Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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24 september 1918
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s.n. 1918, 24 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/057cr5pv32/
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Le Bruxellois TOURNAI/ QUOTIDIEN INDEPENDANT ABONNEMENT Bruxelles - Provioce --Etranger > Les abonnements sont reçus exclusivement par tous le BUREAUX DE POSTES. i Les réclamations concernant les abonnements doivet ttre afrossées exclusivement au bureau de poste qui délivré "abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : • 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.0S TIRAGE : 125,000 par jois mus. ai ^ aspicmarg i y i a, • î^ï: ANNONCES Faits divers et Echos ....... La ligne, Ir. S tX Nécrologie Annonces commerciales . » , 2.0( Annonces financières t' 2.C( PETITES ANNONCES. • • La grande ligne. 2.QC Rédacteur en chef : Rent. ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE S 125.GÛÛ n»r iniiï Lire é Paix de I'Autiche-Hongrie I.es puissances de l'Entente rejettent donc l'e fre de paix du gouvernement austro-hongrois. On se rappelle que, le 12 décembre 1916 déj les Puissances Centrales ont adressé à leurs a versaires une note les invitant à entrer en por parlers, en vue de trouver les bases d'une pa de conciliation pouvant épargner à l'Europe prolongation de l'horrible carnage. Leur dém£ che fut alors repoussée avec un hautain mépr. Les politiciens de l'Entente l'interprétèrent tant comme un signe de « faiblesse » et tantôt coi me un « piège ». Depuis, les événements o cruellement démenti les espoirs que nourrissî alors l'Entente. Deux années de guerre qui eussent pu êt évitées, ont accumulé les ruines et les sacrifie imposés aux peuples. C'est là l'unique résuit réel de l'aveugle obstination de cette politiq' ententiste. Il semble pourtant qu'en France et en Ang] terre aussi les esprits éclairés et sages ont coi mencé à voir la réalité telle qu'elle est. PI d'une voix s'est élevée dans ces derniers^ temi pour condamner l'erreur commise en décemb 1916 et pour préconiser la solution dictée par bon sens. Et malgré le terrorisme des gouve nants de l'Entente, on a l'imprCssion que c voix encore rares expriment de plus en plus 1 sentiments des peuples sacrifiés. Ces jours derniers, le gouvernement austr hongrois a pris une initiative courageuse. Da: une note nette et digne, il invite tous les beliig rants, amis et ennemis, à un échange de vu préparatoire, pour trouver les bases sur lesquç les pourraient s'ouvrir les négociations de pai Ce faisant, l'Autriche n'est pas le porte-paro de l'Allemagne. Le gouvernement de Vien: agit de son propre chef en pleine conscience , ses responsabilités vis-à-vis de ses peuples et < l'humanité; mais il va de soi que cette déms che n'a pas été faite à l'insu ou contre la volo té des autres membres de la Quadruplice. Cel! ci n'a pas changé de point de vue depuis 193 Elle reste prête à la paix aujourd'hui comr hier. On sait déjà le refus que les gouvernants i l'Entente opposent à cette nouvelle manifestatio mais on aimerait croire tout de même qu'ils réfl chiront mieux, ce tte fois, avant de retomber dan s le funeste erreur d'il y a deux ans. Oseront-ils i parler de u faiblesse » en face d'un langage au: digne, aussi fier, qui s'appuie sur l'évidence d faitSj sur les réalités qui ne sont pas telles qu'; me a les friser la propagande ententiste! Os ront-ils reparler d'un « piège » en face d'u: proposition aussi claire que simple, qui ne pi tend lier les mains de personne, qui laisse : contraire à tout chacun son entière liberté d'à préciation ? ; Une fois encore, nous sommes à une heu décisive dans l'histoire de cette guerre. Et responsabilité que les hommes d'Etat de l'E tente vont assumer apparaît plus lourde que j mais. Le grand organe officiel du centre catholiq-allemand, la « Germania », commentant 1 chances de réussite de la démarche du bari Burian, écrivait le 17 septembre, au lendema de l'envoi de la fameuse note : « Si tous 1 symptômes ne sont pas trompeurs, il convie de prévoir que la démarche pacifiste de l'A triche n'aura pas de conséquences directes, même, comme toutes les démarches de ce gen qui ne sont pas ensuite annulées ou retirée elle pouvait encourager sans doute par-ci parle désir de paix. Mais tant que la lutte de- r pnts demeurera aussi acharnée q n'en ce m ment, tant que les excitations à la guerre ! seront pas reléguées parmi les vieilles lunes, que des discours en faveur de la paix n'auro pas pris leur place, il nous sera impossible d's teindre ce but. De quelle façon il sera possib de provoquer ce résultat dans les pays de l'E tente, c'est une question à laquelle nous i saurions répondre. Peut-ctre une contre-attaqi sur les champs de bataille serait-elle le me: leur moyen