Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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05 oktober 1918
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s.n. 1918, 05 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gb1xd0sh40/
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g=aEu.wii..lMl' —il ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger abonnements sont reçus exclusivement par tous ïei BUREAUX DË POSTES. Les ricUmatlons coacornant les abonnements doivent être at hées eiclusivacient au bureau de poste qui « dfuvrJfca&Qiinenieiit. PRIX DES ABONNEMENTS i J^mois : 2 mois ' 1 mois : pi. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TEZAGE : 125,000 par jour Le Bruxellois ANNONCES Faits divers et Echos ...... r U ligne, fr. 500 Nécrologie .... 800 Annonces commerciales • • « • • • 2 XX) Annonces financières 4 t t t 2.00 PETITES ANNONCES. • . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : Rehé ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente i BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TSRAGE : 125,OOO oar four JOUfîNAI/ QUOTIDIEN INDEPENDANT Chronique des Abus Les œufs atteignent des prix exorbitants à cause surtout des pâtissiers. Plus que jamais certains pâtissiers travaillent pour approvisionner les bars, tea-rooms, tripots, tavernes de nuit et autres maisons de rendez-vous de débauche. N'est-ce pas navrant de voir en plein jour les tea-reoms reg»rger de monde —■ et quel monde! — et y voir certains clients avaler par dizaines des pâtés faits avec du sucre et blanc d'oeuf. D'où vient tout ce sucre ? En grande partie de l'Ali-imentation. Des mégères vendent les rations de leurs enfants, voire même des rations supplémentaires de malades, et cela à la barbe des autorités compétente». Les œufs sont achetés à n'importe quel prix et les pauvres malades doivent s'en passer. On a défendu la pâtisserie à la farine, On a supprimé un mal, mais on en a créé un plus grand. Le trafic des autres denrées complète ce gâchis économique. Passant rue de Laeken, mardi matin, je lus à la vitrine d'un magasin : « Bois au kilo à 25 centimes. » T'entrai et demandai 1 kilo. La vendeuse me dit : « Je ne sers plus que pal quantité de 5 kilos. » Je reçois quand même mon kilo de bois. « Mais madame, dis-je, il n'y a jamais un kilo là-dedans. » — « Eh bien, remettez-le dans la caisse, vous allez voir si vous n'avez pas votre poids. Voyez, c'est juste; je vous mets même ce petit morceau en plus; 2 kilos dans la balance. 1 pour votre bois, 1 pour ma caisse. » Rentré chez moi, je repesais, je n'avais que 490 gr. de bois ! C'est donc comme pour le charbon, sur le poids duquel les revendeurs volent odieusement le public. Certain commissaire de polie© du quartiei Ouest, à Schaarbeek, qui a pris sa retraite ave< 4,OOO fr. de pension, vient d'être nommé chef inspecteur de l'alimentation de cette commune, i^veç traitement de 3,500 fr., soit en tout 7.50( fr. pour un ménage de 2 personnes. Depuis 4 ans, l'alimentation marche avec des inspecteurs, sans chef spécial. S'il en fallait, l'on aurait pu donner cette charge au_ plus capable des inspecteurs en fonction, même sans augmenter beaucoup ses appointements, et I'oœ aurait pu adjoindre, pour le même prix payé ai chef-inspecteur actuel, 2 inspecteurs en plus, L'organisation n'y aurait que gagné et cela aurait tiré de la misère dieux personnes capables. Cai si la pension de M. Stein ne lui suffisait pas, il aurait parfaitement pu rester en fonctions, car ce ne doit pas être l'âge ou son état de santé qui ont déterminé M. Stein à demander sa retraite. Il est encore fort ingambe et se porte aussi bien qu'un homme bien nourri peut l'être en ce moment. Mai* dams l'alimentation officielle, il faut avoit déjà beaucoup pour recevoir encore plus ! Rue de l'Aqueduc, à IxelLes, se trouve un terrain vague, à côté de l'école, qui sert d'ateliei pour la préparation des légumes pour les cantines. Dans ce terrain, scus un toit en carton bitumé, l'eau filtrant de tous côtés, travaillenl une quarantaine de femmes occupées à couper des choux et d'autres légumes. Elles sont exposées à toutes les intempéries, depuis 7 1/2 h. du matin jusqu'à 11 1/2 h. et de 1 h. à 6 h. du soir, pour un salaire de 3 fr., sous la surveillance d'un ancien Congolais, souvent fort incivil.On n'accorde même pas à ces femmes le temps pour aller à leur ravitaillement. Quand elles n'ont personne pour le faire pour elles, elles doivent perdre une demi-journée, et à leur rentrée, gare aux observations. Certain jeudi, un médecin de la commune, qui avait été visiter l'école, s'est rendu sur ce chantier, véritable cloaque par ces temps-ci. et a déclaré à haute voix que c'était inhumain de faire travailler des femmes dans de pareilles conditions. Ces paroles m'ont été rapportées par une ouvrière occupée à ce travail et qui sort de là, transie de froid, après sa journée terminée. Ne pourrait-on améliorer un peu la situation de ces malheureuses ? Officiellement, le parti libéral anglais vient de renoncer