Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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13 september 1915
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s.n. 1915, 13 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s756d5qj4f/
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11 ABONNEMENTS: 13 6 12 Mois Bruxelles et Faubourgs. , . « , 2 fr. 4 fr. 7 fr. 13 fr. ■/ ProTincc et Etranger . ". , , , 3.50 8.50 16.00 30.00 - Journal Qixo1;lc3L:iL0xi. Indépendant Rédaction, Administration, Publicité : Bureaux de vente pour Bruxelles et Banlieue; BRUXELLES : 45, RUE HENRI MAUS 15, RUE DES TEINTURIERS Rédacteur en Chef : Marc de SALM Directeur de Vente : A. Gilliard wm————— i- / Faits-Divers et Echos ... la ligne fr. 2.00 • \ Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.00 ANNONCES Annonces financières. ,....» » 0.50 I Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 » » ... la grande ligne » 0.40 Les Emprunts de Guerre (2° partie) Eatretemps, poursuit M, Arthur von » Gwinner, le chancelier du Trésor anglais, .voyant la tournure défavorable que prenait le marché de l'ancien emprunt de guerre, eut recours à l'émission de bons du Trésor, qui furent émis journellement par la Banque d'Angleterre en différentes coupures et à échéances variant entre 3 et 15 mois. C'est ainsi que 330 millions de liv. st. furent mis en circulation et l'été approcha. Il était évident qu'il fallait chercher un autre moyen, car il était inadmissible d'augmenter sans limites les dettes de l'Etat à courte échéance. Ce n'est certes pas de bon gré que le nouveau trésorier anglais s'est décidé à aecor-der un taux d'intérêt plus élevé pour le nouvel emprunt. Afin d'éviter la dépréciation des titres d'Elat ne jouissant que d'un intérêt inférieur, on donna aux détenteurs de ces derniers la faculté de convertir leurs titres aux conditions suivantes : On leur offrit d'échanger leurs anciens titres 3 1/2 p.c. contre un montant nominal égal de titres 4 1/2 p.c. du nouvel emprunt, moyennant paiement d'un supplément de 5 p.c. du nominal des anciens titres et contre souscription simultanée d'un montant nominal égal du nouvel emprunt, au pair, moins l'intérêt de trois mois, soit à 98 7/8 p.c. Ce procédé de c conversion à rebours » était pour le moins inusité, mais la conversion des Consolidés anglais, offerte en même temps, était bien plus étrange encore. En effet, aux mêmes conditions, c'est-à-dire moyennant souscription contre espèces à 100 liv. st. du nouvel emprunt do guerre, les détenteurs de Consolidés anglais avaient le droit d'échanger 75 liv. st. de leurs titres 2 1/2 p.c. contre 50 liv. st emprunt de guerre 4 1/2 p.C ; </n d uuïri-s tortues, le gouvernement élevait' le taux d'intérêt des Consolidés de 2 1/2 p.c. à 3 p.c. Or, le nouvel emprunt de guerre est remboursable au pair au plus tard après 30 ans (il peut déjà être remboursé après 10 ans), alors que les Consolidés anglais constituent une rente éternelle sans obligation pour l'Etat de rembourser le capital. Pour se procurer les fonds dont elle avait besoin pour la guerre, l'Angleterre s'est donc vue obligée d'abandonner le type_de la rente perpétuelle, type introduit par elle-même jusqu'à présent comme la forme la plus parfaite de la Dette d'un grand Etat. Ceux des .détenteurs qui préfèrent ne pas convertir leurs titres et se contenter plutôt de l'intérêt primitif, ont, par contre, la possibilité d'ééhanper à la perte d'un tiers de leur capital. Ver la fin du siècle dernier, les Consolidés anglais avaient dépassé le cours