Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1251 0
17 december 1916
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 17 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6d5p844p8g/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

ABONNEMENT POSTAL, ÉD. ^ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureanx de poste en. Relgiqti» jet à l'Etranger n'acceptent que clés abonnements TRIMESTRIELS; ceur-cj prennent coms les 1 Jany. I Avril 1 Juillet 1 Octob» On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois l Mois Fr.3.00-Mk2.40 Fr.1.50-Mk.l.20 TïfêÂQE : 90.000 PAR JOUR » (Rédacteur hn Chef : 3VT «**•<> cl & 8ALM Journal Quotwjnen Indépendant tRédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, PUB HENRI MAUS ANNONCES — La Ifgi» Faits diver* et Echos. tr, 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciale» . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne ...... 0.40 La grande ligne. .. • • • 0.<S TÏRAG^:90.000 PAR JOUR La Belgipe et ïs 6rèse H y a, dans les destinées de ces deux nations, pées presqu'en même temps à l'indépendance, des similitudes qui appellent forcément la comparaison. Toutes deux se sont trouvées, par leur situation géographique, au cours de la guerre actuelle, sur le chemin d'un des partis belligérants qui ont chacun adopté, pour la circonstance une attitude opposée et dictée, du reste, par leur mentalité respective. L'attitude de ces deux nations a été, par cela même et par suite de leur propre mentalité, aussi différente que possible et on peut dire, cependant, que ni l'une ni l'autre ne s'est bien trouvée de la sienne. La Belgique qui avait depuis longtemps renoncé, au profit de la France, à toute espèce d'indépendance intellectuelle, n'a pa9 compris ce qu'il y avait de simple et de loyal dans la demande de passage de l'Allemagne et même, l'offre, toute naturelle, d'indemnité pour les dommages éventuels,fut considérée comme une insulte. Peut-être aussi, les dirigeants de la Belgique ne comprirent pas que l'heure avait sonne d'une lutte pour l'existence entre les colosses européens et qu'il s'agissait, pour les petits, de s'écarter de leur route s'ils voulaient , éviter l'écrasement; ils croyaient, au surplus, à la facillo victoire des Alliés et voulaient être du côté des vainqueurs, L'Allemagne avai!, avant tout, besoin d'air; il était indispensable, pour elle, de rompre immédiatement la chaîne d'hostilité que la politique d encerclement inaugurée par Edouard VII et poursuivie par ses continuateurs avait forgée autour d'elle. C'était pour elle une question vitale. Elle avait, du reste, de bonnes raisons pour croire que l'indépendance politique de la Belgique n'avait pas été mieux sauvegardée que son indépendance intellectuelle. Si le gouvernement belge n'avait pas réellement trempé dans des compromissions, comme des documents semblent l'établir, tout au moins avait-il commis assez de maladresses pour le laisser croire (1). Si, maintenant, nous examinons les raisons qui ont déterminé l'Entente à entreprendre des opérations sur le territoire de la Grèce, nous devons reconnaître tout d'abord qu'il n'y avait pas là, pour elle, de question vitale; si l'on veut que l'occupation de Salonique ait eti pour but de secourir la Serbie, les côtes de Dalmatie, du Monténégro et d'Albanie y pouvaient donner accès, de même que les côtes turques et bulgares de la mer Egée ; dans ce cas, dn reste, les forces, aussitôt débarquées, auraient marché sur la frontière au lieu d'attendre l'occupation totale de la Serbie. Il est plus vraisemblable que les puissances de l'Entente aient cru, par la présence de leurs troupes à Salonique, déterminer la Grèce à s'unir à elles; elles ont, on s'en souvient, tenté de la contraindre de marcher au secours de la Serbie, en vertu de son traité avec celle-ci; plus tard, l'occupation s'est, sans plus de nécessités stratégiques, étendue à tout le nord de la Grèce, dans le but de menacer les communications des puissances de l'Europe centrale avec la Turquie. Si nous ajoutons que l'esprit de la population grecque était, à ce moment, on ne peut plus favorable à l'Entente, qui n'avait par conséquent aucune raison de redouter une entreprise hostile de ce côté, nous arrivons à conclure que l'Entente n'avait, pour l'occupation de territoires neutres, ni les raisons ni les excuses de l'xMIemagne. Pour en venir aux moyens employés, rappelons que l'Entente a débarqué ses troupes à Salonique par surprise, sans tenir compte des protestations du gouvernement et en protestant elle-même-de son respect pour la neutralité grecque ; rappelons qu'elle a fomenté des divisions intestines au moyen de son or comme elle avait tente de le faire, sans succès, en Bulgarie et avec les résultats que l'on sait, en Italie et en Roumanie; qu'après s'être progressivement emparée de toutes 'es branches de l'administration militaire et civile fi Salonique, elle a étendu ses tentacules de plus en pius, jusqu'à en venir en ces derniers jours, après avoir exigé la démobilisation, après s'être emparée des chemins de fer et de la flotte, après avoir chassé les résidents des puissances de l'Europe centrale et fait pénétrer ses troupes dans la capitale, à exiger la reddition des armes et des munitions de l'armée. Jusque là, la Grèce, d'abord trop surprise pour tenter une résistance, puis, à chaque nouvelle exigence, tenue scus la menace des canons des flottes alliées, sous la menace dti blocus des ports et de la suppression de l'entrée des vivres et des objets de première nécessité, partagée entre le désir de rester neutre et la crainte d'irriter ses persécuteurs, avait toujours dù finir par céder ; mais la perspective de se voir ravir ses armes semble lui avoir rendu toute son énergie et les troupes descendues à Athènes ont dû se réembarquer sous les coups de fusil des réservistes. Quelle sera la fin de tout cela? Nul ne peut le prévoir ni ce qui adviendra de ce malheureux pays qui risque d'être affamé pour conserver ce qui lui reste d'indt pendante. L'histoire n'offre ras d'exemple d'un plus scandaleux abus de la'force et i! apparaît d'autant plus révoltant qu'il s'est exercé contre une nation amie et en s'entourant des plus hypocrites protestations d'amitié. Aucune cause n a provoqué un enthousiasme co*.ii- (1) Le représentant de Brouclîxe n'a-t-il pas cité, à la Chambre, les paroles suivantes prononcées par Guillaume II aux manœuvres de l'armée helvétique : -i Je ne souhaiterais que d'être découvert Sur mon flanc droit comme je le suis sur mon flanc gauche »? Après cela, le gouvernement beige pouvait-il douter que l'Allemagne eût des suspicions quant à l'observance de la neutralité beige? S'il avait eu la conscience nette n'eût-il pss été de son devoir de les dissiper? A-t-il tenté quelque chose dans cette voie? parable à celui qui a, jadis, soulevé le monde entier pour l'indépendance de la Grèce; tous les poètes la chantèrent et des volontaires de tous les pays vinrent s'offrir à la soutenir. Aujourd'hui, cette même indépendance est foulée aux pieds sans soulever une protestation parmi les neutres, La conclusion est que la Grèce paie la faiblesse de n'avoir pas su résister aux premiers empiétements des Alliés. Ceux-ci se sont aliéné les sympathies de la Grèce sans avoir retiré de l'occupation du pays une amélioration de leurs propres affaires et leur attitude où la maladresse ne le cède qu'à la brutalité, pourrait fort bien avoir pour résultat de jeter la Grèce dans les bras de leurs adversaires. La Belgique, enfin, a payé, très citer, la faute d'avoir adopté, sans contrôle, les idées et les rancunes de la France. Pour compléter la comparaison, disons que l'attitude de l'Allemagne a été condamnée par tous ceux qui ont cru, sur l'affirmation de ses ennemis, qu'elle était l'agresseur dans la guerre; la divulgation de faits irréfutables qui a fait justice de cette légende a amené, du même coup, la revision de ce jugement; l'acte qui eût été inexcusable de la part de l'auteur d'une agression est pleinement justifié de la part de celui qui en est la victime. Disons encore, pour terminer, que si la Belgique avait montré la même condescendance envers l'Allemagne que la Grèce envers l'Entente, l'AUe-lemagne