Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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18 november 1916
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s.n. 1916, 18 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s17sn02605/
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Journal Quotidien I^Mni I Rédacteur en Chef : Maro de SAI^M Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES. 45. RUE HENRI MAUS ABONNEMENT POSTAL, ÉD. £ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les S Jaw. 2 Avril ! Juillet I Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois on même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de, : 2 Mois i Mois Pf-3.00-.Mk5.40 Fr.1.50-Mk.l.20 TIRAGE : 90.000 PAR .IIHIR ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. ô.OO Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.40 La grande ligne 0.75 T3RÂC5E: 90.G0O PAR JOUR Chronique (Ses Abus Le trafic clandestin aes pommes de terre contmui simplement partout. Des lecteurs nous écrivent des détails incroyables à ce sujet. « Le trafic, nous dit l'un d'eux, est actuellemen encore inoui. Mes occupations m'obligent à pren dre les tramways desservant les environs de Bru selles; c'est ainsi que je suis à même d'en juger Par exemple, le matin et laprès-midi, l'exode s ' lieu au coin de la place Rogier pour les trams vers Vemmel, Grimberghe, etc. Egalement, place de lf Heine, à l'église Ste-Marie, pour Campenhout, Nos-seghem et environs. Un ramassis de gaillards, des chômeurs pour la plupart, encombrent les trams, ai grand détriment des voyageurs. Ces gens sont maîtres dans les voitures. Les pommes de terre, achetées fr. 0.25 le kilo, sont revendues au prix fort en ville, où on les paie 50, 60 ei 75 centimes. Je connais un chômeur d'Evere qui va cherchej 25 kilos de pommes de terre chaque jour à Nosse-ghem, au prix de 25 centimes le kilo. 11 y mélange encore des pommes de terre gâtées qu'il achète à 6 centimes le kilo, et il les revend chaque jour, .avenue Louise, à 1 fr. le kilo 1 11 gagne 80 à 100 fiancs chaque semaine, et il fouche le chômage, naturellement. Il entre à Bruxelles de cette façon, chaque jour, plusieurs milliers de kilos. Comment n'y en a-t-il pas alors dans les magasins d'alimentation pour les pauvres gens? 11 suffirait : 1° de rendre les bourgmestres de Grimberghe, Campennout, Nosseghem, etc., responsables, de les obliger à, interaire à leurs administrés la vente des pommes de terre; 2° de chercher dans ces villages les énormes quantités de tubercules qui s y trouvent ; de les acheter d off;ce à ces rapaces de paysans à fr. 0.10 le Kilo. Le bourgmestre et le garde champêtre connaissent toutes les cachettes. C est d'une simplicité enfantine et l'on ne lait rien.Pendant que nous en sommes privés, les porcs mangent des pommes de terre en quantité — car ils se vendront cher. Ne pourrait-on traiter les gens au moins aussi bien que l'es cochons ? • De temps en temps1, la police saisit bien quelques sacs. Mais on devrait saisir toutes les quantités, quelles qu'elles soient. Quant aux receveurs des trams, ils ferment les yeux. Sur le tram 56, à Evere, tous les jours pren-- itfrt place <Jôs chômeurs nantis de sacs et de récipients de toutes sortes. C'est un scandale sans pareil, surtout qu'il serait si simple de le faire cesser ; car on ne peut pas soutenir qu'il soit impossible d'aller chercher les pommes de terre dans ces villages et de les amener en ville. Menacés de prison, les bourgmestres les auraient vite découvertes. » Mais voilà, nos autorités préfèrent somnoler et foire,« l'union sacrée » et surtout le silence complice au profit