Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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20 augustus 1916
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s.n. 1916, 20 Augustus. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ks6j09x50r/
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3°e Année - N. 681 - Ed. A CIlfQ COUTUMES Samedi 19 et Dimanche 20 Août 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. J| Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Ff • 3.00 - Mk 2.40 Fr.l .50 - Mk. 1,20 . TIRAGE : 75.000 par jour Le Bruxellois ANNONCES — La ligtw Faits divers et Echos . fr. T.Of Nécrologie î\0f Annonces commerciales . l.Of » financières . . . 0.5f PETITES ANNONCES La petite ligne ...... 0.1 La grande ligne. ..... 0.5v Rédacteur en Chef : S « ! Rédaction, Administration, Publicité, Vente : | _«««,. Maro de <S Alyïki: J ^ Sgldiiilfllllll Iil©@p!&kIÊâÉâïl S S BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS f ORAGE ï 75.000 par jour Ce que disent les prisonniers anglais Ii y avait, nous écrit un correspondant de guerre, 180 prisonniers venus tout fraîchement du sncteur de l'Ancre. De jeunes gens robustes — un seul avait des cheveuv blancs; il ressemblait à un employé. 11 était à moitié affamé et' je ne puis me représenter cet homme malingre que dans un habit râpé. Comment cet homme était-il là ? Car il y a là une douzaine de têt .'s que la vie a douloureusement marquées. C'étaient des types de Londoniens — brutaux, rasés de près, nuque solide, yeux déplaisante qui doivent être effrayants sous un réverbère. Mais le reste appartenait'- à lia grande jeunesse. C s gens ne ressemblaient pas beaucoup à des soldats. Les Ecossais, infiniment longs, v ressemblaient mieux : d s visages graves, avec 1 equels la plaisante pet le robe) ne rimait guère. Us étaient dévorés de vermine; lorsqu'ils traversaient I.a citadelle, ils se grattaient constamment; ils prétendent .qu© cette épidémie émane des tranchées françaises. 'C'est bien désagréable, car cette épidémie n'existe pas dans leurs quartiers. Ils espéraient être bientôt désinfectés. Us lis ■désirent qu'une chose : c'est que cette guerre pr mue-fin le plus vile possible. Tout le monde le désire; en est-il autrement chez vous? La viande «et le reste, devient horriblement oh r, « you know», et on doit être ouvrier aux munitions pour se bien nourrir. Des étudiants gagnent y à 10 livres sterling par semaine. Qu'en dites-vous? lis jouent au poker. , Les uniformes khaki ont bien des déchirures; aux crochets du ijiur pendent des casques; de, loin ils appara-'ess'iit, dans leur couverture en khaki, comme s'ils étaient des coolies,La plupart de oes homm s me plaisaient par leur saine jeun s&e. lis parlaient sans crainte et. en dehors d:s expériences faites dans la guerre, ils nous montrèrent des brochures dans lesquelles les victoires des Alliés étaient décrites. Aucun d'eux ne me cache sa lassitude de la guerre. LTn grand garçon blond venait de l'Afrique du Sud, Ii avait combattu dans le sud-ouest, puis en Egypte contre les Senoussis. 11 parlait couramment l'allemand et avait travaillé chez des colons allemands. Pourquoi s'est-il engagé? Oui, pourquoi, li aurait été mal vu en ' Afrique.'du Sud s'il y était resté. 