2* Année. . N° 441 CIHQ CENTIMES SAMEDI IS DÉCEMBRE ISIS ABONNEMENTJPOSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr-3.00-Mk.2.40 Frl.50-MkJ.20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois C3™-■ m — --p .^miMun —H,,mymmmjiuj. j JT—^ MaroTdeENSAI,M □ ©SHtMIil IlÉÉlMÉaif M | Réaction, Administration, Publicité, Vente : —— — B «i»*wiMKSHaw«,a g BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 2.00 Nécrologie 1.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.20 La grande ligne 0.40 Tïi?AÛE : 75.000 PAR JOUR La démission du Maréchal French Le problème cia > : . ' s _ ^ r, Abonnements au «Bruxellois" A partir 'du 1 janvier 1916, le Bruxellois sera régulièrement distribué par la Poste toi les jours. On beui s'abonner dès maintenant dans tous les bureaux de Poste en Belgique et l'Etranger, au prix de: Fr. 4,5Q ou M. 3.60 par trimestre, du 1 janvier 1916 au 31 mars 1916. Il suffit de se faire inscrire à n'importe quel bureau de poste ordinaire ou bureau de pos auxiliaire en spécifiant si on veut recevoir l'édition A, paraissant à Bruxelles, 1 heure, ou l'édition B, paraissant à Bruxelles à 8 heures, ou les deux éditions Pour éviter tout retard dans la distribution, nous prions nos lecteurs de bien voulo s'inscrire le plus tôt possible à n'importe quel bureau de poste. La Guerre Communiqués Officiel! ALLEMANDS Théâtre de la guerre de l'Ouest Berlin, là décembre. — (Communiqué à midiJ. — Sur le front, il ne s'est passé rie de particulièrement intéressant. Un vapeu anglais, qui s'était échoué, le 12 décembre sur un bas-fond au large de la Panne, a ét attaqué, hier, à coups de bombes par un d nos aviateurs, dont nous avons pu constate le succès. L'ennemi, qui avait lancé plv sieurs escadrilles d'aviateurs contre Bapai me-Péronne, ainsi qu'en Lorraine et contr Mullheim dans le Grand-duché de Bade, perdu, tant dans les combats aériens que pa le feu de nos canons de défense, 4 aviom dont un grand, desservi par deux moteurs. Théâtre de la guerre de l'Est Rien de nouveau. Au sud-ouest de Plevlje, l'ennemi a été re jeté au delà de la 1 ara et, plus loin ver l'est, au delà de la ligne Grab-Brodarevc Plusieurs centaines de prisonniers sont rei tés entre nos mains. Théâtre d. la guerre de l'Ouest Berlin, 16 décembre. — (Communiqué d midi j. — De vifs duels d artillerie et act vité intense des aviateurs sur la plus grano partie du front. Près de Vailly, sur la ni sud de l'Aisne, deux petits postes ont é\ surpris la nuit, par les l'Tançais. Le liei tenant Immelmann, survolant, hier, Vale. ciennes, a descendu, dans un combat aérien son septième avion ennemi, un monop'c anglais. D'après ce que dit un rapport françai l'attaque tentée, avant-hier, contre Mulhei (Grand-Duché de Bade) par une escadril d'avions, aurait eu pour objectif la gare < cette ville; cependant, aucune des bomb lancées n'est tombée aux alentours de gare, tandis que, dans la ville même, i civil a été tué, un autre blessé. Au point i mie militaire, les dégâts se bornent à qui ques vitres cassées à Vambulance. Théâtre de la guerre de l'Est Armées du général feldmaréchal von Hindenburg : Plusieurs détachements russes, q avaient réussi à pénétrer dans notre positi au nord du lac Dryswyadi, ont été repous: à la suite d'une contre-attaque. Aux en rons de l'embouchure de la Bérésina, u attaque de l'ennemi s'est écroulée sous feu de notre infanterie. Armées du général feldmaréclial prince Léopold de Bavière : La situation n'a pas changé. Pendant nuit, il y a eu quelques petites rencont de patrouilles. Armées du général von Linsingen : Une attaque ennemie a échoué près Berestiany. A l'est de Luch, un avion ru a été obligé d'atterrir dans les lignes ausi hongroises. Bans