au boycottage économique de l'Allema-gine après la guerre. Sans être à même d'opposer à cette lubie ententophile les bonnes raisons que M. le sénateur Halot expose lui-même et bien involontairement dans la «Nation Belge», nouis pouvons affirmer que l'unanimité de la population belge restée au pays — plus que la forte majorité par conséquent, — n'y croit pas. Les plus acharnés patriotards et jusqu'aubou-tiistes, même parmi leîs négociants, s'en rendent parfaitement compte : ils soutiennent de leurs coups de gueule La politique dos Rudyard Kipling et autres Alfred Capus, mais leurs enfants apprennent avec l'anglais, la langue allemande, et leurs magasins restent largement ouverts aux acheteurs allemands. L'argent n'a pas d'odeur, a dit Vespasien : qui remplira les caisses de nos commerçants, après la guerre, alors que nos «alliés» auront déjà grand'peine — si pas impossibilité matérielle — à tenir leurs engagements financiers antérieurs et ne sauront oue faire du trop plein de noitre production ? Bon gré, mal gié, l'exportation, des produits belges devra comme ci-devant Se faire vers l'Allemagne, dès la conclusion de la paix. La Belgique donnera donc le signal. Rien n'empêchera alors M. Neuray de crier charo» sur ses compatriotes inconscients de « leurs devoirs ». L'Entente bcuderait-elle, se contentant de voir sa petite voisiné trafiquer immédiatement — et à son grand avantage —- avec les indésirables commerçants? Allons donc! l'Angleterre, la première, ne pourrait permettre cette rivalité — comme elle n'en admit jamais aucune — il faudra que sa production s'écoule aussi, comme auparavant, vers les acheteurs nécessaires, quels qu'ils soient. Oue la Belgique serve alors d'entremetteuse et l'honneur sera sauf, pour le profit du petit pays. Enterrée l'histoire de la guerre de vengeance et de rancune, comme d'ailleurs l'ont été tontes les menaces de représailles peu de temps après la signature d'un accord militaire interrompant les hostilités. Que M. Neuray, bien à l'abri du côté des irréductibles braillards de la presse ententophile, compte sur l'exaspération et l'enthousiasme de La jeunesse, -c'est so.n droit. Une illusion de plus qui vient s'ajouter aux '-âves que la prodigalité momentanée de ses protecteurs du Havre (et d'ailleurs) le force à créer.... à tant la ligne. Mais qu'il voie un jour se réaliser cette ridicule Utopie, c'est autre chose. La jeunesse — et la jeunesse belge avant tout- — se préoccupera surtout de ne pas achever l'œuvre de dégénérescence entamée depuis la fuite du gouvernement en 191-1. Trop de spectres de famine, de tuberculose auront plané sur le pays ; sitôt la paix conclue, ce qui lestera encore de jeunesse vigoureuse et pas épuisée, s'attachera avant tout au. rétablissement de relations économiques destinées à faire revivre le pavs et à en raffermir les bases. La première nation qui pourra permettre au pays de continuer ses échanges indispensables sera l'Allemagne, avec laquelle le commerce n'aura pas un instant cessé. Il serait malaisé à un peuple déjà complètement désorganisé au point de vue économique d'attendre l'établissement de nouvelles relations commerciales et d'un tarif douanier ( !) spécial pour rétablir un système d'exportation indispensable à son existence et à son maintien, alors que les portes d'un peuple voisin (qui fut toujours le principal acheteur : 1 milliard par an) lui resteraient librement ouvertes. N'en déplaise à la «Vita Italiana», la pensee qui prédomine tout examen des problèmes d'après-guerre est la reconstitution des forces perdues. Ce n'est pas en nous isolant économiquement du côté de ceux qui, depuis quatre ans, s'ingénient à «protéger» notre a petite .tion» que nous aurons résolu ce problème. ^ La Belgique n'a cessé de travailler pendant quatre ans avec le commerçant allemand. Les plus enragés patriotard's enrichis pendant la guerre ne seraient que de vulgaires crève-faim si les mark allemands n'étaient venus remplir leurs escarcelles. La situation ne changera pas, ni pendant, ni après la conclusion de la paix, et tous les excitateurs, rentrés au pays, danger passé, n'y feront rien. On sait ces vérités d'évidence aussi bien, sinon mieux, au Havre qu'ici. Pourquoi, dès lors, »e pas l'oser écrire? C'est ce que je fais. Marc cîa Salin, I LA GUERRE ; Communiqués Officiels AUaEMANBS ;BERLIN, /f octobre. — Officiel; Tnétire da la guarra « l'Ousst Croupe d'armées du prMica héritier Rupprecht ; En Flandre, l'ennemi a attaqué avec des for-[ ces considérables entre Hooglede et Rouler s. Des deux côtés de la route Staden-Roulers, il pénétra ; dans nos lignes. Des trouves bavaroises et rhénanes l'ont rejeté en contre-attaque brillante et i firent, à cette occasion, environ 100 prisonniers' : Rien de nouveau devant Cambrai. Combats far-i tiels au sud d'Aubenchcul et près de Proville, , au cours desquels nous avons fait 70 prisonniers. 