11 d irait donc partir très simplement.Dans le smd-ouest, dit-il, il ne faisait pas bon. Des voyages sans tin, a.vec le supplice de la soif et des privations. Il faisait bien meilleur en Egppte. Et en l'avait plus facile avec lea_Senou.:s:G que *là-b:s dans le sud-ouest avec les vigoureux Allemands. En Egypte, il faisait réellement bon. J dois ©ncore ajouter quelque chose d'intéressant au sujet des interrogatoires des prisonniers. Il s'agit des renseignements donnée par les 160 hommes et li officiers amenés après le deuxième jour de l'offensive et qui ont été témoins des grands événements.Us disgmt carrément que i début de l'offensive étji-t une faute. Il n'y avait pas de défense possible contre le f u de tirailleurs calme des Allemands et la façon dont 1 s mitrailleuses balayaient des sections complètes des vagues assaillant S, devaient amener ia confusion dan^ les rangs des assaillants. Ou bieu les renforts n'arrivai lit pas au moment opportun, ou bien ils ne venai mt^pas du tout. C'est ainsi qu'on dut de nouveau évacuer la position si chèrement payée. Les nombreux. j u lies officiers n étaient pas assez aéed-dés, ils ne savaient pas agir assez rapidement pour compléter le succès. Les hommes s en aperçurent inimcdiatiaïKnt et ils restèrent abandonnés, délai-sés. On a subi les plus folles désillusions; les obstacles en fil de fer étaient à peine endommagés, la prem ère ligne intact:, abondamment armée et garnie de soldats. Ét ©cite détresse éternelle et les morts Les pertes étaient généralement énormes. Elles étaient immédiatement visibles pour les hommes et la pluie cks mitrailleuses perçait, si impressionnante, dans les rangs, que Us survivants devaient croire à des p1 a"tes fantastiques. Un capitaine qui avait perdu les premiers deux jours sa compagnie, à quelques hommes près, et qui voyait sa biigad deci méo de la môme manière,' alla jusqu'à évaluer las pertes anglaises, pour les deux premiers jours, à 80,000 a 100,000 hommes. Ces gem, attribuaient de nombreuses pertes à leur propre artillerie. C'était incompréhensible. Lép impressions étaient si fort'fi, si effroyables, qu e.les détruisirent tous les échafaudages des espoirs. Ces jeunes gens, apparemment énergiques, étaient découragés et s. demandaient doja : 1 cuiquoi tous oc«°sacrifices! Pourquoi cette guerre ( A causa de la Belgique? Oui, à cause de la Belgique, affirmaient les lecteurs des journaux. Mais ceux qui avaient eu affaire en Angleterre avee des fugitifs belges, réfutaient cette thèse. Se faire tuer pour ces geais? Non-sens ! Un autre exprimait ainsi son avis : L'Angleterre n'a pas besoin de faire la guerre. Elle ne s'est pas donné la peene de créer une législation sociale. U y a six ans seul ci n ut, ( lie étudia l'assurance contre la vieillesse. Et comme en a discuté et écrit pendant six mois ! Et maintenant on dépense la somme annu il? précédemment demandée çn un jour! Et seulement pour créer de nouvelles misères. Non, l'Angleterre n'est pas un pays qui ait le droit de faire la guerre. Qui gagnera ia guerre? L?s offic'ers prisonniers ne voudront jamais avouer que 1 Angle-' terre puisse perdre. Ses ressources août, disent-ils, inépuisables. Eli© a aussi des honimeb, ds soldats, dana les colonies et hors des colo nies. Et la France, la Russie, etc. Un officier d'un âge plus avancé s'exprimait autrement. Il connaît l'Ail tmagne presque aussi bien que sa patrie; il y a vécu, il y a fréquenté les dirigeants, il a- étudié la science allemande et non superficiellement. Et chose remarquable! U justifie sa participation personnelle à la guerre par la reconnaissance «rt l'interprétation de la valeur allemande. U a appris à connaître le danger, l'impérialisme anglais débutera à l'impérialisme, allemand. Chaque Anglais aurait du prévenir ce danger. Supposons que l'Angleterre ne gagne pas cette guerre, mais elle, ne peut la perdre non plus. Peut-être cela se-ra-t-il partie remise des deux côtés. C'est possible, mais l'Angleterre ne perdra pas une partie remise. Les officiers subalternes envisagent ia guerre à un autr, point de vue. Ils gardent leur arrogance, ils sont assez clairvoyants pour considérer le début de l'offensive comme un échec. Ils donnent même libre cours à leur oppression. Mais alors ils se rebiff nt et en reviennent au bîccus. C'est un facteur qui fera périr l'Alle-magne.Si réellement