s'en serait vraisemblablement contentée et de grands malheurs auraient été évités. Si, par contre la Grèce avait montré avers l'Entente la même intransigeance que la Belgique envers l'Allemagne, elle s'en serait, probablement, aussi bien trouvée, comme l'efficacité des coups de feu des réservistes athéniens semble l'indiquer. La Belgique était trop inféodée à la Rrance et la Grèce se sentait trop à la merci de l'Entente; chacune a adopté, ainsi, l'attitude qui devait lui être fatale. Kern. — ...IK'I M I I ll—.i . LA GUERRE WËilSIiHiiliiS mmrnki BERLIN, 15 décembre. — Officiel, soir : Activité combattive minime à la Somme. Sur U rive orientale de la Meuse -ce fortes attaques tançai ses sont .en irai'! : - les -cnl vtiUi .ù 1 ennemi, aei succès dans la direction de Louvcmont et Haï dan mont. Le combat n est pus encore terminé. Notre armée du Danube poursuit l ennemi qui en présence de noire pénétration rapiae dans U Grande Vaiachie., a évacué la niut aerniere ses po silions. Calme au front de Macédoine, BERLIN, 15 décembre. — Midi : iltccurc uc ia uuerit a l'Ouest. {JrouiHî d'armée ou kroapriuz allemand Sur la rive occidentale de la trieuse les Fronçai• ont tenté en vain dans mle attaque, prononcée c trois reprises, de reprendre les tranchées leur en levées il y a quelque temps sur la hauteur 304 ai sud-est de Malaucourt. ■ A l'est du fleuve ils ont dcclanché après line vi goureuse préparation d artillerie, portant loin der rière le front, p,usieurs attaques. A la côte de Poi vre l'élan des vagues d'assaut a échoué dans nolri feu de défense. Sur les versants méridionaux de vaut le fort de Hardaumoiit une attaque a avorté dan; notre feu de destruction. Iheâtru de la guerre à l'est ; l'roin tlu yeiierat leid-itiareoiuft prince Leopold ue Bavière : Au nord de la voie ferrée Zloczow-Tatnopol de. troupes allemandes ont pénclrc dans les tranchéei russes et ont ramené 90 prisonniers. I ront du jjenèrai-colom-t archiduc Joseph Les attaques prononcées hier par les Russes ai jront oriental de la Transylvanie, ont subi, pour h plupart, ie même échec que celles des jours précé dents. L'adversaire a réussi à prendre pied sur uni hauteur. Groupe d'armée dn feJdmaréclial général von Macliensen ; , Des villages en flammes montrent le chemin pat la Grande Vaiachic, qui a été pris par les Russe: lors de leur retraite. Sous des conditions déjavora bles les troupes coalisées rivalisent, dans la plaine afin de ne pas laisser une trêve plus ou moins Ion gue à ïadversaire. Dans les montagnes l'ennem oppose de ia résistance dans des positions retran chces. Elles furent enfoncées. Buzeti est prise. Lt 9me armïe a pu dénombrer hier et avant-hier corn nie résultat 4,000 prisonniers. Importâmes forcei bulgares ont traversé le Danube n Fetesty. Front macédonien : Des poussées partielles à Paralovo et à Grades nitza, des deux côtes da cours oriental de la Czerna n'ont amené que des pertes à l'ennemi. Escarmou cites de patrouilles tans le bas fond deia S/rama. AUTRICHIENS ViE.XNE, 15 décembre : îlie.àtre (le ia guerre fi IT'sl. Poursuivant l'ennemi sans répit, les troupes cou Usées ont pris hier Buzeti aux Russo-Roumains, qu battent en retraite. Le nombre des ptisonniers fait an cours des deux dernierls jours, s'élève de nou veau à 4,000 hommes. A l'ouest et au nord-ouest d'Ocna ia lutte conîimu avec acharnement. Au sud de la vallée de l'Uz nous avons de nottvca\ enlevé par une contre-attaque une hauteur dont le. Russes élaiertt parvenus à s'emparer passagèrement An nord de la valse de Csobunos, l'ennemi a rem porté un succès local. Dans les Carpa'.hes boisées l'activité d'ataqi'.e rus se a diminué. Près de Komieehy, au sud de Sborow des déta chements austro-hongrois ont pris pied dans te tranchées des avant-postes russes, sur une largeu de front d350 mètres. Théâtro de l.J guerre italien. Ibeaire de lu . un .re Sitd-tvst. Situation inchangée. e ■n mes CONSTANTIN OPLF., '5 décembre. — Officiel du 14 décembre : l Aucun événement imp ■ •■riant sur les divers fronts. iKJLi trîAïlES SOFIA, 16 décembre. Communiqué officiel du 15 décembre : roui en Macôdo s ie ; Dans la région de AI.. j/Mï/ir (Bitolia) feu d'artil-proque et combats de pa >'t oiujes. Dans in boucle de la Czerna, plusieurs alla -jes ennemies, prononcées contre les hauteurs à i' . L de Paralovo, ont été facilement repoussées. DrtWr* la région de la Moglena, faible canonnade récif., /que. Des deux côtés du Wardar canonnade mesq yinc. La / osilion au sud de Bogoroditza a été bonù fxrd&e avec violence de temps en temps par l'arli f.crie ennemie. Grande activité des aviateurs ennem ■•■> av-dessus et aerrière nos positions. Au front de le, gBelasitza faible jeu d'artillerie et combats de pat~c -{ailes. Sur la Sirurna coups de canon isolés de la pu- ;f de l'ennemi. Plusieurs de nos avion f ont lancé des bombes avec succès sur des bivoua< anglais et des dépôts à Tszhajasa. a A u front da lilio-.il de h ■ mer Egée un vaisseau ennemi a tiré environ 15 <• < ps contre la côte au sud-ouest de Maron n. Trois ! avions ennemis ont lancé 15 bombes sv.r le village 'de Raimovo. 4 avions ennemis ont jeté sans 12 bombes sur le pont à Klaeti Burgas. f ; fr'roui roumain : Dans la Dobrwija i en* 'fenii a ab. tonné ses positions; ehes se trouvent à <é-jèi en nos ma.us. Dans la Vaiachie orient ne les ai ïnées contâtes s avancent au nord de la jalomii : , Nos troupes ont occupé h'etesti. . 1 SOFIA, 15 déc. — Ci} \ :el du 14 décembre : frroin îiiaecdiKiiuo çt Dans ia région Ue Mai hstir (Viioja) feu d'artillerie minime. Unis ffvon%( mceni-ié un ballon captif ennemi au sud de MotumSiir. Dans la boucle de la Czerna, action intense dMsi'aitiilene ennemie, principalement autour de PurMkwo. A l'est ue la Czerna, nous avons repoussé liMte attaque ennemie entre Gradesnica et Tmovo. Dmans la région de Mogiena, faible jeu d'ariulerie.. SiMt /fes 4etix côtés du K'ar-dar, jeu d'artillerie de pe^JÉ }d'importance. Action intense mais inefficace c^a\kuieurs ennemis au-dessus de nos positions. /îa fjpi/ de la Belasitza Plani-' *■ f* h s '1 J a c;:<> hni - dispersée ci faibles engt^^)^ ys de patroiiHies. Sur le front de la mer Egée,', W la région de Draina, activité aérienne cnnemie^^sfjûjce. A Doscat, nous avons abattu en avion fi* c'nçais. Ses occupanlts, le lieutenant français Jean ,{'ftezhad et ie sous-officier ]ean Legaiski ont été fait 's prisonniers. feront roumain ; ^ Dans la Dobrcudja, fei S d'artillerie minime et engagements de patrouillesx\ Dais la Vaiachie orientale, la progression des dIjrmées coalisées continue. Des détachements de nos^Atroupes qui s'étaient avancés et avaient franchi le»Danube à Tutrakan, Silis-tria et Ce-rnavoda, ont «p.'cin/ la voie ferrée Buca-rest-Festesci. An front ojie la mer Noiie, des rais-seaux russes ont canonsr.C Baltschik. Quatre habitants ont été tués, cinq blessés. FRANÇAIS PARIS, 14 décembre. 4Ë- Officiel, 3 h., p. m. : Nuit sans incident. jl PARIS, 14 décembre. •»- Officiel, U h., p. m. : .Liions d'art'i'cric vives au sud de la Som me, sur les devx rives djL- la Meuse et sur les hauteurs au si.d du Bonbon ir.e. Calme sur le reste du front. PARIS, 14 décembre. Officiel : L'artillerie ennemie a bombardé l'ensemble du fiont serbe et la ville de Monaslirt causant quelques victimes dan s ia popiilat ou civile, les batteries alliées oui efficacement té poitdn. Aucune action d'infanterie.RU £3ES PETROGRAD, 14 d< .n'oie. — Officiel : Nos avions ont lancé avec succès des bombes sur la voie ferrée pris i \e Tarnopol-Z.oczow et sur un hain stationnant, pr< ;s du village de Noslsji, au nord-est de cette ligne. Dans les . livrons du ; iiia^e de ■■:■>:•.: et à l'est de Lipnica-Dolne, feu vie | lent d'artillerie et de lance-mines.Les tentatives faites "par d'impoitants détachements ennemis en vue i e prononcer des recotituzis-fanees dans les environ ; du villaec de Podscuw.ia-iver, sifiu si:; la Nen^o*ka, ont éi hottê sous notre feu. Dans les Catpailu's boi, s'es, notre artillerie a bombardé efficacement Kori - cl a piovoqui sept invendus dans la loealiou. Avant-hier 1 ennemi a .] continué ses attaques dans la direction de Buzeu; i votre infanterie et notre cavalerie sont entrées en } nniaet avec l'ennemi. Notre cavalerie se