Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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07 september 1917
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s.n. 1917, 07 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dv1cj88n0b/
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LE BRUXELLOIS ,~ DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.) Les combats à l'ouest et à l'est. Borin, 5 septembre. — La bataiPe d'artillerie a sévi en Flandre avec une intensité particulière depuis 'a côte, dans la région de la forêt d'Hout-hulst, ainsi qu'à l'est d'Ypres. L'action défensive Je l'artillerie allemande s'est poursuivie avec le bons résultais. De nombreuses explosions et incendies ont pu être observés dans les positions de batterie cartonnées, des Anglais. Au nord du canal de HoWebeiie l'infanterie allemande a quelque peu avancé ses lignes. La tentative faite par des moni-tors anglais, en vue de bombarder la côte flamande a échoué. Ils furent repoussés à deux reprises En Artois l'activité d'artillerie a été minime, die même qu dans la région de St-Quentin où le feu n'a augmenté d'intensité que tard dans l'après-midi contre la ville. A l'Aisne tes positions allemandes dans la région de la ferme d'Hurtebise ont été bombardées à l'ai de projectiles de gros calibre. Au Wintarberg une patrouille de chasseurs français a été dispersée. Des aviateurs allemands ont bombardé un dépôt de grenades et abris français Nous avons constaté plusieurs explosions et incendies. Le matin du 4 septembre une patrouille française a été repoussée au nord de Reims, de même qu'au nord de Vienne-le-Château. Au front de Verdun, le combat d'artillerie a été particulièrement intense dans la région de Beau-mont, de la forêt de Chaumes et die la hauteur de Vaucroix. Les batteries allemandes ont continué à bombarder l'artillerie française par tous les moyens possibles. De nouvelles installations, des travaux die retranchement et des mouvements français ont 'été pris sous notre feu destructeur et anéantissant.A l'est poursuite allemande au front de Riga, a atteint la région de Hinzenberg près de la route et de la voie ferrée vers Wenden. Sur le restant du front simple feu d'artillerie et activité de patrouilles. Au cours des combats partiels au sud du Pruth, le nombre des prisonniers faits par nous s'est augmenté à 4 officie<rs et 229 soldats. Nous avons pris également quelques mitrailleuses. Le passage de la Dwina. La coopération de la flotte. Copenhague, 5 septembre. — Un télégramme de St-Pétersbourg annonce : Des navires de guerre allemands, des chasse-torpilleurs et des gous-marins ont déployé également une vive activité au cours de la semaine dernière à la côte de la Baltique. . » La situation en Russie. Le correspondant du «Temps» télégraphie que M. Nekrasoff a déclaré aux directeurs des journaux de Pêtrograd que le Gouvernement provisoire a déjà accepté une parti*, des conditions du général Korniloff, et qu'il acceptera également les autres, en premier lieu notamment la suppression des Comités des soldats et celle des commissaires auprès de l'armée. L'« Algemeen Handelsblad » apprend de Stockholm qu'un combat sanglant a eu lieu sur le secteur du front de Riga entre u.n bataillon de fantassins russes et un bataillon de tirailleurs lettons; un grand nombre de soldats ont été tués et blessés. L'« Algemeen Handelsblad » apprend que le Sénat finlandais a décidé d'organiser une police nationale. Le gouverneur lui a toutefois fait savoir qu'il ne pouvait tolérer cette organisation et que les soldats russes séviraier.t contre la police. Cronstadt menace. Rome, 6 septembre. — Le journal italien « Pic-cclo » annonce au sujet de la situation d'esprit à Londres, qu'elle est excessivement déprimée. Les Anglais craignent un attaque de la flotte allemande contre Cronstadt qui est complètement; désorganisé et sans défense. Les valeurs russes ont été très faibles à la Bourse de Londres. Pêtrograd évacué. Berlin, 6 septembre. — L'évacuation partielle de Pêtrograd, décidée par le gouvernement provisoire sera hâtée et étendue d'une manière plus générale, en considération de la situation militaire. LA GUEÏtEE AERIENNE. Berlin, 4 sept. (off.). — Nos aviateurs ont fait bonne besogne dans la nuit du 3 au 4 septembre. Une escadrille de bombardement a lancé dans la nuit du 3 septembre 7,150 kilogrammes de bombes sur la gare et les installations du port de Dunker-que. L'efficacité de l'opératio a été prouvée par de grands incendies et des explosions. La nuit sui vante une escadrille attaqua le port, les installa- 1 tions de chemin de fer et 'a forteresse, de Calais t au moyen de 6,500 kilogrammes d'explosifs et eau- 1 sa un grand incendie, qui fut visible enCbre plu- 1 sieurs heures plus tard- Une autre escadrille a i choisi de nouveau les arrière-terrains du front de i bataille de Verdun, comme but de sss attaques. Au i cours d'un vol ininterrompu de près de sept heures,elle a jet» 15.000 kilogrammes d'explosifs sur des localités, des abris et des cjmpements fores- ; tiers. Les avions volaient à une très faible hauteur et purent observer indiscutablement l'effet de leur jet de bombes précis, le clair de lune éclairant la scène pour ainsi dire « a gicrno ». A Souilly, à Lumes et à Bugny de nombreux points atteints ont éré observés. Un grand incendie éclata près de Thierville e; de fortes explosions se produisirent à Charny. Des batteries en activité, des canons de défense et dies réflecteurs ont été mitraillés par nous. Là où un mouvement de trou-pes était observé, soit sur les routes, goit dans les localités '1 fut pris sous notre feu.Plusieurs avions ont entrepris au cours de la nuit du 4 septembre. une nouvelle attaque contre l'Angleterre. Les ports de guerre de Chatham et de Sheernesc ainsi que des ports commerciaux importants et l'entrepôt de Ramsgate ont été bombardés.Les canons de défense et les réflecteurs ennemis n'ont Pas pu empêcher nos aviateurs d'accomplir leur mission. Bsvue lit la Presse Les prisonniers français et la presse provocatrice de P.iris. — La tactique mensongère du gouvernement français réprime rigoureusement toute déclaration relativement véridique ou même élogiause au sujet de la sollicitude allemande vis-à-vis des prisonniers. La presse française oontinue sa campagne contre le service sanitaire allemand avec un violent apparat mensonger. Elle se surpasse formellement dans ses articles diffamatoires. Il est indifférent aux apôtres humanitaires de Paris que ces excitations provoquent l'inquiétude et l'anxiété dans les familles des soldats prisonniers de guerre en Allemagne. Journellement il arrive dans les camps de prisonniers et dans les ambulances allemandes des lettres de parents anxieux qui, dans leur désespoir, s'adressent directement aux prisonniers pour apprendre si les articles de la presse française disent réellement la vérité. C'est ainsi qu'une Française écrit à son frère prisonnier de guerre : « Si tu savais ce que nous pensons de toi; les journaux nous racontent des choses épouvantables, de manière que nous ne savons pas si nous désirons encore te voir en vie. Je nie puis croire qu'on te traite si mal, comme le disent les