Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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20 september 1916
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s.n. 1916, 20 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 23 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kd1qf8kj42/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. J| Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. £60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours lea 1 Jakv. 1 Avril 1 Juillet î Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour Je dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois ~ î Mois F'-3,00-Mk2.40 Fr1.50-Mk 1.20 TiRÂQE : 75.000 par jour Le Bruxellois r Rédacteur en Chef : M:n'o de SALM Journal instldieu indépendant m [Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. T.OO Nécrologie T.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . , 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.11 La grande ligne 0.50 TIRAGE : 7B.OOQ PAR JOUR L'Intérieur de la Terre Le réveil des forces intérieures du globe, celles qui constituent ce que l'on pourrait appeler la « météorologie endogène », et que nous supposons volontiers en action dans les c (•astirophes dont la Sicile vient d'être le théâtre, c»nt remis en question tous les pro-b-èmes soulevés par le volcanisme. Le public, celui qui se passionne pour les choses mystérieuses, ou celui qui, ayant fait « ses classes », aime à se rappeler ses anciens cours de géologie, disserte volontiers sur la c oûte terrestre, mince pellicule à peine comparable à l'écorce d'une orange. Autrefois, la science enseignait que sous cette faible enveloppe se trouvait un gouffre béant rempli de matériaux enflammées bien propres, en cas de dislocation subite, à engloutir et à torréfier toute l'humanité. Que i-este-t-il aujourd'hui de cette antique conception, si nous la soumettons à un examen rigoureux ? 11 est certain que la chaleur augmente avéc 3a profondeur. A quelques mètres au-dessous du sol, la température demeure remarquablement constante et très voisine de la- température moyenne annuelle du lieu d'observation. A partir de cette couche, il faut avancer de 33 à 35 mètre,i dans l'intérieur pour voir augmenter la chaleur de 1 degré centigrade. Ce chemin parcouru pour cet accroissement de température a été bâpt;eé par leg géologues du nom de «. degré Géothermique ». Or, ce degré i-eete sensiblement le même, quelle que soit la région où les sondages ont été opérés. Hélas ! nos instruments ont à peine dépassé 2,000 mètres. Deux kilomètres compares à la longueur du rayon terrestre dont ia valeur moyenne est de 6,350 kilomètres,c'est bien peu eu vérité. C'est à peine une égra-tàgnure sur une telle épaisseur. Si la loi n'est pas uniforme à partir d une certaine fraction du noyau terrestre, il reste cependant très vraisemblable que la température intérieure s'accroît jusqu'à une limite bien siipéxieaie au degré de fusion de toutes les substances connues. Cette .hypothèse très plausible et qui s'accorde avec les lois les mieux établies de la th< rmodynamique a r"çu en ces dernières années une confirmation inattendue de faits sû-rCment~6<M5»tatés et sur lesquels on nous permettra- d'insister. Ces faits nouveaux sont dus à la sensibilité des sismographes modernes, c'est-à-dire des instruments-qui enregistrent mieux à de grandes distances les secousses provoquées par les tremblements de terre. Su]>pesons qu'un violent tremblement ait lieu au Japon et que ]e phénomène soit enregistré à Grenoble par exemple. Nous constaterons un triple enregistrement sur la bandé déroulée par le sismographe. Les heures d'arrivée et de départ vont nous donner l'explication de,ce fait curieux. Tout d'abord c'est une série de vibrations de faible amplitude suivie3 bientôt d'une autre série beaucoup plus forte et enfin d'une troisième série analogue à la seconde. La première série est amenée par la transmission à travers l'intérieur de la. Terre de la secousse sismiqiio. Celle-ci nous est arrivée en ligne droite et par le plus court chemin. Les d'ux autres nous sont parvenues au moyen de l'écorce; elles ont parcouru un arc de cercle plus ou moins grand, toujours supérieur en tout cas à la ligne directe, corde ou diamètre. Eh bien! dans c-es conditbiis-nous voyons que le diamètre de ia- Terre est franchi an moins d-' vingt minutes, c'est-à-dire à la vitesse de 11 à 12 kilomètres par seconde. D'autre part, la physique nous enseigne que la vitesse de tiansmiejion d'un choc dépend précisément de la rigidité du corps qu'il traverse. Nous nous sommée donc trouvés en pos-eegsion d'une donnée inattendue pour apprécier l'état du noyau interne. Le calcul a montré alors que sa rigidité était comprise entre celle du \erre et -celle de l'acier. En outre l'examen des vitesses sous différents tremblements de terre a mis en évidence cet autre fait important, à savoir que, à partir de 300 Kilomètres .au-dessous du sol la constitution du noyau intérieur était très homogène et que cette homogénéité disparaissait à mesure qu'on approchait de la surface. Ne confondons pas cependant solidité avec rigidité. Si, dans les conditions n">rmiles de pression, la rigidté est le propre jee subst-mefs solidifiées, il n'en est plus de môme lorsque - nous échangeons ces conditions physiques : comprimez un liquide ou même un gaz et vous lui donnerez la rigidité des solides. Ma-ig alofs comment, concilier cette dés de rigidité avec les raisons que nous avions de supposes l'intérieur de la Terre formée de ma-t.éies ignées ou de laves liquides à très haute température? 1 La physique va encore nous répondre. On s'imagine volontiers que la compr'-ssion d'un liquide ou d'un gaz doit rn'a&r î n changement d'état et on oublie trop ëoJ/.- at qve pour liquéfier un gaz, il faut, en même temps que la pregsion, lui procurer un abaissement de température. A l'intérieur de la Terre, la pression ?ug-niPnte aVc la profondeur et il n'est pas exa-géîé de dire qu'à 70 kilomètres de la surface, il règne une pression de 20,000 atmosphères. Mais déjà, en cette région, la température surpasse 20,000 degrés centigrades : c'est plus qu'il n'en faut pour contrebalancer les e-ffets de ce6 pressions formidables.Tous les corps sont donc dans les conditions requises pour rester liquides ou gazeux et acquérir la rigidité exi-gée par la théorie. En résumé, à mesure que nous descendons au-dessous de la surface nous pénétrons dans un milieu de plus en plus chaud et la- limite de température doit s'arrêter au vingtième du rayon terrestre, c'est-à-dire vers 300 kilomètres.Dans cette couche de faible épaisseur, nous trouvons toutes nos substances terrestres étia-gées par ordre de densité et nous offrant tous les. états physiques depuis la solidité jusqu'à l'état liquide ou pâteux. Au-dessous, toutes les substances sont mélangées d'une façon plus intime et bien que ce magma intérieur soit probablement gazeux sa densité se rapproche de celle du fer. To»tes ces conclusions sont corroborées pat les études qui relèvent du domaine de l'Astronomie et c'est une chose merveilleuse que de voir toutes les sciences se donner la main et nous aider par des chemine détournés et tous différents à nO'U6 fixer d'une façon qui paraît définitive sur l'état inférieur du Globe. Ces conclusions sont très rassurantes, relativement au moins, puisqu'elles excluent l'idée d'un cataclysme prochain qui consisterait,oosn-ine on aurait pu le croire autrefois, dans l'effondrement de continents entiers en moins de temps qu'il n'en faut peur le dire. Reste la, contraction du noyau interne qui se refroidit tous les jours et donné lieu au plissement de l'écorce ; elle est bien suffisante hélas! pour amener les catastrophes terribles qui ravagent périodiquement les peints menacés, les grandes lignes de fracture que le géologue sonnaît maintenant avec une admirable précision . Des tremblements de terre comme ceux de Meggihe, oemrne ceux de San-Francisco, ou des Antilles ne sont que des épisodes du Globe qui :ious porte. Et lorsque nous voyons les Etats ne rien 'aire pour empêcher la reconstruction des vil' ,es su rd 's points destinés un jour ou l'autre à lisparaitre, ne sommes-nous pas en droit de ious demander si l'humanité, malgré tous les iffortscîe la sciéiace, est sus eptible de progrès,? Abbé Th. Moreux, directeur de l'Observatoire de Bourges. LÂ~GUERRE iiiHËlMËlilii ifflSlgii BERLIN, 18 septembre. — Grand quanta /énéral (officielJ : Les combats à l'ouest et à l'est continuent. Théâtre de ia [pierre à i'Uuesî. Front du icidtnuîéehal générai prince iscri-ne» iaip[>ieciU de Bavière": La violente bataille de la Somme a conduit sur un front de £5 km., depuis Thiepval jusqu'au sud de l'ermandovillcrs, à des corn-int-s acharnés qui, au nord de la Somme, #C sont décidés en 'noue faveur et au sud du fleuve ont eu pour conséquence l'abandon de fractions de -positions totalement nivelées entre Barleux et Y er mandovillcrs avec les villages de Bemy et de Dcmécourt. Nos vaillantes troupes ont, fourni des preuves brillantes de leur inébranlable -persévérance et abnégation. 2oui particulièrement s'est distingué le régiment d'infanterie n. 13 do II estphahe, au sud de Bouchavesnes. Nos aviateurs se sont élancés contre de fortes escadrilles aériennes ennemies et dans des combats victorieux ont abattu 10 avions. Front d'armée du Kronprinz allemand. Vive canonnade par intermittence dans la région de la Meuse. .1 l'est de Fleuaj des, détachements ennemis qui s'avançaient furent forcés de faire volte-face. Front du ïeldmaréchal générai prince Léo-p')ld de Bavière : /I l'ouest de LitJc nous avons empêché pif noire feu de barrage efficace, un nouvel élan de l'ennemi de ses positions d'assaut confie les troupes clu général v. d. 3Sarw.it;. Il ne s'est produit qu'une faible attaque ah. norcl de Szelbow qui a été aisément repoussée. Plusieurs milliers de Russes tombés' couvrent le champ du combat du 17. Entre le Sercth et la Strypa, les attaques russes réitérées contre les groupes du général von Eben, se sont terminées avec un échec total aussi riche en pertes qu'au jour -précédent. Front du général de Cavalerie archiduc Charles : Dans de rudes combats des troupes turques soute-nues par beaucoup de leurs camarades coalisés se sont défendues avec succès à l'ouest de la Zlota-Lipa contre les attaques de l'adversaire numériquement supérieur. Des détachements ennemis, qui avaient pénétrés ont été rejetés. Des troupes allemandes sous le commandement du général von G'erok se sont lancées des deux côtes cle la Narajoiv-I,a à la contre-attaque à laquelle les Eusses n'ont pu résister. Nous avons de nouveau en notre pouvoir la plus grande partie du terrain -perdu avant-hier; outre les pertes élevées sanglantes, l'ennemi a perdu encore 3,000 -prisonniers et 10 mitrailleuses. Dans les Cflr-■pathes des attaques russes sont repoussêes. En Transylvanie au sud-est de Hôtzing (IJat:sey de nouveaux combats favorables pour nom sont en cours. Nous avons pris entre a-utres 7 canons. l'héàtre de la guerre des Balkans. Groupe d'armée du feldmaréehal générai • von Mackensen Après 3 purs de retraite devant les troupes coalisées poursuivantes, les Russes et le> Roumains battus se sont installés dans 'une position préparée sur la ligne l'asowa-Cobadinu-Tuzla à l'aide de ffuv-j.ee. nouvellement amenées. Des b<,taillons allemands se. sent déjà frayé un chemin jusqu'à Vartillerie ennemie le long .du Dan-Hlie.au sud de Rasova, ont capturé ù canons et repoussé dCs contre-attaques. -1 Front de Macedoine Plusieurs attaques isolée* de l'adversaire sw le front entre îe~fsx-~i{ifispa et le Wardar sont restées stériles. Sur uier. BERLIN, 18 septembre. — Officiel. — Des hydroplanes allemands ont attaqué avec succès le J des inslallatioi.s de chemin de fer et de.s colonnes ennemies dans la Dobrudcha septentrionale. Une escadrille d'àvions ennemis ■sur le lac près de Tuùa a été bombardée et un avion fut atteint. Les avions sont rentras indemnes. BERLIN, 18 se plein tj.'e. — Officiel, — Des hydroplanvs allemands ont amplement bombardé, le 17, à midi, des effectifs navals ennemis devant la côte de Flandre. Nous avons constaté avec certitude c/ùe le navire-mère dès ; avions a été touché plus d'une fois. Un avion ennemi, par notre défense spéciale, a été mis > en fuite et contraint à l'atterrissage en territoire hollandais. BERLIN, 18 scptcm' re. — (Officiel.j — Des hydro-avions altemords ont opéré, ■ le 10, dans le nord de la Dobrmischa, une attaque, couronnée de succès, sur les installations du ' chemin de fer et les colonnes ennemies. Ils ont bombardé Vescadrille d'avions ennemis, en mer, près de Tou-.la, et ont atteint l'un des avions. rI ou.> nos appareils sont rentrés -indemnes.Biiaw de la e"je-s\ sens marine. i BERLIN t 1$ se pi-mb/■' : • j Gut-re le* navires de • ■mmcrce ennemis et neutres que nous avon-lentionnés dans le communiqué du 10, nos sous-piarrus ont encore coulé dans le canal ■ rtglais du 3 a-u 13 HO autres navires de conn erce ennemis et neu- c très avec un tonnage bru. total de 36,900 ton- t nés, ceux-ci parce qu'ils 'finsportaient de la contrebanae v. is les s ennemis et qu'il était impossible de Us emmener. ? Nous avons donc d, in,. • iu o au 13, par nos / sous-marin* >/'/«* / can et, dans l'o- | > total de 7li,088 tonnes. ly n Ai» i'tiUSLiENâ * ' 11 î IE1\ E, 18 septembre : j à<ronl loumaiu : Nouveaux combats à noirg avantage. t ,•< sud-est de Jiat&zeg (MùlHugj. .1 ouw avons capturé hier 7 canons et plttsiours mttrinlleà- ^ sPa des Roumains. ! ' Au nord-est de Foyar-,..\ l'ennemi à p.. ic- î tré sans combat à Ko/ialom (Repsy. iiieàii'e (ie ia guerre a i ii^î. Vrniée du yéitéral dà aiivaierio archiduc Cli.'u-ies. Dans les Varjjatliés, l'ennemi nous attaqua ' en de nombreux endroits, dans le coin aes ' trois régions, au sud-est de Lornu (Vaira et ' à Hruyava, mais fut refoulé partout par l"s 1 Austro-Allemands. De. part et d'autre de la 1 Lipnica Dolna, une c,o,tire-attaque des trou- 1 pe$ allemandes aboutit à la reconquête de 1 presque toutes les -positions prises hier par 1 l'ennemi. Au nord-est «'e cet endroitt nous 1 avons, après des combats opiniâtres et avec ' nos alliés, rejoué victorieusement de fortes 1 jklissées russes. L'armée du général comte l ion Both ner captura 16 officiers, plus de J/.000 soldats et lu mitraifleuses.. Froni du ïeldniaréciial généra! prioee Léo- 1 puld de Bavière : A. l'armée du colonel-général von IJohm-brmolli, l'ennemi renouvela ses attaques, hier après-midi, entre Zborow et Ferepolntki' Far- < tout, les masses ennemies (lurent céder de- • tant la tenace endurance des défenseurs. 1 Quant à l'armée du colonel-général von Ters-zianslty, elle n'eut plus qu'une petite poussée à refouler. D'autres tentatives d'attaque furent étouffées dès leur formation. .Théâtre de la guerre italien. Ihe-r, la, 3e armée italienne renouvela ses attaques sur tout notre front du haut plateau du Karst. Mais, ce quatrième jour, aussi bien que les précédents, lu ténacité des défenseurs fit maintenir nos positions. Lu où l'ennemi pénétra dans nos tranchées de première ligne, il en fut rejeté par nos contre-attaques. En de nombreux endroits, s'-'s pousséeo s'écroulèrent défi, avec de lourdes pertes, sous le feu concentré de nos braves artilleurs. Le 87e regel'infanterie, ayant déjà fait ses preuves, prit une part importante au refoulement victorieux de l'assaut ennemi à Lohinca. Dans le secteur septnetrtonal du haut plateau, des détachements du 30" rég. d'infanterie repoussèrent, en leur infligeant des pertes sanglantes, trois attaques des grenadiers italiens. La canonnade intense persiste depuis la Wipyach jusque dans la région de FI a va. Au front- de~la val'lée de Fleirm, vaines ;poussées de petits détachements ennemis qui vinrent s'écrouler contre nos positions de la crête du Fassann. * Théâtre de la guerre au Sud-Est. A n eu n changement. Sur mer La nuit du V au 18, une escadrille d'hydro-avions a renouvelé avec su-ccès le bombardement des installations de la, gare de Mestre, au moyen de bombes de petit et de gros calibre, et a porté de nombreux coups en plein dhns des bâtiments du chemin cle fer. Malgré l'intensité de la contre-canonnade, toi , les appareils sont rentrés indemnes. TURCS CONSTA NTIA OFLE, 10 septembre, (Retardé.) — Du grand quartie général : —Au front de Narrije, les tentatives opérées par l'ennemi, dans le but de progresser, ont été refoulées avec de lourdes pertes, pour lui. Nous avons capturé une grande quantité d'armes, etc. A u front de Felaliie, nos attaques de l'ennemi par surprise ont eu un bon résultat. Au front du Caucase, continuation des combats de détachements de reconnaissance à l'a-de droite. Nous y avons fait un certain aom&tÇ ae prisonniers. A- l'aile gauche, refoulement d'une tentative d'attaque ennemie.— Deux avions ennemi, venant de deux bateaux de buse, se sont, approchés de Gaza, au littoral de Palestine, et ont survolé Bires Se-baa, mais ont été chas.4s par notre feu. Aucune nouvelle importante des autres 'rouis. En Ga'licie, nos troupes ont remporté des avantages dans des contrats entre détàche-nents de reconnaissance. ■ CONSTA NTINOI'LE, 1S septembre. — Le (Uartie/ généra, annonce à ta <1 rte du "tï : Front du Caucase. A l'aile Uroiyé-'- une attaque par surprise des "urcs a été cour non ce de succès. .4 l'aile gauche, nous avons refoulé des dé-'■qchen, 'nts d'éclucn'urs ennemis, Cn b'n, m-'hgea-r.t des pertes. Fro.il \e, s l'Kgjple : 10 bombes que deu.i aviateurs ennemis, fa-•orisés -par le clair de lune ont jetés sur El 1 risek n'ont pas cau*é de dégâts. Un détachement ennemi de cavalerie qui hCrchait à s'nancer à l'est de Suez, a été e poussé. Fus d'ée, nenie ,ti d'im portai, i e, sut es autre, fronts. BULGARES SOFIA, 18 septembre, - Officiel du 17: ; î uni niaieuonieii : Les troupes de nait e ride droite, se t.'ou i eut 'ans un combat au sud de Florina. Pendant ou te lu journée du 10, fort fi canonnade de ■art et d'autre. Toutes les attaques ennemies noctur-].es uni été repoussée*. Dans le bas-fond de 7, Aioglenjïta le canne règne Sur la rive droi-e du Waiilar, calme, sur la m.e yauoie, ,-<f - —> .."a. ——-î' '/we "'piaX'jmrji,: e t adverm,rè d l'ouest de Doue;, fut repovs- -par notre ieu. Nous avons rua plusieurs uuzUints de p> isouiuers et cij». . J , rwes. Au front de la BeVamçà-l'lamnat le ut me régne Dan* le val de la Strunia, l in-anteri'C ennemi e a 'enté apiis une forte pre-i arUlion pat la: lier te, une attaque contre uelques villages, mats cite u cté rejetée par t.tre c'àntrë-iitlaque sut la ttvfi droits de'la '\rnrna. Au littoral delà Met lùjé-e vive croi-nte de la flotte enrt ni.e. Front roumain : Sur te Danube, vers Tolenja, faible canon-, inde de part et d autre. Nous avons coulé un eiuorq ucur dan» le port de '7urn-SevCrvn. Note progression dans le /Jobrudsrha continue, '.'adversaire a occupé une -position fortifiée très dctCobmlmu. ^ os troupes sont en contact m médiat arec l'adversaire. A ot.ee. cavalerie a iccu-pè la gare de Agetdei et y a capturé 16 tayong chargés de vivres. HierJ une brigade 'nnenve. a tenté une vontre-attaque contre une olonne de notre erfrérue cule gauche près du lillage de Votucci mais elle a ère repoussée ivee de lourdes pertes, tandis que nous fuirons plusieurs douzaines de prisonniers ef. que tous capturions un canon, 8 chariots de mu-litions, J mitrailleuses et d'autre mafi tuel de pierre. Il résulte du nombre des morts^et Wessés ainsi que de lu grande quantité de matériel de guerre éparpillé sur le '-hump du tomba t que l'adversaire a éprouvé des pertes ;r,ormes dans les combats des 12, 13 et !./. 4" 'ittofal de la mer A oire, le calme règne. —- FRANÇAIS PARIS, 17 septembre. — Officiel, -3 h.p.m ; En dehors d'une lutte d'artillerie assez vive sur le front de ai Somme et dans les secteurs de Bemy et de Vei maudovitlers on ne lignât e aucun événement, impôt tant au cours ie la nuit sur l'ensemble du front. Aviation : Dans la journée d'hier un ai'on innemi a été abattu dans nos lignes près, de Biaches et un second.appareil ennemi à Bel-loy. Il se confirme qu'un appareil ennemi attaqué et mitraillé par l'adpulant~Lenoir s'est écrasé sur le sol au nord de Douaumont; c'est le huitième avion abattu par ce pilote. Il est également confirmé que l'adjudant Dorm a abattu son dixième avion tombé le lï> sep-tebre entre Brie et Ennemain. Dans la nuit du 15 au 10 septembre deux de nos avions ont jeté quinze obus de 110 sur ù'-s <j .ires d'Halshein. Dans la nuit du 10 au tï 2J0 o-bus ont été jetés sur les gares et les bâtiments d'aviation de Tergnier et 32 obus sur la gare d'Abbeucour^. Dans la mime nuit nos escadrilles de bombardement ont effectué les opérations suivantes : t 2 obus de 120 sur les gares de Ro-isel, Epéhy, Athies et sur la voie ferrée St-Queutin-B am. PARIS, 17 septembre. 11 h., p. m. : Au nord de la Somme notre artillerie a bombardé activement tes organisations ennemies au ■ cours de ta journée. Au sud de lu Somme nos troupes passant à l'attaque vers 2 h. 30 sur plusieurs points du front ont remporté de sérieux avantages. Les villages de Verma-ndo-villers et de Berny dont nous ne tenions que une -partie ont été conquis au cours d'un brillant assaut. Quelques îlots résistent encore. Tout le terrain compris entre Vermand-oviRers I II II !■ VFfT-W ■et Deniécourt d'une part et entre DeniécourU Berny d'autre pat t défendu par plusieurs systèmes de tranchées fortement organisées est* tombé en notre pouvoir, après une lutte a-char née. Le combat se poursuit autour de Deniécourt. Entre Berny et Barleux nous avons enlevé un certain nombre de tranchées. Toutes les contre-attaques tentées par l'ennemi en fin de soirée ont été brisées et ont valu de fortes portes à l'ennemi. Jusqu'à présent sept cents prisonniers valides dont qurn.e officiers ont été dénombres. (Janonnade habituelle sur la reste du front. HïJSisàS j tl ROGRAD, 17 sept. — Des combats opiniâtres ont eu heu sur le front, occidental au sud de Bnezany, sur la rive droite de la s.luta-Ltpa. Nos troupes ont battu l'adversaire se sont emparées d'une -partie de sa position et ont fait prisonniers llf officiers et 537 schlots turcs. Dans la rtyion du fleuve Nara-jo.rla, sur la ligne de chemin de fer Podivys-cki-IIalicz, le combat a été continué. L'Adversaire a subi des pertes considérables en morts et blessés et perdit environ 317.}. prisonniers, exclusivement des Allemands, dont ■J.'f officiers; en outre, 20 mitrailleuses et ' canons de tranchées. Nos- vaillants escadrons du C'i iinée ont at-tatfué déni batteries ennemies, ont sabré les artilleurs et ont fait sauter 3 canons et ^ caissons qu'ils ne pouvaient emmener; un batail-It.n allemand, venant au secours, qui ouvrit un violent feu de mitrailleuses et de fusils' contre nos escadrons. Dans les Garpiathes boisées, la neige est tombée en quelques endroits, et il commence à geler. ITALIENS HO ME, lr sept. — Lors des combats livrés ie 15, dans la vallée de Sugana, entre le Goa-be et le torrent Maora, nous avons infligé à l'ennemi de très lourdes pertes; plus de 100 Autrichiens tues sont, déjà enterrés à cette heure. ■L'ennemi, repoussé sur la nve droite de la lé r enta, a violemment bombardé nos positions de la /Susche, à l'est du torrent Maso, puis a dt.igé sur cl'e» trois attaques successives, qui. se sont écroulées par notre résitance. Dans la zone de Caurioi ( vallée de Fiemme) 'Wj? a!pin* ont amplifié leur position acquise le f ollt 7°rt>f're et ont encore capturé 32 j/i son ni-rs, 3 nutrailic-uses, 2 lance-bombes, n.yt que de nombreux fuir-1-v>'fnn"i-ii'--n-UjJf"rihteug^ extraordinaire des canonnades :•nnemit's aux en'-irons du col di Volala, où plus de 2000 projectiles de tous calibres furent tirés sur nos troupes, lesquelles tenaient bon devant ta violence de ce jeu. Au front de G-uitte, hier, continuation du duel d'artillerie, parlicuHèremCnf intense clans le bassin de Flilsch, où notre infanterie péi^é-tra dans les postions ennemies du Itombon, du lavorez et du Vrsic (monte Neroj. Au Karst, -nous avons, durant la nuit, repoussé des cou t re-attaques ennemies. Nos infatigables troupes ont répété hier avec 'une vigue-ur nouvelle leur attaque-sur les puissantes lignes de L'ennemi, après bombardement d'i\ne extrême violence rie -part et- d'au-tre. Notre infanterie -a ensuite erécufé l'attaque et pris environ 800 prisonniers, dont 20 officiers. La nuit, dernière, une escadrille d'avions ennemis a jeté 12 bombes sur Mestre, en y causant de pCtitÀ dégâts,mais pa-s de pertes Mu n.àines. Au cours d'un combat aérien ail-dessus du bassin de Gaporetto, nous avons descendu un avion ennemi; l'un des aviateurs a'ét, tué, l'autre, blessé, a été fait prisonnier. ANGLAIS LOS DUES, 17 sept. — Hier soir, nous avons augmente notre gant de terrain sur un front de 1000 yards, aux environs de Cource-let-te.Dans le voisinage, de Thiepval, nous avons /ris une fortification ennemie dénommée « tranchée é(anubienne » sur -un front d'un mille. L'ennemi y abandonna-une quantité de fusils et d'obj-its d'équipement.Nous avons 1 ,'-/s également un ouvrage considérablement fortifié pics de la ferme Mouquet. Le chiffre des prisonniers augmente. Dernières DepêeSies La possibilité d un passage du Danube. A ce sujet, M. l'olybe, correspondant militai: s, écrit dans ie «Figaro» du 10 courant : Un passage du Danube entie Tutrakan et Si-listiia. serait très difficile à cause de la< feur-geui du fleuve et de la condition marécageuse dans laquelle se trouve la rive septentrionale ; toutefois, on ne devrait pas se faire illusion que cette opération ecrait impossible. La rive méridionale surmente la l'ive septentrionale d'environ 15 mètres; dans le lit du fleuve, y. y a des bancs de sable et des îlots, et la pro, fondeur du Danube est tris minime jusqu'à l'époque des pluies. La largeur du fleuve e&fa environ deux fois aussi grande que ct'lle à Ess-iing, mois une armée moderne, possède aujourd'hui des moyens beaucoup plus puis-, sants que lors de l'époque de Napoléon. Sans douter à la possibilité que le feldmaréchal vom Mackensea pouvait avoir l'ambition de réussir là où Napoléon échoua, on peut quand mê-i me saipposer en première ligne, que l'armée germano-bulgare qui se trouve sur la base' Koute'houk-Varna, poursuivrait le but de tomber par la Dobrudischa dans le flanc droit- do, l'armée russe-roiirnaine de Bessarabie. À.mlv,B:(c roMn 3- Année - N. 712 - Ed. A CINQ CENTIMES Mercredi 20 Septembre 1916

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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