5 Croups d'armées du colonei-Kénéral von Boehn ■ Les Anglais ont engagé une nouvelle tentative uniforme de percée, sur un large front, près de ; Le Câtelet et au nord de St-Quentin. Au premier 1 assaut, l'adversaire réussit à s'emparer de Le 1 Câtelet, d'avancer jusqu'à Beaurevoir et Mont-brehain et de pénétrer dans Sequehart. Des deux 1 côtés de Le Câtelet, nous avons rejeté l'ennemi 1 dans ses positions de départ et au delà de celles-ci. Des parties des régiments d'infanterie de réserve 90 et 97 commandées par le major Goder, le capitaine baron von Wangenheim et le premier lieutenant Sleuer, ainsi que des batteries dit Se régiment d'artillerie de campagne de la garde etdu régiment d'artillerie de campagne n. 203, se sont particulièrement distinguées à cette occasion.Nous avons repris Beaurevoir. Une, attaque concentrique engagée par des ba-[ taillons saxons, rhénans et lorrains, nous a re-z mis en possession de Montbrehain. Sequehart est resté aux mains de l'etmemi, après un combat ' plein de vicissitudes. Le soir, des attaques ennemies. au sud de St-Quentin, Succédant à un feu 3 d'artillerie intense, échouèrent devant nos lignes. Croupe d'armées du Kronnrlnz allemand Sur la crête et les versants du Chemin des Da-s mes, les violents combats d'avant-postes ont per-i duré également hier. Nous avons repoussé d'as-î sez fortes attaques italiennes. Au nouveau front de l'Aisne et du Canal, au nord-ouest de Reims, nous nous trouvons partout en contact avec l'en-r nemi. , En Champagne, les Français ont attaqué avec des divisions françaises et américaines fraîche-î ment engagées en partie, sur un large front entre 1 la Suippes et l'Aisne. Des régiments de chasseurs 2 et westphaliens, combattant depuis le début de î la bataille à l'est de la Suippes et près de Ste- Marie-à-Pv, ont de nouveau repoussé. hier, tou-r tes les attaques de l'ennemi et ont fait à cette occasion plus de 100 prisonniers. A'u nord de ' Somme-Py, l'adversaire réussit à prendre pied r sur la crête de hauteur entre St-Etienne et Som-' me-Py. près du Westenberg et sur la hauteur de 1 Médéah. Nous avons rejeté l'ennemi en contre-' attaque au delà de la hauteur. De petits nids de r Français sont restés. Sur le front entre Orfeuil et l'Aisne, les attaques de l'ennemi ont, échoué devant nos lignes. Au sud de Liry et au sud-' ouest de MonUiois, des combats particulièrement " violents se développèrent à cette occasion. Des régiments de la Garde, de Poméranie, des pays rhénans et de Bavière, refoulèrent complètement ' V ennemi en cet endroit. Nous avons pénétré dans \ Challerange, en compagnie de pionniers bava-\ rois ef arraché de nouveau cette localité à l'ennemi. Vers le soir, des attaques réitérées ont également échoué. De violentes attaques partielles de l'ennemi entre ; l'Aisne et la forêt des Argonnes ont été repoussées. • BERLIN, 3 octobre. — Officiel du soir: 1 De violentes attaques de l'ennevi, au nord ' ouest de Roiùers et sur un large front au nord - de St-Quentin et en Champagne, ont échoué avec de lourdes pertes pour l'ennemi. AUTRICHIEN VIENNE, S octobre. — Officiel: Théâtre do la guerre Italien ; Combats d'avant-postes fructueux pour nous ' sur les versants septentrionaux du monte Tomba. En Albanie, les événements du front bulgare nous ont forcés à replier nos divisions; ainsi Be-rat est tombée aux mains de l'ennemi sans cûm-bat.TURC CONSTANT IN OPI-E, SO sept. — Officiel: Sur le front en Palestine, dans le secteur de la côte, les Anglais n'ont pas suivi nos troupes au delà de la ligne Pyrus-lac de Hulc. Au nord-est de Kunetra, sur la route du lac de Tibère à Damas. une attaque de cavalerie et d'automobiles blindées ennemies a été repoussée d'une manière sanglante. L'ennemi n'a pas prononcé de nouvelles attaques du côté de Derat. Près de Rayak, nous avons descendu un avion ennemi et fait prisonniers les occupants. Sur les autres fronts, rien de nouveau, à signaler.FRANÇAIS PARIS, 3 octobre. — Officiel, 3 h. p. m. Sur le front au nord de la Vesle, nos troupes poursuivant leur avance, ont pris Loivre. Dans la région de la Neuvillette, une violente contre-alla- ■ que ennemie n'a pas~ obtenu de résultai. En Champagne, les combats engagés hier dans Vaprès-midi se'sont poursuivis dans la soirée. Nos troupes ont enlevé Challerange. L'ennemi a (dit de puissants efforts pour nous chasser des bois au sur d'Ur- ■ feuil, où nous avons pénétré. Par trois [ois, ses assauts se sont brisés contre nos lignes; nous avons conservé tous nos gains et infligé de lourdes pertes à l'ennemi. Le chifire des prisonniers faits par nous a encore augmenté. L'allaque a repris ce matin à l'aube. PARIS, 3 octobre. — Officiel, 11 h. p. m. Dans la ré g on de Saint-Quentin, de* combats violents sont engagés clans la position llindenburg entre Lesdins e! Sequehart, où l'ennemi oppose une très (orle résistance. Plus au sud, nous avons pris pied sur la voie ferrée à l'est de Sainl Quentin et progressé en combattant à l'est du faubourg d'Isle. Nous avons fait une centaine de prisonniers. Au wd-ou"'! 