Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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17 september 1918
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s.n. 1918, 17 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rr1pg1kf3c/
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Le Bruxellois QUINZE CENTIMES V MtWKr ' V ÏOURNAI/ QUOTIDI0KT INDEPENDAKT 'ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont rcgus e*c:usivcment par tous lei BUREAUX DE PQSTES. Les réclanïations concernant les abonnemcnt3 doivent être a< ~essées eKclusivecicat au Dureau de poste qui a dglivri i'sbor,«.3ment PR1X DES ABONNEMENTS s ' 3mols: 2mois: lmols; Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 T i ■% AC5 E ^ 1^2 5 < ® ^ °-"i' - - ANNONCES Falts divers et Echos La ïïgne, fr. 5 00 Nécrologie . . . 3C0 Annontes commerdale» 200 Annonces financières 2 .IX) PElITES ANNONCES. . . La grande Ugne. 2.GC Rédacteur en chef : René ARMAND Rédactlon, Administratton, Publlclté, Vente ; BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserno TIS?A6E ; 125,©©© par tour LA GUERRE Communiqués Oïïlciels ALLEMANDE 'BERLIN, '16 septembre. — Officiel: ■ Théfttra de la guerre k l'Ouest tiroupt d'armées du prlnsa hérltler Ruppreehl ct du colonel général von Boshn 'Au front de la Lys et au sud du catial de La 'Bassée nous avons exécuté des entrepriscs cou-fonnêes de succes■ Entre II avrincourt el Epehy ■violent combat 'd'artillerie au lever du jots-r guivi d'attaques •par-tielles ennemies au sud d'Havrincourt. L'ennemi •a èté repoussé. L'activiié combattive est restée 'i.oute la journêe dans des limiles modéréeS. Com-bats d''infanterie au nórd-esl de Vermand, è la forêt a'Holnon et i>rès d'Essigny-le-Grand. Croupe d'armées du Kronprinz aiiamand Violents combats partiels entre Ailette et Ais-'yie. Apres de vaines attaques au lever du jour, l'ennem: en declancha de nouvelles vers le soir.ll fut généralement repoussé; il a quelque peu élar-gi la brêche faite duranf les combais des jours ■précédents et a pris pied dans la partie méridio-• nale de V-Ciilly. Entre Aisne et Veile l'infanterie ennemie est 'restée inactive. Nous avons nettoyé les petits nids de Francais qui avaient subsisté après les combats du H septembre. Croupe d'artnéss von Callwitz I.e combat d'artilleri-e s'est ravivê temporaire-'ment des cóies Lorraines jusqu'a la Moselle. De violents cotnbats d'infanterie se sont développés & diverses reprises devant notre nouvelle posi-tion, au cours desquels nous avons fait des pri-sonniers. Vers le soir l'ennemi occupait environ la ligne Fresnes-St-Hilaire-Haumont-Rember-cotirt etmla forêl de Rappes. Croupe d'armées du duo Aliirecht 'Nous avons repoussé des attaques ennemies 'au 'front de Lorraine. En guise de représailles pour les attaques at-'riennes incessantes contre les villes allemandes vos escadrilles de bombardement ont lancé la nuit jlcrnière 22,000 kilogrammes de bombes sur Paris. Nous avons abattu hier Si avions ennemis et 15 ballom captifs. BERLIN, 15 septembre. — Officiel du soir : Pas d'opérations de grande envergure. Nous 'avons repoussé des attaques partielles de l'ennemi prés d'rl avrincourt et entre Aflette et Aisne. 'Combats d'avant-posles entre la cóte Lorraine et la Moselle. La guerre sous-raarina 'BERLIN, 10 septembre. —■ Officiel 7 Sur le thédtre de la guerre septentrional, l'ennemi a perdu 8,000 tomzes de jauge brute par l'activiié de nos sous-tnarins. AUTRICEIEN V/ENNE, 15 septembre. — Officiel 1 Trés- vive ac&été d'artillerie et d''aviaüon sur le théalre de it^uerre italien. L'Aotriche prspsse des aégocialions de paix VIENNE, li septembre. — Officiel : Un examen consCiencieux des circonstances prédominantes ckez tous les Etats belligérants, . }ie permet pas de douter que n'importe quelle natten, de l'un ou l'autre clan, asptre a une prompte fm des sanglantes hostilités. Malgré ce désir bien jwijutel~et -bten. coni trél/ezsible, on n'est i-as ;arrivé jusqu'ici h placer le pont par dessus le ravin qui sépare les uns des autres. D'oü la né-cessifé de mettre en action des moyens plus effi-caces, en sorte que les éléments responsables de tous les pays aient l'occasion d'examiner les pos-sibilités d'un accord. I.e premier pas de l'Au-trichs-Hongrie, en cor.cordance avec ses alliées, n'ent pas le s'.iccés es-péré: ce qui est attribuablg aux circonstances de l'époque. Dans le but de maintenir l'ardeur guerriére, trés décroissante, de tozis leurs peuples, les gouvernement^ de l'En-tente étoi-.ffaient toute délibération pacifiste avec la plus grande rigueur: c'est fourquol le terrain ne pouvait être prépare pour des négociaiions; il y manquait la transition naturelle de la fvreur belliqueuse h l'idée de réconciliation. On aurad, néanmoins, lort de croire que cette démarche ftust/o-hongroise fut totalement infructueuse. Ce résiiltat ne dcit pas manifestement résider dans le fait que la qucMion de paix est ou n'est f>as