d'amener nos ennemis à pactiser ? Les neutres ne comprennent pas que l'Enten ose refuser de « causer ». La presse neutre, dans sa grande majorité, a cueille avec sympathie la démarche du com Burian : Le « Bund », de Borne, estime que le morne est judicieusement choisi, aujourd'hui que 1' quihbre est rétabli sur le théâtre de la guéri grâce aux succès obtenus par l'Entente. Auct des deux partis ne risque de se compromettre acceptant d'engager la conversation en ce m ment. Déjà les belligérants ont pris place auto du tapis vert pour régler la question des intern et l'échange de prisonniers. Pourquoi se refus raient-ils à s'y retrouver aujourd'hui? La no a été tout simplement communiquée aux gouve nements des Etats neutres de façon à ce qu'i aient pleine liberté pour avancer l'heure de paix. Ils ne négligeront rien pour arriver à but. Lé moment d'agir est venu pour la SuisS Elle s'est, en son temps, chaleureusement ass ciée au message de paix du président Wilson. 1 ,sa qualité de la plus vieille démocratie du mo de, la Suisse a le droit et la mission de prend les devants quand il s'agit de réaliser les pri cipes et les idéals démocratiques, quand le dre international et la Ligue des Peuples sont i cause. Le Tageblatt », de Berne écrit de même : « En notre qualité de neutres, nous avons to lieu de faire un accueil chaleureux et loyal l'initiative du comte Burian. Il n'est pas néce saire de démontrer qu'une paix prochaine serv rait les intérêts primordiaux des neutres et, p. conséquent, il est du devoir des Etats neutr de ne négliger aucune occasion qui puisse am ner un rapprochement entre les belligérant Peut-être bien que, si tous les neutres unissaie: en ce moment leurs efforts, ils pourraient appo ter un appoint précieux à la réussite de la mi sion pacifique que vient d'assumer le gouvern ment austro-hongrois. » Même note dans les journaux danois, suédoi norvégiens, espagnols et hollandais. Voyous maintenant 'a portée et les causes c refus de discuter que sur l'ordre de l'Angleterr ses vassaux et ses alliés les adversaires de l'A lemagne, opposent À la proposition de l'Auti Au fond, la prolongation de la guerre sert tri parfaitement les intérêts économiques des Etat Unis, le dernier larron entré dans la mêlée, po que leurs débiteurs, surtout la France et l'A gletere, osent flancher et se retourner contre 1 Yankees, malgré l'ardent désir unanime de to les peuples de voir enfin cesser l'affreuse bo cherie qui décime l'humanité. Tout aurait p depuis longtemps, s'arranger entre Européen si ceux-ci n'avaient contracté de trop lourdes d( tes envers les Etats-Unis, lesquels ne furent j mais neutres dans l'aventure puisque depuis début de la guerre, ils prirent unilatéraleme position en ne vendant leurs munitions qu'ai ■ alliés de l'Entente, dont ils se faisaient ainsi d ■ libérémeat les complices officiels et les soutie: intéressés. Plus la guerre durera et mieux s' I chèvera la dépossession des Anglais et des Fra I çais, ?— sans parler des Allemands, -— relativ I ment au marché économique mondial, spécial ment asiatique et américain, et plus s'accentu I ront la ruine matérielle et la décadence phy: H que des belligérants européens, épuisés et déi H més par l'effroyable saignée. Plus aussi s'ancre chez les alliés des Etats-Unis, la mainmise d capitaux yanlcees dans l'œuvre ultérieure de H restauration de la France, désormais vassale éc H nomique à perpétuité de la Haute Banque < New-York. Ainsi s'explique la rapidité presque instan née du refus que rencontre l'offre de paix H l'Auuich-e. Dès le 1£? sept.. le «Nicuws van den Dag» H La Haye s'étonnait en effet de la rapidité ai H laquelle se fit la déclaration officielle amcricai ru sujet de la note autrichienne en vue de paix. Serait-ce pour prévenir dans les rangs d 6 armées de l'Entente l'idée et l'espoir de la pa qui pourraient exercer sur les troupes une i fluence décisive? En vérité, pareille hâte pou rait s'expliquer s'il v avait grand danger à que les opinions pacifiques se répandent front. Le général Pershing ne retrouverait pli à, dès lors, chez ses troupes la même ardeur d- le général Haig devrait renoncer à la reprise r- l'offensive contre Cambrai. ix En Italie, le parti de la guerre italien m la tout en œuvre pour combattre la proposition ï ,r- rifique de l'Autriche. Le icomitc directeur -s. l'Union parlementaire pour la défense nations ôt invite les représentants de son groupe à prev n- nir l'opinion en des conférences publiques co nt tre l'uoffensive de paix» des Puissances Ce lit traies ( !). Les associations pour la consolid tion du moral intérieur décideront égaleme re d'intervenir activement. es Dans ces voix perce la «peur de la paixi q caractérise la singulière mentalité des dirigeât le ententistes. Quant aux puérils prétextes allégués par e_ note du gouvernement belge pour refuser de d cuter (note qu'on a lue hier ici même), ils ma iS quent mal la situation de lamentable et absol 1S> dépendance dans laquelle doit se cantonner si r(I impuissance Tadicale à agir sans un mot d'e i dre. Rien de plus et rien de moins. La déc) ration de la «Convention de Londres» du 5 se tembre 1914 lie surtout les plus faibles d ® alliés d'Albion, C'est le sort fatal de tout vass es lage. Pourtant, qui ne voit que les Anglais et 1 Américains surtout ont un intérêt capital à vc ruiner la Belgique industrielle comme le No 3„s de la France, et pour les mêmes motifs d'égoi e- me tendant à supprimer pour longtemps sin< ps pour toujours, la concurrence belge sur le ma 11 ' ché mondial et au seul profit de nos rivaux a x- glais, yankees et français ? Ces buts réels res'.ero le rigoureusement inavoués, évidemment par ie qu'ils sont bel et bien immoraux et inavouabl le pour les intéressés bénéficiaires de notre mi le heur. Mais ce n'en est pas moins la stricte r- poignante vérité objective, celle contre laquel n- rien ne prévaudra jamais. L'Allemagne est lo e- d'être «knock-out», on le sait à Londres et à Ne' 6. \ork mieux qu'à Paris. Qui sait même si que ie que offensive longuement préméditée par Hi denbuiig et Ludendorf ne fera pas bientôt i le pentir les alliés de leur intransigeance crin n nelle ? él Le fait s'est vu plus d'une fois au cours c ur cette guerre de quatre ans. Les Etats-Unis, e e_ faisant décimer leur surpopulation d'émigrés n ;si turalisés américains, saignent leur peuple hét eg roclite et composite afin surtout d'éclaircir 1 ti. rangs de ceux qui resteront là-bas. On espère e_ diminuer d'autant, pour quelques lustres c je moins., l'âpreté de la lutte pour la' vie, devem g. atroce là-bas depuis un quart de siècle. Ce m lu tif supplémentaire qui explique l'interventic p. américaine en Europe n'a jamais été mis e lumière. On le tait avec soin et pour cause, c; re il pourrait révolter les victimes de l'impériali la me yallkee. En' attendant, ]a folie du sang et c n. meurtre, à laquelle le dernier discours de Cl a, menceau, au Sénat français, ajoute une nouvel note d'horreur, continuera à désoler l'I-Iumanit je L'Allemagne, dûment avertie qu'on vise es l'anéantir, se serrera davantage encore pour d )n fendre son existence nationale menacée, autoi ;n de ses chefs, et l'abattoir continuera à fonctio: es ner pour le plus grand profit des capitalist nt anglo-saxons, ces rois modernes du monde d u_ civilisé, à moins que les peuples, excédés, ne • sj révoltent enfin et s'embrassent réconciliés d re vant les potences où ils auront hissé Wilso: s> Clemenceau, Lloyd Georges et consorts... ià Quidquid délirant reges, flectuntur Achivi. s Ma;c de Saint. O- -a*- — LA GUERRE ie Communiqués Officiels Te ALLEMANDS ie BERLIN, 23 septembre. — Officiel : Théâtrs da la guerrs à l'Ouest t'g Creup» lî'arméss du prinss héritier Ruppres Au cours d'une entrefrise locale au sud t c. Neuve-Chapelle, nous avons fait des prisonnier te L'activité d'artillerie s'est ravivée entre Ypr. et I.a Bassée, des deux côtés de la Scarpe et da: nt le secteur du canat au sud de Marquion. é- Groupe d'armées du colonei-gdnéral von Boel Dans les secteurs à l'est et au sud-est d'Epeh ainsi qu'entre le ruisseau d'Omignott et la Sor, ■n me, le combat d'artillerie a de nouveau acqu une grande intensité hier après-midi. Nous avo: V- repoussé des attaques d'infanterie des Angla es contre nos lignes au sud-est d'Epehy. De même que ces jours derniers, la Sme divisii te d'infanterie de la garde s'est de nouveau pan culièrement distinguée hier. Durant la nuit, ut s forte activité d'artillerie a persisté. Au cou _ d'attaques nocturnes à l'est d'Epehy, l'ennemi ~c pris pied dans quelques éléments de tranchée e• Combats d'avant-postes à l'Oise. ;n Groupa d'arméss du Kronprinz allemand a- Entre Ailette et Aisne, l'activité combattit re s'est ralentie hier. n- Combats de reconnaissance en Champagne. 't Groupa d'armées von Gallwitz :n Entre la cote lorraine et la Mo^selle, le comb. d'artillerie s'est momentanément accentué ve l'aube. L'ennemi, qui attaqua avec des détach ments assez considérables contre Haumont, c, ,a sud de Dampvitoux et de Rembercourt et pr plus d'une fois contact avec des détachements t reconnaissance contre notre position, fut repou Il se. A l'ouest de la Moselle; nous avons quelqt peu avancé nos lignes. Le lieutenant Lœrzer a remporté sa i2e vi ®: taire aérienne; le lieutenant Baiimer sa 30e. ISIiHLIV, 23 septembre. — Officiel du soir ; s_ tiien de nouveau des fronts de combat, e- La guerre sous-msrina BEHL1N, 23 septembre. — Officiel : s, Nos sous-marins ont coulé 35,000 tonnes de faut brute dans l'Océan Atlantique. Les cargaisons de lu tinf.es ii nos ennemis consistaient, comme noi e. avons pu le constater, en marchandises parlicuti .1- remenl précieuses, notamment en charbon, coto; i- petro:e, bois, marchandises diverses et vivres. ( torpitlagc de plusieurs cargaisons de navires e >p particulièrement important, eu égard à la rliset s- croissante de charbon dans tous les pays oit lcini " AUTRICHIEN ;s VIENNE, 92 septembre. — Officiel : 18 Théâ<r3 da la guerre iialien Hier, nos troupes d'assaut onl surpris sur Dosso Atta un élément de tranchée défendu par d• j' tégionna rrs tchécoslovaques. La ma leur e partie ( ' la garnison subit le sort qu'elle méritait. A pa " cela, combats de reconnaissance en plusieurs c; droits du front, italien. IX Théâtrs de la guerre à l'Ouest é- Pas d'événements particuliers chez les troupes ir, is périale et royale. * a~ Théâtres de !a guerre en Albanie a- Nous avons de nouveau repoussé des allaqu* e" italiennes à la côte. ?- BULGARE """" SOFIA, «0 septembre. — Officiel : ;*a Front de Macédoine ég Au . nord de Bilolla cl dans la boucle de la Czarna, nos unités ont dispersé par leur feu pl o_ sieurs detaohéments ennemis qui tentaient de s' le vancer eonlrc nos positions après une action d'à tillcrie préparatoire. Dans la région de Morilcev •j,. nous avens, repoussé de violentes attaques enn ,1e mies. Nos nniiés ont fait des prisonniers serbes français A i'tsl da la Czerna, les combats acharn de perdurent. Notre front a été déplacé davantage vc ec te nord, .lu sud de Gewgheli, des bataillons a nc r/'ais tentèrent de s aprocher de nos positions me la furent repoussés avec des perles sanglantes. A es su,te de sa défaite de ces derniers jours, l'cnnei ix n'a Plus renouvelé ses attaques. Dans le coura n- de la tournée, nous avons abattu trois avions. TURC iu CONSTANTINOPLE, 20 sept. — Officiel s. Front de Palestine : L'attaque des Anglais, à laquelle nous no attendions, a commencé. Après une très violei canonnade, la bataille s'est engagée le 1S se et tembre au soir sur un large front à l'ouest de ?" route de Jérusalem à Nablus. L.e premier assa j de l'ennemi a échoué sous la vaillante résistan *e de nos troupes. A minuit, l'ennemi a envoyé nouvelles troupes au feu et, alimentée sa cesse par des forces fraîches, la bataille a se toute la nuit avec la plus extrême violence. „I l'aube, nous avions brisé les assauts de l'enne\ et paré son offensive dans la ligne Dschaliid-V • di-Abu-Zerba. Simultanément, les Anglais e ts vraient aussi, dans le secteur de la côte, une tr violente canonnade à laquelle participait l'art la lerie de leurs navires. Après deux heures de pi s_ paralion d'artillerie suivie d'un corps à cor s_ acharné, l'ennemi a réussi à pénétrer dans n positions entre la côte et le chemin de fer Lidt >n Kerm. Esquivant la pression de forces très s ir- périeures en nombre, nous avons replié nos tro a- pes sur la position Tul-Kerm, où nous attendo p- de nouvelles attaques. as Sur le Jourdain, nous av.m s efficacement pi e- sous le feu de nos canons des mouvements es troupes ennemies à Vadiauscha et dans la 1 'ir gion de Jéricho. rd Sur la route /êricho-Tell-Nimri. grande ac s- vite de's patrouilles et des aviateurs. >n Sur les autres fronts, rien de nouveau à sign r- ig? \ FRANÇAIS l'Alun, 22 septembre. — Officiel de S h. p. m. : " La nuit a été marquée par une assez grande c j_ tivilé d'artillerie dans la région de Sainl-Qucnt et au nord de l'Aisne. Sur le front de la Vesl le nous avons repoussé deux coups de main ennem> jn Nos détachements onl pénétré dans les lignes e v_ nernies en Champagne et en Lorraine et ont r mené des prisonniers. Rien à signaler sur le res n. du front. e- PARIS, 22 septembre. — Officiel de 11 h. p. m. : ii- Dans la région au sud de Sainl-Quenlin, no avons élargi nos positions à l'est d'Ilinaeourt et le Ly-Fontaïne et atteint les abords ouest de Vc n deuil. Au nord de l'Aisne, trois contre-altaques e ï- nemies ont été brisées au n'ord d'Al'emant ava é- d'avoir pu aborder nos lignex. Nous avons gag\ ss du terrain à l'est de Sancy cl fait des prisonniei y Communiqué ds l'armée d'Orient .p Dans la journée du 21, les- armées franco-serb ont brisé, sur le massif de Drachcvislco, une séricu résistance d'arrière-gardes bulgares renforcées pi des troupes a'temandes. Poursuivant leur succè ^ elles ont dépassé vers le nord Voazrci et Kavad, ir et atteint la Vardar vers Negotin et à Dcmir-Kapo s" Les Bulgares opèrent de nombreuses dcstruclioi a vers Gradslco et dans la règlpn de Vardar-Doira r" où ils incendient gares, dépôli de munitions, par f d'aviation. Le nombre des prisonniers et des c nons capl'urés augmente. Les Iroupes serbes Se so notamment emparées du groupe de montagne coi plet el d'une laiterie de 105, L'aviation contins 1T a harceler les colonnes bulgares en Tetra te. Da; ^ la partie de la boucle de la Cerna, l'ennemi a coi mencé à se replier cl les troupes alliées se sont et parées de Chanisle et d'Orle D'autre part,, da, 'e ta région au nord el au nord-est du mass f Azcn e" les troupes franco-helléniques continuent à progri scr en Uaison avec les armées serbes. DERNIERES^ itSPECHES LA NOTE DE PAIX AUTRICHIENS Une réponse anglaise imminente ? Zurich, 23 sept. — La «Nouvelle Gazette < Zurich» annonce que l'Angleterre serait sur point de répendre à la note autrichienne et q sa réponse laisserait possibilité à de nouvea débats; en tout cas, la note est redigée de te ht façon qu'on attend une déclaration précise < buts de guerre des Puissances Centrales; on : f rait avant tout en vue de ne pas brusquer 1 c position pacifique des gouvernements all-< c'cst pourquoi la note ne sera pas conçue da îs un sens tout à fait hostile. Le comte Burian au sujet de l'accueil de sa ns 173 Berlin, 23 sept. — L'article publié lundi t y< Theodor Wolff. le rédacteur en chef du «Bel 'l~ ner Tageblatt» nous apporte ces informations !s comte Burian au sujet de sa note pacifiste : « ne pouvais m'étonner de 1 accueil fait à ma no 's et ie ne m'attendais guère à autre chose, f turèllement, ie ne pensais pas que du jour lendemain, l'Entente allait se déclarer prête i~ entrer eu négociations de paix. En cas de ™ tuation telle que celle d'à présent, il est rS temps en temps nécessaire de recourir à uri : a actif pour mettre certains facteurs en ui c S. C'est le rôle rempli par ma note, qui, belon m a déjà fait ressortir de's phénomènes trè1? rem; quables, phénomènes dont le nombre va encc s'augmenter dans l'avenir tout prochain. Ce c 'e est frappant, c'est la promptitude avec laque Wilson a répondu, aussi fera-t-on bien d'en : chercher les causes. Il est manifeste que Wils tenait à devancer, par sa réponse, les auti jt gouvernements alliés. Eu somme,^ il a toujoi rs ambitionné le rôle d'arbitre. Déjà, lors de neutralité. — une neutralité dont, soit dit u passant, il ne tira pas favorablement parti — it visait à ce rôle ; puis, lorsque, par suite c ie effets de la guerre sous-marine, il se rallia j l'Entente, le rôle de juge mondial fut encc convoité par lui. C'est ce qui lui fit exposer s 14 clauses suivies de deux fois quatre stipu . tions, soit, en tout, 22 points qui devaient : eir le nouvel agencement du monde. Je ne dit pas qu'il manqua de sincérité en ces circoi tances; il est, dans une certaine mesure, < ractérisé par la sincérité et le manque de s: cérité à la fois. Assurément, on pouvait lui c poser de nombreux cas dans lesquels son pa f0 viola lui-même certaines des 14 clauses^; citoi romme exemples, le traitement infligé à la ( , lombie et l'enlèvement du Texas; mais en s. de compte, on assura ainsi le sort de grau j territoires fermés à la civilisation ; et je tie uniquement à dire qu'il ne faut pas se borner mettre nos agissements en contraste^ avêc , conceptions du président des Etats-Unis. Si ç dernier fut si pressé d'étudier la note et de < clarer vouloir s'en tenir strictement à son p gramme, cela ne peut avoir résulté que de s désir de ne pas être devancé par la réponse l'Angleterre et de la France, avec l'exposé < désiderata de ces puissances alliées ; il voul \e aussi empêcher un conciliabule entre ces de ;s dernières, et voilà qui explique sa promptitude le comme nous l'avons déjà fait observer, ceci il manque pas d'intérêt; car il est hors de doi i- qu'i! doit v avoir, chez les Anglo-Français, < facteurs de discorde, ainsi qu'il ressort d'; leurs de plusieurs déclarations de ioùrnaux. (A suivre.) Evénements militaires de la semaine clôturée au 19 septembro. ;j Au front Ouest, le 12, dcelanchement de l'attaq prévue d'ailleurs, contre le coude da Saint-Miliiel, tre la Moselle et la hauteur de Combles. La posit: ne convenait pas pour une continuation de la défer ce qui fit renoncer le 1 aut commandement alleme à poursuivre la lutte, et la retraite s'opéra systém; la quement dans la nuit du VI au 13. u- Le 14, attaque française entre Aisne et Aile a- repoussée des deux côté3 de l'Ailette,' ainsi qu'î r- hauteurs situées à l'est de Vauxaillon et au sud e, ligne Saney-Vailly ; l'ennemi ne put pr dre pied que dans le fond d'AIlemant. Le 15, continuation entre Aisne et Ailette, de C"1 pression française, qui finit par élargir sa portée prendre pied au sud de Vailly; le soir, entre la ] ,'s selle et les côtes Loi'raines, l'ennemi occupait à : la près Presnes-Saint-ïïilaire-Hautmont-ltembercourt ni rêt de Rappea, - • ni Le 16, violentes attaques contre l'armée Carlowit Français rejetés en contre-attaque. Le 18, nouvelle poussée ennemie de grand style, si un front de 35 kilomètres, avec insuccès total poi l'ennemi aux deux ailes. Combats aériens très animés, la journée du 16 ayar aS à elle seule, marqué la perte de 44 avions ennemis. L,e Au front italien, fortes poussées opérées le 16, ent: y 1 Brenta et le mont Solarole, par les Italiens, d'ai leurs repoussés ce jour et le lendemain 17. ce En Albanie, succès bustro-hong'rois; capture de p sitions au sud-est de Bérat; échec des tentatives enn ns mies de reprendre ces dernières. Au front macédonien, grande attaque, le 15, par 1 A Français, Serbes et Grecs, entre Czerna et Zborski.qi ni finirent par pénét'rer dans les lignes bulgares, le a- quelles furent transférées plus au nord pour évite u- des massacres inutiles. ?s Au front de Palestine, opérations limitées aux p: •, trouilles et duels d'artillerie. En Tripolitaine, échec des tentatives italiennes ; u ^ ports de Tripoli et Homs. u- Les attaques aériennes contre le territoire u. allemand au mois d'août u- Berlin, 21. — Ce furent presqu-ô exclus:vemer ns des villes ouvertes de l'ouest et du sud^ouest d l'Allemagne, ainsi que les régions industrielles de 1 ■is Sarre, de Lorraine el de Luxembourg qui furer: ie atteintes par les attaques aériennes. Au détail, 1 é- régon industrielle de la Sarre fut atle'nle douz Io:s; Trêves el environs cinq fois; Francfort-sur-l< ti- Meân, Maontoeim cl envrons chacune deux fo's; Dt ren, Ilagenau. Worms, Darnistodt, Pirmasen; a- Deux-Ponts et Cologne chacune deux fois. Grâce i'efficac'té de nos mesures de défense, l'adversar ne réussit en aucun cas à causer des dégâts ar préciableis ù des installations militaires importante: A Carisruho, Ludwigahafen, Trêves, Dillingen e ?' WonvÉe, iil y eut de légers dégâts aux raiîs lrl mais qui n'entravèrent en aucune façon le trafic Près d'Esch, un dépôt de bois fut incendié par un bombe, mais ici, encore, l'exploitation ne fut po'.n n" interrompe. Par contre, les dégâts matériels causé f' aux propriéléis privées par différentes attaques, ne lc iamment à Trêves, Cologne et Dûren. ont été asse considérables. 79 morts, 47 blessas légèrement o grièvement sont tombés en (oui victimes des attr 15 ques. L'adversaire paya ses attaques de lourde le perles ; le 13 août. 5 avions furent abattus hor a' d'une escadrille de 10 avions; le 1G, également ; !l" lo 22, 7 avions furent abattus sur les 10 que corr portait une escadrille. Au total, l'adversa're a perde ltS grâce à l'efficacité de nos mesures de défense, et e: «• pairtxulOer grâce à l'esprit entreprenant de nos avit teurs de poursuite, 26 avions. -:s La guerre sous-marine Rotterdam, 21 sept. — Le «Maasbode» annoi lr ce que le steamer norvégien «Cvller» (533 tor nés) a vraisemblablement été coulé dans la nu du 9 au 10 septembre. 11 ■ Le voilier «Kurier» a été coulé. ls Londres, 2>2 s^pt. — Dans .l'Atlantique, a large des côtes américaines* des sous-marin "s allemands ont cculé les vapeurs «Lake Edoiv. a- «West-Bridge» (8,003 tonnes) et «Cubora» (7,30 tonnes). Dix-neuf hommes des équipages or n- péri. 16 La disette de charbsa et la guerre sous-marir Berlin, 23 sept. — La disette de charbon pren un caractère de plus en plus menaçant dans lc 1 " pays de l'Entente. L'«Economist« en développ „ les motifs dans un assez long article et incit , très énergiquement les mineurs au moins à r pas contribuer davantage au recul des quant tés nécessaires. Malheureusement, l'article plus sincèrement écrit et l'exhortation^ la plu unergique ne peuvent-rien contre les effets de 1 guerre sous-marine, >qui coude^ le tonnage ( rend les ouvriers moins aptes à produire, pa £ suite de la mauvaise nutrition. "En Italie, la disette de charbon prend des pre portions (gigantesques;" cbp.uils longtemps, le stocks de bois ne suffisent plus aux besoins c Ie la consommation. Le trafic par chemin de f< le et le chauffage sont limités au strict nécessaire uc Et tout ceci se passe déjà en été ! Que sera-c ux cet hiver ? Avec quoi les gens se chauifferont-i lie et feront-ils la cuisine ? On peut juger combie es critique est la situation par le fait que réeen u- ment (notez bien pendant l'été) toute une sér P- de fabriques de munitions ont dû être fermée: ;s, par suite du manque de charbon. Etant donnée ns ces circonstances, il ne restera pour_ ainsi dii rien de disponible pour la consommation dome lté tique cet hiver, si des transports spéciaux n'a ar rivent point en Italie. Or, la guerre_ sous-m; 'jj_ rine se chargera bien d'empêcher pareille choSi du Les neutres incorporés dans l'armée américain Je Amsterdam, 21 sept. — Le «Volk» appren fe' qu'un citoyen hollandais, l'ingénieur Slavenburj ia" fut, en dépit de ses protestations, forcé, par a? gouvernement américain, de s'enrôler dans l'a ,a niée des Etats-Unis. Des démarches tentées p: S,I_ la famille et par différents consuls dans le bi c,° de l'en faire exempter, n'aboutirent pas ; il fi :,c" bel et bien expédié au front, où il a même i, v blessé lors de son Séjour. Au lazafet, ca Ai -1' gleterre, on tenta derechef de le faire exempte ir~ en s'adressant à l'ex-ministre de la guêtre Jon! ir® heer de Jong, mais ce fut en vain ; sitôt rct; iy1 bli. Slavenburg fut à nouveau envoyé au f en g® Une catastrophe de chemin de fer en France on On mande de Paris que la catastrophe de eh; es min de fer qui a eu lieu à Pacv, â coûté la v :rs à vingt-cinq personnes ; en outre, il y a « sa trente-neuf blessés. en L'aUïanss franco-russe ^ On mande de Paris que le gouvernement frai çais vient de publier un Livre jaune sur l'a a liance franco-russe. La publication contient 1< irc documents allant de 1890 à 1912. La poste aérienne :é- On mande de Marseille qu'on a dû abando: -ai ner le projet d'établir un service postal aérif IS. entre la France et l'île de CoTse. les vols d'e a- &ai n'ayant pas donné de résultat satisfaisait n- Deux hydroavions partis pour l'île avec un cha gement de sacs postaux ont dû rebrousser ch yS min peu après leur départ de Nice. Chacun < iS ces avions avait une capacité de chargement < ;0- 1,200 kilos. "in Le recrutement en Irlande ds On mande de Londres que le délai fixé poi n® le recrutement du contingent de volontaire» pr a vu pour l'Irlande a été prolongé du 1er au : 'cs octobre. jSe Vol de pièces historiques à Madrid •0- On annonce de Madrid que deux ciboires d'ui on grande valeur artisti;ve et historique ont é de volés au musée du Prado à Madrid. ies Nouvelles de Crèco ait De La Haye: L'«Ho!!anclsch Nieuwsbureai ux apy.end de Londres que le parlement grec 2 ! réunira le 15 octobre. L'indemnité des membres du Conseil fédéra helvétique De Berne. — Le Conseil National a été ^sa. d'une proposition émanant du président de commission des finances et appuyée par les che de tous les partis, tendant à porter les^ émoi ments des membres du Conseil fédéral à 25,0 francs par an. Le président de cette assembi ne recevait en outre un subside de 2.000 francs p ' an. La maladie mystérieuse en Espagne Berne, 22 sept. — On mande de Madrid : j ^Nouvelliste de Lyon» ; Le sous-secrétaire d'Et pour l'intérieur a déclaré que. par suite des co ltl" ditions sanitaires fert peu satisfaisantes, grippe et l'épidémie fiévreuse se propagent tr te; rapidement. .ux ^ LES EVENEMENTS EN RUSSIE Les opérations dans la région du Don la Kiew. 20 sept. — La Kommandantur allema pt de de Rostow sur se Don a fait savoir aux < , Légués de la presse, dit l'Ag. télégr. oulcraimena aue toutes les rumeurs concernant les ope: '®u tions clés troupes allemandes dans le district "i0" Don et à Rostow en particulier sont dénuées ■, fondement. z: Les journaux annoncent que. dans le district du Don, les élections ont été retardées c!e ciuel-ir ques jours ; il y aurait un£ tendance mé mr( ste i»r a reelire Krasnow. qui n'aurait pas Je compétiteurs sérieux et, dès lors, aurait pour lui toutes t chances d'être réélu. — i! ECHOS ET NOUVELLES COUVENTS D'AUTREFOIS 3 uA la f'n du XVIIIe secle, le gouvernement autri-3- chien supprima dans les provinces belges un grand nombre de couvents, ot, plus tard, le gouvernement js franças décida la suppression générale des « con-ii g'égalions, monastères, abbayes, prieurés, chanoi-s- Iles ,^'Su-crs! chnnoinessfts, el toutes les maisons ,r ou établissements retig'eux de l'un ou l'autre sexe ». On a retrouvé ia curieuse statistique des couvents qui existaient dans une de nos grandes viles : Gand, au moment où, le 17 septembre 17J6, cette x suppression fut notifiée aux intéressés. La vo.ci ; Iros abbayes d'hommes, avec un personnel de 92 religieux : Saint-Pierre, Baudeloo, Waersclioot. Sept abbayes d© femmes, avec un personnel de l il r6À°iieuses : Bénédictines anglaises, Nouveau Kois, Byloke, Ter Haeglien, Oost-Eccioo, Dooreseie, Grieiwnbnel. 't Sept coii'vent d'hommes, avec 283 religieux : Les Donunccaifls, les Hécollets, les Carmes Déchaussés, les Cannes Chaussés, les August.ns, les Capucins, les Alex ens. D.x oourents de femmes, avec 226 religieuses ■ Sle-Ba-rbe, les Sœurs Noires, Deynze, St-Georges, tes Ihéresiennes, les Annonc;ades, les Uibani'stes, îes & Ursuliiies, St-Jcan d^ans l'Huile, les Capucinesses. Le Grand Béguinage, avec 655 bégu/nes Le l^etit Béguinage, avec 2i9 béguines, t au tctal, sans les 9(14 béguines, 3T5 ro' g'eux et oOO religieuses. Gand comptait alors une popula-| bon de 35,030 habitants. LES ARAÎGNEES-EAEOMETRES J II y a quelques jours, le Bruxellois rappelait dans un écho consacré aux araignées le fameux proverbe : i Araignée du matin, —- chagrin Araignée du soir, — espoir. s il y a évidemment dans ces rimes, une part de s fantaisie — la rime ne marche pas toujours d'ac-; cord avec la raison. Mais il y a aussi une part - de réalité qui est basée sur l'observation. On a remarqué, en effet» que si on suit l'arai-i gnée dans ses allées et venues, cet insecte donne les moyens de pronostiquer le temps. Ainsi, l'araignée ne sort jamais le matin quand il y a une rosée abondante ; on sait que la rosée abondante est signe de beau temps. Par contre, quand il y a une matinée sèche et sans rosée, on est sûr que j la pluie viendra; l'araignée au surplus, reste dans sa toile. C'est ce qui justifierait le proverbe, « Araignée du matin, chagrin ». a II faudrait en même temps prouver que la pluie s cause du chagrin aux agriculteurs; mais il c'.ît probable que le proverbe ne s'adresse qu'aux pro-ô meneurs que la pluie gène pour aller faire un f tour au bois ou à l'avenue Louise. Par coatre, quand il fait très chaud vers la 0 fin de la journée, l'araignée quitte assez volon-tiers sa toile pour aller saisir les insectes qui,dans cl ces conditions atmosphériques, voltigent en grand s nombre. Or, quand il fait très chaud vers le soir. e c'est le présage d'un beau temps pour le lende-e main, c Ajoutez à cela la sortie de l'araignée et voua l" comprendrez la seconde partie du proverbe : | « Araignée du soir, espoir ». Gin Milo. a MERiSURIALE DE BRUXELLES t du 23 au 33 septamhre 1918 r Prix pour producteurs : Choux-fleurs, 0.90 la pièce; haricots verts, 1.25 le kilo; carottes avec '3 verdure, 0.C0 le kilo ; carottes sans verdure, 0.60 ® le kilo ; choux blancs et choux verts sans feuilles et sans racines, 0.25 le kilo; choux rouges sans feuilles et sans racines, 0.30 le kilo; féveroles, ^ 3.50-3.75 le kilo; pois secs, 4.50-475 le kilo; ha-s ricots secs, 5.00-5.25 le kilo ; sarrasin de Luxem-n bourg, 3.25-3.50 le kilo; sarrasin de Campine, 4.00-4.25 le kilo ; veSces, 2.75-3.00 le kilo. e Prix pour commerçants en gros : Choux-fleurs, 1.15 la pièce; haricots verts, 1.40 le kilo; cajottes s avec verdure, 0.65 le kilo; carottes sans verdure, è 0.S5 le kilo ; choux blancs et choux verts sans feuilles et sans racines, 0.28 le kilo; choux rou--- ges sans feuilles et sans racines, 0.33 le kilo, i- Prix pour commerçants en détail : Choux-fleurs, 1.40 la pièce; haricots verts, 1.70 le kilo; carottes avec verdure, 0.80 le kilo ; carottes sans verdure, 1.00 le kilo; choux blancs et choux verts 1 sans feuilles et sans racines, 0.40 le kilo, choux rouges sans feuilles et sans racines, 0.45 le kilo; e choux en saumure, 0.85 le kilo ; féveroles, 5.25 le kilo; pois secs, G.25 le kilo; haricots secs, r 6.75 le kilo ; sarrasin de Luxembourg, 5.00 le kilo; sarrasin de Campine, 5.75 le kilo. lï Les prix pour les légumes secs, dans le com-c merce de détail, sont valables également pour les i" marchandises provenant de la nouvelle récolte. Chronique Théâtrale AU VIEUX-BRUXELLES. — Le chaste Susse. ;- — Pour la rentrée de M. Camille Duprez, le e Vieux-Bruxelles donnait une pièce de celui-ci, u «Le chaste Susse», qui, la saison dernière, tint longtemps l'affiche. Il en est de même cette foisi encore, et Duprez se taille un succès personnel dans le rôle de «Susses, ce modèle d'hypocrite i cafard et n-cceur, qui n'est pas unique à Bruxel-les et dont on trouve de nombreux exemplaires' dans le haut commerce et la magistrature. Mme Fernande Dumont, transfuge de l'Olympia, iouait en français cette fois et se fit applaudir i- du public qui l'apprécie. Il en fut de même pour n Mmes Lermigneau, Latour et Lamberty (qui re-5- prenait le rôle qu'elle a créé) ainsi que MM. t. Dumanoir, Borgers, d'Hermans et Tut-Oriol sans r- oublier M. d'Hermans. La pièce nous change 5- un peu du genre Devère et de ses sempiternelles le piécettes. 11 v eut fleurs et applaudissements le comme c'est d'usage. A. Csl. 1T FAITS DIVERS é; BRIGANDAGE DANS LA BANLIEUE. — l0 La nuit, trois bandits se sont introduit dans la ferme de M. Vanderscheuren à Heldergem, ils ont ouvert l'écurie et y ont volé une jument de, le 6 ans. ainsi que plusieurs harnais. (A.) BRUXELLES-KERMESSE A la demande générale et jusque jeudi inclus LES £5 ©RIGINHL FEREZ; x La puis grands attraction du monda. (2460 PINCE. — Il y a quelques jours, M. Cna-s; pelle, fabricant de casquettes, rue de Flandre, la 97, constata, en se levant le matin, que des mal-fs faiteurs qui s'étaient introduits la nuit dans son .j_ magasin, aveient volé pour 11,000 fr. de cha-eo peaux et de casquettes. Il porta plainte. Apres se une enquête laborieuse, la police vient de décou-ar vrir une partie des marchandises volées chez D. Celui-ci prétend qu'il a acheté les casquettes à cinq individus qu'il ne connaît pas, qui avaient 1U loué une chambre chez lui pour un jour. (A.) | Pelais cflBté ès Réouverture vendredi 27 septembre à 6 heures. Attractions sensationnelles. Grands films, orchestre 50 musiciens. (.3077) • DANGER DE S'ENIVRER. — Lek.. Adolphe, de la rue Ribaucourt, qui était sorti n vers 2 h. du matin en état d'ivresse d'un caba-!,; ret ch- la rue Van Artevelde, était tombé sur le trottoir où il ne tarda pas à s'endormir. Ouand a- quelque temes après il fut réveillé par une pa-ciu trouille de ia police, il constata qu'un voleur de avait profité de son rommeil pour lui enlever son Dorfce.fe»'11» avec 140 francs. (A.) % Mardi 24 Septembre tC18. ■ N° Î4S AIIÏ1SI7P rPMTIMFQ

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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