de 114 p.c. Or, c'est juste la moitié de ce cours qui constitue la valeur actuelle des Consolidés anglais telle qu'elle devrait être établie par rapport au nouvel, emprunt de guerre sans la fixation arbitraire de cours minima. Tandis qu'on cherchait ainsi à amener les détenteurs des anciens titres de la Dette anglaise à souscrire au nouvel emprunt de guerre, on prodigua en mérnç temps aux capitalistes les invitations à souscrire. On alla jusqu'à offrir 5 p.c. d'intérêt à la petite épargne et,' suivant l'exemple de la Russie, on donna à ces petites coupures de 5 sh. le caractère de monnaie courante. Ah si une autre nation s'était permis d'agir de même, c'eût été divertissant de voir l'indignation morale qu'auraient affichée la presse et les économistes anglais. La forme même de l'invitation aux souscriptions était inédite. Le; journaux consacraient chaque jour sous d'autre forme une page entière à la réclame L'annonce pure et simple alternait avec les appels les plus bizarres ; par exemple, la singulière tournure de phrase extraite d ur discours du lord chancelier, M. Me Kenna « Quiconque souscrit à l'emprunt de guerrt Tend à son pays « an act of mercy ». On fi appel aux fermes,aux personnes juridiques aux riches et aux pauvres. Et voilà com ment, avec le concours plus ou moins forci des banques, on réussit à obtenir des sous criptions en espèces pour un total de plus d< 585 millions de liv. st. Cette somme fantaS tique de près de 15 milliards de fr. consti tue un nouveau Tecord et un témoignagi éclatant de la force financière de l'Angle terre. Mais plus de la moitié de cette somme doi être considérée comme « blé mangé en lier be » et devra être affectée au remboursemen des 8,250 millions de fr. de bons du Tréso à courte échéance. Si l'on prend en considé ration en outra les subsides énormes qu l'Angleterre doit fournir à l'Italie, à 1 France, à la Russie, à la Serbie et aux autre petites nations amies ou dont elle oonvoit l'amitié, on admettra facilement que les 601 millions de M. Me ICunna seront vite absorbés et qu'au début du trimestre prochain le Trésor anglais devra plus que jamais recourir à l'émission de bons. Au surplus, l'automne approche, amenant de nouvelles exi- ' gences et les dettes de l'Angleterre pour ( l'achat de vivres et d'armes sont en progrès- , sion constante. Déjà maintenant le cours de j la livre sterliag à New-York est en baisse de plusieurs pour cent ; c'est là un fait qui n'aurait pu se produire si les Anglais, ainsi qu'ils le prétendent, étaient réellement à même de • rembourser promptement en espèces à Lon- 1 dres chacun de leurs créanciers. Ceci nous ' rappelle la parole de Napoléon Ier au bourgmestre d'Erfurt : « Il n'y au^a pas de paix dans le monde aussi longtemps que les Anglais auront l4argent pour corrompre les nations s. Or tout fait prévoir que l'aptitude de l'Angleterre à « corrompre » le monde par son argent touche à sa fin. Les grands établissements bancaires de Londres bonifient depuis quelques jours, sur les- dépôts en espèces, un intérêt de 3 p.c., c'est-à-dire le double de ce qu'accordent les grandes banques allemandes. A Londres le taux d'intérêt est en hausse, en Allemagne il tend à baisser. Tandis qu'en Allemagne les emprunts de guerre sont couramment) traitée, pour les sommes les plus importantes, à des cours supérieurs au prix d'émission, le gouvernement de Londres s'est sérieusement cassé la tête pour savoir si l'on oserait ou non coter le nouvel emprunt de guerre. La feuille de prédilection de M. Asquith, la Westminst-er