tx-r.us a l'ordre du jour; et si, au tribunal du grand , rpublic on a eu la preuve des contraztes mar-quants qui, a présent encore, séparent les groupes belligérants dans leur conception des conditions 'de paix, il s'est créé une atmosphére, qui déjil -n'exclurait plus d'emblée les débats sur la paix, 1Les dcclarations d'hommes d'Etat autorisés et responsables permeltent de dire, sans optimisme exagcré, que la volonté d'aboutir a un arrangement, de ne pas laisser exclusivement aux armes la mission de déterminer la décision, commence a s'infiltrer graduellemeni aussi ckez les Etats de~J'Entente, exception fóite pour quelques hom-nes pol tiques chauvinS et excüateurs qui, a vrai dire, ne sont pas des personnalités négligea-bles.Le gouvernement i-M$érial et royal se rend compte que fes perUirbations profondes que l'ac-tion dévastatrice de la guerre mondiale a afpor-tées'dans la vis des peuples a ébranlé le monde f l qit'il n'est pas possible de le remettre d'aplomb 1fl'un seul coup. Pénible et lente est la 'voie qüi méne au rel iblissement des relations -pacifiques fn're les peuples qu'ont séparés la haine et la colére, maïs nous avons le devoir d'entrer dans cette voie, la vo:e des négociations. II y a peut-ftre encore aujourd'fmi des dirigeants responsables qui persistent & dire qu'il faut abat-tre l'ennemi sur le champ de bataille et lui dicter les vofonlés" du vainqusiir, taais il est hors de dcute que ca but, dans l'hypothése oü il pourrait ttre atieiat. nécsssiterait une longue et sanglan-te coni nuation de la hitte. Les conséquences fu-■nesteS qu'une leitt ■poUlique enuainerait pour tozis les Etats et tous les peuples de l'Ev.rope ne tyourraient plus être réparées par la victoire qtii surz'iendrait e,(suite. Seule la paix capable de co:icilier iqtiilablement les 'conceptions aujour-d'hui divsrgentes des adversaires en présence peut cor.st luer la paix durable d. laquelle aspi-rent tous les peuples. Consciente de cette èéritê et inèbrantyblement rêsolue a travailler dans l'intirêt de la paix, la monarchie auslro-hongro!-se apporte aujourd'hui une proposition nouvelle 'aya.it pour but de rendre possible une discussion 'directe entre les puissances ennemies qui-sont fiux priseS. . Le sérieux désir de paix qui se fait jour dans Jes couches les plus profondes de la population 'de tous les Etats souffrant de la guerrele rap-'frocherrjfiiti indéniable qui se Constate en ce qui regarSiu '•'quelquês-inies des questions controve'r-sées. enfin l'atmosphbre da conciliation générale 'dans laquelle on évolue maintenant, apparaissent aux yeux du gouveme?nent impétial et royal com-ikdes facteurs qui psrrnetlent de croire qu'une >;o .veile démarche enireprise en faveur de la 'pa x, compte étant tenu en outre de l'expérience acquise, a quelque chance d'aboutir. En conséquente, le gouvernement austro-hovi-'grois. a décidé d'indiquer a- tozis les belligérants, amis et ennemis, une voie dans laquelle il estime qu'ón peut pratiquement s'engager et de leur 'proposer d'examiner, en êchangeant librement leurs vues, le po.ut de savoir s'il ne peut se trouver v,:i lerrain d'entente oü seraient arreiée.s las conditiéks .préalables & la prochaine onver-: ture de négociations da pai I.e gouvernement impèrial et royal a invité tous les Etats belligérants a pariiciper dans ce but, en territoire tieutre, a un échange de vues. de caraclère cor.fidentiel et ne comportant au-i cun engagement; il leur a adressé une note dans -ce s'ens el en a en rt(ms lemps saisi le Sair.t-Sièze, en insistant sur les intéréts qi'-i sont de 'ttaiure a rendre la paix soukaitdbïie. ■ Les eouvernementi ~è?s Etats ueutres ont de même été infortnés de cette démarche. L'accord absolu et in time qui a jusqu'ici existé entre les Puissances coalisées constitue une garantie que les alliés de l'Autriche-Hongrie, auxquels la pro-fositton a été soumise dans la même forme, pariagent enlièrement le point ie vue développé dans la note. L'offre de paix faite ét la date du 13 décem-bre l'JIG par les Puissances centrales ét leurs adversaires, et dont l'esprit de conciliation continue él les animer, a marqué, malgré le refus qui lui a été opposé, une élape importante dafts l'his-toire de cette guerre. A l'encontre de ce qui avait pu se retnarquer au cours des deux premières an-nées et demie de guerre, la question de la paix a formé dés ce moment le point principal des dis-cussions européennes, voire mondiales, et a exercé Sur elles une influence de jour en jour gr and-is sant e. Les uns a-prés les autres, pre sque tous les Etats belligérants ont donné leur avis et indiqué les conditions dont ils comptaient faire précéder les négociations de paix. Toutefois, la ligne selon laquelle les discussions se sont pour-suivies a paru manquer d'unité et de continuité, les points de vue de base venant a changer cons-tamment sous l'influence de la siluation politi-que el militaire des pays belligérants, et c'est ainsi