d'érigeant vers a livré avant-hiei un cw'ija? acharné à l'infanterie et à la cavalerie ennemi s. ^ ITApLIENS ROME, /f> décembre. |j_ Officiel du 14 décembre: Au front du Trentin '• violent orage a borné hier lactiviti d artillerie <• tWes combats dans la région du Pasubio, sur le haii'-Mplaieau d'Asiago et au front ces Alpes juliennes. jj Combats d'aiFKerie 'îHny/'/ijc.'s dans le secteur de l'MVti, à l'est de i'ritoi vj>;_ :a et sur le ( 'arso. Quelques grenades tombées jjs.ir Gorizia y ont provoqué un incendie, qui fui rapidement maîtrisé. AN iaLAIS LONDRES, 15 «'<«•. -.1 Officiel du 14 déc., soir : Durant la nuit nous «"ii <,»$ pénétré dans ,'cs tien-un ' es ennemies au sud S d'Amis, il y eut quelques morts. Des troupes de ■l-oroertu-e complètes furent bombard' es. Un raid Clique mi près d'Hulluch aboutit A un échec. La canonnade de l'ennemi a incendié du matériel entassé prè f-, pyS. Dernières Dépêches Violentes attaques contre BriancS à la Chambre française Berne, 15 déc. — D après les informations des journaux lyonnais au sujet de la Chambre française, les députés assistaient pour ainsi dire au grand complet, à ia séance de mercredi. Longtemps avant 1* séance les tribunes étaient bondées. Briand, très maître de soi, commença son discours. Lorsqu'il affirma que toutes les questions intéressant le gouvernement avaient été discutées au cours des dix dernières séances secrètes, ii fut interrompu bruyamment par de nombreux « Non! » sur les bancs de la gauche et du centre. Suivirent ensuite ses déclarations au sujet de l'offre de paix, qui furent écoutées religieusement par la Chambre. Après avoir terminé son discours y fit remarquer que parmi les nombreuses interpellations qui l'attendaient, il ne pouvait accepter celles qui avaient été traitées en séance secrète; ceux qui voulaient attaquer le gouvernement avaient Ja parole, quant au gouvernement il ne jouissait pas d'une liberté égale. Puis d'une voix ferme il ajouta en jetant son portefeuille sur son pupitre : « Si la Chambre veut discuter les autres interpellations, elle pourra profiter de l'occasion pour déclarer, si elle a confiance ou non dans le gouvernement. » Lors de la discussion suivante, Leygues, membre de la Commission parlementaire pour les affaires étrangères, prit la parole et se plaignit de n'avoir pas obtenu de réponse de la part du gouvernement, à des questions concernant la situation en Orient. Briand reconnaît que le repnoche est justifié, mais qu'une réponse n'avait pas été possible et ajouta : « Je voudrais ne posséder aucun document pour répondre à Leygues. » Plus tard, la discussion devint de plus ea plus cem-pliquée.Sur le désir manifesté par Tardieu, de discuter d'abord sa question concernant la direction suprême de l'année, Briand jeta sèchement de sa place, que le gouvernement avait posé la question de confiance. Lafond demande si l'on se trouvait réellement dans une séance publique ou bien dans une séance secrète. Les débats furent poursuivis sous un vacarme assourdissant. A tout bout de champ, ia sonnette du PrésMen' retentit, jusqu'à ce que finalement Briand remonta à la tribune et déclara qu'il ne s'agissait plus d'une question d'affaires, mais de savoir si une collaboration de la Chambre et du gouvernement était encore possible; si la Chambre ne pouvait accorder sa confiance au gouvernement, ce serait une preuve que toute collaboration serait impossible.Tardieu prit alors la parole en disant que le nouveau gouvernement était une organisation qui, comme tout compromis, apportait avec soi le désarroi, que le dernier ordre du jour avait manifesté le désir d'un état-major commua entre les Alliés; mais ce qu'il reprochait au nouveau gouvernement ce n'étaient pas des détails mais sa conduite générale et sa direction ; tout ce qui se présente comme faible et insuffisaat est compris dans cette direction ; le président du Conseil s'est trompé; l'on pouvait constater que tout avait été inapproprié et défectueux, la direction morale même aurait laissé à désirer. On aurait assujetti la Presse à un régiment qui réprime tous les articles indépendants en créant ainsi une disposition artificielle qui ne répond pas à la réalité des faits; ce n'est tas la confiance du Parlement qui doit être renforcée ; ce fut une faute du gouvernement de créer une opinion publique dont le résultat a été que par suite des derniers événements même les villages ont été désillusionnés ; ce n'est pas un vote de confiance qui relèvera le moral du pays ; ce sont les hommes et surtout la tête qui doivent être changés. Lairolle renchérit encore, en disant « qu'on n'avait pas le droit de jouer à la légère avec les dernières forces. C'est un gouvernement fort et énergique qu'il nous faut. » Après plusieurs questions au sujet du fonctionnement des nouvelles autorités, civiles et militaires, la député Violette établit que les voix émises contre le gouvernement lors du dernier vote de confiance, n'avaient point visé les ministres partis.mais Briand. Briand fit remarquer à ce sujet, que dès le début il avait su à quoi s'en tenir. Violette regretta que Painlevé et le ministre de la guerre Rocques se fussent retirés et demanda si ce dernier, dont le sentiment de responsabilité était connu, avait dû quitter son poste à cause de ses correspondances concernant l'armée d'Orient ; le peuple français, qui était pourtant capable de tous les efforts, ne ferait pas ses derniers sacrifices sous la direction de Briand. Goude regrette également que le ministre de la guerre ne soit point retourné et croit que la politique de Briand est dangereuse. Il conclut en disant que même au cas où Briand obtiendrait un vote de confiance, il lui serait impossible de gouverner. Maginot dit qu'il n'hésiterait pas à établir que ce qu'or, a atteint au cours de ces deux dernières années est très éloigné de ce que l'on avait espéré ; à présent il s'agit des derniers efforts ; les faits ont prouvé que Briand a eu tort ; c'est pourquoi il faut qu'on finisse par donner au pays de nouveaux hommes. Mon?ie examine la question de confiance p«soe par le gouvernement et en arrive à conclure que le nouveau gouvernement qui voulait gouverner avec des ordres dn jour et non par des lois, était une tentative de dictature. L'amiral Bienaimé, à son tour, n'estime pas que le nouveau gouvernement est à même de chasser l'ennemi du pays. Finalement Briand déclara, qu'il n'essayerai pas de répondre aux attaques passionnées dirigées contre sa personne ; « il est sûr que l'opinion des députés s'est déjà complètement formée ; ce n'est p?s par un discours de la dernière heure qu'il pourrait changer celle-ci ; si les députés estiment qu'un hom me doit être remplacé chaque fois qu'il n'a pas eu de chance, ils doivent agir en conséquence; mai* qu'on n'agisse pas sans réflexion, car après le# événements de ces derniers huit Jours, on ne peu dire que le gouvernement ne tient pas ce qu'il pro> met. » Lors de la publication du résultat final du vot» suivant la discussion, se traduisant par un vote di confiance de 314 voix contre 165, en faveur du gouvernement, on entendit à ga: che quelques cris ri clamant la démission. L'Entente et la ûrèse Nouveau coup «Je main rte i'Eaienbe ea Grèce. Berlin, 15 aéc. — D après des nouvelles de source officielle qui nous parviennent, des parties de détachements navals de l'Entente ont débarqué dan» l'île de Syra et y ont arrêté les consuls allemand, autrichien et turc. Le consul allemand mourut 24 heures après son arrestation, des suites du traite» ment brutal qui lui avait été octroyé. Ce vieillard do 70 ans, était un sujet grec nommé Dalleggio, et sa trouvait depuis 33 ans au service de l'Allemagna Cet incident forme le digne pendant du coup de main nocturne dans l'île de Chio d'où l'on avait entraîné le consul Ornstein, âgé de 73 ans, et démontre quel cas les adversaires des Puissances centrales font des droits des petits Etats neutres et de la sauvegarde du droit des gens et des règles élémentaire» de l'humanité. La situation s'aggrave à AUièru». Genève, 15 déc. — Le « Petit Parisien « aunoac» que les Alliés remettront au cabinet d'Athènes, uns nouvelle note catégorique. On voudrait entraver les mouvements de troupes que le Roi a décrétés en Thessalie, en vue d'assembler de plus forts contingents. On parle même d'une rencontre âe troupes royalistes avec un détachement français près d'Ekaterml, Cette information n'est toutefois pas constatée offl' ciellement. Une information du Pirée constate que la remisa d'une note des Aliiés au gouvernement grec est imminente.A Larissa et à Janina on se montre toujours tre; agité. Les commandants militaires lancent des ordres du jour enflammés où ils réclament la libération d'Athènes. Un message de 1' u Information » de Saloniquo confirme également que la situation à Athènes s'est aggravée. On s'attend à une énergique démonstration de l'Entente. Toute communication entre la Grèce, Corfou et Eubée et les autres îles est coupée par suite de la surveillance révère des vais- , seaux de guerre. D'après une information de la « Kambana » da' Sofia, on considère une conflagration finale entra la Grèce et l'Entente, comme inévitable. Le Roi da son côté ne tolérerait plus la moindre atteinte à l'intégrité de la Grècc et à sa propre souveraineté. La situation ù Salorûqtie. Budapesth, 15 déc. — On mande ee source autorisée de la frontière grecque à 1' « Az Est » que d* grands incendies se sent déclarés de façon inexplicable à Salonique. On parle d'une révolte , Désolation on Russie. Nous lisons dans la « Gazette ûe Cologne » : Bâle, 16 décembre. — Le collaborateur russa du « Bund » de Berne, trouve entre autres dans le « Rjetch » de St-Pétersbourg, les déclarations Suivantes : La conquête de la Serbie n'a mis à la dispos-i tion des Allemands qu'une ligne de chemin de fer vers Constantinople. Avec la conquête de la Roumanie ils auront trois nouvelles lignes de chemin de fer pareilles. En outre, les Allemands disposeront pour leurs troupes et leurs transports de la gigantesques artère fluviale du Danube. Le front sera également très raccourci. Les alliés devront sans douta renoncer à passer à une offensive pariant de Salonique. Comme d'autre part les Allemands trouveront en Roumanie de grandes provisions de grains, ainsi que des sources de naphte et des mines de cuivre, la victoire sur la Roumanie serait le plus grand malheur pour les alliés. La lutte sur le théâtre de la guerre roumain est un événement décisif de cette guerre. Entrevues diplomatiques à iiome. Frankîurt-s/M., 16 déc. — On mande de Lugano h. la « Gazette de Francfort » : Sonnino a reçu avant-hier les ambassadeurs français, anglais et américain. On suppose que cette entrevue signifie un échange1 do vues relativement à la proposition de paix des Puissances centrales. Il a été 1res remarqué que l'ambassadeur des Etats-Unis a assisté à cette entra-vue.L'arrivée tic la note de paix in Kspajjne. Genève, 10 déc. — Les journaux français mandent de iUadrid : Le comte de Romanoncs a reçu la note de paix allemande mercredi matin à 8 heures, hrmédiatement après le retour du Roi Alphonse do Trajiia, le président de Conseil s'est rendu auprès du monarque dans le château royal, où il a eu un long entretien. ^ La paix. 1/aKifmie de IWmériqui'. Washington, 15 décembre. — Un est encore dans l'incertitude au sujet de l'opinion de Witeon, attendu que la proposition de paix n'est pas encore arrivée ici dans sa teneur, mais on est d'avis qus ie Président exposera ses vœux en vue de la paix, dans un document important. D autres déclarations ne sont pas très encourageantes. La situation extrêmement épineuse exiga naturellement que rien ne soit communiqué au public au sujet d'une médiation éventuelle. L'opinion publique américaine est unanimement favorable » une pareille solution. On croit que si le coionel House se rend de nouveau en Europe, le temps fera défaut pour utiliser son service. House a eu un long entretien avec Wilson au sujet de ces projets. Les diplomates de l'Entente gardent un profond silence. O nne fait aucune tentative pour empêcher qu'on croie que Wilson puisse faire unî démarche en: vue d'une médiation. Mais une ofira^ de médiation pareille détruirait sérieusement lofe plans des Alliés. *—■"m->w» *Dimwich. .7 O-gg

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes