Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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09 september 1917
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s.n. 1917, 09 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 30 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xs5j961j4x/
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LE BRUXELLOIS rent la ville et crièrent : « A bas le ministère ! » L'ordre a été rétabli plus tard. Les journaux rusée» annoncent qu'on : - nd, après la chute de Riga, à un changemen l'état-major général. Quelques membres du Conseil des ouvriers et des soldats ont mis tout en mouvement pour provoquer la retraite de Korniloff. Les combats près de Riga. Rotterdam, 7 sept. — Le « Daily News » a reçu ■une nouvelle* peu rassurante de Pétrograd. Le combat d'arrière-garde continue. Les soldats ne refusent pas d'obéir aux orcfres, mais les Russes, s'ils parviennent à sortir de la situation extrêmement difficile créée par le passage de la Duna par les Allemands, en ressentent 'es effets, et ils sont affectés de la supériorité de l'artillerie ennemie. Beaucoup d'unités combattent courageuseanint, mais de nombreuses autres unités sont épuisées ou prises de panique. La farine qui est arrivée à Pétrograd au mois de juillet comporte 25 p.c. de moins que la quantité qui a été amené© en juil'et 1916 par camions et 1 P-e. seulement de la farine qui a été apportée par la voie d'eau. La situation de la capitale est déjà menaçante au point de vue de la question alimentaire. On prend des mesures pour empêcher que des réfugiés de la région de Riga n'augmentent le chiffre de la population : ils se-' ront dirigés vers le sud du pays. Contrôle anglo-américain en Russie. Berlin, 6 sept. — On annonce de La Haye au « Lokal-Anzeiger », que l'Angleterre et les Etats-Unis assureront le contrôle, après la guerre, su: l'administration des postes et télégraphes ea rtus-sie, tandis que le Japon conservera en ses mains l'administration des chemins de fer sibériens. L'imbroglio russe. Stockholm, 7 sept. — Cronstadt recommence à donner des signes d'agitation. Les balchevistes s'y sont réunis sous la direction de nouveaux chefs en vue d'organiser une agitation sur une grande échelle. Us demandent entr'autros l'arrestation de MM. Rodzianko, Miljoukoff et Goutchicoff. Stockholm, 7 sept. — La « Rousskoje Slovo » annonce la fermeture d'un, grand nombre d usines dan9 le bassin industriel de la Russie méridionale, notamment à EUsabethgrad et à Jékaterinos-laiv. La cause en est attribuée au manque de matières premières et de charbon. Par suite de la fermeture de l'usine métallurgique «Dniepr », à Jé-katarinosJav, 20,000 ouvriers sont sans ressources. Berne, 7 sept. — D'après la « Nouvelle Correspondance », le ministre russe dies Affaires étrangères M. Tarestcheeko, se rendra dans le courant de la semaine prochaine a Londres et a Paris. DÉPÊCHES (Repioauite* ae t édition pieccuente.) Les combats à l'Ouest et à l'Est. Berlin, 7 septembre. — Après que leurs attaques du 7 septembre^ fussent écroulées, les Anglais cherchèrent par tous les moyens possibles à remporter un succès. Après chaque attaque repcus-sée ils engagèrent de nouveau un feu roulant,afin do disputer une fois de u la psrcee des lignes allemandes. Le feu roulant des Anglais a commencé vers 8 h. 1/2 du matin et s'est étendu de Lange-xnarck jusqu'à Westhoek. Les attaques simultanées d'infanterie furent prcx.~~"' successivement par de nombreuse vagues d assaut, dans la region de St-Julien notamment, les Anglais engagèrent sans merci et s3ns cesse des masses fraîches dans le combat. La majeure partie des assaillante resta dans le feu de défense emiwmi devant les obstacles ennemis ; ce qui put atteindre 1 tranchées fut repoussé en corps-à-corps. Ce n'est qu'au sud-est de St-Julien que l'ennemi réussit à pénétrer par minimes fractions dans les positions allemandes. Mais il en fut chassé par contre-attaque. Au sud-est de Lamgemarck, une patrouille allemande poursuivit les Anglais en recul et ramena en outre un officier et 12 soldats d'une position allemande. Vers midi, les Anglais renouvelèrent leurs tentatives d'attaque. Leurs préparatifs furent néanmoins pris très efficacement sous le Peu destructeur des Allemands et l'attaque avorta dans l'œuf. Vers 8 h. 1/2 du soir un nouveau feu violent d'artillerie, aux allures die bataille, se déclancha près de St-Julien et de Frezenberg. Les attaques anglaises qui se déclanchèrent simultanément furent de nouveau brisées par le feu destrucieur des Allemands. L'assaut ne put être mis à exécution qu'au sud-est de St-Julien où il fut nettement repoussé. Un peu avant minuit le feu roulant se déclancha à nouveau à l'est de St-Juli-n, mais les Anglais ne purent plus attaquer. Dans la région de Lens une attaque anglaise fut repoussée de bonne heure le 6 septembre. Au front de l'Aisne dans la région de Vatixaiilon et près de Bascule, des entreprises de patrouil'es d'où nous avons ramené des prisonniers ont été couronnées de succès. Devant Verdun la bataille d'artillerîe s'est ra lentie dans la matinée du 6 sep-embre sous l'effet du brouillard et de 'a poussière du sol. Profitant cre cette pause, un régiment wurtembergeois prit d'assaut les tranchées françaises situées au sud de Beaumont. Les Frarçajs furent dispersés à l'aide de grenades à main. Au sud-est de Beaumont u«e attaque de patrouilles fut également couronnée ss. succès. Le soir du 6 septembre une attaque française partie de la ligne Louvemont — hauteur 378, contre les positions allemandes a échoué sous le tir de barrage al lemand, en dépit d'une intensité re doublée du feu. A l'est la poursuite des Russes en retraite, au front de Riga, &e continue sans interruption. L'incendie des vidages allumé par les fuyards russes ne sert qu'à dévaster le pays et à mettre la population sans abri, sans que la poursuite allemande puisse être entravée. .ue» coinoats à l'ïsonzo. Vienne, 7 septembre. — Dans leurs rapports au sujet du front de l'Isonzo, le correspondant de journaux constatent que le combat au Monte San Gabriele,après une lutte acharnée de 13 jours, soutenue par les héroiqt-—s défenseur?, se termine victorieusement pour ceux-ci. La montagne qui fait Sicile à l'est, en forme de demi-çercle, dans les lignes ennemies, a été le but de plus de 50 attaques ennemies des plus acharnées; celui-ci a jeté finalement dans le combat tout au moins un corps d'armée sur pied de guerre. La prise de la montagne est devenue pour l'adversaire une affaire pratique, car sa prise n'offrirait tactiquement que des avantages insignifiants, tandis que sa perte pour nous est de peu d'importance au point de vue straiégique. Malgré les sacrifices considérables, qui atteigne®, des dix milliers d'hommes, l'ennemi ne put remporter qu'un demi succès. La montagne, dont les versants sont littéralement couverts de cadavres ennemis, est aujourd'hui complètement en nos ma;ns. Sa défense a rempli son but, c'est-à-dire de lier ici l'ennemi et de lui infliger les pertes les plus considérables. A l'aile sud du front de l'Iso-nzo, piès de Selo et au nord-est de la Hermada, des troupes austro-hongroises ont passé à une contre-offensive*et. ont enlevé à l'ennemi, dans un élan irrésistible, le petit gain de terrain qu'il a pu remporter