Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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26 februari 1918
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s.n. 1918, 26 Februari. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 02 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4j09w0bj13/
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Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT +* miiiwi n I&C.T - bUi » t ————— ABONNEMENT ' " Bruxelles - Province - Etranger I o-> abonnements sont reçus exclusivement par tous !e» bureaux dt-: postes. .Les réclamations concernant le^ abonnements doivent être ai *ssées exclusivement au bureau de poste qui- « délivré é'abonnetnent. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois • 2 mois 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE : 125,000 par jour ANNONCES Tâiif divers et Eclios La ligne, fr. SOS Nécrologie Annonces commerciales 2.00 Annonces financières . * / 1 . 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour TIRAGE : 125,000 par jour Un Enpreur Déiecral Au moment >ju les socialistes russe; nia.vin ; Jistes révent de bouleverser toute l'Europe po imposer la paix par la révolution sociale — f p.re des ut ipies — il est intéressant de rappeï ("comment Guillaume 11 songea dès sou avèi ; inent au trône à résoudre généreusement ] --j questions sociales. Sous le titre: DEmpeie ''allemand et les ouvriers, le «Journal de Ut ' telles »j «alors la feuille officieuse gouverr , mentale par excellence, publiait, .dans son n J méro du vendredi 7 février 1890, en promit ! {.âge, l'article suivant dont nous reproduiso textuellement la plus grande partie : « Le jeune empereur d'Allem; gne a don< f preuve d'une grande clairvoyance en donna à la politique allemande une orientation ik yelle. Il a compris que pour maintenir l'El 6des bases solides il fallait mettre l'Ai fr.agne àflbiéme de tenir tète non seulement a (ennemis j Ju dehors, mais encore aux ennen idu dedans. 11 a compris que pour annihiler socialisme et détruire la néfaste influence c X.îebknecht et des Bebel >1 fallait les combatt avec leurs propres armes, sur le terrain des i jyendications ouvrières, et cela en réalisant to ies desiderata justes et raisonnables formai pai les travailleurs. Depuis son avènement au trône, Gui Ha pie li4 n'a cessé de préconiser les réformes c iynères. 11 en parle dans tous ses discours tla.'îs dt; terme; des plus sympathique» pour J intéressés. Comme il l'a déclaré à maintes î pnscs, il est veriiaulvment le -protecteur i'dnu au truvaiilevr. Avec quelle bienveiliat Intention il a suivi l'année dernière les déb; ijui «ont eu lieu au Reicbstûg sur'les importa: projets de loi relatifs a l'assurance ouvrier Avec quel empressement il est intervenu il y Quelques mois, lors des dernières grèves, po ramener la concoide entre le= sociétés de chs bornage et les mineurs de Westphahel Ce n'e jtc-rtes yas sans raison que M. Wvndthorst,, pu lant dimanche à Cologne, a dit que le cent pouvait compter sur un fidèle et puissant ail pour résoudre la question sociale. 