Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 27 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 30 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/js9h41kh7f/
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4Me Aimée - R 985 - Ed, A en® eihtshes Mercredi 27 Juin 1917 ABONNEMENT POSTAL. ÉD. & Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.69 Les bureaux de poste en Belgique ff\ à l'^roiiger ffaciTeMèftt que des abéhncniciits TRIMES i R1CLS; ceux-ci preuiK.it cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les «eux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Fr 1.50-Mk.l.20 TIRAGE : IIO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : ISen© Armand ■ Journal Quotidien Indépendant ■ 4 Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligna Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie. , 3.00 Annoncés commerciale? . 1.50 » financières. . . 1..00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.5® La grande ligne 1-09 —o— TIRAGE : IIO.OOO PAR JOUR Chronique des Abus ~R - — — On se plaint des pots de vin un reu partout. A ce sujet, rappelons qu'il exista en Allemagne, ttne société, Vercin gegen dus Bestechungsunwesen (Société contre les manœuvres corruptrices). Le p,ésident en est le eonsei'ler de commeice Hutten-muller. Son but es; de dénoncer aux tribunaux tous Ks îaits de corruption venant à sa connaissance et d'entamer des puursuites contre les coupables. En Allemagne, lorsqu'il s agit de corruption de fonctionnaires, le Code pénai de l'Empire du 15 mai 1871 entre en jeu par les articles 331 et 335, punissant le fonctionnaire qui reçoit ou s? fait remettre un avantage pour accomplir une action contraire h ses devoirs, d'une amende allant jusqu'à 300 marcs ou de six mois de prison ; quand l'action est ccntiaire à ses devoirs, la peine peut être de 5 ans de travaux forcés. Divers organismes tusses ont réclamé le vote d'une loi semblable dans l'Empire. En Belgique, les articles 246 à 253 du Code pénal punissent les fonctionnaires et off.ciers publics qui sî laissent corrompre par des promesses ou cadeaux, et assimilent le corrupteur au corrompu et ainsi de suite. Voilà, un exemple à imiter. Germania doc-t! Les vieux pensionnés à 60 francs par an, réclament toujours dans le désert. L'un d'eux nous écrit qu ij n'a pas encore reçu le moindre centime d'intérêt des 18 francs qu'il a versé à la Caisse d'épargne pour obtenir cette ■pension dérisoire. Obtiendront-ils seit'vmenit fes 40 francs promis cette année sur les 65 qui leur «ont dus? J'en doute. Parmi 'es exploités figurent, le croirait-on, certains employés de la Croix-Rouge Beige> victimes de certains chefs peu scrupuleux qui les congédient pour des raisons parfois insignifiantes. Ces grands chefs prairie tards foulent aux pieds toutes les décisions prises par leur gouvernement. Les personnes congédiées appartenaient à la Maison au Roi comme employés depuis trente ans déjà. On me este les noms de deux de ces victimes de l'arbitraire réglant. Là aussi il y a abus de pouvoir. Que peut-on encore espérer cette année avec les pommes de terre ? L'autorité allemande a prescrit que 'a récolte ne pouvait commencer que le 25. Or, sous les yeux des bourgmestres et gardes-champêtres, on en rtcche partout; il est vrai que les agents susnommés récoltent eux-mêmes. Alors ILes P' mines de terre hâtives se vendent journellement 1 fr. 25 à 1 fr. 50 te kilo à Campenhout, Steenoc-kerzeer, -Grimbei ghe, etc.