jusqu'ici dans les violents combats de la lie bataille de l'Isonzo. Le front russe. Berlin, 7 septembre. — Nous empruntons au « Rundschau » de Riga, que le lieutenant-généra' Parski, le nouveau commandant de la 12e année russe et successeur de Radio Drimikijeff, qui s'est réfugié recemment en Crimée, s'est exprimé comme suit, il y a trois semaines, au sujet de la situation près de Riga: « Quant au front de Riga, il ne possède, à mon avis,aucune faiblesse technique. Mais l'heure de notre offensive sur ce front n'a pas encore sonné. Je crois même que lies Allemands ikous (Jevanceront par une attaque. Mais nos troupes sauront, je l'espère, oonvena'oiement parer ce coup. » C'est ainsi que parlait il y a peu de temps un chef d'armée qui s'enfuit déjà aujourd'hui, après un combaj de deux jours, à la tête de son année, devant les troupes victorieuses allemandes et dont l'unique acte héroïque consistait à incendier la ville ouverte de Riga. Londres, 6 septembre. — Le « Morning Post » annonce qu'il y avait dans le territoire de Riga, sept corps d'armée russes, non compris la garnison de Dunabourg. Le général Parski a donné sa démission de commandant en chef de l'armée. Les changements dans le cabinet français. Genève, 7 septembre. — La presse télégraphique suisse annonce au sujet de la crise ministérielle française: Le ministre-précklent Rib-ot a eu de nombreux entretiens avec les chefs de la Chambre et du Sénat et les ministres actuels. On confirme généralement que le ministère démisionnera à la fin de la semaine courante. Une simple formalité, comme oela s'est déjà présenté lors de la transformation des cabinets de Viviani et de Briand. Ribot reçoit donc de cette façon sa liberté d'action dans le partage des portefeuilles. Il n'est pas encore établi quelle importance aura la nouvelle formation du cabinet. La groupe socialiste de la Chambie et 'e comité administratif du parti socialiste convoquent des séances pour vendredi après-midi pour examiner la situation créée par la crise ministérielle. Les délibérations se rapporteront à la participseon des socialistes au gouvernement. Comme l'annonce ie « Matin », on a proposé encore aux socialistes majoritaires trois autres portefeuilles, notamment aux députés Groussier, vice-président de la Chambre, Varenme et Betoui-le. Dans le comité administrai if du parti socialiste, qui s'e9t occupé mardi de la situation politique intrieure, les socialistes de la minorité ont réservé leur attitude vis-à-vis de cette offre. Le bureau de la Direction du parti radiçal socialiste se réunira également ces jours-ci. Opinions italiennes. Lugano 4 septembre. — La prise de Riga était en effet à prévoir, mais personne nie l'attendait si prompte. Il est inutile de déprécier l'importance de l'état des choses. Elle représente plutôt ici une conséquence fatale.de la décomposition russe et des préceptes anarchistes. L'importance de Riga justifie complètement l'ancienne résistance énergique des Russes. Les Allemands dominent maintenant le golfe de Riga et peuvent débarquer plus loin au nord pour menacer St-Pétersbourg. Les effets de la retraite russe. Berne, 7 septembre. — D'après la presse française, les conséquences militaires de la retraite russe sont graves. L' « Heure » écrit; « On doit espérer que le gouvernaient russe puisse se débarrasser, comme la Convention française, qui a pu rétablir l'ordre par peu d'exécutions, de tous les espions et des conseils des ouvriers et des soldats insensés. » L' « Intransigeant » écrit: L'opération allemande contre Riga est une réponse habile à la note de Wilson et en même temps un renforcement de l'autorité du pangermanisme et de la caste militaire. A ce point de vue, la défaite russe est doublement douloureuse. Cela prouve que le peuple, qui se livre devant l'ermemi à des troubles inférieurs, est perdu. Une conspiration en Russie. St-Pétersburg, 6 septembre. — On annonce que l'enquête au sujet de la conspiration contre-ré-volutionnaire continue énergiquement. On a découvert des rapports entre certains giands-ducs dont l'arrestation collective a été récemment annoncée et des personnalités de l'entourage du Tsar, avec certains politiciens monarchistes. On avait récolté des sommes colossales. On a découvert des traces de la conspiration non seulement à Saint-Pétersbourg, mais aussi à Moscou, Kiew, Odessa et même en Sîbcrie. Les arrestasions et les interrogations continuent. "ÉTRANGER ANGLETERRE. — La che.té des allumettes. — D après t'« Algemeen Handelsblad », les allumettes se vendent actuellement en Angleterre à 1 s. 4 d. (fr. 1.65) le paquet de 12 boîtes, qui coûtait en temps normal 20 centimes. ÂBYSSINIE. — Guerre civile. — L'dj Jassu en fuite, — Adis Abeba, 6 sept, (Reuter,) — Après une violente bataille près de Dessu, l'armée de Lidj Jassu a été culbutée. Ses deux généraux ont été tués. On croit que Lidj Jassu a été tué d'un coup de fusil pendant s® fui:e, mais oette nouvelle n'est pû® encore confirmée. «r^wrmr»wv i» »i-a3a^mawMiMMMa—<—e—an» Echos et Nouvelles Victimes innooemtes des Alliés. Habi'ants belges tués et blesséepar suite d'at-taquits aériennes effectuées par des aviateurs anglais : * *>a. 1) Coudrai. — Attaque aérienne du 16 août 1917: a) Tués : Michel tfcrbruyne, 33 ans; Henri Picarel-le, 47 ans; Emma Picarelle, 47 ans; Michel-Adolphe PicarelJe, 19 ans; Agnès-Ernestine Picarelle, 17 ans; Georges Adyns, 41 ans; Clotilde Adyns, 40 ans; Omer Adyns, 15 ans; Germaine Adyns, 13 ans; Aline Adyns, 10 ans; Simone Adyns, 9 ans; Jules Yserbyt, 44 ans; Simon Rossel, 8 ans, Biss'.gem; Jean tîéctor Debackere, 4 ans, Bissfi-gem (un oncle est à l'armée belge) ; Albert De-backre, 2 ans, Bissegem, Arthur-Camille Delan-gley, 43 ans (un beau-frère est à l'armée belge) ; b) Blessés : Emile Rossée!, 16 ans, Bisaegem; Victor Vanfleteren, 23 ans, Bissegem ; Céline Nolf, 47 ans (un frère est à l'armée belge). 2) Heule. — Attaque aérienne du 16 août 1917 ; Blessé : Martin Michel, domicilié à Wevelghean. 3) Overheule-près Morseele. — Attaque aérienne du 16 août 1917 . Blessé : Constant Vanneste, domicilié à Overheule. Au cours du bombardement de Wïïskerke (Flandre Occidentale) par l'artillerie anglaise (24 août 1917), les peisonnes suivants ont été blessées : Alice Frewe, 20 ans; Nathalie Brion, 53 ans. A propos de la crise du tabac. Ce qui se passe actuellement avec le tabac est une honte à l'actif des débitants et négociants. Les nouveaux impôts n.e majorent pas d'un franc le prix du kilo de tabac et n'atteignent pas en tout cas les stocks que possédaient dans leurs réserves tous les commettants. Une marchandise augmente par suite de difficultés imprévues. On admet que le consommateur doive en subir les conséquences. Mais le débitant devrait au moins avoir la pudeur et l'honnêteté de se dire : « J'ai autant de paquets de cigarettes ou de boites de cigares dans mon magasin ; il n'est que juste que je les vende à l'an 04 Feuilleton do Bruxeliott. PLIK ET PLOK par ËUUKJNK SUE. La foule. — Vivat vivo el alcadeI — viva el xey absohito 1 — viva el alcade l L'alcade. — Bourreau, tu as entendu, agis. Le Gitano. — Enfin ! Le bourreau. — Non, mon seigneur. L'alcadc. — Comment? Le bourreau. — On m a fait venir de Cordoue, 0® m'a dérangé de mes occupations, ce n'est pas ma faute, à moi, si 'e bourreau de Cadix