Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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07 september 1918
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s.n. 1918, 07 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sn00z72t0g/
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Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus eiclusivement par tous let BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être a( ^ssées exclusivement au bureau de poste qui a iélivri l'abonnement. ; PRIX DES ABONNEMENTS î 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 TIRAGE î 125,000 par Jour ANNONCES Faits divers et Echos ••••,.. La ligne, fr. 5 00 Nécrologie ...3C0 Annonces commerciales 2.00 Annonces financières 2.C0 PETITES ANNONCES... La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour Le Favoritisme à l'Œuvre On se souvient qu'en 1916, le Conseil provincial du Brabant ouvrit un concours à deux épreuves, pour la construction d'une Ecole normale à Jodoigne. Ce concours fit grand bruit et mécontenta fort le monde des architectes à quelques rares exceptions près (les quelques tripcteurs qui espéraient, comme d'habitude, partager e: tre eux l'excellent fromage et faire manger le morceau aux autres confrères qui sont encore assez naïfs pour participer à des concours où le premier est désigné d'avance). Il fallut au Jury plus de deux mois pour procéder au classement des projets, et lorsque ce travail fut enfi nferminé, il déclara qu'il venait de s'apercevoir (après cla/ssement fait seulement!), que le terrain était de dimensions insuffisantes pour y construire l'Ecole normale projetée, et que les concurrents admis à la seconde épreuve auraient à dresser un projet absolument nouveau à édifier sur un autre terrain à désigner ultérieurement! Pendant plus de deux années, l'architecte provincial Franken avait étudié la question sur les lieux en compagnie de l'inspection scolaire, du service de santé et de la Députation permanente. Cette trouvaille de la dernière heure^ n'avait d'autre but que d'éviter le bruit et d'empêcher les concurrents évincés de pouvoir faire des parallèles entre leurs projets et ceux primés.^ M. Franken, sur le conseil des représentants de la fameuse Société Centrale d'Architecture de Belgique, la seule, la vraie, celle qui n'est sur aucun coin, et dont il faut nécessairement faire partie, si on désire être primé dans les concours, et sur celui du représentant des concurrents, autre célébrité de la société centrale et de la Loge Maçonnique, envoya une circulaire aux concurrents par laquelle il les priait de faire reprendre d'urgence tous les projets non primés, — alors que le Conseil provincial représenté par la Députation permanente 'avait pris l'engagement formel et écrit que tous les projets indistinctement seraient exposés après le classement de la 2me épreuve. L'escamotage bien préparé par ces Messieurs de la Centrale et leur ami Franken éclatait comme une bombe aux yeux des malheureux évincés; quelques-uns d'entre eux se fâchèrent et mirent la Députation permanente en demeure, par huissier, d'avoir à s'en tenir aux eon. ventions intervenues entre les parties et à se conformer a la clause du programme, prévoyant une exposition de tous les projets après le classement de la deuxième épreuve. La Députation permanente, très ennuyée, dut reconnaître le bien-fondé de ces réclamations multiples, et donna l'ordre à M. l'architecte provincial d'envoyer une circulaire aux concurrents pour leur annoncer que l'exposition aurait lieu. Celui-ci, très mécontent, s'en fut chez ses bons amis de la Centrale pour prendra conseil et des ordres. Ceux-ci lui conseillèrent de temporiser et d'envoyer la circulaire le plus tard possible en l'antidatant, de façon à permettre aux concurrents de retirer leurs projets pour se conformer à la dernière circulaire de M. Franken. Aussitôt dit, aussitôt fait, et M. l'architecte provincial se conforma à la lettre aux exigences de ces Messieurs de la Centrale. Il eut même le toupet de déclarer dans la circulaire que l'article du programme visant l'exposition étant interprété différemment, la Députation permanente avait décidé d'exposer tous les projets (alors que le fiusdit article était clair comme le jour, et qu'il était impossible de l'interpréter de deux façons). M. Franken, afin de pouvoir mettre la main sur les auteurs des différents articles parus dans le tBruxellois. îmagrina un truc spécial. Le gros malin stipula dans la circulaire que les concur-rents qui désiraient participer à l'exposition étaient tenus d'en aviser la Députation permanente par écrit, en apposant sur leur lettre leur devise. Cela n'a l'air de rien, mais a cette époque le règlement postal exigeait que 1 expéditeur d'une lettre mît au verso de l'enveloppe son nom et son adresse ! ! J Le coup de la Centrale réussit et lorsque la circulaire de M. Franken arriva chez les concurrents, un grand nombre de ceux-ci avaient déjà fait retirer leur projet ! ! ! Les concurrents demandèrent en vain a la Réputation de pouvoir participer à la deuxieme épreuve, attendu qu'il s'agissait d'un projet absolument nouveau. Et cela ne pouvait g;ener, m contrarier les auteurs des projets primes, puis-qu'ils étaient proclamés les plus forts. Mais cela, aurait fortement contrarié les petites combmai-eons de la Centrale. Rien n'y fit, et les protestations des concurrents furent jetées au panier. Le Bruxellois annonça alors que ce serait M. 1 architecte Alexis Dumont qui décrocherait la timbale ; alors qu'aucun projet de la deuxieme épreuve n'était commencé. I.es renseignements particuliers du Bruxellois,qu'il ava^t obtenus par un confident de la Centrale, lui avaient permis d'annoncer anticipativcment au public le résultat DEFINITIF du concours. Tout s'est passé et terminé comme le Bruxellois l'avait prédit, et les concurrents ont appris par une circulaire, leur adressée par M. Franken, que le projet de M. Alexis Dumont, membre très remuant de la Centrale, était classé premier! Naturellement. C'était comme pour le izxueu-x. match nul d U-mer de Bouillon-Gertsmans. dont le résultat était annoncé le mercredi matin au Café Metropole, ou l'un des clients pariait et gagnait 16,500 francs 'à coup sûr. ■ ... .. • La circulaire ajoute que l'exposition aura lieu à l'Ecole normale des Filles; M. Franken omet, à dessein, d'indiquer l'endroit où elle se trouve, 1 dans l'espoir secret d'éviter le plus de visiteurs possible, du 2 septembre au 9 septembre, de 3 a « À. (pendant deux heures seulement). Les concurrents avaient demandé une exposition de 15 jours. — M. Franken et la Centrale en ont décidé autrement. Ces Messieurs ont fait en sorte qu'il n'y ait qu'un seul dimanche dans les nuit jours d'exposition. La raison en est simple et le lecteur appréciera. « Divers instituts ne faisant pas partie de la Centrale d'architecture (en majorité maçonnique) ont, à diverses reprises, mis en relief tout 1 o-uieux des concours, les tripatouillages, les intrigues et le favoritisme, ^ etc., qui les accompagnent. Ils ont démontré à suffisance la foncière immoralité et la duperie des concours organisés d® telle façon que le premier est désigné d'avance. Ils ont attiré l'attention sur 'a propagande intensive faite par la Centrale auprès des concurrents, afin d'obtemdr de ceux-ci le vote qiiiils ont à émettre pour le représentant des concurrents au sein du jury. ; Ils cmt démontré clairement que si la Centrale n'avait pas un intérêt primordial à être représentée ©n grand nombre au sein des jurys, elle lie se démènerait pas comme elle le fait. Cette société veut pousser en avant quelques-uns_ seulement de ses membres, les autres, les «poires», sont bons pour payer les cotisations, et, du moment où quelques-uns de ses membres font partie d'un jury, c'est toujours un des leurs qui obtient la palme! On se demande _ comment il y a encore tant ds braves gens qui partici->ent «le bonne foi aux concours d'architecture.* Mais il v a une fin à tout ; les architectes ne veulent plus être dupés plus longtemps, ils ne veulent plus être jugés par leurs pairs qui peuvent avoir intérêt à les faire échouer. Ils entendent être jugés par des étrangers qui ne tiendront compte que du programme de la justice et de leur conscience, ce qu'on ne paraît pas savoir faire ici. Auts,si après la guerre, les archi . tectes mèneront une propagande d'une inten 1 sité sans pareille Jusqu'au moment où ils obtiendront satisfaction. Les architectes obtiendront qji'on stipule tlans les programmes des concours que, pouir aucun motif, le jurv ne pourra s'écarter de ce programme. On exigera qu'il- puisse 'être rendu civilement responsable <le son jugement de façon à pouvoir, le cas échéant, lui intenter «m procès. Les architectes demanderont aussi que 1rs opérations du jury se fassent d'une façon absolument ininterrompue, ce ç^i est une garantie de plus pour les concurrents. Ce n'est pas en effet en se réunissant 2 heures tous les 15 Jours pendant 2 ou 3 mois qu'un jury est à même die rendre un jugement sain et équitable. La Centrale triomphe encore une fois, mais c'est probablement la dernière ; le glas des morts a sonné pour elle. La démocratie et la justice prendront le dessus bientôt et, comme disait Emile /îola pour l'affaire Dreyfus, la vérité est en m arche et ne s'arrêtera pas. Encore quelques mots sur la Centrale. En 1917, la Commune d'I^elles ouvrit un concours pour un monument à élever à Théo Hannon. Le jury était présidé par un homme intègre, un savant, l'ingénieur De Le Court-Wincqz, questeur du conseil provincial. Celui-ci n'a pas froid aux yeux et ne se laisse pas marcher sur les piedls. I.a Société Centrale obtint des concurrents qu'ils désignassent un des leurs pour les représenter. Ce fut l'architecte G. Charles, _ autre franc-maçon, qui fut désigné. Les opérations furent menées rondement par M. Deleoourt. Le Frère Charles n'en mena pas lnrge,_ croyez-le bien, et il se contenta de fumer un cigare. Résultat : le premier prix fut décerné au plus vaillant qui avait présenté un magnifique projet. Le primé ne faisait pas partie de la Centrale ! ! ! Alors, on ne sait trop comment, les^ journaux reçurent un communiqué donnant le résultat du concours. Il débutait ainsi : 1er prix : M. Gabriel Charles, architecte à Bruxelles. Trois mois plus tard, les journaux déclaraient que c'était par suite d'erreur qu'ils avaient an; noncé le succès de M. Gabriel Charles, celui ci (n'ayant pas concouru, mais faisant simplement partie du jury. Comment pareille erreur a-t-elle pu se commettre ? Concluez ! ! Tous les architectes sérieux qui ont fait partie de la Centrale, par surprise, ont eu vite fait de donner leur démission. Voyez M. Saintenoy, Architecte du Roi, Membre de la Commission des Monuments, de l'union des Villes, etc.. et consorts ! Bref, cette Centrale est une école de courte échelle. Mars tte Sa!in. LH GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 6 septembre. — Officiel : Théâtre de la guerre è l'Ouest Groupe d'armées du prince héritier Ruppreeht et du colonel général von Boahn Des détachements de reconnaissance de l'ennemi. Qui avaient f>ris contact entre Ypres et La Bassée et au nord de Lens qui avaient ■poussé en avant au milieu d'une forte rafale d'artillerie, ont été rejetés. Le soir, des troupes hessoisas ont repoussé plusieurs attaques entre Ploegsteert et Armentîères; elles ont fait à cette occasion plus de 100 ■prisonniers. Nous avons fait tine poussée couronnée de succès dans les tranchées anglaises près de Hulluch. De violents combats d'mjancerie se sont aeciancnes dans le terrain devant nos nouvelles positions sur la route de Bnpaume à Cambrai, dans la forêt d'Havrincourl et sur les httiiteurs à l'est du secteur de Tortille. D'assez fortes attaques, prononcées far l'ennemi, de la ligne Neuville-Manan-court-Moislains, ont été repoussées. De Péronne au delà de la Somme, Vennemi n'a suivi hier nos arrière-gardes qu'en hésitant. Entre Somme et Oise, il nous a poursuivi de plus près et vers le soir, il se trouvait à l'ouest de la ligne Ham-Chaimy. Entre Oise et Aisne, la séparation d'avec l'adversaire s'est accomplie méthodiquement. Nos postes se trouvent en contact de combat sur la ligne Baresis-Laffaux-Condè.Croupe d'armées dm Kronprlnz allemand A l'est de Soissons, l'ennemi a suivi au delà de la Vcsle. Nos détachements d'infcVntcrie et d'arlil-■tïïTie ont enrayé longtemps sa marche en avant et lui ont causé des pertes. Sur les hauteurs au nord-est de Fismes, nous avons repoussé d'assez fortes attaques des Américains.BliBLIN, S septembre. — Officiel du soir : L'activité est restée bornée à des combats de moindre envergure dans le terrain devant nos nouvelles positions. La guerre sous-marine BERLIN, 6 septembre. — Officiel : Nos sous-marins de la Méditerranée ont coulé 13,000 tonnes de iauge brute. AUTRICHIEN VIENNE, a septembre. — Officiel de ce midi : Sur le théâtre de la guerre en Italie, dans la région de Cerna cl à l'est du Monte Pertica, les opérations de nos troupes d'assaut ont été couronnées d'un plein succès. Dans les Sctle Communi et sur le Piavc, nous avons fait échouer des reconnaissances tentées par l'ennemi. En Albanie, la situation n'a pas changé. BULGARE SOFIA, 3 septembre. — Officiel : Front en Macédoine : Au nord de Bilolia, 'nos postes ont repoussé un détachement d'assaut français qui cherchait à s'approcher de nos tranchées. Dans l'arc de la Czerna, activité animée et réciproque d'artillerie. Au nord de Makovo, une de nos troupes d'assaut a pénétré dans les tranchées ennemies et en a ramené du matériel de guerre divers. A l'est et à l'ouest du Dobropolje, le duel d'artillerie a été de temps à autre plus violent. Au sud de Huma, le feu d'artillerie ennemi a été violetit des deux côtés du Vardar. Des détachements anglais ont attaqué nos tranchées avancées sur les deux rives du Vardar mais furent dispersées par notre feu. TURC CONSTANTINOPLE, 3 septembre. — Officiel : Sur le front en Palestine, l'ennemi a entretenu à certains endroits une violente canonnade et lancé à plusieurs reprises contre nos positions des détachements de reconnaissance, qui ont été partout rc-poussés. Nous avons efficacement bombardé les camps ennemis près de Vadi et Audclia. Sur les autres fronts, la situatmi ne s'est pas modifiée. FRANÇAIS PARIS, 5 septembre. — Officiel, S h. p. m. Au cours de la nuit, nos troupes ont