des exploiteurs. Au Palais des Sports de Schaerbeek est organisée depuis quelques jours une très belle exposition de poupées, au profit de la St-Nicolas des enfants de nos soldats. Le « Bruxellois » a dit tout le bien que mérite cette entreprise,l( à laquelle, au surplus, il a fait au préalable, comme tous ses confrères, une réclame aussi weûveillante que désintéressée. Lors de l'inauguration, les comitards qui y pontifient sablèrent le Champagne — c'est la guerre, n'est-ce pas? — et se cassèrent sans retenue l'encensoir sur le nez. La presse, après la réclame de laquelle ces messieurs couraient éperdument avant 1 ouverture de cette exhibition, n y fut pas seulement invitée. Aucun des pompiers qui y pérorèrent avec des phrases empruntées à Joseph Prud'homme, ne scngeail même à la remercier de son concours. Seul, un confrère intéressé, en la personne de son directeur qu] y présidait, lui consacre depuis des réclames quotidiennes. Nous pourrions citer les noms de ces pa-triotards arrivistes, qu on retrouve partout où il y a à monopoliser une couverture ou un plumet en vue de la décoration civique future, naturellement. L'un de ces aigles de la philanthropie est connu par sa pingrerie légendaire. N'est-ce pas ce parangon de la charité à coups de grosse-caisse qui, l'hiver dernier, alors qu'un cercle privé avait organise une soirée au profit de son œuvre, soirée qui rapporta plus de 600 fr. de bénéfice net, no 60 dérangea même pas pour vendre une seule carte de lt centaine qu'il avait sollicitée en promettant de le: caser? Ce batteur de tam-tam ne décaissa d'ailleurs pas un sou de sa poche en l'occurrence. Il lait marcher surtout les autres. C'est ainsi qu'aveo l'argent d'autrui on se tresse à gwnd rabais l'auréole d'un philanthrope emerite et déeorabic en Pranc« et en Belgique. A propos de tous ces comités des œuvres issue; de la guerre, existe-t-il sérieusement un contrôla efficace organisé en ce qui concerne notamment Se; fournitures? Un de ces comités est composé presque exclusivement des membres du personnel et de la famill< du président. A l'une des dernières séances, c< président a demandé, au dernier moment, avant d{ lever-in séance, le vote d'un crédit de 00,000 francs pour l'achat de chaussures. Qui contrôlera cet acha et les autres? Les présidents font tout et sont martres de la si tuation. A eux le panache et îe bénéfice moral. A Etterbeek, de malheureuses femmes sont obli goes de faire file depuis 3 h. 1/2 du matin pour ob tenir un seau de coke à 40 centimes. Celles qu y vont à 6 heures du matin en reviennent à 10 heu res et souvent sans coke. C'est un scandale de trai (er ainsi les pauvres gens. Certaine cauvre jJficielîe d'alimentation existai bien longtemps av*r la guerre. Un monsieur alla thé à une grandiorganisation privée et pistonn* par une « grosse légume officielle », très honorâbk d'ailleurs et aujourd'hui retraitée, s'y dévouait avet acharnement, faisant à tout piopac sonner bien hau «on intégrité antique. Or, on vient, paraît-il, de 1< remercier en sourdine, pour éviter l'esclandre, « lui disant : « Il vaut mieux, cher monsieur, qt e vous ne vous occupiez plus de cette œuvre. » -s Pourquoi? — Mais simplement parce que l'on découvert le pot-aux-roses. t Ce monsieur, sous prétexte de prendre l'air, a lait payer certains fournisseurs chez eux. Vu le puissant patronage qui le couvrait, il a fali prouver, jusqu à l'extrême évidence, à l'échev, a compétent ce qui se passait avant de le convaincs s Le fonctionnaire qui remplace ce philanthroi a modèle, a eu la curiosité de vérifier les fournit! rcs : il a constaté de 20 à 25 p. c. de manquement s Et cela durait depuis des années I n Des fournisseurs qui avaient eu la main forcée leur corps défendant, en furent estomaqués, vu qi - le paiement s'effectuait chez eux. Conclusion Tous les paiements de fournitures quelconques di t viaient se faire à la Caisse communale, ainsi que ] réclamait feu le contrôleur Louis Richald. f Le philanthrope renvoyé espérait bien recevo une deuxième décoration après la guerre. Le voil 3 avec l'oreille fendue pour longtemps, i, L altruisme ou la simple déontologie projessior ( neile, telle que la conçoivent et la pratiquent cei tains médecins, est une honte. I On se rappelle comment, ii y a un an et dem au quartier des Marolles un médecin militaire allt } mand ayant dû, à défaut d un médecin belge qu c 1 ne trouvait pas, an milieu de la nuit, pratiquer d'ui 3 gence la trachéotomie sur un enfant d'ouvrier, déj asphyxié par le croup et qui expira peu après, fi récompensé de son dévouement tout gratuit par ] pius abominable des calomnies. On alla jusqu à g( néraliser avec une perfidie qui a rarement été égs 16e. En un clin d'œil le bruit courut dans tout l'agglomération bruxelloise, à la suite de cett t opération désespérée que le praticien allemand, toi en faisant prévoir son inutilité, n'avait tentée qu comme une dernière chance de miracle pour sauve le pauvre .gosse ; — en un clin d'œil, dis-je, o colporta partout cette incroyable assertion que U médecins allemands allaient ouvrir la gorge à ton ! les enfants de Bruxelles l Moi même j assistais, place du Pavillon, chez u de mes parents, à la rentrée affolée do deux er fants qui racontèrent qu on avait licencié les classe pour ce motif. OI abîme ie la bêtise inconsciec ' te ! Pour en revenir aux médecins, on devrait an; ' cher d'autorité la piaque des esculapes qui for odieusement faillite à leur mission sacrée en se rc fusant ii accoiirtr, luiiiiuu k:ui uuvuu J fl !!!' porte où, n importe quand et par n impor.e qu( temps, au secours d'un blessé t>u d'un malade, qus qu'il soit. —- l Un mutilé de la guerre, qu'une balle a rend sourd et qui habite Laeken, M. De P..., domicili rue Archiduc Rodolphe, était tamponné par un trai j le jeudi 2 novembre, à 10 heures du matin, au environ des Deux Ponts., Grièvement blessé à I tête, perdant du sang à ilôts, les vêtements en iarr , beaux, la victime fut portée par des passants dati 5 l'officine d'un potavd qui l'acceuii.it par ces mots j « N'entrez pas! vous allez tout remplir de sang! , Un agent temporaire de Laeken, un novice ignoiar t les règles à suivre en pareil cas, dut se faire expl , quer par un témoin de la scène, qu'il devait prci , dre le nom du wattman et le numéro du tram, vei baliser et s'occuper du blessé. Celui-ci .ayant repri , connaissance et après pansement sommaire, dt r partir à pied, soutenu par deux hommes de bonn 3 voionté. Aucun médecin ù trouver! Un docteur, lu } bitant les parrages voisins du lieu de laccideu avait été vu, rentrant chez lui, par trois personne: qui, dans la foule, le certifièrent à ce moment. O t y courut; la servante répondit qu'il n'était r~ chez lui. Espérons qu'il y a eu erreur involontaii j de la part de la bonne et que cc praticien n'es( ps coutumier du fait. La mire du malheureux mutilt en revoyant son fils abîmé de la sorte, fut pris ^ d'une crise épouvantable et roula sur le planch< j de sa mansarde où elle vit misérablement avec sa fils invalide et un autre petit gosse. Une personn j charitable leur remit 5 fr. On alla ensuite sonnt vainement chez cinq ou six autres docteurs. Enfh deux heures après l'accident, un médecin de la Cri j che arriva, laissant tout pour accourir au premis appel. Voilà au moins un médecin digne de ce nom En attendant le brave soldat belge aurait eu tout I j temps de mourir faute de soins. 3 N'cst-il pas étrange qu'on puisse trouver ais* s ment un prêtre pour assister un moribond et qu' faille la croix et la bannière pour dénicher un mi decin? Beau sujet de conférence humanitaire poi 3 nos déontologues d'Universités, à qui devrait toi s jours résonner à l'oreille ce mot de notre maîti Vanlair, le grand professeur de Liège, proclamai s « coupable du crime de lèse-humanité tout ntéMci î qui ne sacrifie pas TOUT au monde à son devo s sacré et imprescriptible. » Une organisation sérieuse d'un service médic permanent s'impose ; qu'on mette sans tarder cet î question à l'ordre du jour de la conférence des bouri e mestres du Grand-Bruxelles. Marc de Salm. ' la" guerre ËOmmtUBiqirëS iilîsMj ,j BERl.lN, 16 novembre. — Soir, officiel ; Une bataille se livre sur la rive ipiiidionale t l'Ancre près de Grandcourt. A u front méridional de Transylvanie nous ma ( chons de l'avant, avec suça s. Evénement» aériens. BERLIN, 16 novembre. — Officiel : c Le 15 novembre au mutin des avions ennemis o c icté des bombes sur les prr/s de Bruges et d'Oste, t ae. Aucun dégât na été. causé ni aux navires, ni a! e installations maritimes. :n BERLIN, 16 novembre, officiel de midi ; te lliéâlre (Je lu jjuerre a l'Ouest. - Groupe d'armée du prince héritier «upj> a recilt do Baviere : Des poussées paitielies anglaises sur la routi , Mailly-Serre et à l'est et au sud-est de Beaumon ont échoué dans un combat à la grenaae à main.Ue vi goureuses attaques au sua Grandcourt se sont écrou n Lies sous notre feu. Nous avons arraché aux Fran çais la partie orientale de Saillisel. Dans un âpn 'e combat ae maisons, te régiment hanovrien de tirail j leurs n. 73 a pris d'assaut aes tranchées française: wnacement détendues à la lisière septentrionale di bois de Saint-Pii ire-Vaast. Huit officiels, 324 sol dats et S mitrauU uses ont été ramenés. Les combat d'hier dans le secteur d Ablaincourt-Pressoire non apporté aucun changement dans les lignes récipra ques. 'hente-neuf Belges ont été victimes d'une attaqut aéiienne ennemie sur Ostende. En guise de repré sailles pour le lancement ae bombes sur des localités lorraines paisibles, Nancy a été, au cours de cei a derniers /ours, canonné de terre et bombardé dei airs. Théâtre de la jjuerre à l'Est. Front du lelUmareciial général prince Leopotd de Uaviere : i, A la tête ae punt ae Due n liof (au sud-est de Ri-■- g a), un détachement d'infanterie russe attaquant t n été refoulé. l'roiii du général de cavalerie archiduc à Charles ; lt Dans ta parue méridionale des Carpathes boisées a l activité réciproque ae l'artillerie s est ranimée. Au front oriental de- Transylvanie, de vigoureuses at-!_ laques russes ont échoué a t'est de la vallée de Put■ e na; au nord ae Sulta, des dctachcmenis austro-lion-e g: ois ont operc une reconnaissance sur le moni lt Alunis. . e Des poussées rot rraines près de Sosme-r zot (dans le déjtlè d'Oitoz), sont restées u s«ns résultat. L'activai contouitive au nord de Canu s IJOtang s'est accrue; également le long des routes s Sur les léjilés de la Tour Rouge et de Szurduk, lesquelles conauisunt vers le sua, les Roumains dé-n fendent tenacement leur sol natal. Nous ai'ons réalisé des progrés et fait prisonniers hier 5 officiers s et plus de 1200 solaais. ltiéiUre de la y u erre aux Balkans. Groupe a'aruiee uu leluuiareeuai yénéral von Macheusen ; ■" Dans la Douruascuu, fui'Jiçs engagements de dé-i Uichements L : roumaine de l'oc- pot$ib7U~h< on "hûr . .'c feu d'une 1 rive à l'autre. I loin uiat-étloiiièn : Nous nous sommes installés dans nos nouvelles u positions préperévs aans le secfêur de la Czerna. c Sur la Struma, escarmouches entre patrouilles, r Mise au point s BERLIN, 15 noi ' mbre. — Le radiogramme an-a giuis de Karnarvon .lu 13 novembre, il heures du ■' r.iatin, reproduit la ha""elle d'un correspondant s français de la «Libelle» au 11 novembre, relative à une bataille aciienne qr autail eu lieu au-dessus » ae la ligne allemauae ae Bl paume et se serait ter-" minée par la victoire comp.ète aes Anglais. Celle i- nouvelle est iifvawce de toutes pièces. Le cones- - ponçant se garde aussi de dire quand cette bataille attienne aurait c;i heu. il rie peut être question que s des 9 et 10 novettioie, car l'orage et la pluie ont II rendues impossibles toutes batail.es aériennes im-8 portantes au 4 au S novembre, tandis que le 11 no- ffmbre il a régné un épais brouillard qui, également '■> les tours suivants, a gcné l'activité aéiienne. Les '■ £ et 10 novembre, Vactivité aérienne a été très vive, n et il y a eu de nombreuses luttes aériennes. s Mais il n'y a pas eu de bataille atrienne impor-e tante. 5 (D'après le radiogramme, 30 avions anglais au- raient participé u oelie-ci.) 8 Les Angais n'ont pas clé victorieux non pius, car 1 nos avions, au cou) s de ces tournées, ont fait des n reconnaissances avi'c succès jusque dans Ja région 0 de Doullens. Le 9 novembre, nous avons abattu, der-r rière les lignes ennemies 7, derrière nos propres li-l> gnes 4, et le 10 novembre, derrière les lignes enne- mies 6, derrière nos propres lignes 4 avions enne-r mis. Au cours de Ces deux journées, nous avons 1 perdu sur tout le front ét l'Ouest au total 5 avions. AVTKiCfctlSNS V1ENNB, 16 novembre : il Vheàire de la jjtterro à l'Est. j_ Front du ijûïfji'al de cavalerie archiduc lr Charles : ! Des deux côtés de la rivière Schil et Oit (Alt), les combats se poursuivant favorablement. Plus do 1,200 , ( prisonniers ont été iamenés. Au nord de Canipohmg et près de Soesmezoe nous -; avons repoussé de fortes aile,ques roumaines. Au nord de Sulta tir d'tacitement ansiro-hongrois a entrepris une reconnaissance sur le mont Alunis. Au sud-est de Tàleycs des attaques russes n'eurent s aucun succès. Combats d'avan'fosîas sur les hauteurs de Mos-lekanesti.Front du yèneral leld-utaréciial prince l.éopold (le Itivière j Aucune opération de combat importante près des troupes impériales et rdyales. théâtre dt la guerre italien. Poursuivant l 'et* i pr se mentionnée hier à l'est de Gorizia nos troupet ont de nouveau conquis une tranchée ennemie, jai\ prisonniers 60 Italiens et capturé 2 mitrailleuses. l\ic de «os escadrilles d'hydro. le aiwns a bombardé intensiveiiknl les installations militaires à proximité de la sta'.leri de Perla Garnia. r- Théâtre de la uueVc ïàud-Lst. Aucun événement partieuliei TURCS CONSTANÏlNOéLE, 16 rupembre. (Comtn. off. it du 15 nov.). — Nos aviatcir&otit jeté avec succès t- des bombes sa des bâtiments et la ligne de chemin '.r de fer au Caire. Rien d'important à annonce des antres fronts. BULGARES SOFIA, 16 novembre. — Comtn. off. du 15 nov.. i ront iliaeeuouieii : , Pendant tome la tournée, les positions dans U I ptaine ae Monastir ont été exposees au violent feu di l artillerie ennemie, particuuèrement celles situéci à l'est de la voie ferrée. Les vigoureuses attaquai de l ennemi ont échoué devant la résistance optniâ-, rte de nos troupes. L ennemi a pénétre aans quelques points dans nos positrons et y a été exterminé. . Devant te front a un seul ae nos bataillons, noui , avons compte 4V0 morts. Dans la boucle de la Czerna, vifs combats. Les troupes butgaro-allenianaes se . sonCtepliées sur des positions au nora des village a I de Topaztzki et de Tscluigâels. Au front de la Mo-gtena, aans ta vallée dn Waraar, au pied de la Bêla-S'tia Ptamna -et au front de ta Struma, à part une , taible canonnade, rien ae particulier. Sur le littoral ae la mer Egr.e, un navire ae transport ennemi ar-me s est approché de i embouchure du fleuve Da-g-uer Masueaere, au sud-ouest ae Maiori et jeta ; stérilement quelques obus sur la côte. Front on Houniauie : Le long du Danube, échange de coups de feu entre les postes et activité d artiiierie. A Tutrakan et Si-listna, ainsi que dans ta Uobrudscha, rien de parti-_ culier. Le calme règne sur le littoral de la mer Noire. FRANÇAIS" PARIS, 15 novembre, 3 h. p. m., officiel : Au nord de ta Somme nous avons réausé des progrès a ta corne nora au bois àt-Pierre-i aast. L'activité ae l artillerie a cte assez vive aans ta région de Saillisel au cours ae la nuit. Au sud ae la Somme, le bomoaraement qui aurait aepuis aeux /ours aans la région Abiaincoun-i'i essoue a revêtu pendant la nuit une extreme intensité et a été suivi ce matin d une contre-ofjensive ennemie tnenee avec aes for. ces importantes sur tes positions conquises par nous le 7 novembre. Depuis la sucrerie d'Abiaincourt IV f qu'au bois ae Chaumes, les attaques ont été menées avec acharnement a, partir ae 6 heures du malin. Maigre l ampleur ae I assaut et l emploi inten. sif. de Uqiuaes enflammes, ainsi que d'obus lacrymogènes, t ennemi a essuyé un sanglant échec. Au sua ae la sucrerie, en /aie d Abiamcourt et de Pres-scire, ainsi que dans les bois au sud de cette localité, les tirs ae notre artillerie et les feux de nos mi-t'uiileuses ont brisé les vagues d assaut qui ont subi ue lourdes peries. Seules quelques Iracuoiis ennemies ont pu atteindre le groupy de maisons situées ^'-est de- Pic :'HLe.*l r. ■bnnhdracimnt et** —" ment co'itre-battu pur nous, commue sur toute la région. A l est ae Reims, un coup ae main ennemi sur nos petits postes en avant de Prosnes a échoué. PAliiS, 15 novembre, 11 h. p. m., officiel ; Sur le front ae la Somme, la bataille a continué avec violence pensant toute ta tournée. L ennemi a tente un puissant ejforl avec des èjjeetifs considérables, à'~Itt*iQis au nora et au sud de la rivière. Im nsistanse ae rios troupes a eu laison des assauts de Toaversaire, qui n e. pu obtenir que des avantages restreints au prix de pertes très élevées. Au nora de la Somme, l'attaque a eu lieu après un bombardement intense ae nos positions depuis Lesbœufs jusqu'au sua ae Bouciwvesnes. L'ennemi a réussi à pénétrer dans nos éléments avancés à la corne nord it à la lisière ouest du bois de Saint-Pierre-Vaast. Partout les feux ae nos mitrailleuses et nos tirs de battage ont fait échouer ses tentatives. Au sud de la rivière, l'ennemi a renouvelé ses attaques au ccurs ae l'après-miai sur le front d'Ablaincourt-bois de Chaulnes. La lutte, tnenee avec acharnement, s'est terminée pat l'échec de l'ennemi qui a dû rentrer aans ses tranchées de départ, après des perles sanglantes. sauf aans la partie est du village de Pressoire, où il a pu progresser. Canonnade intermittente sur le reste du front. RUSSES PETROGRAD, 15 novembre : Sur la Narajovka, dans les environs des hauteurs situées à l'est de Lipnica-Dolna, nos troupes'ont rejeté l'ennemi hors des retranchements qu'il nous mavait enlevés des deux côtés de la route conduisant xni village de Slavenstyn. Nous avons fait des prisonniers et nous nous somries emparés de deux mitrailleuses. Des contre-attaques de l'ennemi ont échoué, ROUMAIN BUCAREST, 15 novembre : F roui noru et nord ouest • La frontière occidentale ae la Moldavie, dans les valhes de Slanic et d'Oitos, nous ai'ons poursuivi l'ennemi jusqu au delà de la frontière. Nous avons fait S0 prisonniers et nous nous sommes emparés d'une mitrailleuse. Depuis la vallée de Putna jusqu'à Prédelns, pas ■de changement. Daas la vallée dç Prahova, faible canonnade. Dans la région de D.-agostavesle, l'cnne-i:a, uppuyé par le feu de !'artillerie de gros calibre, a de nouveau attaque éi plusieurs reprises, nuis, eha-<iae fois ,ccs attaques ont t té repoussres. Nos troupes ont maintenu tentes leurs positions. Dans ta vallée de l'Ait, après avoir reçu des renforts, T ennemi a jonc nos 'roupes à céder un peu de terrain dans la direction de Salatnic < t de Brecxin. Dans la vallée de la Sciiiu, i ennemi a continué ses violentes attaques; malgré toutes nos contre-attaque % il a forc< nos troupes à se replier sur leur deuxième ligne de tranchées. Sur la Czerna, le calme apparaît. Front méridional ; Au front sud, sur le Danube, canonnade et fusillade réciproques tout le long du fleuve. Dans la DobroudsJ:a, nous avons occupé le villa-ge de Bonoscie, sur le Danube, et nous avons progressé sur tout le front. - Pendant les irois deruiers /ours, le service aérien ennemi a de nouveau fait preuve d'une grande activité. Les avions ennemis ont survolé Turnit-Magn-tili, Zimnicea. fa region de Giurgiu, de Tulcéa, de Campohing, ds Sinaia et de Roina; ils ont lancé des bombes qui ont causé de légers dégéîts. Des bombes ont été lancées en outre sur la capitale et les environs, où elles ont tué des habitants pacifiques, notamment des femmes et des enfants. i Une grande quantité de bombes ont été lancées sur le parais où la reine de Roumanie habitait avec les ; princes, niais quils avaient heureusement quitté de. ; puis la mort du prince Mircéa. Plusieurs fois, et speciaiement hier", les avidteurs ont survolé de petites villes et des villages et volant très bas ont bombardé à l'aide de mitrailleuses la population pacifique qui parcourait les rues en travaillait dans les champs. HAJLIENS ROME, 16 novmebre. — Officiel du 15 nov. i Activité d'artillerie au front du Treniin et mouvements opiniâtres de l'ennemi dans la région située entre la vallée de tAdige et la partie supérieure de la vallée d'Assata. Au front des Alpes Juliennes activité d'artillerie isolée sur l'isonzo supérieur et moyen, sur les hauteurs de San Marco et à Test de Gorizia. Le matin du 14 novembre l ennemi attaqua, au moyen ae forces qu'on peut évaluer certainement à trois bataillons, le saillant ae notre ligne qui se trouve en connexion avec la position dite « lu maison des deux sepins ». Cinq attaques violentes successL i'es furent repoussées par nos troupes, avec de lour. des pertes pour l'adversaire. Sur ce, l'ennemi canon. na la position au moyen d'une nombreuse artillerie de tout calibre. Les nôtres évacuèrent ici l'après-mi. ai quelques-unes des tranchées les plus exposées. Sur le Carso, nous avons au moyen de petites pous. sées en avant, amélioré notre front et fait quelques j:risontiiers. Dans la nuit du 14 novembre quelques hydroavions, ont jeté des bombes dans la région d Aquile. ja et tué deux soldats; quatre femmes et enfants furent blessés. En guise de représailles une de nos escadrilles s'éleva au plus vite et exécuta une attaque contre la station ennemie d'hydro-aviation de Procesco et sur le quel de Trieste, sur lesquels des bombes furent lancées avec un succès visible. Des avions ennemis ictèrcnt quelques bombes sur Gorizia et sur quelques localités de l'isonzo inférieur, sans causer de victimes ou de dégâts. AftGEAiâ LONDRES, 16 novembre. — Communiqué du 15 ; Durant la nuit nous avons consolidé le terrain au nord ae l'Ancre, que nous avons gagné au cours des ✓ < attaques d'hier. Nous avons lait encore des prisant •L'L'IS.* (lOîli U' PnTJl^rr' ftiihlLÂ J Communiqué du 15 novembre, sou „• Durant la tournée nous avons réalisé des progrès plus marques au front septentrional de l'Ancre. Le nombre des prisonniers atteint depuis lundi le total ae 5,678. Les troupes engagées ici om fait preuve de brillantes aptitudes, de brio et de vaillance. Notre succès n'a é(é obtenu qu'au prix d'un âpre combat eu égard a la forte résistance de l'ennemi et à l'état du terrain, augmentant la difficulté de l'attaquc.Com-parativement au gain obtenu nos pertes furent légères. Une division qui s'était avancée à un mille en avant a lait plus de 1.000 prisonniers alors qu'elle n'a perdu que 450 hommes. Au sud de l'Ancre nous avons organisé les positions que nous avions conquises hier à l'est de la Butte de Varleneourt. L'ennemi qui se disposait à cou-tre-attaquer en cet endroit a été dispersé par notre feu d'artillerie. Evénements aériens. LONDRES, 15 novembre. — Officiel. — Le 15 novembre du grand matin les stations de sous-mdrins ae Zeebrugge et d Ostende ont été de nouveau bonu-bardées avec violence pat des escadrilles d'hydro-avions. Des portées onl été observées atteignant l'a-telier de marine, à proximité de la station motrice d'électricité, ainsi qu'un incendie qui probablement provenait du dépôt de pétrole. Tous les appareils sont rentrés indemnes. (Voir sous Communiqué allemand, la version allemande, relative à cette attaque aérienne.) Dernières Dépêchés Désagréab.e courl-cireuii â Paris. Berne, 17 novembre. — Pour la deuxième fois en quatre jours un court-circuit qui s'est produit dans un atelier de courant éiectrique de transformation, a plongé dans 1 obscurité six arrondissements de Pa> ris. L'Elysée a été également stteint. De nombreus magasins ont dû fermer avant l iieure. Plusieurs théâtres ont été également saas courant électrique. On a joué avec des lampes à huile. Les cou'isses ont été changées avec le rideau levé. Mort do Sienkiewics. Francfort-sur-Mein, 10 novembre. — On manda de Berne à la « Frankfurter Zeitung » : « Le poète polonais Henryk Sienkiewlcz est mort hier soir à Vevey, à l'âge de 70 ans. Depuis la guerre il séjourna îi, Vienne, et ensuite à Varsovie, mais depuis quelque temps il résidait en Suisse, pour motifs da saïUo. » Uiio note des puissances centrales à la Grèce. Vienne, 16 novembre. — On mande de Genève au « Zeit » : Toute la presse parisienne annonce un avis officiel d'après lequel les Puissances centrales auraient remis une note à Athènes dans laquelle il est dit que la remise de la flotte et des munitions constituent une violation de neutralité. Retraite définitive russe an Caucase? Paris, 16 novembre. — D'après des messages d» St-Pétersbourg, toute l'armée russe du frent du Caucase serait transférée au front roumain. La f|«erre en Roumanie. Amsterdam, 17 novembre. — On mande de Bucarest au « Times » : Quelques obus sont tombés sur Sinaia, au sud du défilé de Prédéal, sans cependant causer de grands dégâts. L'offensive allemande paraît se borner dans cette région à des actions d'ar-tiilerie. La ville de Prédéal, qui est occupée par l'ennemi n'est pas sérieusement endommagée. Les comlmls à la Somme. Nous lisons dans la « Gazette de Cologne »: Grand quartier général, 15 novembre. — Relativement aux combats d'avant-hier au front de la 3°»° Année - - Ed. A CIHH CENTIMES Samedi 18 Novembre 1916

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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