Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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06 december 1917
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s.n. 1917, 06 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 01 oktober 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/833mw29b4b/
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" 4-® année. - N® 1145 » Ed. Si Hj—u»-^. = DIX CENTIMES Jeudi 6 Décembre 1917 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le* abonnements sont reçus exclusivement par tous tes BUREAUX DE POSTES. . , .Les réclamations concernant les abonnements doivent , jtre adressées exclusivement au bureau de poste qui » délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS *. 3 mois 2 mois 1 mois • Pt. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE ï 125,OCO par jour Le Bruxellois JOUJRNAI^ QUOTIDIEN INDEPENDANT ANNONCES Faits divers et Eclios Uligne.fr. S «6 Nécrologie jco Annonces commerciales 2.00 Annonces financières , « , , . 2.C0 PETITES ANNONCES- • . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente ! BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserno TIRAGE : 125,000 par jour lesliiiâiiiiâWi Dédie aux petits Bruxlloie; Beaucoup de personnages, plusicfuià papes entre auWs, et des empereurs et dei tsars, ont porté ce uom de Nicolas. Mais nul d'eux n'a atteint à ia célébrité aimable et presque uni-•yerselle, du patron des enfants sages, qui vient, la nuit du 5 au 6 décembre, leur apporter mys-târkueJment par la cbeminee, où ils passent, lui ut son âne, boubous, fra.ts, jouets de toutes sortes. L'usage est chà.rma,nt et touchant,, puisqu'il s'adresse aux enfants et qu'il fait au moins la j'oie d"s par u Le typ6, dé' SMSïoo. est, lui, to<ut à fait délicieux, si bien « grand'papa, à |a barbe blanche ! » tout rempli d'indulgence, même quand il gronde. Con- „ cernant l'histoire authentique du saint, elle se réduit à peu de chose. Ké au IVe siècle, à Patr«s, en Syrie, Asie-Mmeuxe, Nicolas d. vint évêqu • de Myre, métropole de cette même province de' Syrie. A l'époque des croisades, ses reliques lurent transportées à Bari, ville d'I alie, sur l'Adriatique; Ces détails géographique expliquent le cuite du saint en Orient d'abord et à Ooin-sbant-Uiople, et, de là, en Russ.e, pays qu'évangéitsèrent d''s missionnaires byzantins, ainsi qu'en Italie et en Autriche, c'est-à-dire des deux côtés de l'Adriat que. La maison impériale de Habsbourg-Loirealnié ayant régné, non beti-tnte-nit en Autrielp-Hongrie, mais aussi en Lorraine et sur les Pays-Bas, on comprend que le culte. du saint evêque grec au . IVe siècle se sont éta.bli et règne encore, ein Belgique, Holiand.;, Flandre i'rança.se. St-Nicolaâ doit une grande partie; de son culte aux histoires merveilleuses dont le moyen-âge a brodé la jO-ia fantaisie sur le eamvas, uin p'u nu, de son histoire authentique. Ouvrons, g. vous le vouiez, la « Légende dorée » do Jacques de Voragine, livee aussi induapensa-ble à cousu ter que la Bible et l'Evangile. pour trouver l'explication de nombre .de nos usages. . que pour saisir,, nettement, le sujet .de ta<at d'osavres d'art, sculptures et peintures qui peuplent, nos. églises et nés musées. En ce qui concerne St-Nicolas, ces récits d'une grâce n.aïve souv.nit, mais parfois aussi, très psychologiques et d urne heureuse invention, nous du ont, sans beso n d'autre explication, pourquoi le. saint est, devenu le patron des enfants et de toutes les, causes difficiles, en même temps que 'e modèle et le type de la charité-et de la