les Balkans Les combats ont continué, avec sua 'dans le nord du Monténégro. Les trou austro-hongroises se sont avancées jusq proximité de Bijelopolje. Théâtre de la guerre à l'Ouest Berlin, 17 décembre. — (Communiqué midi). — Au sud-est d'Àrmentières, un tit détachement anglais a, hier, dès av l'aube pénétré par surprise dans une nos tranchées, mais il s'est retiré sovs tre feu. Plus au sud, une tentative pare a été déjouée de la même façon. Au den, rant, à cause du temps brumeux qui régi presque partout, les opérations localisée peu intenses,se sont bornées à des duels d tillerie et des combats à l'aide de grenc à main et de lance-bombes„ Théâtre de la guerre de l'Est Armées du générai feldmaréclial von Hii uenburg. ^ Entre les lacs de Narosz et de Miadzio S la nuit et à l'aube, des attaques russes i sont écroulées devant nos positions; les pe\ tes ennemies sont très élevées. 120 Russe sont restés en notre pouvoir. n Armées du général feldmaréclial Princ r Léopold de Bavière et da général vo Linsingen. Rien d'important. Dans les Balkans Bijelopolje a été pris d'assaut. Plus d 700 prisonniers ont été amenés. AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe c Vienne, 15 décembre. — Pas d'évént 2 inents particuliers. r Theatre do la guerre italien > La situation est inchangée. Theatre iIj la guerre au Sud-Est Les forces austro-hongroises du généra von liôvess avançant de la direction d 7 indWfé'nêgriii'es au sud de la arema-vrora-1 m s toute leur étendue; une colonne s'avança dans la poursuite, jusqu'à la gorge de Tar .1 et dispersa à Ghbaci un bataillon ennemi d'autres troupes parvinrent jusqu'à Gral Sur les hauteurs, immédiatement à l'est d Beranedes Moslims et des Albanais tomba e tent à côté de nos détachements contre le i- Monténégrins. Le nombre de prisonnier G amenés hier s'élève à 340 soldats et 150 hov e mes soumis à la conscription militaire. ,é Théâtre de la guerre russe i- Vienne, 16 décembre. — Dans le territoii i- du ruisseau de ICormin l'armée de l'archidi i, Joseph-Ferdinand a refoulé une poussée c avant russe. Au sud-ouest d Ulyka, un avi< teur ennemi a été forcé d'atterrir et a été fa s> prisonnier. Une de nos escadrilles d'aérop m nés a jeté des bombes sur In station de Ant Ie nowka et ia station de Kléwan, situées à Ie ligne du chemin de fer Miedicieze-Sarn es Cette action eut un succès; un incendie écl la ta à Kewan. Tous les aéroplanes revinre m indemnes malgré un violent bombardemej ie Théâtre de la guerre italien 'l- Au front du Tyrol et de l'isonzo quelqu combats d'arti lerie. Dans le bassin Flitsch, nos troupes se sont emparées par si prise d'une position avancée italienne. Théâtre de la guerre Sud-Est ui Nos troupes ont rejeté hier l'ennemi da on la gorge de Tarasch, au, sud-est de Glica ■és D'autre„ colonnes austro-hongroises ont vi- teint dans de violents combats les hautei ne immédiatement au nord de Bjelopo je et le terrain à mi-chemin entre Rozoj et Berai A l'ouest d'lpehx l'adversaire a commencé retraite vers Plava et Gusinje.Le nombre i prisonniers signalé hier s'est accru de 900, la ITALIENS res Rome, 13 décembre .— Au front de l'Isi zo et au Karst, l'ennemi a développé hier violents combats d'artillerie. Vers le se son infanterie prit l'offensive dans la dir sse tion vers Oslavija et Selz, mais elle fut ro_ poussée avec des pertes considérables. A pentes méridionales du Mont du Calvaire l'ouest de Gôrz, nos détachements se s ,£s emparés d'une tranchée ennemie sous la i pe's tection du brouillard. Il leur tomba d u'à ^es mains environ 30 fusils, beaucoup de i nitions et d'autre matériel de guerre ab lonné par l'ennemi. FRANÇAIS de Paris, U décembre. — (15 heures.') — j pe- d'important à