Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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13 augustus 1918
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s.n. 1918, 13 Augustus. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r785h7dp7c/
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Le Bruxellois DIX CENTIMES JOUfeNAI/ QUOTlDIBPff INDBPENDANT ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le* abonnerr.ents sont rejus esclusivement par tous Ier BUREAUX DE POSTES. Les réclainations concernant les abonnements doivent êlre a< "essées exclusivemeiit au bureau de poste qui a délivré i'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : ' 3mois: 2 mois • 1 mois: Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 TiftAGE ; 125,000 par jour ANNONCES Flits divers et Echos Tf . La Ugne, fr. 5 00 Nécrologie . . Annonces commercfales • 2.00 Annonces finaöcières ..... * 2X0 PETITES ANNONCES. • • La grande ligne. 2.0Q Rédacteur en chef : Renê ARMAND Rédaction, Administratlon, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserno TIRAGE s 125,000 par jour Comment ünillaume II tentait d'éviter la öusrre Les marches et contremarches de la diplomatie anglaise a la suite des visites navales de Kiel, de Cronstadt et de Constantinople sont ainsi décrites par le «XXe Siècle» da 8 jujI-.let 1914 : « La marine anglaise a fait, il y a quelques jours, simultancment, trois « visites navales » £l Kiel, a Cronstadt et a Constantinople. L'événement a été remarqué. II n'est certai-nement pas le fait du liasard. Partout les navires et marins anglais ent éie accueillis avec de grandes démonstrations da-mitié. Mais la réception a été particulièrement chaleureuse en Russie. Les autorités et la presse russes ont rnultiplié unanimement les marqués tic sympathie envers la marine et la nation anglaises.Les journaux russes et certains journaux francais ont aussitót déduit de 1'extrême cordialité de eet accueil, que le renforcement de la Triple Entente par un accord naval anglo-russe était désormais assuré et qu'cn cas de conflit, la Russie pourrait compter sur 1'amicale assistauce na-vale de 1'Angleterre. En Russie, les lampions de la réception de Cronstadt n'étai^nt peut-être pas encore tous éteints et la presse russe célébrait les avantages augurés d'un resserrement de 1'entente anglo-franco-russexLes journaux russes s'étonnèrent que sir Ed-ward Grey eüt justement choisi le moment oü les autorités et la nation russes venaient de re-cevoir si cordialement les marins anglais pour renouveler 1'affirmation officielle du principe de 1'indépendance dipl'omatique absolue de 1'Angleterre et surtout pour mettre sur le tapis parlementaire cette irritante question du tapage des influences en Perse. « Manque de tact 1 » pro-noncèrent certains publicistes. Lord Grey avait voulu dire a peu pres ceci: « Les démonstrations amicales, c'est parfait; 1'Angleterre les accepte et en est reconnaissante. Mais le sentiment est une chose et 1'intérêt une autre. » Or, pour 1'Anglais, plus que pour toute autre nation <lu monde, la raison c'est 1'intérêt et .même exclusivement 1'intérêt anglais. Vis-a-vis de tel ou tel pays, que conseille 1'intcrêt anglais artuellement ? Voila la question que 1'homme Id'Etat anglais garde présente a 1'esprit en toute circonstance et sur laquelle il régie et ses démarches et le degré de chaleur des rapports po-litiques qu'il entretient, au nom du peuple anglais, avec les autres peupfes. » Le Russe est un excellent camarade. Mais il n'est pas fait autrement qu'un autre. Le camarade russe, que voit-il dans 1'entretien de bonnes relations avec 1'Angleterre? Tout simple-ment le parti que la Russie pourrait tirer de 1'Angleterre pour ses intéréts particuliere. Eh bien, 1'An.clais non plus ne voit dans 1'amitré <fe la Russie que 1'utilisation pratique a en faire pour servir les desseins anglais... » C'est une bonne .lecon de réalisme politique que celle-la. Retenons-la en passant. Retenons que lc-s amitiés i>olitiques ne sont. en général, que 1'accord transitoire • de deux égoïsmes en vue de s'exploiter réciproquement pendant un certain temps, se faisant mutuelle-ment 1'échange chacun de leurs différences res-pectives; quand on n'a plus rien a tirer 1'un de I'autre, on se quitte... II y avait dix ans que 1'on n'avait plus vu le jpavillon anglais déployé par une escadre anglaise dans fes eaux d'un nort allemand tel oue .Kiel. Ce fait seul marquait le ret'roidissement des relations entre les deux peuples allemand cc britannique. A Kiel aussi, comme a Cronstad>t, en dépit de 'certains exces de langage de quelques organes pangermanistes, la réception a été chaleureuse. Quelques croiseurs anglais ont été admis a faire la craversée du nouveau canal inauguré. Des toasts ont óté prononcés qui s'inspiraient visi-blement de 1'idée du rapprochement anglo-alle-jnand.De fait, quels progrès