Le bruxellois: journal quotidien indépendant

966 0
30 september 1916
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 30 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 30 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/t14th8cq37/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

ABONNEMENT POSTAL, ÉD. £ Bruxelles - Province- Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste ère Belgique et à l'Etranger n'acceptant <joa des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours, les 1 Ja*v. 1 Avk.il 1 jrrilet ï Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois, ou même powr le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois l Mo» Fr.&00-iVU.2.40 Fr-l50-MU.1.20 TIRAGE :90.000 PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Ecîios . fr. 5.00 Nécrologie 2.08 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.S9 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.40 La grande ligne ©-7Î T2RAGE:90.000 PAR JOUR g-^—-»-i; H », »~ Rédacteur en Chef : Maro do iSAXvïva: laaraal 8i@®fllea IniÉpesififfli Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS DOCUMENTATION HISTORIQUE ~ ' *• - - ** • " ■s"1- ££ Points de vue Français 33 Comment l'ancien ministre Pierre Bandai envisageait la politique qui menait à la guerre Nous avons démontré id plus de vingt foie que depuis Algés-jras, après es qu'on a appelé « le coup d'Agadir », et même depuis l'incident de Faohcda, toute la politique anglaise, toutes les manoeuvre» diplomatiques d'Edouard VII notamment n'avaient visé qu'un seul but : Y encerclement de l'Allemagne par la conclusion d'an système d'Ententes et d'AI-î.ancOg destinées à préparer la guerre et à li rendre inéluctable dès que les cabinets coït-jurés seraient prête. Le cadeau de vingt milliards d'emprunté à la Russie, fait, avec l'argent français, à l'instigation de la Russie, ii'avait d'autre fin que de permettre à la Rus-si-j de s'armer à outrance, après les désastres de la campagne contre le Japon ea Mandchou -rie (1905;. Les revanchards Français escomptaient l'appui promis pour la reprise de l'Alsace-Lorraine et la conquête de la frontière du Rhin. A peine élu, le président PopLcaré faisait voter le triennaf militaire ponr hâter le jour de la Revanche. L'Angleterre activait fiévreusement ses constructions navales et octroyait à ses grandes colonies un self-govern-nvnt très étendu afin de pouvoir mieux compter siur leur concours militaire. Ce sont là autant de point» a-cquis à l'Histoire et que personne, sauf nos ignorants stratèges de cabaret, ne conteste plus aujourd'hui. Cette politique de casse-cou inquiétait toutefois certains politiciens clairvoyants, — en France même. Nous avons reproduit les appréhensions pessimistes du baron Bayens et du baron Guillaume ,no-s ministes belges à Paris et surtout les prédirions si catégoriques de Tvl le baron Greindl, notre avisé ministre de Berlin. Leurs avis étaient, concordants : on poussait férocement à la guerre contre l'Allemagne, on fourbissait les armes en attendant l'heure marquée, qui tardait trop à sonner au gré des impatiences de l'Entente Cordiale. On dansait sur un volcan, selon le mob de Joseph Prudhcitime, et la moindre "-étincelle allait mettre le feu aux poudre» arsuinulées-. L'assassinat de l'archiduc-héritier Franz-Ferdinand fut cette étincelle et ce furent les régicides Serbes qui l'allumèrent avec le consentement sinon sur l'ordre de la, Rufesée, en sondoyanb les sicaires de Serajevo qui, le dimanche 28 juin 1914, massacrèrent le malheureux archiduc et sa femme, la duchesse de Korhf nbftrg-Ch-otek. C'est, là enecre une autre vérité historique indéniable, qu'on se plaît trop à oublier dans nos cénacles de pointus. Cette néfaste politique agressive de l'Angleterre avait .été dénoncée, disions-nous plus haut, par plusieurs homme® politiques français. Nous retrouvons notamment le courageux et prophétique ouvrage de l'ancien ministre français Pierre Baudin, un dps meilleurs qu'ait comptés la Troisèm.e République Opportuniste. Le volume, intitulé : Points de vue français, parut- à Paris en février 1906 à la Librairie Flammarion. Dans sa préface (page 3) M. Pierre Baudin conclut par ces mots : En touj cas, la Yénté m'a paru bonne à dire. Nous allons voir ce que l'auteur de l'Armée moderne et les 'Êtâfs-majora-de la poussée et des forces perdues pensait de la Politique anglaise d'agression contre l'Allemagne, qui nous menait fatalement à la guerre actuelle. Nous reproduisons textuellement et sans un «cul commentaire d'abord la première partie du chapitre de : Les grandes alliances. Cette partie est intitulée : Le rôle de l'Angleterre. ^ La puissance de l'alliance Anglo-Japonaise (pages 101 à 144 i « Cependant l'Angleterre semble être sinon l'inspiratrice, du moins l'intéressée principale cfe cette quasi-dislocation des alliances européennes dont elle a été longtemps la'Spectatrice attentive. 11 est remarquable que c'est au moment où les deux alliances se distendent, s'affaiblissent, tendent- même à se disjoindre, oue VAngleterre contracte une alliance extrêmement dangereuse pour les intérêts collectifs du continent. L'alliance anglo-japonaise dominera l'Asie aussi longtemps que les puissances continentales ne se mettront- pas d'accord pour la briser. Par 1 'Angleterre elle tient la Médiferannée, le canal de Suez, et par le Japon elle tient- les détroits c»u Pacifique et des mers de Chine. Par l'ensemble des forces navales qu'elle peut mettre en ligne en Extrême-Orient, elle tient en éohee toutes les autres flottes et peut assurer au Japon toute liberté d'influence sur le céleste Empire pour l'organisation de ses fore'-'s militaires. Il nous serait difficile de garder l'admirable empire Indo-Chinois contre une telle coalition. De même que l'Allemagne doit sentir ses possessions menacées si le conflit qui, DEPUIS BIEN DES ANNEES, menace d'éclater entre elle et l'Angleterre venait à se déchaîner. A VRAI DIRE, C'EST CE CONFLIT QUI DOMINE LA SITUATION PRESENTE. Et ce qui le rend plus redoutable, c'est que les forces politiques et économiques en présence travaillent depuis longtemps à le pré-parer. II n'y a là, comme dans toutes les grandes conjonctions anglaises, il n'y a là rien d'artificiel. VAngleterre, depuis le règne d'Elisabeth (1-558), s'est mesurée avec TOUTES les grandes nations qui occupaient la mer et tentaient dz dominer le eommcrcc du monde, soit par leurs colonies, soit par leur, marine. Elle a S 77 détruit la puissance csj/agnole. La destruction de \'Invincible Armada, la guerre do» Indes, la victoire des Lunes sont les grands faits de cette lutte. Et pour ce résultat, elle a admirablement utilisé les choses du Continent, tantôt alliée des Hollandais, des Portugais ou des Français. Elle a détruit la puissance hollandaise avec Blake en 1653. E'ie a détruit la puissance maritime française à la Ilougue sous Louis XIV, puis sous Louis XV avec le traité de Paris, puis à Waterloo, utilisant toutes nos faiblesses et- aussi tous les conoours de nos ennemis. Il- était fatal qu'elle rencontrât devant elle un adversaire nouveau. Et c'est l'Allemagne qui trouble tous ses marchés par l'intrusion méthodique de ses agents et des vils prij> de ses produits, qui bai le record des grands courriers océaniques. » C'est clairement prédit. Voyons le paragraphe suivant : II. DEUX GRANDS ENNEMIS DANS LE MONDE. — L'ALLEMAGNE ET L'ANGLETERRE. « Rien ne s'explique rné-ux par l'histoire que cette crise Anglo-Allemand'-. Elle n'est | point tant dans l'intention des gouvernemenf-s I ente dans la rencontre permanente, vadtqtfë, ■ journalière des deux m tnr.es, \Jes dent commerces, des deux 'peuples. Qui court sur mer ne peut éviter de courir contre ['Angle-terre; qui trafique partout, prend à l'Angleterre. Et comme au XVT0 siècle, comme au XVIII", comme au XIXe siècle, Y A ngleterre occupe ou recherche sans parti-pris, sans mauvais souvenirs des luttes passées, les accords d'Europe, voire maintenant d'Asie, qui lu, sont nécessaires pour l'apmigSr CONTRE LE CONCURRENT DU 'MOMENT. A elle seule, étant trop maritime et manquant comme toujours d'organisation inditcure, elle ne pourrait venir à bout d'un empire continental si formidable. Elle a jadis mis à profit les haines religieuses, les lutines de races, lus compétitions politiques, les ambitions raisonnables ou folles. Elle saura, à n'en pas douter, se servir de l'outrecuidance allemande, des maladresses brutales allemand<■.», chquestion?, Id g^'-ise qu; séparent l'J) llemagne de rJ'tti cv t'entre \ pour former ia LIGl E dont elle a besoin contre le grand accapareur qu'est TAllemagne. Elle y mettra du tempe. Maie comme elle l'a laissée naître en 1S70 et croître en 1375 et 1898, dans la crainte de la France et de la Russie, le temps est ventt de l'àrrrJcr sous - peine de se voir diminuer de tout ce que l'autre. gagne. » <; Enfin la terre, toute la terre, entre dans 1° jeu de la politique. Si l'Europe est- toujours le théâtre principal d's actions diplomatiques, elle n'est plus seule à dispeser du sort des races. On vient de voir une grande guerre se dérouler au lointain de l'Asie (guerre russo-japonaise 1905) révéler la force militaire d.u Japon et- la faiblesse de la Russie, et enfin se dénouer aux Etats-Unis par traire de Porismout-h. C'est- l'indice d'un èlargise"-inent dri la politique internationale. Il en faut tenir désormais le plus grand compte. Ces événements ont permis aux Etate-lïn.'s d'intervenir et de la manière la plus heureuse, dans un conflit où ©bai' nt impliquée, les intérêts des deux plus vieux contLuenw. Déjà la puissante République avait affirmé sa volonté de dominer Ieg deux Amériques. G'citte politique de protectorat connue sous le nom d-' doctrine de Monroë, s'était affirmée par la guerre contre l'Espagne en I8S8 e-t la conquête du Cuba et des Philippines. La conquête des Philippines donne à penser que l'Union a une tendance à s'étendre au-delà du nouveau monde, Les Philippines étant «ituéee entre le 120" et le 125® degré de longitude Est de l'observatoire de Greenwich, alors que les extrêmes limites des territoires nord et sud-américains effleurent à peine les 33° et 162" degrés •«e longitude Ouest. Il faut que le vieux monde s'attende à voir les Eats-Un.s revendiquer leur place dans tous les grands systèmes ou groupements de la politique internationale. » Et plus loin, chapitre VI, Alliances et cr-m-bhutisons éventuelles, pages 167 et. 163 : « Un autre groupement très différent s'est esquissé dans ces derniers temps. C'EST CELUI DE L'ANGLETERRE ET DU JAPON A VEC LA FRANCE. Il aurait pour l'Angleterre un avantage immense. La France faisant échec aux forces terrestres de l'Allemagne et les deux, flottes anglaise et japonaise «'unissant pour détruire la manne, le com-merce et la marine de guerre de l'Allemagne, c'est là un programme d'opération tout à fait : analogue à ceux que l'A ngleterre a dressés de tout temps contre ses ennemis. Il aurait pour le Japon l'avantage de lui donnr toute latitude en, Asie (ce qui est arrivé), tandis qu'une conflagration générale absorberai/ l'Europe. OU A NT A LÀ FRANCE, C'EST ELLE QUI SERAIT EXPOSEE ATX COUPS L ES PLUS RUDES ET AUX SACRIFICES LES PLUS CRUELS. SES INTERETS LES PLUS EVIDENTS LUI DECO N S Kl !, LENT UNE TELLE A VENTURE. Elle doit rechercher une politique d'indépendance. C'est, là une tâche difficile, une œuvre d'équilibre. Une autre puissance peut l'aider à la réaliser parce qu'elle a le même intérêt à rester libre. C'est. l'Union américaine, dont l'influence et la force grandissent chaque jour. » 'Nous examinerons ultérieurement les probabilités de renvenscmcnit après la guerre du jeu des alliances actuelles. Marc de Scdm. LA GUERRE GMBBMfilpfe