'i? Reims, nous avons enlevé Çprnicy; nous bordons le canal entre Conccvreux et la Neuvillette. En Champagne, la bataille continue avec une violence soutenue. Nous avons élargi nos gains dans la région au nord de Somme-Py. Nos troupes, brisant la résistance de l'ennemise sont emparées de la crête du Blanc-Mont et de la ferme Médéah, à 5 kilomètres au nord-ouest de Somme■ Py. 2,800 prisonniers ennemis faits ac cours de la journée sonl actuellement dénombrés. ITALIEN ROME, 2 octobre. — Officiel: Canonnades dans le secteur de Conca Laghi (Posina), sur le haut plateau d'Asiago ef sur le Montelo. Sur le reste du front, feu de diversion. Des patrouilles ennemies qui tentaient d'approcher 'de nos postes dans les secteurs de Mori et du Col dcl Rosso ont été dispersés à coups de fusil et de grenades à main. , ANGLAIS LONDRES, 2 octobre. — Officiel: Nous avons percé la ligne Fonsomme (nord-est de Saint-Quentin)-Beaurevoir (est de Gouy), Des. troupes néo-zélandaises, anglaises et écossaises ont pris Crèvecœur et Rumilly. Nous avons fait■ quelques centaines de prisonniers. Les troupes canadiennes ont conquis Neuville et Saint-Remy, ainsi que le plateau à l'ouest de Rumilly. Les Allemands ont commencé à céder, ce matin, sur un large front, au sud-est et au nord du canal de La Bassée. Nous les poursuivons. DERNIERES^ DEPECHES LA CRISE CHANCELIERS Le prince Max de Bade sommé ctaceîier Berlin, 3 oct. — Le prince Max de Bad?"est nommé chancelier et ministre des affaires étrangères. Il développera son programme gouvernemental à la séance qui aura lieu à une heure après-midi; sont nommés Secrétaire d'Etat sans portefeuille, les députés Scheid-emann et Grôber; M Walraff, secrétaire d'Etat pour l'intérieur, a offert sa démission ; il aura pour successeur un député du centre. Le député Bauer, second président de la commission générale des corporations ouvrières, prend la tete d'un département nouvellement institué pour la subdivision du département économique. La question à savoir, si l'on peut puiser, dans le Parlement, un département indépendant des affaires étrangères' et de la presse n'est pas encore solutionnée. La nomination de plusieurs sous-secrétaires d'Etat pris parmi les représentants du peuple est imminente. Conoernant le chob: des personnalités, ies débats n'ont pas encore pris fitn. Le ministère prussien du commerce se changera des fonctions du secrétaire Sydow, remplacé par le député Fischbeck. Notes biographiques sur S. A. la prince Max de Bade. Une silhouetta intéressante Né le 10 juillet 1867, le prince Max de Bade est le fils du prince Guillaume de Bade, mort en 1877 et de son épouse, feue la princesse Maxi-milianowna Romanowsky, duchesse de Leuchten-berg. Le nouveau chancelier, qui en sa qualité de neveu et de plus procht parent du grand-duc Frédéric II, est l'heritier présomptif du trône de Bade, s'est marié en 1900 à la fille aînéo de feu le duc de Cumberland, ia princesse Marie-Louise de Grande-Bretagne et d'Irlande, duchesse de Brunswick et de Lunebourg, qui lui a donné une fille et un fils. Quoique le plus jeune d'après l'âge, il fut élu en 1907, président de la première Chambre badoise. Depuis sa libération du service militaire actif, en 1911, il était attaché, en sa qualité de général prussien de cavalerie, à la suite du 1er régiment badois de la garde du corps n. 20 et du régiment plrussien des cuirassiers de la garde. C'est un sqldat pur sang, qui jusqu'ici s'est peu soucié de la politique. C'est au cours de la guerre qu'il s'est révélé pour la première fois sur la scène diplomatique. Tout le monde se souvient encore du discours très remarqué qu'il prononça à l'occasion du jubilé do la Constitution badoise, le 22 août dernier. Il a prouvé qu'il était à la hauteur des problèmes de son époque. Il a vertement réprouvé l'agitation qui tend à qualifier d'antipatriotiques de vastes masses de la population allemande. La fin de son discours de décembre dernier est caractéristique ; « La force seule » dit-il, « ne saurait assurer notre position morale dans le monde, telle que nous la concevons. Le glaive ne saurait abattre les résistances morales qui se sont élevées contre nous. Si le monde veut se réconcilier avec la grandeur de notre puissance, il doit sentir que derrière notre force il y a une conscience mondiale. Pour satisfaire à cette exigence, il nous suffira d'ouvrir les portes de notre être k plus intime, car le sentiment de la responsabilité vis-à-vis de l'humanité illumine toute l'histoire spirituelle allemande. C'est cette enseigne que l'Allemagne inscrira en toute confiance sur ses drapeaux, c'est par elle que nous triompherons ». Au point die vue politique, le prince Max, conforme en ceci avec toute sa mentalité, a toujours étalé des vues libérales, et à Bade il a eu l'oc-cas.io®, de se rencontrer avec des penseurs social-démocrates.Réunion du Rei&hstag Berlin, 3 oct. — La première séance plénière se réunira au Rei-chstag. L'impression chez les neutres Berne, 3 oct. — Du «Journal de Beioe» : Tous ceux qui ne souhaitent point la ruine de l'Allemagne et sont d'avis que la voix du peuple doit être autorisée à se faire entendre dans le gouvernement d'un Etat moderne, ne peurant que saluer avec joie la tournure nouvelle que prennent les événements en Allemagne. Nous savons bien qu'une démocratie avancée a &es dangers et ses désavantages, mais pour l'Allemagne, il s'agit aujourd'hui de ceci : Le peuple s'est sacrifié, il veut avoir aujourd'hui outre ses devoirs également des droits politiques plus étendus ; logiquement, on ne saurait méconnaître le bien-fondé de cette exigence. Christiania, 3 oct. •—■ Le message impérial, qui est considéré ici en général comme un changement de système en Allemagne, a exercé une forte influence sut la bourse d'hier. Abstraction faite d'une hausse du cours du mark de 51 à 53, on a enregistré une baisse des papiers allant jusque 100 p c. vu que l'évolution en Allemagne est considérée comme un indice de paix prochaine. La presse hoiiandaisa La Haye, 3 oct. — On lit dans le «Nieuwe Courant» : Les derniers rapports concernant la crise en Allemagne viennent renforcer l'impression comme quoi il est insensé de voir unie manoeuvre dissimulatrice dans chacune des phases d'une réorganisation allemande, conception toujours chère aux alliés. On comprend sans peine que des missions de cette importance me peuvent s'accomplir spontanément. L'ô.lalution constitutionnelle dans le sens occidental n'est arrivée que plus tard dans le jeune Empire allemand. Il y avait les résistant s bureaucratiques, l'opposition des conservateurs, la tradition tenace du royalisme prussien si puissant et le fait que toute démarche en. faveur du système démocratique-parlementaire provoque une impression de relâchement devant l'ennemi: autant de facteurs susceptibles d'expliquer le retard. Les événements survenus au front font dégénérer la guerre en une lutte pour l'existence de l'Allemagne. Le développement politique n'a donc pu s'effectuer que lentement. A présent, les conservateurs se rendent. Le parlement prussien s'est rendu compte qu'il n'y a plus moyen de maintenir par line résistance obstinée le vieux régime électoral de la "Prusse ; la commission aboutit donc à un résultat qu'on peut qualifier de surprenant ; et il faut bien que le Parlement suive le mouvement. L'influence du peuple s'accroît, l'Empereur en donne encore confirmation au comte von Hextling dans son message à l'occasion de la démission du chancelier. La personnalité du nouveau chancelier, si le prince de Bade est nommé, atteste qu'il y a un bon bout de terrain gagné au point die vue politique. Il n'y avait pas grande marge dans le choix d'un chancelier, puisque la guerre a jeté le discrédit sur pas mal de giands noms et qu'il ne suffit plus d'avoir l'intelligence et la considération politique pour occuper ces fonctions, que le nouveau venu doit en outre avoir la confiance du peuple sans avoir perdu celle des pays étrangers ; cr, toutes ces conditions, on les trouve réalisées chez le prince Max de Bade : homme absolument moderniste, affectionnant les rapports avec des savants et artistes, et dont les disccurs le font ressortir comme particulièrement perspicace en présence des exigences de l'heure actuelle ; il fait preuve d'aptitudes à la vie politique, aussi le choix du prince est-il très heureux. Le cours des événements en Allemagne prouve qu'on a complètement méconnu les circonstances en jeu en voyant dans la crise un truquage pour la galerie ; la puissance des facteurs qu'une telle comédie eût peut-être exigés-, est brisée à tout jamais. Même au cas où la chaXioe dans cette guerre rferait encore volte-face, plus rien ne pourrait s'opposer au développement de cette politique intérieure. Bref, 1-e prince Max de Bade est l'homme sur lequel l'Allemagne peut compter pour aboutir au succès politique basé sur l'unité de commandement. Amsterdam, 3 oct. — On lit dans l'«Algemeen Handelsblad» : Les modifications apportées dans le gouvernement allemand dénotent nettement une nouvelle orientation, un nouvel esprit en Allemagne. Nous n'hésitons pas à qualifier ce ministère de premier gouvernement démocratique en Allemagne; outre cela, c'est un ministère pacifiste. Quiconque travaille sérieusement à réalises tyae ^ ligue des peuples, à l'exclusion de toute hégémonie d'un grand Etat, doit se poser cette question : n'allons-nous pas avoir un vrai gouvernement populaire avec la ferme volonté de conclure la paix ? Peu d Allemands jouissent autant de l'estime générale que le nouveau chancelier; peu d'hommes ont sa foi dans l'utilité d'un gouvernement du peu.pl« et ont sa fermeté de croyance dans la liberté comme dams l'avènement de la démocratie. Tous ceux oui. à côté du prince Max, auront à diriger la politique intérieure et 'extérieure, sont des hommes qu'on ne verra pas. sitôt entrés dans un ministère. changer d'orientation ; ils abordent résolument la nouvelle voie qui, dans leur conviction, sauvegarde les intérêts du pays. Nous sommes fermement persuadés que l'Allemagne a là un gouvernement capable de parler au nom die son peuple. Et si Wilson de même que Lloyd George veulent s'en tenir fidèlement à la conviction qu'ils ont exprimée, ils ne pourront