signaler. ant Paris, U décembre. — (23 heures). — Sw vers points du front, la lutte a tourné à l avan de nos batteries, qui ont dispersé un détacher ennemi sur la route de Villers, région de Boy bombardé avec succès un convoi près de Thiesct eu~ En Champagne, à l'est de la butte du Mesni la-it tir nen dirigé sur les ouvrages ennemis du > et Mortcau a provoqué une forte explosion suivie 'ar- incendie. •des En Wœvre, nous avons, au cours d'un tir cuté dans le secteur de Liney, visé une bal s* ennemie aont tes aonMpnt subi de grands dommages.Vans les Vosges, au Èan-de-Sapt, nous avons répondu à un vif bombamement de nos positions d<-iS .a Fontenelle et provoqué l'explosion d'un aépôt de munition à Laîire. à Ce matin, une de nos escadrilles composée de -1 avions a lancé de nombreux obus sur la gare et les j bifurcations de Uheim. Une autre de appareils _ a bombardé avec succès les installations ennemies te à Eaariancourt; enfin, douze appareils ont bom-bardé effica~ement les ouvrages ennemis au sud , de Tlampont. Une escadrille de cinq avions ennemis I a été mibe en fuite. tr Paris, 15 ccembre ( 15 heures). — Nuit relativement calmz. Combats à coupi> de grenades en Ar-® tois, dans ie secteur de ltoclincourt et de la ferme I Chanteclair. Entre Oise et Aisne, noj grosses bonv-u bcs ont fait Muter un dépôt de munitions au nord \de Puisaleine (région de Tracy-le-Val). Bans les j Vosges, au Ban-de-Sapt, nos batteries ont exécute ' ides tirs sur les travailleurs ennemis qui tentaient I de réparer les tranchées bouleversées par le bombardement d'hier. 's En outre des bombardements aériens signalés hier, nos avions ont exécuté dans la journée du ljt e de nombreux vols de chaste. Un de nos avions a U I attaqué au-dessus de Schlettstadt ( Alsace j un appareil ennemi qui s'est enfui. Deux autres ont livré combat en Artois dQQS les lignes ennemies con-\tre trois albatros; un de ces derniers a été ccn-e traint d'atterrir. Fnfin, une de nos escadrilles, en collaboration avec des avions anglais, a bombarde Ile terrain d'aviation ennemi d'Bi'rv:Ly (Somme;. I Paris, 15 décembre (23 heures). — Canonnuae habituelle sur divers points du front, ass<-z vive en !• Artois et entre Somme et Oise. Dans la région de I Samt-Mihitl, nos canons spéciaux ont tiré sur des avions ennemis. Un de ces appareils, atteint par les projectiles> a dû atterrir dans les lignes ennemies. Au Ban-de-Sapt, notre artillerie a dispersé 1 une colonne de J,UQ hommes environ qui se dépla-e çait au nord-est de La Jfsntcnelle. " | tion ennemi a TIafcJieTm, aVest de Mulhouse; des ' obus de 155, ie 90 et de 120 lancés sur les hangars 2 ont atteint leur but. Des 15 appareils ennemis qu\ > se trouvaient sur le terrain au moment du bom- ■ bardement, 5 seulement ont pris l'air et ont tenté e sans aucun résultat de donner la chasse à notre escadrille. .s ANGLAIS ■s Londres, U décembre. — Notre artillerie a bom-t_ bardé aujourd'hui Gommecourt, et les tranchées de I Vennemi à l'est de Givcnchj et du vidage de Lc Mesnil. L'artillerie de l'ev-^-i a entretenu un vio-I lent feu contre nos tranchées à l est et au nord-esl e\d'Yprcs ; notre artillerie riposta vigoureusement. 10 Nous avons jeté hier soir des bombes sur une tran-^ ! chée ennemie pi de Le Touquct, à l'est de la Lys, 2- occasionnant ainsi une grande confusion. Le temps it est continuellement froid et clair. 