Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1193 0
22 september 1917
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s.n. 1917, 22 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 30 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qf8jd4rg4z/
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4m® Année - N. 1D72 - Ed. A tim SilTIMES Samedi 22 et Dimanche 23 Septembre 1917' ABONNEMENT POSTAL, ÉD. j) Bruxelles - Pro\i»ce - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Jakv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour le? deux derniers mois ou même pour le Oernisr mois de choqué trimestre au prix de . 2 Mois 1 Moi? Fr.3.00-Mk.2.40 Fr 1.50 - Mk.1.20 TIRAGE ïllO.QOO nn o mil» Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 1 Nécrologie Annonces commerciales » financières . . . PETITES ANNONCES } La petite ligne . .. . . • • La grande li?ne. . H . TIRAGE : IJO.OOO' PAR JOUR T——«MWg-JMMMaaBHBMHHi Rédacteur f.n Chef : René Ari-wanci Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, ?>2l' JlL Tt^«ï M b H. tî^ Les bureaux du « BRUXELLOIS » se trouvent RUSE OS LA 33 et 35, à Bruseiîes (près de la passe® ÂnitssssënsK Un Appel diiS Bruxellois AUX Patriotes belges jusqu'auboutistes Vénérables frètes et héroïques concitoyens. Vous n'êtés pas sans savoir que l'empoté sourd et millionnaire mayeut d'Etterbeek, la nul'Ué sénatoriale qui s appelle M. Meesens, resté bourg mestre en 1912, grâce à une aiu'e veix de majorité, a-ors très discutés, ce qui permit de suu fier à Ucelc- l'avocat catholique M. D-frue, que:-teur de 'a Chambre, que M. de Broqueville forç: à psssci son écharpe au juii millionnaire -libéra! Criera - vuus n ignorez po nt, e, que le susdit empoté Meesens a reiuse de mettre aux vol.? la propt-dtion du conseiller libctal Hamoti^u, qu, conclus! son couiageux uiscouis en iaveu ue i< Paix ï^ar une motion d ordre, priant le conseil d'émettre le vœu 'que les puissances belligérant ; eniameni des pourparlers ue paix. Le mayeui et sénateur ûtencâl d'EltiTbéek res te dans s^n rôle d'obtus conservateur docu 'iair< en fermant &ou cœur à toute pensée de icconoi liation et de pitié. Ce vieux souveau pariem-enum qui n'eut jamais d'autre titre à être é'u sénateui que sa fortune, constitue l'échantillon le plu. réussi de la larnentab'e nullité t.n tous genres, qu caractérisa;,! les bonzes autoritaires et 'es macrôbi tes- politiques qui furent les meilleurs souteneur: de l'étroite puliîique de nos détestables partis. Péiisae la nation, pourvu qu'ils meurent déco rés, couverts de crachats eu Pape, du Roi ou d. la République et leur derrière vissié sur 'a basem parlementaire. Nous exhibons comme une ma rionnetle, eu comme l'ilote ivre de la Sparte an tique, ce specim&n falot de l'incompétence po'i iicienne, Ue la sutlissnce prétentieuse et sonpre de l'inc.-.;/ciré admWs'trtvt et d'e la sSé:HCi-ïs-. d'âme bourg^oi -,ct i.ou<. secouons, cloué au œêra, pilori, ie fi s de juif allemand qu'est le coasej'le. Kahn, soi-disant chef du groupe libéral etterbee kois, qui a eu . impudeur de ener à M. Haisiottau « A partir de ce jour, je ne sortirai plus ls main à M. Hanoiiau, » Avec raison celui-ci lui a riposté: je m'en me que; pendait que, châtiment' mérité pour lui, '. droite rôtrogiade et sectaire, applaudissait à ton rompre le susdit fi's d'allemand. M. Hano.iau, que nous ne connaissons mêra pas, csi le premier mandataite public, vntimso belge qui a osé k- ge.