Gazette, donnait à ce propos, dans son numéro du 17 juillet, un entrefilet que nous reproduisons textuellement-. L'article était intitulé : « Un cambriolage nouveau genre »; én Vùicijç tejde : <; yoi-lajar... If Offcj de la possibilité d'une attaque ennemie contre le prix du nouvel emprunt de guerre, aussitôt que ce titre aura été introduit au marché, d'une tentative-en vue de déprécier le crédit du pays, surtout aux yeux des neutres. La possibilité d'une pareille manœuvre est vivement discutée. Il est difficile de prédire par quels moyens une pareille agression de notre marché pourrait être mise à exécution. Il ne faut toutefois pas se dissimuler que la possibilité d'une tentative de «ce genre existe, et puisque nos ennemis ont coutume d'abandonner tous scrupules aussi bien dans les questions financières que sur le terrain militaire, celte discussion mérite une -certaine attention. Afin de couper court à toute éventualité d'une telle attaque, il a été suggéré d'établir un prix minimum pour le nouvel emprunt de guerre aussitôt que le marché lui serait ouvert; le but à atteindre, qui est do déjouer les plans de l'ennemi, justifierait amplement une pareille mesure, bien qu'elle rendrait illusoire, temporairement du moins, la promesse d'un marché libre pour les titres du nouvel emprunt de guerre. Nous avons tout lieu de croire que toutes les mesures seront prises pour écarter une pareille agression dont %ans nul doute on exagère le danger. » Cet exposé de la feuille gouvernementale n'a qu'un but, c'est de rendre les Allemands responsables pour le cas'où l'on jugerait plu-prudent de ne pas tenir la promesse faite par le gouvernemfcnt ci . près laquelle le nouvel emprunt jouirait d'un marché libre. Entretemps, il a été annoncé qu'il n'était pas dans l'intention du gouvernement de fixer tin prix minimum ; mais, d'autre part, les cours du nouvel emprunt ne sont toujours pas cotés officiellement. La vérité, la voici : Comme le cours de l'ancien emprunt de guerre 3 1/2 p.c. est toujours encore à 1 1/2 p.c. au-dessous du pri- d'émission et du prix de conversion de 95 p.c., et comme il^a été accordé ' en outre pour l'échange des titres une bonification d'intérêts de 1.17 p.c., le cours du nouvel emprunt de guerre anglais est actuellement déjà en baisse de 1 3/4-3 1/2 p.c., selon qu'on prend pour base de calcul les 100 ; liv. st. souscrites et les 100 liv. st. conver-. ties, ou seulement ces dernières. Les titres . ne sont pa^ cotés officiellement, mais on peut . les acheter à des prix de plusieurs points au-. dessous du cours d'émission du 100 p.c. Nous verrons, par comparaison, ce que . donnera le troisième emprunt de guerre allemand annoncé pour ce mois de septembre. (Archives des Banques). LISEZ EN 3' PAGE NOS RENSEIGNEMENTS 1 pour les personnes ' sans nouvelles de leurs parents La Guerre Communiqti és Officiels ALLEM/.^ÛS , Berlin, 12 septembre. — '?c matin, plusieurs hy-droplanes russes ont attaqué un petit croiseur devant Windau, avec des liorïbes, qui, toutes manquèrent leur but. Un aéroplane ennemi a été descendu et amené à Windau. Ses occupants, deux officiers russes, ont été faifs prisonniers.. Théâtre de la gueçre de l'Ouest Berlin, 12 sept. (après-midi). — Sur une grande partie du front activité plus intense de Vartillerie. Des explosions de mines, accompagnées de succès en Champagne et dans V Argonne, causèrent de '.grands dégâts aux f auchées françaises. De, aviateurs français jetèrent hier matin des bombes sur Ostende, Aucun dégât ne fat causé et personne ne fut blessé. Pendant la nuit les doclcs de Londres et ses environs furent bombardés avec des succès constatés. Théâtre de la guerre à l'Est Groupe d'armée dit général feldmaréchal von nindei:J'urg : Sur le front entre la iJwina et Meretsch ■ sur le Njemen, les combats ont pris en quel-1 ques endroits une plus grande extension. De nouveau 1,800 prisonniers furent faits et 5 - mitrailleuses conquises. Entre Jesiolc et le > Njemen les combats acharnés ont perdure - pendant toute la journée.Vc. matin seulement t l'ennemi renonça à la résistance; H est pour-; suivi. A la Zolwianlca tes lignes ennemies ' sont défoncées en plusieurs endroits. L'ad- - ternaire a perdu 17 officiers et 1,046 soldats, r ainsi que 7 mitrailleuses. La communiqué ' russe du 10 septembre parfy de combats de 3 la garde russe au nord d'Aboli (42 l-ilom. à t l'ouest de la Divisa); les rovves allemandes • n 'y ont pas pri part, LC^." a\ii. on a çjmsJta-, te .vu- .:<•» «.i'c/Vo In'rrfc asse an - nord-ouest de Wilna. Elçdj furent attaquées , et battues. Au sujet de la victoire mention-1 née dans le même communiqué russe de deux 1 soldats russes contre six Allemands à l'cm- - bouchure de la Zelwiankà, le haut comman- - dement allemand n'a pas reçu de commnni- - qué. 3 Groupe d'armée du général feldmaréchal prince Léopold de Bavière r En opérant étroitevjent ensemble avec l'aile droite du groupe d'armée du général feldmaréchal von Hindmhurg, les positions s ennemies à l'est de Zoluy ont été prises.Egalement à Koszcle la ZelVianJca a été traverse. Des deux côtés dp, h route Boreza-Kar-e tusva-Kossoic-Slonin Vehiemi est battu. Le groupe d'armée fit 2,7-5f prisonniers et prit '' 11 mitrailleuses. • Groupe d'année du g.'péral feldmaréchal _ von Maclènsen n Nos troupes sont en cttaquc des deux cô-u tés du chemin de fer vers Pinsp. Quelques r avant-positions furent prises cette nuit par ls surprise. ■ f j * Théâtre de lsrgueirl du Sud-Est € Des troupes all.emav.dej ont repoussé de e nouvelles attaques de l'en emi sous de lourdes pertes pour lui. e ' AUTRICHIIMS - ls * I ( Théâtre de la guerre russe Vienne, ls septembre (j <'r., — Nos forces com-, battant en FoïftyjMe ont rattihi hier, à Derazno, le Goryn et l'fktva, à Dinno. Les attaques russes à Tai nopol ont augment en violence. Au nord-ouest de la ville, l'ennemi parvint à pénétrer dans n nos tranchées et à prence le village de Dalzan-rs ha. Mats les bataiUons acmands et houveds, ac-3- courant des secteurs voisin, prirent l'ennemi dans i- les deux flancs, repriren le village de Dolzanlca ,.e et refoulèrent de nouv.eti les adversarres dans j leurs positions de tête d pont. Les z>ertes adverses sont grandes. Les posées ennemies au sud-, ouest de Tarnopol ont éihment été repoussées. . Sur nus fronts sur la r. e orientale de la Strypa, au Serelc inférieur et à frontière bessarabique, la journée a été calme, as troupes impériales et 1- royales en Lithuanie ont rraché à l'enmmi le vil-e- lage fortement retranchrdtué près de Kosoxco. )0 Théâtre de lajuerre italien .r. Comme on s'y attendu il y a eu hier au front du territoire de la côte notamment dans le sec-ut teur nord, une série de rmds combats qui se terminèrent tous par un i uccès complet pour les Italiens. Vans le bassin ■ Ftttsch, l'attaque prononcée par l'infanterie biemie ne fit de nouveau Lie aucun progrès. Vis-à-vi de Jablonica, notre feu e- obligea l'ennemi à se rerer en fuyant. Des tentatives d'attaques de dét hements italiens qui se sont prononcées au sud e Javoscl; ont également été repoussées. Diins le territoire de '/sic, le combat