qu'il n'est sorti de ces discussions, jusqu'd présent du moins, aticun résultal pratique dont on puisse frtire état. Cependant, en dépit de toutes les variations qui se sont produites, on peul consiater que la distance qui sépare lés conceptions respectives des belligérants tend a se rac-courcir de plus en plus, que Von s'êloigne par'.iel-lement du moins, malgré l'existence incontesta-ble de contradiclions non encore éludées, de nom-bre de buts de guerre extrémes et conèrets, et qu'une certaine concordance de vues se manifeste au sujet des points fondamentaux qui intéressent la paix mondiale. Enfin, on remarque que, dans les masses profondes des peuples, le désir de la paix va touiours croissant et que la volonté d'y arriver par un compromis se fait jour. Cette impres,sion s'accentue,encore quand on compare l'accueil fait par les hommes d'Etat ies-ponsables des pays alliés aux propositions de paix de la Quadruplice, aux déclaralions de personnalités, politiques qui ne sont pas responsables. mais dont l'influence n'est certainement pas négligeahle. Alors, par exemple, que les répon-ses des Alliés contenaient des exigences visant au démembrement de l'Autriche-IIongrie, il mie diminulion et a des transformalions profondes de l'Empire allema>id en même temps qu d l'anéan-lissement des'possessions de la Turquie en Eu-rope, on put voir que ces exigences, dont l'ac-complissement était du resie subordonné ét un succes écrasant, vinrent a se biodifier et même qu'elles furent abandonnées en partie par des personnalités de l'Enlente dont les déclaralions officielies ultérieures ne psuvent & eet égard laisser aucun doute. C'est ainsi qu'il y a un an environ, M. Balfour a déclaré a la Chambre des Communes qt'.e l'Autriche-Hongrie devait résoudre de sa propre autorité des problémes de politique inférieure et que personne, en dehors d'elle-mêrne, n'était fon-dé a imposer une Constitutiosi a l'Allemagne. C'est ainsi encore que le minislre Lloyd Georges a déclaré, au début de cette année, que le démembrement de l'Autriche-Hongrie,ja main-mise sur les provinces de l'Empire ottoman en Europe et la reforme mtérieure de l'Allemagne ne fai-saient pas partie des buts de guerre des Alliés. Tont aussi symptdmatique ét eet égard est la déclaration faite en décembre 1017 par le minislre Balfour, qui reconnut catégoriquement qu'il n'entrait pas dans les intentions des hommes .politiques anglais de fonder un Etat auJ,o- izOTnc consiiiué -pu, i&r-rlioirea tiilemanih st- tués sur la rive gauche du Rhin. Les déclaralions des Puissances centrales ne permeltent pas de douter qu'elles ne livrent qu'une lutte défensive pour l'intégrité et la sé-curité de leur territoire., Un rapprochement des points de vue s'est fait beaucoup p'lus qu'en ce qui concerne les buts de guerre au sujet des directives qui doivent dicter la paix et l'ordre de l'Europe el du monde. I-e président Wilson a formulé a ce propos, dans ses discours du 12 févricr et du 11 juillet derniers. des principes qui tl'ont pas rencontré d'objection auprés des Alliés èt dont l'ap--plication ne rencontrera sans cmule aucun e objection du cóté des Pttissances de la 'Quadruplice, pourtxu que ceite af plication soit générale et con-ciliable avec les intéréts vitaux des Etats intéressés. H est vrai qu'un accord sur les principes ne suffit pas, mais il s'agit, de plus, de s'en-tendre sur leur application aux questions con-crétes concernant la guerre et la paix. Pour un olservateur non prévenu, il est hors de doute que dans. les Etats belligérants sans exception, le désir d'une paix de conciliation a fait des progrès énormes et qu'on se rend compf.e chaque jour davantage qtie la continüation de la lutte sangldnte transformeren l'Europe en v.n monceau de ru nes; elle la réduirait a un épuise-•erJ qui paralyserait son diveloppement pour des d zaines d'armées sans qu'on pilt néanmoins prévoir si la décision par les armes, vaine-nent recherchée pendant quatre années de sacrifices, de Souffranies et d'efforts, inlerviendrait réelle-me-.it.• Mais par quelle voie et par qurls moyens pcut-on chereher tin accord el le réaüssr? Exlsle l-il une perspcctive d.'arriver ü ce but en menant la discussion sur le problème de la paix de la manière dont alle s'est faite jusqu'ici? Nous n'avons pas le courage da répondre ai[irmativemcnt ii parcille ques-I on. Les discussions 'd'une tribune ptibüque h l'autre, telles qu'elles ont eu lieu iusqu'ici enlre les hommes d'État des différents pays, n'onl été., en riante, qu'une série de monologues. Le défaul de 'cetle procédure élaü que discours et rêplrques sa croi-saient sans se reneontrer. Un orateur parlait pardessus la téte de l'autre. D'aulre part, c'était la ca-raclère public de ces d'scussions et le tarrain oO elles avaient lieu qui leur enlevait la possibilité d'un aboutisscment. Dans tou'es les manifestations pubV.aues de ce genre, on se sert de moyens ora-loiras puissants destinés h opérer ü grande distance ci h impressionner los masses. Or, on ne fait qu'accroltre par lii — sciemment ou inconsciem-mev.t — les divcrgences entre adversaires, on fait fiaUrs les malintendus. qui ne peuvént être écartés et rendent dijficile un simple écliange de vues franc cl sans contrainte. l.orsqu'une de ces manifeslalions d'hommes d'lïlol dirigeanls v'ent h se produirc cl avant méme que les pórlc-parole autorisés du c6l-i adverse aient le temps d'y répondre, eltc fait i'objêt de discussions passionnées ou exagarées clans les milieus ir-tesponsablas : aussi la crainle de voir une tendancé défavorable de l'opinion publique compromcllre l'intirêt de la direcl'on de la guerre cl le souci de ne pas livrer prématurément le fond de leur pen- , sée. dicident-ils les hommes d'Etat responsables d. avoir le verbe trés haul el & s'cn tanir slrictcmenl ü l'énonciation de pcinls de vue extrémes. Si l'on vent lanter un sérieux examen de la siluation et chcrcher les bases d'un accord qui soil üi> nature fi écarté*" la calnstropho que constitue-■ ■ rail pour l'Eiirops uns continüation de la guerre qvi serail son suicida, il s'hnpose avant tout de choisir une aétre méthode et de rendre possible une discuss'.Ofi verbale directe enlre les dél^gué» des gouvarnernents. Cal te discussion el ces échanges de vues por'tc-raienl sur les coneplions conlradActoires des Mats belligérants pris isolément, mais aussi sur les principes généraiyó appclés & servir de base ü la paix ct 0' x relations futures entre ces Etats, ct sur les queis il semble qu'on puisse tcnler avec quelque chance de succès de sa mettre d'accord. Aussitót attcint un accord sur ces principes fondamentaux, 071 tentcrait, au cours des détibéyaiions. de les ap-pliquar de far,on concrélc aux questions parlicul'.ö- , res ct d'atleindre ainsi la solution. Nous voudiions c.ontribuer ü cc qu'aucun des bel-jftgérmts ne sovlev&t d'cpposition contre parett échaaga do vues. Les opérations mililaires n'cn seraient pas inlcrrompue". Les pourparlers seraient avrélés l'Jï&qué les aélégiiês s'accordcraient h esti-mer qu'ils n'ont pas de chances d'aboutir. Aucun prrjudice ne pourrait s'en suivre pou-r les Elals rep. 'sentés. Loin de nuire ü la cause de la paix, pareit échanae de vues ne vourrait aue lui ê.tre ulile. S'il ne réussissait pas fine première fois, il pourrait être renouvelt et peut-élre aurait-il d, tout le moins défü contribué ü profeter la lumière sur les diverses conceptions. Des montagnes d'anciens malintendus pourraient s'effondrer; de nombreux points de contaot nouveaux pourraient s'offrir; le centiment humain de l'amitié romprait le barrage qui le tient enchatné el son flót emporterait, sinon les contradietions esscntielles, du moins beaucoup de divergences de vues auxquclles on attaché encore aujourd'hui une importance cxagérée. Notre conviction est que tous les belligérants doivent (i l'humanité de rcchcrcher de commun accord s'il n'existe pas, aprés une guerre si longue et si pleine de sacrifices, donl le sort n'est pas encore décidé, la possibilité d'un accord qui mette fin ü cette horrible lutte. C'est pourquoi le gouvernement impérial ct royal propose d. tous les Etats belligérants d'envoycr, dans une ville neutre et (l une date prochaine qui reslcrail d fixer, des délé-gués pour y prendre part, ü litre confidcntiel el sans engagement, ü une disenssion des principes fondamentaux aplcs h servir de base d la conclu-sion de la paix. Ces délégués seraient chargés de se communiquer les conceptions de leur gouvernement quant d des principes, die recevoSr toutes communications analogues, de demander el de don-ner des ex'plications neltes et franches sur tous ies poinls qu'il est encore bcsoin de préciscr. Le gouvernement impérial ct royal a l'Konneur de prier le gouvernement de..., par Hcnlremise de Votre Excellence, de vouloir bien porter cette com-munication A la connaissance du gouvernement dc..¥ ïllTijClAïi&'ïail SOFIA, '1.2 se-ptembre.. — Officiel 7 Ff ont do Masédolns 'Au nor cl de Bitolia, nos postes ont refoulè un dêtachement de reconnaissance ennemi. A l'ouest de Dabropolje el h Tarncwa, canonnade réciproque. Au sud de Geivhelf, les bataillons anglais, aprés une violente canonnade préparatoire, atta-auèrent nos postttöns avancèes au viccage ae Schovo, mais ne tardèrent pas tl êlre reconnus en temps opportun et repoussés avec de fortes per-te s. en partie en corps^ h corps. A l'est du War-dar refoulement de détachements assaillants anglais par nos postes. Dans la région de Bitolia, un avion ennemi a été contrahit, après combat aérien. a atterrir devant nos tranchées et a été dé-truit a coups de canon. SOF IA, 13 septembre. — Officiel 1 Front cis Macédaino Au'sud-ouest des sources de Skumbi, nos avant-postes ont repoussé des détachements ennemis. Viole'ntes attaques d'artillerie dans l'arc de la Ceerna et des deux cótés du Dobropolje. Prés de Koukourouz et a l'est du Vardar, des détachements d'assaul ennemis ont tentè de s'approcher de nos postes, mais furent disp'ersés par notre feu. Combats de patrouilles dans le terrain d'a-vant-plan & l'est de la Czema. Le sergent Fiese-ler a remportê sa 15e victoire aérienne. TÜEC CONSTANTINOPLE, U sept. — Officiel ': Froni de Palestina : Combats tsolés d'artillerie. Des détachements d'éclaireurs ennemis qui cherchaient d prendre contact, en plusieurs endroits du front, ont été re-poussés partout. Dans la région de Tafila, un combat de patrouilles s'est ter miné par la fiiite des rebelles, qui onX~éprouyé des pertes considé-rables.Front de I'Est: tr.GniiSS', marcLa-.U <<v / h'v.iny., ont chossJ l'adversaire de sa position de Kofla-Pasé (d S kilomètres au sud-est de Mijeno). Rien de nouveau d signaler des autres fronls. FRANCAIS PAUtS, iö septembre. — Officiel dc 3 h. p. m Dans la rég'on de Vauxaillon, nous avons, au cours da la nuit, arrêté trois contre-atiaques ennemies sur nos nouvelles posilions. En Champagne ct en Lorraine, nous avons repoussé plusieurs coups de main. PARIS, 15 septembre. — Officiel da 11 h. p. m. : Au sud de l'0\se, l'ennemi a encore violemment rcagi par des contre-allaques. Nos posilions ont été intègralemenl maintcnues. Au cours de la journée, nous nous sommes emparés du plateau situé & l'esl de Vauxaillon. Plus au sud, la ferme Meuncjean a éte dépassée ct nous avons enlcvé la croupe au nord-csl da Celles-sur-Aisne. Le nombre das vri-sonniersjails d.-puis hier matin et jusqu'ici dériorii- üft~Képasss 3,500. ' . ' ■ ■ le Yïce=Ctacelier ef la Bslgïpe Dans un de nos numéroji précédents, nous avons publié le discours de S. E. le vice-chan-celier von Payer. Ce discours traite de plusieurs points de la polifique extérieure; or, il se fait que le passage qui concerne notre pays est beaucoup plus- long que l'extrait que nous en avons donné en publiant le discours. Voici le texte ifitégral et complet de ce passage si important pour la Belgique : « Dans les autres" pays, dit le vice-cliancelier, le rétablissement de la situation territoriale est subordonné a la condition que nous soient res-titués, a nous et a nos alliés, tous les territoires qui nous appartenaient au Ier aoüt 1914. II faut que L'Allemagne rentre en tout premier-licu en possession de ses colonies, la pussibilité d'un troc justifié par des raisons d'onportunité pour ies deux partis ne devant toutefois pas être ex- ' :lue. De leur cöté sans doute, nos ennemis in-;criront parmi les conditions préalables de la paix future leur recorinaissance de leur droit ï'exiger la rentrée en possession, dans la forme dü elies existaient avant la jruerre, des parties ie leur territoire que nos alliés et nous occu-pons. Ni nos alliés ni nous-mêmes n'opposerons un refus cette exifence. Dès la conclusion de la paix, nous pourroiis évacuer les territoires oc-:upés, y compris celui de la Belgique : lorsque nos alliés et nous serons remis en possession de :e qui nous a appartenu, lorsque nous aurons la certitude qu'aucun autre Etat quelconqiie ne iouira cn Belgique d'un meilleur traitement que nous, la Bel chique pourra aussi, je crois pouvoir le dire, être rendue sans charges ni restrictions. L'accord nécèssaire entre la Belpique et nous ;e 'fera d'autant plus facilement que dans nombre de cas les intéréts économiques des^ deux pays sont parallèles. la Belgique ayant directe-oaent besoin de 1'Allemagne, commo hinterland. Nous n'avons d'autre part aucune raison de douter que la question flamande, qui soulève- tant de discussions, spit résolue par les hommes d'Etat ie la Belgique dans le sens de la justice et de la prudence. Si nos adversaires nous ont na-juère forcés a envahir le territoire beige et a le conserver jusqu'a ce jour comme couverttfre de aotre fianc, si la Belgique est devenue un des théaïres de la guerre, si elle a souffert de notre fait, moiös d'aiileurs que du fait de ses_ propre% alliés, son sort n'est pas immérité. C'est une tiypocrisie de representer la Belgiaue comme une i'ictime de notre politique et de la présenter au nonde dans la robe blanclie de l'innccence. Le ejouvernement beige — c'est de lui qu'il s'agit et non pas de la population beige — a pris une part active k la politique d'encerclement de 1'Al-lemagne organisée par 1'Angleterre : il comp-:ait sur un lambeau de la peau de 1'ours qu'on Drojetait d'abattre de commun accord et avait i'ailleurs le droit d'y compter, vu les conditions ie l'accord effectivement intervenu, Encore que peut-étre il n'en ait pas été dressé de protocole, ■•He. s'est laissce entrainer S. ncgocier avec ses Euturs alliés sa coilaboratfon militaire contre nous. On est en droit 'de se dem-nder si le gouvernement beige aurait aujourd'hui encore le sourage de préter.are que, dans le cas oü nous lurions contourné et respecté ses frontieres, i'1 a'aur'ait a'itorisé ni les «rcupes francaises a en-i'ahir la Belgique ni 1'Aneleterre è. v débarquer ses armées. » DERNIERES DEPÊCHES La discours du vice-chancelier et la presse neutre La Haye, 15 sept. — La presse hoLIandaise commente le discours diu vice-chaaicelier von Paj'-er, dénotant qu'on y attaché', en pays neu-fcres, plus d'importance qu'aux discours de Lloyd George. On lit dans le «Vaderland» : n II nous semble que 1'Empire allemand possède en von Payeï un homme d'Etat de la trempe de Sclf. Son discours présente une série de points intéressants ; limitons-nous a sigrnaler ceux-ci: tout d'abord, quant k la Belgique, TAUiemagtte entend évacuer ce pays sans restriction. Chose importante encore, la Belgique rentr-era.it en possession de sa compléte indépendance. Si 1'En-tente ne s'en contente pas encore, c'est qu'elle vent voir la Belgiqu» indemnisée. L'Allemagne s'en remet actuellement au sens loyal-des Beiges eux-mêmes pour solutionner la question flamande. Voila encore un principe que oous ap-prouvons : la Belgique regiant la question elle-même; mais il faut alors que ce soit une Belgique nouvelle, avec une conception sage et iuste I des chosps; en semme, les Flamands d'aujourd'hui different de ceux du passé, ils ne se lais-sent plus dominer. Concernant la paix et la misère; résultant d'une prolongation de la grüerre ainsii que la Ligue des Peuples, vo®, Payer a eu également de bonnes' parolas. Seulement, la paix viendra-t-elle, alors que d'une part Llovd George se remet préciscment ü parler de la nécessité d'une victoire catégorique de 1'Entente et que, d'autre part. .le vice-chancelier reproche a cette dernière de vouloir subjuguer 1'Allemagne ? La Haye, 15 sept. — Du «Nieuwe Courant» : t Ce qu'a dit von Payer k propos de la situation actuelle ne parait pas logique. II n'y a pas de raison de douter de 1'honnêteté de ses déclara-tions au sujet du droit des gens et peuples. du tribunal d'arbitrage et da- désarmement. Concernant la Belgique,. von Payer parle sans équi-voque, non seulement de garanties, mais il déclaré intentionnellement que les Allemands et leurs alliés doivent être mis en possession des territoires qu'ils avaient au .Ier aoüt 191-i. Ouant , aux alliés de 1'Entente et è leurs déclarations i relatives aux colonies allemandes, elles sont d une importance d'autant plus signalée, que le gouvernement britan.nique, en publiant son livre bleu, disait produire la justification morale ré- ' gulière quant a cette conquête ». 1 La noSe eustro-hongroisa aux gouwernements beüigórants 1 Borlin, 15 sept. — La «Gezette générale de ! 1'Allemagne du Nord» écrit : Le retentissement de la note austro-hongroise dans la presse alle- t mande prouve une fois_ de plus les sérieuses ï dispositions de paix, déj& si souvent manifes-tées, de la nation allemande. Partout, on con- ' staté^ce fait, que la démarche entreprise par 1'allié austro-hongrois rencontre en Allemagne, non seulement la plus complete approbation, ü mais est en^harmonie avec l'esprit dans lequel, depuis le début, les Allemands se sont engagés dans la lutte pour le bien futur des pays et des peuples centi'aux. Si, h cöté de cela, certaines e cloches font émettre des doutes quant au succès de cette démarch.e. ces doutes étaient basés sur 5 les expériences faites jusqu'ici par les Alle- * man.is et leurs alliés. circonstances dans les- j quelles ils s'ef for^aient de tracer la voie pour un arrangement et mettre au plus vite un terme, par voie a'entente, a cette guerre qui déchire 1 l'Eu«ipe. _ c Opïnion ds la presse turque. | Constantinople. 14 sept. — La presse fait sa- j voir, au sujet de la déclaration du vice-chan-celier, tjns 1'Kotente ne peut la considérer a ] 1'égal des mïirifestatiohs de paix faites jusqu'è j présent, puisqu'elle est beaucoup plus claire et r déterminée; le discours de 1'Emoereur et la ré- f ponse des ouvriers des usir.es Krupp prouvent ] on ne peut mieux, disent nos journaux, que la c volonté allemande de se défendre demeure inal- f térée. c Déclaration de guerre r du Bréail & 1'Autrichs-Hongrie. "r Washington, 12 sept. (Reuter). — On a regu s a y/ashington la nouvelle de la rupture des re- c lations diplomatiques entre le Brésil et IVAutri- t che-Hongrie, le Brésil ayant déclaré I'état de a guerre entre les deux pays. f La gusrra sous-marine t Berlin, 15 sept. — Ces derniers temps, abs- ^ traction. faite du transport de troupes- ((Balkan», ? récemment mentionné, on a publié les pertes 1 des navires particuliörement importants, ci-après : 1 1'e vapeur-réservoir américain «Frederic R. Kol-ley» (7,127 tonnes), les vapeurs américains «Mon-bainan» (6.G50 t.), «Oubors» (7,300 t.), «Grays ] Harbour» (2,373 t.) ; le voilier «Dorothy R. Ba-rett»_ (2,038 t.), le vapeur-réservoir anglais «Lake Mamtoba »(9,674 t.), les vapeurs anglais «Wim- f mers» (3,023 t.), le vapeur ePenisraiVg- (6,139 t.). c (irrincess Maud» (l,6r.ó t.), le vapeur anglais, c chargé de munitions, «Marie Susanno» (3,106 t.), le vapeur japonais «Takayama Maru» (7,029 t.), le vapeur francais «Fampo» (4,471 t ). -.Finale- f ment, le vapeur transport américain «Mcunt Ver-nons (ex «Kronprinzessin Cecilie», de 19,503 t.) ont tous été soit torpillés, soit gravenient ava-ries. Sont, en outre, signalés comme coulés, les vapïjtsfe américains «Lake Edon» et «Lake Ome- , ma». Ccmme les^ listes de navigation ne con-tiennent aucun detail y relatóf, il doit être qües- 5 twn ici de navires mcuvellement construits. Le r vapeur-reservoir «Frederic R. Kolk}-», qui n'a et-e construit ^qu'en 1917, allait- en pleine öharge £ de Tampico a Boston; sa va':'-ur, cargaison oom- f prise, est d'au moins dix millions de mark. Le f tonnage des -navires coulés cités atteint 55,343 t. avec pleiv.e cargaison, il se totalise par 90,000 t. 1 Pour tran^porter ces chargements par veie de i terre, il faudrait 6,000 WAgions a marchandises , de lo tonnes chacun, soit donc 150 tra-mis a mar- A chandises de 40 wagons. Nous pouvons nous ® iane idee de 1'importance de ces coulaces en considérant que sur la base de notre 'ralion de 1 pain de 1,859 grammes par seniaine, il faudrait r 150 de ces trains pouir ravitailler, pendant 40 se- r maines, une ville d'un millicn d'habitants : voila .. cionc peur pres d'une année de ravitaillement en gram. s La guerre sous-marine et 1'éolairsge das rues. £ Berlin, 16 sept. Alors que 1'Allemagne — li a moins de dispositions contraires en prévision k a'attaques aériennes ennemies — est a même x d'éclairer abqndamment ses villes, nos ennemis h sont moins ^bien lotis sous ce rapport par suite de la rareté du cliarbon et d.u manque de tonnage. En France, 1'éclairage a diminué partout da^r, ae notables proportions et voici que l'«Echo deWaris» annonce que la commune ae J3ar-sur- r, Aube est. complètement dépourvue de gaz. Des c informations analogues nous _ arrivent d'Angle- r terre. Le «Manchester Guardian» annonce que »r par suite de la rareté du charbon, 1'éclairage v rnême de la capitale de Londres a subi une forte I o restriction et ne corrjporte par endroits que l/5e I f ou l/10e de la noriiiale. En de nombreux dis- j j, tricts extérieurs il a été même pour ainsi , dire j aboli. En Italië, le tableau est encore plus noir: par suite du retard des fournitures ureentes de charbon, on ne brüle plus de gaz que dans les c grandes villes et encore avec un maximum de deux, trois heures par jour. ^ L'état de santé de H. Abel Ferry. g Genève, 16 sept. — L'état du d^puté A.bel s Ferry, blessé dimanclie dernier par un éclat ^ d'obus et soigné dans un hopital de campagne, c s'est aggravé. * a iMori d'un général anglais, c-Londres, IC sept. — Le feldtaaréchal. Nichol- son, chef de 1'état-major de la marine britan- n nique cn 1917, est mort le 14 septembre. 1 Parte d'un vapeur anglais. ^ Londres, 10 sept. — Le vapeur «Galway ^ Castle», de la Usion Castle Line, qui faisait r route vers 1'Afrique du Sud avec un millier de -j personnes a bord, a été tdrpillé; 120 passagers | et 34 hommes d'équipage sont manquants. K'oEopoIiaation da la laine aux Etats- .mis, ( New-York, 10 sept. — La laine ne pourra c plus servir a 1'usase privé. s Déinission du ministre des finances américain -6 septV-— ¥• Mac Adoo, secrétaire des finances aux Etats-Unis, démissionnaire se- de rfiv£ e par ¥• To,h.n Skelton Williams, chef de division au même departement. Voyage du roi de Saxe. " Sofia, 16 sept. —- Le roi et le prince héritier de Saxe sont arrivés h Sofia. LES EVENEMENTS EN RUSSIE La guerre civile en Russie. • Moscou 16 sept. — Les Tchéco-Slovaaues ef JaA e,évacucnt Samara. Pendant iear marche sur Orenburg, les troupes du Soviet soat pées°rpCaerSel?easr. 163 deS rdgions ECH03 ET NOUVELLES belces tues et «lesses par les BOMBES D'AVIATEURS ALLIES 1918 • a Bombes lancées le 5 se-ptembre YvonV,r 8 "és: Dewulf Lucie. 11 aas ; Do.vulf. ï vonne, 8 ans : Rose, Louis, 40 ans, 2 beaux-freres £ 1 armee francaise. b) Blessés : DewaeLe. ,afn\v D.ewulf. née Coulier, Rosa, rois 11 Inc h anta' 6, ans •' Dewulf, Fran-Cès M m' JosAePh.- 69 ans; Janssens. - fö ■' Mans, Alpnonse, 38 ans; Van n RScraSW'n lns' I1 ? k belce TT Bombes lancees le 30 aoüt 1913, J.ue i ,Xos£' Mien, 63 ans. Btessés; Kervvn - ans'r1 fils ^ Parmée beige; Cloe-r® s. 1 hikmene.' Epse Jean Cloeys, 52 ans- De Èfet LoJi" S'LfM"Cel' SK3' j5 ans, 1 neveu è l'armée belg-e. ' ' " L.A REPARTITION DES POMMES DE TERRE ■, joumalièm de pommes de fenro fixéo i 203 giammes par löte ne pourra être déoassfyi fmT(IT : 200 gF" 8 °en'?meS; T). JEU A BRUXSLLE3 . inspecteur de police Ertel a perquisitionné ner_ soir dans le cabaret L..., place St-Géry, oü J00*"1 » la passé anglaise. Les rombreu^- étai®,nt des chömeurs et autres sangsues irt xt- eS-e cliante- .Les enjeux et le matériel u et^ saisis et proces-verbal a été" dressé a •harge du tenancier et des joueurs. Le jeu e*t 'e7e°u ,une effravante plaie pour toutes les clas-es de la^ societé k Bruxelles et dans les fau->ourgs,^ ou il existe plus de 15 cercles de jeux lutorises, sans parler des tripots clandestins qui mllulent dans tous les quartiers. (a.) ,i?.®Si?/?!'02 I'eau minérals ga2ea3D da 10MTSHRRAT de !a C<e Fermière, 213, rue do Mérods. POUB LES PHILATELISTES L'administration/des postes hongroises a mÏ3 ci,r5u , tl0n ,ü^. nouveaux timpres poste de lf> Lj, 20 et 25 hellens, k 1'effigië du roi, et unè ene de 40, 45, 50 efc 95 hellers, a 1'effigie de la eme. jE . CONSEIL COMMUN AL ee eoseslbercj soir k 8 h., sous la présidence ie Boasart, bourgmestre, a tenu une séance ecrete d une heure et demie. On a ouvert la eance publique a 9 .h. et demie. Le budget de eghse du S. C. pour 1919 a été rejeté. Le con-eil vote ensuite un crédit suppléznentaire de 7,500 fr. au bureau de bienfalsance M Ie lourgmestre lit une lettre du collége des bourg-aestre et echevins de Bruxelles notifiant le reus d'Anderlecht de payer sa quote-part dans es frais _de quartier entrainés par l'occupa«on .e 1 armee allemande (frais de 1'abattoir,* etc.) t mvitant Koekelberg a payer 1,412 fr., sa u0^e~part dans la répartition de la somme due ar Anc.erlecht.La proposition de payer la somme eclamee est adoptée par 7 voix contre 1. Le con-eu ratifie une décision du collèg-e concernant la reation d'un office intercommunal pour la pro-ection de ^ l enfance. On décide de contracter vee le Crédit Comnjunal un emprunt de 550,000 r. pour les besoins de la guerre pendant octo-re, novembre et décembre. ainsi qu'un autré rojet^ d'emprunt de 100,000 fr. avec Ia même bf ociete pour 1'acITat de pommes de terre et de éculents pour la population. Séance levée ï 0 h. 40. (a.) THE DU CHAMP DE .MARS place du Champ de Mars, porte de Namur. ïendez-vous du monde élégant de 3 a 12 h. (yOl) LA B03TE DES SOLDATS MUTSLE3 ?na vendr© sur la voie publ'que, le dimanche 23 de e mpis, les bllets de sa tombola. Les objets serant xpos^'s rue Neuve, 144, 148, 148. LA FETE SPORT!VE u profit du Foyer des Orpbeüns' aura tou ü Ander-jcht le 29 septembre. MERCURIAITE DE BRUXELLES 1G-23 SEPTEMEKE 1S13 Prix pOnr producteurs; Choux-flcurs, fr. ö.SO \ pièoe; haricots verts. 1.25 le kilo; carottes vee verdure, 0.60 le k. ; carottes sans ver-dure, .80 le k. ; chotix blancs et clioux verts sans 5uilles et sans racines, 0.25 le k.; choux rou-'_es sans feuilles et sans racines. 0.30 le k ; sveroles, 3.50-3.75 le k. ; pois secs, 4.50-4.75 le . ; haricots secs. 5.00-5.25 le .k. ; sarrasin da .uxembourg, 3.25-3.50 le k. ; sarrasin de Cam-ine, 4.,00-4.25 le k. Prix pour commertants en gros ; Choux-fleurs, .15 la pièce; haricots verts, 1.40 le lc. ; carot-5s avec verdure, 0.65 le k. ; carottes sans verure, 0.S5 le k. : choux blancs et choux verts ans feuilles et sans racines. ifl.28 le ' k. ; choux auges sans feuilles et sans racines. 0.33 le k. Prix pour commergants en détail: Choux-flcurs. r. 1.40 la pièoe; haricots verts, 1.70 le k. ; ca-ottes avec verdure, 0.80 le k. ; carcites sans e-rtufe, l.OO le k.; chouoc blancs et choux verts ans feuilles et sans racines, 0.40 le k. ; choux ^ auges sans feuilles et sans racines, 0.45 le k ; houx en saumure de la nouvelle récolte, 0 Sa : k. ; féveroles, 5.25 le k. ; ppis secs, 6.25 le .; haricots secs, 6.75 le k.-;-sarrasin de Lu-embourg-, 4.95 le k. ; sarrasin de Campine, 6.06 : k:lo. Chronique ThéMraSe • . A BRUXELLES-KERMESSE. — Le nouveatt rogramme du grand music-hall de la rue des • ierres comprend des numéros non moins irté- * sssants C|ue ceux des séries précédentes. Outre >uma Ritzr une excellente chantei^e, il y a un rai phënomène ventriloque « Ter Cafs » qui, vee ses joliss'poupées, amuse énormément la 5ule. Succédant h Frank Weedy et & Iris Bar-;t, son rival en renom, James, le célèbre dan-3ur mondain, se produit avec sa gracieuse parte-aire |enny et, franchement, la comparaison de ïs talents chprégraphiques devient malaisée a ause de leur perfection même. Quant a 1'extra-rdinaire numéro que constituent les cxeiciccs angereux des « 4 original Perez », il reste la ralide attraction du, moment. A eux seuls, ils nffiraient a attirer la foule. Aussi le vaste hall e la rue des Fierres est-il chaque soir archi-omble. Le superbe orchöstre de 'fosé Schnyders chève de retenir une clientèle de fidèles habitués ui chaque jour fait boule de neige. F. B. AUX FOLIES-BERGERE. — C'est devant ne salie comble que 1'excellente .troupe des' Fo-.es a interprété vendredi soir la charmante opé-ettr; «De Prinses danst» en trois actes de MM. . Brammer ^t A. Grunwald, musique de Leo uscher. II faut mi ntionner Spécialement les suc-ès remportés par MM. A.Sprengcr (Dominique), . V/illekens (Plunderer), Em. Stevens (Pepert), '. De Ridder (Aloïsius), Mmes E. inbrenger (Sa-i), J Berodes (Mw Van Kalisch), N. Callebai;t Martha) et tout particulièrement Mme El. Block ans le róle de Lisi, La mise en scène t-^t trés oisnée. F. V. Rarcü 17 Septembre 1913. • N° 1423 Earoi 17 Septssnbrs 1318, . - 1422

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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