est mort. L'alcade. — Que nous fait cela? Le bourreau. — Mon seigneur, on me donne vingt douros pour étrangler le condamné que voici, mais non pour lui couper le poing. Ajoutez dix douros, seigneur, et je suis à vous. Le prêtre. — Quelle horreur, ô mon Dieu ! Le Gitano. — Le drôle donnera une bonne dot à sa fille; il entend les affaires. L'alcade, à la Junte. — M'est d'avis, mes seigneurs, que c'est très cher, dix douros. (Au bour-ireau.) Allons donc, Miko, bah! un coup de couperet est bientôt donné, voyons, sois complaisant. Le bourreau. — Vous ne l'aurez pas un réal meilleur marché. Le peup e, jetant de l'argent. — Voilà, voilà les dix douros ; le prix du sacrilège I Un boucher, agitant son coutelas et se précipitant sur l'échafaud, s- Par aaint Jacques 1 Je le coupe pour rien, moi, le poing 1 et l'autre encorf et la tète, si l'on veut! Le bourreuu. — Compère, vais-je tuer vos bei tiaux, moi? Chacun son état; seulement prête moi ce coutelas, si vous êtes chrétien. (Le boucher redescend au milieu d«s bravos le bourreau ramasse soigneusement l'argent, n monte, appuie le poing du Gitano sur le bras d fauteuil, lève le coutelas, la lame siffle, le po gnet tombe à côté du prêtre, qui prie agenouillé. U1 foule. — Biavo ! — Viva! — Mort à l'hérc tique ! — Mort au sacriliège 1 Le Gitano. — Je croyais que c'était plus dot 'oureux, mon vieil ami. Le Prêtre, se levant, et d'une voix sonore 1 retentissante. — 11 était coupable devant les hon m.s, ce martyre l'absout devant Dieu! FasUto, se précipitant sur le poignet et l'env< loppant dans son manteau. — Prè're, tu ne d pas tout: ce sang retombera sur eux ! — Adiei commandant, il me faut encore de la force pot te v^nger: je m'en vais, car une minute de plu: et je mourrais là. (Fasillo disparait dans la foule Pépa. — Qui appelle-t-il son commandant, c jeune fou? Tais-toi donc, Juan, car voici le bea moment. Silence, silence ! On fait un profond silence. Le prêtre se jette dans 'es bras du condamné le bourreau s'approche, passe au cou du Gitan le collier de fer qui s'adapte au poteau; puis . aait, au moyen d'un tourniquet, sur la vis de «y U —M—M !, pel, et le carcan, en se serrant contre le pieu, presse violemment le cou du patient. Encore un tour, et le Gitano est étranglé; à ce moment, le \ prêtre lui jette un voile sur le visage et tombe à ses pieds en priant; la fouie crie bravo et se retire satisfaite. Le soir, quant le soleil se coucha î derrière la tour de la douane, l'alcade revint au pied de l'échafaud, où l'on avait laissé le corps u du supplicié. Là, il se découvrit, et selon l'usage u encore, le Gi'ano ne répondit pas, les valets du ) bourreau priient son corps, qui lut jeté à la voi-i- rie et dévoré par les chiens. 1- CHAPITRE XIV. :t MAITRE PLOK. 1- I.a vengeance ! plaisir des hommes. Ce fut dans une de ces rues sales, étroites et 1S fangeuses, bordées de hautes maisons sans fenê-'> très, dans la rue Moa-B'd'hal, je crois, à Tan-lr gtr, que Fasillo se rendu après une heureuse tra->> versée. Plusieurs jours s'étaient éoou Jés depuis ) l'exécution du Gitano, et sa tartane, toujours ca-e chée dans sa retraite impénétrable, avait échappé u d'autant plus facilement aux yeux des gardes-côtes, que tout Cadix était persuadé que le capitaine Massareo avait détruit le seul navire que le bohé-mien eût jamais possédé: aussi Fasillo doub'a-t-il 0 facilement la distance qui sépare Cadix de Tanger. il , . (A suivre.) cien prix, puisque je les ai payés au prix faible l » Ah I bien oui ! Ce serait mal connaître nos bons compatriotes, notre esprit de « solidarité » ( !), notre désir de nous emr'aider les uns les autres! Il n'est pas un commerçant, je crois, qui ait eu 1 honnêteté d'agir de la sorte, ou s'il existe, qu'il se fasse connaître : nous lui rendrons hommage.Nous en avons fait personnellement l'expérience : des paquets de cigarettes « job », pair exemple, qui coûtaient précédemment fr. 0.70, sont*'passées à 85, puis à 95 centimes. Sans la moindre honte, ks commerçants sans scrupules se bornaient à appliquer sur les paquets qu'Us possédaient (ou dans le cas contraire, c'est la fabrique qu'il faut mettre en cause), de nouvelles étiquettes avec le-nouveau prix! J'ai trouvé ainsi des paquets avec Uois cliquettes juxtaposées que j'ai décolées dans l'eau tiède ! D'autres débitants, moin9 scrupuleux encore, arrachent les étiquettes avec les anciens prix et écoulant ainsi leuis paquets, f«hetés^à *on compte, au prix fort actuel ! Je le répète, res agissements actuels sont scandaleux, ignobles même, mais oe qui est plus étrange, c'est que ce sont précisément ces commerçants qui constituent le noyau des patriotards à tous orîns, pour qui la fin de la guerre ne peut se conclure que par l'écrasement de l'Allemagne et l'anéantissement de ce peuple dont l'esprit de solidarité et de sacrifice mutuel devrait nous faire rougir de honte! (A.) 5'ruits à savon. Dans les Indes Orientales Néerlandaises il y a des arbres qui produisent des fruits à savon. Ces fruits contiennent des noix, dont seulement la population pauvre du pays se sert en guise de savon. Ces noix sont très dures et semblables aux noix de musoades. Elles moussent très fort, sont inodores et leur usure est presque nulle. Avec une dizaine un ménage en Belgique serait aidé pendant de longs mois. Pour quelques centimes on en a unô poignée. Si notre Comité de ravitaillement pouvait se procurer de ces noix, la graisse, qui nous manque en ces temps malheureux, serait vite revenue et nos ménagères ne se poseraient plus l'angoissante question qu'elles se posent tous les jours à l'heure' de la préparation des repas. L'industrie aux Indes n'est pas encore assez perfeci tonnée pour employer industriellement ces ressources de la nature,mais notre industrie saurait en faire une pâte et la mouler comme pour le savon. Nous aurions ainsi des savons naturels, bien préférables à oeux que nous vendent nos barons Zeep lesquels ne font qu'abîmer notre linge et vider notie bourse. De plus, nous verrions la graisse revenir et le régime du pain sec, dont nous souffrons, aurait vécu. Ces renseignements nous sont communiqués par un ancien oticier aux Indes Néerlandaises . puissions-nous en profiter 1 Hcmmage à un savant belge. L'Académie des Sciences de Paris a accordé au professeur Paul Pelseneer, directeur de 'a classe des sciences à l'Académie Royale de Belgique, le Prix Cuvier, pour ses travaux sur les mollusques, en partage avec le professeur Dautzenberg. Tous deux auront droit au titre de « Lauréat du Prix Cuvier ». LES TRIBUNAUX TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE BRUXELLES. — Jules L., détenu, condamné par défaut, à 1 mois et 200 fr., pour escroqueries et 16 mois et 300 fr., pour pour détournement, fait opposition au jugement. Il a remboursé. Sa peine est réduite à 10 mois et 15 jours. — A. Jean, D. Jean-Bapt., détenu et M. Jean-Bapt., sont prévenus d'avoir commis des faux sur des cartes du C.N.,dans le but de sie faire remettre des denrées alimentaires; le 2me et 3me obtiennet chacun 6 mois et 26 fr. ou 8 jours; le 1er 4 mois et 26 fr. — P. Simon, défaut, a dé.ourné une machine à ooudre sur laquelle elle doit encore 232 fr. 50; elle reçoit 1 moi et 26 fr. ou 8 jours; la partie civile obtient 232 fr. 50. — C. Marcel, défaut, a détourné 28 fr. et un