a été plus violent que jamais pendat toute la journée. Ici la laniïujehr de St-Polt a poussé une attaque enne. ». mie avec un courage ir mptable. Toutes nos po-sitions sont encore resis en nos mains. Le ter-rain de combat était c vert d'Italiens tués. La • partie méridionale de Utcte de pont de Tolmein a été de nouveajt prise eus un violent feu d'ar-tilleric. Comme il a été 'instaté maintenant, la 7e division d'infanterie, un grou-pc d'alpins et deua bataillons de bersaglieri ont participé à l'attaqut exécutée ici le 0 septembre par l'adversaire. Le régiment d'infanterie n° 25 seul a perdu dans et combat 1.000 tués. Dans le secteur de Doberdo. plusieurs poussées de l'ennemi à la partie saillante du haut plateau ont été repoussées comme toujours.Au front du Tyrol, les Italiens ont attaqué hier après-midi et aujourd'hui, sans succès, dans la région à l'ouest du Monte P'.ano, avec des groupes fort d'un bataillon, nos positions dans la vallée de Popana et dans le territoire de Cri-stallo. ITALIENS Rome, 11 sept. — On signale de petits succès de nos détachemçnts de reconnaissance de la région de Ue di Castello, dans la vallée de Carmonica et à Tirano Superio, dans la vallée de Ledro. De forts détacTeernents ennemis qui s'étaient approchés dans la nuit des abris de fil de fer de nos positions au Monte Marogna, sur le haut plateau d'Ar-siero, dans le but visible de les détruirç, furent découverts et dispersés par notre feu. D'autres forces ennemies, qui tentèrent de mettre le feu dans la forêt sur la pente occidentale du Monte Piano (vallée de Eienz), pour mous mettre en difficultés, ont été repoussées. H y a encore eu des rencontres favorables pour nous dans le défilé Sentineïla (haute vallée de Sexten) et dans la vallée de Bisdende (Piana). Dans le secteur de Tolmein, un de nos détachements parvint, par une attaque vigoureuse et rapide, de s'emparer d'une partie des tranchées ennemies: mais comme il fut toutefois violemment bombardé par Vartillerie et inondé de bombes ù gaz asphyxiants et à liquides enflammés, il se retira sur nos tranchées voisines. FRANÇAIS Paris, 11 septembre. — (15 hevres). — Canonnade ininterrompue au. cours la nuit sur le f r&nt d'Artois, dans les scctfyirs de Neuviftc et de" Ito-cliueourt, ainsi qu'au sud d'Arras. Entre la tëow me -i I'/,- ' , IK, ■■ <:• ir.,; ..r--.' - fi! • C!! virons de Paye. Notre artillerie a bomoarde les tranchées et travaux ennemis. En Argonne, on ne signale que des combats à coups de bombes et de pétards, ainsi à Saint-Hubert et aux Courtes-Chaussées. Lutte d'artillerie pai-ticulièrcment vio-le-nte à l'est des Epargcs, ainsi que sur l» front de Lorraine, au nord d'Arracourt, en forêt de Parroy et au sud de Leintrcy. Paris, il septembre. — (23 heures,) —Activité toujours grande de l'artillerie sur le front d'Artois et au sud delà Somme aux environs de lloye, sur le canal «le l'Aisne. Sur la Marne, l'ennemi a tente à deux reprises un coup de main contre un de nos postes avancés, près de Sapigneul ; il a complètement échoué. Luftc de bombes et de grenades en Argonne. Canonnade réciproque au Boi» de Mortmars et en Lorraine, sur le front de la Loutre et de la Fesouzc. ANGLAIS " Londres, 10 septembre. — Le quartier général anglais publie : Pas- de changement essentiel dans la situation depuis le 50 août. L'activité des travaux d<i sape continue réciproquement sans résultat appréciable. Notre artillerie et "l'artillerie ennemie se sont montrées très actives à l'est d'Ypres. Un aéroplane allemand a été abattu lé 1er septembre par le feu d'infanterie et de mitrailleuses ; il tomba derrière les lignes ennemies au sud-est de Hooghe. Un deuxième aéroplane allemand a été descendu le 5 septembre par un de nos aéroplanes et tomba également derrière les lignes allemandes, vis-à-vis de la partie sud de notre front. RUSSES Pétrograde, 10 septembre. — A gauche de la Dwina, au sud-ouest de Riga, nos troupes progressent ,cn livrant des combats clans la, région entre les stations de chemin de fer de Gross Ecltau et Neugut ù la Missa. A l'ouest de Jacobstadt, les combats continuent avec la même violence. Dans la direction de Dunnslt des combats de patrouilles au nord d'Abeli. Sur [a route qui vient de Wilkomir, l'ennemi a prononcé depuis la matinée du 0, une offensive des deux côtés de la route, près de Koerkle (au nord-est de Wilkomir, à l'est de la Swenta, situé à la Wirinta, un affluent de la SwintaJ. Nos détachements de mitrailleuses à moteur, ont efficacement aidé dans h refoulement de l'ennemi. La lutte continue entre la Swenta et la TVilia, l'infanterie et la cavalerie ennemies prononcèrent des attaques locales contre nos troupes près de Sjirwinty. Pas de changement sur les autres routes vers Wilna. A l'est de Groclno, l'ennemi a prononce depun la matinée du 10, une série d'attaques contre noi troupes dans la direction de Skidet, ainsi qu'à ui Zelwiankà. Il était appuyé vigoureusement pat l'artillerie. Les attaques furent arrêtées par notre feu. Fers !t heures de l'après-midi, l'offensive di l'ennemi, le long de la route vers Skidel, appuyée d'un feu très nourri, a été airctée par le feu ch nos batteries. Vers 7 heures du soir, les Allemand: renforcèrent considérablemenl leur feu et tentèrent de briser notre front. Cette tentativ fut également déjouée par le feu concentré de notre artillerie cl de nos mitrailleuses. Une attaque allemande près du village de Picski au sud des ponts au-dessus du Niémen, a é ilemem été repoussée. Pendant cette rencontre, deux dt nos soldats rampèrent de leur propre initiativi derrière G Allemands. Ils en tuèrent deux et firent $ prisonniers. L'un d'eux prit la fuite. Sur le restant du iront jusqu'au Pripet, l'en c nemi n'attaqua que près de llozany et continua î ici son offensive le loti g de la rive gauche de la Pi- - na. Les attaques furent enrayées à llozany d'à-î bord par notre feu à courte distance et ensuite par , des contre-attaques à la baïonnette. : Dans la région de Kremence, l'ennemi bombarda - nos troupes avec des bombes qui dégagent des gaz asphyxiants et il a commencé des combats dans la " région du Goryn supérieur. Après que nos troupes eussent repoussé le 9 une i série d'attaques de l'ennemi, elles exécutèrent des ■ contre attaques en aval de Trembowla. Les Tutri* chiens furent forcés à se retirer. TURCS Constantinople, 12 septembre. — Au front de s Dardanelles, dans le secteur cl'Anaforta, notre artillerie a détruit quelques voitures de munitions à l'aile droite; sur l'aile gauche, notre artillerie bombarde efficacément les tranchées ennemies. A Ari Burnu, rien d'important ne s'est passé hier. A Sedd-ul~13ahr deux croiseurs ennemis et un torpilleur, assistés de b«Uons observateurs ont bombardé sans succès nos différentes positions. Sinon rien d'important. Les Anglais continuent <ï abuser du signe de la Croix-Ptnige. A Mcstan Tcpe et à Anaforta, dans le voisinage des voitures d'ambulances ils font faire à leurs soldats des exercices militaires et à la baïonnette. Depuis quelques jours, ils font continuellement des transports vers les lignes do combat, quoiqu'il n'y ait pas