'iUne feuille catbol'que rhénane, la Koelnisc. y_olfcsziititiig, tien! aujourd'hui le même la gage en commentant les deux resciits que l'Ei peieur vient d'adrcsseï au chancelier et au no Veau ministre Su coir:...eice M. de Berlepsc Dans ces deux documents, dont nous publio: pi-dessous la traduction in extenso, Guillaume propose la réunion d'une conférence interuati Sale dans le but d'arriver à une entente eut l'Allemagne, la France, l'Angleterre, la liel^ fiue et la Suisse pour régler la question o vrière et établir entre «s. cuMuna*» ua régir> "Commun déterminant les conditions de la pr duction industrielle. Voici d'abord Je texte t rescrit adressé au prince de Bismarck : j'ai résolu de concourir dans les limites t possible à l'amélioration du sort de» ouvrie allemands afin de permettre à l'industrie ail mande d'affronter la concurrence sur le marcl du monde et d'assurer ainsi les moyens d'exi tence aux patrons et aux ouvriers. Un recul dans l'industrie nationale, résulta: de la perte de ses débouchés à l'étranger, aura pour conséquence principale noti seulement tuint des patrons, mais encore celle des o1 yriers. Le seul moyen d'obvier aux difficult Jui se présentent pour améliorer le sort de n< Ouvriers est d'arriver à une entente internati Ibale entre les pays dont l'industrie domine 3 marchés du monde. Dans la conviction que les autres gouvern fnents ont le même désir de soumettre à t ij^ommun examen les aspirations des ouvrier Aspirations qui font l'objet de négociations e ire les ouvriers de différente nationalité, je d fcire qu'en prem'er lieu mes représentants < France, en Angleterre, en Belgique et en Suis, t'adressent aux gouvernements de ces pays poi demander s'ils sont disposés à négocier av< nous pour arriver à une entente internationa &ur la questionne l'opportunité de réaliser h aspirations qui se sont manifestées pendant 1< grèves des dernières années et dans d'autn occasions encore. Dès qu'en principe on aui , jâdbéré à ma proposition, je me charge rl'invit< ;,|es" cabinets des différents pays qui s"'iptére=sei la solution de la question ouvrière à '.me coi •férerice ayant pour but de délibérer sur le pr i jet mentionné ci-dessus. (Signé) GUILLAUME. Berlin, 4 février. Au chancelier de l'Empire Le rescrit adressé à M. de Berlepsch .est ain conçif: ' « A l'occasion de mon avènement au pouvo j'ai manifesté le désir de continuer dans le m jnf sens que feu mon giand-père, la législatic ; ïa oràble à laquelle ont droit les classes écon j iniquement les plus faibles d'aprè; les principe 'de la morale chrétienne. Sans contester la v 1 leur des mesures qui ont été prises jusqu'à pr j sent par la législature et l'administration peu améliorer la situation de la'classé ouvrière, '-dois dire qu'elles n'atteignent pas complète me: ■ le but que je m'éta s proposé- Les nouvelles m I' guies destinées à compléter la législation si J l'assurance ouvrière, ainsi que les dispositioi 'fictuclles du règlement industriel sur la situatic ; ries ouvriers de fabriques, doivent être soumis, î à tm nouvel examen, afin de faire cesser 1 j-jplaintfe qui ont été formulées à cet égard, poi ! autant que ces plaintes soient fondées, i Cette enquête devra avoir pour point de d ; part cette idée qu'un des principaux devoirs c ; gouvernement est de régler la durée et le gen: '<3u travail de façon à tenir compte des conrl l lions d'hygiène, des préceptes de la morale, d' i bêsoins économiques des ouvriers et de leu j «justes" revendications quand ils prétendent êt' j traités de la mêm£ manière que les autres class< la société. Il est nécessaire que des mesur j législatives soient prises pour assurer le mai: |ieii da la concorde entre ouvriers et patron J O II RIV i — - dans ce but, il faut trouver une formule P ceptable afin que les Ouvriers puissent av< ■** de.