générosité, gloire qu'il partage a-vec St-Mart.n, spécialement honore en "France, mais aussi, dans notre Fjan4re et en Allemagne. Sachez d'abord que tes parents de Nicolas avaient longtemps prié pour obtenir un fils,: et que .dèo. le piconiar jet,. <Je wi naissant? , l'enfaiitelet se tint debout seul, dans sa baignoire. Par pén.tence, il n'accSptait, le mercredi. et le vendredi, dé prendre le lait mat.r-nel qu une fo.s .par jour. Ainsi ce charmant; papa-gâteaux de St-Nicolas ne laissa pas sa vie durant, d'être pour lui-même fort austère ■et d'avoir laissé de jC#ut autres exemp-çs que de gourmandise. De famille .riche et devenu tôt orphelin, Nicolas distribua gCs biens aux pauvres. Jetais l'acte de charité le plus pélèbrë qu'on lui attribue est le suivant. : Pour sauver l'honneur ds trois jeunc&,filles pauvres,1 St-Nicclias, à trois reprises, jeta par les fenêtres, dans la maison de i&tif pore, des bour-ies r'emplias d'or, argent qui permit à clitU curie des jeunes filles un mariage honorable. Découvert en son char.teble stratagème, le saint pria que le secret fût gardé jusqu'à sa mort, sur sa généreuse autant que discrète intervention. C'est pourquoi, aujourd hui encore, c'est à la dérobée et sans vouloir être vu, que le grand et généreux saint prétend combler de toutes soi tes de bonnes choses "s% petits protégés bic-n" sages, car pour les enfants paresseux, menteurs, désobé&sants, jouets et bonbons sont remplacés par un faisceau de verges. A noter aussi que St-Nicolas étant' le patron des jeune® filles, et celles-ci ee fournissant presque toutes, pour leurs travaux d'aiguille, chez les meroi.rs et mercières, ces der-• nk'rs commerçants et oomtnBrçantes gè sont mis aussi sous le patronage spéc al du saint. .Durant sa vie comme après* gà mort, St-Ni-eûlas ét_ndit néanmoins son patronage bien au-delà encore du monde des enfants; Les histoires racontent qu'il sauva des matelots d'une terrible tempête. Se® diocésains, souffrant de la famine, il intervint auprès des fonctionnaires publics pour fa-ire ouvrir au peupl les magasins imper aux. Or, la provi-edon de ces magasins ne s'en trouva aucunement, diminuée. Que voilà, n'est-ce pas, poux nos magasins communaux et nationaux, un encouragement à &e montrer généreux. Autre fait * "Un consul romain ayant injustement condamné à mort tro's soldats,- le saint se hâte vers le lieu du supp ice, arrache au bourreau son épée et va du même pas reprocher avec virulence au consul son iniquité. D'autres fois, le bon saint usait d'habile diplomate, toujours dans l'.ntérêt du peuple. C'est ainsi que l'empereur, ayant envoyé contré une province On révolte, trois officiels : Nc'potien, Ours et Apilion, Nicolas, voulant préserver son peuple de© rapines militaires, invita (es officiers à dîner chez lui. Geux-ci es montrèrent reconnaissante de ce bon procédé. « Après quoi, continue la Légende dorée, Jes messagers impériaux, ayant reçu la bénédiction de l'évèque, poursuivirent leur route et soumirent les révoltés sans effusion de sang; aussi, à leur retour, l'empereur leur fit un accueil magnifique. » La conduite de Nicolas envers les Juifs fut égalem nt remarquable. Sans doute, le s int, autre actualité, protégeait ses ouailles contre ÏCs usuriers, faîà.fica eurs et spéculateurs de toutes sortes, mais, d'autre part, il se montrait eévène contre les chrétiens qui se rendaient coupables de quelque injustice et sévères en vers le-s Juifs; en gratitude de quoi, e ux-ei toujours finissaient par se convertir. Pour en reven r aux enfante, ci ton s- encore ce trait bien connu que le gai nt ressuscita troi j "jeunes petits enfante perdue qu'un méchant boucher avait tue's et ni:s en salaison dans une cuv , soue prétexte de leur donner l'hospitalité. LJhstoire forme le sujet de la célèbre chanson : Il était trois petits enfants, Qui s'en allaient g-aner aux champs, etc. Dans la mémoire aussi duquel d'tiitre nous ne chante p s, parfois, ce refrain naïf de noa jeunes années ? St-Nicolas, mon bon patron, Apportez-moi quelque chose de bon, Du macaron ou du chocolat, Alle.uia, tet-Nicchis. Toiles1 eont, en abrégé, quelques-unes des très vieilles histoires qu on trouve racontées de St-Nicola®, da.ns les vieux livres, dont la «Lé* gende dorée» die Jacques de Voragme est le plus accssible. Pour ne parler que du Bra-bant, vous pourrez voir ces histoires peanties sur les murailles de la pittoresque ég: .se St-Nicolaa, à Drooganboeoh-te-z-Forest, ou sculpté S sur les beaux lambris de chêne de l'égltôa St-Nicolas. à Bruxelles-Bourse. Le brôviaiire romaan, qui s'inepirè de ces mêmes ric.ts, ajoute de notre saint, à l'usa,ge sans doute des enfants peu studieux, que, tout jeune, St-Ni-coiias retenait soigneusement ce *qu'il entendait de bon et de pieux, et que, plus taa-d, ceci sans doute à l'usage dfJs parents, il apportait autant de douceur à exhorter que de sévérité à réprimander. Faut-il ajouter qu'une si beUe vie tut couronnée d'une mort non moins belle? Sentant venir sa dernière heure, Sain,t-N.col-as pria Dieu de lui envoyer ses anges; les voyant veni r, il baissa la tête, récita le' psaume ; «Seigneur, j'ai espéré en vous, je ne serai pas confondu, etc. » et rendit l'âme au bruit d'une ruue.que céleate. Tel'es sont, je le. répète, les ; histoargs dg St-Nicolasj que nos pères ont rapportées, les ayant crues, bar il les avaient re-1 çu©s des viehiards d'Argos, en Grèce, du pa- ' tri^rche Méthode, puis du d'acre Jean quj. le,g traduisit en latin en les augmentant oonssdé- '< rP'bl-.ment. Elles firent les dé.ices du Moyen-Ags"et.' mieux que d'être demeurées de sim-pl&s documents littéraires, elles ont créé La -joiie annue-le du 6 décembre, annonce de ces àtiitres' joies enfantines, celles de Noël. Pussent donc les fêtes, inibiale<s p çlôturalès de décembre, faire un instant oub'ier aux petits et aux grands les tristesses de la guerre ! Lector, LA GUERRE Ëommgiiigs iintieis ALLEMANDS BERLIN, 5 décembre (midi) : xnecitre ae ia tuerie a l'Ouest. GiOu^e a'aim^e au ieia-maiéchai. général pr^ve jiQiiuer AUppiecut ae x.a,tt)ie : Au front de F eindre, vive act.on d'artil erie. Kmro Inchy Bourbon, le feu d'arttl.-eri® •avctct conwièraklenient augmente l'après-midi. Des agressions ennemies, au sud de Ai œuvres, échouèrent. Nous fîmes quelques 'prisonniers. Des cléments ae tranché+; any!cuses, près de Alarcoing et au sud de cette to aiité, furent débarrassés de ia présente de l ennemi. Au sud de iSo-Quentin, aueo d'artiller.e et de mines renforcé. u-ïoupe d'armée du prince impérial aùemand ; Dans de nombreux secteurs, une action de reconnaissance réciproque animée, aboutit à des corps-à-corps violents. Théâtre ae ia gaerre à l'Est. Auprès du front 'du co onel-général archiduc Joseph tt du feldmar<é ha> -général von Màckjh. -sen, les négociations en vue de l'armistice s'<% ■tendent égaiemoU aux troupes roumaines. i ront en ÏAacsaoïne. . D'importants déta^htmen.s ennemis, qui attaquèrent à ta rive occidentale du tac d Ocàrt-■dq ei au nord-Csi de Doiran, ont été re-poussés. Théâtre de lu guerre italien. Des troupes du feldmaréchal Conrad ont arraché aux LoMens, dans les Stpt-Commiines; quelques i/osUions de hauteurs. BERLIN, 4 décembre (Officiel) ; On ne signale d'événements ■particuliers d'aucun des fronts. L'ARMISTICE EUTKE L'ALLEMAGNE ET LA RUSSIE BERLIN, 4 décembre (Officiel) ; La délégation russe en vue de la conclusion d'un armist ce, a ete reçue hier après-midi par le général feld-maréchal yruicc Léopold de Bavière, commandant suprême des forces de l'èst., qui lui a adressé une brève allocution. Les négociations en vuti de la conclusion d'un a-r.m st-.ce, présid es par le chef d'étàl-major, Hoffmann, représentant des forces ailevian-des de terre et de mer, et aux que-les des plé-n, pot "iic taire s des directions suprêmes des armées bu gares, austfo-hongroises et tlirqiues participaient, ont ensuite commenté. Sur meï. BERLIN, 4 décembre (officiel): Nouveaux succès sous-marins dans le canal d'Bristol et liant ta mer du Nord : 14,500 ton. nés de jauge brute. I'armi les navires coulés, se trouvai, le vapeur français à charge com-2>'tte, « Admirai t'ede », jaugeant 5,380 tonnes, AUTRICHIEN-VIENNE, 4 décembre (Officiel) ; Théâtre de la guerre ita ien : Le feu d'ar-tiller'.e a augmenté par erulrods, sans opérations d'envergure toutefois. Théâtre de la guerre à l'est : Hier, les négociations con Ornant l'armistice ont commencé au front russe. En Albanie : Situation inchangée. VIENNE, 4 décembre (Ojfhie! de l'après-midi j : Les négociations en vue d'un armistice avec la Russie cont.nuent. Il y la eu une déclaration générale concernant l-rj points de détail. L'après-midi., des délibérations de commissions ont été tenues en commun'. La prochaine séance pléniète est fixée au 5 décembre, TURCS CONSTA N TIN 01'LE, 3 décembre • Front du Smaï : Le ca>lme règne sur tout te front, abstraction fa te du feu d'artillerie au sud. Nos aviateurs de terre et de mer ont boni-bardé Imbros. BULGARES SOFIA, 4 décembre (Oift^el); Front en Macédoine ; Au sud-est du lac d'Ochrida, nos détachementç de reconnaissance ont fait prisonnier un détachement de défense ennemi. Eritie ie lac d'Oclir.da et celui de l'tespa, un détachement ennemi qui a tenté d'avancer vtrs notre position, a été chassé par notre feu. Fris d'i C'ervena Stena et dans la région de la Moglcna, vive activité d ar.tUtïte. très dô Dobropolje, nous aidons rejeté un dé ta. chemenl de reconnaissance ' iinn'Jim. Front de la Dobroud&Jia j La situation est inchangée, FRANÇAIS PABIS, 4 cléc. ^Uuiciei,; '.j h. p. m.: Grande activité dois deux pri-nierjeis notamment dans la région ae 'J aifure - i»a.aisons-qe-O&ajripa&ne. btu ia ru e ëaàonè ae ta i^euse ' l'eaiM&ui a essaye ci'aijorcfor nos UJgiï'es à l'ouest d'Avccoui i, et dans ië s.ecteur tue r orges. Nos feux ont arrête net sa tentative. Nuit calme stir le reste du iront,. Aviation. — Dans la journée du 2 décembre ci-eux avions epnenys ont été auatbuis j,ar 'nos piiovts. i t'ois' appareils "ennemis sont tohi-Bes ciàiis nos. listes: PAKiri, ' 4 déc.'.XÔxfcoial.) 11 h. p. m. : J:,ii (Jhainpaigti'triio'us avojis repoussé eeux teinta'Ci-ves d attaquas sur ma peuts postes - ena'-e 'ialmire e4 lvi-ai^ons-de-t/nampagne- et in-f.igé des pertes a i'ennomj. 'AcfcW a ^rLiile-rie vto.enues sur ia îive oroue ce la iVteuse daiis le secteur de BéaUfiiont et ctans tt-.s VObg'sa daaus ia région uu jabmnoanmc; Bien à signaler sur le reste du frdnt. ITALIEN ' 4 ROME, 3 décembreTout Ue, long çlu front l'activité combat.n-e' a été très restreinte h er. Des forces ennemies cqtis d.ra(t'c$, dont la mar-che' ers, .avant avait été signale entre le haut plateau d'AsiftgÇj ^lq fyren et,.le Pjave. jté, font .venues hors de.la portée de nos hatteriPs. Actions étendues, er pers.siant.es d'art%luf% sur ie L'aswbio, dans la région du Melct^a, et sur /a crête septentrionale du massif du Monte Grappa. Dans ta val .ee. de N os et sur les-versants septeriirlonaux dit Ajoute Pertica, nous avons pris efficacement des troupes ennemies sous no re feu con enfrique. Noits avons mis en fuite des p' troui les ennemies à l'aide de rnitra lieuses, sur 'V Monte' Nero. Sur le F,ave i.ous avons capturé quelqu.es vaus.aux ennemis près de ■ Fogare. Vi-olent feu.> d'arti lerie dans la régvm du lit.ora et activité étendue de pa-truu.Ues, ;• . AftGLAâS LONDRES, 3 décembre. — L'offensive ennemi: a été reprisé avec une grande violence, au front de balai l'i de vambrai, où la bataille a revêtu un caractère extrêmement violent. Les w.taques allemandes q-ui si sont succédées, avic des effeci fs importants, entre Gunhèlieu et Mar oing, ont été refoulées avec de lourdes pertes. Nous avons maintenu toutes nos positions, 'exctp. e pris de 't'a Vacquertè et <1 l'est de Marco ng. où notre ligne a été légèrement refoulée. Notre con ire^ntaque entreprise sans retard, a rétabli ■■a situation sur un po.nl, au sud de Mar coing,. où Vennemi avait réussi un moment à prendre pied. Au. fruit de hq.tqi.le d'Ypres, des opérations secondaires, qui se sont déroulées au sud-est du bois du Polygone, nous om permis d'avancer un peu et dt ramener des pnsonnier.s. Une op.éraùon isolée, exécutée h.er, au nord de Fa scliendaeie. nous'a va u 120 prisonniers et un grand nombre de rn.traillcuses. Dernieres Dépêches L ÀitMitiïiSji» LTiixtiVÏÀiv U c,. La p^em.ère i encontre des pariemenU-xes. i^ologae, 5 dee. — /oici ee qu on inarnh d'iiaporanda au sujet de la première rencontre- historique entre les parlementaires russ<ii et ailemanus en vue ae la paix: « A 12 h. 20 nous nous sommes rendus de Dwinsic au front du li<e corps d'armée, v ers 4 il. ïsu nous ai rivâmes au iront au îégiment d'infanterie moscovite et nous avançâmes dans une tiancnee précédés se.on l'usage m-teanatiOiiiail u'uu cua^oau D^ane et d uu ,.om-pette. a 30U pas ae la position connue sous le nom de « Hanovre » nous rencontrâmes ne,s oilioiers adenuiiuds. L apiès-m.di, vei*s s» n.. nous tûmes conu'Ui^s, tes yeux bandés à l'é-tat-majui du IjataiJion allemand qu» occupe. la position « Hanovre ». A 5 h. 30 notre etat-major remit Ijs pleins j ouvoirs écrits éma liant dés commissaires au peuple pour l'armée et la marine ainsi que diu commandant suprême des troupés ae ia Bépublique russs ; ils iurenit acceptes par deux onicitrs c'etaf-major allemands préposés à cet effet. Les négociât ons furent menées en tangue française. .Notre oJire d'entamer, des négociations u'armistice sur les fronts des puissances belligérantes en vue d'une conclusion de paix subséquente fut immédiatement transmise a i etat-major du commandant suprême de tous ie.s fronts., prince Léopold de Bavière, ainsi qu'au générailtssime do l'armée aliemanae. Le so'r, vers 8 h. 25, nous fûmes amenés en automobile à'Lassen, où nous fumes reçus officiellement pa.r le général de division * Hoff-meister. Celui-ci déclara que nos pleins pouvons avaient été jugés satisfaisante et que ré ponse nous serait donnée endéins les 24 heures. Entretemps (le 27 nov.)., des 7 h. 50 du matin, nous reçûmes Ja réponse du commandement suprême allemand, acqui.sçant ein prinops à la proposition d'eaitr-r en négociations au sujet d'ua armist ce, d'après les principes énoncé dans les pleins pouvoirs. Le général Hoff-m.ister et jes parlement,aires reçurent p ein pouvoir d'élaborer un pian détaillé pour la prochaine entrevue des délégués dea belligérants. *Après un échange de vuea avec le commandant suprême allemand, le général Hoff-lîicister rem t, la nuit du 26 (?) une réponse écrite à notre proposition, signée par lui. Cette réponse est conçue comme su.it : 1) L'Allemagne egt disposée à entamer sans retard des négociations en vue d'un armistice et ic commandant suprême de toutes les troupes allemandes reçoit, pleins pouvoirs pour les mener. 2) Le commandant suprême allemand mettra un train spécial à la dispositi on des délégués qui prendront part aux négociations. 3) Une. communication télégraphique directe est éteb-ie entre le pouvoir suprême repréecn.é par le Conseil du comité du peuple et les délégués.■ On nous annonça en outre que Je commandement suprême al.emand avait ordonné de suspendre les opérations partout où l'en n mi n'attaquerait point, tandis que la fra-em.sa-tJon cesserait jusqu'à ce que les negO'ciaitions soient terminées. Le 27 nov., à 8 heures du m . tin, nous fûmes reconduits, les yeux bandés, au secteur du front où nous avions été reçus. La presse française ét la Eussie. Berne, 5 déc. — La généralité des journàrâx frança.is juge la situation en Russ e avec pes&i-. mienne, ma.s avec ca.me. ' Le « Matin », qui refièta assez fidèlement l'opinion de la prej_é française, écrit qu',1 faut faire tout ce qui est possible pour sauver la Russie qu'il faut s'attendre au p»r«-, ç'est-à-dift d'aileir se'trouver cb igé de continuer ia guerre, même s, la Rufe. p^nv p.,sis prêter r,on appui. Le «Gaulois» d. t qu'il ne faut plus ccwnpoer sÇr Ie général K-.ledine; l'accord de la lïussie àveç les Puis-'. sanc£s Centrales se réalisera- malheureusement avec plus de rapide té qu'on ne l'aurait cru au i début; e'esi. pour cela quj la Conférence d© Paris devra avant tout discxiter la que's.ion de' l'a continuation .de la guerre sarts la Russee. .Tje « Journal clu Peup e » dit que l'idée d une paix immédiate éta.it d-venue populaire -én Russie, qui est tooa. enient épuisé.' et dont la siiuat on est littéralement intolérab e. C'est pour cela q. e la Rus j. s'est jetée dans [es bra® dc- ceux qui veulent la sauver par un nouveau, itiayen. Dine maœifestaiion de l'ambassadeur de Russie à Rome. Rouie, 5 déc-, (agence Stefani'). — L'ambassadeur de Ruasit à Rome s'est empressé, d'ex-primer au gouvernement, itiaiiân ai .profonde' ndignation de ce que les traités s.'crees conclus entre la Russie et s*'s Alliés aient été publiés à S t-Péter., bourg. Ces publications, à son avis, constitueraient une v plaeion haineuse à-'s '-'ng-gemf'ute pris. Euptuie ae l'Entente avec la Russie. B.rlin, 5 déc. — On mande de Pétrogrsd au « D".,ily Chronicle ». L s ambass deurs dé l'Ent'n.e ann ne nt la notification d' n^ résolut om établissant la rupture deg relations éoa-nomiqius, financières tt militaires entre l'Entente et la Russie, pour la durée d.e la guerre. L ambassedeur américa.n s'est joint à cette dé-marqbe coiileci-ive de l'Entente. Un martyr du oaciîisme. Bériân. 6 déc. — Le socialiste bien connu et candidat-gcuve'i ne-ur. Fredearic G-rof, a été condamné dans l'état de New-Jersey, à 5 ans de réclusion et à une amende de 1,000 dollars, pour ses projets hostiles à !a guerre. Au cours d'un discoure, il avait mis en doute le droit, du . go-uvern ment d'envoyer des iroupes en Franc-. Le traité Sicret a/agio-ita.o-russe. Berlin, 5 déc. — Parmi tous les traités secrets pub iés entre les puissances de l'Entente, il n'en ce pas d'* P'US instructif, dit la «Ger-vnan a», que celui conc.u entre l'Italie, l'An-gleierre et la Russie, par lequel on assure à l'Ital e,sa part du bu in ei on i'i .c t à déalarer la guerre. L'article 15 de oe traité règle la conduite des Alliés vis-à-vis du St-Siège., Il y est d t ni plus ni moins que ceci : « l'Entente doit surveiller le St-Siège et ses démarchés diplomatiques, en vue de la conclusiion do la paix. Le St-Siège doit, de prime abord, être exe u comme méd atir ou m." tat Ui pa. cfiste, e; l'en doit intercepter le courrier pontifical. » Ce qud équivaut à une suppression complète et et'f('ct ve de la liberté d'action du St-Siège, qui tombai, j-ous le pouvoir brutal d'un adversaire mal disposé. La «Germania» ajoute: << 11 est à. espère, que les catholiques d Itilie et des au rs pays canitraçta.irs s'empoitrc-n avec la dernière énergie à faire abroger l'arti-ol ■ 15, afin que le St-Siège récupère sa liberté sous toutes s!'s formes. » La Conférence des Alliés. Berlin, 5 déc. — Les joiirnaux rapportent au sujet de la lutte pour ip généralissime la nouvelle que cette question n'a pas noore pu être tranchée par l'Ent<nte à la Conférence de Pars, à cat.se d s op.nione diverses qui y régnent. Appréciât, on de la lettre de Lord Lansdc^ne en Angleterre. Berne, 4 déc. — Les correspond n's pn.r!e-meuttires du «Daiîy News» et du «Da ly Mail» annonc 'nt que la lettre dt Lord Lansdowne a fourni jeudi dernier la matière principale d&s conversations dans les couloirs de la Chambre des Ccmmimes où on ,1a considère comme un événement politique de ptemier ordre. Le correspondeint du «Daily News» dit que, nonobstant l'attitude hostile adoptée par d® nouveaux députes à cause deg tendances es-trêmûs de la lettre, nombre de conservateurs, qu'on n'eût jamais soupçonnas de pareilles visées, considèrent la lettre comme un fait d® nature à exprimer la conviction d'une grande partie de l'opinion publique; La lettré est encore m'eux accueillie par les libéraux, dont un membre des p.us en .vue a dit qu'elle représentait- les idées d'une notable partie du peuple anglais et imprimait- une orientation toute nouvt'Le à la po.itique de guerre anglaise. Lea membres du parti ouvrier se déclarent absolument d'accord avec la lettre. A diverses reprises, on a formulé l'opinion qu'on finirait p r sentendre avec ''Allemagne. Le corr «pendant du « Daaly Mail » fait remarquer en ou're que l'un des motifs du regrettable appe.i en faVur cle la paix, de' Lord Lansdowne, c'est la menace de Len rie d'en-doa:cr la dette d'éta.t russe aux financiers et aux rentiers auglais, qui subiraieint de cè chef des pert s importantes. » Berne, 4 déc. — Le chef du parti ouvrier Ile deron, s'adrt ssant à un repr^senitant du « Daily News », à Manchester, s'est déclaré très heureux de la lettre de Lord Lansdowné. Il la oons dère comme conlorme au temps et ple.ne d'espoir, et recommande aux hommea se trouvant à la tète de la vie publique, qui auraient les mêmes idées, de se grouper et d'exercer une pression sur l'op nion publique, pour amener une situation dont le' gouvernement pourrait peut-êt.e yrer parti. I> exprL nii de nouveau l'espoir que le gouvernemein; i?ngLais déclarera t franchement ses bute de guerre actuels eiç n'attendrait pas que l'Amérique at eu l'occasion de faite les mêmes expériences amères que les Alliés. Il est incontestable que Wi.son désire 1a paix, autant maintenant qu'en 1916. La paix ci-s peup.-es pourrait être amenée pius tôt et autrement que par la c^nceniration a.veugle de la stratégie. Henderson protesta contre le fait, ,qu'aucu,..o sentsutiye en vue d'uns entente paefiste ne puisse être faite avant- que la.représentants de la nuance « knociî-oufc » soient satisfaits. Il es-oère que Lord L'rnedownC continuera les négo-îiations si remarquables qu'il a entamées. Hécatombe de généraux italiens. Luganô. 5 déc, — Il résulte d'informations parvenues d'Italie: que, de nouveau, quatre généraux majors ont été destiiucs. Il s'agit des généraux RuggJri, Lamberti, Pado'van et Jori. te message do Washington au Congés. Bi-rl n, 5 déc. — On ma-ndé d'Amérique au « Matin » que le. message 3ë' Washington au Congrès, annonce que ta gtbrrê' sera continuée jusqu'au triomphe de la démocratie de tous les états. L'Angleterre dans la d'élection du Canada. Bénie, 5d'c. — Lâ presse anglaise se montire t.rès préoccupée cl s résultats possibles des prochaines é ections générales qui auront lieu au Canada, du 11 au 17 dé embre, car du résuit t d ■ ces 'élections; dépendra le maintien des con. r, ngents ean diè -s aû front ouest. La lutte électorale se déroule entre les partisans de l'ancien premier -ministre Laurier, qui est par pr netpe et foncièrement antimilitariste et le gouvernement unioniste de M. Borden, assisté libéraux, p-irtigans du militarisme de guerre. Ce gouvemrtie -.tt v ént d'appe-ier à neuve u sous les drapeaux, 100,000 hommes, recrutés d ns des familes qui ont déjà fait des sacrifices pour la guerre. Laurier demande av nt out an référendum populaire sur la .légalité de ia conscription militairè. Cette mesure, au d:re dOs personnalités' oompétntcs, amènerait une grosse perte de temps, de sorte que la -divis.on mn dienne en campagne perdrait toute sa va-leur. Les partisans de Laurier déclarent ouvertement que, dans le cas d'une victoire de c dernier, le Calnida se retirerait pratiquement de la guerre, tandis qu'un membre du gouvernement unioniste déc'ara qu'une vi to..re de Laurei équivaudrait à une victoire de !'Allemagne. Le commandant en chef des troupes canadiennes fait ressortir, dans un appel répandu d 'iis tout le pay6, l'urgr-nte nécess.té d'un renforcement de se® effectifs. Les dieux p'rtis e.n prési'nce eCrnbl nt être, d une for:e à peu près é"°le. Laurier tient, de toute façon, le bon bout dans Ia pro inre de Québec, aveo 65 voix sur un tot al d 234 député. Le eénate'nr Humbert "Uitta le « Journal ». Ge-'èvc, 5 déc..— Le sénatem' Humbert a abandonné la direct on du « Journal », de Paris.Troub e.s au Ouartier Latin. Berne, 4 déc. — De Paris au « Progrès de Lyon » : Le ier décembre, une manifestation po'itique devait 'se produire au Quartier Latin • t uir la place dg la Concorde. Il n'y , ut toute-fos, au Quartier Lat n, que des attroupements insignifiants de jeûnes gens, qui furent dispersés. D> nouvelles manifestations furent tentées plac ■ de la Concorde, mais les manifes «nta fureint arrêtés. LVAct on Françaige » a prié ses partisane de-s'abstenir de'«boute p î,rticipa-> tion à la manfestation. >in ministre de l'hypière publique en Angleterre. Le « Daily Express » annonce que Maddisou a été nommé ministre du département de l'hygiène publique, qu. vient d'être créé. ■ a mort de sir fatanley Maude, Londres, 5 déc. — En réponse, à une question posée par un membre de la Chambie des Communes, il a été déclaré que la mort de Sir Stanley Maude, feu ;e commandant en chef d®g forces britanniques en Mésopotamie, est due aU choléra. Encore une neutre fusillée. Amsterdam, 3 d.'c. — D'après la presse, la Hollandaise, Anna Huitema, a été fusillée aux Etats-Unis, pour cause d'espionnage pour l'Allemagne.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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