oue coopérer à la réussite des efforts de ces nouveaux ministres allemands. La situation militaire en Bulgarie Vienne, 3 oct. (Korrespondenz-Buireau). —- On n'a pas encore de nouvelles précises concernant les obligations militaires assumées éventuellement par la Bulgarie; les événements 6e sont précipités; les troupes austro-hongroises arrivées en Bulgarie y ont d'abord assuré la protection des stations diplomatiques et militaires de 1 'Autriche-Hcngrie. On ne sait encore rien au sujet d'opérations militaires die l'Entente ; il n'est pas impostsible que les troupes de celles-ci coatinueait leur marche dans l'espoir d'atteindre Sofia. Les combats en Flandre Berlin, 3 oct. — Le premier octobre a marqué une arnère déception pour les troupes an glo-franoo-belges, qui se firent repousser à tous les endroits où elles opérèrent leur attaque. Un petit gain de terrain du début fut repris par une brillante contre-attaque des bataillons allemands. Si l'ennemi ne passa pas directement à l'assaut de grand style, les combats n'en furent pas moins opiniâtres, avec variation des ligines. Par exemple, un assaut des Beiges devait amener ceux-ci à Cortemarck ; or, ils ne purent avancer d'un Seul pas, et perdirent, en fait de prisonniers, cinq officiers et 82 soldats. Même échec pour la tentative belge de pousser jusqu'à Rou-lers; bien que puissamment appuyées par l'artillerie, leurs trois attaques furent repoussées par les braves défenseurs badois et rhénans. L'artillerie^ fit brillamment ses preuves en agissant immédiatement derrière l'infanterie et en causant de grands vides dans les colonnes ennemie» serrées. La dernière attaque fut appuyée, en outre, par des tanks anglais dont un fut détruit par un obus bien visé, les autres étant forcés de rebrousser chemin. Les Anglais parvinrent à encercler, par le Nord, le village de Ledeghem. Mais on les laissa arriver jusqu'à une centaine de mètres, et, alors seulement, l'unique mitrailleuse restée en place ayant eu son brave desservant tué, le départ fut décidé ; il v eut moyen d'emmener un canon ; les autres furent abandonnés par suite de la mort de leurs chevaux, mais ils furent repris lors de la reprise du terrain à l'adversaire. La contre-atta que fut poussée même au delà du village. Plus au Sud, l'ennemi avait temporairement pris pied sur une hauteur importante qui ne tarda lias à être reconquise par la brillante contre-attaque d'un régiment saxon. Les combats en France Berlin, 3 oct. — Voici ce qu'écrit au sujet des combats à l'ouest de Manie quelqu'un qui y a participé : « Sur la hauteur de la Croix et sur les crêtes de Maure se tirouvadent, le 2-9 septembre, à l'ouest -de Manre, les troupes alsaciennes qui, après quatre jours de comibat exténuant, s'y maintinrent encore la nuit. Les Français s'étaient lentement avancés et préparés dans des vallons et des ravins excavés, le terrain étant fa vorable pour leurs tanks. Au matin, un feu roulant des plus lourds pesa sur toutes les tranchées ; ils s'avancèrent alors vague par vague, protégés par leurs chars de bataille et par le rideau de feu de l'artillerie. Mais ce fut en vain, l'assaut se brisa jusqu'à quatre fois. A Manre gisernt 25 tanks mis en pièces, dont 14 ont été abattus par une seule batterie. L'attaque semble dfciritffltivem-ènt repoussée ; néanmoins, la force numérique supérieure de l'ennemi avait escaladé 1-a pointe méridionale et la hauteur d'assaut dans le secteur avoisinant entre Vieux et Manre et les salves de fer vinrent frapper de flanc nos troupes, qui reconnurent également à mi-che-mn de côté des mitrailleuses ennemies. Pourtant l'ordre d'évacuer la position ne fut point donné et nos troupes résistent. Ce n'était en effet pas une mince tâche ! De la hauteur dite de Schwe-rin, les batteries décochent derrière nous un feu de barrage vers le sud-ouest et nous réussissons à tenir momentanément en échec l'attaque de flanc de l'ennemi. Plus à l'ouest, l'ennemi est parvenu également à se hisser au-delà des versants de la colline boisée, et le voici qui nous flanque des deux côtés, et pourtant nous résistons ! Les postes de commandement sont informés de la situation des troupes au moyen de pigeons voyageurs. La nuit nous apporte l'ordre d'opposer une nouvelle résistance plus en arrière à l'ennemi sur la hauteur de Schwerin. Mais la tâche est difficile. Au milieu de la pluie et de l'obscurité, notre infanterie se fraye un chemin à travers les ravins et les troncs d'arbres éclatés jusqu'à la hauteur de Schwerin, où il s'agit de faire place à l'infanterie et d'occuper une position plus à l'arrière. Nous réussîmes néanmoins, et le lendemain matin, les Français se^ trouvaient devant de nouvelles lignes. C'est ainsi que nos troupes combattent infatigablement, fidèlement dévouées dans cette bataille de défense ». Les pertes anglaises Amsterdam, 3 oct. — Au cours de son dernier discours, Bonar Law a déclaré que les pertes des foroes de combat anglaises au cours de cette dernière année de guerre et dans la présente année, siont plus élevées que celles