- délégués qui jouissent de leur oonfian lU. qui puissent prendre part au règlement de lei ur intérêts communs et qui aient qualité pour i la fendre les intérêts de la classe ouvrière qua er il s'agira de négocier avec les patrons ou a\ ie_ les représentants du gouvernement. Au moy e5 d'une semblable organisation les ouvriers poi ur ront faire connaître librement et pacifiquemc k- leurs desiderata et leurs griefs; en même terri e. les représentants du gouvernement pourre u- toujours se mettre au courant de la situation c re travailleurs et êtie en rapports constants av as eux. Je désire que les charbonnages appartenu à l'Etaf p:lissenf servir de modèles d'exploit;;tic nt Pour les charbonnages appartenant à des par ni c';liers, je désire qu'on en revienne à la situati nj. <1 avani 1860 et qu'on donne aux inspecteurs at fabrique un droit de surveillance. Pour préi le- rer cette œuvre je désire que le conseil d'E ijx se réunisse sous ma présidence et s'adjoig iis des hommes qui sont des spécialistes dans le matière. Je me réserve de nommer ces homa es spéciaux. re Parmi les difficultés qui se présentent pq e- 'régler la situation des ouvriers dans le sens : us diqué plus haut, la principale consiste à metl és l'industrie nationale à même de soutenir la cc currence des autres nations. J'ai donc prié u_ chancelier Je l'Empire de s'adresser aux gc u- vernements des Etats dont l'industrie domi et avec la nôtre sur les marchés du monde enti< es pour provoquer la réunion d'une conférence <] e. aura pour but de réglementer, au moyen de cc et vendons internationales, les limites qu'on pc te assigner aux exigences des ouvriers industrie ts Le chancelier de l'Empire vous remettra u its copie du rescrit que je lui ai adressé, s! Au Ministre du travail et de l'industrie x a (Signé) GUILLAUME. >; ur Depuis ces initiatives sensationnelles, le go r- vernement de l'Empire et les ministères pri st siens ont perfectionné sans cesse l'outillage ; r- cial foTgé grâce à la sage volonté créatrice d re trois empereurs qui se sont succédé depuis ij -restauration de l'empire d'Allemagne en 18" C'est pour une large part à l'aide de cette i ht mature sociale puissante que l'Allemagne a ] u- atteindre il une telle apogée économique et i n- dustrielle qu'elle portait ombrage à l'Anglett u- re, dont elle menaçait de plus en plus et paci li. quement Phégémcnie mercantile dans le mont as même dans les colonies britanniques. Au: Il l'Angleterre encercla-t-elle patiemment PAU 0- magne afin de l'acculer à une guerre monst ta contre la plus formidable coalition dans le b 1- d'anéantir ou du moins d'affaiblir pour Ion u- temps, sinon poui toujours, le rivai qu'elle ïa. sent it._a$.a4»ie Je ralncrc eatoie par les ann 0- du travail et de la science. M. de S. : LA GUERRE u Communiqués Officiel ALLEMANDS H BERLINt 25 février' (Officiel), midi : il «îéàtre de la guerre d* l'Ouest. a Multiples duels d'ar.illerie et de lance-miut I* En différents endroits du front, engagements • 's reconnaissance, qui nous ont rafforli à l't d'A rm entier es, des tisonniers et des mitraille 3" ses. Théâtre de la ffuerre à l'Est, s- Groupe d'armée Eichhora n Nos tronftes ont occuf>c Pei ndtt. Uh baiailh s, esthomen s'y est plaeé sous le commandeme 1- allemand. Précédant leurs divisions, hs. 18e coi é- fiignic d'assaut et le 1er escadron du 16? rit :n ment de hussards, ont fris hier matin Dorfn ■e En route vers cette localitéj nous avons fait it.O ir prisonniers et capturé p'nsieurs centaines de î :c /ventes. Ce détachement volant a donc par cou le en 5 jours et demi plus de 210 kilomètres. Groupe d'armée Linsingen >; A Routioj tout Vétat-major de l'armée rus (spéciale) est tombe entre nos mains. Leur coi ,r mandant supérieur avait fui. Des avant-gard sont arrivées à Shilvmir et. y font leur joneti, ] avec des troupes ukrainiennes. Des autres thé très de la guerre, rien de nouveau. Sur mer: BERLIN, 25 février (Officiel): , Nouveaux succès sur le théâtre de la gner septentrional : 11),000 tonnes de jauge brute, l'o iiu les navires coulés se trouvait le vapei-, S1 irans-poiteur de troupes « Tuscania », jaugea brut Iî,:M8 tonnes, ayant à boid des troupes am ir ruâmes. Le vapeur fut torpillé avant d'entr S- dans la mer d'Irlande, par une habile attaqii ■n en dépit de la plus énergique défense ennemi s- dans un convoi à la tête duquel il naviguait. '* AUTRICHIEN • g. VIENNE' 24 fév/ier (Officiel): ir A l'est de la brenta une attaque par surpri je des Italiens a èlhoue. Auprès du groupe d'armé von Lins'.ngen les opérations entamées en v, g de soutenir V Ukraine., suivent leur cours prév TURCS CONSTAN'I INOPLEj 21 février (Officiel) ''' Front en Palestine : L'ennemi a renouvelé " 20 février ses attaques contre notre aile ga che; nous n'avons pas réussi if les repousser s 1 toute la ligne. Nos troupes ont occupé pat lit lement de nouvelles positions préparées à V '' vance. l'at ailleurs, pas d'événement farticuli 'p à signaler. I BULGARES SOFIA j 22 février. — Front en Macédoin rs F eu d'infanterie et d'attilletie réciproque re f'ttS'euTs endroits du front. Dans les terrai ;s d'avant-plan situés à la Strouma inférieuren 2s détachements de reconnaissance ont exécuté d y niids couronnât de succès. Activité aérienne pr s; dt Serres. S. Iv QUOTIDIEN IND lC COMMUNIQUES DES ARMEE! DE L'ENTENTE ' irs lé- FRANÇAIS PARIS, 24 février (Officielj, a h. P. M.. ec Assez grande activité d'artillerie dans les ; eD Stolts de Vauxaillon et de Chavignon, dans lr" secteur de la Butte-du-Mesnil et sur la rive gc nt che de la Meuse. Des coups de main ennemis s 13s nos pet.ts postes au sud de Corbeny sont res\ int sans succès. En Haute-Alsace nos detachemet 'L>â ont hardiment pénétré dans. Fond-d'Aspech ec dans le quartiei nord-ouest d'Aspcch-le-Bas nt nous avons détruit les organisations ennemies incendié de nombreux abn.\ Un ballon-cap. ll" a été abattu par notre artillerie. Nos troupii on sont rentrés dans leurs hanche es de départ, ap, avoir infligé des pertes à l'unemi et rament ,cl" - une quinzaine de prisonniers et une mitrailleur at Nuit calme sur le reste du front. ne PARIS, 24 février (Officiel), U h. P. M.: *a Actions d'ariiuerie tisses vives dans la régi eil des CharnbretteSj en forêt d'Apremont et s quelques points des Vosges et en Ilaute-Alsa, UI fournée calme partout ailleurs. n" Communiqué de l'armée d'Orient, 23 févrie re Journée calme; néanmoins l'artillerie bidge a déployé une certaine activité dans la régi de la Struma, à l'ouest du Yardar. Sur le fro lU" seibe un détachement bulgare a été repoussé. ne KUSSE \ ui PETliOGRADj 24 fermer ; n- Rjexica au nord-est de Dunxiïourg est au po ut voir des Allemands. Des négociateurs tusses Is. fuite rapportent avoir fer,contré près d'And ne n pel une auto allemande armée de mitrailleui Ils auraient été transportés par les Allemanà en auto, jusqu'à Rjeatca. HALlEN ROME, 23 février. Combat modéré d'art laie et activité de reconnaissance sur tout e front. Des détachements de réconnaissance a ja giais ont fait quelques prisonniers. Dans la v< .j lie de la Brenta, un détachement ennemi q cherchait à s'emparer d'un de nos petits post )u de garde a été abattu- après un combat acharn a Un avion fut abattu par un de nos aviateu ,r_ Près de Cismon. Deux autres furent obligés d't tarir à l'est de Salgarado. e. ANGLAIS LONDRES, 23 février (Officiel) : Près de MO'tchy-le-Prcux, des troupes écossi ie ses ont exécute la mût dernière une heur eu "l attaque et fait quelques prisonniers. A l'est t Wytsckacte, nos patrouille; ont aussi rame, quehmes prisonnier. », eS L'urtilleiie allemande a été active dans l environs de la roule de MesJine et au sud « bois d'Houthulst. Dernieres Dépêchés S Les « affaires » en France. Paris, 24 fév. (Haras). — Des perquisitio: ont été opérées à Paris et à Engbien, dans 1 demeures de M. Letellier, du « Journal » et < ■i. M. Mouton, ainsi que chez d'autres personnal le tés marquantes. ■st Taris, 24 fév. — On procède à l'enquête oo u- tre l'écrivain Iienry Guilbeaux accusé de coiir vence avec l'ennemi. Arrestation d'un banquier véreux à Paris Les journaux parisiens annoncent l'arrestati< m du banquier Princeteau, éditeur du journal l nt « Annales financières ». Princeteau est princip ti- lement accusé d'abus de confiance envers s clients. l(- Les événements à l'Est et la prease JO française, c~ La tempête d'indignation soulevée par la c "l pitulation des Maximalistes, dans la presse n lisieuné ne s'est pas encore calmée. Les jou naux disent que non seulement la guerre c se finie on Russie, mais encore la révolution. Ma w_ ce qu'il y a de plus pénible dans la catastropl es imminente c'est la capitulation prochaine de m Roumanie. â- Le « Gaulois » écrit : « Les Maximalistes o sans doute cru sauver leur parti en capitulai mais le contraire se produira, car l'Allemagi a le plus grand intérêt à rendre le foyer ana chiste russe inopérant. A ce point de vue l'Ail re magne peut indubitablement compter sur Fa r~ pui des socialistes-révolutionnaires, des part r" conservateurs et modérés. "/ Le « Temps » constate avec regret que la co c~ ciusion inévitable de la paix avec la Kouman er détruit le dernier boulevard de l'Entente à l'Es 6j Les journaux socialistes et progressistes e' montrer* également très acharnés contre 1 Maximalistes.- Le « Pays » écrit que les événements en Russ et en Roumanie ont une portée incalculable. C se devrait inciter le Japon à une action contre Russie Orientale. es Seul le «.Journal du Peuple» prend la défen des Maximalistes : « L'alliance avec la Russi qu'on a d'abord payée avec des milliards, de se payer actuellement avec du sang. On ne pe toutefois abandonner la Russie, à son sort, ma le on doit l'assister dans Sa lutté contre le milit u- ri;me. » ■ Un accord économique entre la Norvège 'l~ et les Alliés. a~ Washington, 23 fév. (Reuter). — Un acco cr ccmmercial est intervenu entre la Norvège les Etats-Unis, auquel participent également Craiide-Bretagne et les autres alliés. Les co , . ditidns ne sont pas publiées. ■;n Affreux accident à Rome. us Lug'ano, 25 fév — Une explosion s'est pr os duite dans une fabrique de munitions, près i es la Porta del Popolo à Rome. Les membres ( ès personnel, qui se compose presque exclusiveme de femmes, voulurent se préciDÎter au dehoi BPEJVDAXT j mais un escalier s'e rompit sous leur poids, femmes ont disparu; le nombre des morts inconnu. La délégation austro -hongroise çn Houma Vienne, 23 fév. — Du Quartier de la Pre I militaire : On a confié au ge'néral-major Ou' von Kranilowie-Czevetacsin, la représentation ^ haut commandement de l'armée austro-liongr< aux négociations de paix en Roumanie; il ai ur été chargé précédemment d'une mission ana és gue lors des pourparlers d'armistice de Focs.' <ts ses adjoints sont le lieutenant colonel Félix \ e\ Foerster-Streuffler et ie major chevalier Job; 011 von Ilempel, tous deux du corps d'Etat-majc et. Arrivée des diplomates de l'Entente ''rs à BucaréSt. . Bucarest, 21 fév. — Le secrétaire d'Etat i ^ Kiihlmann*et le président du Conseil des . nistres austro-hongrois sont arrivés ici hier st e. Mort du duc de M&ckLmbourg-Strelitz. Neu-Strelitz, 24 fév. (Officiel). — S.A.R. yn Grand-duc Adolphe-Frédérjc VI est mort su ur t cm en t. ■ e. La Russie et l'offensive allemande. Berlin, 23 fév. — On mande de Lugano r: «Lokal Anzeiger» que la situation a empiré àl re trograd et que le gouvernement vient d'être 1,1 formé d'une marche rapide des troupes allems des snr toute l'étendue du front. *" Le même journal apprend de Stockholm qu' différents points du front italien les troupes b chévistes ont été retirées et que les Gardes rt u ges qui étaient arrivés déjà devant Novetsch pM bak, capitale du gouvernement des cosaqu' ont, inopinément, rebroussé chemin. g Christiania, 24 fév. — Du «Tidens Tegn ■s' Il est impossible de juger, au point de vue de ' logique générale, les agissements bolchévisti Dans leur appel à la résistance, il y a plutôt quoi faire présumer qu'ils demandent non p 'l- de s'opposer à la marche allemande, chose i: le possible dans leur esprit, mais de résister a n- éléments bourgeois et de poursuivre la guei \l- civile, ce qui va provoquer une chasse plus i ui te.nse que jamais à tout ce qui est adversaire es bolchévisme; les derniers agissements de celui é. font augurer qu'il lutte désespérément. Person rs ne sait où cela peut aboutir; pas en tout cas ■t- entraver la marche progressive allemande. Pétrograd, 23 fév. — Les rapports du généi chef de l'état-major signalent que l'_enne avance par groupes de 100 à 200 hommes régiments divers. Les 2,000 hommes de garnis l' de Pakow ont chaleureusement accueilli l'api se à la défense de l'action révolutionnaire. Qua ^ aux Allemands, ils avancent prudemment; i ^ occupent Regisha. Un détachement d'automol le», ScLLiv'i li'tijit; divi.-noii d'iutaaterie ont occu, es Minsk le 21; la garde allemande effectue si H offensive en trois groupes, le premier dans direction de Walw, le second vers Regisha, troisième entre ces deux directions. On ne signa rien du front méridional. « Le» événements «a Russie. Berne, 23 fév. — On mande de Pétrograd a' journaux parisiens que les forces russes se ce lg centre nt autout de Witebsk, dans l'espoir d't ;s rf-ter la marche en avant des Allemands. Le g je nêral Bruhowitsch a repris le commandeme j. suprême. On mande de Pétrograd au « Progrès de Lyo: qu'une crise politique est imminente dans j capitale. Les socialistes-révolutionnaires ont re forcé leur opposition contre l'action de3 Soviel Saisie des cargaisons de munitions nour la Russie. Berne, 23 fév. — On mande de Kobé au « P ^ tit Marseillais » : Vu les troubles à Charbin à Vlaclivostock les gouvernements de l'Entec suspendent les transports de munitions de Ne York vers cette dernière ville. Le gouverneme japonais a été prié de saisir toutes les cargaiso de munitions en route pour Vladivostock et d' a~ écouler les produits au Japon; 4,000 tonnes j1- munitions sont déjà déchargées à Kobé et a: r- îles Besima; trois vapeurs japonais restent ancr st au port de New-York et il leur est interdit is charger des munitions; dix navires américai >e ont reçu l'ordre de parfaire leur route à vie la et l'on est en pourparlers au sujet du déchs gement des munitions. 111 Bolchévisme et progression allemande, 1 Berlin, 25 fév. — De la «Gazette Générale 1C l'Allemagne du Nord » : Trotzki va prétend qu'en reprenant les hostilités, l'Allemagne vie contrecarrer sa démobilisation des Russes, m; il ne faut'pa? se faire d'illusion, car cette dém 15 bihsation, loin d'avoir été l'œuvre de Trotz en personne, s'est effectuée d'elle-même au cor défendant des chefs bolchévistes et Trotzki n' 16 ... ' t a signifié l'ordre q :e pour en être censé le v ritable auteur; ce n'est pas de bonne foi qu a déclaré la guerre terminée, bien après la d location des troupes. C'est ce que