maintenu le contact avec les arrière-gardes ennemies et progressé, à l'est du Canal du Nord et en direction de l'Aisne. A l'est de Nesle, nous avons franchi le canal de la Somme dans la région de Voycnnes et d'Offoy. Plus au sud, nous avons dépasse Hombleitx, Esméry-Hallon et Flavy-le-Meldeux "eï porté nos lignes au nord de Guiscard jusqu'aux abords de Berlancourt. Entre l'Ailette et l'Aisne nous avons repoussé deux violentes contre-attaques ennemies sur le Mont-des-Tom-bes, 4 l'est de Lœuilly et maintenu nos positions. Sur le front de la Veslc, les troupes franco-américaines ont atteint la crête de hauteurs qui dominent l'Aisne. Elargissant encore leur action, nos troupes ont également franchi la Vesle entre les Veiileux et Jonchery. Auncun événement à signaler iztr le reste du front. PARIS, 5 septembre. -— Officiel, 11 h. p. m. Au cours de la journée, nos troupes ont continué à poursuivre l'ennemi en retraite sur le front du Canal du Nord et de la Vesle et réalisé une avance importante en dépit des résistances locales qu'elles ont rencontrées en certains points. Sur la rive nord du Canal _ de la Somme nous tenons -Fglvv et Offoy. Au sud, nous avons rap-prockè nos lignes de la route de Ham, que notes bordons depuis Le Plessis-Patte d'Oie jusqu'à Berlancourt. Au 'sud-est de ce village, noire front -passe par les abords de GmWy, Caillo^el-Crépt.eny Nord de Marest-Dampcourl", lisière sud d'Aibécourt. Nous avons réalisé, en certains points', une avance de six kilomètres. Sur tout le front de T Ailette, l'ennemi, épuisé par les durs combats Qui se sont déroulés depuis le 20 août, a commencé aujourd'hui vers 3 heureà à lâcher pied devant nos troupes. Poursuivant les arrière-gardes ennemies, nos unités ont rapidement progressé au nord de l'Ailette, pierre mande et Au-treville,dans l'Eiffel,sont en notre possession ain-sTqû'ur.e grande partie de, la basse forêt de Coucy. Plus à l'est.noi:s occupons Folembray,Coucy-le-Château etCoucy-la-Villeetevonsprogressijusqu'à un kilomètre environ au siii de Fresne. Sur la droite, le front passe par l'est de Landricourl. Au sud de l Ailette, nous tenons la ligne Neuville-sur-Margival. Vrégny, les 'pentes ouest du fort de Condé. Plus de trente villages ont été repris au cours de■ la journée sur cette partie du front. Au nord de la Vesle, nous bordons l'Aisne entre Condé et VJeit-Arcv. A l'est, notre ligne passe au nord de Dhuizel à Barbonval et sur le plateau de la ferme Beauregard. ITALIEN BOME, 4 septembre Officiel : Après une préparation d'àftillcrie, d'importantes colonnes ennemies venant de'Wesl ont débouché au nord de la route donnant accès à la vallée de Noce, d'où elles ont attaqué hier après-midi nos positions au sud de Montcllo. Notre wlillerie les a arrêtées et leur a infligé de lourdes perles. Plus au nord, à la faveur d'un épais brouillard, l'ennemi a réussi à occuper deux de nos postes 'd'observation entre le Montcllo et le San Matleo. Nous avons dispersé des">patrouilles ennemies dans la vallée de Lagarina rl dans le secteur de Mori. Au sud de Roverelo, sur le plateau d'Asiago et dans la vallée de la Brenla, nos batteries ont violemment bombardé les voies de communication ennemies. ANGLAIS LONDRES, i septembre. — Officiel : Petites opérations sur divers points du front de balaillt. Nous avons atteint fa lisière orientale du bois de Vaux cl, sur d'autres points, gagné un peu de terrain. Nos troupes ont atteint la ligne délimitée à grands traits par le canal du Nord; elles ont occupé E&rt-Saint-Quentin, au nord de la route d'Arras à Cambrai.Dans le secteur de la Lys, nous avons fait de nouveaux progrès hier soir et céllc nuit, aussi bien au sud qu'au nord de la rivière. Nos troupes approchent de Neuve-Chapelle et de Lavenlie. Nous avons conquis Sàîîfy, Nieppe et Romarin. <31» DERNIERES DEPECHES L'OFFENSÏVE ANGLO-FRANÇAISE Interviews de von Sindenbarg et Ladendorfî sur la sitaatioa militaire. Vienne, 5 sept. — Le «Nouveau Journal de Vienne» reproduit des déclarations ouvertes de Hindenburg et Ludendorff à son correspondant Le général Ludendorff s'est exprimé comme suit : « Je me réjouis de ce que nos troupes qui sont engagées maintenant depuis de longs mois dans d'âpres combats, vous aient fait également bonne impression. La guerre s'est concentrée maintenant en cet endroit du sol français; l'engagement en masse des troupes et des ressources de Combat a pris une envergure telle que tout ce qui précède a été mis dans l'ombre. Jusqu'à présent, nous avons fait honneur à la lutte acharnée et nous avons la confiance de le faire également à avenir. Tous nous pouvons éprouver de la gratitude de ce que la guerre, sous ses formes actuelles, a été épargnée à notre sol natal en général. Les armées des Puissances Centrales protègent leur pavs. Que ceci toutefois çe np.'vs in'!'1 ni ne vous induise £ oublier la guerre ou à croire que la volonté destructrice de l'ennemi dirigée contre nous, scil d'ores et déjà brisée ; au contr&ire, tous rouî devons tendre notre énergie jusqu'à l'extrême. Ce que nous avons déjà atteint sur ce point pai notre lutte commune, cous devons également l'achever ici et particulièrement ici, au front de l'Ouest ». Le général feld-maréchal ayant manifesté son désir de s'entretenir avec le délégué du journal viennois, voici ce qu'il lui déclara entre autres : « Nos autres fronts sont relativement calmes à présent. Nous ne devons point prendre au tragique la percée manquée de l'offensive austro-hongroise au Piave. Ce n'est point la vaillance certainement qui a fait défaut. La cause doit bien plutôt en être recherchée dans un phénomène accidentel de la nature, notamment la crue immodérée du Piave. T'ai suivi avec un vif intérêt les succès des troupes impériales et royales en Albanie. De l'Albanie, notre front s'étend davantage vers la Macédoine, où la vaillante armée bulgare tient fidèlement la garde en dépit de circonstances difficiles. Si l'Entente se hasarde encore une fois à attaquer dans cette région, nous pourrons envisager la situation avec une ferme confiance. Plus bas en Palestine, les Anglais n'ont pas réussi, malgré leurs attaques aussi multiples que désastreuses, à ébranler la vaillante résistance de l'armée turque. En Perse et à la côte Mourmane, l'Angleterre voudrait prendre pied, ce qui n'est basé que sur ses visées personnelles. De ces deux pays, elle veut en outre essayer d'exciter de nouveau la Russie à la guerre. Mais la lutte décisive pour nous et pour les Puissances centrales se joue en ce moment au front dont vous venez. L'utilisation de troupes de couleur au combat, restera pour nos ennemis une tache qu'ils ne sauront effacer. Les Puissances centrales livrent côte à côte leur combat de défense. Certes, nous aussi nous souffrons durement de la guerre, mais nous en sortirons plus forts. Nos adversaires réussiront tout aussi peu à disloquer notre alliance par des séductions, qu'ils n'y ont réussi par la force dj? armes. Notre union-fait notre force. Après tu glorieux combat, nous rentrerons ensemble i u pays natal pour y reprendre le travail paisible assuré et nous récolterons alors les fruits de notre lutte. C'est en vue de ce but qu'il faut tenir bon. Nous pouvons envisager avec confiance l'avenir. » Les combats à l'Oise. Berlin, 5 sept. — L'attaque renouvelée pai l'ennemi le 2 septembre, avec apport de force: considérables, contre le secteur Aisne et Oise ne lui valut qu'un minime acquis de terrain il dut se contenter d'un petit saillant de la ligne allemande au sud-est de Coucy-le-Château jus qu'à la petite localité d-e Terny-Sorny située su la route élevée Coucy-Soisso-n-s ; et c'est pour cel; qu'ils ont laissé sur le carreau nombre de tanks et de tués. La mise en jeu d'Américains, Ita liens et Marocains, qui devaient amplifier lî puissance de l'attaque et son élan, ne put abou tir au succès. L'après-midi du 3, l'ennemi tentj d'élargir son petit lopin dans la direction d< Noyon, et, en même temps, de gagner les hauteurs dirigées du sud-est de Laffaux vers l'Aisne Comme aux jours précédents, le ciel était chargc de gros nuages pluvieux-; vers midi, éclaircisse ment inattendu permettant aux troupes alleman des de voir de quoi il retournait dans les inten tions de l'ennemi; en sorte qu'il fut possible dt passer à une attaque accompagnée d'un feu d'ar. tillerie concentré opiniâtrement sur les position! retranchées et apporter de graves perturbation: chez l'ennemi, dont les projets ne purent arrive] à leur développement. Opinion neutre sur la retraite de Hindenburg Berne, 5 sept. — On lit dans le «Berner Tage blatt » : Cette retraite n'est pas comparable i ses devancières dans l'histoire, où il fallait fui) l'ennemi des semaines durant. Elle n'est pas ; comparer à celle des Français chassés du Che min-des-Dames et contraints d'abandonner eï quelques jours 60 kilomètres de terrain. Elle s'o père beaucoup plus lentement, en un rythmi prescrit par Hindenburg lui-même. Et ce qui les armées de Foch ont obtenu par des semai nés d'offensive de grand style représente à peim la moitié de ce qui fut réalisé en peu de jour; par 1,'offensive allemande. Ce n'est pas la pre mière fois qu'Hiadenburg ordonne la retraite et chaque fois il en retire un résultat en sa fa veur. De grandes vie ton es proviennent de se; retraites, Brussilow le sait par experience. Qu'importe qu'à cette heure l'Entente, par le concours de tous ses moyens, veuille provoquer l'issue décisive ? Ce qui est plutôt étonnant, c'est qu'elle n'ait pas attendu pour cela l'arrivée des Américains en armée plus nombreuse. Il est manifeste que des raisons politiques bien graves forcent les alliés à agir de la sorte. Le grand objectif de cette offensive, c'est le percement et la destruction de l'armée allemande. Or, jusqu'ici, on n'a encore aucun indice de nature à prouver que ces buts soient atteints par Foch. Le front allemand n'est pas déchiré par ces assauts d'extrême violence et en masses si supérieures au point de vue numérique, il ne fait que plier élastiquement. Et il n'y a absolument pas de raison d'admettre qu'un jour l'armée allemande ne puisse plus tirer parti de cette faculté qui la caractérise. Hindenburg se reporte sur une ligne plus courte, afin de restreindre l'effusion de sang, après quoi- il va remontrer les dents à l'ennemi. Attaques aériennes contr„ Douai Berlin, 5 sept. ■— Les Anglais ont l'intention manifeste de réserver à la petite ville bien située et florissante de Douai, le même sort qu'à St-Quentin et nombre de localités picardes qui ne sont plus. Leurs escadrilles d'aviateurs la prennent depuis quelque temps systématiquement sous leur feu et la détruisent au moyen de projectiles de lourd côlibre, Ces derniers jours, ils ont lancé plus de 100 Bombes et plus de 60 grenades lourdes sur la ville, qui ont détruit de fond en comble 27 maisons et démoli 50 autres, au point de les rendre inhabitables. L'une de ces bombes d'aviateurs atteignit l'église St-Pierre et a causé de nombreuses victimes parmi la population civile. La plupart des tués et des blessés sont des femmes et des enfants. La guerre sous-marina Rotterdam, 5 sept. — Le «Nieuwe Rotterdam-sche Courant» annonce que le vapeur hollandais «Merak», jaugeant brut 3,024 tonnes, qui avait été SMsi par le g-ouvernement américain, a été torpillé le 6 août. Turin, 5 sept. -— De Washington à la «Stam-pa» : Le ministre de la marine annonce que le navire charbonnier «Cyclop», ayant 293 hommes à bord, dont on est sans nouvelles depuis le 24 mars, doit être considéré comme perdu. Paris, 5 sept. —- Du «Matin» de Paris : L'ancien vapeur canadien ccTriumph», transformé en croiseur-auxiliaire allemand et qui opère au large de la côte de la Nouvelle-Ecosse, a déjà coulé un grand nombre de navires marchands. Il a détruit, entre autres, le vapeur norvégien oBergs" dalen» (2,550 tonnes), dont les 25 hommes d'équipage ont été débarqués près du cap Race. Genève, 4 sept. (Havas). — Le vapeur français «Palmauï, qui se rendait de Bizerte à Sa-lonique, a été torpillé et a coulé, la nuit du 2ô au 27 août. Il avait 359 personnes à bord, entre autres des soldats serbes. Fceh espère éviter une eempagne d'hiver Paris, 5 ?ept. — Du « Temps » : « Le général Foch espère encore toujours éviter une campagne d'hiver. Il a assuré à Albert que dans six semaines on serait fixé à ce sujet. Nouvel emprunt de guerre en France Z'urich, 6 sept. — M. KIotz, ministre des finances, a annoncé à la Chambre l'émission d'un nouvel emprunt de guerre. La peste à Boulogne ? Genève, 5 sept. — De nombreux matelots et soldats de marine des navires ancrés au port de Boulogne sont tombés victimes d'une maladie dont les symptômes sont tout particuliers. Les visites médicales n'ont encore pu aboutir à une conclusion catégorique, mais on présume être en présence de la reste. Le fiéru a cUaillcurs exercé ses ravages parmi les médecins et le personnel sanitaire, ce qui nous induit à penser que la nature de cette maladie ne serait pas bien connue d'eux. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Démission du cabinet polonais Vienne, 5 sept. — On mande de Varsovie que le cabinet polonais a donné sa démission et que le conseil de régence a accepté. Les causes doivent en être attribuées à des divergences de vues en ce qui concerne les négociations avec l'Allemagne. On cita comme futur président du conseil Janusz Radziwill. La Gri'aée serait réunie à l'Oukraine Vienne, 5 sept. — De la « Nouvelle Presse Libre » : « On annonce de source bien informée berlinoise, qu'il a été décidé entre le président du conseil Lysogub et les avants-droit de Berlin, d'incorporer définitivement la Crimée à l'Ou-krameLes instigations do l'Entente Pétrograd, 3 sept. •— Les journaux annoncent que Sinowjew aurait dit qu'Uritzki fut assassiné par instigation anglaise et que les auteurs de l'attentat perpétré contre Lenine étaient de nationalité britannique. {Culpabilité des diplomates de l'Entente La Haye, 5 sept. — Du «Vaderiand» : Les sensationnelles révélations russes ne permettent plus de douter que les diplomates français et anglais furent les grands promoteurs de la vafite conjuration ayant pour but l'achat des troupes Soviets et le renversement du gouvernement ainsi que l'installation d'une dictature militaire à Moscou et la reprise, par la Russie, de la guerre contre l'Allemî-.'grie. Il v a d'ailleurs corrélation entre ce programme et l'attentat sur la personne de Lenine. Il sera intéressant d'apprendre^ comment les cabinets de Londres et Paris s'expliqueront au sujet de cette conjuration. Jusqu'à présent, on a arrêté 14 coupables à l'ambassade anglaise, ainsi que Lockhardt, chef de_ la mission britannique, qui semble être la cheville ouvrière de cette conspiration. Posture fâcheuse de l'Angleterre en Russie Berlin, 6 sept. — De la «Berliner Morgenpost» au sujet de la note comminatoire de l'Angleterre : Le gouvernement Soviet devait être déclaré hors la loi ; la situation de la Grande-Bretagne aurait empiré à tel point qu'elle se voit forcée de recourir aux expédients les plus grossiers. La situation en Angleterre et en Russie Moscou, 4 sept. — On lit dans le « Mir » : M. Wastcherjakow, retour d'un voyage en An-; gleterre, rapporte que sa première impression sur ce pays a été favorable ; toutefois on ne tarde pas à en rabattre en examinant de plus près : tel r l'aspect d'une pomme rouge et appétissante, mais i rongée de vers à l'intérieur. Il faut noter que, : depuis longtemps, le pays ne suffit plus à sa consommation ; il doit se fournir chez les neu-l très; la plupart des navires de ceux-ci fonctionnent pour compte anglais. En ce qui concerne la situation internationale ; actuelle, Radek la juge bien plus favorable qu'il y a 6 mois. La république russe n'a rien à craindre de la part de l'Allemagne, dit-il, car celle-ci : va s'abstenir de toute immixtion dans notre reconstitution sociale. L'état de sanié de Lenine Moscou, 6 sept. — Leinine se porte mieux. ; Son état général est bon. Le malade le som-- meil calme et l'appétit lui est revenu. Maxime 1 Gorki lui a envoyé un télégramme de sympa-; thie. Mesures contre la bourgeoisie à Moscou Copenhague, 6 sept. — Une réunion monstre de partisans de Lenine et d'Ouroutzki a décide à l'unanimité de répondre aux attentats contre i les deux -chefs de parti, par l'introduction de la : censure des ouvriers à la bourgeoisie. i La mort de Kornitaff se confirme Copenhague, 6 sept. — On télégraphie d'Hel-i singfors au journal «Politiken» qu'un officiel finlandais qui a servi sous les ordres de Kor-: niloff affirme que celui-ci a été tué pair un obu; ; le 18 mars de cette année. L'assassinat de la tsarine démenti : Madrid, 6 sept. — Le journal «El Sol» n'ajoute s pas foi aux bruits venus- de Londres d'après lesquels la tsarine et ses filles auraient été assas , sinées. tes pourparlers conduits par le roi d'Es pagne en vue d'obtenir le transfert de la tsarint 3 en Espagne prennent une tournure tn\s favo rable. Ces pourparlers eussent cessé si la tsa-"ne était morte. Un autre journal madrilène «El Mundoi) annonce que girâce à l'ambassadeui d'Espagne à Berlin, la tsarine pourra sous peu se fixer avec ses enfants à Saint-Sébastien. Mesiires contre les sujets aillés en Russie Lon-d-res, 6 sept. — Le gouvernement des Soviets a ordonné l'arrestation de tous les sujets britanniques et français âgés de 18 à 40 ans. On ne sait rien quant au sort des Anglais, qui sont au nombre d'environ deux cents. M. Fon-son, correspondant du «Times», aurait également été arrêté. Ki-ef, 6 sept. — Le général Ivanoff, ancien commanidant en chef des trompes russes d< l'Ouest, a été nommé commandant dre l'armé* volontaire des cosaaues du Don. ECHOS ET NOUVELLES LES ŒUVRES DU SOU ET DU QUARTIER La Fédération vient d'arrêter ses comptes £-u 30 juin 1918. Le montant des cotisations volontaires sans subsides s'est élevé à 7&3.020.7S fr. pour les œuvres du Quartier, et à 1,862,235 40 fr. pour les œuvres du Sou, soit au total 2,668,256.18 fr. et les dépenses en secours se sont élevées respectivement à 955,053.33 fr. et 2,637,795.23 fr., soit un total de 3,592,S4-8.76 fr. pour un nombre de familles respectivement de 1,306, comprenant 2,783 personnes de Bruxelles-Ville et 4,943 comprenant 12,717 personnes dan) les faubourgs, soit au total 6,249 familles comprenant 15,590 personnes. Les frais généraux ne se montent qu'à 12,304 fr., soit 1.29 p. c. pour les œuvres de Quartier et 77,817 fr., soit 2.95 p. c. pour les œuvres du Sou. A LA MINQUE AU POISSON En août écoulé, il est arrivé à la minque au poisson de Bruxelles 143 colis de poisson oui ont été vendus pour 430 fr. La plupart des colis ne renfermaient que des éperlans qui ont été péchés dans l'Escaut. (A.) AVIS AUX PRISONNIERS DE CUERRE Nous avisons nos lecteurs prisonniers en Allemagne qu'à partir du 1er octobre notre journal ne peul plus leur être d'Stribué directement par nous. Ceux qui désirent faire continuer leur abonnement sorni priés de b'en vouloir s'abonner au « Bruxellois * au bureau de poste du camp ou à celui qui est le plus proche de leur Arb. Koimnandio. Tous les bureaux de poste en Allemagne acceptent des abonnements au «Br"-.eiHois», Les abonnements en cours seront distribuas-' jusqu'à l'expiration de leur terme. POUR EVITER UNE CONFUSION Un avis a paru hier ici émanant de l'Union Syndicale d'Hôtels-Restaurants et convoquant ses membres à une assemblée le 6 sept, à 9 1/2 heures à la Maison du Peuple. Cette convocation n'émane pas de l'Union Syndicale des Hôteliers, Restaurateurs et Limonadiers de Bru-' xelles, étrangère à cette union syndicale. LES «AUMONIERS DU TRAVAIL» ont érigé à Srfiaarbeek une école professionnelle identique à celle qu'ils dirigent à Anvers. De leur école d'Anvers sont sortis déjà des ouvriers capables. UNE FETE DE CHARITE aura lieu au Palais de Glace, au profit de l'œuvre «Aide et Protection aux Aveugles Travailleurs et Estropiés de la Guerre», le samedi 7, de 4 1/2 à 12 h., avec le concours de Mme Geor-' giane Andriani du Théâtre des Galeries. A IXELLES 8 septembre, concert par la première fanfare cycliste «La Podalc Ixeîîoise». Ouverture du Palais de la Danse. Local couvert. Kermesse aux Boudins. Attractions, etc. «i» Chronique Théâtrale A LA GAITE. — La Dame de chez Maxim, _ ce prototype du vaudeville, de Georges Feydeau; n'a pas perdu, après les 500 représentations qui suivirent sa création, l'intérêt comique qui la fait périodiquement remettre un peu partout à l'affiche. Les drolatiques aventures de la Môme Crevette, ramenée au domicile conjugal et couchée dans son lit par le Dr. Petypon, après une nuit d'orgie monstre, servent de fond à ce défilé de fantoches amusants, quoique invraisemblables, comme dans tout vaudeville. Ces avatars sont si logiquement enchaînés, qu'ils ne lassent pas l'attention et restent désopilants jusqu'au bout. L'interprétation, assez homogène, n'était pas encore tout à fait au point, mais l'entrain, le brio et l'entregent sçénique des protagonistes de la troupe ont néanmoins mené au succès ces trois actes hilarants. Mme Maud Forcy fait une Môme Crevette entraînante par sa verve, son aplomb et son allure: primcsauiière. M. G. Duquesne se tire très honorablement d'affaire dans le rôle du général Petypon du Grêle; M. Fleury (Petypon) est excellent; MM. Sernin (Corignon), Tacquemyn (Mongicourt), Rheel (l'abbé Chanteau),Darenneg (Marollier) et Latour (Le Duc) sont à louer. Mme Montes (Mme Petypon). sans faire oublier Mme Charmai, s'est taillé un vif succès mérité; Mme Meder est une duchesse parfaite et une vraie duègne ; Mises Remond, Dolcey et Frechet jouent avec correction, de même que leurs autres camarades. La mise en scène est soignée et quand l'allure générale sera par moments un peu accélérée et la diction de certains moins hâtive, la critique devra avouer que c'est tout à fait bien. Frabel. FAITS DIVERS LA CHASSE AUX FRAUDEURS CONTL NUE. — Il y a quelque temps, M. G., de Moj lenbeek, loua une splendide propriété av. Euj gène Demolder, à Schaerbeek, sous prétexte d'y installer une salle de conférences et de specta-: cles. Quelques jours après, les voisins virent ar-> river quantité de marchandises qui n'avaienl rien de commun avec les conférences; ils mirent au courant de ces faits M. l'agent spécial Van.> den Berghe, qui après une surveillance de plu. sieurs jours, acquit la certitude que G. fabri. quait clandestinement du savon. Hier, M. Van< den Berghe et son chef, M. l'officier-inspecteu» Adam et l'agent spécial Claessens firent irrup. tion dans la maison et y découvrirent une fabriqua de savon en pleine activité. Les policiers onj saisi pour 30,000 francs de matières grasses ej de savon de toilette parfumé. G. a été arrêté. (A) BRUXELLES-KERMESSE CE SOIR LES 4 ©RI6INHL PERES La plus grande attraction du monde. DISPARITIONS. — Germaine Gilles, 18 ans servante, rue du Noyer, 265, a disparu il y s deux jours après avoir écrit à ses parents qti habitent Av. Auguste Schneider, qu'elle allait se suicider. — De Kestelaer, Odile, épouse Gillaert, 38 a.-rue de l'Equateur, à Uccle, qui est , atteint» d'une maladie nerveuse, a disparu depuis le l' août. (A.) - THEATRE DES NOUVEAUTES, rue de la Col line, 20. Samedi, ouverture. LA REVUE. (273? LES ACCIDENTS DE TRAM. — VanstokUenj Arme, rue. Gachard, 70, a été tamponnée par un trar» av. Louise, au moment où elle se disposait à tra verser la voie. Elle s'éta t fait transporter à son <lo mic'le mais son état s'est tellement empiré pendam le trajet qu'elle a dû être portée d'urgence à l'hà pital d'Ixelles. (A.) Le rendez-vous des meilleurs patineurs et pi tineuses se donne au Royal, 567, chaussée i' Waterloo, grâce à sa merveilleuse piste et à I fraîcheur naturelle de la salle. LE» VOLS A BRUXELLES. — Rue de la Brass» ; rie, 58, chez M. Ltopoïd Rogistar, on a volé da ■ vêtements, du linge, des .chaiisiu-es. <les bijoùx.etd 3amed5 7 Septembre 1913. • 1412 QUINZE CENTIMES Samedi 7 Septembre 1918. • N° 1412

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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