n'a point faits cette idéé! Depuis des années. depuis Algésiras. Guil-laume II déploie toutes les ressources de sa fer-tile imagination pour renouer 1'amitié entrc son peuple ct le peuple anglais ct faire reprendre le contact a leurs politiques. II a designé a Lon dres comme représentants de 1'Allemagne, les diplomates les plus réputés et les plus fastueux qu'il eüt a sa disposition: le baron de Marschall d'abord, le « meilleur cheval de 1'écurie de Bis-marek s, puis, après que la mort 1'eüt préma-turément enlevé, le prince de Lichnowsky, grand seigneur qui, parait-il, fait merveille a Londres. I; a rnultiplié les avances, les flatteries, les ca 'goleries de toutes espèce.s envers les hommes d'Etat et ministres anglais qui sont venus tour a tour en Allemagne, sous prétexte de «voyage d'étude». Enfin, coup de maitre, il a pu attirer les souverains anglais en personne en visite a Berlin a 1'occasion du manage du Kronprinz. ■ Voici maintenant que les früits de ce long ef-fort ont müri. Après dix ans d'abstention, c'est la flotte anglaise elle-même qui délègue une escadre aux fêtes d'inauguratio'n du canal mariti-me appelé a livrer passage de la Baltique a la mer du Nord aux plus fortes unités de la marine -de guerre allemande. C'est presque de Ia fraternité d'armes que 1'on esquisse, d'un geste encore peu appuvé. t Mesurez a tout cela le chernin accompli et voyez si vraiment il n'v a pas quelque chose de changé, d'araclioré, d'adouci, d'amorti, dans 1'attitude -de 1'Angleterre vis-a-vis de l'A!lema-gne.Certes, la rivalité subsiste. Certes, la détente n'est pas compléte; mais elle se fait insensible-ment, si insensiblement que 1'on ne s'en aper-coit qu'a la réflexion, tandis qu'a la première vue, les choses paraissent seulement suivre leur cours naturel. Or, cela meme est une habileté de plus de la part de ceux qui, de part et d'autre, dirigent (fe mouvement. ! L'Angleterre est engagée, depuis dix ans, fort avant vis-a-vis de la France. i Depuis quelques années, sous 1'influence de j radicaux anglais, presque tous g-ermanophiles, ! un courant d'opinion en faveur du rapprochement allemand s'est manifesté en Angleterre et ■ n'a cessé de progresser. II s'agit toutefois et | !i>ar-dessus tout pour 1'Angleterre de ne pas éveiller prématurément les susceptibilités de la j France. ! Guillaume TI a admirablement penétré cette 1 particularité de la situation de 1'Angleterre. 11 en conmrend la difficulté pour 1'Anglais sans qu'on ait eu besoin de la lui dire. II ne demande pas trop a la fois. II attend patiemment les occasions. De temps en temps, on fait un petit pas 1'un vers I'autre, n'avancant un peu plus loin qu'après que 1'opinion francaise s'est habi-tuée au changement; si elle s'irrite, on recule, mais pour reprendre aussitót le mouvement de rencontre dèb qu'elle s'est calmée. On a pris le temps comme alïié commun. Avec cette méthode, si les progrès sont lents, ils sont sürs autant que peu visibles; avantage ; doublé. II y a cinq ou huit ans, la visite na-vale de Kiel eüt été une impossibilité ou une ' gage ure ou une sorte de coup d'Etat. j Aujourd'hui, elle parait toute naturelle. 11 est trés probable que le rapprochement an-glo-allemand restera superficiel. Mais tel quel, il suffira a modifier profondément les donrvées <lu problème international. II suffira, notamment pour que les Anglais puissent obtenir, a la faveur de ce revirement, certains avantages que ' 1'Entente Cordiale franco^in.glo-russe ne leur donnerait pas. Lesquels ? Kous ne le sav-ons pas encore. Mais le caractère extrémement intéressé de la politique anglaise nous est garant que telle est bien la raison qui fait agir le gouvernement britannique et qu'il révélera son des-sein a son heure. Hélasl la jalousie paria plus haut que 1'inté-_iêt« Belga. LA GUERRE Communiqués Ofi&ciels ALLEMANDS BERLIN, 12 aaüt. — üfficiel: Théatre de la guerre a l'Ouest Entre Y ser et Art ere, des attaques -partielles de Vetmemi ont échoué a diverses reprises. Au nord de la Lys ?ious avons refioussé une as-sez forte attaque anglaise. Au front de combat l'ennemi a i>rononcè de zrand matin de violenles attaques au nord de la S'omtne et entje la Somme et Lihons. Elles furent tour la -plu-part repoussées sous notre feu et par-ïiellement en conlre-attaque. Lors des combats pour la possession de Lihons ■ l'ennemi pons sa au-iela de cette localité vers l Est. Notre ccntre-at-taque le rejela jusqu'ti la lisière septentrionale ■tt orientale du •village. Violents combats j>jrtiels entre Lihons et l'Avre. Au sud-est de Chaulfies nous avons attaqué '/ennemi et nous nous sommes emparés de Halle. Des deux cótés de la route Amiens-Roye nous avons repoussé des attaques ennenties. Entre Avre et Oise de fortes attaques de l'ennemi ont duré jusqu'a la tombée de la nuit. Elles ont complètement èchouê. Les Francais ont subi ies pertes particulieremen tlourdes prés de 'Jillo-loy. En lanQant de prés leur artillerie immédia-'emenl derrière les chars blindés. ils cherchèrerit a opérer la percée en eet endroit. IJ ennemi fut massacré devant nos lignes. sous le feu de notre infanterie et de notre artillerie. Hier, nous avons abattu 17 avions el A ballons sapiifs ennemis. Le lieutenant Udet a remporté sa 49e, sa ,r>0e, sa 51e et sa 52e victoires aêriennesj le lieutenant baron von Richthof en, sa 38e j le lieutenant Velt-iens, sa 2Ge, sa 27e et sa 28e. En jtiillet, 518 avions ennemis, donl 69 par nos canons de dèfense et 36 ballons captifs, ont été ibattus sur les fronts' allemands. De ce nombre, 239 sont en notre possession; le restant est mani-festement tombé derrière les lignes ennemies. Nous avons perduj en combattant, 129 avions et G3 ballons captifs. BERLIN, 11 aoüt. — Officiel du szir: Au front de bataille entre Ancre et Oise de vio-lentes attaques de l'ennemi ont échoué.. BERLIN, 11 aoüt. — Officiel: La' guerre sous-marine Nouveaux suzcès sous-marins dans la Méditer-ranée: 4 vapeurs ar més jaugeant ensemble envi-ron 17,000 tonnes. AUTRICHIEN VIENNE, 12 aoüt. — Officiel: Sur le haul plateau des Sept Communis les troupes de 1'Entente ont renouvelé leurs attaques en rafale. Le champ de bataille s'est étendu depuis Canope jusqu'a la région du Col del Ros&o. Après une lutte acharnée, l'ennemi fut repoussé partout. et subit de trés lourdes pertes. Des Anglais, des Frangais et des Italiens furent faits prisonniers. Parmi les vaillanls défenseurs, il con-vi'ent de citer tout parliculièrement les régiments honsrois n. 82, 101 et 138, qui ont eu une part prépondérante au succès. A part cela, il n'y a au-cun événement important a signaler, ni au fro)it ttalien, ni en Albanië. FRANCAIS PARIS, 11 aoüt. — Officiel, 3 h., p. m.': Hier en fin de journée et dans la nuit, nos troupes ont continué leur progression sur le front entrc 2'A vre et l'Oice. Elles ent enlevé l? massif dt Bouloqne-la-Grasse et porté leurs lignes a l'est de Bus. Plus au sud, nos troupes ont pênétré dans la région boisée entre le Mais et l'Oise, gagné les abords de la Berlière et de Cury, conquts Mo-reuil-la-Motte et réalisé u?ie avance de 3 kilomè-tres environ au nord de Chevincourt. PARIS, 11 aoüt — Officiel, 11 h., p. m.: Au cours de la journée nos troupes ont continue a gas.ner du terrain entre l'Avre et l'Oise en dé-pit de la résistance opposée par l'ennemi. Au sud de l'Avre, elles ont occupé Marquivillers et Gri-villers et atteint la Ugne ArmancOurt-Thilolloy. Elles ont progressé au nord de Roye-sur-Maiz d'environ deux kilomètres jusqu'aux abords de Canny-sur-Mais. Plus au sud elles ont conquis et depassé le village de la Berlière. Entre le Mats et l'Oise notre avance s'est accenluée au nord de Chevincourt, Machemont et Catnbronne qui soni ü noiis. ANGLAIS Londres, 10 aoiïl. — Officiel : Hier après-midi el hier soir, les troupes ailióes ont continué leur marche en avant du sud de Monl-didicr iusqu'ü l'Ancre. Les Francais etui ont attaque au sud de Monldidier se sont emparés dans le courant de l'après-midi de Le Tronquoij, Le Frêtoy et Assainvillers el menacent Monldidier du sud-est. lis ent fait en ce secleur plus de 2,000 prisonmers. L)cs divistoiis anglaises el amérieaines 'se sont emparèes de Bouchoir, Móharieourt et Lihons et ont pénétré dans rtainecourl el Proyard. Vers le soir, les An-niais el les Arnërieains ont attaqué dans l angle compris entrc Somme el Ancre et ont remporté un succès. A la tombée de la nuit, tous les buts étalcnl altcint.1, y compris le village de Alorlancourt et le haut plateau au sud-est de cette locatile. ues contre-attaques ennemies ont été repoussócs dans ce secicur, après un Apre combat. Le nombre des pn-sionniers ƒails par les Alliés depuis le 8 aoüt dö-passe Si,000. DERNIERES DEPÊCHES La Contre-Offensive Angio-Fransaise Berlin, 11 aoüt. — Au 3e jour de leur offen-sive, les Francais passent a 1'attaque sur le front allemand entre Montdidier et ia Matz. La non plus, il n'v a pas d'agencement fixe de po-sition ; le gros des forces allemandes a donc pu revenir a un terrain plus favorable aux combats. Les troupes assaillantes frar.caises, après forte canonnade préparatoire et avec assistance de tanks ne vinrent se heurter qu'a des arnère-gar-des, encore les mitrailleuses de ces dernières fi-roat-elles de tels ravages dans les rangs de l'ennemi que ses attaques en furent enrayées. Apiès rèfoulement sanglaut des attaques francaises qui venaient s'écrouler avec les plus lourdes pertes devant les lignes allemandes, les arrièrc-gardes allemandes purent, en bon ordre, avec pertes in-signifiantes en hommes et nulles en fait de ma tériel, se détacher de l'ennemi et revenir au de-la de la Iigne mentionnée dans Ie rapport de ï'armóe. Au nord de l'Avre. les Anglais et les Francais faisaient intervenir a tart et a travers de nombreux contingents, afin d'arriver, vers le