \& u commandant de Pétrograd. On m.ndc d Amsterdam qu'un matelot,, nommé Freimvx, a été nommé oomni«wnla<nt de la place de réta'ograd. ] r !■! Il • 3 jauv. — Le jourrSBBBIPBBpW ■ d-J St-P-âterebouïg, publie les té égrammcs confidentiels suivants du chargé d'affaires rusée à Londres et qui jettent un jour m>uv«iu sur la situation diptomaitique de ï'Enttinhe, en automne d'Omier : Londres, 19 sspi. 1Ô17. — Oerta'n3 milieux russes d'ioi, et quelques journaux ont prêté une attention particulière à oî fait que, dans !es> rapports de St-l'étorsbouxg sur l'affaire Kor uiloff, le nom d'Alsdjiri a été mentionné, oe qui semblait visiblement indiquer qu'il était un a.& instigateurs de l'affaire. Eu juxtaposant fait avec les articles do fond du « Times », qui semblent sympathiser avec Kornilcff, on a eu l'impression qu'Aladjin élait en qu 'qtie sorte un ageut non offi-ci-e1 de l'Anglebei-re. Afin do couper court à ces rum urs, qui sont nuisibles à nojre allié, dont î'influonoe s'affirme olaure-ment, je crois nécessaire de voua faire part de la réalité d-es faits. Le commandant en oh-ef an-giais demanda à plusieurs reprises l'envoi d'un rapporteur russe sur son front. Comme en dépit de toutes mes piïcres il ne se trouva personne d'atue, le bureau de propagande d'ioi proposa Aladjin, pour l'envoyer en France. Co-lui-ci accepta.. A son retour, il déclara qu'il se rendait en Russie. A l'insa du ministcie des affakC3 étrangères anglais, il avait eu, avant son départ, une conversation avec le général Robertson; ma-s il ne fut pas reçu ultérieurement par l'amiral JelUeco. Au moment de. son départ, le bureau de propagande anglais lui déclara très nettement qu'il n'étaib chargé d'au-etuio « missïon », mais qu'ill ne pouvait cjre considéré que comme un simple correspondant de journaux. Il est clair qu'Aladjin, s'il se discrédite en R-ussie, sera parfaitemejKt capable de chercher à rehausser son prestig® en faisant valoir erg « le'atwns » avec le ministère des affaires étrangères anglais. Il me semble désL rabla que notre opinion publique soit c'difié© sur cette affaire. Signé : Nabokoff. Londres, 22 sept- 1917. N° 763. Personne!. — Les jottrnaux d'aujourd'hui annoncent la retraite du général Alexeieff. Je crois de moin devoir de conscience et eu pleine connaissance de l'importance de me» par»'es, de vous dire que cette nouvelle a provoqué dans toute l'armée anglaise, depuis le commandant en dkef jusqu'au dernier défi soldats sachant lire, la >' plna garad<s désillusion, et a complètement déraciné la fol Ou l'armée, russe, déjà ai fortement ; ebran» ée. L'impression prwkn'te mvr le gowea-» nemeoit et sur l'opinion jiublkjue »era tout aussi pénible, d'autant pus que, par suite cfe vos instructions, l'attention tîo la pi-esse d'ici a été plus partioulièrfrinont a-tiaé© sur la nomi-' nation d'Alexeieff, « la plus «minant de tona les généraux riKses ». S'ïï ki'est pas encore trop tard, je vous supplia de faire revenir A'exoieff sur sa décàs»on de se retirer. Lee conséquences morales seraient imcaHoulahle» et di-fiaetreusses pour acs alliés. Signé : Nabokoff. Un référendum à Odessa. L'agence Reuter apprend de Pébrograd qu'on tiendra à Odessa un référendum à l'effet de déeider si ta ville doit faire partie de l'Ukraine ou de la Russie occidentale. Lee buts de gtxetr* dias Allié». Berlin, 3 janviw. — 3>u « Daily CSu-ooida - Lu Allié» feront proobameanent u«S jk>uv«U« déclaration officielle concernant leurs buts de guerre. Itappsl d'ancieMie3 classes en France. Les jouirnaux français apptftixnent que le goa-verntment enivisage l'éventualité du rappel des ciaeses de 1889, 1890 et 1891, pour une période! de travaux auxiliaire» de 6 à 8 semâmes. Le reaîûTv.ma.u àîti exîBCtiîs français. Le correspondant parisien du «Times» écrit que, par suite de l'envoi de divisions françaises en Italie, le rappel des heaumes âgés de 50 ans s'impose. Le ministre des munitions, d'accord avec M. Clemenceau, a décidé de retiner des fabriques les ouvriers mobilisés do la classe 1914, dont l'incorporation avai; été différée, a.usa que le» ouvriers p us jeunes qui sî trouvent dans le môme cas, et do les mettre à la disposition du commandant en chef. C-eka mesure eintrera en vigueur le 15 janvier. Les i-estîictioxis en France. Berne, 2 janvier. — Du ; Petit Parisien » : Ij£6 quantités de charbon requises et importées en Fiance durant ce dernier mois n'ont pu êtr<e que partiellement réparties. C'est pourquoi le ministre des munitions ,a autorisé les préfets, à répartir entre la population les quantités de charbon prévues pour 1 cté. Le ministre du ravitaillement exhorta par la voix du mémo journal au rationnement volontaire le plus strict possible, afin de ne pas devoir introduire la carte de pain ou même un jour wuns paij. Les patisser.es et fabriques de chocolat ne r\çoiv^îit plus ni sucre ni miel. Un décret concernan t la fermeture des "pâtisseries est imminent. La consommation de la viande est également rOs rainte et les restaurant^ ont reçu l'ordre de restreindre davantage leurs menus. L'usage des automobiles est complètement ia-tîrd t aux particuliers. Le ministre a déclaré que Le motif principal de ces restrictions résidait dans La guerre sous-marine, car abiftraction, faite des ,orpil'ages, la disette de tonnage s'élevait par le fait que les vaisseaux naviguent au milieu d'escortes et sont obligés do faire do grands détours pour éviter ,es zones parJculiè-remt a. dangereuses et les voies navigables ha-bituellefl.LeVésu.o en activité. L<s « Basier .Naehrîchten « appi-ennsiit que le jour de la Saint-Sylvestre, on a cnregistué une très forte éruption du Vésuve. La lave dévalait eai vagues énormes le long des conu-e-forts de neige. La r ©le .eus d'alimentation en Angleterre. De Christiania : Le contrôleur d.es vivres anglais a sa si, à partir de la nouvelle année tous les tetoeks d'hui'cs et de gr&i-ses ce troiuvan'b dans le Rovaum -L'ai." La v '-te du lait, dent ie prix a ak^»- -rl^j1 njeme'îjue c. tiu <tu tiïo WJ.JK i:!!!:.1" Là situation à Lisbonna, Ou mande de Genève que l'ordre n'flst pas encore tout a fait réi<abli à Lisbonne, Le gouvernement maintient une surveil-ance très sévère, Les troupe» restent ioujours consignées dans les casernes. Les canons ont été mie en batterie sur les places publiques. Des pabrouil-lea sIlLonnent 'a ville jour et nuit et arrêtent tous les passante pour voir s'ils no sont pas porteurs d'armes. Explefcio.i m u trière d'tvoe mine échoué. L'agence R-nter apprend de Londres qu'a-vant-hier, une explosion s'est pnxluite, tandis que l'on essayait de ra irer une mine qui s'était échouée entre Deal et Ram&gat.. Sept personne» ont été tuées, tandis que 20 autres ont été b essées. Pi usieurs maisons ont été détruites par l'explosion. DÉPÊCHES (Reproduites île l'édition précédente.) SOUHAITS DE NOUVEL AN. Ceux de S. M. l'Empereur d'Allemagne. Berlin, 31 décembre, (Officiel) ; Proclamation de ci. M. l'Empereur : A l'armée et à la fîo,te allenrandes ! Uns année de combats ardus mais significatifs vient de se terminer. Les batailles formidables qui ont sévi du pr.ntemps à l'automne sur ie sol de France "t de Belgique se sent terminées en faveur de vos armes glorieuses. A I Esî, ha coups violents portés avec leur élan habituel par nos armées oni été couronnés d'un grand succès. A cot endroit, te glaive es: i-ontré aujourd'hui dans le fourreau. D'éclatantes vkutoiree ont «néa,nti en peu de jours ies prépai'atifs d'offensive faits depuis des années par les Italiens. Nous contemplons avec fwe-rté et admira.bn la pha.lange héroïque des troupes qui nous protègent.S-ur terre et sur mer, le peup'o allemand en armes a obtenu en combattant dlea résultats énormes jusqu'à présent. Mais nos «nneani» eapèrent toujours, avec l'aide de nouveaux alliés, de vous battre et d anéantir à tout jamais la po iiàoa conquise dans le monde par l'Ai «magne au prix d'un dur labour. Ils n'y réussira.>t paa. Confiants dan» natta jusite cause et dans notre puissance, nous entrons avec* une confiance entière et une volonté de fer dans l'année 1918. En avant donc, avec l'aide de Dieu, vers de 1 nouvelle» actions et de nouvelles victoires ! Grand quarier général, le 31 déoeinbre 1917. GUILLAUME L R. Ceux d« Lloyd George. Londres, 2 janvier : M. Lloyd George adresse à la nation un s» eage de nouvel an dans lequel H la conjure J de faire pendant la derniers phase de la gueriO un suprême effort pour le triomphe d» la cau-r se qui a fait s'unir fea démooratie» du momdie entier, de prendre exemple sur caiux qui sur le front, komaoe» ®t femniea, s'iaipc«eat avec uœ admirable abnégation d«* privations ii di-i ciblw. Dans un autre message, adressié aux paressions anglaises d'outre-océain, M. Lloyd George s'exprime ainsi : — Bien que nous soyons loin déjà clans r.o-tre quatrième année de guerre, nous n'avons pas encore atteint notre but; toutefois, malgré dsas déceptions et des échecs nombreux, nous noua en trouvons fort rapprochés. Il ne Sait aucun doute que si l'Enten.e tient bon, nous n'ss-aurerons pas seulement ie triomphe rît la .1-b-rté cm Europe, mais cju'en outre nous é.'a-blirons le règne de la paix dans le monde tn-t-Cr. J'ai le ferme espoir qu'avant que cette nouvelle année touche à sa fin, nous aurons rit-teint le but que nous nous sommes fixé. M. L-oyd George a envoyé, en outre, ses souhaits de nouvel an au présklont du Conseil des ministres du Japon, à M. Wllson, n M. Or-lando, aux présidents du Conseil des ministres de Roumanie, de Belgique, de France ft de GrèeO ; à tous, il exprime sa confia; je dans la volonté de leurs peuples de remporte'; ',a victoire finale. Les combats à l'Ouest. Berlin, 2 janvier. — A l'ouest de Cambrai, le butin des prisonniers faits au Sdd do Mar-ootng oes derniers jours, s'e«;t élevé à 13 officiers, 500 soldats et 7 mitrailleuses. Sur ce s-eui champ de bataille, les Anglais ont dû engager, le 6 décembre, 20 divisions qui subirent, des pertes extraordiaaireonCHit sanglantes. Aux dires d'.s prisonniers, trois divisions anglaises auraient été presque complètement anéanties. L^s portes de la garde an g) a se auraient été ' partiou ièrement lourdes; des auilliiers d'entre eux laissèrent inutile'men; leur vie dans la forêt de Bourlon. Alors même que l'Angîeterr pourrait dtepos-r an pays de troup:s fraîches pour neutra.liser ccs pertes, a dir.ct-,on suprême de 1 armée anglaise ne pourrait se permettre une seconde déiai.e comme celie d- Cambrai sans entamer sérieusement ia force cem-batt-ve de sou année. Le 1er janvier, une forte patrouille anglaise qui s'avançait au sud de Mawing subit de nouveau do fortes pe(rt-<s. 1 Un aviaeur ang ais iança des bombes tur 1 é-giise df Lesc'u=e duiani le ser^'ics ie;igieux. La ville elle-n.ême fut de nouvevau canonnée sajis m.roiatimoy n d'obus de gros calibre. Au front français d. !'ouest, de nombreux Fian- , ,;ais forent capturés au cours d'entreprises , fructueuses. Le revirement stratégique ea 1917. Bà e, 2 janv. — D_ns une « Revue rétrospective de l'année 1917 et un coup d'œil anùo-pé ( sur 1918», le cri ique m.ataire suisse, coùonel Egli, dans les «Basier Nachrichten», formule les réflexions suivan.ea ; trHVu cwiia du i •iiU'cr'iy'î?, îea AljîéJ est xa't des effoTts pour augmenter encore unir supério- , nié sur la Qnadrupiièe. A l'e&t, l'armée russe . s'était accrue, depuis 'e commencement de la , guerre jusqu'aux pr-mens mots de 1917, jusqu'à atteindre des cffcotifs de 2,780 bataiL^-na d'infunterie. D'après de« informations puisées à source offic elle par la revue « Nuova Antoio-gia », l'armée italienne, qui ne comptait au dé-bi*t que 40 divisions, atjeigiiiï une foioe de 3 1/2 millions d'hommes, avec 6,000 piècesd'ar-t.iierie. L'armée englaist tst entrée va campagne avec 4 divisions et sans artillerie lourde.Au ' début de 1917 elle compiait on France et en Flandre près de 70 div.s on3 et une infinité de ( pièces d ai'tiileriie do R^us gecuts. Au imosb d'aoûe 1914, al France put mettre en ligne un p.u plus de 70 divisions. Leur nombre fut aussi considérablement augmen.é et une artillerie i considérable nouvelic fut créée de toute» pièces. En août 1916, ia Roumanie a jeté 600,000 hommes dans ia mêlée, dont la moitié environ se rouvat hors de c-omba. au commencement de 1917. La Belgique, ia Serbie, le Monténégro ne compîèrcn; p us. M a s, sj l'on fa t le compte de iout, il y avait, au début de 1917, du coté des Alliés une telle btipérionté numérique, que ceux-ci pouvaient effi-C iT<oaem croire, que Tannée 1917 leur apporterait m victoire fina.e, quoique a bataille de la Somme eût déjà pris une fin qui ne répondait pag à l'attente des Alliés, mas constituait bien plutô, u.te preuve de la foro. de résistance renforcée de l'Allemagne. Or, lorsque vint le printemps, les Alliée éprouvèrent l'urée désillusion après l'autre... » En terminant, 1 co on-el Egli dit : « Et c'est ainsi que l'on <st en droit de se demander: qu'eapè-rent-i.s donc atteindre encore, les Alliée, après qu'il leur a éé impossible, dans des conditions bien pins favorables, de vaincre les Puissances Centrales?... » Clemenceau et Brest-Litowsk. Paris, 31 de'c. — M. Clemenceau a reçu aujourd'hui une délégation du groupe par'einea-ta.re des socialiste^ un.fûâs, comp»-ée de MM. Albert Thoimas, Hubert R-ouger, Renaudel, G'aclnn ct Longuet, qui venaient lui demander Leurs passeports pour Pétrograd, en vue d'y ail«r travailler à empêcher la Russie de conclure une paix séparée ou tout au moins à fai.rs en sorts qua. cette paix présente pour la France le moins de dang-r possible. M. Clemenceau leur a répondu qu'il ne doutait nullement de leur pa.rictisme, mais qu® la situa-ion à Pétrograd est trop embrouillée pour qu'on puisse attendre un heureux effet de leur intervention. En icur donnant des pa-s-«eports, le gouvernement aurait l'adr de don-1 ner un oaïaôtère en quelque sorte offioiel à l&uy voyage, es qui pourrait avoir un effet désastreux sur l'opinion publique à l'arrière du front et sur to front tuême. — Quan.ité de gens, dit-il, ne manq^araÂent [Us de prétendre y découvrir un» preuve de notre déair de participer aux négociations die ; j*lx, alors qu'eu réalité ces négociaiioinb sont i pour noua inexistantes, l'ennemi n'ayant fait attouue sort© de propositions «érieuBCs. '' M. Clemenceau a ajoaité qu'on tout état de : cauiie, il lui était impossible de donner satfe-3 faction au déair de la dé'-é-gatioa, étant donné qu'il faudrait qu'il consukât au préalable se» J . 9oi^t«» dis iei^uolv * «>« | n'ont pas changé de manière de voir en cfttitij matière depuis la Conférence de Stockholm,, Les socialistes et le cas Caiilaux. Paris, 2 janvier. — l>c Paris «.u « Boiiwei» mv Press l'ofograph » : Le bureau, du parti radicai-socialist'e ot lu fractiom raiiicaie-socxa* liste do la Chambre ont décidé, au oouib d'ua® séance commune, de publier le discours dof Uaileaux <et de Itenauttei à la Chambre ainsi que ie iR-atériol d'aocnsatioîi coittre uailktux tu guise do i«mphlot, aux frais du parti. Genève, 2 janvier. — Cette mesure aura pour oonséqutaico do nouvoltos diaicuttés. Oa craint- qu'elle n'amené la dissolu.ion uu parti radical dont la majorité so joindi'ait a l'opposition.Le froid en France et aux Etais-Unis. Beriin,2 janvier, — Le Lu^ano au «Xag-! licnc itunotcnau u: Un iroiu mteaiso r&^ae eian.i toute ia France. Dans ut région i— a'royes, lé incrmoduètro est tombé à 14 degrés soua ze-ro, à Pu miremont a 21 .degrés, li a neigé a Àlarseitle et a Tou;on. Dairts to Midi de ta rra-noe, le froid a pris des proportions cata-«rojjnaAes. l^a circula-lion -est presque uoitt-plè.tentent interrompue. On igualc de nom-, Dreux cas mortels. L-s conumiuications vtr^ Marseille sont oorojulèictium suspendues pa<r suite de ia tsautc netfte et de 8 degrés de froid, Bone, 2 janvier. — De .New-York aux jour-niuaxfranoats : 11 r&gmo ftctiK-li-cinoat ds.: i tous ies Etait*-Lnis,uri fieid comme on n'en avait) pas encore vu depuis 11 ans. Lo tnermomatre accuse -20 dtgres sous ^éro à isev\ -ioek. Les journaux annoncont que par suite de J arrêt au trafic des chem'gs cie fer et par suite du gel des rivières et de l'insuffisanco des mesu-res de précaution, JMew-Yonc ne possède plus que pour -deux jours de charbon, foi population souffre beaftoonp ua manque de charbon; «e., -.illiers cie gens assiègent ies magasins et dépôts do chai-bon. On attend 300 wagons, Trois personnes seraient mortes de froid à, Chicago. La réponse des Alliés. Paris, 2 janvier. — Le « Journs.1 d* Peuple e prétend savoir quo les Gabin ts alliés auraient déjà di.'olaré vouloir communiquer leur réponse au gjuv-rireinent russe, dès les premiers joui® de janvier. jjss pertes anglaises. Hambourg, 2 janvier. — De La Haye au « Hamburger Fremdenblatt » : Le député aa-g a .a Hogge a signalé au couiè de la dernière séance de la Maicon de>-. Communes, avant la .Noël, que 1 s p&nes ang aisée die l'année 1917 y cjnipr.s celles de la teiai'Ie de Cambrai, s'élevaient à 850,000 hommes, dont 186,000 jxmr la oeu- mois d- novemb.e. Lee per.es anglatsies te.aie» déjuasseraient à l'heure aotueile 2 mil. • licnis, dont 3.'4 de million de morts. Au c->urj des mêm s débais, ie comiii -nd-ur Wedgewood. a a-mande que .-e gouvernement sn.v'i-ticxSTO* pie de la France en ce- qn «me ni Nivelle Ot qu'elle destitue Haig à cause de s^s attaques aussi infructueuses qu: fécondes en louixiai pertes. Wilsoa et les conoitions de paix des Puissances Centrales. Loaiidres, 2 janvier. — De New-York au «Dai-ij Telegraph» : Les derniers télégrammes reçus di Washington disent qu'an cas où les Puissances fjantra.es feraient, aux Etats-Unfa et aux AUiéj une offre de paix formelle, baséa eur ia base générale « ni annexions, ni dédommagements », -a répondt' qu'ib foraient devail enlever aux Allemands l'avaai.age mora. qu'il puurraieai, recueij ur si un tel 'o offre paesait inaj«erçue. Bnon que k> gouvernettrieint la eûb qu'une oanfiance. miinistne dans ies divetrasa avances pacifistes de l'iîllemagi¥, toube proposition sera miaui.ieusemien»t examinée par Wikon et ses conseillers, et au cas où une offre décisive serait faite, ils y donneront une réponse contenant encore uns foie les conditions des Alliés, PiOpasaiide de paix américaine. Berne, 2 janv. — On vient d'inaugurer, aux E^nts-Unis, une ncuvcdle propagande pacifiste, sous les auspices du « Conseil l'opu aire » et sous la direction du professeur d'économie nationale Kochmettruig, qui a adopté, comme diQ-viee de raiiieœ^nt « Paix par 'a Conc Laition ». Les 200 eec. ons de ce a Conseil Populaire » disséminées dans tout le pays ont débufô par l'en, voi, usuel dans l'Union, de lettrts et dé télégrammes aux d>éputés et aux sénateurs, aprôa quoi, seulement, on organissra des rétiuA* pu-b.iques. Stmu-tanémeni, J' a Organisation 80-' cLlïste-piioif s.e », prépare un vast- mouvamOn^j 1 en vue des élections pour le Congrès. Au Sénat italien. Bâk, 2 janvier. —- On mande de Homo au « bchweizer Press-Te^egraph »: Sept sénateurs participeront à la discussion < ni aura ueai à la séance pub ique ou Sénat de co joui, notamment Marconi ot \Voiicaborg. Oa dis que Sonmibo pre-iKtrait- position en ce qui con-' corne les Jiégociations d'o liresi-Litowsk. r Un nouveau Conseil de guene italien. P,ome, 2 janv, (agence Stefani). — Un déerOt ; du gouvernement, institue un Conseil qui aux* pour tâcîie de délibérer soir les questions où icg intéréls cdvi s se marient aux lutérê.» miliïai-ree ot navals. Ce Conseil »e compcse des min in s t-rea de» utfaii' s étrangère», du trésor, die la e guerre, de la manne et des munitions; fi am H présidé par le président du Conseil des ministres. Les chefs d'étiw-n ajor de la marine et ds la guerre assisteront aux séances avec voix di-v iibératâve, L'Italie ot la question de la paix, 1 Berlin, 2 janv, — On aunor.ee qu au ooucs ia la eéaneo secrète du Sénal i talion, la répooa^ ^ des Puissanca C5en.iaks, à Brest-Litowskaumi^ ® été l'objet de discussions très anianéa». Quoique» e séna-teufls auraient énergiquemeait demandé au gouvernement de demander l'intervention du Crus'41 fédéral auigae pour amener la paix,Mjj( e-ettç motion n'aurait pa* obtenu la majorité. ,e ^ L'Ckiaina représenté» à Br«st;Lito»ak. -S Brost-Litowsk, 2 janvior. — Une dépUMiflU » | ukraimenne «si arrivée à Breet-Litowak ,fua ^ | d4 au* d* mit* / 5m année. - N* 1171 - Ed. S DIX CENTIMES Vendredi 4 Janvier 1918

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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