-ne couragotjx de sonner- l réveil de l'opinion publique. « Le peuple, disait ti, „ faim. Il s'anémi. e s; meurt de misère et de maladie. Patr>Viis.ne e pauiotatfdu-me soin tteux ohos.a es».tui<..' lemen diiftléreiit:s. L'Etat belge n existe presyu» p:n pour le mtment. Si Prdnç«is <.t Anglais peuvon; puisqu'ils y sorn sîu's intéresses, vouloir a1 le jusqu'au bout, personne ne peu. me détendre d souhaiter ici en face de l'être ger quj occupe notr sol que bientôt la patrie belge renaisse, bans 1 « Journal » de Paris, le a;na-uui Huinbert aveu et se résigne : « Ne rêvons plus de promenade glorieuses mais impossibles... » Tout le monde saù à cette heure qu'on ne pet espérer voir le conflit sa terminer bientôt paj- le firmes. Le vénerafcle jurisconsulte cct.getaiit Edmond Picard, le sénateur libéral Van Peborgl une foule d'autres esprits d'élite, sans parler de I presefue uïianimilé de la niasse du f'eup'e qt souffre et a faim, réclament la paix à cor ot à cr. Je signale au Conseil la généreuse iir.oi ventoo du P^pe «.n faveur d'une paix pieefeaiae... » A ce moment i 'orateui libéral et libte penseu: qui faisait un tupeibe éloge du Pape Benoît X est interrotnpu par le mayëw soliveau qui glapi « Qu'est ce que le Pape a à voir dans la queetic de l'emprunt? » p-àïant que des exclama ions . des protestations des conasil-ers patriotwds eut vrai-MU la voix du variant démocralibéral. C< lui-ci dépose ta motion histoi ,que «ont nous iepn duisoas le texte : « Etant donne t'inuiiJUé des efforts gig«mie. ques'th euirtp'is de/nus p'us de h ois ans ;>ai lCs a, mées beUigr t unies ; « Etant aonne tes misèie.s momies, physiques i intcllceiueUcs < Hgerutrée» pat eetw guerre qui pi raïi sans issue ; « Etant donné tes sou-fiances endurées te.nl pi les peuples qui par 'es soinais et qui ne jetai', que s'uj>gruver • auiis acs piopûttions- hoirijianit pai une plus Unane iiutce du confit; u Eitml donné :V» ejjotts gé.tïcreux, loisible quoique itigi^is, de lant de y-rsonnalilès dont h opinions, tu siiualiuii cl la nationalité témoigne, tant de l'Impartialité et de la neutralité que i l'intensité ues uspiraions <t la paix qui se jo\ jour de plus en plus dans le monde entier ; « Le Conseil communal émet■ le vivu que h Puissances bi'lUg'tanes entament lies jjecrpatle de paix. » L'échec de M. Hanotiau é.ait à prévoir et sai doute prévu par lui. Comment vou'ez-vous qtté guignol communal de ce type de bourg-pour qu'est devenu Etterbeek, sous l'administra,ion c mayeur Meesens et de sa bande,pût s'élever ass Jiaut au-dessus des mesquins tripotages électoral pour réunir une majorité en fWveur de la f»li belle et de la plus sublime motion quj ait vi 'e jour en EKlgique depuis 1830? El'cerbeek a le: cons.illers qu'il mérite ou plutôt mie majorité is sue d'une seule voix, hésitante ou douteuse, qui lui valut en 1912, l 'élection complémentaire de; cons-itlrTS ouvriers. Ce fut comme, en 1879, ci la toi de malheur qui livrait l'école communale î la Loge Maçonnique ne fut votée au Sénat,que grâ ce a tu seule von du libéral M. Boyaval, éiu lui même sénateur, à Bruges, au ba-jottage ot à un, seule voix ae muforits. Ainsi que noua le r&p pel lions plus haut, M. Meesens n'esit resté bourg mos.re d Ortc-rbeek et le parti clérical ru pouvoi. que giace à un pareil miracle de « chaînée j électorale. Depuis 1914 aucune élection n'a ou lieu. Léga Kmen-t et constitutionnellememt — car notre pec te fuut-amen.a- n'a été ni abrogé ni suï.pen<5u pa . la gueire ; i' n'est au pouvoir d'aucune autoric b&ige ue rannihiler p-a-r décret et un tel déore même n a pas été rendu — tous les pouvoirs d< nos mandataires électifs sont juridiquement nul puisque devenus caducs depuis plus de deux ans L'avocat Mais-riau, plaidant naguère pour l'écrié vin Carbonelie de Tournai, impliotc et conclam né i-ou-r détournement au Comité d'alimentation a démontré péremptoirement cette véritc de fai que nous rappelons ici. Les fausts p^iiikjts--- e est à-dire la bande de dirigeants de nos pàrti qui dé.ieiiiient depuis .la guerre toutes les situa ; tiens du pouvoir communal et autres et 'es exploi i tent au profit exclusif des intérêts de leur paire. sont au fond de notre avis ei de celui de Maitr » Maisiriau, puisque justement ils abritent et leg.'r meut leur incurie administra.ive et Jour absence d. décision sous le prélexte qu u n'y w plus d pouvoir ni d'autorité en face de l'occupant. Alci : reprenant le mot fameux de M, Woeste, nous 'eu dirons, au soliveau Messes oomnie aux sutres (qu'ils s'en aillent ! Nous 'cur uemandor.s au nom de quel droit et e, , vertu de er.al -pouvoir un bouremestra refuse d ; mettre aux voix un vœu qui reflète, plus adéquate ment que jamais, l'opinion, absolument unanim i et iiréfragabùe de la presque générali.t des ci toyens no.i seulement d'Etterbeok, mais du pay : o.ige tout on lier. i Nous terminerons par l« seule coficlussoîi togi que qui s'impose, c'est-à-dire pur une mise e demeure formelle et brutale, par un appel sincèr i ci aaderu à iotts les enragés partisans de la guerr t jusqu'au bout. A tous ces énergumènesç échartfié: nous disons Càtcgoriquetnent : « Vous voulez ail-t 5 jusqu'au bout; bravo! h'rdi! vous avez taisen t mais sj vous n'êtes pas un tas de lâches oanai"e« e une bande de pharisiens hypocrites, un ram-ass: de patriotes à faux nez, ou une. clique de menteui t intéressés, parce que profiteurs de la guerre, c; t plciteurs de la misère du-p uple, sangsues et van i pires accrochés aux caiss-s publiques pour e s pomper les deniers dans votre poche ti continu: . à vous engraisser au dépens de la nation ; — aiori r ô sépulcres blanchis i ô mauvais républicains,jout e donc enfin cartes sur ta'o-e ! et ayez au moins i e franchise élémentaire d'accepter pour vous-m< e mes et de réclamer pour vous seuls, les repi e quj restez ici commodément assis le dos au fe s et ie ventre à lanle, toutes les cposéqu-ences c voîie attitude et de vos prédications de. bourrouj , de crânes : s Qu un organise un référendum national o'oligatotri que tout citoyen, âge de 21 ans, mâle ou je me H t signe de son nom s il est comme vous, ou, ,cu noi a paît-san ne -a guérie jusqu au boni! u /Uofs vous, tous tes stratèges de oui rejoins, tt i. pourfendeurs ne Boches, les patrie,tards forcené n donnez l'exemple et allez payer enfin de votre pe soiitie, la-bas dans les tranchées et les marais t , l i set ou ut mort pane depuis 37 mois et y fa i V ciic la f'eui de notre peupleI Que bourgmestre a.h: vins, conseillers, qup tous tes jusqu'aubouti a tes, que tous les patuoUirds < chevelés signent t H tète qu'ils ne veulent pas la t/aix niais qu iLs p i- pilonnent du metie coup poiu que les Allemaru Us échangent an plus tôt eotilie autant de leu i soldats prisonniers de l'bnteiUe ajm qu'eux, h irréauciib'e.y et tes cm âgés, ennemis de la pai. >- ils aient au inoins de la sorte l'occasion d'a/l, temptacet nos pns-jnniets en Allemagne et to, Il s auirus, les vieux, se faire cersscr glorieuseme ■ t ta gueut-e, jru'Cusset tes iibatis, e^Liopccr ou mui >: l'ut lent j t eeieusc carcasse •en oomp-agnie ni t aunes diables ae fils d'ouvriers qui eux, n'a rr aucune p'opiicté ou privilège a dépendre et q\ it ■les ùnig atits bouigcots ont aepuis plus de tre 's ans envoyas se<lanc tionei ia peau éi leur plae A ors, o ventres dore®, niais alors seu'om-si s, vou» surez acquis le droit de eraeh--r au visage . ceux qui veulent artètei la boucherie, qui pe il s.ut avec nous qu assex d.; larmes et de sang c ie Ofé lépandus. Vous aurez ce droit paice que i il moins alors ce sera enfin votr- propre sang q couiee a. Nous ferons bien volontiers les frais d'acha; i L, i-ie d'Oi oi. vc-us viendrez inocrire vos nor Itéioiiques. îs Mais nous sommes rassurés pour notre budget, 1= le ï«pier coûte trop cher, Messieurs, et vous pr ri ferez vos pantoufles ei vos p;rio-tes, vos seinno lu de bourreurs de cr.'aîts à l'ua^i; dies pauvr :z gens et des ouvriers, au danger personnel q ix courrait votre intéressante anatomie si voua l e is posiez à la faire déf;gurer pour la patrie. Voilà pourquoi nous n'aurons pas à acheter le livre d'honneur que nous offrons à vos courages méconnus. Voilà pourquoi jamais vous ne consentirez à trinquer devant la camard", à vous sacri fiei' personnellement jusqu'au bout. En patoles oui, toujours! et tant qu'on voudrai En aciion, jamais et nulle part! Aussi vous êt.s disqualifiés pour pêcher la haine et la continuation de la guer re et comme un vulgaire Mees&ns, vous n'avez pius'qu à vous asseoir et à vous taire. » Marc de Salm. — , ., - -.^TCTwaaagBesiiMwo—— lia Réponse des Puissaoees Gentpales au Pcips ïlépcHise de 1 Berlin, le 19 septembre 1917. Eminenoe, Par sa lettre du 2 courant, Votre Emineneo a eu la complaisance, de transmettre à Sa Majesté I Empereur et Roi, mon très graer-ux Souvvi&tu, une note de Sa Sainteté le Pap-, per laquelle Sa Sainteté, vivement émue uef calamités de la guerre mondiale, aâres-se un chaleureux epp-el de paix aux chets des peup'es b. M.igt.raïus. Sa Majesté l'Empereur et Koi a uaigi:e me donner contiaissance de la 1 -:lre ue Votre Eitlinencc et ma cnaige a y réponse. Depuis longtemps, Sa »gij©5ivé juk avec me ' haute cons.d.tation ot un^sincèie reconrittis^anee les efforts que 5a Samte», s'inpirrot d un un table esprit d'impartialp.e.fn'a ces&é de faire afin ' d'atténuer de lout son Avoir les maux de la gtiorre et ue naier ia fin ifib tiosit nés. Sa Majesté i bmpereiii voit dans .a ijâr&nte dani:..chre de S. Sa», te té une nouvel! c fAve de a:s nobles et généreux sentiments, et miuirit le sin.ère césir tic Vé-ii l 'apiol pjatifja» c^urvnné d ; suocès pour le salut uu monde entier. La sollicitude de Sa Sainteté ie Pape Benoit XV b • en vue de mé-rUig-r une ejt.etue entre ics peup-iî«, 1 était d'autant plus as^uriSê? ae trouver auprès de Sa Majesté un ae.oeui'. «lefa de sympîtn e et un soutien convaincu, que Sa Majesté, depuis le pie tnier jour de son avèapme'ut au trône, a toujours considéré éomine son plus nô*>ié et M'ii pi us sain: devoir de couvJiver au peuple ail. • ir..; i et fta monde '-s bierrîaits de la p:-ax. Uacis ton pr-.-nikr dis)e„.iio a'uuwi-ure du Ke:uisu.g ailernanu, le s 25 juin 1888, Sa Majes é protestait solennel i ornent que son amour pour l'armé^ ail-mande et sa situation tvar rapport à ce.le ci. ne le ferait jamais ccdor à la teiitaiion de pjivet le pays des bienfait: c de ira paix, à moins que la guerre ne devînt u?>' e nécessite impyeOe p r une att.'.que contre l'Em-'• pi»e ou conir° ses alliés. L'armée aiietnauie 1 devait cire un rcrnpan de la paix, et si cotte de<r : nière était quand même remplie, devait se trouves '• en état de ia réconquoiir avec honneur. Sa Majesté ° est restée fidèle à son sonnent pea ses acres pon s dant les 26 années cte son règne bil m taisant er dépit de toutes les hcsiili és et d© totuas les ten-tations. Même durant la crise d'où- est ser " tie la oonflagration iv ndialc actuelle, Sa Majes-t s'est efforcée jusqu au dernier moment d'éoartei '• .e ooafli. par des votes pacifiqjues. La gaerK 2 ayant éclaté néanmoins contre le désir et la vo a lonté de Sa Majesté, Elle a la première, de con cert avec s-s haut», alliés, solwjfflellemeot mani festé ses dispositions à en.amer des négociation; 11 de paix. e Sa Majesté avait derrière elle le désir effee'-i 's de paix du peuple allemand. L Allemagne souhai tait à l'intérieur de s=3 frontières le libre déve loppement de sa richesse inteiieotuellie et maté rie-Ile, au dehois, une libro concurrence entie .ia l' tions sur un même pied de légitimité et de mu tuelle considération. Une rivalKé pacifique e '■s loyale des forces luttant dans le monde eût pro s' doit le plus naut degré de perfectionnement de biens les plus précieux de l'humanité. Une suc ■e cession funeste d'événements a b.isé en 1814 le i" heureuses espérances fondées sur un pareil dé s< veloppement et a transformé. l'Europe ©n un s" arène sanglante. m Le gouvernement inipériai, pénétré de l'imfor - tance de la démarche de Sa Sainteté, n'a pas m an 1-s qué de soumettre à un examen sérieux et w-ppro ls fondi les iustiga.ions qu'El.e suggère. Les mesu res spéciales que le gouvernement impérial; ci v co.iiact étroit avec les représentants du pîupl gllemand, a prisis en vit» de diseu.er les question t* proposées et d'y répon^ie, t«er.o:ga ni comble: il a à cteur de conciliei les désirs de Sa Sain i- i et o et .a démonsiraJon de paix du 19 juillet dot «> nier au Reiciistag, afin de trouver des b-as-es p«; ni sibles à une paix jttse et durable. te Le gouvernement impérial salue avec une sym is pathie lomç. particulière l'idée fandameaïile d e. l'appel à la paix, par laquelle Sa Sainteté exprim 't. eaireme.i: sa conviction que la force morale d le droit doit remplacer a 1 avenir la puissance maté ir rielle des armes. ai Nous sommes également persuadés que 1 iu corps affaibli de la société humaine ne pet u» recouvrer son énergie vitaie suis un re!éventer de la force morale du droi.'. Ur conséquenoe, ù'e lu près 1 avis de Sa Sainteté, serait une limitaiio as simultanée des forces militaires de tous les Etal et l organisation d'un système d'arbiiiage ob;igî : toire pour i:s différends intornatieinaux. Nous p-ai é- tageons la manière de voir de Sa Sainte.,- que de ns règles précises et certaines assurances pour un i-'a limitation simultanée et mutuelle des armement iie sur terre, sur mer, et dans l'air, ainsi que pour 1 x- vraie liberté et la communauté des mers const tuent les objets dont le débat devrait faire éclot l'esprit nouveau qui déviait diriger dans l'aven les rapports des Etats entre eux. On verrait aku sans difficulté naître le devoir de régler les divei genoes d'opinions internationales éventuelles, no plus par la foro? des armes, mais par des preot dés pacifiques, principalement par la voie J* - a-i bilrage, dont nous reconnai-sons pleinement a\e Sa Sainteté la haute efficacité pour le maintien d la paix. Le gouvernement impérial «ppuiera e conséquence ctiaqué proposition comtpa'tible av« les intérêts vitaux de l'Empire et du peuple ai lemand, l'ai' sa situation géographique et par y; besoins économiques, l'Allemagne es: vouée au relations pacifiques avcc ses voisins et avcc le pays loiniains. Aucun peuple plus que le p-etipl ai iemand n a donc raison de souhaitée qu uc « prit ds.- conciliation et de fraternité entre les tiL-ns succède a la haine générale et et la >ui! qui les aiett&m aux prises aujourd'hui. Quand les peuples, s'inspirent de c«t esprit, at io:it reccen-u pour leur salit; commun que l'wjfcj est préférable à la division dans leurs rapport! ii§ réussiront à r.gler aussi tes diverses questfoc TïSJm en lirige ae mamére a cre-r pour enao. peuple ues conditions d'existence saitiaf-aissmes < d. rendre à jamais impossible le retour de ; giande estas topne universelle. C'est seulemei dans ces conditions préalables qtie peut être loi dve une paix auiaijit, capable de favoriser le raj piociiement intellectuel et le relèvement «sont mrqu© cte la société humaine. C-t.e i«nrc et sincère u.ir,-cî'on éveille cht no-us a ci liruce qu'aussi nos îdvcrsalres trot veront dans les idées s'.taciu s par Sa Sr.m;ei uii« o.,vo propre à prépaj-^- iw , ,:es à une p.J fiattre d'ans des couuitions conformes à 1 eap-r d' quicé et à la situation de l'Europe. (s.) Dr MiCHAELIS. AS. Em. ie cardinal Gaspari, secrétaire d'En de S. S. ie Pap. Beooît XV. .oà ispota^e wiustïo-ncagroiso au Pas®. \rsnaie, 21 septembre : Très-Saint Père! C'est avec Le, respect qui Vous est du et ur pi oOnue émoiion que nous avons pris connaissan ce de la nouvelle, démarche que Votre Sainte., ai.-., .i.rp is aiit a.usj les oain.-s foerclions qui !• o.-'t ère côiilié'es p^i Dieu, a t-n;-é p.ès do n-oits < 11 es ues t Uels ues autieS leta.s L^^iji lgL i ia.. ts, utii la noble nut-mion de conduiie les peuples loutc ment é-rouvée vers une entente qui leur rendra iaix. C'est avec un cœur reeennaissant qtï.. net recevons ce nouveau don de la sollicitude p«;e nelie que Vous, Saiint-Pere, n'avez cesté de temo gi.e.r à tous les peuples sans distinction, et s luons du plus ptoiond de notre âme l'appel pc gnaart que Votre Sainteté a aar^.sé aux gouver» menis ot aux peuples belligérants. Durant cet honible guerre, nous avons tans cesse élevé ii y-ux vers Votre Sainteté comme vers la plus hau personnalité qui, en vertu de sa mission supra te retire et grâce à la haute conception des de toi qui lui incombent se trouvant élevée au-dessus d' j euples beliigérans et insensible à toute influe ce, serait capable de trouver- la voie qui pourra aboutir à la réalisation de notre prop e vœu q consiste à amener uns paix durable et pi«.>ejnc-honorable pour toutes les parties. Depuis no' avènement au trône nous sommes pleinome consciemts de la respc-nsabi-.ité que nous porta par devers le sori de la monarchie a.ustro-hongroi qui nous a été confié, et nous n'avons pcmt pe ï du de vue le but élevé de faire participer nos pe pies le plus tôt possible h une paix duraible. Pi après notre avènement il nous a été d-«.wé doi d'entreprendre, d accord avec nos alliés, une d marche pesée et préparée déjà par notre très ha prédécesseur feu l'empereur-roi François Joseph t en vue d'une paix honorable et durao-e. Dans discours du trône que nous evcvrs pirooancc i 5 Refchsrat autrichien, nous avons exprimé le vo et démontré que nous pourtuîvo's une fibi q 3 préserve la vie ultérieure des roupies de la rr cune et de la vengeance et qui assure les ©.'né: ï tions futures contre la violence d-is armes, P.n;r temps notre gouvernement commun n'a pss i;--g gé d'exprimer par dos màniies-iatigns répettes instante» adiresséésau monde entier,notre .volta et celle des peuples composent la monarchie ai tro-hongreise de mettre fin ainsi que le [rc-jit.e i Sainteté elle-même, à l'effusion de gang. Heure: de la pensée que dès le début, nos vœux tendaie s vers le même but que- Voire Sainteté stmot. '. aujourd'hui comme devant êi.e poursuivi, n a\ons soumis à mine réflexion les dernières e hortations conorèies et pressâmes d-e Sa Saint-en elles nous ont conduit au résultat suvan; ; No saluons avec la force d'une convietkm prof e; nient enracinr-e, l'idée maîtresse de Vo:re Sa: e teté, notamment que l'ordre iutur du monde d e être basé sur le pouvoir mondial moral du dro u à l'exclusion de la fore, des ami* s, et doS tepos sur la justice et l'équité, inmuivkmak-s. A-, oomuï.s-nous pénétres de I esp-. ir que ie fait e soulever la consci nee du dre K r-générer a le mt it- de C'est pourquoi ncu» approu. o»is la concept ti de Votre Sainteté, d'aptè^ l&qu^ile négoc lions des belligérants pourrahnt sauraient ab-: n tir à un accord d'après leque' les armements s s [erre, sur mer et dans les airs seraient siniul nément, rcciprcqucm.-nt e: successif ment ab' dans une certaine mesaie, et d#p.;fcS lequel s haute mer qui appartient de droit à tous les p. e pies de la terre serait dé ivrée de la prédorrin; s ce d un seul et pourrait être utilisée par tous a Conaaients de la sia ilbatioii picific^trice i- moyen proposé par Votre Sainteté, de soumet e les questions internationales litigieuses, à un l r biuial d'a.rbitrage obligatoire, nous sem .t-s prêts à s négocier égai.ment sur ia bace de cette proposition faite par Votre Sainteté, au cas où — ce que n nous souhaitons de tout cœur — Elle réussirait à réurair l'assentiment des belligérants, qu! sartiiiti de nature à réaliser ces idée;, c qui donnerait1 e à la • monarchie austro-hongroise l'assurance die e son libre développement ultérieur.-Dès lors, ;1 ne n peut être difficile d'amener une solution raiisiai c santé, pour les autres questions à discuter ent« les Etats belligérants, dan3 un esprit de justice et s d'équité basé sur leurs conditions d'exis?e-nce> ré-x ciproques. Si les peuples de la terre entament des s négociations entre eux, dans le sens des pruposi-e tion de Votre Sainteté, il pourrait en résulter une >- paix durable, ils pourraient obtenir une complète liberté d'act.on en haute mer, ils pourraient êïre 6 dé'ivrês de ioutd-es charges et de nouvelles sources de bien-être pourraient j lillir j'our eux. Guidés i- par le précepte de îa modération et de la ccncilkt-n tion, trous voyons dans les pi-cpositio-ns faites par >, Votre Sainte-é les bases appropriées pour la s préparation d'une paix une fois peur toutes juste e et durable et nous espérons vivement, que nos :t ennemis actuels puissent être animés des mêmes a idées. C'est dans ce sens que nous prions le Tout.J U Puissant, qu il puisse bénir l'oeuvre pacifioat: :ce i- entamée par Votre Saintet€. >- Nous avons l'honneur de rous nommer de Sa i- Sainteté le très-obéissant fils. (s.) CHARLES, m. n. LA GUERRE " ttlMS 4Li.£aSJtfJS3 Jt BERLIN, 2t septembre. — •jjjh.i t du sou : En Flandre le combat d. artillerie a angu.eniê d'inlensue l après-midi ; le soir combats locaux d'injaittcrw. ii.ree j ïu-s&ss percées e prôs de Jacobstadt. •" Sur lu riv gaiulic de ta Dwina, nos treupes ont •' percé tes positons russes au nord-ouest de y© cb-ii stadt jusqu 'à présent ôh signale plus de 1,000 pti-tl sonid~rs ci la cap.ure ue plusieuis canons. A :S l'ouest du lac d'Ochrida (Macédoine) une alicq française a échcuc. 3 lie.RI.IN, 'il septembre - O/j: ts un ;a guerre a .l'Ouest, a 11 Uw . ij-.a.ctjia ^ïiiércil piLuOâ iiéi'i.iS; -uu.; ^iuvisre; * 1 Les tioupes de ta -ie année combattant sous le coiitnutnaeniont au geiniat a i'.ijàitàerie Cii^i irn Armm ora soutenu avec su&ces ta pretniere jolti-,e nee de tu trois ème bataille en Flan&te. Si l ac--s non a artillerie ues aeuuers jours accusait ac;à te un gi.«ia déploiement ae Joue* anglaises, l'nacr-1 vention et la conteniralion des moyens a ■adieu oiigûg*s le 20 septembre p.u l ennemi sut un jrent 'S a èrlvfon 12 kilomètres, formait -mmoins mi 1-" maximum. Précédées pat une formidable rajah du H feu roulant te p us intense, vomi /.«.i tes car. .is U1 ci l.s tance-mines de ions calibres neuj divisions i! l'i.g-uises au i noms, parmi lesqtitjlfcs ptusioins 5 australiennes, se sont avancées le matin à l'as-;U saut, plusieurs jois appuyées pai des automobiles blindées et des Uuice-pammes, dans les étroites ?* bandes d'attaque entre i^augeinank et Uoîleb'-i:e. r" . L attaque conduisit l'ennemi, li.rès un combat os-a" cil tant de part et a autre, -jusqu'à un kilomètre de •u profondeur dans noti- zone de a' fense; l'advct soi- 10 s'élança t'ai moments vers Passchenuacle et ®" Gheluveld. A rouest de Passchendaele, il fut re- ut foulé par noire co'iii e-attiaue Au nord de ta route 11 Mentn-Yprcs, une punie du terrain resta entre s es »e mains. Dani tous les autres secteurs du 'champ 80 au baiaiUe, les Anglais jurent re poussés giàce à ?u ta lutte op'watte et heioîque de nos troupes,avec ui les plus loiude* pcites, jusque tara dans t'après-'■ rniili, duas tes cf.* mps des entonnoirs de autre a" zone (le combat, au delà ae laquelle de nouveaux e" tenions cwunus, conduits au jeu dans la soirée, ne parvinrent plus <.t gagiui au terrain. Toutes e: 1rs localités situées dans ta zone de combat sont te en notre par. on. Ce matin, 'c*, Anglais n'ont t o'.nl repris fimqa ici le combat. De même que sa tors des combats auiétleurs en Flandre, l'os trou* pes et Unis chefs se sojit surpassés. r-t Auprès des autres armées du front, de l'Ouest, à '''-' I Est et (tans tes Balkans, il n'y a pas d'evens ' '" ments particuliers. x- Sur sier. et BERUN, 21 septembre. — Qjjicel ; us Nos sous marins ont cie nouveau coulé 20,00& tonnes dans t Océan 'Atlantique. Panni. les navi-n- ics coules se trouvaient aeu.x grands vapeurs ar-ti: mis. ainsi qu un tvpeur ae charge lourdement it, inirgr. probablement ae mutations, qui a été tor-er pillé au milieu d'une forte (scorie. îsi &UT^i€H!EN de VIENNE, 21 septembre. — Ujficicl ; vi Une attaque italienne contre noire position ilA Si*./ a été repoussée, en corps ét corps par ses uu l'an's occupants, secondés brillamment par l'an ~ hUerie Outre des pênes satig'-antes considérables, ,a_ l'ennemi a perdu 4 officiers ci plus de 100 sol ,j dais. Sinon pas à'évé.nment particuliers sur an* cun des théâtres de la guerre. :U. ï n- CONSTANT1NOPLE, 20 septembre : front du Caucase : du Nous avons repoussé des entreprises de fortes ire patrouilles ennemies; sinon il n'y a rien d'imvor* ri- tant à signaler.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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