Sud, aux troupes nouvellement groupées ent;e l'Avre et la Matz pour les prendre de dos et. brisant leur résistance, a rcjeter entre Albert et ia Somme le front allemand de l'Ancre. Les plus grands sacrifices humains, en addition aux pertej en masses de tanks, détruits par dou-zaines par 1'artillerie ct maintenant g-isant ec feu devant les lignes allemandes, ce purent encore rapprocher les troupes alliées de leurs ob-iectifs Les combats actuellement déchaïnés entre l'Ancre et la Matz ne doivent pas être ap-préciés d'après la perte ou le gain momentané de terrain: il s'agit plutót ici d'une bataille de mouvements du plus grand style, laquelle, étant donné !a méthode allemande d'économiser ses forces, aboutit a faire de grands vides dan:, les troupes de 1'Entente, tout én maintenant celles de 1'Allemaffne prêtes a des combats sui_-vants.Berlin, 11 aoüt. — L'attaque anglaise au nord cle la Somme a été suivie au 3e iour d'offen-sive d'un sanglant assaut oü 1'agresseur a subi lar.e fois encore ies plus lourdes pertes. Les vagues assaillantes anglaises affluant de Mor-lanoourt et franchissant le haut plateau dénudé tombaient dans le feu des shrapnells des bit-teries allemandes, tandis qu'au sud. dans les ra-vins boisés des bords escarpés de la Somme, les mitrailleuses cachées faisaient des vides béants dans les rangs des agresseurs au point de les contraindre finalement a reculer. Les attaques anglaises au sud de la livière n'avnient pas plus de succès. L'infanterie anglaise qui s'avancait des deux cótés de la route r-omaine retombait touiours dans le feu da flanc des petits déta-chements allemands qui, derrière les versants escarpés descendant du haut plateau vers la Somme, étaient inaccessible-5 au feu de 1'artillerie anglaise. Au front, 1'assaillant venait, des deux cótés de Propart, se hr arter a des défenseurs qui avaient déja trouvé couverture dans fes ex-tenSoirs du vieux système de défense francais, tandis que les vagues assaillantes anglaises dé-ja contraintes a un arrêt, se trouvaient exposées sans défense au tir allenand sur le plateau éle-vé. Sur la grande route romaine' rectilig-ne. on voyait se presser fes troupes a cöté des déta-chements de' cavalerie te rus prêts pour la pour-suite, et des batteries, colonnes de munitions, réserves d'infanterie en marche, groupements de mitrailleuses. Dans ces masses compactes d'hom-mes et de ohevaux, fes obus de 1'artillerie lour-de allemande faisaient 1< urs ravages, en même temps que les mitrailleer es des aviateurs allemands balayaient la route du haut en bas. Les vieux arbres de la chau?:-ée se brisaient au milieu d'énormes nuages de fumées noires et iau-nes, en même temps qu'on voyait culbuter les véhicules, tomber les hommes et les animaux; c'est dans un désarroi épouvantable que fes réserves anglaises, avanceer trop vite en se fiant aux possibilités de pours'iivre promptemeoit 1'at-tanue. durent être retirées avec leurs colonnes Berlin, 11 aoüt. — La matinee du 3e jour d'at-taque, les Anglais se sont hornes entre l'Ancre et l'Avre a des attaques partielies au nord de la Som me ainsi qu'a l'est et au sud-est de Rosières, et ils ont été refoulés des deux cótés. Leurs vagues d'as-saut, qui affluaient vers 11 h. } sur Morlancourt, durent battre en retraite. Les réserves anglaises tenues prêtes dans les parties boisées au nord de la Somme furent détruites par 1'artillerie allemande. L'après-midi, fes Ang ais opérafent une attaque de nombreux tanks. C est jusqu'au soir qu'ils répétèrent constamment leurs attaques, repoussées partie par le tir de défense, partie en contre-atta-que. A 7 h. ils recommencèrent une attaque, également au nord de la Somme; avec un extréme acharnement, ils cherchèrc.nt de nouveau a y pro-voquer une issue décisive; mais c'est vainement que leurs équipes de tanks o'efforgaient de frayer un passage a leur infanteri;; la plupart des tanks furent détruits par fe tir, les autres rebroussèrent chemin. A 1 h. i du matin les Anglais tentèrent encore un assaut des deuv cótés de la route de Bray a Corbie, toujours avec appoint de tanks, et toujours pour se_ faire repousser a nouveau. Berlin, 10 aoüt. — Le plan d'attaque anglo-frangais entre Ancre et Avre, était basé sur la culbute du système de défense allemand, qui n'é-tait que fa-iblement orgarisé sur ce front. La brièveté du temps et 1'utilisation de toutes nos forces, surtout des moyens de transport pour les grandes offensives, ne nous avaient pas permis de créer au nouveau front autre chose qu'un système provisoire de défense. Grace a la pro-tection d'une rafale de feu trés courte mais ex-traordinairement forte, les escadrilles de tanks de l'infanterie devaient frayer Ja route aux lignes d'infanterie et d'artillcrie allemandes. L'infanterie devait ensuite faire passer la cavalerie de fagon a atteindre simultanément, et grace a 1'appui des tanks,la grand'route Péronne-Roye, dès le premier jour d'attaque. Si ce plan a échoué, c'est grace, avan': tout, a 1'héroïsme des occupants des tranchéss culbutées que nous le devons; ils n'ont, en c! fet, pas songé a se rendre et se sont partiell?' i^nt battus jusqxi'a ce qu'iis fussent encerclés d^.r tous les cótés. Du-rant des heures entières, ies mitrailleuses de quelques nids de résistance crépitèrent dans le dos des vagues d'assaut frangaises. Les troupes des batteries ne se battirent pas moins glorieu-sement.Au milieu de la ra&e du feu, tous les services firent défaut, vu que par suite du brouil-lard épais il était impossible d'apercevoir les signaux lumineux et les raquettes lumineuses. Les canonniers déclenchèrcnt leur feu de barrage jusqu'a ce que pris soudainement de flanc et de dos, ils virent apparaitrc les monstres blindés gris dans les rangs desqucls le feu de nos mitrailleuses opéra des ravages dévastateurs. Au milieu de la mêlée 1'un cu I'autre canon fut cul-buté et 1'on s'attaqua directement aux tanks a trés courte distance, tand's que les autres canons restèrent sous le feu de barrage, afin de rendre plus difficile aux Anglais la mise en ligne de leurs réserves. Dans plusieurs batteries les derniers officiers et canonniers survivants se défendireat avec leurs mitrailleuses et après avoir tenu tête pendaat des heures, plusieurs de ces héros parvinrent encore a se frayer en combattant un passage jusqu'aux troupes allemandes.Berlin 10 aoüt. — La bataille contre les tanks dans le brouillard matinsl-du 8 aoüt, fut livrée par l'infanterie allemande avec un heroïsme et un esprit de sacrifice auxquels l'ennemi lui-même rend hommage. L'infanterie était absolu-ment livrée & ses propres forces, le brouillard égais masquant & tel point les chars blindés "qüé ceux-ci n'apparurent qu'a quelques pas de distance devant les tranchces allemandes. On ne pouvait même pas se rendre compte de leur ap-proche au moyen du tuyau acoustique, car dans le fracas des miliers de bouches a feu le ron-flement des chars d'assaut dévalant sur nous passait inapergu. Les canons de défense allemands manquaient absolument d'objectif. En-fretemps, les mitrailleuses des chars blindés anglais et frangais qui avaiert réussi a percer, bat-taient en brêche les tranchées allemandes. Mais l'infanter'e, livrée a ses propres forces, r.'aban-donna nullement le combat inégal. En dépit du feu endiablé, les mitrailleuses furent fournies de munitions blindées. La gvêle de fer s'abattit avec fracas contre les parois d'acier. Des grena-des a main furent liées ensemble sous forme de munitions et lancées au de?sous des tanks. De-ci, de-l&, un des chars trépidants s'arrêta subite-ment. Des silhouettes, noircies par la fumée, a moitié carbonisées, s'élantèrent en criant par les ouvertures, tandis que-derrière elles jaillis-sait a une hauteur immense" la fiamrne de la benzine incendiée. C'est grace a 1'héroïsme des fai-bles garnisons allemandes, qu'en dépit de 1'en-gagement en masse de tanks, du terrain et de la "température extraordinairepient favorables a l'attaque, que l'attaque anglo-frangaise put être en-fayêe relativement tót et r.'aboutit pas a la percée projetée. Berlin. 11 aoüt. — Pendant toute la journée du 8 aoüt, le feu frangais sévit avec une inten-sité extraordinaire contre Montdidier. Les ruines de la malheureuse ville,atteintes par centaines de fois, craquaient, se lézardaient, s'envolaient de nouveau en poussière sous ies décharges de lourd calibre. Du Nord, le long de l'Avre, une attaque frangaise menagait la ville. Au Sud et a l'Ouest, de forts préparatifs avaient été reconnus dans les tranchées ennemies. Les Frangais espéraient cerner la ville par une attaque encerclante. Les défenseurs attendirent de pied ferme l'attaque. Les Frangais n'allaient pas s'emparer tde la ville a bon marché, lorsque .?urvint, le sëir,l'or-_dre d'évacuation. A 1'heure actuelle, Montdi3iëf "n'est plus qu'un affreux amas de ruines, qui ne contient ni provisions, ni effectifs. Vu le dépla-cement des opérations dans une région située a 1'arrière, la signification de Montdidier est mi-nime. En tout cas, le maintien de la ville, pour ce qu'elle valait, ne méritait pas les sacrifices qu'il eüt comportés. L'évacuation fut donc or-donnée. Aussitót la nuit tombée et que le feu frangais ne s'attaquait plus qu'aux issues de la ville et aux voies d'accès principales, la retraite commenga. Les troupes s'en furent par des routes auxiliai-res libres de feu et par de^ détours que n'avaient même pas pu recpnnaitre les reconnaissances aé-riennes frangaises. Les canons qui se trouvaient encore masqués dans les maisons en ruines, bondi-rent avec fracas sur le terrain scuillé et déchique-té par les grenades. Pas un ne resta en arrière et lorsque les Frangais entrèrent le jour suivant dans , la ville, ils ne trouvèrent plus que les ruines dé- solées dans lesquelles leur propre feu avait chan-gé une localité charmante. La joie des Frangais d'avoir reconquis Montdidier fut de courte durée, car a peine des colonnes assez importantes y fu-rent-elles entrées que le lourd feu allemand se dé-chaina sur la ville, tandis que les lignes d'infanterie qui s'avangaient au nord et & l'est de la ville, s'écroulaient sous la grêle des mitrailleuses allemandes. La guerre saus-marine Berlin, 11 aoüt. — Parmi fes coulafifcs récem-ment annoncés prés des Agores, notons fe vapeur anglais «Forti Hardiy» qui transiportait 10,000 tonnes, soit 10 millions de kilos de viande con-gelée a destinaticn -de Gênes. Un télégramme de la «Gazette de Cologne» nous apprend c.eci, quant a Ia portee de cette perte: la population de Milan et de Cóme ainsi que d'autres villes bom-bardees, sei"ait vivement surexcitée, car fes ap-provisionnements en viande' congelée y sont épui-sés. On allèjiue que les vapeurs avant a importer d'Amcrique la viande congelée ont « par suite de d'iverses circcnstances d subi de graves re-tards.^ Ja dépulé réclame également dans une question adressée au miiiistre du ravitaillement. des mesures immediates contre la disette de viande a. Milan. II est bien caractéristique, au moment oü les journaux italiens, les inlormatious mensongères de Londres et de Paris répandent toutes fes rumeurs quant a un prétendu échec des sous-marins, de constater que les villes bom-bardées commencent a se ressentir directement des effets de la guerre sous-marine. La situatiën militaire en France M. Gomot, sénateur du Puy-de-Dóme, écrit dans le « Petit Journal »; La récolte des céréales s'annonce sous de favorables auspices, mais nous savons, dès a présent que pour la compléter il faudra recourir dans dé fortes proportions a nos alliés d'Amérique. Celle des pommes de terre apparaissait rassurante,mais la sécheresse a porté au précieux tubercule une grave atteinte, et tout donne a craindre que d'une manière générale elle soit déficitaire. Elle l'est déja dans plusic-urs régions, notamment dans le Centre oü la pénurie se fait durement sentir. A ce sujet, les plaintes se formulent nombreuses, ari-xieuses. Pain insuffisant, pommes de terre ven-dues a des prix inabordables. Voila les deux sour-ces d'alimentation diminuées. Dans plusieurs lettres, je trouve la tracé des souffrances endurées; « Qu'allonS-nous devenir, m'écrit un groupe de femmes rurales ? Nos tickets de 100 grammes sont réduits de moitié et depuis huit jours, les pommes de terre nous font défaut. Comment désormais nourrir nos ouvriers qui travaillent depuis le lever du soleil jusqu'a la nuit? Ils sont exté-nués! » Le monde rural n'est pas non plus sans appré-hension pour la levée des récoltes pendantes, pain de 1'avenir. Certes, des efforts ont été faits.Mais . partout on constate 1'insuffisance de bras. Ne serait-il pas sage d'accorder dans la plus large mesure le détachement a la terre qui déja a fait tant de bien ? Est-il possible d'appeler a nouveau quelques-uns des hommes qui avaient été rappelés h. leur dépöt et qui font partie des vieil-les classes ? Enfin, ne pourrait-on pas permettre & certains artisans, qui exercent en même temps la profes-sion d'agriculteur, de bénéficier des circulaires relatives aux vieilles classes ? L'af'aire Maivy On mande de Paris que M. Malvy a quitté la capitale dimanche soir, pour se x'endre a Irun (Espagne) Avant son départ. il a adressé "iu président de la Chambre une lettre, dans laquelle il qualifie sa condamnation de « violation des lois cónsfituticmnelfes» et oü il protcste coxitre la restriction des droits cle son défenseur. M. Malvy ajoute toutefois qu'il part pour 1e moment en exil, afin d'éviter que le peuple francais soit distrait de sa tache de défendre la oa-trie, par une agitation politique. Opinicn américaine Bale, 9 aoüt. — Ces lignes de la «Tribune de Chicago» dén<otent bien qu.'aux Etats-Unis on n'est pas unanimement optimiste; « 11 y a ma2heureusement chez 1'Américain absence presque totale de science militaire. Le criterium qu'il envisage, Penseignement dont il tire parti sont basés sur des conceptions erro-nées auxquelles il ne demeure attachés que paree qu'elles flattent 1'amour-prepre. Un million, voi-re même 5 millions d'hommes ne doivent pas nécessairement valoir comme armée: une armee dans la véritable acception du mot, c'est le groa-pement des hommes par la discipline au service d'une science militaire approfondie. avec des_ officiers cle savoir et d'expérience. C'est ce qu'ont les Allemands. La guerre n'est pas un sport,_<.e n'est pas le succès assuré a. la manifestation d'un accès de rage subit. II y au.rait légèrcté d'esprit a croire qu'on peut se jeter a corps perdu dans seniblable équipée et qu'on v produira le maximum de rendement en correspondance avec la masse du continent Depuis les temps fes plus reculés de 1'histoire, on a toujours constaté que le succès n'était pas réservé a cette méthode, et jamais elle n'abou-tira aux victoires i. LES EYENEMENTS EN RUSSIE Exécution du meurtrier du feldmaréchal von Eiehhorn. Kiew, 11 aoüt. — Le meurtrier du feld-maré-chal von Eiehhorn et de son aide-de-camp le ca-pitaine von Dressler a été publiquement pendu a 5 heures du soir non loin de la prison de Lukia-riowa. Le jugement fut prononcé par un tribunal de campagne allemand et fut exécuté, immédiate-ment après son approbation par les juges compétents.Incident entre 1'Entente et !a Russie Les journaux parisiens apprennent de Moscou que par ordre du Soviet fes personnalités frangaises suivantes ont été arrêtées comme otages: le consul général Grenard, son secrétaire et le général Lavergne, chef de la mission militaire frangaise. Le gouvernement russe justifie son attitude par le fait que les membres du Soviet d'Arkhangel ont été fusillés par les troupes de 1'Enten.te. Lts gouvernements de 1'Entente déli-ïsèrent en ce moment sur les mesures a prendre pour la sécurité de leurs consuls a Moscou. Le gouvernement frangais a dcclaré néanmoins qu'ainsi que les autres gouveniements de 1'Entente, il souscrit sans conditions a la déclari-tion britannique touchant le but de 1'intervea-tion a Arkhangel* il a aiouté que les troupes frangaises qui participent a 1'expédition su.r ia cóte mourmane sont, elles aussi, placées sous le commandement en chef du général anglais Poole. La situation en Oukraine Kiew, 11 aoüt. —• Depuis des mois déja, la propagande de 1'Entente s'efforce de dépeindre sous les couleurs les plus sombres la situation en Oukraine, puisqu'elle n'aime pas que le bot. ordre y règne sous la gestion allemande. D'a-bord, quar.d Kiew était calme et paisible, rag. Reuter répandait le bruit d'une grande révolu-tion; 1'hetman assiégié dans son palais, même gravement blessé; puis, le même hetman avait abdiqué de plein gré au profit d'un .jeune ar-chiduc autrichien pressé d'entrer en fonctions. Voici un organe franchement neutre, 1e «Bund» de Berne, qui donne lui-même dans la rumeur d'une révolte oukrainienne contre 1'hetmawet fes Allemands: il v est question de paysans et ouvriers bien armés de mitrailleuses, en_ alliance avec les socialistes revolutionnaires, même avec les bolchevistes et les manchevistes • on cite plus de 200,000 émeutiers. A vrai dire, le mouvement révolutionnaire du début en Russie s'é-tait naturellement étendu a 1'Oukraine, c'est piécisément a quoi fes troupes allemandes mi-rent bon ordre. II y avait alors en Oukraine. pajïiculièrement au sud de Kiew, des bandes prolétaires et pavSannes avec d'ex-soldats russes, tchéco-slovaques, prisot niers de guerre ct autres vagabonds affluant de la Grande-Russie; mais ces bandes, qui dépassaient rarement 200 ou 300 hommes, n'avaient aucun obiectif ixiliti-que. Elles rvtta<-maient fes ch.lteaux et pillaient les propriétés. Nattirellement, elles ótaient ar- I méés, puisque les ex-militaires avaient tout leur equiiiJement et disposaient même de quelques mitrailfeuses; naturelfement. il n'est pas fadfe d ctouffer rapidement fes effets de semblables bandes dans un pays aussi vaste: a 1'apparition ou'->cs allemandes. ces individus so-nt su-bitlement metamorphosés en paisibles agrieul-•eurs ou réfugiés dans les forèts. N'empêche aue mes* a un «Hlier dW mes, a etc extermmée a Swisnigrotka. Ces gens ' sont dangereux pour la population. la proprflté ' nkoti rt'e*l' ^alS pas pour les tronpe? de gar- ggaA»*^y Vo'g„/rs: « absolutl0OuantS>, Ma'15 -imm^^°^n? de®ca'lme elle est Ss^iS.^t £ rivls de M^couS(t^VOl1Utl0ilnair€S soci^stes~ ar-von Ekhhorï si e'st:rrfó a®^ass ns du maréchal parfeur^ak \}* spI^, PEnUrffe. lité en Oukrafne" ln'Utlles- 'routier la tranquil- Les événements k Vladivosiock L agence Reuter apprend de Vladivostock que le Zemstvo local a adressé au doyen du corps consulaire un ultimatum, exigeant que le général Hor«ath sorte immédiatement de la provin-; S, f,5-ms r° menaca donner sa démisskja s u ne lui est pas donné satisfaction. Une explesion a Viadivostock On mande de Stockholm qu'un® violente ex-plosion sest Pioduite dans un dépot de mum-, tions au port de Viadivostock. Les dépots étanti eloignes considerabfement fes uns des autres uin grand simstre a pu être évité. Les batiments du' voisinage ont été complètement détruits. Vers la monarah'o en Finianöe : finlandaise a défint-.' S ntai Pten p^r 53 voix contre la re-quete par laquede fe gouvernement est invité a Sarq'-e6 mesures en vue du choix d'un mo- Le comrrieree scandinavo On inande de Stockholm qu'au cours de I'au-i tomne de nou velles négociations seront enta-mees entre la Suède, 1'Amérique et la NorvègeJ en vue detendre 1'échangre des marchandises. ETRANGER ANGLETERRE. — Les él«ctions générales, .Londres. 