Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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20 september 1918
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s.n. 1918, 20 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cf9j38n50j/
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^ A X 1 JSL-# W 1 JLfjy 2^4 4j» Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT QUINZE CENTIMES Vendredi 20 Septembre 1SÎ0. ■ K» 142! ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le* abonnements sont reçus exclusivement par tous le» BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être a( ressées exclusivement au bureau de poste qui « « délivré l'abonnement. i PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE e 12E.ÛOO r»f>5° iaur Vendredi 20 Septembre 1018. - N° 1425 ANNONCES ' SÊr-M- La îlgne, fr. S 00 , mcroiogie 300 Annonces commerciales 200 Annonces finsacicres 200 PETITES ANNONCES. . . UgrMd* ligne.' 2W Réducteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, me de la Caserne TIRAGE : 125,000 jpar jour * ÏR&CàE î 125,000 p&r jour Lft GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 19 septembre. — Officiel Théâtre da la guerrs à l'Ousst Croups d'armées du prince héritier Ruppres et du colonel général von Soehn 'Au nord-est de Bixschooie nous avons nettoj Ves -parties des éléments de tranchées restés ait mains de l'ennemi lors des combats du 0 septen IrCj et avons fait prisonniers 1SG Belges. Vive a, timté de -reconnaissance entre Yprêt. eï La Ba sée. Au nord d'Armentières et au sud du canal a La Bassée nous avons repoussé des attaques pa. tielles de l'ennemi. Violent combat d'artillen dans le secteur de M œuvres et d'Havrinco-urt, o nous avons fait des -prisonniers au cours d'atu ai{es locales. Les Anglais-ont repris leurs attaques contre ne positions devant la position Siegfried, dans i secteur de la foret d'Havrincouri jusqu'à la Son me Les attaques dirigées au nord de Gouzeaucou, et contre cette localité ont échoué devant nos l gnes. Des régiments de chasseurs allemands ot opiniâtrement défendu Gouzeaucourt. Entre Got ieaucourt el Hargicourt nous avons ¥gaiement rt poussé les Anglais qui se ruèrent à diverses rt prises à l'assaut avec des forces considérable et des chars blindés. Après un combat plein d'à* ter native s Epehy et Ronsoy restèrent entre leur tnainS. VcTS' le soir l'ennemi réitéra, ses attaque sur tout ce front, mais fut repoussé partout. Et Ire Hargicourt et Pontru des Australiens pénétri reni dans nos positions. Après un âpre combc notii réussîmes à enrayer la marche en avant d l'ennemi qui avait dépassé Hargicourt et Pontru à l'ouest 'de Bellecourt-Belléglise. Entre le ruisseau d'Omignon et la Somme, le 'Anglais ont attaqué en collaboration avec le Français. Appuyés par des forces considérables ils cherchèrent à percer nos lignes'près, de S1 Quentin et au nord de cette ville. Les combats qu se poursuivirent jusqu'au soir, se terminèrent pa un échec complet pour l'adversaire. Au cour de violents combats, l'ennemi fut rejeté dans se positions de départ.Des régiments ost-prussiens t le régiment d'infanterie alsacienne-lorraine n. 6 se sont distingués à celte occasion. Au sud de la Somme, une attaque française pat tielle a échoué. Sur le front d'attaque large d 85 Jtm. nous avons constaté, grâce aux priser, mers faits, la présence de 15 divisions. Croup» d'armées du Kronprlnz allemand Entre Ailette et 'Aisne, le combat d'artillerie de nouveau acquis une intensité considérable Nous avons repoussé de violentes attaques partiel les, dirigées principalement contre nos lignes de deux côtés de la route Laffaux-Chavîgnon. Croapa d'armées von CaHwitz A la côte lorraine l'activité comb'attive s'es ravivée. Combats d'avant-postes de moindre en vergurc. Au cours d'une attaque contre Maneul les, nous avons fait des prisonniers. BERLIN ; 18 septembre. — Officiel du soir. Attaques anglo-françaises sur un large front de, la forêt d'Havrincourt jusqu'à la Somme. Des contre-attaques sont, en train contfe l'ennemi, qui avait pénétré au centre du champ dt bataille entre Hargicourt. et le ruisseau d'Omignon.Sur le restant du front, les attaques de l'ennemi ont échoué. Nous combattons partout i l'ouest- de notre ancienne position Siegfried. BERLIN, 19 septembre. — Officiel : — . 