journaux. Si tu peux nous tranquilliser, je te prV> de le faire, car ta mère est si malheureuse. Ta blessure doit avoir été bien soignée, car tu portes déjà des chaussu1 res. J'ai vu de r.cs soldats, tia'tés dans nos ambulances, qui n'ont pas été si bien guéris. On/t' donc bien traité ! ? » Et une femme de St-Marcelin écrit à son époux prisonnier : « Je suis inquiète. J'ai lu ces jours-ci un article dans le « Matin », qui m'a donné beaucoup de soucis. On perlait des prisonniers de guerre et on assurait que dans de nombreux camps on vous a fait des piqûres pour vous injecter la tubercu'ose. Je ne puis croire que ce soit vrai. Dites-moi, vous a-t-on souvent fait des piqûres? Je suis inquiète. Cette pensée ne me quitte pas ; je ne puis m'en dé. faire. Entretemps, tu m'as dit que tu as été bien traité quand tu étais blessé. Peut-être es-tu encore malade et me le caches-tu? » Les prisonniers français se montrent généralement très reconnaissants du traitement soigneux qu'ils subissent dans les ambulances et les csmps allemands. Après avoir réptjmé leur surprise au sujet de l'excellent traitement auquel ils ne s'attendaient pas, ils expriment dans leurs lettres et ltfurs déclarations leur indignation au sujet des mensonges calomnieux de leurs chefs et de la presse provooatrice*de Paris, et ils expriment constamment leur vive reconnaissance pour le personnel sanitaire allemand. L'abondance d?s matières pourrait nous en donner des preuves frappantes. Aujourd'hui, nous pouvons d-vunar quelques autres extraits de lettres de prisonniers à leurs parents Le prisonnier de guerre M... écrit le 17 juillet 1916 : « J'ai été surpris de l'numiamitë des médecins et des infirmières allemands qui m'ont soigné de la façon la plus charitable pendant cinq mois dans les hôpitaux de la province de Brandebourg et au camp de Sa'zwedel. » Le prisonnier de guerre Gabriel D... écrit à son père le 30 mai 1916 • « Mes blessures se cicatrisent. Je dois la vie à un infirmier allemand qui arrêta le sang et qui me it le premier pansement. Je suis bien traité, con-rairement à ce qu'on nous avait prédit. Mais je e savais déjà, car je n'ai jamais douté que les Al-emands se seraient montrés bons pour nous. Mes de ;an9ements ont été renouvelés tous les jours, et le gs «rsonnel sanitaire allemand, le médecin en tête, ju tous a soignés avec bienveillance. » Dans une lettre du prisonnier de guerre D..., du ss er mars 1916, adressée à sa mère, il y a la phrase ;ui van te ; ds « Relevé par les Allemands ©t soigné immédis si< icment, j'aj passé la nuit avec eiux dans une maison. Ils m'ont traité soigneusement et je me sou- re tiendrai toujours des médecins allemands et de Pî leur dévouement. Les 'médecins français devraient le suivre leur exemple, mais on en parlera après la g< guerre. Un lieutenant de la garde m'a dit : « Vous vous êtes ccndu'br couraigeusemirrit », et il me tr donna un cigare, Quand j'ai quitté lies soldats al- a lemands, je leur ai tendu cordialement la main. Comme auparavant, je reçois mes paquets réguliè- à rement. Mon cher François a dû al'er de nouveau au feu. Il m'a écrit dans sa dernière lettre qu'il était désigné pour aller de nouveau au feu. Del- v cassé se gardera bilen d'aller au feu. Lui. qui e9t b responsabe de cette misérable guerre, dans laquel- d le nos amis les Angla:s croqueront les marrons, si e toutefois on pourra les tirer du feu. » Le prisonnier d.e guerre, le lieutenant F..., a a écrit à ses parents le 1er mai 1916 ; d « Je suis soigné, sous la direction du professeur, par un jeune médecin qui personnifie le dévoue- A ment et la bonté. Quand j'avais du pus au pied, b il a imaginé tous les moyens et es.:ayé de m'en g délivrer, » Le prisonnier de guerre M... écrit le 30 jan- t vier 1916 à sa mère ; « Puisse la haine qui nous sépare actuellement, faire place à de meilleurs sentiments. Moi, qui .''écris, chère mère, j'ai les sentiments nobles de ceux que j'ai appris à apprécier pendant ma maladie à l'ambulance de Rendsburg ; quoi qu'il advienne, j'en aurai toujours le meilleur souvenir. c Saches notamment, ma chère mère, que sans leurs c soins vigilan.s, tu n'aurais peut-être plus le bon- f heur de revoir ton enfant. » ( D'une lettre du 11 mars 1916 du prisasmier de £ guerre Isidore S... à ses parents : i « Avec les bons soins qu'on nous porte, je serai t vite guéri, car je vous assure que nous avons tout ce qu'il faut, c'est-à-dire pour mieux m'exprimer, ( je ne puis être plus heureux. Ce que je trouve bon , également, c'est de dormir dans un lit à l'ambu- ( lance.,Il y avait longtemps que nous n'avions eu , un ai bon lit. Vous voyez donc que je ne dois pas { m'inquiéter, et vous ne devez pas être inquiets de mon sort. » Le prisonnier de guerre Pierre F... écrit le 10 ' octobre 191C à son ami : « La paix est le plus grand bonheur de l'humanité. Je n'ai pas été corrompu en France, et je ne le serai pas en Allemagne, car les Allemands sont plus laborieux et plus réfléchis que les Français, quoique certains Français les critiquent. De nombreux d'entre nous devraient s'instruire en Allemagne. Les Allemands ont mon respect et mon Mût i'. Je travaille à mon m-'tier. je suis en bonnes mains, et j'ai l'intention de revenir après la guerre pour continuer mon travail, si on me le permet. L'organisation est parfaite ici pour le® malades et les blessgs; elle est meilleure qu'en France, et ï-e la crois meilleure que chez de nombreux autres peuples de l'Europe. Après la guerre, si je reviens, je dirai leur fait à ceux qui les critiquent. » Il est s>gnificat'f pour l'état d'esprit français que malgré les le'três des prisonniers et les déclarations des prisonniers échangés, ouï doivent avoir convaincu le peuple français de l'état des choses réel, aucun' Français n'ose protester contre la presse calomniatrice.Tous craignent d'être stigmatisés comme germanophiles ou traîtres ! Il est bien rare qu'un homme comme M, Bahe-lon, le directeur de lia Bibliothèque Naitibnnle, o=se avouer qu'en Allemagne le service des prisonniers de guerre fonctionne admirablement. Car la presse française parvient toujours à étouffer la vérité par ses incroyable5: calomnies mensongères et des défigurations systématiques. Affiches. Avis et Arrêtés Allemands AVIS Le secteur de Wytschaete fait savoir que Ls habitants de cotte région qui, sans y être autorisés, essayent de retourner dans leur pays, seront punis d'une amende pouvant atteindre 1.000 marks et d'arrêts de rigueur jusqu'à 6 semaines; s"ra puni de même, tout chef de ménage qui, dans cette région, aura donné asile auxc'its habitants. Bruxelles, le 29 août 1917. Dei Gouverneur von Briisèel u. B'abant, HURT, Generàll'eutnant. 62 Feuilleton du Bruxellois. PLIE IT mf par KUUiâiML SUli. Juana. — Vois donc, Pépa, voici son cercueil que portent les pénitents gris. Jésus! qu'ils sont laids avec cet reil qui brille sous leur capuchon. Pépa. — Voici le bourreau qui suit derrière. Sainte-Vierge ! il n'est pas laid pour un bourreau, le rouge lui sied bien. Seulement, qu'il est pâle! Juana. — C'est tout simple, c'est le bourreau de Cordoue, qui vient remplacer le nôtre; il faut luj laisser le temps de se reconnaître, il est bien permis d'avoir un peu de timidité, oar ici on n'est pas encore habitué à lui. Un homme. — Dites donc, commères, voyez-vous le Gitano? Juana. — Non, mon fils. Voici les bannières du couvent de San-Juan,et puis les sergents avec leurs carabines prêtes à faire feu, et... (S'adressant à I-'asillo, qui arrive enveloppé d'un manteau, et qui la coudoie rudement.) Mais prenez donc garde, jeune homme ; vous avez manqué de me renverser, sainte Vierge I Encore ! allons, bien, mettez vous devant moi, à toucher l'échafaud, la meilleure place. (Bas à Pépa.) Jésus! Pépa, quel regard, ses yeux flamboient sous son chapeau. Pépa. — C'est peut-être le fils d'un-, victime du damné, et il vient rire à son supplice, c'est si naturel. Mais 'e voici! Après mon jour de communion, certainement c'est mon plus beau jour, Juana. Sainte Vierge ! je te remercie de m'avoir 6i bien placée ! / Plusieurs voix. — Ah ! bravo 1 — Demonia l — Chien maudit- — A la mort le Gitaino ! à la mort ! Un homme. — Je donne vingt piastres pour remplacer le bourreau. Un autre. — J'en donne quarante, mais je veux l'égorger, qu'on voie so"'x =ang. Une femme, jetant un riche reliquaire aux pieds de l'alcade. — Ce chapelet vaut vingt q'-adruples, je le donne à la Vierge, mais que je puisse le mettre à mort. Fasillo, écrasant le chapelet sous ers pieds el saisissant violemment le bras de la femme. — Silence, femme, si tu tiens à 'a vie, silence! La femme au chapelet. — Çeigneur DieuI A l'aide! ce garçon bi'enfonce ses ongles dans la chair. Voyez, le sang jaillit. Plusieurs voix — Silence! taisez-vous; silence! (Arrive le Gitano, chergr de fers; il marche appuyé sur le prêtre, et il roule une b:anche de jasmin entre ses doigts.) I Un homme. — Enfin, le voici! savez-vous, "compère. que le bourreau est plus pâle que lui. Juana. — Jésus! le rénégat n'a pas voulu a-un moine; il est accompagné d'un curé. Quelle corruption ! Une voix. — Mes seigneurs qui êtes devant, ei qui voyez, dites-moi donc comment i! est vêtu? Juana. — Tout de noir ; il s'appuie sur le pré-tre, car sa blessure à l'air de le faire souffrir; e! puis ses fers le gênent. Jésus! au lieu de pensêi à l'éternité, il s'amuse à respirer le parfum d'ur jasmin. Un homme. — L'infâme! jl ne sourcille point A la mort ! à la mort ! Le prêtre, soulevant la chaîne du Gitano. — Vous devez «-cû'frir beaucoup, appuyez-vous sut moi. Hélas ! nous sommes bien près.... Le Gitano — Du terme de notre voyage, c'es vrai ; mais d'ici, la vue est riante ; on découvre toute la côte de San-Lucar, c'est un beau spectacle.Plusieurs voix. — A la mort, le chien ! — Qu'on le coupe en morceaux ! Le Gitano. — On ne s'entend pas avec tous leurs cris ; dites-moi, mon cher curé, on a donc élevé dernièrement ces nouvelles batteries? Le prêtre. — Oui; mais songez.... Le Gitano. — A la mort ! Eh ! mon vieil ami, voici le compère à la casaque rouge qui y pense pour moi; c'est assez d'un. Un homme. — Qu'on le crucifie ! qu'on le brûle à petit feu ! Le Gitano — Vous ferez difficilement un peuple avec ces gens-là. Quel soleil pur ! quel beau ciel ! Le prêtre — Oui, mon ami, mon fils, le ciel ; pensez au ciel. Le Gitano. — Mais nous voici arrivés ; adieu mon ami, encore votre main. Tenez, prenez cette fleur; c'est tout ce que j'ai: gardez-la. Adieu, mon vieil ami. Le prêtre. — Ah! avec ce courage, cette énergie, quelle destinée vous avez manquée ! Le Gitano, essuyant une larme.— C'est vrai, c'est un singulier destin. Voix du peuple. — Oh! le lâche, il pleure. A la mort, le lîche! Le Gi'ano, continuant en souriant. — Chose bi zarre ! Par une amère dérision du destin, ce n'est que sous le couteau du bourreau que je trouve les affections que j'ai si ardemment cherchées pendant toute une vie d'orages, que je trouve Fasilte, Rosi a et veus : à quoi tient la vertu, pourtant? La vertu! vous m'y feriez croire, bon vieillard. (A suivie.j FAITS-DIVERS LES VOLS A BRUXELLES. — Dans le local ; de l'œuvre « Union patriotique des femmes belges », rue des Chartreux, on a volé 630 fr. au préjudice de Mme Berardy, présidente de l'œuvre. — Rue Royale-Ste-Maria, 45, chez Mme Jan.s-sens, on a volé des costumes et des bijoux. — Dans le magasin de M. Degreef, confiseur,ch. de Haecht, on a volé une courroie de transmission, des pralines, etc. — Dans une succursale de la firme Delhaâze frères, rue du Grand-Bruxelles, dirigée par M. Gra-pat, on a volé 8 bouteilles de cognac, 106 bouteilles de genièvre, 150 bouteilles de Bordeaux, Bourgogne, des denrées, etc. — Hier, au moment où jl allait monter dans le tram, pl. Roger, M. Gobiers Eugène, de Vilvorde, a été délesté de sa montre^ et sa chaîne. — Chez Mme V., boutiquière, rue du Progrès, à St-Josse, on a volé 12 couverts en argent, 'des bijoux, etc. ... — Hier, en plein midi, ch. de Gand, des individus ont coupé un carreau de la devanture de la bijouterie Van Ransbeek et ont volé de l'étalage, deux plateaux contenant pour 10,000 fr. de bagues en or. — Chez M. A. Félix, rue François Stroobants, on a volé 4 k. de café, du thé, plusieurs bouteilles d'olives, 600 k. de charbon, etc. (A.) DANS UN ACCES DE FIEVRE CHAUDE. — Mardi, Mme IL, ménagère, rue NavCz, à Schaar-beek, s'est jetée par la fenètr° du 2e étage. (A.) PANTHEON, 152, boulevard du Nord A partir du 2! Septembre La Guerre sur Mer Grand filin en 4 parties, de vues réelles de combats et d'opérations sur mer, prises à bord du MCEWE !L N'Y A PLUS de « STOKAGENTEN „ A SCHAARBEEK. — L'administration communale a dû prendre une mesure urgente pour protéger les agents de police contre les attaques des fraudeurs de pommes de terre. A partir de mercredi les agents auxiliaires ont reçu un sabre. Cette mesure a été prise à la suite d'une agreseion qui a eu lieu mardi au potr Teichman. Les « stokagenten » qui faisaient le service à cet endroit ont eu affaire à une bande d'une quarantaine d'individus dont la plupart étaient armés de couteaux. Les agents n'étant p«ts en nombre et sans armes, ont été bientôt débordés. Aucune arrestation n'a pu être oporée. (A.) LE TRAFIC DES PATATES. — Le manque de pommes de terre dans 'es magasins communaux, pousse tous les citadins au trafic. C'est par bandes que les femmes se rendent dans les environs à leur recherche. Toute la police des communes autour de Bruxelles est mobilisée pour leur donner la chasse. Hier soir la police et les soldats ont a-mené au commissariat de la place Colignon à Schaarbeek. 125 personnes qui revenaient des environs de Vilvorde avec des pommes de terre.C'est par colonnes qu'on les dirige vers la permanence centrale où les pommes de terre leur sont confisquées. Parfois, pendant le trajet on en voit qui éparpillent leurs pommes de terre sur le pavé et les abandonnent, mais elles n'y restent pas longtemps, ceux qui su'vent les colonnes s'en emparent! et parfois des scèneo comiques ss déroulent. (A.) DISPARITION. — On signale la disparition de M. Dougrie Roger, ingé"i:ur, né en 1878, domici lié rue Washington, 22. (A.) LA FOLIE DU SUICIDE. — Un stupide préjugé. — M. Emile P., rue Van Volseni, 56, atteint d'une maladie incurable, s'est pendu mardi. Mme P., qui le trouva pendu au pied de son lit, n'osait couper le ntfud. Un agent auxil'aire de la police intervint, mais celui-ci, au lieu d.e dépendre le malheureux fit appeler un officier de police, sous prétexte que personne ne pouvait toucher à un pendu avant l'arrivée du commissaire de police. (A.) INFORMATIONS FINANCIERES BOURSE OFFICIEUSE DE BHUXEILES-Les cours du jour. — Jeudi 6 septembre. Rentes et lots de villes. — Rente belge 3 p. c. mai-nov. 7! 1 2; Anvers 1887 85; Buxelles 1905 69 3 4; Liège 1897 66 1/2; Gand 1896 64 1/2; Lots du Congo 90 3'4. Banques. — Caisse de Reports 1530; Outremer cap. 701 1 4; Crédit Nat. Ind, fond. 592 1 2. Chemins de fer et T'amways. — Bruxellois div. H92 12; Caire jouis. ...; Rosario cap. 87; Vérone div. 12; Secondaires cap. 517 1/2; Espagne E'ect. div. 66, id. cap. 137 l '2; Tientsin cap. 1365; id. fond. 2395; Transport 1/10 fond. 1090. Métallurgie. — Tarestkoi fond. 1290; Emaill. Gosseries 149. Charbonnages. — Bois St-Ghislain cap. 82 l'2; Carabinier 900, S)!0 ; Charb. Belges 525; Grand Conty 675, 670; Hasard 825; Lonette 220, 225; Houillères Unies 875, 865; La Louvière 275, 290; Laura cap. 1830, 1840; id. div. 1350, 1325; Mau-rage ...; Ressaix 2500; Marcinelle Nord 595. 605; Nord Rieu du Cœur 985, 990; Trieu-Kahin 1365; Wilhem Sophia 2425. 2390 V3rvarofol cap. 840. Mmes. — Nitrates cap. 104. Eaux. — San Antonio cap. 69; id. div. 20 1/2. Text hs. — Huileries Odessa ord. 170. Valeurs coloniales. — Com. et Min. Congo div. 43; Culture Java cap. 190, 197 1 '2; id. fond. 1260, 1270. Hévéa 217 1/2; Geomine 595; Setitiah Rub ber 76 l'4; Lacourt fond. 670, 665; Soenghei-Li-poei 500, 520; Union Minière 1720, 1728 3/4 ; Tanga 115 1 2, 114 12; Zuid Preanger 202 1/2, Haut Congo ord 875, Katangî 2940, 2915. Valeurs diverses. — Sucreries St-J-^an fond. 295, 300; Sucreries Européennes cap. 94, 95; id. fond. 85. Floridi&iine cap. 480, 485; id. fond, 300, 305, 295; Pétroles Boryslaw cap. 72; id. div. 2(32 1/2; Pétroles Tustanow priv. 285; id. cap. 70; id. fond. 85. Valeurs étrangères. — Dyle et. Bacalan ord. 1010; id. priv. 1010; Ligure To?can« 301 1/2; Me. xico Tram 307 1 2; SavigKrno 1320. CGUKS Ï)U CHANGE. t Vienne, 4 sept. — Berlin 155.75; Hollande 468; Suisse 241.50; Sofia 127.50; Copenhague 338.25; Christiania 338.50; S'ockholm 374.50; Rouble 2.75 t Constantinople 30.87. Londres, 4 sept. — Amsterdam 3 mois 11 50 l'2 t id. à vue 11.34 1/2; Paris 3 mois 27.87; !d. à vue 27.49; Pet rsbourg à vue 267 1/2. t New-York, 4 sept. — Paris 5 7750; Londres W jours 4.72; Cable Transfers 4.7645; Argent en b>ar. res 93 5 8. Amsterdam, 5 sept. — Londres 11 ; Berlin-Ham- , bourg 33.55; Paris 41.325; Suisse 49.10; Vienne 21.40; Copenhague 72.80; Stockholm 80.20; New-fork 2.37 3/8; Cable Transfers 2.37 3/4. Stockholm, 5 sept. — Londres 3 mois 13.64; id. à vue 14.14; Berlin 3 mois 39.25; id. à vue 41.25; Paris 3 mois 49.65; id. à vue 51.65; Suisse 62.50; Amsterdam 3 mois 122; id. à vue 125; Copenhagua 91.15; Christiania 91.50; New-York 2.98; Helsing-fors 44.50 ; Pétersbourg 53 ; Vienne 26.50. Copenhague, 5 sîpt. — Berlin 45.75, Vienne 30; Londres 15.61 ; Paris 57; ATSterdam 138; Pétersf-bourg 60; Helsingfors 90; New-York 3.29. Zurich, 5 sept. — Angle,erre A 22.90, V 23.20; France A 83.25, V 84; Allemagne A 67, V 68.50; Autriche-Hongrie A 41.75, V 42.50; Italie A 63.75, V 64.75; Hollande A 201, V 204; New-York A 4.82 V 4.89; New-York court terme A 4.83, V 4.90; Copenhague A 145, V 148; Stockholm A 161, V 164; Christiania A 145, V 148; Pétersbourg A 80, V 100; Madrid A 106, V 108; Buenos-Ayres A 2.07 V 2 12 Berlin, 4 sept. Acheteurs Vendeurs Hollande 2t9.7o 300.25 Danemark 216.50 217.00 Sucde 239.75. 240.25 Norwège 216.75 217.25 Suisse 148.25 148.50 Autriche-Hongrie 64.20 64.30 Bulgarie ^0.50 81.50 Turquie 19.90 20.00 Espagne 127.50 128.50 BOURSE DE PAKIS. PARIS, 4 sept. — Rente 3 p.c. 62.35; EmpruWï 5 p.c. 87.95; Espagne Ext. 4 p.c. 106; Russite 1906 4 p.c. 73.90; Russie 1896 3 p.c. 45.95; Créd.Lyonnais 1170, Métropolitain 430; Saragosse 432; Suez 4000 ; Thomson-Houston 740 ; Raff. Fay 545 ; Caoutchouc 220; Bakou 1335; Brian.sk 330; Lia-noseff 301; Malrzeff 469; Le Naphte 325; Toula! 836; Rio-Tinto 1790; China Copper 362; Utali Copper 636; Tharsis 145; De Beers 367; Gold-fields 46; Lena Goldlie'ds 43; Spassky Copper 46.. BOURSE DE LONDRES. Londres, 4 sept. — Consol. 2 1/2 p.c. 55 7/8; Brésil 1889 4 p.c. 58 18; Russie 1906 5 p.c. 68 3 4; Russie 1909 4 1/2 p.c. 61 1/Z; Erié 27; Nat. Railw. of Mex. 6 7 8; Unit. Stat. Steel Co, 115; Rio-Tinto 63 1 ■'4; Chartered 14 s. 1 d.; De Beers 12 1/2; Goldfields 1 5'8; Randmines 3 3/4; Emprunt de guerre 5 p.c. 94 7'16; id. 4 1/2 p.Ot 102 7'8; id. 3 1/2 p.c. 87 1/2. BOURSE DE NEW-YORK. New-York, 4 sept. — Atch. Top. a. Santa Fé 4 p.c. 98; Unit. Stat. Steel 5 p.c. 103 3/4; Atch. Top. a. Santa Fé 96; td. préf. 94 1/2; Baltimore a. Ohio 66; Canadien Pacific 155 1/8; Chesap. a. Ohio 55 1 4 ; Chic. Milwï a. St-Paul 62 3/4; Den-ver a. Rio Grande 8; Erié 20; id. Ire préf. 30; id. 2e préf. 25; Great North. préf. 101 3/4; Ililî-nois Central 99 3 4 ; Interbor. Cs. Corp. 8 1/4; id. préf. 53 3'4; Kàns. City a. South. 16; id. préf. 50; Louisville a. Nanhville 120; Miss. Kans. a. Tex. 4 14; Mirsoùri Pacific 28 1/2; Nat. Railw. of Mex. 2e préf. 6 1'2 ; Niw-Yoric Central and Huds. Riv. 81 3'4; New-York Ont. a. Wst. 20; Norfolk a. Ws>t. 112; Northern Pacific 99 *1/2; Pennsylvanie 51 3 S ; Reading 83; Chic. Rck. Isl. a Pac. 53; Southern Pacific 89 1/2; South. Railw. 25 3 4; id. préf. 52 1 2 ; Union Pacific 127 1/2; Wàbàsh préf 46 1/4'; Amorican Can. 38 1/2;- Am. Smielt. a. Réf. 91 3 4; Anaconda Cop. Mg, 65 l/4f Bethlehem Steel 103 3/4, Central Leather 78 3/4 Intern. Merc. Mar. 30 18; id. préf. 88 1/4; Unit, Stat. Steel Corp. 104 3 4. id. préf. 116 1/2, m LE COURS DU ROUBLE. La Haye, 1 sept. — On annonce de New-York l Le cours du rouble bais&s si fortement aux Bourses américaines, que seule une prompte paix ou une! vigoureuse intervention de l'Etat américain pourrait y porter remède. L'argent rour un jour a haussé à 6 p.c. Ceci provoqua une baisse générale irrésistible. Le Japon et les autres Alliés, qui ont fourni des marchandises à la Russie, vendent de grandes quantités de leurs remises en roubles sur New-York. Londres et Pajris. Il est d'une nécessité absolue d'ouvrir à la Russie de nrniveatiy crédita garantis attendu qu'éventuellement tout le mafr-ché de New-York en sem't ébranlé. — On nous prie d'annoncer la mort de Alexandre BRUMACaME négociant en papiers peints, rue de la Chaufferette 22. L'inhumation se fera le samedi 8 septembre, à 11 heures Réunion à la mortuaire à 10 h. 1/2. Les amis et connaissances qui, par oubli, n'auraient pas reçu de lettre de faire part, so% priés de considérer le présent avis comme en tenant lieu. Bruxelles, le 7 septembre 1917. (451) ANNONCES 2 fr. la ligne. A vendre gr. immeuble, porte cocli., belle mais, de maître, vastes hangars, écurie, remise env. 700 m2 de bâtisse prcoinm. çios ou pet. ind st. Centre ville. Prix mod.,facil.de payem. S'adi. Oissslieie,Château Scrchem-Ste-flgaIhe.401 -ie cherche un de ces appareils pour moteur 25 H. 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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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