~ires acheteurs sont constitués par un ramassis de chômeurs, hommes et femmes, entretenus aux frais du Comité National, Ces gens viennent revendre les patates à Bruxelles avec un franc ou un mark de bénéfice au kilo. Les transports se font par les trams 53 et 56, et, surtout-, l<?s vicinaux et électriques venant de Die-ghem. Les receveurs des trams n'y veulent voir que du feu. Certains aideraient même à la fraude, soit eii cachant les pommes de terre (et te beurre), dams les coffres sous les banquettes, soit en avertissant quand on fait la visite des trams. Voici un moyen radical d'empêcher, ou à peu près, ce trafic. Chaque fois qu'un individu sera pincé sur le tram avec une charge de pommes de terre, que la Compagnie soit frappée d'une forte amende. Le lendemain, le trafjc aura vécu. Du coup les pommes de terre reprendraient un cours à peu près normal. Journellement des quantités de pommes de teire hâtives entrent à Bruxelles par les trams. Quand les chômeurs devront aller à pied de Campenhou. de Steenockerzeel, à Bruxelles, ils y regarderont à deux fois. Au coin de la rue. de Brabant et de la rue du Chemin de fer, il y a toute la journée, trois ou quatre marchandes de sourires qui, en toute tranquillité, tirent même des militaires par la manche, pour les entraîner. Il y a là une bonne désinfection à pratiquer, car les « amis » de ces dames surveillent à distance ce turbinag>e des marmites. Dans la région de Montigniee-sulr-Sambre, on constate, qu'alors que nous sommes encore bien loin de la récolte des pommes de terre, déjà les producteurs ainsi que les fermiers se concertent, afin de prendre leurs dispositions, afin de ne pas se soumettre aux décisions que pourraient prendre les autorités pour le versement du surplus de leurs provisions. Ah I il faudrait les entendre. Ils ne permettront à personne d'entrer dans leurs fermes ni dans leurs cours. Fourches, bêches, tout sera prêt. Que les autorités communales agissent immédiatement. Qu'elles saisissent sur pied tous les tubercules si elles ne veulent pas laisser mourir leurs concitoyens de faim, et qu'on les fasse arracher par les chômeurs, lors de la maturité. Que l'on rende responsables ces impitoyables, ra-paces et avides fermiers des soi-disant vols qu'ils pourraient inventer, car, ces rapaces ne céderont qu'à la force. Les mêmes mesures devraient être prises à l'égard des producteurs. De Bertrix, un L,uxèmbourgeois. m'écrit que depuis trois mois, les habitants sont sans sucre, et. doivent laisser périr, dans leurs jardins, tous leurs fruits. Et dire que d'autres petits villages, ont encore reçu 800 gr. de sucre tous les mois. Il n'y a vraiment que Bertrix qui soi; oublié. Quant au beurre, chaque habi'ant de Beririx, n'en reçoit que 100 gr. pour une semaine. Où va donc tout le beurre?Haine-Saint-Paul est une commune de 8,000 habitants, située dans le bassin industriel et houMer du Centre (canton de La Louvière). La commune possède un bureau central de ravitaillement, deux bureaux de distribution de soupe populaire et trois locaux pour le pain. D puis longtemps déjà tous les fonctionnaires, employés et ouvriers communaux (état civil, police, comités de ravitaillement, comités de secours, distributions de pains, de vêtements, soupe populaire. ——————————————— — — goutte de lait, etc.), reçoivent à chaque distribution de pains qui ont lieu deux fois par semaine 1 ou 2 pains supplémentaires de 1,230 grammes. Trois fois par semaine, mardi, jeudi et vendredi ont lieu les distributions supplémentaires de pains, savoir : 1. le mardi, aux mineurs ; 2. le jeudi, aux ayants-droit de la soupe populaire ; 3. le vendredi, aux ouvriers travaillant péniblement. Or, g paraù que des agents distributeurs, prélèvent sur ces pains, chacun deux rations bien que n'y ayant pas le moindre droit. Environ 450 kilos de pains seraient ainsi distribués indûment chaque semaine pour toute la commune, fait qui est strictement défendu par le règlement du Comité National. L'administration communale n'est-esfle pas au courant de ces errements? De plus, elle se refuse à faire placer à l'une des fenêtres de chaque ménage le carton réglementaire signalant comme mesure de contrôle, qu'on devrait appliquer partout, le nombre de bougies à ravitailler dans la maison, chose qui existe dans toutes les autres communes des environs. Le public est furieux, mais ne sait plus auprès de qui protester. Que lie C. N. ouvre donc l'œil. L' « Echo Belge » (du 6 juin), confirme notre campagne et reconnaît enfin que cei tains fermiers ont une conduite scandaleuse. Tei est, dit-il, le cas d'un cet tain Léonard M., de Châtolet, qui refusait de mettre un hectare de terrain à la disposition du Comité de cylture communale. Convoqué par le Conseil communal, oefc individu répondit grossièrement qu'il lui fallait de l'avoine et des betteraves pour ses chevaux, ses vaches et ses cochons et qu'il entendait ne céder à personne ses terrains. Scandalisé, par cette attitude, l'échevin Bertrand mit le paysan à la porte, aiprès lui avoir montré ce que sa conduite avait d'odieux. Le Conseil communal, unanimement, a invité le bourgmestre de Châtelet à réquisitionner les terrains de ce mauvais citoyen. Voilà ce que l'autorité devrait faire partout. Nous avons publié le 17 juin (édition B), un article concernant le tarif des légumes et fruits. Ce qu'il faudrait édicter surtout, c'est un prix fixe en détail. J'ai vu des cerises affichées 1 fr. 50 te kilo. Le vendeur ne doit les payer au producteur que 0.45, ce qui fait 300 p. c. de bénéfice. C'est un vol. Un chou-fleur de 0.40 est affiché 1.60, eL ainsi de suite pour tous les fruits et légumes. Les prix devraient être, en outre, affichés en ville. A Bruxelles, aux 1lall&A nlace St-Géry, il y le \6 jtiin, pat exemple, u«s nfllt'. «_■ r.ers<^nn^s qui faisaient la file pour avoir des poulets et des poulie®, cela dura quatre heures.A 5 h. 1 /'2 les agents annoncent qu'il n'y a plus de marchandises. La cohue était extraordinaire. Quelle mauvaise organisation. Faudra-t-il donc cent ans de guerre pour obtenir des distributions par numéros et par quartier? A Châtelineau on vendait la semaine dernière de la farine de féverole à 9.25 fr., 200 gr. pour 1.85, et on vendait, il y a 15 jours, du savon que le peuple appelle des briques de ciment. Et cela était fourni par un peintre et sortait d une fabrique clandestine, une enquête s'impose. Si nous reparlions un peu du tabac. Voici comment les commerçants de tabac et cigares traitent leurs affaires pour le moment. Ils commandent par portion de 5 à 10 milliers leurs cigares aux fournisseurs, ils s'associent à deux ou trois .et revendent en bloc à la Bourse de Liège et de Bruxelles, avec 100 p. c. de bénéfice ; c'est ainsi que l'on a vendu lundi à la Bourse de Liège, des cigares (25,000), qui coûtaient chez S., à Anvers, 140 fr. le mille fin mai et qui ont été revendus 285 jrancs le milie. Les particuliers comme vous et moi,se présentent pour une caisse de cigares, on leur réclame te prix de la Bourse, nous payons donc deux caisses en en prenant une. C'est honteux, c'est exploiter le public. Des voyageurs payés les font encore hausser à la Bourse de Bruxelles, le mercredi. A la Pentecôte j'ai acheté à Hal 50 gr. de tabac du pays pour 0 fr. 65, c'était des feuilles de choux et du foin. On m'envoie des échantillons de cigarettes pur feuilles de marronnier avec de la paille. La fumée ronge la gorge. Cela coûte 0.25 les dix et se vend en paquets verts, portant le nom de cigarettes du Moulin.M. F. S., de Lahen, qui nous envoie cette mixture, tient à notre disposition ic nom et l'adresse du marchand. C'est à joindre aux faux paquets d'Harlebeke, fait de feuilles de betteraves et de foin. Il y a quatre mois l'autorité allemande résolut de saisir aux abattoirs communaux la graisse de rognon en vue de la livrer directement à l'alimentation publique. Les prix fabuleux atteints par cette matière de première nécessité et l'usage industriel et illicite qu'on en faisait semblaient imposer une telle mesure. A cette nouvelle, une délégaton de bouchers courut trouver le gouverneur,pleura,gémit et promit tout ce qu'on voulut : on maintiendrait des prix normaux, on s'engageait sur l'honneur ( ? 