eu de combat dans ce secteur. Quoiqu'ils possèdent une quantité de-navires-hôpitaux, le pavillon de la Croix Rouge flotte en différents endroits, particulièrement favorables pour un débarquement à In côte d? T>» mikli. <>-©o Dernières Dépêches SUR MER Lyon, 13 sept. — On annonce de Lisbon < ne à la Dépêche de Lyon : Deux vapeurs marchands allemands qui s'étaient réfugiés ' au commencement de la guerre dans le poft d'Oporto, sont arrivés à Lisbonne, escortés par deux navires de guerre portugais. . GUEFîlE SQUS-MARINE> Paris, a.3 sept. — La perte de navires français par les sous-marins allemands à la côte française a produit une grande consternation à Marseille. Alger, 13 sept. — Le vapeur marchand Ville de Mostaganem, de la Compagnie générale Transatlantique, qui fait le service entre Cette de Mostaganem, a été bombardé et coulé le 9 septembre par un sous-mariu allemand» au nord-ouest de Mostaganem. On suppose que c'est le même sous-marin qui a c.ouléj_'4i<de deux heures plus tôt. Deux canots de sauvetage du vapeur Ville de Mostaganem ont été pris bord par un vapeur anglais. Ils rencontrèrent à Alger des h -nines d'équipage dont trois sont 'éa'èrpmen+ blesses par des éclats de grenade Les combats dans l'Arguuuo Paris, 12 sept. — Se basant sur les communiqués officiels français au sujet dc3 < un-bats dans l'Argonne, les journaux déclarer t que la dernière offensive de l'armée du prince impérial n'a amené que la prise d^in petit morceau de tranchée, ce qui ne compense pas les forces employées. L'Echo de Paris écrit : Les légers progrès-des régiments allemands dans l'Argonne occidentale, si regrettables qu'ils paraissent, ne sont que des succès locaux. Le prince impérial, conformément. à sa méthode de procéder par bonds, reprendra probablement dans quelques jours son action pour s'approcher de Verdun. Le véritable chef'de l'état-major russe Berlin, 1S sept. — Le journal Az Est publie un ' télégramme de Pétrograde, d'après lequel lo tzar ' a nommé le général I'usski son adjudant général. De cette manière, on veut dissimuler que Busski est le véritable chef du haut commandement des ' armées russes. , 8 milliards de dégâts en Russie Berlin, 13 sept. — D'après une nouvello do Pétrograde publiés par les, journaux de- Vienne, le ministre des finances russes Bark a déclaré, à la Douma, que liss dégâts et dommages causés par les opérations militaires sur le sol russe so chiffraient) à 8 milliards de roubles. La défense de Pétrograde Paris, 13 sept. — Le Temps annonce de Pétrograde qu on a pris toutes les mesures à rétrograde et au port pour établir l'état de défense. Pendant s .a nuit tout trafic y est interdit. Le long de 1» 5 côte, on a mis en position des batteries lourdes i stir les hauteurs qui dominent lo port. Brest-Litowsk en ruines Le correspondant de la Vossischc Zcitang ; de Berlin, écrit ce qu'il a vu : La plus grande partie de la grande ville s est consumée et ne présente plus que des - ruines. Lors do notre entrée, on voyait en-" core à beaucoup d'endroits s'élever des lan-" gues de flammes; le feu faisait rage dans les maisons basses et parmi les clôtures de jar-'t clins bordant les larges rues sablées. Des g murs qui venaient de s'écrouler sortaient de 5 rouges langues de feu et des» nuages d'une t fumée acre et jaune qui faisaient obstacle au chemin vers la citadelle, complètement brû- - lée. Sur toute la route; depuis les ouvrages 2* Année. - N" 347 TIRAGE ïb.000 CINQ CENTIMES Ed" A LUNDI 13 ET MARDI 14 SEPTEMBRE 1915

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