l'Angleterre ne peut rem-pcrt.r des succès militaires, le blocus mènera au but, si'tout le reste échoue. L'état-major général allemand travaille très bien. Son s-r-nce d'information est excellent. Comment se fait-il qu'on sache à Berlin où est le quartier général anglais? Ils ne le savaient pas eux-mêmes. U existe une anecdote qui fait rcflé-ehir : Haig change de quartier. Cela reste absolument secret pour l'armée anglaise. Mais 1© même jour où ii s'installe dans son nouveau quartier, un aviateur all.imand jette une p:erre sur l'endroit et il y a attaché un billet : Bonjour, Sir Douglas, vous plaisez-vous dans votre nouveau quai Lier l Au sujet de la bataille navale au Skager-ttack, il y a parmi lés officiers d-s opinions as-joz. incontestables. On annonce la défaite ei 31; la transforme ensuite en victoire. La chose ï été très simple : Lorsque 1 s officiels de nui-'ine arrivèrent au port quelques jours après .'événement, ils ont été furieux qu'on parlait l'une défaite et que les gens fussent si abat-:us. Qu lques jours -après déjà, la brillante l\c oire s'étalait d^ns les journaux. Un cîti-■ ir de marine estimait que ce n'était ni une iéfa.ita ni «ne viol oire-! Dfirs '■-& I*" ntormés, on n cc-ntevé pas la défaite qu-jud ;n est entre soi. Ensuite la queetion irlandaise. Un officier rlandais, pclitici.n, s'en mêle. U approuvait a guerre II lui S, paru nécessaire que le jour iiême, où le chancelier de l'Empirr© trouvait me Allemagne unie, l'Angleterre devrait être mie aussi. Mais l'abîme existe toujours. U n'y i pas moyen de le combler. La question irlan-laise doit encore se v d r un jour en Irlande jar le sang, comme cela paraît s'être passé en uillet 1914. Ou appr.iid également des choses inlércssan-; s au sujet des séances seu-iiiuî du Parlement 'rançais. Un savant ayant des relations poiiti-jue» privée-, confirme ce que nous savons déjà i peu près . c-ia alla mal. On n'est pas si ong'temp'S derrière les portes fermé s, si on t un ordre du jour clair. A Londres, on racontait une semaine avant 'offensive que Briand d *vait s'attendre à une wopositiou d'armistice. Ce n'est que l'cïïen-ive imminente d -; Anglais qui l'a pu sauver. Li put apaiser son monde et ia gu rre continua. Los soldats anglais redoutaient l'interner lient. Us furent étonnés qu on ne touchait pas t un seul de leurs cheveux. Ils ét-ai ait éton-lés d'être traités si conv nablentenl, ils ne jurent compr udre qu'on pansait leu:s bles-:és. Les officiers étaient .nterloquéa quand on eur donnait d>s lits dans ies abris des officiers allemands. Pendant le b ruburdement, -nés hommes du ;:,i_vice .sanitaire allaient cher cher, au péril le leur vie-, les Anglais blessés. Cela était si >omp!ètemcnt en contradiction avec les affirmations des journaux anglais sur les cruautés les Huns. Georges Q... ...nii.MI---mrm-^ia£8S3S3Cgaa™» ■■ LA GUERRE ©MMtsililiais CHMMs ALLî£h«.A£« iJti BERLIN, 18 août. Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre S i'Oasst J u nui d de la Somme, l'e-gne-mi, sans égard ■ivur tes lourds sacrifices, a continué ses vi-joareux cjfortt. Dans ce but, les Anglais ont le noineau cM-pioyè plusieurs uhvHions. Ils ■■ont parvenus, au sud-ouest de Martinjmich, \ refouler sur une petite étendue notre, pre-niere ligne sur une autie située immédiate-■lient en arrière. I'ar contre, au nord ' fie l'obères et à l'ouest r/i'ès du bois dé Foureau-r, ils ont été nette-Wnt repoussé*. Lrs Français ont remis encore une fois leurs attaques jusqu'aux heures le nui'. De grandis forces, vers minuit, se sont ivancées antre nos positions entre G aille mont ■H Maûrepas. Ell's ont été repoussées avec les lici tes h 6 -plus sanglantes. Su, fc peu tie la ni u» au in ce c de notre ligne au nord-est d'-llar-lecourt s'est produit un combat acharné et il'-qu'à prirent seins décision. Pai ticulièremen t "action de l'art'llerie est - continuellement l'if?,: A droite de la Mnw, l'adversaire a attaqué 'e soir sur un large front entre L'ouvrage (L Thiawmont et le bois du Chapitre, ainsi que plusieurs jois dans la partie ouest de la côte ivC LUIILVUI/ UUfC C'IOU/C uutis vo L iiuy de Fleury. Sinon, l'assaut de l'ennemi est bn se partout. Près de Nesles, le 16 août, un biplan fran çais a été forcé à l'atterrissage par notre dé fense spéciale. Théâtre de la guerre à i'Est Armées du feidmaréchal-général von liindenburg : A l'exception d'un petit mais violent com bat à l'ouest du lac Nobel, qui n'est pas en core terminé, il ne s'est produit que des en gagements cl'avant-pjstes sans imiwrtanct. Front du go né al de cavalerie archidui Charles : Sur le front de l'armée du général comte di Bot limer, des troupes turques ont repoussé de, détachements d'attaque russes. Dans les Car pathes, le succès a été complété sur la Stara Opczyma. Nous avons fait 200 prisonniers en viron et capturé plusieurs mitrailleuses. Dans ies Balkans Après les vaines attaques de l'Entente durant ces derniers jo.ics, les troupes alliées on\ ouvert une contre-attaque. Florina a été prise , après un combat- contre la division serbi iki Danube. Des avions ciietnunds ont attaqué avec succès des contre-iorpdh urs ennemis et un sous-marin au nord-est de Kara-Burun.Le communiqué russe officiel du 10 août soir parle de la destnicUon d'un bi'Udllon du S* régiment d'infanterie de rèsrrve allemand par le feu det ■mitraaleuses d'une outomobde blindée près de Md&asl&rczyska. Contrairement à cette allégation, nous apprenons que le bataillon, en c lté occasion, compte en tout 2 blessés. AW£Wcmms Vienne 18 août : i tieàii'O de la ij lierre russe. Armée du général de cavalerie archiduc Charies ; Lors de la prise 'f-'assaut de la montagne Stara Opezyn, les troupes austro-allemandes Ont capturé cUO pi <sq\>mers et 3 mitrailleuses. Au -nord â'Uorozat(!;a, des bataillons aus-tio-hongrois ont rejetc\Venriémi d'une tranchée avancée. Les troupes imper1 es ottomanes réparties dans l'armée du géiu'iil comte von Botfimer ont r'pousse des icKliv \fs d'attaque._ Anncu' <su wi^u, rfînmiccSs, » vc:î EIIîs--- . - J i ( ' 'rte du C" c t < c. al vui i J > oh h i - JJ i - molli a infligé à ldes défaites tellement graves ces derniers ih.s, qu'il n'a paè bougé de toute la journée d",i-cr. Au front de WolUy'hie, succès de nos expéditions de reconnaissante. Théâtre de ia guer^É italien.. La canonnade dirigée rir l'ennemi contre notre nouveau f, jnt de la :-me de Gorz continue. Abstraction fente d'une attaque opérée contre' la hauteur 'située au sud-ouest de San Grado di Me ma (t re.inussée, il n'y a pas eu de combats d'info:, te, te. ilieaiiv île in guerre Sud-Est. Aucun chang nrnt ci l'armée austro-hongroise.TURCS CONSTANT i .V OPizL, LS août. — Le quartier général annonce . Au front de l'Irak, une partie des forces comb ittivfs anglais s, infanterie- et cavalerie, a tenté cl'attaquer nos détachements près de Nassrich, so-us la protection de deux Oateaux armés de canon„ et de deux bateaux à moteur. A près un e mb-.it qui a duré quatre heures, sur terre et sur le fleuve, l'ennemi a dû de nouveau se retirer. Il a piretu 1/0 morts, autant de blessés, plusieurs bêtes de trait et nous a abandonné quelques objets d'équipement.Sur le secteU/ de Felahie, pets d'événements. Du front de la l'erse, nous n'avons 'pas reçu de n'iuveUei récentes. Au front du Caucase, nos troupes ont avancé leur aile droite, malgré les difficultés du terrain de tant les position» avancées, de Jfi km. dans ht direction nord et ont rétabli partout le contact avec l'arrière-garde ennemie, qui s'est retirée. Au centre, le çéh/it relatif perdure. Plusieurs attaques partielles ennemies contre une de nos positions ont été repoussées, et nous tuons fait quelques prisonniers, dont 1 officier. A l'aile gauche et sur le secteur du litio-ral, entn pri r» de patrouilles favorables pour nous. Le 2 août, au matin, lf avions issus d'un navire anglais, lanceur d'aviens, lequel était apparu, devint liaïfja sous la protection de contre-torpilleurs français, ont fait une attaque contre And fCarmeiJ et contre Nazareth, ont jeté i es bombes, tué un enfant et blessé J/ autres pe'rsonnes. Les avions ont été forcés, par l'effet de notre canonnade, <(e se retirer vers ht côte. Au front de l'Egypte, rien d".important en dehors d'escarmouches de patrouilles. FRANÇAIS PAItlS, 17 août, 3 h. y. m., officiel : Sur le front de la Somme,l'ennemi n'a tenté aucune réaction au cours de la nuit. Nos troupes organisent les positions conquises. La lutte dJarid.L ne continue particulièrement violente d inà la région au nord de Mau-repcis et dans ie secteur de Belloy-enSunterrc. Sur le reste du front, mut atlnie. PAÈIS, 17 août, 11 h. p. m., officiel : Sur le. front de la Somme, notre artillerie s'-st mont: ee active et a c 'écuté de nombreux tirs de destruction s-ur les organisations ennemies. At'.cum action d'infanterie. Le chiffre des prisonniers valides faits par nous au nerd de la Somme dans la journét d'hier, dépasse 200. Nous avons capturé cinq mitrailleuses. Canonnade habituelle sur le reste du front, RUSSES l'LTEOGEAD, 1S août. — Sur tout le front feux d'artillerie et d'infanterie. En maints endroits, l'ennemi a esquissé des contre-attaquet que nous avons repou-ssées par notre feu. Un Zeppelin a survolé la région de Iiem-mern, a l'ouest de lliga, et y a jeté des bombes,ITALIENS HOME, 17 août. — Au front du bas Isonzo, hier, continuation de notre canonnade et lancement de bombes contre les lignes ennemies. Sur le Karst, nous avons repoussé encore une nouvelle contre-attaque ennemie et avons fait unè centaine de prisonniersj-donp J/. officiers.— —Dans le secteur de Tolmein, notre artillerie a 'pris sous son jeu la gare de Santa Lucia, où l'on avait annoncé des passages de trains. Dans le haut Cordevole ainsi que sur le haut plateau de Tonezza, violente canonnade ennemie et riposte efficace de la nôtre. Une de nos escadrilles d'avions type Voisin a bombardé la station de Ecifenberg, sur la ligne Gorz-Trieste, avec île très bons résultats; Us aviateurs sont revenus indemnes. La nuit passée des hydro-avions ennemis ont jeté des bombes sur i'eni.se et sur la lagune de Grado, et y ont causé qii":qttes dégâts, mais aucune victime humaine. ANGLAIS LOIS DUES, 18 août. — La nuit passée, et de grand matin, l'ennemi a résolument opéré une série de contre-attaques, au nord-ouest de l'czicrcs, avec des forces considérables. Six lignes cl'infant rie affluèrent à l'assaut, mais durent se replier avec de très lourdes pertes. i,es canons et Us mitrailleuses y firent die grands ravages,. et en aucun cas l'ennemi ne parvint à pénétrer dans nos lignes. Au nord-ouest de llazfntin, nous avons occupa une centaine de.yards de tranchées; une contre-attaque a été 1 epoussée, et quelques jfri-80i.mers nous sont restés. Un avion allemand a été descendu, derrière nos ligues, à proximité, de Pozières. LONDRES, 18 août. — Comme réstdtat des combats,de Ici nuit passée, nous nvoix fait a-vancer notre l'gnc a l'ouest ct.au siicl-dfii'st de G aille niant-. A l'ouest de la haute foret, nous avons pris à l'ennemi -J00 yards de tranchée. ■■■!■■ r-,——i Dernières Bepêelies A ia première Chambre hollandaise. La Haye, 19 août. — La première Chambre a adopté L projet de loi relatif à la répartition des vivres ainsi que les 20 millions de crédit poë| l'achat de vivres destinés au ravitaillement du pays. La situation dans les Balkans. Sof,a, 17 août. — Le journal « Dnevnik » annonce que le chef de cabinet Radcslanow a déclaré, au conseil des ministres, que la Bulgarie était actuellement préservée da toute surprise extérieur-, que sa situation était bonne et susceptible de s'améliorer encore; même déclaration concernant le ravitaillement militaire et civil ainsi qu'au sujet de la récolte. La Sobranié a adopté le projet de loi pour la cession du terrain à destination de l'ambassade d'Aliemagne à construire. L'Angleterre cl !a Suède. Londres, 19 août. — (Téiégr. de l'ag. llie-u-ter.) —• Le Roi a signé un décret royal, d'après lequel toute exportation vers la Suède est défendue sauf permission spéciale, de l'autorité du commerce de guerre. l'appel de classes en Italie. Bâle, 18 août. — Le ooi-respondant genévois de ia « Neue Zuriohe.r Ze tung » annonce que ie gouvernement italien se dispose à appeler sous les drapeaux les hommes de 40 à 45 ans. La guerre maritime. Copenhague, 17 août. — On mande qu'entre S'targard et Stockholm un sous-marin allemand a été coulé par an croiseur suédois lundi matin, et que la Suodo est décidée à agir ainsi contre tous les navires de guerre étrangers rencontrés dans les eaux suédoises. Le « B-rlinex Lokal Anzeiger » s'inscrit en faux contre cette nouvelle d'après une source autorisée qui ajoute qu'il s'agit vraisemblablement d'un sous-marin russe ou anglais. Berlin, 18 août. — Le capitaine-lieutenant de marine Walter Forstnjann, qui vi-nt d'être décoré de l'ordre pour le mérite, est un des ]>!us anciens chefs de sous-marins, et a coulé jusqu'ici environ une cenfain. de navires ennemis, d'un tonnage total de 260,000 tonnes et comprenant des vaisseaux de guerre, transports de troupes, etc.Malgré tout s les embûches des-tinées~ aux sous-marins il a toujours gti préserver le sien. Ou évalue à 600 millions d--- Mark la valeur des navires ennenés coulés par lui. Copenhague, 18 août. — On mande de Christiania au u Politiken » que le transatlantique danois « United States » arrivé hier de New-York. a dû laisser son courrier aux Anglais à Kirkwall. Londres, 18 août. — Le vapeur russe,« Kov-da » ,t les voili rs italiens « Lorenzo Donato » et « San Antonio » sont coulés. Rotterdam, 18 août. -— Le vapeur allemand « Mars » est parti pour Lulca (Suède). Amsterdam, 18 août. — Le vapeur postal « Prins Hendrik » a amené h'ea- le nouveau nono, du Papo en Belgique ainsi que des femmes et enfants de nationalité allemande venant d'Angleterre via Fiessinguo. DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) L'offensive à l'Ouest. Le Parlement anglais et les attaques aériennes. Londres, 18 août. — Sir A. Gelder a deinan. dé, à la Chambre des Communes ,pourquoi l'on ivait retiré les canons de défense d'une des villes de la côte est, alors qu'ils avaient, des mois iurant, rendu de signalés services contre les dirigeables ennemis. U en résulte, le 7 août, ' lit-il, de grosses pertes humaines et matériel-es. L'orateur cl-mande si les autorités militaires font le nécessaire pour remplacer ces ca-rons par d'autres équivalents, et pour l'installation de projecteurs, en sorte de rendre la eille aussi apte à se défendre qu'autrefois. Le najor Baircls répond qu'il y a malentendu, na.'s que l'intérêt public s'oppose à la publica-<ion de détaiis; que, d'ailleurs, on ne suppri-ne des canons que pour les remplacer par d'au-res plus efficae s; que les projecteurs de cette 'Jle sont bien conditionnés, mais que leur ef-'®t diminue naturelle!» nt lors d'un temps >iiimeux. Sir, A. Gelder reprenant sa thèse, ibjecte que ceite déclarai on du major Bairds, le même celle qu'il avait faite jeudi, sont ei ontradicticn flagrante avec ce qu'affirment les milliers de témoins oculaires des attaques ériannes. Le major Bairds rétorque n'avoir >osé que d s affirmations incontestables; ce Sont Sir A. Gelder se déclare non satisfait. L'évacuation des civils derrière le front français de l'Est. D'apiès des nouvelles parvenues aux jour-aux de Bàle, la direction de l'armée françai e se serait vue forcé , par suite du harcèle-rent incessant du front français, dans la ré-îon de Saint-Dïé, Nancy, Lunéville et Bac-arat, par ies Allemands, de faire évacuer par i population civile nombre de. localités si-uées derrière cette section du front et de la rausperter dans la Franche-Comté. On an-once aussi qu'à la snte ciu dernier bombarde-îent de Belfort, de nombreux habitants ont uitté cette forteresse. Démission de frais généraux anglais. Londres, 18 août. — A ia suite de déplace-lents disciplinaires appliques à un grand nom. rc d'officiers anglais, qui ont fait partie des np-s expéJitiorinak-rs en Mésopotamie .et en :trv \- j ^ général iviixcn, ont pris leur retraite. Plu-•eurs officiers hindous ont également déraisonné.Perles anglaises. Londres, 18 août. — La dernière liste men-o-nne 132 officiers manquants, dont 43 tomes, et 5,529 soldats. Hévolte au Turkcslan contre la Russie. Stockholm, 18 août. — La situation au Tur-estan est très grave d'après des nouvelles dînes de foi. Le Cliahn de Chiwa qui était jus- ,. u'ici dévoué à la Russie, s'est rallié aux tur-mianes révoltés et a entraîné toutes les tribus antique» dans la iévclte. Kouropatkine con-dère la situation comme très difficile.La guer-e de guérillas dans terrains montagneux fave- se les attaques imprévues des turcomanes. ——— _ ETRÂfyOËK HOLLANDE. — Les pêcheurs hollandais -tenus en Angleterre.— L; « Nicuws van den 'ag de La Haye publie des lettres émanant e pêcheurs hollandais que ies Anglais rHien-ent à Grancemouth en Ecosse. Ces pêcheurs e peuvent ni mettre pied à terre, ni se pro-iirer de6 vivres, et reçoivent tous x«a jours les ism-es rat-ons. Un des pêcli urs écrit : « Nous vons été d'abord retenus 15 jours à Leith et vons été ensuite remorqués à Grancemouth. Ions sommes ici 21 bateaux. A terre nous ne ouvons aller plus loin que le bord de l'eau; ■s vivres sont parcimonieusement distribués; y a neuf semaines que nous sommes rete-us ici Nous ne gfgnons pas un centime et ous voyons cb jour en jour se gâter notre récieux chargement de harengs. » HOLLANDE. — T:'Angleterre et les pê-heurs hollandais. — Berliu, 18 août. — Ou lande,de Rotterdam au « Berlin,r Tageblatt »: l Scheveningûe et à Katwijck des femmes de êcheurs ont tenu une assemblée d; protesta-on contre l'Angleterre qui retient 1,300 ci-lyens hollandais. HOLLANDE. — Lts volailles de Hollande. - La Haye, 17 août. — L'exportation des indons et oies vivants ©t tué-s, à l'exception es oies sauvages déplumées, est interdite. FRANCE. — Les opérations financières cle t Fiance. — On apprend de Londres via La iaye que le gouvernement français doit payer p. c. d'intérêts sur l'emprunt de 100 mil-ons de dollars qu'il a placé en Amérique il a quelque temps. FRANCE. — Le classement- de la Colline e Notre-Dame de la Garde..— La basilique e Notre-Dame de la Garde, qui domine toute \ rade de Mars-ille, va enfin être délivrée un péril qui la menaçait chaque jour d'une itastrophe irrparable. Depuis de longues an^ éos, des entrepreneurs avaûnt ouvert sur les lancs de la colline d-s chantiers pour extraire es p-erres et les sables que celle-ci recelait, .es champs d'extraction se rapjjtrochaient da 7lis on plus du centre eu arrivaient à oom-romettre la solidité de la basilique. La clergé e Notre-Dame d. la Garde avait déjà émis .es protestations. S'appuyant sur la beauté u monument, autant que sur le sentiment elijgieiix qui y amène chaque année des mil-iers de pèlerins, venant de tous pointa u globe, un journaliste de la région réclama e classement comme site naturel de caractère

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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