1) à ne plus vendre à ces industriels marrons, à ne plus enlever aux abattoirs 'e suif réquisitionné, et, que saisie, bien d'autres choses encore! Le gouverneur se laissa toucher et suspendit les effets de l'arrêté pris. La graisse se vendait alors 12 fr. le kilo, aujourd'hui on la vend 26 fr. ; pour les ménagères elle n'existe même plus, le monopole exclusif en est réservé aux chevaliers de 'industrie sawonnière. Pour le surplus on enlève aux abattoirs, plus que jamais le suif réquisitionné ! Quels bons apôtres que ces bouchers, respectueux de la parole donnée. Que le peuple crève de misère, qu'importe à ces patriotards aboyeurs aux chaussés des Allemands à qui on endosse tout le mal. Il faut que l'autorité agisse. On abat à Bruxelles environ 1,100 bêtes par se maine, à la moyenne 10 kilos rnjpmum de graisse par tête, cela représente une rat;in de 150 grammes par habitant et par semaine. Seul ce moyen supprimera radicalement l'industrie clandestine du savon, toujôu.t si florissante, et donnera à tous un aliment nécessaire et de toute urgence pour un peuple qui s'sn.'kr.ie. A Schaarbeek le public répète que les gros bonnets du parti socialiste accaparem tous les emplois à l'alimentation et ailleurs au profit de leurs amis et que pour obtenir un emploi, u.Tsme d'agent temporaire i) faut faire parti de la,.liaison du peuple. Croyant détruire cette mauvaise jpinion, M. le député échevin socialiste Bertrand « sait à la dernière séance du Conseil communal: Ou dit à Schaarbeek que tous les ejr.plcis sont conférés aux socialistes. C'est une erreur et je vais vous le prouver. « Je me trouvais ces jours-ci, sur la plateforme du tram passant chaussée cte Haecht, lorsan l'arrêt de ia rue Verwée montèrent à côté de mei trois stokagenten, aucun ne me salua. C'est qu'Usine me connaissaient pas. Ils descendirent à l'avenue Rcgier, où se trouvait justement un ancien cotise-' 'et- communal catholique ^ les trois stokag nten a ièrent à lui et lui tendirent i,a main. C'est concluant, je crois. Eh! pas tant, que cela! Car h citoyen Bertrand prouve ainsi, en rétorquant l'argument contre ses adversaires, qu'à Schaarbeek. le favoritisme politique eewile à plein berd et i é;.. devenu un fléau tellement chronique et incurable lue même les catholiques en sont infectés, ce qui prouve aussi, par vote de conséquence logique, qu'il n'y a pas de fumée sans £eu, et que, si des catholique® aibusent du favoritisme politique afin de caser leurs créatures, leurs adversaires socialistes tout-puissants n'ont pu leur refuser quelques b ibes de l'assiette au beurre pour se faire excuser d'en accaparer la plus grosse part pour eux-mêmes. C'est ce qu'avoue Indirectement le plaidoyer p:6 domo du citoyen roublard. Mais n,e chicanons pas spécialement les socialistes de Schaarbeek, car ces mœurs pourries de bas favoritisme électoral gangrènent ious nos partis et le parti catholique en a trop scan^iitusjment abusé et bénéficié, après le parti libéra' qui en vécut des lustres durant, pour avoir te droit de s'érigei en censeur, en accusateur ou en héraut de la, moralité publique outragée. Par pari rj'i art Tout de même, si par exemple, le policier brut geais qui boxe et étrangle à moitié les femmes ci les enfants, est un fidèle de la Maison du Peuple, comme on le prétend, j'espère, dès que l'enquite sérieusement Wf —r «L'aboutir. I'sà«rmon!i digne d'un' châtiment exerrip;a;lCi .... y-■ rm i ne le couvrira pas, càî M. Bertli/,, test un nomnit- d'ordre, qui ne peut pa,s plus que' >-bourgmestre,M. Reyers, tolérer les abus de la force brutale. Al. de S. LA GUERRE eemjBanfcpgs Qftisieis ALLEMANDS BERLIN, 2 5juin. — Officiel du soir s Pas d'activité combat ive particulière. BERLIN, 25 juin. — M.di : Xlieâtre cle la guerre à l'Ouest. Groupe d'armée du feld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière: Dans ie secteur des dunes et enire ?Yser et la Lys, hier après midi, la lutte d'artillerie était devenue plus intense. Elle a perduré jusque dans la nuit. Depuis le canal de La Bassée jusqu'à la rive sud de la Scarpe, l'aciion a é gaiement été plus vive que les jours précédents. Dans la matinée, des poussées anglaises ont échoue au nord de la rivière Souciiez et à l est de la route de Lens vers Arras. Le soir, l'ennemi a renouvelé ses attaques sur les deux rives du Souchez, et cette fois encore, il a été repousse. Presque au même moment, d'importants ejjectifs anglais se sont élancés à l'assaut contre nos posiiions près d'Hulluch. L'adversaire a été repoussé au cours de corps à corps nocturnes et par noire jeu. A l'aide de faibles détachements, les Anglais ont tenté vainement également, dans plusieurs autres endroits enire la mer et la Somme de s'introduire dans nos tranchées. Groupe d'armée du Uronprinz allemand: Les Français ont attaqué à deux reprises près de Vauxaillon, les lignes gagnées et maintenues par nous récemment.Les deux attaques son restées infructueuses. Les vagues d'assaut passant en rase ; ampagne ont subi des pertes élevées par notre feu. L action d'artillerie, en dehors de ces lieux de combat, a été animée également près d'Aillés <? l'est de Craonne, à l'ouest de la Suippes, près de Ripont ef sur la rive gauche de la Meuse. Groupe d'armee du duc Albrecht: Pas d'opérations de grande envergure. Aviation. Hier, huit avions et trois ballons captijls des adversaires om été abattus. i'fteatre de la guerre à l'Est. Feu violent sur la Strypa supérieure et entre la Zlota-Lipa et la Narajowka. ici, nos détachements de choc ont ramené un certain nombre de prisonniers des tranchées russes. Dans les Karjyathes, l'action au nord de Kirlibaba a été plus vive que d'ha-b.iudFront en Macédoine: Au lac de Doiran et dans la plaine de la Slruma, des engagements ont eu lieu plusieurs fois entre des détachements anglais de patrouille et 'dès postes bulgares. La guerre sous-mariae. Dans l'Océan Atlantique et dans la mer du Nord, ont été détruits récemment par nos sous-marins sept valeurs, un voilier, deux vapeurs de pêche, à savoir : Les vapeurs anglais armés « hlolUngton » % (4221 t.), cargo probable, munitions; « Polyxano » (5737 t.), avec chargement de froment et de marchandises de l'Australie; « Orator » (5563 t.), « Baron Cawdor » (4316 t.) ,tous deux profondément chargés; « AchiUes) (341 t.), cargo vin; les vapeurs de pêche anglais « Shamroclc », et « St-Bernhard », le schooner anglais « Alwyn », avec chargement de charbon, ainsi que deux vapeurs inconnus, dont i un a t'it atteint au milieu d'une escorte.Un de ces sous-marins a eu un engagement avec un bâtiment da garde et un sous-marin ennemi, au cours duquel le premier a été gravement avarié par l'artillerie. Le sous-marin ennemi a été couvert de salves; ou n'a pu constater sans contestation possible si des coups l'ont atteint. Un autre de nos sous-marins, qui a été attaqué par un sous-marin ennemi, a atteint la tour de l'ad-versaire.AUTRICHIEN VIENNE, 25 juin : ineatre de la guerre à l'est. Dans le sectcvr de la Narajowka jusqu'à Zb0r0Wt ie feu ennemi s'est considérablement accru et s'est poursuivi méthodiquement par endroits. Au nord-est de Brzezany, un ballon captif ennemi a été incendié par ntre feu. Théâtre de la guerre italien, et Théâtre de la guerre au Sud-Est. Situation inchwgée. TURCS CONSTANT1NQPLE, 24 juin. — Communiqué du 23 juin : Pas a événements sur les dijféients fronts. CONSTANT1NOPLL, 25 juin. — Communiqué du 24 juin : front du Caucase: Dans quelques secteurs, échange de feu sans importance. Aux autres fronts, pas de changement. BULGARES SOFIA, 25 juin. — Communique du 24 juin : S'roni, en i/lacédoiine : Sur tout ie front, faible canonnade, un peu plus vive à l'est de ia cerna sur le Dobropolje et au sud de Deiian. Des troupes ennemies, qui ie,liaient de s'avancer dans la direction sur Dobropol)ei uni été mises en juile. Sur ta rive gauche de la Struma Ultérieure : engagements entre détachements avancés. Une' demi compagnie anglaise, qui, après prejyira- Proximité du troupes de garde. Ensuite, tout th batutôoiiua Wkfe* ae s'avancer. Mais il a éié contiaint de reculer par notre canonnade. Des détachements anglais de cavalerte avec mitrailleuses ont été refouiés près des vuiages de Nevojen, iinikoej et Seiimis. A t ouest cte ia ligne ae s villages Orman.i Tschutgchukgewo, on a observé un grand incendie derrière les positions ennemies. Front en Roumanie : Près de Tulcea, canonnade et fusillade. Des détachements ennemis de reconnaissance ont tente de s'approcher de notre rive ci l'aide de bateaux. Mais ils ont été repousses par notre feu, Près d'isaccea, feu d'artillerie clairsemé. PARIS, 24 juin. — Officiel, 3 h., p. m. ; Assci grande activité des deux arlilieues dans la région Huriebise-Craonne. Au sud de juvincourt nos contre-batteries ont enrayé un violent bombardement de nos lignes. Une attaque ennemie qui se préparait dans celte région n'a pu sortir de ses tranchées sous la vio-ence de no sfeux. En Champagne nous avons aisément repoussé une attaque ennemie au nord-est du Corniilet. Vers Auberive nous avons exécute un coup de main et ramené des piisonniers. Paris, 24 juin. — Officiel, 11 h., p. m. : Dans la région a l'est de VauxaiUon une vive contre-attaque de nos troupes a rendu la majeure partie du taillant encore tenu par l'ennemi au nord de la ferme Moisy. La lutte d'artillerie a été assez active dans le secteur d'Hurtebise et sur la rive gauche de la Meuse, intermittente sur le reste du front. Communiqué de l'Armée d'Orient : Rencontres de patrouilles dans la région du lac Doiran. A t'est du iac de Prespa l'ennemi a exécuté de violents tirs d artillerie et de mitrailleuses sur nos tranchées; mais en présence de la vigoureuse riposte de notre artillerie, il n'a tenté aucune action d'infantene. ÎTALÏEN ROME, 24 juin : Dans la nuit du 23 juin, un de nos détachements de reconnaissance a rencontré à l'est de Lcghi (Po-sma), à Balassi, un fort détachement ennemi et l'a objgé à se retirer. L'artillerie ennemie a été ixir-liculièrement active sur le haut plateau d'Asiago. Sur le Monte Ortigara, nous avons enlevé encore un canon à l'ennemi. A mi-chemin d'Andraz (Corde-voie)-, "adversaire a attaqué aux premières heures du jour, après une énergique préparation r'artillerie, une de nos positions avancées, en face du Sett-fass. L'attaque fut bientôt enrayée et repov.ssée et après une contre-attaque l'ennemi fut repoussé avec des perles considérables. Après un combat aérien, un avion ennemi fut obligé d'atterrir dans les lignes ennemies dans le voisinage du Monte Armentera, dans la vallée de Sugana. ANGLAIS LONDRES, 24 juin : Au cours de quelques entreprises de patrouilles, nous avons fait la nuit dernière quelques prisonniers au sud de la Scarpe. L'artillerie ennemie s'est montrée active dans la région de Croisilles et de Messines. Attaaues ennemies au sud-est de Gavrel- le et au sud-est d'Armentièïes. Dans les deux cas l'ennemi fut pris sous notre feu et ne put atteindre nos tranchées. Nous avons abattu hier deux avions allemands en combat aérien. L'un fut obligé d'au tenir hors de notre vue, l'autie fut abattu dans nos lignes par nos canons de défense. Un de nos avionj est poité manquant. Dernières Dépêches Vaines attaques anglaises dans la boucle de Lens. Berlin, 25 juin. — Le 24 juin et dans la nuit du 24 au 25, ies Anglais ont fait de nouveau de grands efforts pour se rendre maîtres de la boucle do Ltns qui flanque toute marche en avant ultérieure. Vers 11 heurea du matin, ils attaquèrent au sud do la ville, après une courte préparation d'artillerie. L'attaque s'écroula avec des pertes sanglantes sous te feu de barrage de l'artillerie et le feu de mitrailleuses allemands. Le soir entre 10 et 11 heures1, les Anglais renouvelèrent sur une grande échelle l attaquiî infructueuse du matin. Au sud de Lens, l'attaque au sud de Lens s'écroula avec des pertes considérables des deux côtés de la ri.vière de Sou-chfcz. Une attaque simultanée au nord, à l'ouest et au nerd-ouest de Huluch, n'eût pas plus de succès. Au cours de combats acharnés nocturnes, les Angles furent rejetés, en plusieurs endroits, hors des tranchées allemandes où ils avaient réussi à pénétrer. Ils durent subir de lourds sacrifices en morts et blessés; d?s prisonniers restèrent également aux mains des Allemands. Une nouve'ùe tentative d'attaque a été faite par tes Anglais vers 2 h. 10 du main le 25 juin un peu plus loin au sud, dans la région de Loos. Un seul petit détachements réussit à s'avancer jusqu'aux premières tranchées allemandes, malheureusement il fut aussitôt refoulé. Ainsi ont échoué encore une fois, toutes les tentatives anglaises eu vue de s'emparer de la boucle de Lens, qui leur a déjà coûté tant de sacrifices. Au front de l'Aisne je Français se sont épuisés en vaines et sanglantes attaques contre les positions conquises par les Altemands. Troubles antimilitaristes en Irlande. Cork, 25 juin (Reuter). — Dimanche soir, les Sinn-Feinër ont attaqué, au cours d'un coriège, le bureau de recrutement. Des tumuêee graves -urent lieu. La police dut intervenir à plusieurs reprises et des militaires ainsi que dies m'itrailleuses furent reguis. Une grêle de pierres obligea la police à des mesures drastiques. Un homme fut tué d'un coup de feu, '-'TiVeri^^ifig d antres blessés à coups re E$t9,1?5' juin. — De Le chef du mouvement gre^OTTsfndteaèsiW^t Dublin, avant la guerre, James Larkin, a été arrêté ; » à New-York à la suite de son discours contre le service militaire personnel obligatoire. Les événements en Grèce. Retraite de Zaimis. Londres, 25 juin. — D'Athènes au « Daily Tele-graph » : Jonnart exigera de Zaïmis des modifications dans le personnel de l'administration et réalignement des garnisons urbaines. Zaimis démission* nerait ensuite et serait remp-'iaicé par Venizelos, qui convoquerait alors immédisitemerot la Chambre de 1915, chose à laquelle Zaïmis se refuse catégoriquement. Les céréales de Thessaiie ont été achetées partiellement pour l'armée Sarrail, et partiellement) pour la population. Athènes, 25 juin (Havas). — Le commissaire supérieur français Jonnart, s'est rendu avec le président du Conseil Zaïmis au palais et a eu un long entretien avec le roi Alexandre. Le ministère se retirerait et. Venizelos serait chargé de la forma-lion du cabinet. Manifestations populaires à Athènes. Berlin, 25 juin. — Le « Berliner Tageblatt » annonce, que le départ des personnes expulsées da Grèce par l'Entente a donné lieu à de fortes manifestations populaires. Le roi Constantin en. Suisse. Thoune, 24 juin. — Le roi Constantin- a quitté aujourd'hui Thoune, pour chercher une résidence de transition plus éloignée en attendant de s'installer à San Moritz. Samedi soir, 30 Grecs sont arrivés de divers points de la Suisse pour tendre hommage au Roi, qui les a reçus ce matin. Giam-Martinitz gouverneur-général du Monténégro. Vienne, 25 juin. — Du « Nouveau Jo>urnal Viennois » : Le comte Clam-Martinitz, ancien président -du Conseil qui se propose de reprendre du service njilitarre et a été nommé colonel par l'Empereur aurait été désigné pour occuper le poste de gouverneur général du Monténégro, avec résidenca à Ceftinje. Récolte favorable en Allemagne. Berlin, 24 juin. — Les pluies chaudes tombées ces derniers jours dans toute l'Allemagne ont amélioré les perspectives de la récolte allemande au point, qu'elle peut être considérée comme très brillante dans l'Allemagne méridionale et occidentale et absolument satisfaisante dans lies provinces orientales de la Suisse. L'unique danger que le seigle aurait laissé à désirer par la longue sécheresse, a disparu partout. Les céréales à pain, notamment le seige, sont épaisses et la formation des épis se montre favorable. L'avoine et l'orge sont persque partout dans d'excellentes conditions. Les pluies chaudes ont- spécialement avantagé les pommes de terre, qui sont en ce moment en fleurs et ont besoin d'une abondante humidité pour la formation des tubercules. Les pommes de terre hâtives sont en fleurs partout. Dans l'Allemagne méridionale et occidentale, tes producteurs s'attendent à des ré. sultats très favorables dans la récolte des pommes de terre hâtives au commencement de juillet. La récolte des fourrages de première coupe donne partout un rapport dépassant largement la moyenne.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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