7. Les élections générales au-ront licu dans la première semaine de décen-, °m 'a, Première fois dans 1'histoire de 1 Angleterre, les clections auront lieu partout le meme tour. Mais fes résultats définitifs r.e se-r-°?t. cpnnus seulement qu'après un assez long cdcii. a cause <ju votc des soldats et marins < n service actif. Seront exclus de ce vo^e fes ci-wyens et citovennes britanniques servanf en r rance et en Belgique. Dans certaines circons-criptions, les vetes des femmes représentent !a major ito de lelectorat, et dans toutes, ils sont superieurs a un tiers du total des votes. On iffnore si les partis libéral et conservateur dc-nonceront, comme le Labour Partv. la trêve po-concluront un accord. («Temps»)' FRAIsiCE. — M. Caillaux en Haute Cour? — Le « Journal des Débats » écrit : Le bruit court uans lraffaire Caillaux, le, capitaine Bon-cnarcon conclurait au dessaisissement de la ju-ridiction militaire et déclarerait que la Haute Cour < -it compétente. Aa_Ealaié^« décia-ie ia nouvelle prematuree. ETATS-UNIS. — Les exporiations américai-Kfs„ en mai 1918. — II n'est peut-être pas sans in-teret de signaler que les exportations des Etats-Unis pour le mois de mai 1918, ont battu tous W records de 1'histoire de ce pays — et du monde. Ellesv se sont, d'après les chiffres officiels, éle-vees a 552,000,000 de dollars, soit 3 milliards 148 millions de francs environ. Le chiffre anténeur le plus élevé était celui d'avril 1018, qui était de 500,000,000 de dollars. Le commerce total des Etats-Unis, pour ce même mois de mai 1918 (importations et exportations), se chiffre par S75,ooo,ono da dollars, soit 4,987,000,000 de francs environ. PANAMA. — Les Américains contre l'irnmora-lité... — Les Américains résidant dans 1'isthme de Panama et les commergants de la contrée de-mandent au gouvernement des Etats-Unis de. prendre en mam la police des villes de Colon et de Panama, en raison du développement qu'y ont pris la prostitution, l'alcöolisme, 1'usage de la cocaïne et de la morphine. Les autorités de la République de Panama sont impuissantes a réa-gir contre eet état de choses, qui a déterminé le général Blatchford, commandant la garnison américaine dans 1'isthme, a interdire, depuis le 1 juin, aux officiers et aux hommes, de fréquenter ces deux villes, tant que l'ordre normal et la moralité n'y seraient pas rétablis. ECHOS ET NOUVELLES LE RAVITAILLEMENT DE LA BELGIQUE Nous lisons dans la « Nation lielge » : « De bonnes nouvelles parviennent des litats^ Unis : La récolte de 1918, ainsi que M. Hoover 1'a dit 4 Paris, est plus abondante que celle de 1917 et comme le tonnage est, lui aussi, plus considê-lable, il est permis' d'espérer que le ravitaillenieno de la Belg'que sera mieux assuré encore fi 1'avemr que dans le passé » . DANS LA POLiCE DE BRUXELLES Le collége échevinal, dans sa dernicre séance, a nommé aux fonctions de commissaire adjoinü de police inspecteur de 2e classe, M. Duforêt Charfes-Louis, officier de police de la 3e divi-sion. M. Duforet sera attaché a la division centrale. (A.) A SCHAARBEEK M Ie bourgmestre de Schaarbeek vient de prendre d'urgence 1'ordonnance de police ci-après:« Considé-rant que le nombre de vols et do cétérioiations de ïécoltes, notamment de ponn mes de terre. augmente jcnirnellcment, que ces délits se commettent souvent par bandes et la nuit; « Attendu qu'il v a urgence extréme k prendre des mesures énergiques, contre ces agissements que 1e moindre retard pourrait occasionner de3 dangers pour le ravitaillement des habitants, « Arrête • « II est initerdit de s'écarter ^es routes ct che-mins dans la partie rurale de la commune el de circuler dans les champs ou plantations, en-tre 9 h. 1/2 du soir et 6 h. 1/2 du matin, pen-i dant fes mois d'aoüt et de sentembre. (( Les contraventions & la présente ordonnancd seront punies de peines de police. » (A.) AU PREVENTQRIUM D'IXELLES On vient d'inaugurer les « installations de cure d'air » de 1'avenue de Solbosch. La prise en possession des locaux, par les quelque 110 prétuberculeux, qui ont actuellement en traite-1 ment, s'est opérée sans banquet, ni discours,con-trairement a ce qui s'était fait dans d'autres faubourgs du Grand-Bruxelles, lorsqu'on y ou< vrit les réfectoires pour tuberculeux et prétuberj culeux. Ici on suralimente les prétuberculeux, aux-i quels, outre deux repas quotidiens, il est encora versé, dans les grandes galeries de cure d'aii du preventorium, de grands bols de lait a 10 h, et a 4 li. Le programme est dü au docteur Ché-ron, chef du dispensaire antituberculeux de la rue Sans-Souci. Depuis douze mois, plus de 300 prétuberculeux sont guéris. MERC-URIALE DES FRUITS ET LEGUMEi DU 11 AU 17 AOUT 1918 Choux-fleurs, fr. 1.50 pièce; haricots, fr. 1.0 le kilo; caroites avec feuilles, fr. 0.80 le kiloi chqux-blancs e troages sans feuilles ni tige, ff 0.40 le ktr: choux-verts. fr. 0.60 le kg. lïlardi 13 Aout 1S18. • N° 1363 B3ardi 13 Aout 1918. - N° 1388

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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