de n'importe quel autre allié ; cette déclaration a produit une sensation énorme parmi ses auditeurs.Les Anglais à Damas La Haye, 3 oct. — D'après une dépêche Reu-t.er, les troupes anglaises auraient occupé Damas.Opinion norvégienne sur la situation Christiania, 3 oct. — Un article militaire du «Sjôfartstiden-de» déclare qu'il n'y a plus lieu de douter que l'Entente s'efforce d'aboutir cette année même à la décision. D'ailleurs, elle est guidée par de bons motifs, puisqu'on ne peut jamais savoir, lorsqu'une coalition est aussi peu homogène, à quoi peuvent mener les divergences d'intérêts. Ajoutons-y que, naturellement, les Puissances occidentales ne peuvent voir d'un œil favorable l'influence américaine toujours croissante, car Wilscn, en particulier, tient à présent le langa.ge d'un chef suprême, d'où, comme c'était à prévoir, le mécontentement des. Anglais. Lcb armes allemandes opposent encore une forte résistance, les piliers de leur ligne de défense ne sont toujours pas abattus, et si le moral des troupes allemandes reste bôn, il se passera bien du temps avant qu'elles puissent être refoulées jusqu'au Rhin. Dans une guerre, c'est le moral qui compte à peu près pour tout, dit un proverbe allemand, dont la véracité a été, jusqu'ici, attestée par le résultat de toutes les guerres. Opinion suédoise sur ia situation Stockholm, 3 oct. — Le jfrand connaisseur de l'Amérique qu'est C. Atteriing publiait ces lignes dans l'«Aftonbladet» du 22 août : « Longtemps, l'Amérique demeura impassible devant les tentatives désespérées de l'Entente, aux fins de rendre la guerre populaire et d'améliorer sa situation en procréant une agitation mondiale à grand renfort de _ devises, buts élevés, idéal humanitaire, etc. Puis, quand les Etats-Unis se décidèrent à entrer en jeu, leurs motifs réels étaient d'une nature tout autre que ces conceptions idéalistes, ils avaient prêté des milliards à l'Entente pour la réalisation de ses projets destructeurs ; en eiuia-lité de banquiers de l'Entente, leurs intérêts devaient être sauvegardés, d'où la nécessité_ absolue, pour eu», de passer au rôle actif, puisqu'il y alfait de la vie et des biens des créanciers s'ils ne voulaient pas retourner les mains vides après le partage de la curée. Quant aux phrases prétendant à la libération du monde, elles constitueraient tout bonnement un vaste bluff ». On se rend donc finalement compte, chez les neutres, des mobiles qui firent agir l'Amérique et on les apprécie à leur juste valeur. La pénurie da cherbon en Angieîerra Londres», a oot — On lisait dans le «Morning Post» du 16 septembre : Il serait grand temps que les particuliers se décident à restreindre la consommation de gaz et de houille, vu le défi» cit ttes stocks par rapport aux chiffres aot<> rieurs. En ce qui concerne Londres, le stock relevé au 31 août se totalisait par 182,000 tonnes de houille, contre 341,000 tonnes en mars; à Bfr» mingham, 2,086 tonnes, soit 3,477 tonnes de în?«S,QUCn niai: à Liverpool, 2.368 tannes, soit 1,025 tonnes de moins qu'en mars. Il est d'aifr a "°]er nue. l'an dernier, en septembre^ blés caves chez l'habitant étaient com> Le Japon banquier de l'Entente 3 oci" — fa «Nouvelle Gazette de teïte î ltrPmnir aUej JaîXm a prête' à l'Eu. tente i.ISS millions de yen, soit 2,963 millions . savoir. 742 millions à l'An Griotarre 254 millions a la Russie et 155 millions à la France; Mafadte du roî d'Espagno ■ • 3 oct:, ~ On mande de source off» cielle. Le roi Alphonse souffre d'une prinpA S^rynx6 e et d'inflammation localisé» La grippe en Italie Berne, 3 oct. — D'après les journaux italiens^ la grippe paraît s'étendre en Italie ^ journaux italiens annoncent que la grippe pagnole a tait à Milan soixante-six victimes septembre.P° atl0a CivlIe' pendant le mois ^ Le tremblement de terre dans l'archipel greo D après le « Journal », le tremblement de terra qui a sevi_ dans es îles de Nilo, Siphos, Par»* ' a+ l( -er^ '^resque t0UteS les î^s Cycla des ont été devastees pour les deux tiers. A, j y a eu plusieurs centaines de morts ; deà autres îles on signale également un grand nom' bre de victimes. ECHOS ET NOUVELLES TOUJOURS LA QUESTION _ DE LA VIANDE Les mesures prises en vue d'arriver à une ta-» nfication plus normale des prix de la viande se succedent et se précisent. C'est ainsi que tous les abatteurs des communes ne possédant pas d'abat. toirs publics et situees dans un rayon de quatra kilométrés de la limite du territoire de la com. mune ou se trouve un abattoir public, vont êtrd tenus de faire abattre dans ce dernier. La viande introduite dans les communes poua vues d un abattoir public devra, dès son arrivéS frr® rst<?umise au service d'expertise de l'abattoir de cette commune. Dans le Grand-Bruxelles un service de contrôle se fera à l'abattoir comminaf feAlaVllIe,de Bruxelles. Cette viande ne pourrâ etre mue dans le commerce qu'après autorisatiott delivree par ce service. La viande propre à la ?,(?"S05lmaAorl devra être estampillée par le sei-' aid I?0yen d'une empreinte rouge. V?anr£ J m/"* > commune dans laquelle là viande a été amenee. LES RATIONS SUPPLEMENTAIRES DE PAÏft H,, \LtC?q-,m°is',le Comifcé National a suspen-fc' "T écnt T- loct=ur. inscriptions pout! les rations supplémentaires de pain à cause da la penurie menaçante de farine. Depuis lors la mafrvp- «e • V S très forteaient améliorée», mais 1 inscription pour les rations supplémentaa, lf ,r,vP?- f rePnse- Les intéressés voudraient la voir reinstaurer. • EAU MINERALE GAZEUSE DE MONTSERRAT Wt moffensive et digestive. Bureaux, 218, rue «la Mei'ode- (3244) BOUDINS DE CHARITE Les uingeants des œuvres la Saict-Nicola^ dos £nff*5 nécessiteux, l'Œuvre du QuarUer n. 'l nL lJ ?rernei n- 2> °/?anisent une kermesse r, , ns dans une séné de cabarets Ç est au « Prince Charles », rue des Dominé cams. que s'ouvrira le cycle par trois « jour* nees » pantagruéliques, les samedi 5, dimanche 6 et lundi 7 octobre. LA SANTE PUBLIQUE A BRUXELLES Sauf quelques cas bénins de dysenterie, l'étal: c.e la santé publique n a absolument rien d'in* quietant. OU VA TOUT CE CHARBON? X ,-Sy 11 y, a quelques jours, à l'écKtse du 1'^ ■W-Châ.eau, un bachot portant l'inscriphon • Adi-i-communale de i=ciia«,rbeek, n. 4, T. 60 ' .P"?' 00 hao est' affecté au transport du charbon destiné aux divra-s services rte celte * commune. Cette information nous a laissé rêveur" en ce sens que quand les grands froids arrivent * n y a pas de charbon pour chauffer ies locaux sco- ! €xcmP:e- Où va-t-il donc ce charbon coin-inunau11 ■ 1 r-e soit pas le dernier d-e la série, la capacité de ce bachot et die ses trois frères reprisent® 2,0 tonnes. Et si nous admettons que chncu.* s iPj ^as:e, qu'un voyage par mois, cela atteste que i admanistralion communale de Sclmar-emmagasine pour sis b:soins près de 3,(XX) tonnes de charbon au miin-mum par an. yerajt-ii in. discret de demander qui consomme tout ce combus* UiDrCi Et si l'on considère qu'une forte partie du coke produit par l'us.ne à gaz de la rue du Marché estf monopolisée par les mêmss services, la solution do cette question est plus int - - m-te encore (Jue d &-ble consomme }out ce con^.i-tible? (II.) Vous serez toujours bien portant en prenant leau minérale gazeuse de MONTSERRAT. Bu4 reaux : 218, rue de Mérode. (3277 LE MEETING ADTiVISTE DE L'ALHAMBRA Du Centraal V laamsch Persbureau ce communiqué : Le dimanche 29 septembre, au théâtre de 1 Alhambra à Bruxelles, devant plus de 3009 assistants, les soldats-délégués de la « Vlaamr sche frontpartii », de Schaepdrijver, Yan Cleem-putte et Karel Van Santé, ont entretenu l'auditoire de l'oppression des soldats flamands dans l'armés belge efc de la nécessité de la politique activiste flamande. Uni collecte, faite au profit, du Fonds de l'Yser, rapporta fr. 1,001.10. L'assemblée, qu'une émotion p:.-fonde, un enthousiasme extraordinaire étreignirent tour à tour, s'écoula sans incidents. (C. V. P.) RAAD VAN VLAANDEREN Séances des 26 et 27 septembre. — Le Raa«L van Vlaanderen a consacré ces deux séances à la discussion d'un projet d'arrêté concernant l'érection dt tribunaux flamands et à un projet d'arrêté concernant l'emploi de la langue néerlandaise dans l'administration de la justice. Le premier arrêté concerne : 1. L'instauration de tribunaux de première instance dont le siège et la circonscription seront délimités par un arrêt spécial ; 2. l'instauration de cours d'appel à Bruxelles et à Gand, la première pour la partie flamande du Gouvernement Général et la seconde pour la partie flamande du territoire d'étape et d'opération.Par l'application de cet arrêté, la juridiction sera simplifiée autant que possible, puisque les tribunaux de première instance ne comprendront qu'un juge et les cours d'appel que trois conseillers, y compris le président. Le second projet d'arrêté prévoit l'emploi de la langue néerlandaise comme langue juridique, à l'exclusion de toute autre langue. Ceci, d'après le projet, s'applique à toute la procédure " d'une action en justice et à toutes les pièces, ; comme l'appel des causes, la conduite des séan- v ces, les procès-verbaux des interrogatoires de j témoins et des experts,, les plaidoiries verbales et écrites des avocats, avoués ou autres repré- i sentants, les ordonnances et décisions des tri- { bunaux et cours d'appel, ainsi que toutes les no- » tifications. D'après le projet, toute partie de la I procédure qui ne serait pas conforme à ces près- | criptions, entraînera de plein droit la nullité de ! la totalité. Tout document judiciaire qui ne se- \ rait pas conforme à ces prescriptions est con- | sidéré comme non-existant. Le projet prévoit des mesures transitoires l pour le territoire du Grand-Bruxelles. Après discussion,''* ces deux projets furent ac- | ceptés en première et seconde lectures, à l'una- I nimité des voix. (Communiqué du C. y. P.) / SatnedS 5 Octobre 1918. - N» 1440 QUINZE CENTIMES Samedi 5 Octobre 1918. - N° 1440, V ■ ■ .MU .1' Vf " a m- ■ ■ t ^ ' 1 '1 '- ' n» n ■ ' ■

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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