2-1 RUSSES o~ j Pctrograde, 14 décembre. — Aucun changement la au front de l'Ouest n'est à signaler, y BULGARES a Sofia, 16 décembre — (Communication de iVj. nA Bulgare). — Communication au sujet des opéra-t tions du U décembre . Les Anglais et les Fran^i I ont été refoulés sur le territoire grec. JSos tioup'. j se trouvent à la frontière grecque après avoir ar es\rêté provisoirement la poursuite de l'ennemi. L> I calme règne sur tout le front. Nous avons pris i lr~ \ l'ennemi 1,234 prisonniers, dont 1S officiers, 14 ca J nous, 62 voitures de munitions, 10 voitures sani taires à deux chevaux et beaucoup de matériel d ns guerre. zi A partir de ce jour, le communique de l evat-ma ■it- i0T général ne sera communiqué qu'aux jours oi I des opérations importantes seront signalées. irs TURCS Constantinople, 15 décembre. — Au front d îe" I l'Irak, les dernières maisons de Kut-cl-Amara, s' la tuées sur la rive droite du Tigre, ont été prist les \ d'assaut Un des deux mondors ennemis qui t: I savaient de prendre la fuite dans la direction à l'est a été coulé par notre artillerie; l'autre revi' m-1 à son ancienne place. dc Sur le front du Caucase; rien ne s'est passé. Au front des Dardanelles, combats de feu locav 11 ' j de tous genres, principalement avec des bombes CC I des torpilles aériennes. Notre artillerie a forcé d re~ navires ennemis, qui voulaient chercher un ab u'\ dans la baie de Kimihli Liman, à prendre la fu à tc. A Ari-Burnu, deux mines que nous avons fa ont exploser à l'aile droite, ont détruit deux contr >ro- I mines ennemies. Un croiseur- ennemi a bombari ms I sans succès nos positions dans ce scctcur et se i nu- tira ensuite. Notre artillerie a forcé' un croise: an.\ ennemi, ainsi qu'un torpilleur ennemi, qui s\ prochaicnt de la côte pour bombarder notre a. gauche, à s'éloigner ut réduisit quelques batleri Sien! ennemies au silence. Constantinople, 16 décembre. Au fro: ■ di-\de l'Irait,combats d'infanterie et cl'artiller lage j temporaires par intermittence a Kut-el-Am rient J ra. Lorsque nos troupes s'approchèrent < et quelques parties de lu localité fortifiée, ell mri' \ découvrirent des mines souterraines que l'e '' Un\nemi-avait posées et les firent exploser po les rendre inefficaces. Nos troupes ont fr L 1 " I le 14 décembre, près dé Kut-el-Amara, qi exé- j tre allèges chargées de bois de constructic lerie ] Au front du Caucase rien d'important* Au front des Dardanelles le combat de 'eu et notamment le lancement de bombes, étai\ faible en comparaison des autres jours. A Sedd-ul-Bahr seulement les ennemis lancèrent environ 3,000 bombes contre notre centre sans obtenir un résultat notable. Dans le nuit du 15 décembre deux navires transportt ennemis,qui voulaient décharger dans le vori de. débarquement d'Ari-Burnu, ont été nù en fuite par notre arti'lerie. Un croiseur ennemi, qui ouvrit le feu contre notre aile droite de Sedd-ul-Bahr, a été touché par 4 obus de notre artillerie et s'éloigna vers la mer haute. Un aéroplane ennemi a été descendu hier par notre artil erie. ■ —1 ■ ' ' ■ «. Dernières Dépêches La retraite de freneti Londres, 17 décembre. — Il nous arrive îa lou-voile inattendu*) que le commandant en chef «-es troupes anglaises en France et en Belgique, ie feldmaréchai Sir Jolin Frencli, quitte ce poste ^our devenir feidmaréchal commandant des troupes du Royaume-Uni. On no dit pas quollo compétence possédera ce nouveau postb; on na peut donc d'ire su l'Angleterre, comme son allié français, a l'intention do placer ie commandement en chef de toutes les troupes anglaisas sur tous les théâtres de la guerre en une seule ma.n ou s'il s'ag.t d'une disgrâce r. ême avec les p us hautes distinct.oos. Lo commun.que offio.el fait croire à la dernière éventualité, attendu qu'il invoque les raisons ae santé en parlant d'une activité ininterrompue, fa-t.guante ayant duré 16 î ois, que Sir John Fremch aurait invoquée lui-même. Dans lo temps il a été créé un postr- do < ommandap*. «-n rhpf ! g_ i.nir<id. On devra attendre des commun cat.ons -intérieures pour