panier, 15 jours et 26 fr. — D. Alexandre, détenu, était chargé de faire des encaissements et a tout retenu, dautre part il a arraché au Bois, la sacoche des mains d'une vieille dame ; il reçoit 1 an 5 mois et 26 fr. — D. Jules, défaut, a détourné, deux caisses de cigares, 50 fr. ou 15 jours. — D. Jean, défaut, a détourné une saccoche en argent, que l'on 1 ui avait confiée et l'a engagée pour 150 fr. Il écope de 1 an 26 fr. avec arrestation immédiate. — V. Eugène, défaut, s'est présenté chez une personne et à l'aide d'une pièce fausse lui a escroqué 114 fr. 60. Il reçoit 3 mois et 26 fr. (B.) TIRAGE O EMPRUNT8 VII LE D'OSTENDE Emprunt de 25,172,500 francs (1893). 56e tirage du 15 juillet 1916. 29 séries, soit 725 obligations, remboursables à partir du 2 novembre 1916 : S. 3361 n. 7, remboursable par fr. 10,000 S. 3711 n. 10 » 500 S 3361 n. 16 » 200 S. 1581 n. 21, s. 10026 n. 23 chacun 150 Numéros remboursables par 125 francs ; S. 108 n. 7 S. 108 n. 17 S. 788 n. 12 S. 788 n. 15 S. 1923 n. 11 S. 1923 n. 12 S. 2065 n. 8 S. 2065 n. 19 S. 3259 n. 9 S. 3259 n. 21 S. 3711 n. 4 S. 3711 n. 23 S. 3765 n. 16 S. 3882 n. 3 S. 3882 n. 14 S. 4376 n. 8 S. 6429 n. 17 S. 8102 n. 9 S. 8102 n. 18 S. 8894 n. 2 Sauf les numéros indiqués cl-dessus, les séries suivan.es sont remboui sables par 100 francs : 108 572 788 1334 1581 1634 1923 1996 2065 3259 3361 3711 3731 3759 3765 3882 4601 4848 5376 6129 6598 8102 8802 8894 8908 8975 9135 9331 10026 INFORMATIONS FINANCIERES COURS l)U CHANGE. New-York, 6 sept. — Berlin ...; Paris 5.77.50; Londres 60 jours 4.72 ; Cable Transfers 4.7645 ; Argent en barres 95 5 8. , Amsterdam, 7 sept. — Londres 11,3825; Berlin-Hambourg 33.07; Paris 41.25; Suisse 50.90; Vienne 20,925 ; Copenhague 72.95 ; Stockholm 80.075 ; New-York 2.37 1 2, Cable Transfers 2.37 3/4. Zurich, 7 sept. — Angleterre A 22.50, V 22.90; France A 32.50, V 83.50 ; "Allemagne A 65.50, V 67 Autriche-Hongrie A 41, V 42.50; Italie A 62.50, V 64; Hollande A 201, V 202; New-York ohèque A 4.78, V 4.87 ; New-York court terme A 4.79, V 4.83; Copenhague A 145, V 150; Stockholm A 159, M 163; Christiania A 145, V 150; Péftersb. A 75, V 85; Madrid A 106, V 108; Buenos-Ayrea A 2.06, V 2.08. Berlin, 7 sept. Acheteurs Vendeurs Hollande ^fa9.7ô 300.25 Danemark 216.50 217.00 Suéde 240.75 241.25 Norwège 216.75 217.25 Suisse 148.25 14S.5G Autriche-Hongrie 64.20 64.30 Bulgarie «0.50 81.50 Turquie 19.90 20.00 Espagne 127.50 128.50 BOURSE DE PARIS. Paris, 6 sept. — Rente 3 p.o. 62.30; Emprunt! 5 p.c. 88; Espagne Ext. 4 p.c. 106.90; Russie 190Q 5 p.c. 71.65; Russie 1896 3 p.c. ... ; Turcs unifiés 4 p.c. 61; Crédit Lyonnais 1165; Métropole3.iri 432 ; Nord Espagne 436 ; Saragossie 437 ; 5uez 4600; Thomson-Houston 735; Rarf. Fay 531 ; Ma-laeca 144; Caoutchouc 224; Bakou-1300; Briansk 300 ; Lianosoff 268 ; Maltzeff 380 ; Le Naphte 335 ; Touia 790 ; Rio-Tinto 1790 ; Cape Copper 124 ; Ut, Copper 645 ; Tharsis 145 ; De Beers 372 ; Goldfleldg 47; Lena Go dfields 43. BOURSE DE LONDRES. Londres, 6 sept. — Consol. 2 1/2 p.c. 55 1/2; Argentine 1886 £ p.c. 96 1/4; Brésil 1889 4 p.o, 58 1/4; Portugal 4 p.c. 59; Russie 1906 5 p.o, 67 3/8; Russie 1909 4 1/2 p.c. 60 1/2; Canadiaa Pacific 180 1/4; Unit. Stat. Steel Corp. 113; Rio» Tinto 63; Chartered 13 s. 8 d. ; Goldfields 1 5/8; De Beers 12 1/2; Randmines 3 1/4; Emprunt de guerre 5 p.c. 94 7/16; id. 4 1/2 p.c. 102 7/8; id. 3 1/2 p.c. 87 1/2. BOURSE DE NEW-YORBL. New-York, 6 sept. — Atch. Top. a. Santa Fa 4 p.c. 96; Unit. Stat. Steel 5 p.c. 103 3/4; Atch. Top. a. Santa Fé 96; id. préf. 94 1/2; Baltimore a. Ohio 66 1/2; Canadian Pacific 155 1/2; Chesap. a. Ohio 55 7/8, Chic. Milw. a. St-Paul 62 1/2; Denv. a. Rio-Grande 7; Erié 20; id. Ire préf. 30 1/2; id. 2e préf. 22 3/4; Great North. préf. 102 1/2; Il'inois Central 101; Interbor. Cs. Corp; 8 5/8; id. préf. 53 3/4; Kans. City a. South. 18 1/2 id. pré. 51 5/8; Lcuisville a. Nashville 120 1/2; Miss. Kans. a. Tex. 5; Missouri Piacific 28 3/8; Nat. Railw. of Mex. 2e préf. 6; New-York Central a. Huds. Riv. 84 7/8; New-York Ont. a. Wst. 19 1/2; Norfolk a. Wst. 114; Northern Pacific 99 1/2; Pennsylvania 51 1 '4 ; Reading 82 ; Chic. Rck. Isl. a. Pac. 90 7/8 ; South. Railw. 26 5/8 ; id. préf. 53 1/8; Union Pacific 127 3/4; Wabash préf. 46 7/8; American Can. 41; Am. Smelt. a. Réf. 94 3 8; Anaconda Cop. Mg. 69 1/4; Bethlehem Steel 106 3/4; Central Leaiher 82 1/8; Intern. Mero, Mar. 31 1/8; id. préf. 89 1/2; Unit. Stat. Steel Co, 108; id. préf. 116 3/4. Etat Civil BRUXELLES, 6 septembre. — Naissances : 1 gar-qpn, 1 fille. Décès : Alexandre Brumagne, nég., 42 ans, ép. Strens, r. de la Chaufferette, 22; Victor Dengis, 70 ans, veuf Van Cauter, r. du Canal, 12; Marceu line Berger, 77 ans, r. Confédérés, 77 ; Jean Vaa Styvendael, 67 ans, ép. Luyckx, r. du Vautour, 39; Pierre Wauter, 75 ans, r. de l'Usine à Gaz, Forest; Jean Salens, mag., 57 ans, veuf Vander Taelen, ép. Valens, r. Bodeghem, 43; Alida Decaesteker, s&rv., 26 ans, r. de Brabant, 30, St-Josse; Macaifls Coolens, cam., 23 ans, ép. Veeckman, rue Chape., liers, 28; Louise Charger, 38 ans, ép. Hustin, r, de l'Escalier, 46. — 4 enfants en-ctessous de 7 ans. Mariage du 6 septembre : Mois® Binger, nég., rua du Lombard, 53, avec Julie Welhenhuysien, rue Van Artevelde, 79. NÉCROLOGIE — On nous prie d'annoncer la mort de Monsieur Joseph MOREAU, avocat àMons décédé, après une courte maladie, le 4 septembre, dans sa 43e année, administré des Sacrements. LeB funérailles ont eu lieu. Ce deuil atteint cruellement les familles du Docteur Moreau, de Tournai, et Depoorter, de Jemappes-lez-Mons. (461), AVIS DE SOCIÉTÉS ATiSLIBRS fi il M, lie s! Gohy Société anonyme, à Lnsival-Verviers. MM. les Actionnaires sont informés de ce qUO' l'assemblée générale statutaire aura Heu le lundi 17 septembre 1917 prochain, à 3 heures de relevée, au siège de la Société, rue de l'Hospice, à Ensivaï, ORDRE DU JOUR : 1. Rapports du Conseil d'administration et du Col lège des commissaires ; 2. Examen et approbation du biian et du compta profits et pertes ; 3. Décharge à donner aux administrateurs et com missaires. Pour faire partie de oette assemblée, les porteurs d'actions auront à se conformer à l'article 27 des statuts. Le dépôt des titres doit avoir lieu cinq jours au moins avant la date de l'assemblée, chea M. Henri Drèze, banquier, à Dison. (418) , ANNONCES 2 fr. la ligne * [omptoir flejlp du Nonl TOUTES OPERATIONS SUR TITRES Renseignements Paiement coupons irançais et étrangers 397 50, rue des Ponts-Comines, 50, LILLE J'achète piano d'oeçasion, plus haut prix. Marchand# rMCÏnU s'absienir. Lettres bureau journal.Lettres A. B. À. 3$ Maladies ou foie, de ia vessie et des reins sont radicalement guéries a tout âge par les Capsules blanches du D1 Davidson, 20 ami. lie succH- Dépots : BRUXELLhS, Hiatm , 13,1. désOoisades; ÂNVERS, De Beul. 5V, Longue r. Neuve; CHAKLhROl, Leièvre, r< d®: Maicinelle; LlEQtï, Goosens; GAND, De Moor, r. de Briigcs, Robes. Maison ALICE, 47, av. Princ. Elisabeth. «» Lampe électrique portative brevetée à Eclairage continu Se recharge en ajoutant uu liquide. — Dépense nulle, L. DARIMONT, r. Tête-de-Mouton> 10, Brux. «« J . Imprimerie Iniernaiioiialfti P.- rut Ruysiaçl* - ]

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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