Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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12 augustus 1918
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s.n. 1918, 12 Augustus. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w08w952f8f/
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Le Bruxellois JOURNAL^ QUOTIDIEN INDEPENDANT ADUlXiM-mLH 1 Bruxelles - Province - Etranger Le, abonnements sont reçus exclusivement par tous lei fiUREAUX DE POSTES. ; Les réclamations concernant les abonnements doivent (être ai" sssées exclusivement au bureau de poste qui l délivré i'aboimement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 irii*ÂGE g 125,000 par jour ^ 1 ■ '■ ANNONCES Faits divers et Echos La Ugne, fr. 5.00 Nécrologie 300 Annonces commerciales 2.00 Annonces financières ... « « 2.00 PETITES ANNONCES. • • La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne 0 Ti^ÂGE : 125,00© par jour FauMl des Guerres? « Vous aurez toujours des pauvres parmi vous » : telle est la douloureuse parole, bien connue, de l'Evangile qui, d'ailleurs, n'en fait pas un dogme et qui, de plus, se montra infiniment pitoyable à la pauvreté, comme à toutes les autres sortes de souffrance humaine. Ainsi encore, après Joseph de Maistre, Nietzsche et d'autres philosophes ou sociologues, parti, par-là, continuent à apparaître, soit de panégyristes de la guerre; soit, ce qui est pire encore, des fatalistes résignés. Alfred Capus, entre autres, a dit les vertus^ de la guerre. Or, pas hne de ces heureuses conséquences : courage, solidarité nationale et patriotique, apaisement des querelles politiques, qui ne puisse se déployer en dehors de la guerre. D'autre part, celle-ci a tant d'autres funestes conséquences : meurtres, ruines, haines, qu'à trop juste titre elle est détestée de Dieu et des hommes. Venons-en aux fatalistes. Selon eux, il y eut toujours des guerres et il y lein aura toujours. A oe premier1 argument tout em-pirque, il doit être permis de répondire par cette constatation de fait que si les guerres n'ont ja-, mais complètement cessé, elles sont néanmoin/ devenues moins fréquentes et moins continueë . avec le progrès de la civilisation. Chez les peuples sauvages, la guerre est l'état normal ; au moyen âge, les luttes de seigneurerie à seigneurerie, d'Etat à Etat furent très nombreuses encore, mais avec une tendance à se raréfier dans les siècles plus rapprochés de nous. En même temps, la façon de faire la guerre devenait moins ibrutale, moins atroce et il se créait le droit de la .guerre, si ironiques que puissent paraître ces mots accouplés. « Les peuples les plus civilisés des temps anciens firent la guerre », dit-on. Oui, mais c'était souvent pour repousser les attaques de peuples, eux, non civilisés. Comme aujourd'hui, la civilisation s'est répandue sur la surface entière du globe, cette cause de guerre risque beaucoup moins de se produire. Il n'est pas absolument juste d'appeler guerre la tutelle imposée aux peuplades vraiment inférieures par les nations civilisées de l'Europe. S'il s'agit de luttes violentes entre civilisés, il va de soi qu'elles témoignent d'un degré de civilisation plus ou moins imparfaite. Tel fut le cas au movenâge et au XVIe siècle, et tel est encore partiellement notre cas aujourd'hui. Quant à dire que d'autres siècles que le nôtre crurent comme nous avoir atteint au sommet de la civilisation, ce n'fest pas là prouver que notre époque actuelle ne possède pas une civilisation plus générale, plus étendue et plus complexe que jadis. D'ailleurs, malgré certaines fluctuations et certains regrès, nous pouvons et devons nous assurer que les prochains âges l'emporteront aussisur le nôtre, bien que sans doute avec des différences moins marquée. Les fatalistes ont encore quelques autres sophistes dans leur sac. « L'homme, disent-ils, est naturellement belliqueux et la civilisation ne diminue en rien la criminalité». Cette dernière affirmation est vraiment d'une hardiesse effrontée. D'ailleurs, il doit être bien plus facile d'obtenir la modération de personnes morales, comme sont les nations organisées, que de tel ou tel individu pris à part. « L'humanité, a-t-on osé ajouter, a besoin d'être de temps en temps saignée et ravagée par la guerre, sinon la population de la terre serait à un moment trop considérable et cela amènerait de terribles famines. » Or, l'économie sociale apprend que par de bonnes méthodes la terre parviendrait aisément à nourrir un nombre d'hommes _^_bien plus considérable que l'actuel. De plus, ce n'est fias tant la population qui dépend du sol, mais, plutôt, c'est sa fertilité et l'abondance de tous les objets nécessaires ou utiles à la vie, qui sont en étroite dépendance du travail humain et par conséquent de la densité de population. Nui besoin même de recourir à ce que certains appellent « la procréation rationnelle et limitée » ce qui vaudrait toujours mieux que créer pour ensuite tuer. La nécessité de repousser une attaque ou de la prévenir que l'on invoque avec Montesquieu, ne ,va pas à établir la nécessaire perpétuité des guerres, puisque ces attaques elles-mêmes doivent, sous la pression de la civilisation internationalement organisée^ devenir de plus en plus rares et bientôt cesser. La seule forme noble de la guerre et que la morale approuve, la guerre de défense, est donc appelée elle aussi à disparaître. C'est pourquoi et si affreuse que soit l'heure présente, nous avons le droit de penser qu'elle foera transitoire et ne reviendra plus, car il n'est ipas vrai que la guerre doive être et aie puisse pas ne pas être. C'est là, non une consolation trop facile, ni un beau rêve, miais une réalité ibasée sur la raison et la morale, sur l'intérêt (bien compris de tous les peuples, enfin sur i'é-jrolution généraLe de l'humanité, dont la loi, malgré tout, fut le progrès matériel, et moral. D'une crise peut sortir ou la mort ou la vie. Encore un effort et l'humanité aura atteint à ce stade pour lequel elle est mûre : l'amitié en-jtre les peuples et le règlement pacifique des difficultés entre eux au moyen d'institutions telles qu'il en existe déjà pour régler les différends privés. « Or, a dit un émkient sociologue, il ne suffit pas de désirer la paix : il faut î'or.ganiser ». Ce peut être l'œuvre non seulement de demain, mais d'aujourd'hui, si peuples et gouvernements Savent faire l'effort de se montrer supérieurs à la guerre, à la violence et à la haine. Plus de guerre ! plus de pauvres non plus ! ce n'est point le Christ qui y contredira, ni quiconque est animé de sentiments véritablement humains. Humsniis. — ■ ■ LR GUERRE rk Là Communiqués OISîciels ALLEMANDS BERLIN, 11 août. — Officiel : Thsâïra de !a guerre à l'Ouast Croups d'arméos du prines héritier Rupprecht Entre Yser et Ancre, la recrudescence de l'activité d'artillerie a diminué durant la journée. Vers le soir, elle, s'est fréquemment ravivée. Nous avons repoussé de fortes attaques de l'ennemi, des deux côtés de la Lys. Au front de bataille, l'ennemi a étendu ses attaques jusqu'à l'Oise. Entre Ancre et Sommej elles s'écroulèrent devant nos lignes. A la suite de son échec du 9 août, l'infanterie ei.ir.emie resta inactive jusqu'au sud de la Somme. Près de Remicourt et contre Lihons, de fortes attaques ennemies ont échoué sous noire feu et en co?itre-a1,taque. La force combattive des attaques d'hier était dirigée contre notre front enlre Lihons et l'Avre. A l'est de Rozières et des deux côtés de la route Amiens-Roye. nous avons repoussé, à diverses reprises, les attaques réitérées de l'ennemi. Au cours de l'oscilhation du combat contre la supériorité numérique de l'ennemi et contre l'engagement en masse des chars blindés, la force d'attaque invincible de notre infanterie s'est de nouveau pleinement manifestée à cette occasion. A diverses reprises, l'assaut de l'ennemi s'écroula tous le feu de notre artillerie. Devant un seul secteur ie division, gisent plus de iO chars blindés détruits. Entre Avre et Oise, l'ennemi a prononcé une forte attaque précédée d'une violente préparation d'ar'illerie, contre notre position de Montdidier jusqu'Antheuil. Il ne parvint pas à atteindre notre nouvelle ligne cle combat mentionnée hier, à l'est de Montdidier. Nos arrière-gardes ont reçu Vennemi dans nos anciennes positions, sous un j feu intense et se retirèrent ensuite en combattant -, au delà de laTtgne Eabo'issière-Hainvillers-Ric-V qziebourg-Marest. Très vive activité d'aviation au-dessus du champ de bataille. Nous avons de nouveau abattu 23 avions ennemis et un ballon captif. Le lieutenant Kroll a remporté sa 33e victoire aérienne : le lieutenant Veltjens sa 2le et sa 25e; le lieutenant Neumann sa 21e j 22e et 23e; le lieutenant Auffarth sa 21e. Croupe d'arméas du Kronprlnz allemand A la Vesle, nous avons repoussé des attaques de l'ennemi entre t ismes et Lourta?iaon. Champagne, à l'ouest de la route Somme-Py-Souain, combats partiels au cours desquels nous avons fait des prisonniers• Berlin, 10 août. (Officiel du soir). La bataile s'est étendue de l'Ancre à l'Oise. Des attaques de V ennemi ont échoué devant nos positions de combat. BERLIN, 10 août. Officiel : La guerre sous-marine A l'ouest de la Manche et à la côte orientale de l'Angleterre j nos sous-marins ont coulé 15,000 tonnes de jauge brute, partiellement hors de convois fortement surveillés. AUTRICHIEN Viennej 10 août, (Officiel de midi) ; Sur le théâtre de la guerre en Italie, des combats d'infanterie assez importants se sont U-: vrés hier sur le front de montagne de la Vénétie. , "Ëfîlre Canope et Asiago, après une formidable ' canonnade, les troupes de l'Entente ont attaqué , à l'aube en masses compactes. Nous avons rejeté Tes colonnes d'assaut ennemies sur toute la ligne i et infligé de fortes pertes à nos adversaires. Sur les points où l'ennemi avait passagèrement réussi à pénétrer dans nos lignes, nous l'en avons rejeté par des contre-attaques. D'autre part, toutes les tentatives faites par l'ennemi pour gagner du terrain dans le sejeur de l'Assolone ont, échoué devant la vaillance de nos troupes. Sur les autres parties du front, duels d'artillerie et escarmouches entre patrouilles. En Albanie, rien de particulier à signaler. turc; CONSTANTINOPLE, 9 août. — Officiel : Au chemin de fer de Laff-Tul Kerm, nous avons repoussé, avec des pertes sanglantes, un fort détachement ennemi d'éclaireurs. Feu d'artillerie minime et activité aérienne animée sur tout Ie front. Des rebelles qui s'étaient établis dans le dos de nos troupes combattant dans l'Hedjaz, ont été mises en fuite après un âpre combat. Front de l'Est : Au sud du lac d'Urmiahj nous avons occupé Mijanduab. Sur les autres fronts, la situation est inchangée français PARIS, 10 août. — Officiel, 3 h. p. m. Nos troupes opérant à la droite des troupes britanniques ont poursuivi leurs succès dans la soirée d'hier et dans la nuit. Nous avons progressé à l'est d'Arvillers et conquis Davenescours. Attaquant au sud de M ontdidier, nous avons atteint Ayencourt et Le Frétoy. Nous avons pris Rubes-court et Assainvillers, et atteint Faverolles. PARIS, 10 août. — Officiel, 11 h. p. m. Sur le front de bataille de l'Avre, nos attaques ont continué toute la journée avec un succès grandissant. Dès ce matin, Montdidier, débordé par l'est et par le nord, est~TomVê~"en noire pouvoir. Poursuivant notre avance victorieuse à la droite des forces britanniques, nous avons porté nos lignes à dix kilomètres à l'est de Montdidier, sur le front Andechy,"La Boissière, Fescamps. D'autre part, élargissant encore notre action au sud-estj nous avons attaqué les positions ennemies à droite et à gauche de la route de Saint-/ust-en-Chaussée à Roye, sur un front de plus de vingt kilomètres. Nous avons conquis Rollot, Orvillers, Sorel, Ressons-sur-M atz, Conchy-les-Pots, , La Neuvilie-sur-Ressons, Elit.vourl, réalisant en certains points une avance de dix kilomètres. En trois jours de combats, nos troupes ont progressé de plus de vingt kilomètres le long de la route d'Amiens à R'oye. Lè 'clïiffre des prisonniers que nous avons faits dans le même temps, dépasse S,000. Parmi l'énorme matériel abandonné par 'l VMe'ihi, nous avons dénombré jusqu'à présent deux cents canons. italien ROME, 9 août. —• Officiel : Sur le haut plateau d'A.siago, des détachements autrichiens ont attaqué ce matin à deux reprises le saillant du col del Rosso; ces attaques ont échoué sous notre feu. Dans divers secteurs du front, le feu concentrique de notre artillerie et des opérations de nos patrouilles ont infligé des pertes à l'ennemi. Des dirigeables de l'armée et de la marine ont bombardé les installations militaires ennemies à Pola, dans la plaine de la Vénétie et près de Trente Deux aviotis ennemis ont été descendus au cours de combats aériens. anglais LONDRES, 9 août. Officiel. L'avance continue. Les Français se sont emparés de Fresnoy-en-Chaussée. Les Anglais se trouvent à l'est de Le Quesnoy et de Caix. Au nord de la Somme, l'ennemi a opposé une violente résistance. Apres combats enlre Chipilly et Mor-lancourt. Les Alliés ont fait hier }6,000 prison-niers. Jusqu'à présent, les canons n'ont pu être dénombrés. Ces derniers jours l'ennemi a continué à évacuer ses positions avancées dans la vallée de la Lys. Nous avons avancé nos lignes sur tout le front, de la Lame jusqu'à Bourre (?) au nord-ouest de Marville, et aux endroits les plg-s profonds, de 2001) vards. Nous tenons Locon\ Lacor-netmale (t), Quentin-le-Peiit, Dacaut (?) et Le-sort.Au nord du Kemmel, nous avons exécuté des opérations locales de combat et nous avons avancé nos lignes à courte distance de 1000 yards, et avons fait 30 prisonniers. DERNIERES DÉPÊCHÉS j UGKIMCKCS LES EVENEMENTS EN RUSSIE < Marche en avant des troupes de l'Entente sur J Volcgda. La Haye, 10 août. — Après leur débarquement e à Arkhangel, les alliés ont marché sur Vologda, i ■ le long du chemin de fer. Les combats entre Ancra et Avre, ï ! Berlin, 10 août. — Les événements entre 1 Ancre et Avre prennent les proportions d'une : " grande opération. Par l'engagement de ses plus 1 ' fortes réserves, l'Entente cherche à amener une décision. C'est ce que semble indiquer non seule- < ' ment l'engagement sans merci, sans cesse renou- ■ velé de troupes fraîches sur le front de combat ; < r original, qui s'est déjà étendu au-delà de l'Avrer ' * vers le sud, mais encore le regain d'activité com- t " battive depuis l'Yser jusqu'à l'Ancre, où de nom- ' - breuses attaques partielles ont été repoussées par- l tout, et l'activité ravivée d'artillerie entre Oise < ? et Aisne. A l'Avre et à l'Ancre, les Allemahds J " suivent la même tactique qui a fait ses preuves < 1 de façon éclatante entre Marne et Vesle. Des ' " points de terrain, qui n'auraient pu être gardés 1 " qu'au prix des plus grands sacrifices,ont été éva- ! " cués à temps. Ainsi l'adversaire se trouve forcé 1 - d'agir sous le feu de. l'artillerie et sous la grêle 1 de fer ç[es mitrailleuses habilement dissimulées % dans le terrain. C'est ainsi que Montdidier a éga- - lement été cédé à temps devant la menace d'une 1 s attaque par encerclement. Au nord et à l'est de la ville,les vagues d'assaut françaises qui s'élan- ; e cent imprudemment en avant, s'écroulent sous le ' ' feu des mitrailleuses allemandes. C'est mainte- ; r nant qu'on peut se rendre compte de l'immense ; " avantage de la liberté opéra'cive,que l'état-major 1 ® allemand a su acquérir par l'énorme gain de ter- ' 'i rain du printemps dernier. Sans être obligés à 12 maintenir opiniâtrement certains points de ter- ] t rain, les Allemands peuvent transférer le combat ' - dans un terrain paraissant propice à leurs pro- ■ - jets et qui entraîne l'ennemi dans un terrain défa- - vorable pour lui, vers un combat des plus oné- - reux, en tenant compte du fait que l'état-major ■ e allemand se rapproche sans cesse davantage du : but qu'il poursuit, notamment : décimer la plus il possible les forces de combat ennemies tout en : épargnant ses propres troupes. Berlin, 10 août. — Le deuxième jour de la ] grande attaque entre Ancre et Avre, les Anglais : et les Français ont débuté par des attaques de i tanks, mais les escadrilles blindées affaiblies par leurs pertes de la veille, n'ont plus été à même ■ de développer leur force d'attaque première. Sous ; le feu de défense des batteries allemandes dont j les portées jaillissaient en lourdes gerbes autour : des monstres blindés, leurs attaques devinrent incertaines. De nombreux chars blindés furent at- I teints et brûlèrent en lançant une haute gerbe de 1 flammes éclairant au loin les alentours. D'autres firent volte-face. L'artillerie ne suivit pas en temps utile, et l'attaque resta en panne. Ce n'est , qjie- l'après-midi que les Anglais purent continuer ! /rattaque, en engageant des troupes fraîches. Sur ( ' tout le front de Morlancourt, jusqu'à l'Avre, 17 • ; vagues d'assaut dévalèrent en plusieurs rangs de ; profondeur, précédées de forts détachements de j chars blindés, au-dessus desquels ronflaient de , ' nombreuses escadrilles aériennes, cherchant à dé-Scimer les lignes allemandes par une grêle de fe.i dé mitrailleuses. Le jeu habile de recul et d'attaque, de l'infanterie allemande fit osciller le combat et n'amena finalement pas un pas de gain de terrain aux Anglais malgré l'engagement en masse de leurs forces. Plus au sud, les attaques anglo-françaises purent gagner du terrain , dans la ligne Rosières-Arvillers, extrêmement défavorable pour la défense, avec cette conséquence que nous abandonnâmes également volontairement le champ de combat des deux côtés de la Somme, que les attaques furieuses des Anglais, n'étaient point encore parvenues à conquérir. Plus les Allemands reculent, plus avantageux devient pour eux le terrain de la défense, attendu qu'ils arrivent ainsi dans les arrière-lignes de l'ancien système de défense français, tandis que l'assaillant est forcé de se lancer en avant, par les plaines nues et sans couverture. Le but de l'offensive anglo-française. Londres, 9 août. — Le correspondant militaire du « Times » écrit qu'on ne viste point une percée du front. Le but principal de Foch serait cle conserver l'initiative. Le bombardement de Paris. Genève, 10 août. — Toute la presse parisienne s'occupe du bombardement à distance extraordi-nairement renforcé, de Paris. Le « Petit Parisien » fait remarquer que le bombardement s'opère systématiquement par de nombreux canons. Les victimes auraient été particulièrement nombreuses lundi dernier. •Mort d'un aviateur français. Paris, 9 août. — Du « Petit Farisien >t : « D[a-nrès le communiqué français, le lieutenant-aviateur français Guériâ serait tombe au champ d'honneur après avoir abattu 23 avions allemands. Lss pertes anglaises en juillet. Rotterdam, 9 août. — D'après, le «Nieuwe Rotterdamsche Courant», les pertes de l'armée anglaise sur tous les front, durant le mois de juillet, et pour autant qu'elles ont été publiées ( officiellement, s'élèvent à 1976 officiers et 62,861 < soldats. Durant le même laps de temps, la flotte ; anglaise a perdu 4.1 officiers et 229 soldats. ] Satisfaction anglaise. 1 Rotterdam, 9 août. — Le correspondant londo- j nien du a Nieuwe Rotterdamsche Courant » an- ( nonce qu'on se montre satisfait èn Angleterre, ds ce que les troupes françaises atssi bien que les j troupes anglaises, se trouvent sflrus le commande- l ment du général Haig, durant J^a présente offen- ] ,vê. ' ^ Capture des aviataurs italiens distributeurs i de pamphlets. < Vienne, 10 août. — Le pilote de l'avion italien abattu hier près de Schwarzaù a été amené en lieu sûr quelques heures après son atterrissage. } LîoycJ George trahi fsa>" lukmëfns i Le gouvernement anglais a nié plusieurs fois ; l'existence d'arrangements franco-anglais en Tire- ' vision d'une guerre ; il insiste sur ce point de 1 n'être entré en guerre que pour protéger la Bel-gique. Or, même dans la nation anglaise, il doit y avoir peu de gens pour prendre l'a sert ion au sérieux, surtout depuis 1915, année où le gouver- ; nement anglais affirma que même en cas de non- < violation de la neutralité belge, l'Angleterre de- ] vait encore participer à la guerre. < Pour comble, au 7 août,, Lloyd George en 3 arrive, au Parlement, à dire : « Nous avions un s traité avec la France, que nous devions soutenir t au cas où elle serait attaquée. Il n'y avait pas j de convention concernant l'armée à lui fournir, \ et nous n'avions pas cru devoir dépasser six di- ( visions quand nous discutions l'éventualité ». Voilà donc un secret mis au jour ; l'Angleterre était bel et bien membre de l'alliance anti-alle- , mande. Lloyd Georg'e, au regret de s'être ainsi , avancé, n'a pas manqué de dire ensuite à un interviewer : « Le terme de traité est exagéré ! pour diésigner l'accord intervenu quant à un appui militaire de la Grande-Breta.gne à la ' France; considérons qu'il y avait un engage- ( ment d'hopneur plutôt qu'un traité » Espèret-il ; qu'on ne s'aperçoive pas qu'il tente de réparer sa bévue? En réalité, nous estimons être ici en 1 présence d'un de ces rares cas où Lloyd George . dit la vérité. On comprend fort bien qu'il ne le fasse qu'aux moments où la nature de , l'homme échappe à la surveillance de l'hypo- j crite officiel. rite officiel. LES EVENEMENTS EM RUSSIE Âi*rsstat3©st du SSorssul aaîtjâaâs à Slossou. — ÂngHaâs et Fs*asiça5s pris comme ota= pes. -- L'Ambassade aiSamaside transféré© de iHosofflSi à Pskow. Londres. 10 août. —• Le gouvernement anglais a été informé de l'arrestation du consul anglais Lockhard, par les autorités bolchévistes à Moscou. L'arrestation est fondée sur le fait que les membres du Soviet ont été fusillés à Arkhangel. On dit que le personnel des ambassades anglaise et française serait également arrêté à Moscou. Moscou, -40 août. (Ag. tél. russe.) —- Les Anglais ayant occupé des villes russes et fusillé des citoyens russes, notamment des membres du Soviet, sans avoir déclaré la guerre, des bourgeois anglais et français ont été arrêtés, afin de servir d'ôtages, à l'exclusion des vieillards et des personnes chargées d'une nombreuse famille, ainsi que tous les ouvriers sans exception. /Berlin. 10 août. — Eu égard au danger que courent les membres de l'ambassade par suite de l'évolution des événements à Moscou, et notamment de la proclamation officielle de parti des socialistes-révolutionnaires, préconisant le terrorisme comme moyen de combat, l'ambassade allemande a été transférée de Moscou à Pskow. Ainsi seront évités des incidents qui, étant donné les circonstances actuelles,semblent inévitables en dépit de la meilleure volonté du monde, et qui seraient de nature à compromettre les relations entre l'Empire allemand et la république des Soviets. Le voyage de M. Helfferich. Berlin, 10 août. — Le Dr. Helfferich, ministre d'Etat, est arrivé de Moscou ce matin. Dans les milieux politiques berlinois bien informés, on attribue une importance extraordinaire pour les relations germano-russes ultérieures, au voyage à Berlin du ministre d'Etat Helfferich, qu'on estime en corrélation avec les événements qui se déroulent actuellement à la côte de Murman et à Vladivostock. Avant son départ, le ministre d'Etat Helfferich est entré immédiatement en pourparlers avec les personnalités dirigeantes du gouvernement des Soviets, dont les relations russes-allemandes ont constitué l'objet et au sujet desquelles il fera son rapport à Berlin. Extension du mouvemsnt contre-révolutionnaire. Vienne, 10 août. — D'après le «Nasch W.iek», i le mouvement anti-maxiiaaliste s'étend en Rus- PBWDAKT sie. Le gouvernement bolchéviste a été renversé dans le gouvernement de Wjatka et remplacé par un gouvernement de socialistes-révolutionnaires et de Menschewiki. Dans le gouvernement d'Ufa; la destitution des Soviets maximalistes a été dccidée. Le gouvernement de Tver est en révolution, à Kazan, le chef bolchéviste Olchinski ; a été assassiné en plein jour et en pleine rue. > Dans le gouvernement de Saratoff, 32 localités < se sont prononcées contre_ les Maximalistes.Dans les gouvernements de Ijâsan et de Nowgorod, i les adversaires des bolchévistes ont plongé ceux- : ci dans un bain de sang. ] Un cri d'alarme de Trotaki. Petrograd, 10 août. — Lors du deuxième congrès des Soviets de la région septentrionale, ou- j vert par le président des Soviets et commissaire ' du Peuple de la région septentrionale Sinovieff, 1 Trotzki, qui y reçut un accueil enthousiaste,pro- ' nonça un discours dans lequel il dépeignit la j situation actuelle de la république des Soviets j comme suit : Nous devons bien nous rendre compte, dit-il, 1 que la révolte des Tchéco-Slovaçues n'est pas un 1 soulèvement de quelques Tchéco-Slovaques mais ! une campagne des impérialistes français et an- j glais contre le gouvernement des Soviets. » Trotzki fit ressortir ensuite la connexion non- ( douteuse, qui existe entre la révolte des Tchécoslovaques et le débarquement des Anglais et des 1 Français à la côte de Mourman. « Nos gardes ( rouges, dit-il, ne se doutent point de la grande ' étendue de la révolte tchéco-slovaque, menee par ' Tes impérialistes alliés. C'est pourquoi nous avons décidé d'envoyer nos meilleurs cpmpagnons dans ; l'Oural, pour y partager les misères de la vie des combats des gardes rouges et pour les guider. Nous fondons de grands espoirs sur la ; rouge Pétroofrad de la région septentrionale. Elle < enverra au front les ouvriers qui lui manquent. » j Trotzki conclut ensuite : « Je ne doute point que nous soyions victorieux, mais nous n'avons pas le droit d'ajourner la victoire et de laisser " souffrir de la faim nos femmes, nos mères et ' nos sœurs, vu que.le pain qui se trouve dans l'Ou- ! ral ne peut être transporte par suite dé la révolte 1 "tchéco-slovaque. Je ne suis point venu ici à la sûîle~du Congrès solennel, mais pour crftr l'alarme et pour dire : « Tous vers l'Est! La patrie est en danger! Nous jurons de la protéger jusqu'à la dernière goutte de notre sang ! » (Applaudissements unanimes). Lss Bolchsvist'ss modifieraient leur politique. Stockholm, 10 août. — Les commissaires djj peuple russe se rendent compte qu'il est impossible que la forme actuelle de gouvernement puisse se maintenir, à la longue, et qu'ils mènent plutôt la Russie à une ruine complète. C'est pourquoi ils ont décidé de soumettre leur programme actuel à i.me modification fondamentale, de lever beaucoup d'ordonnances, de suivre une outre direction politique et commerciale et d'établir l'évolution politico-commerciale sur des bases nouvelles. L'instruction du meurtre de Kiev/. Berlin, 10 août. — L'instruction de l'attentat contre le feld-maréchal von Eichhorn touche à sa fin. Le meurtrier Donskoï s'en tient à sa première version, d'après laquelle il faut chercher les instigateurs dans les rangs des socialistes-révolutionnaires, à la solde de l'Entente. Quelques personnalités envoyées simultanément avec lui de Moscou à Kiew, et qui doivent être^ considérés comme ses complices, ont été arrêtés. Douskoi paraît n'avoir eu aucun rapport à Kiew même avec d'autres compagnons, notamment avec des compagnons de son parti. Il est probable nr'' 1 n'". été qv.'un instruricnt d'exéeu lion et qui! a été tenu intentionnellement à l'écart, par les instigateurs, jusqu'au moment de l'attentat. Délibérations importantas à Kiew. Kiew, 6 août. — Une délibération extrêmement importante aurait eu lieu entre le gouvernement oukrainien et le chef de la délégation du gouvernement du Don; elle aboutirait à des résultats extrêmement favorables pour les deux parties. La nature des délibérations est encore tenue secrète. Etat ds guerrs ou état de défense ? Washington, 10 août (Rester). — Le consul américain à Moscou a informé ^ le département d'Etat de ce que Lenine a déclaré, lors de la dernière assemblée des Soviets, que l'état de guerre -existait entre le gouverneent et l'Entente. En réponse à une question des alliés, Tschitscherine a répondu que cette déclaration ne devrait pas être considérée comme une déclaration de guerre, mais comme une déclaration d'état de dé- 3 fense, analogue à celui qui a existé pendant un certain laps de temps vi-à-vis de l'Allemagne. a La salade russe. - Moscou, 10 août. — Le représentant des j Tchéco-Slovaques communistes a pris la parole ^ lors du meeting international de Mosocu et a ]-déclaré ce qui suit : « Il n'v a pas seulement j-en Russie, les fameux Tchéco-Slovaques, qui com- j battent le gouvernement des Soviets, mais _ encore les Tchéco-Slovaques communistes, qui ne j veulent rien avoir de commun avec les autres Tchéco-Slovaques, composés de gardes blancs j et de mercenaires du -capitalisme. E Le commandement suprême en Sibérie, Washington, 9 août (Reuter). — Les mesures 1 en vue de la nomination d'un généralissime commun des alliés en Sibérie n'ont pas encore été \ prises. i Washington, 9 août. — Le ministre de la i guerre, Baker, a poposé le général-major Graves comme chef de l'expédition américaine en Sibérie.New-York, 10 août. — On mande de Washington à 1' «Associated Press» que le général ( ICikuro Oteni, l'un des plus brillants chefs d'ar- ] mée japonais, sera le plus ancien officier de c l'expédition des alliés en Sibérie. Alliés peu « chic ». j Constantinople, 6 août (retardé). — Le journal grec «Potrec» dii 29 juillet dit que le salut < du tsar aurait pu être opéré par les Alliés an- < glais, mais ils n'ont rien fait pour épargner à leur cousin et allié son sort tragique. 1 H. von Kirchbach et l'Oukraine, Kiew, 9 août. — M. Doroschenko, ministre des . affaires étrangères, a rendu visite au colonel- j général comte von Kirchbach et a confirmé l'es- , poir que, de même que son prédécesseur, le comte \ von Kirchbach collaborerait avec le gouvernement oukrainien au relèvement de l'Etat oukrai- j nien. Le comte von Kirchbach répondit que, de même que son prédécesseur, il était un ami de l'Oukraine. L'enseignement en Oukraine. i Kiew, 9 août. — Une loi confirmée par l'het-man, décrète qu'à partir de l'automne 1918 l'en- 1 seignement sera donné en langue oukrainienne dans toutes les écoles moyennes et qu'on y enseignerait l'histoire et la géographie de l'Oukraine. Echange de marchandises entre l'Oukraine et la Russie. Kiew, 9 août. Lors d'une séance de la conférence de la paix russo-oukrainienne, les délégués 1 russes ont demandé la fourniture de 2 millions de pouds de céréales, de 2 millions de pouds de sucre, d'un million de pouds de viande, dans le courant du mois d'août, contre _ livraison en échange d'étoffes, de fil, de thé, de café, de naphte, d'huile de graissage à l'Oukraine. En cas de refus de la proposition, ils transféreront à Moscou le siège de la commission pour l'échange des marchandises, ainsi que le siège des négociations. Les communications postales russo-suédoises interrompues Copenhague, 10 août. — On mande de Stock-holmî qu'après l'Interruption des communications postales de la Russie vers le Danemarck et la Norvège, les communications postales russo-suédoises ont été interrompues à leur tour, les vapeurs des compagnies d'armement suédoises, se refuîaat à transcorter la ooste vers la Russie. ETRANGER ALLEMAGNE. — L'épargne allemande. s ,e.rrln' 8- a°ût. Les dépôts ont atteint un chiffre très éleve durant le mois de juin écoulé. L organe de la Fédération des caisses d'épargne allemandes les estime à 350 millions de mark, contre 200 et 40 millions les deux années précédentes. Depuis le commencement de l'année les dépôts ont augmenté de 3650 millions de mark ; les deux années précédentes, la progres-sion ne s'elevait qu'à 1860 et à 1575 millions de mark, durant la période correspondante. (H.) ■— Les effets de la guerre sous-marine. Berlin, 8 août. — Il résulte d'une déclaration faite le 30 avril à la Chambre de commerce de Wellington par le premier ministre de l'Australie, que 3.27 millions de moutons congelés, pesant chacun 27.24 kg. en moyenne; 600,830 balles de lame ; 172,318 caisses de beurre de 25.42 kg • 305,768 caisses de fromage de 68 kg. ; 57 5ia barriques de talc; 42,058 ballots de chanvre se trouvaient entasses dans les ports d'embarquement en attendant le chargement à bord des navires, devenant de moins en moins nombreux * il estimait que le nombre de bêtes congelées s'é-leverait a 4 millions de têtes à la fin du mois de juin. Acquises la plupart par le service de ravitaillement de l'Empire britannique, ces marchandises représentaient 490 millions de mark ce qui représente la valeur de l'exportation australienne totale durant ùne année normale. (H.) HOLLANDE. — L'ancien ministre Posthuma irait aux Indes. — On lit dans le « Soerabajasch Handelsblad » tiue l'on met en avant dans les milieux administratifs de Soerabaya, le nom de M. Posthuma, ancien ministre de 1;agriculture des Pays-Bas, comme successeur du directeur de l'agriculture aux Indes néerlandaises. RUSSIE. — La fo'pulation de St-Pétersbourg. •— Il résulte d'un recensement récent de la population de St-Pétersbourg que cette ville ne compte plus que 13417j000 habitants, contre 2 £ millions, il y a un an et demi. — 1 y a un an et demi. REVUE DE LA PRESSE T? ni rv /lu i-l i,— , Retour au pays natal. — Sous ce titre nous avons reproduit le 27 juillet du « Socialiste Belge », à La Haye, ce qui suit : « J1 paraît qu'il a été formulé 3,000 demandes de rapatriement. » Ces Belges ont chichement vécu, mangé leur petit avoir, tenté de se procurer quelques ressources par le travail. Ils n'ont pas réussi dans leurs tentatives : ils n'étaient pas assez intrigants, ou n'avaient pas assez de relations parmi les puissants du jour ou le cœur trop haut placé pour pratiquer ces basses et viles petites besognes d'espionnage qui enrichissent d'autres. (Cette énuméra-tion ouvre des horizons assez imprévus sur les occupations ou le genre de vie de nos compatriotes à létran'ger.) Serait-il indiscret de demander à l'exilé qui a écrit ces lignes suggestives dans quelle catégorie il entend être rangé? (Réd.) Beaucoup auraient pu (Vont-ils voulu?) travailler en France ou en Angleterre et gagner honorablement leur vie : ils ont été rebutés partout. Traités en ennemis par les représentants des nations alliées, l'accès de ces pays pour lesquels les Belges se sont sacrifiés leur a été interdit. Suit pour finir une tirade de huit lignes à la reconnaissance des Belges envers la Hollande à laquelle nous nous rallions tout en ne comprenant pas juelle relation existe entre ces hommages et le départ de nos compatriotes. Pour ce qui concerno les 3,000 exilés qui nous reviennent (sur 500,000 Belges qui sont à l'étranger), c'est peu. Quant au mobile qui les guide, c'est l'intérêt. Les uns s'inquiètent des valeurs qu'ils ont abandonnées en Belgique; d'autres, trop paresseux pour travailler, viennent partager le « dolce far niente » de la vie de rentier officiel de nos chômeurs ! Que le « Socialiste Belge » vienne donc offrir du travail à ces braves gens pour voir quel accueil lui sera réservé. Ne dramatisons donc jamais quand il n'y a pas lieu ! Trouve-t-on au « Socialiste Belge » que la réalité n'est pas encore assez dramatique ? iJ.B.) ... .. ■ ECHOS ET NOUVELLES sir>T fiTrc "T-s-Tra fT" orresua v&a Tca 3ELGES TUES ET BLESSES PAR LES BOMBES LANGEES PAR DES AVIATEURS DE L'ENTENTE. I. Bruges. — Raid d'aviateurs anglais, le 29 uillet 1918 : a) Tué: Van de Zande, Odile, Oedelem, 19 .ns ; b) Blessés: Delens, Françoise, 65 ans, 1 frère . l'armée belge; Van Haecke, Emile, 34 ans, neveu à l'armée belge; Koch, Edmond, 18 ans; /ermeersch, Médard, 51 ans, 1 cousin à l'armée jelge ; Suvée, Elie, 40 ans, 1 frère à l'armée >elge ; Vanhove, Charles, 17 ans; Coens, Marcel, .6 ans, le père et 2 oncles à l'armée belge. II. Ostende. — Raid d'aviateurs de l'Entente, e 31 juillet 1918 : a) Grièvement blessés : Debusschere, Marie, Spouse Brouckaert Remi, 68 ans' Larsen, Er-iest, 46 ans ; Deknock, Oscar. 45 ans b) Légèrement blessée : Myllecam, Léa, 11 ans, . oncle à l'armée belge. Pour remplacer VOS LUSTRES, demandez à ros installateurs les lustres en bois E.I.C.O. se rendant à partir de 27 fr. Salon de vente et d'ex-Dosition, 6, Pl. DE LONDRES (Porte Namur). (1862) L'ACTlViTE ADMINISTRATIVE On sait que les édiles des communes du Sranid-Bruxelies ont un vif éloignement pour la jresse. Défense formelle est faite de commun: jurer le moindre renseignement aux reporters, et il est telle administration, tel échevin _ qui ne sont pas éloignés de prescrire des enquêtes con-:re les fonctionnaires,, employés ou simples ouvriers, coupables de connaître un journaliste ou l'avoir commerce d'amitié avec un membre de 3a famille... jusqu'à la quatrième génération ! ^ Et c'est un spectacle fort curieux que celui de .'exaspération d'un échevin ou d'un quelconque if. lorsque malgré toutes les précautions prises, une information intéressante pary-ient néanmoins :iu public. La presse, bonne fille, n'en continue pas moins à signaler les choses qui lui paraiî-senit intéressantes et dont souvent les édiles :c pressophobes » sont les premiers à faire leur profit. Témoin cette histoire toute récente : On avait signalé la « débordante activité » déployée par les quatre fonctionnaires préposés à la reprise de la minuscule miche de pain supplémentaire. Ils étaient quatre... ils ne sont plus que deux, celui qui perçoit la monnaie et pointe la carte et celui qui remet la miche. Il a suffi d'un entrefilet qui a fait le tour de la presse pour que les dirigeants des Magasins communaux s'aperçoivent du g-aspillage ridicule... d'activité qui s'opérait. Il en est d'autres encore que l'on n'aperçoit pas. Faudra-t-il que la presse, tant décriée, prête une fois de plus ses bons offices aux mandataires publics... LE BAREME DE LA POLICE Le Conseil communal de Bruxelles, dans sa dernière séance, s adopté des augmentations au barême des traitements de la police bruxelloise.CHANT Un de nos meilleurs professeurs de chant nous revenant de la Suisse avec les plus hautes références donnera ses leçons les lundis, mercredis et vendredis. Mme Rubini, 56, chaussée d'Ixelles (anc. Sal'le Thieret). (2262 LA LUTTE CONTRE LA GALE Pour combattre l'épidémie de gale, des installations spéciales de bains antigaleux ont été éta. blies à l'hôpital Saint-Pierre, rue Haute, en plein foyer de contagion. L'encombrement y est devenu tei depuis quelques semaines, qu'on vient de pré. voir des mesures spéciales pour l'agrandissement des installations existantes, qui son» notoirement insuffisantes- DIX CENTIMES Lundi 12 Août 1918. - N 1387 Lundi 12 Août 191! , - N°1387

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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