pouvoir entrevoir quei.es suites aura cette mutation. Bâle, 16 décembre — L'Agence Havas annonce : A la Chambre des Communes, Cornwa 1 a demandé si la nomination par io gouvernement frança.s du général Joffro comme généralissime d s armées françaises sur tous les théâtres de la guerre, ne nécessitait pas un changement dans le commandement en chef anglais. Asqnith répondit qua qiel-I ques changements sont en voie d'exécution; ils seront publiés des qu'ils seront exécutés. Ils n on; toutefois aucun rapport avec 'e changement effectué dans ce. fonctions du général Joffro. Londres, 16 décembre. — Le feidmaréchal French a été relevé à sa demande de son poste et nommé commandant feidmaréchal d.3 troupes du Royaume-Uni. Le ro: lui a octroyé la dignité de vicomte. Sir Dou glas Haig a été nommé commandant ei France et en Fiandre. Londres, 10 décembre. — Le départemen de la guerre publie : Sir Douglas ïïaig < été nommé successeur du feldmarécha . I French comme commandant en l'rance e . I en Flandre. ; French a été relevé de son poste à s; ' I propre demande. Il a été nomme feldmart " chai commandant les troupes du Royaume " Uni. Le département publie encore ce qu : suit: Depuis le commencement de la guerre French a commandé pendant 16 mois, fa. -, sant preuve d'une activité ininterrompue 6 fatiguante, mais avec la plus grande hab: ieté, nos armées en France et en Flandre c Maintenant, à sa propre demande, il dépos - ie commandement. Le gouvernement en rt s j connaissance de ses mérites éminents, 1 prié d'accepter le poste de feldmarécha c commandant suprême des troupes d 4 Royaume-Uni. French a accepté le poste. I roi lui a octroyé la dignité de vicomte. T La démission du général French est n ■i ! événement dont on ne peut évaluer l'impo titane© pour le moment. Le télégramme c ri dessus ne dit encore rien au sujet des caus de cette retraite ; la version que le maréch French a été relevé de son poste sur se ?" I propre désir donne à réfléchir. On ne 61 trompera pas en alléguant comme raison < ;r I sa démission les différends d opinion insi p. I montables entre le généralissime Joffie le lui. Il se peut qu'il s'agit de la grande qu< es tion de savoir s'il faut tenter encore une f< une offensive énergique dans 1 Ouest, po it enfin amener un changement décisii en ie veur de la Quadruplice. Le maréchal Fren a- s'est-il maintenant opposé à cetto idée d'u le nouvelle offensive? Est-il de l'avis contra es à Joffre que la décision ne devrait pas av n- lieu sur le théâtre de la guerre de l'Oue: ur Les expériences amères de Loos, Neuve-Cl is, polie, ont-elles laissé dans l'esprit de Frer ■a- quelques remords? Ou peut-être est-ce le n. néralissime J offre qui- s'oppose à une n yell.e offensive à l'Ouest, dont tous les sa< , fices devraient, être supportés'par les Français, pendant que les Anglais, « les armées des millions de Kitchener », resteraient ■ tranquillement dans les tranchées-abris derrière le front? La dernière offensive des Français a dû être arrêtée, malgré les quelques succès locaux, parce que les pertes furent tellement considérables que Joffre refusa d'en supporter la responsabilité. Nous croyons que des différends graves entre J offre et French sont les causes principales de la retraite du maréchal Toutefois, si on pense également aux différences de vue relatives à l'expédition de Salonique, on doit finalement conclure que de nombreuses fissures ont gravé leurs empreintes sur la façade soi-disant immaculée de la Quadruplice.Le problème de Saloniqss Berlin, 16 décembre. — Au sujet de la réponse, qui fut communiquée par Skuludis aux représentants des puissances de la Quadruplice, on télégraphie au Berliner Tage-batt de source bien informée : La réponse ne contient pas d'acceptation absoute ni générale aux demandes stipulées par l'Entente. Les objections, soulevées par Skuiudis, concernent par exemple, les demandes relatives* 1° au libre emploi et à l'administration des lignes de chemin de fer autour de Salonique; 2° à l'administration de Salonique ; 3° à la fortification de certains endroits autour de Salonique, importants au point de vue militaire; 4° à la retraite des troupes grecques de la ville de Salonique, Slnilnrhg A. fmf rAQ-garf I*T»_a:u_^T i y~ Grèce ne s oppose pas non pius a ce que les puissances de l'Entente prennent toutes les mesures nécessaires qu'exigent la sûreté de leurs troupes en dehors de la ville. La Grèce demande avant tout que sa souveraineté, ainsi que sa neutralité ne soient pas violées, et que, comme point capital, la Grèce ne soit pas entraînée dans la guerre. Il s'ensuit tout naturellement que la Grèce ne pourrait pas plus s'opposer à la pénétration des troupes des Puissances Centrales sur territoire grec, qu'elle ne s'est opposée aux troupes de l'Entente lors de leur débarquement à Salonique. Ce même point de vue fut déjà soumis ■ aux puissances de la Quadruplice par le co-. lonel Pallis au cours des négociations à Sa- • Ionique. Il y a lieu de supposer que, sur l cette base, un accord entre le^ puissances do l'Entente et la Grèce pourrait être conclu. ; j Athènes, 16 décembre. 'Télégr. de l' A-i gence Havas.) — Une communication effi-' j cielie dément la nouvelle que les Bulgares t I ai^nt pénétré en territoire grec. La situation, créée par la retraite des Al-1 j liés sur territoire grec, suscite dans les cer-. des officiels un vif intérêt. Le gouvernement grec suit avec attention la marche des i I événements et se tient prêt à prendre toutes les décisions que les intérêts supérieurs du ' pays pourraient exiger. t L'aecord entre la Grèce et l'Entente i- Genève, 16 décembre. — D'après dos nouvelles , d'Athènes aux journaux de Paris, la retraite oes Alliés s'effectue aussi rapidement que le permet 0 le transport du matériel de guerre à Salon.que, ou lia construction d'un camp retranché a déjà c .1-a mencé. Dans le cas où les A'iemands entreraient '' on Grèce, on oroit que lo gouvernement grec fera 'J les mêmes avantages qu'aux Alliés. 'e La teneur do l'accord intervenu entre le général 1 Sarrail et le colonel „ eo Pallis est conçu comme» n suit : 1° Les troupes grecques se retireront provi-,, soircment pour laisser passer l'armée bulgaro-a.Ho l." manâe; 2° Les Alliés sont autorisés à rester a Sa-1_ Ionique et de s'y retrancher. Les troupes grecques 2S à Saloaiifluo sont réduites à une division ; 3° t.a »! Grès© réduit ses contingenta qui occupent les forts ID I et les batteries à l'entré® du golfe de Salonique. se I En Roumanie le I Bucarest, 17 décembre. — Des journaux de cette J- ville affirment qu'un plan ayant pour objet un at-et tentât contre des politiciens éminents roumains a îs_ été découvert. On a arrêté trois personnes suspoc- • tes On a trouvé sur eux dea matières qu on croît „1 exp'.osibles. La police garde une discrétion abso-p. lue au sujet des détails de l'attentat projeté. ^ I Dans les Balkans Rotterdam, 10 décembre. - On annonce de Rome n€ au Morning rosi : Les Bulgares se trouvent déjà L*C à 25 kilom. de Durazzo. 31r Berlin, 17 décembre. — On annonce de Lugano it? I a„ Berliner Lobai Anzeiger : Comme on le mande la- <je Salonique, les pertes de l'armée d'expédition ch peuvent être calculées à 36,000 hommes. Les Fran-o-é- çais ont subi les plus grandes pertes. Les Anglais OU- occupent, dans la retraite par la frontière grec-;ri- j que, la deuxième ligna de défense,

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