n'ignoraie pas nos négociateurs; ils savaient aussi que 1 lc tranchées russes étaient à peu près toialeme évacuées, ce qui s'est confirmé lors de la m: che allemande. Ils avaient fait preuve d'un grai esprit de conciliation afin d'aboutir à une pa dont Trotzki ne voulait pas; ce dernier prétei .' à'faux que la démobilisation fut une conséquen II de sa proclamation de fin des "hostilités, et il co vient de le faire ressortir au potnt de vue ls l'opinion à se faire de l'attitude des Russes. La Ilaye, 24 fév. —- Du «Nieuwe Couran « Avec les Bolchévistes, il n'y a pas d'aut mode d'explication q e par les armes et la m< che offensive. Aussi laisse-t-on au front de l'E d suffisamment de troupes, et les alarmes angl et françaises quant aux contingents destinés à la menaçante offensive au front Ouest, induiraie u- en erreur par l'idée que l'Allemagne a conce t'.é à cc front l'élite de ses atmées; même le p de résistance de la Russie ne lui eut pas perrr 0_ de le faire. » le -Les escadres russes en Finlande, lu Berlin, 25 fév. — On mande de Stockliol ut au « Lokal Anzeiger » qu'une vive agitation i s, sue uarmi les équipages des escadres russes i TIRAGE : 125,000 par jour « 76 tenues par les glaces dans les ports de Sveabo-rg est et de Helsingfors et comportant 4 dreadnoughts, 2 croiseurs de combat, 14 torpilleurs et le yacht nj<} impérial « Standard ». On est occupé à fortifier ss^ Helsingfors de toutes parts, et les Russes éva» car cuent Gjôrnebcrg. du Lea événements en Finlande, vise Copenhague, 25 fév. — Le gouvernement nor-rait végien a l'intention d'envoyer en Finlande une lo- mission extraordinaire chargée de veiller au* ni; intérêts norvégiens. De nombreux capitaux nor-on vegiens sont investis dans l'industrie du bois et ,nn l'exploitation forestière en Finlande, r. Stockholm, 25 fév. —- D'après un télégramme de Wassa, les Russes ont évacué partiellement Kjoerniborg; par contre des renforts russes, cora-ron Posés de soldats appartenant à plusieurs regi-nients de Pétrograd, sont arrivés à Viborg. Par-(jr mi eux" se trouvent aussi un certain nombre de soldats de la Garde rouge. Il est encore arrivé à Viborg de l'artillerie, des mitrailleuses et des ,e autos blindées. D'autre part, on annonce que ",l" l'organisation de la cavalerie finlandaise est avancés au point que trois escadrons de 125 hommes chacun pourront partir pour le front au cette semaine encore. Six autres escadrons sont ?é- en voie de formation. in- Le chef de la station télégraphique de VVasa in- a été arrêté pour avoir détourné des télégrammes du gouvernement bourgeois. La Garde blan-en che continue à progresser dans le sud de la Final- lande. ,u" L'Espagne et la Finlande. cr" Madrid, 25 fév. — Le gouvernement espagnol -s> a décidé de îeconnaître le nouveau gouvernement finlandais et d'entrer en relations avec lui. 'ja La guerre maritime. s Christiania, 23 fév. — Le vapeur allemand «Biarritz», de la Cie des,Cargos de Brème, a as été capturé par un navire de guerre anglais qu'on n'a pu jeconnaître et cela près du phare de Buholmen, selon constatation des deux pilotes LIX • re norvégiens a bord, assez près du littoral pour y n distinguer des formes humaines. Ces pilotes af-^ fument on ne peut plus catégoriquement que ie c- vapeur fut pris intérieurement des eaux terri-|ie toriales norvégiennes. ^ Même sort pour le vapeur allemand « Diissel-dorf » parti de Warwick avec une cargaison de aj gravier et capturé le 2 février par un croiseur ;nj auxiliaire anglais également à proximité du pha-re Buholmen et dans les eaux territoriales de orj Norvège; outre l'équipage allemand, il y avait el à bord quatre Norvégiens; deux pilotes et deux fonctionnaires de la douane, qui turent débar-qués au phare susmentionné. Le gouvernement . norvégien a ordonné une enquête immédiate et a d péché uji navire aSu. d'interrojiCî. iea a gardiens du phare. ja Dans l'un et l'autre de ces ca», le; dire» de» je pilotes ne permettent pas de douter que l'Angle-je tefre s'est encore rendue coupable, en ces circonstances, d'une flagrante violation de la neutralité norvégienne. Vienne, 24 fév. —'La « Neue Freie Pressé». 3X particulièrement satisfaite des succès du croi, n " seur auxiliaire «Wolf», constate que la lutte ■r~ pour les matières premières est bien caractérisée par ses exploits; elle envisage surtout le poiut nî de vue du rendement de ces hommes qui ont eu raison d'ennemis cent fois plus nombreux, et 5" eu conclut que le capitaine Berger, de tnême '-a son lieutenant Brandes comptait assurément par- B" mi l'élite de la marine allemande, .s. DÉPÊCHES e* (Seprodutte$ de l'édition précédente.j La crainte de l'offensive aLemande te en France Berne, 23 févr. — La presse française est gé-ni néralement d'avi; qu'une offensive des Puissan-QS ces Centrales au front de l'ouest est imminente 'n et exhorte la population à rester calpie, de sang-froid et résolue, et à ne pas se laisser influea-J,x cer ou déprimer, même si les Allemande rem-portaient des succès de début. Le «Journal» dit que l'on a confiance dans les soldats, mais dans QS le pays même derrière le front, chacun doit res-' ter aussi décidé que les troupes du front. Partout où les Allemands attaqueront, ils trouveront la France prête, l'ous ceux qui parieront à l'in-tcrieur du pays de catastrophes secrètes, de chif-3e fres de pertes fantastiques, des incroyables en-re gins de guerre des Puissances Centrales, de l'é-nt vacuatiou de telle ville ou de la prise de telles is lignes^, doivent être immédiatement" dénoncés et o- arrêtés. Le «Journal des Débats» fait remar-ki quer que l'on doit attendre avec calme les'évé-qpments, car à chaque instant l'otage peut ;n se déchaîner. e" Nouvelle ligue pacifiste c-n France, ^ Bâle, 23 fév. — Les journaux parisiens ait-=~ noncent qu'on a découvert à Saint-Etienne una nt société pacifiste qui serait inquiétante selon les Cs uns; anodine à en croire l'opiniou de Sembat nt dans 1' « Humanité », qui met le public en garda x~ contre l'effet exagéré de la nouvelle. Les deux affiches saisies à Saint-Etienne, excitent 1* nation à se révolter afin d'accélérer la paix; la 1 première débute par cet appel : « Français, as-Ce ' sez de sang répandu, il n'y a plus une famille n" qui ne soit endeuillée en France; il faut que la 'e guerre cesse; or, elle durera 20 ans si nous n'y mettons un terme pat nous-mêmes. Nous de-1 ' vrions accepter la paix que le; Allemands nous u offrirent il y a,deux ans, ils avaient toujours r" promis de rendre à la France ses anciennes st frontières. » °" Le seconde de ces affiches, de très grandes di-d mensions, porte les couleurs françaises aux qua-très coins, et est libellée ainsi : « Un referen-u" dum institué dans toute la France par une Com-au mission secrète'prouve que neuf Français sut dis lls demandent la paix immédiate. » Puis, après les plus graves accusations à charge du gouvernement et du Parlement, elle conclut en caractè-m tes gras : « Français, tenez-vous prêts pour la è- jour où, pour le salut du pays et du monde en-:e- lier, on vous criera de monter au* barricades t m. Mardi 26 Février 19f& ' m ANMOlSirFQ ni Y rF\TT1MF«~" 5°" année. - N° 1224 - . FA a

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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