11 *" ■ vjrsrru scus-rs* < rme Dans la zone de barrage autour de l'Angle terre, nos sous-marins ont coulé 39,000 tonnes dt jauge brute. AUTRICHIEN VIENNE, 18 septembre. — Officiel 7 Théâtre de la guerre italien Les Italiens ont continué à s'efforcer dt s'em parer de notre position dans le secteur du mont, Pertica. Leurs attaques d'hier, appuyées par ut violent feu d'artillerie et de lance-mines, avaiert pour but de conquérir la crête de Tasson, contre laquelle ils se sont lancés par cinq fois. L'ennemi a été chaque fois repoussé au cours de corps à corps acharnés. Près du monte Tomba et du monte Solarolo, nous avons repoussé l'ennemi qui tentait d'approcher de nos lignes. Violenl duel d'artillerie intermittent sur le haut plateau a l'est d'Asiago. Un grand nombre d'aviateurs ennemis ont lan cii des bombes sur des localités .situées à l'arrièr, de notre front, et dans la vallée de l'Adige; le. explosions n'ont pas .fait d'importants dégâts. Théâtre de la guerre en Albanie Une attaque partielle prononcée par les Italien■ le long de la côte, a été repoussée. Sur la crûtt au sud-ouest de Bcrat, où nous avons avancé no, lignes vers le sud, nous avons repoussé des al • terques. Théâtre de la guerre à l'Ouest Rien d'important à signaler auprès des troupes impériales et royales. BULGARE SOFIA, 16 septembre. — Officiel : Frsnt de Macédoines rAi>ri>s une courte préparation d'artillerie, des un i tis italiennes ont attaqué nos -positions à l'est de li hauteur 1050; elles ont été repoussées. Du village de Graelcsnilza jusqu'au Mont Jehaun des combats d'infanterie acharnés se sont livré, tout le long du jour devant nos nouvelles posi tions. .-1 l'est de, Gradesnitza, au nord de Dobro polj,a et près du village de Zborske, nous avon. ■repoussé d'importantes /orties ennemies en iew infligeant de lourdes perles. Au sud de Gcvgeli, nos batteries ont dispersa des détachements de reconnaissance anglais. Asse vtotente canonnade près de Doiran. Plusieurs déta ehements de reconnaissance anglais, gui appro rhaie.nl de notre position avancée au -sud de Doi Tan, ont êlé repoussés. FRANÇAIS PAH1S, 11 septembre. — Officiel de 3 h. p. m. : 'Au sud de l'Oise, activité de l'artillerie pendan la nuit. De violentes contre-attaques ennemies dan la région des plateaux au nord-est de Sancy n'on obtenu aucun résultat. Nous avons maintenu no gains. En Champagne et en Lorraine, nous avon exécuté des coups de main cl fait des prisonniers 'Aviation : I.e 'sons-lieutenant Coiffard a dcscend\ le li septembre deux ballons captifs et trois i 15 septembre, ce qui porte à trente le total de appareils abattus par ce pilote. PARIS, IS septembre. — Officiel de 11 h. p. m. 'Au cours de la journée, nos troupes opérant ei liaison avec l'armée britannique ont réalisé de ■progrès cfîvhs ht réqTSÏÏ à l'ôucsl Se Saint-Quentb entre llotnon et Essigny-lc-Grand. Sur un fron d'une dizaine de kilomètres, nous avons, malgr la résistance acharnée de l'ennemi, avancé nos li ijncs de S kilomètres en moychne. Nous avons al teint les abords ouest de Francitty-Sélency, conqui le bois de Savy cl Foniaine-lcs-CIcrcs. Plus ait suù nous tenons les lisières sud de Conlescàvrt et nou nous sommes rapprochés d'Essigny-le-Grand. Nou avons fait plusieurs centaines de prisonniers. 'At nord de i'Aisp% nous avons continué à progrès scr à l'ouest de loùy, flous avons prononcé de foi les contre-attaques sur le. plateau à l'ouest d'Al lemant. Un retour 'offensif de nos troupes a re foulé l'ennemi et nous r valu de nouveaux gain de terrain et 130 prisonniers. ITALIEN ^ 'ROME, 17 septembre. —- Officiel L'ennemi a contre-attaqué hier par cinq foi-Peur nous arracher le terrern nue nous avons ga gnê au nord du Grappa, à l'entrée de la vallét de Seren. Il a été chaque fois nettement repoussé. ,/■ Près de la vallée de C'esilla, nous avons fai J/Ji'i prisonniers au cours de petites opérations> en autre, nous avons pris une vingtaine, de mi traiUeuses et un petit mortier de tranchée. Via \\ J U U -HC /I lents engagements entre nos détachements de 1 connaissance et les avant-postes ennemis sur monte Nozzola (]udicarie) c-t dans la vallée , Lagarina; nous avons fait quelques prisonnie et pris 4 mortiers. Nous avons surfris de petits postes -ennem dans la vallée d'Ornio et avons fait prisonnie. leurs occupants. Violente canonnade autrichie. ne et feu de diversioif le long du Piave, dans " secteur du Monlello et près de Fossalta} Nos aviateurs et ceux de nos alliés ont 1r é efficacement bombardé les installations mi, x taires de Sevico et les champs d'aviation étabi par l'ennemi dans la vallée de l'Adige et dans plaine de la Vénétie. Trois appareils et un ba - Ion captif autrichien ont été descendus. f ANGLAIS e LONDRES, 17 septembre. — Officiel : . Nos troupes ont progressé hier dans la direclh de Le Vergics, au nord-ouest de Sâinl-Quenti Nous avons légèrement amélioré, la nuit, nos potions au nord-ouest de Ilulluch el au nord-est , Neuve-Chapelle. ' e i* combat a été moins violent aujourd'hui 1 ' nord-ouest de Saint-Quent n. Nos troupes ont g gné du terrain près du village de Ilolnon. T Sur la partie septentrionale de notre front, cor bals locaux. Nos troupes se sont emparées d'i poste allemand à l'ouest de La Bassée el ont fc des prisonniers. Nous avons établi de nouveav " postes au nord-ouest de Neuve-Chapelle et près i Ploegsleert. Un détachement d'assaut ennemi a é ' repoussé à l'est de Vierstraele. : DERNIERES DEPECHES » LA NOTE DE PAIX AUTRICHIENS 1 La presse Scandinave s Stockholm, 17 sept. — Dû «Nya DaprliRt Ail ; hnnda» : « l.es excitateurs bellkiueux de l'E: tente interprètent peut-être comme un sip-ne < I faiblesse intérieure cette offre de paix. C'est^ ,■ un faux cakul. Si l'Entente laisse d^re par : r presse et par ses agitateurs que ce n'est pas s peuple allçmafid, mais ses chefs qu'on veut abri tre, c'est là une affirmation dont peu de pe . sennes seront dupes. Le peuple allemand po i sède lui-même suffisamment d'esprit pour vo qu'une dislocation qui se ferait sur l'ordre < l'étranger, goûterait trop cher au peuple mêm ; La fermeté intérieure de l'Allemagne n'est p; ? affaiblie, au contraire, elle es! probablemei ' empreinte de plus de confiance et de ténaci que chez ses voisins de l'Ouest ». Christiania, 18 sept. — La note autrichieni j a produit ici la plus vive sensation et constiti le thème du jour. Elle est commentée en pr ^ mière page avec manchette, et en article de for alors ^ue la plupart des journaux sont enclir à admettre que la démarche de l'Autriche a c se faire en complet accord avec l'Allemagne, 1 qui semblerait confirmer le voyage à Vienne < ■ M. von Hintze ; quelques journaux voient dai la note, surtout à la suite de l'attitude négatii de la presse allemande, la possibilité d'une d marche isolée de l'Autriche. Les prévisions soi en général empreintes de scepticisme, et on e; prime fréquemment l'opinion que ceci ne servii qu'à fortifier l'Entente qui n'y verra qu'un siprr de faiblesse, dans son désir de poursuivre ! ■ffueirTe et que seuls les canons répondent. L'«li telligenzsedler», organe gouvernemental, n'excli pourtant point la possibilité que la démarcli puisse être le prélude d'un jésultat pacifiqt tangible d'ici un temps indéterminé, chose qi doit réjouir avant tout les neutres. Le jourru démontre toutefois _ que le gouvernement norv trien doit s,'abstenir de toutmédiation, sus Longtemps que les deux partis belhg*âran1 n'en expriment point le désir. Copenhague, 18 sept. — La presse danois consacre aujourd'hui de longues considératior à la démarche de paix austro-ho.ngroise. Elle : montre en général assez sceptique quant au r saltat. Le «Berlingske Tidende» écrit: < C'est à pe ne si l'offensive pacifique de Burian a pu éto! ner les cabinets de Paris, de Londres et de W; shington. En tout cas, la méthode Burian e: la seule qui, étant données, les circonstances a< tuelles, peut nous mener veirs la paix. La situ: tion est-elle favorable à une démarche pacifiqt des Puissances Centrales ? Peut-être, vu qu'elle sont indubitablement disposées à faire de pk frandes concessions qu'auparavant. Il est pri able que les puissances de l'Entente répond roi en disant que les buts de guerre préconisés p; eux, à diverses reprises, doivent seuls co<nst tvtef les bases de négociations sans engagi ment. Il est hors de doute qu'on s'y attend e Allemagne et en Autriche. Que l'Autriche a entrepris cette démarche mau'igré cela, c'est ! un fait qui est peut-être de nature à laisser pa ser un faible rayon d'espoir ». Le «Kiobenhavn» écrit : « L'impression qu produira la note est tout aussi incertaine que . but véritable que poursuit le gouvernement ai trichien en la publiant ». La presse russe Moscou, 13 sept. — Toute la presse gouve nementale consacre ses articles dfe fond à la pu position de paix austro-hongroise. On peu/t voir que les milieux gouvernementaux n'éme tent pas encore une idée déterminée pour l'in tant quant à la signification spéciale ou gén< raie de l'offre de paix pour là- situation de ' Russie. Les avis sont partagés quant aux chat ces de succès. Alors qu'un diplomate west-euri péen des Soviets croit à la naissance d'une coi férence de la paix, Radek estime dans un artic de fond de l'ulswestja» pareille chose comir très improbable. La presse hollandaise Amsterdam, 17 sept. — Du «Telegraaf» : « L peur est mauvaise conseillère, mais la colère r l'est pas moins. 11 fallait s'attendre au refus d< Etats-Unis de prendre la note en oonsid'ératio) : mais psut-être l'Amérique et l'Entente eu sise n elles pu foire choix d'un autre mode, moir bourru, pour la réponse ». L'«Algemeen Handelsblad», se basant sur ! déclaration du secrétaire d'Etat américain, écrit « Une conférence est une impossibilité lor: qu'une des parties tient ce langage à l'autre nos' conditions vous ont été posées, c'est à pre) dre ou à continuer la guerre. Il est douteux qt cette méthode fasse aboutir à la paix suivai insinuation du président de la république d< Etats-Unis. Jamais une paix imposée par coi trainte nefpeut nous conduire à un état de chi ses tel que Wilson le préconise, notamment l'impossibilité d'une - guerre ultérieure. Balfot fait précisément ce que condamne la note auti chienne, avec son discours qui, intentionnel! ment ou non, augmente encore la distance 01 tre les parties, et rend beaucoup plus diffici, un échange de vu.es. 11 prouve une fois de ph combien une délibération serait nécessaire 1 bienfaisante dans le sens de la note autr chienne ». Amsterdam, 18 sept. — Lés journaux hollaj dais consacrent de longs commentaires à l'e fensive pacifiste autrichienne, qui a produit grai de impression. On lit dans le «Niéuwe Rotte damsche Courant» : « Les partisans de la pa doivent envisager avec une grande tension cl'e prit la préposition austro-hongroise de réun tes belligérants en une conférence. Cette prop sition offre en tout cas l'occasion d'aboutir da: un délai qu'on peut prévoir à des pourparle; de çaix, qui, en supposant qu'ils ne servent eu: mêmes à jien, contribueraient, en somme, à rei dre la paix un peu moins accessible. Seulemen est-on suffisamment idéaliste, en Amérique, pot prendre la ma'in localement tendue ? » Le uNieuwe Courant» qualifie la propositic de démarche d'une haute importance, tout e émettant des doutes q.uant à fti possibilité d'; boutir, vu les circonstances ambiantes. Au nu ment, actuel, ajoule le journal, il y a encore ,d« facteurs importants en jeu": en Angleterre, 0 est à la vaille des élections,«et une propositic comme celle de F Autriche-Hongrie mettraiifur armé dans I9 main du parti de Lord Landsdcwr et de Henderson ; il y a litu de se demande toutefois, si Lloyd George a œs motifs de «rail te ; il va piutoi des raisons de supposer qt les Northcliffe, Rothermere et Baverbrock reste: encore les maîtres de la Situation. La pressa française Berlin, 18 sept. — L'ocre austro-hongroise e déià commentée en long et en large par la pli part des .journaux français; la majeure partie c ceux du boulevard (la presse bien pensante) repoussent catégoriquement. Parmi re's organ< socialistes, on signale des commentaires de ! «France Libre», le journal des 41 socialistes t droite, et du «Populaire». Comme il fallait s attendre, la «France Libre» s'exprime avec u chauvinisme équivalent à celui du restant de 1 presse provocatrice; elle déclare que le Seul mot de converser avec l'Allemagne, en ce momen est la continuation des opérations militaires. Par contre, le «Populaire» estime que l'Ei tente doit absolument répondre à la note autr chienne ; celle-ci faisant appel à des sentiment avec lesquels il ne faut pas badiner; bien qu'el: implique plutôt des négociations secrètes, il r faut pas perdre de vue que les Centraux désirei sortir du conflit; il se peut qu'ils souhaiter sincèrement de conclura la paix ou qu'ils tier nent -à se décharger de toute responsabilité vi: a-vis de leurs peuples ; en tout état de cause, faut répondre, et non pas v opposer une fin d non-recevoir, mais plutôt y prendre en consid< ration l'éventualité d'une paix prochaine et d ses clauses essentielles, s'inspirer du sentimer des nations plutôt que de l'avidité des capitalii tes, et, surtout, parler aux peuples des Pui< sances Centrales. Le reste de l'article est cer suré. En un autre endroit, le «Populaire» s'éî prime ainsi: Tout Français raisonnable se -ser rejoun de la note autrichienne, puis aura été d«. coudas é en constatant qu'en y oppose un refu pur et simple. II n y a pas à dire, la pres-s s est adaptée au régime de guerre, et elle spt cule sur la crédulité des classes souffrante; C- est une répétition de la manœuvre d'autrefoi; consistant à représenter l'offre de paix comm P^ège ; comme s'il pouvait y avoir le moir dre danger, vu la situation militaire. Il y a 1; dessous, l'impitoyable profiteur de la guerre' a nom duquel la presse travaille en ce sens ! La réponse da l'Amérique Washington, 18 sept. —- La réponse dos Etats • j,,a • ^utnche-Hongria "sera transmise au jourd nui a Vienne, par les soins de l'amba» sade suédoise. Les réponses de l'Entente Londres, 18 sept. — Du «Daily Express» : «L cabinet anglais se réunira jeudi à midi aux fin de prendre une décision quant à l'offre de pai' austro-hongroise. Lloyd George garde toujour le lit ». Génève, 18 sept. — Les délibérations des gou v-ernements mter-alliés au sujet de la note au* tro-nongroise ne commenceront pas avant mer credt. Au Plus tôt la semaine prochaine, oi P.^^adire quelle attitude les Alliés ont adopté de ï'Autriche-Hongrie! ^ ^ d*marche pacifwJ ".T^PS" et le «Matin»' s'expriment en fa veur dune formulation plus détaillée des pro positions de 1 Autriche-Hongrie. Les efforts pacifistes du Pape Lugano, 19 sept. — Le Pape a eu yn long en tretien avec le cardinal secrétaire d'Etat Gas paru. D api es le « Messaggero », le.Vatican agin peut-etre comme médiateur désintéressé et si metira à cet effet en contact sans engagement' avec les gouvernements de l'Entente. L'OFFENSIVE ANGLO-FRANÇAISE Les combats devant Cambrai et Sf-0=><>»s:n . Bj,, i—, ia sept. — Les insuccès anglais coniï nuels au front «Je Cambrai depuis Mceuvres jus qu a Lpéhy ont amené la suspension. Après ui repos de deux jours, ils ont engagé une nouvell* grande attaque depuis Havrincourt jusqu'à Hol non. L'opiniâtreté avec laquelle les Anglais re prennent sans cesse leurs attaques, s'explique abstraction faite des plans stratégiques de Focb qui vise encore toujours la percée près.de Cam brai et de St-Quentin, par le fait que les Aile manda maintiennent encore toujours partout de vant la position Siegfried, les anciennes position; anglaises, de sorte que les Anglais sont forcé; de se créer de nouvelles positions de départ sou; le feu des batteries allemandes, au milieu d'unf région dépourvue de toute ressource, au cas oi ils ne réussiraient point à rentrer en possessior de_ leurs anciennes positions. On peut conclure de même en ce qui concerne la reprise des attaque^ dans le secteur de St-Quentin. Le 17 septembre, vers 5 h. 30 du matin, ur feu violenf, se déclancha entre le ruisseau d'O mignon et Ja Somme, suivi de violentes attaque: des deux côtés de Holnon, qui furent repoussée: en contre-aUaque et nous valurent des prison niers. Des attaques subséquentes vers 9 h. 30, ai sud de la forêt de Holnon, échouèrent également A cette occasion, un bataillon ennemi, qui pous sait de l'avant, fut acculé»à réintégrer sa posi tion de départ sous notre feu concentrique. I! en fut de même des attaques contre Essigny-le Grand. Entre Ailette et Aisne, les attaques française; ont perduré Après que le 17 septembre, toute; les tentatives des Français d'élargir l'mcurva tion obtenue la veille, au prix des plus lourd: sacrifices près d'Allemant, eurent éclioué, ceux ci déclanchèrent, l'après-midi, une attaque contre tout le front, à l'aide de forces considérables appuyées par des chars blindés.. Au début, le: Français débouchant de Pinon, gagnèrent du ter rain, mais fuient repoussés en contre-attaque Des batteries de campagne allemandes s'avancè rent à découvert et mirent de nombreux tank: hors de combat, tandis que, grâce à l'appui de: mitrailleuses d'infanterie, elles obligèrent les va gues françaises à rebrousser chemin. Entra Meusa et Moselle Berlin, 19 sept. — Entre Meuse et Moselle, le; Américains n'avancent qu'avec précaution vers le positions allemandes en dépit de toutes les affir mations grandiloquentes au sujet de leur marcht en avant et de.s grands événements attendus. L< calme relatif qui règne ici comme sur le resl< du front ne peut toutefois faire méconnaître qu'a près comme avant, tout le front de l'Ouest es l^objet d'une tension. extrême. Les pertes anglaises Hambourg, 18 sept. — De Londres au «Ham Tjurger F"remdenblatt» : La marine anglaise perdu 14 navires au mois d'août. Pour la seul flotte, les pertes anglaises s'élèvent au moi d'août à 326,730 hommes et 10.394 officiers don 3,930 étrangers. La guerre aérienne Genève, 18 sept. — De Paris au «Progrè de Lyon» : La dernière attaque aérienne contr Paris a causé de grands dégâts. Les maison sur lesquelles tombèrent des bombes incendia: res ent été réduites en cendres pour la pî-upari Les. nouvelles bombes incendiaires employée par les Allemands possèdent une .force explosiv et pénétrante terrible. Il y a cinq morts et er viron dix blessés. Toute l'attaque a été extrï ordinairement violente. Plusieurs 'avions ont tri versé en quelques minutes le feu de barrage f ont, d'après les journaux parisiens,' lancé de bombes à peu près sur tout Te territoire de Pa ris. Ee feu de défense français a été extraord: nairement violent. Rotterdam, 13 sept. — Quatre avions portar 8 officiers aviateurs anglais ont atterri samci et dimanche dans la province de Zélande. Tou ont été internés. Les effets de la guerrs sous-marino Berlin, 19 sept. — Les constructeurs de no vires, aux Etats-Unis, peuvent encaisser de dt res vérités de la part de l'aHté britannique; o prétend, chez celui-ci, que lès Américains, pre dig-ues de paroles, sont avares d'actes, et e: refard sur leurs promesses. Otsirc œla, le «Sitir building and Shipping Record!» e? moque d' communiqué américain, où, dit-il, on r,e voit pa bien de quoi il s'agit, si c'est de navires lancé ou de navires tcirt prêts, s'il s'agit cVe townag brtit ou net, ou de capacité de charge. Le «Fan'BJay» de J-ondÈres est encore nius acei ue be. Ecoutez plutôt : « On n'a que trop souvent :nt entendu parler du directeur des constructions navales, de ce qu'il veut faire ; nous en arrivons presque à croire qu'il a d'ores et déjà fait :st tcïut cela. Or, la seule assistance navale procu- u_ rée par l'Amérique réside dans la confiscation c]e de navires ennemis, ce qui correspond à une ja somme inférieure à cinq millions de dollars. En <>s f<»it de constructions nouvelles, les Etats-Unis ja n'ont rien d.e bien notable; jusqu'ici, le résultat de <™ Programme de constructions navales 11'ap- ;jy porte que déceptions ! » Jn Si l'on s'exprime déjà de la sorte en Angle- ja terre, quelle peut bien être la réalité? de Effort pacifiste en Suisse ît, ' Berne, 19 sept. — Le journal genevois « La i Feuille », annonce que le conseil national a été njf' saisi d'une proposition l'invitant à s'adresser à n- tous les belligérants en vue de la conclusion d'un |s armistice de trois mois, pendant lequel des élec- le tions générales auraient lieu dans tous les pays. n,e Le conseil national examinera cette proposition. l.a faillite du recrutement en irlando n_ La Haye, 19 sept. — A Belfast, l'autorité a s_ porté à la connaissance du public, qu'au lieu des i] 50,000 volontaires que l'Irlande devait fournir 3e d'après le projet de lord French, 3,790 seule- é- ment se sont enrôlés jusqu'au 4 septembre. A 3c Belfast, 1350 volontaires seulement se sont pré- nt sentes sur 8,500 que cette ville aurait dû fournir, s- A Dublin, la pioportion est beaucoup moindre s- encore, 1125 sur 11,000. n" Un emprunt espagnol ^ Genève, 19 sept. — Le conseil des ministres* £ espagnol a approuvé l'émission d'un emprunt de j" 1,5 milliard de pesetas, destiné à amortir la dette ' se flottante. é- Troubles on Hollande s. La Haye, 19 sept. — A l'occasion de la réou- , s, verture des Etats-Généraux, des manifestations -ie organisées par la feuille révolutionnaire « De n- Tribuna », se sont produites à La Haye. La po-a- lice a arrêté 22 personnes, dont plusieurs mili-lu taires. A Amsterdam, où il y eut également des ; désordres, la troupe est consignée. "Tous les congés ont été retirés. s- La manque da charbon en ftalia Le « Times » annonce 911e l'Italie souffre de s" nouveau du manque de charbon. M. Salli, chef . de la mission italienne en Angleterre, a reçu la ] nouvelle que dans un grand nombre de fabriques ' .e de munitions, le travail est arrêté entièrement 1 îs ou en partie, par suite du manque de combusti- , ix ble. La situation est inquiétante. M. Salli a ex- j rs primé le vœu que l'Angleterre viendra à l'aide , de son pays. ; Le nouveau président de Panama < r_ Berne, 19 sept. — M. Belisario Porras a été ( n élu président de la république de Panama. Il ' <c avait déjà rempli ces fonctions pendant la pério- ' jc ds^ 1912-1917. Depuis, lors, il avait été ministre (. plénipotentiaire à Washington. j a- Le renforcement da la flotte argentino 3- Rome, 19 sept. — Le ministre argentin des affaires étrangèies a déclaré, en réponse à une j demande faite par la commission du Sénat sur 1 1- le projet pour le renforcement de la flotte, que î i- ce renforcement n'aura pas lieu en prévision c a d'une guerre, car l'Argentine entretient des rela- 1 1e tions amicales avec toutes les nations du monde, j s < LES EVENEMENTS EN RUSSIE j 5 Les co.Tîbaîs en Sibérie "" Tokio, 8 sept. (Officiel). — Notre cavalerie t ri 1 J--10J—o 1 . ^ ? ,■> . .,"1 «1 tftsi mv.uwl- T lie de la population. Le butin de victoire fait en- 1 tre Nya-ënskay et Hobalowsk S'élève à 17 loco-n motives, 191 wagons à marchandises et 4. wa-e gons à voyageurs. Nous avons fait 150 prison-l- niers le 6 septembre. s- Nouvelles arrestations . ] j' Pctrograd, 18 sept. — Les diplomates de l'En- i tente près la Cour de Jassy, arrivés en Russie 1 à la suite de la paix conclue entre la Roumanie f et l'Allemagne, ont été arrêtés sur l'ordre du j gouvernement bolcheviste. Ce. sont les ambas- J s sadeurs anglais, français, italien et américain. c e ECHOS ET NOUVELLES i LA FiN DE LA CREVE DES ARTISTES !' e KUSÎCIENS s Après 3 mois de grève, le Théâtre des Gale- t ries a repris son orchestre au grand complet et T n a renvoyé les «iaunes» qui remplaçaient les syn- j 1- diqués. Mme Van Loo restait l'unique directrice r s qui se refusait à accepter les conditions d,u Syn- c :S dicat. Actuellement, on a fait droit aux reven- ( 1- clications des artistes musiciens dans tous les r u établissements de la capitale, et ceux-ci se sont j t aspiré une existence un peu meilleure. II reste à constater que les directeurs, malgré r la promesse formelle faite, négligent d'accorder j j les 25 p. c. d'augmentation qu'ils avaient pro- E mis au petit personnel qui, plus que tout autre, £ souffre de la situation. Au moment où l'on ma- ; jore le prix des places, il ne serait que juste que < „ les revendications du petit personnel soient pri- î ses en considération. i ^ Voulez-vous la sar.té? Prenez l'eau minéraie gazeuse v de MONTSERRAT. Bureaux : 218, rue de Mérods. 2084 s e LES «RESTAURANTS ECONOMIQUES» 1 ;> Afin d'enccurager dans le pays le développe-:S ment des œuvres alimentaires, «Cantines bour- ' geoises», «Restaurants bruxellois» et autres ins-titutions similaires auxquelles on peut donner le titre générique de «Restaurants économiques» ] s et de renforcér, en même temps, l'assistance ac-;s cordée aux classes moyennes, le baiême d'ad-1- mission à ces institutions va -être modifié. A dater du 1er octobre, la' valeur des repas à délivrer par les restaurants éconcmiques, qui est de fr. 1.20, ne pourra être inférieure à fr. 1.50. !, Ire catégorie: Rede\ance minime à acquitter par^ les bénéficiaires, fr. 0.50 par repas. Cette catégorie est accessible aux méfiages dont les e ressources mensuelles ne dépassent pas 175 fr. e pour une personne et 50 fr. de ressource supplémentaire pour chaque personne en plus. 2e catégorie : Redevance minime à acquitter 3 par les bénéficiaires, 1 fr. par repas. Cette catégorie est accessible aux ménatges dont les ressources mensuelles ne dépassent pas 225 francs q- pour une personne et 60 fr. de ressources sup-a plémentaires pour chaque personne en plus, le 3e catégorie : Paiement .complet par le béné-is ficiaire. Cette catégorie est accessible aux méat nages dont les ressources ne dépassent pas 275 ; francs pour une personne et 75 francs de res- i Sources supplémentaires pour chaque personne : en plus. 1 -vc A MOLENBEEK ; ls Dans sa prochaine séance, le Conseil commu- nal aura à se prononcer sur deux projets concer- ] t. nant l'amélioration des indemnités de vie chère : >s pour le personnel de l'administration cammu-/e nale ; le premier prévoit GO fr. par mois pour le n- titulaire, 50 fr. pour la femme et 25 fr. par en-a- fant; l'autre porte une allocation mensuelle mi- : a- niinum de 150 fr. par ménage composé du mari, et de la femme et d'un enfant. C'est ce dernier pro-;s fet qui a le plus de chance d'êttre adopté. (A.) MERCURIALE DE BRUXELLES ;l" 16 2:5 SEPTEMBRE 19ÏS t Prix pour producteurs : Choux-fleurs, fr. 0.S0 .1: la pièce ; haricots verts. 1.25 le kilo ; carottes ls avec verdure, O.OO le k. ; carottes sans verdure. 0.80 1e k. : choux -blancs et choux verts sans feuilles et sans racines, 0.25 le k. ; choux rouges sans feuilles et sans racines. 0.30 le k. ; a- féveroles, 3.50-3.75 le k. ; pois secs, 4.50-4.75 le u- k. ; haricots secs, 5.00-5,25 le k. ; sarrasin de >n Luxembourg, 3.25-3.50 le k. ; sarrasin de Cam-o- pine, 4.00-4.25 le k. * _ :n Prix pour commerçants en gras : Choux-fleurs, P- 1.15 la pièce; haricots verts, 1.40 le k. ; carot-:U «es avec verdure, 0.05 le k. ; carottes sa*s Ver-is dure, 0.85 le k. ; choux blancs et choux verts 5s sans fcuirles et sans racines. 0.28 le k. : choux re routes sans feuilles et sans racines, 0.33 le k. Prix pour commerçants en détail : Chous-rteurs. r- fï. 1.40 fe pièce; haricots verts, 1.70 le 1* ; ca- : rottes avec verdure, 0.80 le k. : carottes sans sans^fêmMte0 t k"; chou* bIanc;: & choux verts : ^n-' ieuilles et sans racines, 0.40 le k. ; choux îouges sans feuilles et sans racines, 0.45 le k. • choux en saumure de la nouvelle récolte, 0.85 le k féveioles, o.25 le k. ; -pois secs, G.25 Je : k. ; haricots secs, 6.75 le k. ; sarrasin de Lu- fe'kno"^' ' safrasin cie Campine, 5.00 ——— Chronique Théâtrale VAUDEVILLE. — Lu Puce à Vorciile l'hi'ln-rani vaudeville do Georges Feydieau fnît cn'n comble depuis -mardi. Raconter ces trois'acles aussi connus qu amusante serait infliger au lecteur un :mbrogào doublé d'un rébus. C'est te modèle du oltewuehpn? ,.l-roirs. et f1 '«selles où tes quiproquos n ™P1VVU toujours vraisemblable, l.'in-tœprelalon, vu ja valeur exceptionnelle de *'a f.oupe u élr.e -du Vaudeville, fut, dans son ernsem-w' m rei*larcI"able. M. Léon Staequet oui dé-buiart sous la darectwin actuelle joua le rôle frétro- MWrt^ un s^ns scéruque, une aisance absolument hors par. Pour sa rentrée, te brave Stacquet tient: un toomphe. M. Bruneaux ava-t te rôle éixneux et ai'fïte'el'16 li on"?' 16 I''06116 9"' a s011 Pâm s a4t.fie.cl. H en tira te maximum d'effet et se fit, dppteudiir à plusieurs reprises, de même que M ri,', P ^ et a,hurissa»t h simhait dans 1e rôle du belllutne Tournoi. MM. Brival (Vinache) Der-val (un tumultueux Homénidès) et Santerre (Eau-^.m) furent excellents. M .Bertal n'était pas dans . ses bons jours; il pouvait faire de l'aubergiste Fe- ^ta<"w Mo-ns de cris, moins <t a0ttat on et la erilique pourra se taire M Roels Uaven^ fftS\iLmeRtom^ Quant aux d:ira«- -M»1® t 0in w ,, Raymond© exqu.se, l'aimable ar- tisle est au Vaudeville comme le poisson dans l'eau ' ? faffc remm^ Mme Willy fut non îwîJ, !"n,nrfc0 f101!3 le rôle Lucienne et Mmes ^evoilu<J (Antoinette) et D aigu y Eugjiiç) furent à la hauteur du reste do la trou°pe ^ v ,Joueï aussi P°ur sa belk; mise en • ^.ène c-t l orchestre du maestro ICiôips charme efi raccourcit tes entr'actes. fFrabelJ tnalm« OLYMPIA. - La Passerelle. - Cette très line comédie en 3 actes, écr.te en collaboration par lo Belge Franc-,g de Croisset et Mme F.-B. de Grésac a été représentée Iner avec un pleân succès qu'explique la f.wesse et la belle tenue lrittéraire de l'œuvre et surtout la supetibe interprétation qu'en donne la uxxi.po si homogène et si bien stylée de l'Olympia. L hisloire est simple ; c'esl la jolie aventure it une jeune lemme cjuâ f -tiit, api ès avoiip voulu* d1-voa-cer, par a-mer tendrement son mari qui, îBalcré ses voyages Ion tains, n'a pu l'oubl'ier : petit drame de cœur plus souvent vrai qu'on ne 1e croit Mme GiiEberte Legrand incame l'héroïne Jacqueiine Uau-i&er avec un talent personnel et primesaulier qui ra.t de 1 exqu.se artisie une de nos meilleures actrices de comédie. A côlé d'elle. Mme Beithe Channat ayec sa décision habituelle et son sens si a\(5rti des nuances 1e personnage d'Hélène Du mou-l'in, ,a r.vale haîtlie dans ce duel d'amoureuses, fous te succès de 1a soirée fut pour ces dietix co-mcd:en.nes de r-ace. Il est vrai qu'elles furent supé--neurement secondées par M. Maurice Chômé qui ioan.se un tjpe d'avoué (M. B'enaimé), vraiment croqué sur 1e vif et d'un naturel savoureux. M. Albert Lotivois (Baron Gardannes) joue son rôle de jeune piiemcr avec toutes les ressouaces d'un talent déjà éprouvé et figure honorablement à côté de s-s brulants partenaires. MM. Pau! Her:o (Baptis-d -v01 (Pkmçhel) complètent avec vliilo Benhy (Rosalie) avantageutsemejnt cette exeeiltentg distribut.'.'n. Au dfflllftHçani .)•> ^ r • - -rfl— >"•«, pxtt mi nuiient et ce» pour l Qlvmi pia une victoire de plus. fFfabçl.) «i» ;—' FAITS DIVERS DEUX TENTATIVES DE MEURTRE. LES BANDITS A L'CEUVRE. -— Hier matin, quatre individus entrèrent dans le cafc tenu par Mme Van Hemelryck, quai de l'Industrie, 21, et se firent servir une consommation au comptoir. 11 n'y avait en ce moment aucun autre client. Après avoir servi les individus, la cafoaretière, qui préparait son dîner, rentra à sa cuisine con-tiguë à la Salle de cabaret, et, à son insu, elle fut suivie par l'un des individus qui la saisit a la gorge pour i'éiouffer : il la terrassa et il la_ maintenait^ à terre f.pendant qu'un deuxième iui mit un bâillon dans la bouche pour l'empêcher de crier. Pendant ce temps, les deux autres bandits fouillaient les poches de la caba-retière et lui enlevèrent son trousseau de clefs, parmi lesquelles celle du coffre-foTt ; ils ouvrirent ce meuble et ils s'emparèrent d'une somme de 18.500 lr. Avec cet argent, les quatre bandits prirent la fuite, laissant leur victime évanouie. Quand elle revint à elle, ils étaient déià » loin. Un meme acte de banditisme a été commis le même jour boul. d'Anderlecht, dans le café tenu par Mme Vve Hautmorteels. Trois individus qui sont entres chez elle avaient commandé de la bière. .-iu moment où la cabaretière se présenta a,^e.c, S0IJ plateau pour les servir, deux des individus la saisirent l'un par la gorge et l'autre a bras le 'corps et la renversèrent puis il là bâillonnèrent pendant que le troisième lui enlevait son bracelet en or et la dépouillait "de tout son argent. Leur coup fait, les trois ban'dits pri-rent la fuite, laissant la cabaretière sans connaissance. (A.) i-. • BRUXELLES-KERMÈSSB A la demande générale et jusque jeudi inclus LES 4 ©KIGINHL FEREZ La plus grande attraction du monde. Î24G0 SENSATIONNEL H! ESCROQUERIE DE 107,550 FR. — ~e bonne prise. — L'agent judiciaire Lemairé a procec.e a l'arrestation, hier soir, dans un des principaux cervles du centre de la ville, de P. André, qui se faisait passer pour un attaché cl ambassade et qui prenait la qualification et le nom de comte Adres de Papas. Cet individu, qui portait à la boutonnière des rubans de plusieurs ordres pour inspirer la confiance, mais qui n'était en réalité qu'un rastaquouère, a fait de nombreuses dupes parmi les gens qui s'occupent d'affaires et de placement de fonds. Récemment il était parvenu à escroquer 107,550 fr. à Mme Geu-vrich, rue Busselenberg, à Anderlecht. (A.) ACCIDENT MORTEL A LA PLAINE DES JEUX DE ST-JOSSE. — Hier, à la plaine de? jeux de St-Josse, établie ch. de Louvain, la pe. tite Yvonne Essers, 10 ans, rue Verbaekhaven, s'était rendue à la plaine avec les autres enfant^ de sa classe. Or, pendant les jeux, l'enfant a été grièvement blessée au ventre par une balle lancée avec trop de violence. L'enfant a été transportée d'urgence à l'hôpital communal où elle a succombé quelques heures après. (A.) LES \ OLS A BRUXELLES. — Rue Royale Sto-Marie, 112, dons te café die M. Deconmrlc, on a volé lies rideaux de peluche et autres, des vêtements, elc. — Dans les magasins de M. Gnuvvacrt, rue des Rentiers,20, on a volé plusieurs costumes, des chaussures, du i'nge, etc. — Rue de la Clinique, 44, on a pillé la maison de Mme veuve E..., actuellement en I-Iollande. — Chez Mme Dekomnclv, on a volé pour plusieurs mtliiiers de francs de bijoux. — Rue Vnn Sehoor, il, chez M. Manneelaitr, on a volé des vêtements, du I^nge, des bijoux, elc. — Rue Jérusalem, citez M. Van Viffers, on a volé des b'joux, du linge et des vêlemeius. — Rue Eugène-Caltoir, dans la maison de M. lier-man II ail et, on a volé toutes les draperies, tes rie deoux, les stores, etc. • — Av. Molière, 230, on a volé plusieurs malles rempïies de vêtements, de linge, de bijoux, etc. — Rue du Trône, 160, chez Mme Olga BuissereS, 011 a volé une grandie quant té do vêtements, du linge, ekc: — Rue de la Brasserie, 02, en' a volé chez M. T.ouis Van Hollebee-k,, une partie de bijoux, plu-sieuirs paires do draps (le lit, des vêlements et m fr.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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