ÔîfiCiBiS it>£» BERLIN, 28 sr'i ., officiel de ce midi ; Théâtre de i i guerre a t'Ouest. Groupe d'armée du prince héritier Iluppreciu de lîavière. Entre l'Ancre et 'a Somme, les Anglais et Français ont renoe. lé leurs vigoureuses attaques, après an j j. préparatoire qui sur-passe presque en^o> les expériences faites jusqu'à 'présent. Su, la plus grande 'partie du ;ront de bâta lie, v 're infanterie, inébranlable, sous le commun ' 'ment des généraux Sixt ion Arnim, ton lit gel et von Schenck, appuyée efficacement ar l'artillerie et les aviateurs, a victorieuse, ent repoussé l'ennemi. A Thiepvai et à l < si de Euncourt l'Abbaye, T opiniâtre combat est pas encore terminé, l'ai t culièremeiit vit entes f urent les attaques prononcées contre ta ligne M or val-llo-uc.havcs-ncs, que l'adversair. a renouvelées vers le soir, sans égard au a- pertes sanglantes, subies au cours d un, pr"n er assaut complètement échoué; les détache-, .ents qui avaient, pénétré dans noire ligne, furent immédiatement répétés. L'adversaire a pu se maintenir dans de petits éléments de r'-lTO -position au nord-ouest de Èantourt et a l\ ii de Eouchavesnes. Nos aviateurs ont. 'battu hier 7 avionsr dont dans la région de la Somme. Une petite escadrille d'avions émit venue pa, le territoire hollandais et r'. 'o.irnée pur le ■même chemin, a attaqué gain ;uccèr> Alost. Au cours d'une a, aque anglaise à coups de bombes contre Bru., 'hes, 16 maisons Jurent détruites, 13 Belges nés et US blessés. l'iseàn-e s le ia sjuerie a l'Est. Armée du yénér •! "feWmaréehal prince Le.opiilù de 1 .. i re. Dé faiblis poussées en avant russes sur VAa (à l'oiU'st de Riga J ainsi qu'entre Miadziol et le lac de N a-roc-, ont Clé facilement rep>ms-sées. Les 'éléments r, votre position à Iioryt-nica, mentionnes pi ! dus dans notre communiqué du 22 septetiibi t, ont éH reconquis hier après un combat ac nié pegr une contre-attaque complètement , •-.■.yse des troupes du gé--jp ' ;e oï l Ce, obtenus en' rrc au . Toiti-e- les tentatives de l'ennemi de nous rejeter à nouveau ont écliohè. Le Jjf corps d'armée de Sibérie russe a subi, d'ajrrès les nouvelles de nos troupes, des pertes qui apprêtaient à un anéantissement du corps, Jfi officiers e: 2,800 soldats sont tombés prisonniers entre t.as mains, un cation et lï mtirailieusCs ont capturés. Froisl du général de ca\a!erie arc indus Charles : Afin d'améliorer notre position, nous avons avancé notre ligne à l'ouest de Folw Krasno-lesie (entre la Zlota-.e »•« et la Narajouka), avons fait prisomiit-l) Russes et capturé 4 mitrailleuses. Des con re*poussées sont restées sans succès Dans les Carpnlhes, l'ennemi nous a attaqués en différent. endroits et a etc repoussé en parité, seuu ieeni après un corps à corps. Au nord-est de Hnhbaba, des contre-attaques sont encore eu cours. Théâtre de la «jhm re en Transylvanie : Près de lifrmamisfarî , on combat- opiniâtrement et favorable ».-eut pour nos armes. ritéâtre de la guerre des Balkans. Pas d'événements d une importance -particulière à annoncer ils fronts. Nos aviateurs ont nouvellement jeté un grand nombre de bombes sur Bucarest, qui brûlait encore en plusieurs endroits p-ir ■ ite des dernières nt taquet. St;r '«er. BERLIN, 28 sept. -- Un de nos sous-marins a coulé, dans la matinée du 25 septembre, clans la mer du Nord, 11 vapeurs de pêche anglais, jaugeant cn-enible 1605 tonnes; un autre sous-marin a ceulé le même jour à rentrée du canal 1/ allèges tjle mer belges. Un de nos dirigeables de marine a attaqué, avec bon succès, au matin du 27 septembre, la station aérienne de Leo erty,ainsi que les bat. teries de défense â'Oi <c! le- dirigeable (titre venu sain et sauf} maigri le plus violent bombardement.AUTRICHIENS VIENNE, 28 septembre : Théâtre de la (jw;.;çre à l'Est. Front roumain : Combats acharnés sur le venant du Tulisini, à l'aucst de VetrogOny. Des contre-attaques roumaines restèrent sans r'sultat. Des combats cVavant-garde se livrent encore au front oriental de Transylvanie entre S:?kely-Udvcirhely (Oderhellen Jet le sïtd 'de la hàuteur de Bistn-cioara.Armée du général de cavalerie archiduc Charles. Au sud-est de l'angle fortM par les trois pays, ac nord (le Karliba'ba, dkns le territoire de la Ludoiva et au nord du offilé des Tartufes, l'ennemi a entrepris à noiyeau de -vaines attaques. Au cours de combc\s acharnés les troupes du général 'von der Mhrtvitz appartenant à l'armée du colonel-génlral von Terc-zianski ont repris à l'ennemi la\parti& des positions perdues la semaine dennère qui était restée jusqu'ici aux mains de l'ennemi. Les pertes de l'ennemi furent extraordinaire ment lourdes et se chiffrèrent par .$/ officiers et 2,800 soldats prisonniers, un cai\on et 17 mitrailleuses.Théâtre de la guerre italien : Pas d'événements particuliers. Théâtre de la guerre au S'jtOouest. En Albanie, rien d'intéressant Sur mer Dans la matinée du '2(1 cinq avions ennemis ont jeté de nombreuses bombes sur Diti'i, sans causer de dégâts qui vaillent la p-^nc cl'ctre cités. Deux de nos avions maritimes s'élevèrent aussitôt en vue de la défense. L'un de ceux-ci, monté par le cadet de marine observateur Dar. tha et piloté par le qcartier-maître aviateur Haschke, obligea au cours d'un combat aérien, un hydro-avion ennemi à descendre sur l'eau, où il fut recueilli par -un destroyer italien; il poursuivit ensuite un second qui volait clans la direction de Brindisi, et l'Abattit à .[\0 milles de la côte pour atterrir ensuite près des débris de l'avion .L'observateur, un officier cle marine italien est mort, le pilote est grièvement blessé à la tête. Ce dernier fut sauvé de l'avion naufragé sur notre avion et transporté à Durs. TURCS CONSTA. NT IN 01'LE, 28 septembre : Front su Caccase : A l'aile droite, escarmou-ihes. A l'aile gauche, l'ennemi ayant attaqué nos rroupes, en a été repoussé en subissant ! des pertes. Le SI août (vieux stylej nos avions attaquèrent, entre G heures 15 et 6 heures 30 du matin un chantier de matériaux du chemin de fer de Port-Sa'ul et y jetèrent 92 kilos de bombes explosives dont nous pûmes constater la grande efficacité, puis revinrent indemnes. Le 1? septembre un de nos aviateurs descendit un hydroavion anglais en mer, devant El Arischi Rien d'important aux autres fronts. FRANÇAIS PARIS, 27 sept., J h. p. m., officiel : Au nord de ta Somme, nos troupes organisent les positions conquises. L'ennemi n'a tenté aucune réaction au cours de la nuit. Au sud de la Somme,la lutte d'artillerie a été vive dans la région de Barleux. Hier, en fm de journée, une attaque brillamment menée nous a permis d enlever à l'est de Verman. dovillers un bois fortement tenu par l'ennemi, qui formait un petit saillant dans1'-notre Lgnè. Partout ailleurs, nuit calme. PARIS, 27 sept.., 11 h. p. m., officiel ; Au nord de la Somme, après une violente préparation d'artillerie, l'ennemi a dirigé une forteattaque sur nos nouvelles positions depuis BouchavesnCs -jusqu'au sud de la ferme du bois Labé. bans une brillante contre-of-fcmivC nous nous sommes lancés au-devant des vagues d'assaut ennemies, que nous avons refoulébs en désordre, après leur avoir infligé ch's pertes élevées. Nous avons fait- 250 prisonniers dont 6 officiers, et pris des mi tr ail l eu set. Nous avons sensiblement élargi -nos progrès à l'est et au sud-est de Raneourt et pénétré dans le boii de Samt-Picrrc- Yaast. Aucun événement à signaler sur le reste du front. Armée d'Orient. PARTS, 27 sept., officiel ; De la Strouma au Vardar, faible activité de l'artillerie. A l'est de la Czerna, les Bulgares ont attaqué avec.des forces importantes les ■positions tenues par les Serbe.,- sur le Kaimat-chalan. Trois violentes contre-attaqu.es ont été successivement brisées par les feux croisés des canons et des mitrailleuses des alliés, qui ont infligé aux BulgârCs des -pertes très élevées, ■50 prisonniers, dont 1 officier, sont tombés entre les mains des Serbes. A l'aile gauche, des alliés, l'artillerie a bombardé activement les positions ennemies. ITALIENS ROME, 28 septembre. — Communiqué officiel du 27 septembre : La nuit du 26 septembre' un feu nourri de l'artillerie ennemie dirigé contre nos lignes dans la vallée de l'Astico a été étouffé par une attaque efficace de nos batteries. Au nord-est de Coiwa di Laghi (Zaraposina) l'une de nos divisions s'est emparée par un hardi cernp de main d'une position élevée entre Menari et Tovo. Sur le restant du front combats d'artillerie. L'artillerie ennemie s'est montrée particulièrement active contre des régions conquises par nous sur les hauteurs 208 et 1J/1 dans le Karst. Au cours de la nuit dernière l'en de nos dirigeables, qui eut à lutter contre de forts courants d'air, a réussi à franchir le Karst où il bombarda, line colonne de troupes et un convoi de chariots s'avançant le long de la route Co-mirsano-C astagn a v i zza. Bit'-n q-u'/a.perçu pailles réflecteurs ennemi* et vigoureusement canon-né par l'artillerie ennemie, il est retourné indemne dans -nos lignes. ANGLAIS LONDRES, 28 septembre : Au nord-ouest de Fiers, nos troupes prirent des tranchées ennemies sur 2,000 ■yards, ce qui les met en alignement avec la côte est de Eaucourt l'Abbaye. Au nord-est de Thiepvai, violents combats au cours desquels nos troupes ont passé à l'assaut; elles tiennent à présent la redoute dénommée Stuffe-S eh an .e, ouvrage situé sur la crête principale a '2,000 yards au nord-ouest du village. A Combles nous avons capturé plus de 1,800 fusils, quatre lance-flammes et plusieurs milliers de charges d'artillerie et. d'obus, et nos alliés y ont également -un butin considérable.«■IU'IIIII IWI Le discours du Chancelier Messieurs, Lorsque, après la déclaration de guerre de l'Italie à L'Autriche-Hongrie, notre ambassadeur a quitté Rome, nous avons annoncé au gouvernement italien qu'ii se ketirtorait aux combats avec des troupes austro-hongroises, également aux troupes allemandes. Des soldats allemands ont ensuite combattu enscoirble aveo leurs camarades austro-hongrois sur le front italien. Ainsi l'état de guerre était établi de facto. Une déclaration de guerre formelle ne suivait toutefois pas. L'Italie recula évidemment devant les conséquences funestes dont ses relations économiques avec nous après la guerre, devraient souitrir. On désira, en outre, à Rome, rejeter l'initiative sur nous. Nous n'avions aucun motif de jouer le jeu de l'Italie. Et les efforts ininterrompus de l'Entente de déterminer l'Italie à la déclaration de guerre contre l'Allemagne ont montré que notre tactique était juste. Plus d'une a-uaée le gouvernement italien a tenu bon. Finalement ies serres-pouces que l'Angleterre met ave-o le même manque d'égards aux neutre» qu'à si's propres alliées, l'ont étreinte trop vigoureusement. L'Italie dépend dans ®a façon de mener la guerre du charbon anglais et de l'argent anglais. C'est ainsi qu'elle nous a finalement déclaré la guerre. Ce furent certainement des visées anglaises qui l'ont décidée, quoique les aspirations italiennes aux Balkans y aient, co-opérées. Comme on sait l'Italie désire étendre son influence aux Balkans sur des régions qui appartiennent à la sphère d'intérêt de la Grèce. Pour ne pas être complètement mise de côté, la participation à l'expédition de Sarra.il a paru désirable à l'Italie et ce fait devait amener à des rencontres renouvelées des troupes italiennes avec les troupes allemandes en Macédoine. Ains naquit la déclaration do guerre ©outre nous. En même temps qu'elle, la Roumanie s'est jointe à nos adversaires. Nos relations avec la RumaDie avant la guerre reposaient sur un traité d'alliance, qui d'abord n'était conclu qu'entre là Roumanie efc l'Autriche-Hongrie, mais qui a été ensîiite é-largi par l'entrée de l'Allemagne et de l'Italie.Dans ce traité les signataires se sont enga. gés à une aide réciproque par les armes au cas d'une attaque non provoquée d'un tiers. Lorsque ia guerre éclata, le roi Carol représenta avec énergie la conviction que la Roumanie qui devait aux puissances centrales une existence politique assurée pendant 30 ans et un essor immense, devait se joindre aux puissances centrales non pas seulement- d'après la teneur du traité mais également pour l'honneur du pays. Le prétexte que la Roumanie n'était pas mise au courant- et de la démarche austro-hongroise en Serbie, et- qu'elle n'avait pas été questionnée sur ce sujet paraissait au feu roi comme un désaveu du traité d'alliance. Mais dans le conseil décisif du cabinet le vie-ux Roi n'a pas convaincu son gouvernement dont le président du conseil sympathisait, dès le début,par dessus tous les traités existants, avec l'Entente. * Peu de teittps apies. le lloi mourut a lu suite <fes émotions d'aine qui lui avaient él-6 occasionnées par la certitude que la Roumanie trahirait ses alliés. La politique roumaine conduite par M. Bratianu poursuivait- le but do s'enrichir aux frais des partis qui succomberaient dans la guerre d-s peuples sans devoir faire de grands sacrifices, il s'agissait seulement de 'reconnaître, au bon moment, de quel côté se pencherait la balance de ia victoire définitive, et un moment après la chute de "Lemberg, Bratianu a conclu derrière le dos d-e son souverain un traité d'.i neutralité avec la Russie. Après la chute do Przeinysl le moment lui parut propice pour s'entendre avec nos ad versa jn s a y sujet du denier de Judas. Les négociation^ ont cependant échoué. La Russie désirait agrandir son propre territoire immensv par la Bukovine. La Serbie avait pourtant jeté ses prétentions sur i-e Basai* tandis que la Roumanie voulait avoir pour elle non seulement la Bukoviue, mais également les régions austro-hongroises jusqu'à la Theiss. Ainsi un accord n'a pas eu lieu, mais la neutralité roumaine a porté de plus en plus le caractère d'une amitié unilatérale pour les puissances de l'Entente. Afin d'appuyer ia politique de famine de l'Angleterre, on cherchait à retenir le blé acihelé par nous et il fallut une pression très énergique de notre côté pour effectuer sa labre sortie. Après le débordement à Gorliz, M. Bratianu commençait- à douter s'il avait parié pour le bon cheval. Les négociations entamées avfto l'Entente restèrent en panne. Çe fut toujours la situation générale de la guerre qui détermina la politique roumaine. (Voir suite en édition B, ce soir.) . iM..w»ncragtaa«rinMwi '■ ■ , . ,. Dernières Dépêchés L'attaque aérienne anglaise contre Bruxelles Un communiqué anglais au sujet [je l'alki-que d'avions anglais -iCfectuée sur Bruxelles mercredi dernier, dit oe qui suit : Londres. 27 septembre. — (Téleg. Router.) L'Amirauté annonce : Ce malin, des attaques ont été opérées par nos liydro-avioos contre d-s, hangars de dirigeables eaineims. A Evere, B; u'chcm-Si-e-Agalhe et Eilerbeek, près de Bruxelles, des bombes furent jetées sur les halls qui ont- été atteints, sans eontvsîation possible, t^es bombes jetées sur Evere ont atteint un bâtiment qui contenait probablement des provisions de munitions. Dans le hangar fermé de graves explosions et'de gros nuages de fumée fuient constatés. Tons les avions sont revenus indemnes. Il est a noler que le communiqué allemand de hier, jeudi, a mentionné que, au cours de cette attaque à coups de bombes des Anglais, 15 maisons ont été détruites, 13 Belges tués et 28 blessés. D'autre part, il faut faite expressément ressortir qu'il a été constaté ici, sans aucune objection possible, qu'aucun dégèt militaire de n'importe quelle espèce n'a été cau-sé- n. iv '. o. f " i,wD il * S ™e Âimee - 1^. 722 - Ed. J| £91111 î HH^Tl S! ES Vendredi 29 et Samedi 30 Septembre 1916

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes