Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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06 augustus 1916
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s.n. 1916, 06 Augustus. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s17sn02633/
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: Rédacteur en Chef : Maro de SAIvM Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ABONNEMENT POSTAL, ÉD. J| Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des Abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octo» On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr 3,00-^-2.40 Fr l.50-MM.20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos. fr. T.OO Nécrologie TjOO Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . O.SO PETITES ANNONCES La petite ligne O.i. La grande ligne 0.50 —o— TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Lia Femme dans l'Inde Si le féminisme donne lieu, en certains en-'droits à des manifestations ridicules, il est des pays où il répond à une nécessité sociale é-vidienite. Tel est le cas pour l'Inde. La « Kevue Psychologique » publie, à ce sujet, une étude fort intéressante de feu Nicolas Kipiam, un écrivain géorgien qui s'était fixé en Belgique et qui, par la plume et la parole, collabora activement ou mouvement féministe. On ne se fait pas une idée de l'asservissement^aixquel la loi hindoue (le Manava-Dliarma-Satjtra), tout en disant que « partout où les femme.-, «sont honorées, les divinités feont satisfaites », réduit la plus belle moitié du genre humain. Enfant, la femme hindoue est soumise a son père; mariée, elle est sous la dépendance de ton mari, et, si celui-ci meurt, de ses fllsî S1 elle n'a pas de fils, elle passe sous la tu te le de ses proches; jamais elle n'est, libre. La loi dit, du resta : v u Il ne faut pa6 que la femme, a aucun âge, « B0 gouverne à sa guise, même dans sa propre « maison. » La gynécée existe dans l'Inde; mpis oe n'est pa6, comme dans la Grèce antique, ^un endroit oonfortable de la maison. C'en est, au • contraire, la partie la plus obscure et la plus malsaine. De plus, la coutume condamne la tenune a î'oieiveté car, au point de vue de 1 Hindou, l'idéal est de vivre les bras croisés. Permettre à la femme de ne rien faire, cela s appelle « l'honorer >». Il s'en cependant que,dans l'Inde on considère la naissant» d'une fuie comme' un heureux événement. C'est tout le oomtraire. Dans les ménages où il naît trop de filles au gré des parents, l'infanticide sévit d'une manière horrible. Certaines parties de l'Inde sont teUomcn 'dépeuplées de femmes qu'il n'y en a que « trente » dans la ville de Kalch, laquelle compte douze mille habitante! Plus encore qu'en Chine, la naissance d'une fille eat considérée comme une disgrâce, et c'est par « millions » que sont sacrifiés les enfants du sexe féminin. En vain, le gouvernement anglais a lancé des ordonnances proclamant que toute localité où les naissances féminines ne représenteraient pas au moins le tiers de la natalité totoi» ««aiyX aiacées «raja snr^lUme® rigoureuse des autorités britanniques; il y a-des villages populeux où aucune naissance de fille n'est signalée à l'était-civil. _ H fut un temps, dans l'Inde, ou les veuves étaient brûlées. Le gouvernement anglais a eu toutes les panes du monde à extirpir cet usage que les veuves considéraient comme sacre. Le'3 Hindoues se mariant de bonne heure,vers ihuit ou neuf ans, on voyait fréquemment des veuves d'une diza'ae d'années monter sur le bûcher pour honorer leur époux cft le rejoindre au ciel. M. Jules Gourdault, dass son livre « La Femme dans tous les pays », publié en 1S82 raconte que la veuve hindoue qui refusait de se brûler était traitée en paria pour le reste de ses jours. Le gouverneur anglais Sleeman ne put empêcher une veuve de marcher au supplice. Il y avait cinq jours que son mari était mort et elle ss lamentait de ne pouvoir le suivre dans l'éternité. E'ifin,ayant vaincu toutes les résistances, elle mit une feuille de bétel dans sa boudhe et s'élança, joyeuse, vers le bûcher. On la vit se coucher sur le brasier comme sur un lit de parade et elle expira sans avoir proféré une plainte. Aujourd'hui, sauf peut-être dans quelques part:es de l'Inde qui échappent au contrôle des autorités britanniques, les veuves ne se brûlent, plus mais leur sort reste lamentable. La tête rasée, astreintes à un jeûne perpétuel, vêtues - de haillons, il faut que jusqu'à la fin de leur vie elles fassent mine de pleurer leur époux. Et il n'y a pas moins de 20 millions de veuves aux Indes! Quelques femmes hindoues, maigre les dii-fioultéu presque insurmontables quo leur opposent les lois religieuses, ont essayé, dans ces dernière années, de venir en aide à leurs sccuts opprimées. Une des plus intéressantes est Krupabaï S&bhianadan, qui s'évada de Bombay pour aller étudier la médecine au Médical Collège de Madras. Elle fit des études brillante, mais, d'une, nature frêle, comme presque toutes les Hindoues, elle mourut à 21 ans, en 1894, au moment où elle allait exercer sa profession. Une autre qu'il faut mentionner est une brahmine, Anidambaï Josliee. Elle épousa, à neuf ans, un parent qui, frappé de son intelligence, lui a<vaib appris le sanscrit et les éléments des sciences. 1 lus taid. avant perdu son unique enfant, elle voulut à toute force étudier la médecine et, encouragée par son mari, entra au « Woman s Médical Collège », de Philadelphie. Comme brahmine, elle0 s'exposait à être excommuniée de sa caste pour le soûl fait d'avoir « pae®e la- mer », et c'était, là chose grave. La personne frappée d'excommunication est tenue à distance, comme une pestiférée; même dans sa. famille, nul n'a le droit de l'héberger, de la nourrir, de lu- parler. A son retour de Philadelphie, Anidambaï fut menacée par les prêtres et. la populace s'assembla- devant sa maison en vociférant. Alors, bravement, elle prit le parti de parler à la foule, de lui dire pourquoi elle voulait devenir médecin et comment, «file witenda-it pratiquer son apostolat. Elle était malade à oe moment, très malade, mais la fièvre lui donna des forces et. son éloquence eut raison du préjugé. Peu de temps après, elle succombait. C^hea ces jeunes Hindoues, qui vivent cloîtrées il ans un milieu débilitant, une âme ardente a i'ite fait d'user le fourreau. Comme Krupabaï Satlilaaiftdan. Anidambaï avait conquis eea di plômes de haute lutte, mais c'était, un trop grand effort pour sa chétive enveloppe. Elle mourut en brahmine, car elle n'avait pas voulu se convertir. Les brahmanes, jusqu'au dernier moment, frottèrent son front de cendres, tandis que, pour apaiser Siva, dieu de la mort, il6 faisaient dégoutter de l'eau sur son image. La pure et douce petite âme d'Anidambaï s'envola au milieu de ces rites funéraires. Une troisième femme hindoue, née en 1858, Ramabaï, dite « pundita », la savante, a écrit un livre, « The high caste Hindu Womeu », qui a déjà produit une partie de l'effet de la fameuse « Casa de l'oncle Tom », de Mme Beecker-Stow. Mariée et mère d'une fille, elle a appelé c?lle-ci Maônorama (Joie du cœur). Publiciste et conférencière, elle a rallié beaucoup de femmes à sa cause, témoin le Congrès de Punah, où troig cents Brahmanes accoururent à l'appel de la Société pour la propagation de l'instruction dans l'Inde. Actuellement, elle est professeur de sansorit à Kedlen-glian et elle envoie des articles au « Strimi-tra » (l'Ami des Femmes), une revu© mensuelle qui paraît à Bombay et qui, circonstance à noter, est' rédigée, administrée et composée par des femmes. La guerre actuelle hâtera le mouvement qui tend à émanoiper la femme dans l'Inde, si elle amène surtout l'autonomie politique gràœ à une sorte de Home Rule déjà promis. Si l'Inde est si indolente et si peu productive, malgré ses 300 millions d'habitants, c'est évidemment à oause de la situation que de longs siècles de barbarie y ont faite à la femme. Nous ne savons pas si le genre humain sera sauvé par la femme, selon l'expression de Mme Wolsfconcraft-Godwin, mais certainement, c'est la femme» qui relèvera les Indes. Panurge. , mum9m-nrxnninwmrii LA GUERRE Sammnitiqués Cftldets ALLEMANDS BERLIN, ^ août. De midi : Théâtre de la gnerre & l'Ouest Le combat d'artiUcnr a de nouveau atteint une grande intensi k au nord du ruisseau de l'Ancre. Il s'est poursuivi entre l'An-cre et la Somme avec une violence non diminuée. De vigoureuses attaques ennemies ont été repoussées au nord d'Oviilers, au sud-ouest de Guil-lemont et au nord de la ferme Monacu. Au sud de la Somme, une attaque prononcée par l'adversaire au cours de la nuit à Bar-leux a échoué. Les Français ont réussi hier soir à se mettre en possession de nos positions du village de Fleury et au sud de l'ouvmge de Thiaumont. Nos contre-aitaques, déclanchées ce matin, nous ont de nouveau remis en pleine possession du village de Fleury, ainsi que des tranchées situées à l'ouest et an nord-ouest de cette localité. Des attaquas ennemies au nord-ouest de l'ouvrage de Thiaumont et contre nos positions dans le bois d-e Chapitre et les hauteurs boisées, ont été repoussées hier soir sous de grandes pertes pour •l'ennemi. La situation est maintenant la mime qu'avant les attaques fiançaises, efeetuées par des forces excessivement fortes. Le lieutenant Mulzemis hors combat, au cours d'un combat 'aérien à Lens, son neuvième, le lieutenant Franke, avant-hier, à Beau-mttz, son sixième adversaire. D'autre part ont été abatius par nos aviateurs, un biplan ennemi, hier, à Péronne, deux autres, comme on a annoncé complémentairement, le 1 août au sud-ouest d'Arras et à Lihons. Par le feu de notre défense spéciale ont été descendus, respectivement, un avion ennemi à Berles-au-Br.is (au sud-ouest d'Arras), et un autre à Namur, le dernier hors d'une escadrille qui avait attaqué Namur, pansant des dégâts insignifiants.Théâtre de la guerre â l'Est Araié?s du feldmaréclial-général von Hindenbnrg : An nord-ouest de l'ostawy, nous avons forcé l'ennemi par notre feu à abandonner ses tranchées avancées et dans la région de Spia-gla entre les lacs No-rocz et Wismiew nous avons repoussé des attaques contre nos positions de patrouilles. Sur le Servit sch, à l'est de Goroditsche et sur la Schtschara au sud-est de Baranowitschi, vifs combats à la grenade. A Lubieszow, de fortes attaques ennemies ont de nouveau échoué. Dans le secteur S'tovncit-Wielib se sont déroulés de violents combats au cours desquels les adversaires ont pénétré dans le village Rudka-Mirynska et dans les lignes attenantes. Par une contre-at-taque, des bataillons allemands et austro-hongrois avec des éléments de la légion polonaise ont nettement regagné le terrain perdu. Ils ont fait SGI prisonniers, capturé plusieurs mitrailleuses et ont repoussé des attaques russes renouvelées. Plus au sud, ainsi qu'à Os-tiow et dans la région à l'est de Sœininchy deux entreprises ennemies, par suite de notre feu n'ont p" dépasser les premiers clins. Front du Feid maréchal Archiduc Gbarlos. Paf d'événements particuliers à l'armée du général comte, de Bothmer. Dans les Car pallies région du Kopita, les troupes allemandes ont gagné du terrain. Dans les Balkans. Devant les positions au sud de Bitolj, il y a eu entre des détachements serbes et des avant-postes bulgares des combats qui se sont terminés à l'avantage de ces derniers. « AUTKÏC>;;^S lliéâtre de la s. jSrcsse. VIENNE, Jf août : . A l'ouest de la Moldaua Jipiriturt et au Gzarni-Premosz, sur l'aile du du front de l'armée soiis le commandea: jet suprême du licutenant-feldmaréchal arch, V Charles-François-Joseph, il se déroule nouveaux combats, qui suivent leur cours t l'avantage det trouprs austro-alUmandes. ' t ntre tt à l'aile gauche du front de l'armé, ?' l'archiduc,aucun événement particulier. ( f A Zalo-ne l'ennemi a atUi' c nos tranchéa et en a été repoussé. Les < t h continu.', ni. A l'aimée du colonel géntXl v.< T t mitant-l;>j, notre cavalerie a rëfou'\u attiqus à h baïonnette. Dans cette région, un à "< o /s aiiiu'cjrs c descendu avant-hier un biphirFarman de l'ennemi. A l'ouest de Ka»zowhu\ -ir Stochod, uru forte attaque russe s'est èopilée hier avant midi. L'après-midi l'ennemi ayant renouvelé ses poussées} réussit à péné' r dans nos lignei â jRudka. Des bataillons or mands et autrichiens accourus aussitôt avei des parties de le-légion polonaise refoulèrent empiétement Ici Russes dans la soirée. Au sud du chemin de /•> Sarny-Kowel lei troupes du général Fath ont ^poussé une fort( attaque russe. Théâtre de la guerr Italien. Situation inchangée. Da<i iMisieurs secteuri du front de l'Isonzo, l'art Ut v • ennemie a dé ployé hier upe activité inti te. Théâtre de la guei >- Sud-Est. Rien d'important. TURCS CONSTANTINOPLE, J mit. — Au fron, de l'Irak, pas de change m cy dans le secteur d\ Félahie. Un de nos détac\ uu nts de volontai res, lors d'un combat aV-'i ::n petit détache ment ennemi, lui a infligé fies pertes et lui 1 capturé des attelages cl dv bétail. En Perse, lors d'un com at livré le soir d 1G jurflet, par nos troupes /' -x Russes, dtns h région de Bukan, l'ennemi i\.-:té forcé de se re tirer vers le nord,laissant / iués sur !e chv.m\ de bataille. Nous lui avons bris -1 mitrailleuse en bon état avec tous hfm 'accéssoins, ains qu'une forte quantité de fusil et de bétail. 1" f/r.i.-- ..«T.. u\ d. dans les secteurs de Bitlis et de Musch. Une at taque, opérée par tes Russes contre une parti de nos positions dans le secteur d'Oknott, à en viron 80 kilomètres au sud d'Erzeroum, a ét enrayée et refoulée par nos forces. En général le calme a régné aux autres slcteurs du front Un torpilleur russe a bombardé Tircbolit e Kerazo-ndej deux localités ouvertes au littoral y ont détruit quelques maisons ,et y ont tu-et blessé six habitants. Au front d'Egypte, esearmou-clics continuel les aux environs de Katia. Le 19 juillet un na vire de guerre ennemi a bombardé durant un heure, sans résultat, les forêts de dattiers, si tuées sur la hauteur de Mvmamedjch à Ilu el Nedschat et à Ogratina, à l'est de Katia L'artiUerie fut réduite au silence et ce navir de guerre forcé de se rctirtr sous les bonifie jetées par un de nos avions. Aucune nouvelle importante des autres en droits du front. BULGARE SOFIA, 2 août. — On ne signale aucut changement au front de Macédoine. A]irès les combats cités dans notre rapjjor du 27, il n'est rien arrivé de notable en dehor de la petite canonnade qui,1 idienne avec colli s, on s de patrouilles sans importance. Le nombre des ennemis t-vés datas les com bats du 25 au 27 est double de celui indiqu dans notre dernier rapport, et comprend qua tre officiers;ncus avons également capturé un mitrailleuse et un grand nombre de fusils fran çais. FRANÇAIS PARIS, 3 août, 3 h. p. m. Officiel : Au nord de la Somme, nous avons repouss pendant la nuit plusieurs tentatives sur I ferme Monacu et organisé nos nouvelles posi fions entre cette ferme et le bois de Hem. A sud de la Somme, une contre-attaque ennemi sur nos positions au st/d d'Estrées a éehou sovs nos feux. Sur la rive droite de la Meuse, l'ennemi a à plusieurs reprises, prononcé des contre-atta quet violentes sur les tranchées perdues hier Partout les tirs de barrage ft les feux d'infan terie o<nt brisé ses efforts et lui ont fait subi de lourdes pertes. Nous progressons sérieuse ment au sud de Fleury. Nous atteignons le abords immédiats du, village et dépassons h station. Le chiffre des prisonniers faits dan la seule région de Fleury au cours de la jour née de hier, dépasse 700. Dans la région de Yau,-Chapitre-Le Cite noie, la lutte d'artillerie se maintient intense sons action d'infanterie. Nuit calme sur le reste du front, sauf e, la forêt d'Apremont oit des patrouilles ennt mies ont été dispersées à coups de fusil. Aviation : Sur le- front de la Somme, le set genl Chainat a abattu dans la journée de liie dtux adversaires, ce qui porte à huit le no-mbr des avions descendus par ce pilote. Vu- autr avion cnnnni attaqué est tombé près de C'haa ■ny. PARIS, S août, Il h. p. m. Officiel : Sur le. front de la Somme, aucune actio d'infanterie pendant la journée.L'action d'at tillerie persi te dans la région de la ferme Me na.cn. Sur Ut rive, droite de la Meuse, notre in far, terie a enlevé dans la journée toutes les irar ehéis entre l'ouvrage de Thiaumont et Fleury jusqu'au sud-est de l'ouvrage de Thiaumont et aux abords de la côte 320. Le village de Fleury, attaqué à la fois par le nord-ouest et le sud-est, a été entièrement occupé par nos troupes après un, brillant combat. Le nombre des prisonniers dépasse 100. Vers le même moment, nous avons lancé dans la région du Chcnois, une vive attaque qui nous a permis de reprendre la majeure partie du terrain perdu par nous avant-hier. Canonnade intermittente sur le reste du front. Aviation : Dans la nuit du 2 au 3 août, nos avions de bombardement ont lancé des projectiles sur les gares de llam et de Noyon. . Ce malin, un avion ennemi a lancé une bombe sur Nancy ; pas de victimes; aucun dégât. Pont-à-Mousson a reçu également quelques projectiles sans résultats. Sur le front de la Somme, 1/. avions ennemis ont été abattus; 2 dans la région de Maurepas, 1 près de Guille-mont et un autre aux abords de Barleux. Ce dernier avwn a été descendu jxir le sous-lieu-tenanl Guynemer qui a ainsi abattu son douzième appareil ennemi. Deux autres appareils ennemis, sérieusementT touchés, ont piqué verticalement dans leurs lignes, l'un près de , Au Stochod, des combats acharnés se sont développés dans la région des villages de Grue-7 ■ zewno-Hvlewicze. 9 avions ennemis ont sur-5 volé nos abris à Morobijou'ka, à l'est de lezier-, na. s ITALIENS ROME, 3 août. — Dans la vallée de l'Adigc, eonfintio'toa du -uiol^tU jeti et'-arh/fcrie adjoint des opérations d'aviation. Un amateur a jeté î des bombes sur Ala sans y provoquer de perte humaine ni matérielle. ; D.nis la zone de la vallée de la Posina su-, périeure noue avons repoussé hier une attaque dirigée contre nos positions dans la vallée de t Caldicra. , Dans la vallée de Travenanzo on signale de 5 nouveaux progrès de nos troupes, lesquels à vrai dire, sont vivement disputés vu la résistance opiniâtre de l'ennemi. Continuation du feu dirigé par l'artillerie ennemie contre Corti-5 na d'Ampezzo, ainsi que du nôtre dirigé contre des villages habités dans la vallée clc Drau. t Situation inchangée sur le restant clu front. ANGLAIS LONDRES, 3 août. — Durant la nuit, c on-J tinuation du travail à'installation du terrain acquis par nom et de dégagement des tranchées occupées. Activité de notre artillerie. La riposte de l'artillerie ennemie, aux heures de la soirée, a été violente sur notre front situé 1 entre la ferme Maltzoon et- Longueval, ainsi qu'aux forêts de Mametz, Fricourt et Bécoiwt '' et au village de Pozières. A l'aube, le feu a s diminué. L'ennemi a fait exploser à Souches une petite mine; le dégât matériel est peu important, " et il n'y a pas de perte humaine. : Dernières Dépêches L'attaque aérienne île l'Angleterre. Berlin, 5 août. — On annonce complémen-tairement au communiqué allemand au sujet H H Londres, 4 août. — A la Chcmbre des Communes, M. Asquith a déclaré que les Sinn Fei-ner avaient mnifesté en faveur de l'Allemagne au plus lyiut degré de leur hostilité envers le gouvernement anglais ; il a ajouté que les trou-pes et la poliôe dont ce dernier dispose suffiront pour parer à une nouvelle révolution irlandaise.La présidence aux Llats-L'uis. Amsterdam, 4 août. :— L'agence Beuier est informée d'Indianapolis : « Le» parti progressiste, considérant que, Roosevelt a décliné la cand dature à'ia présidence, a décidé de ne pas proposer d'autre candidat. » Combats en Tripolitaine. Bcngasi, 3 août — (Agence Stefani.) — En suite à un accord conclu d'urgence entre le commandant anglais à Solum et le commandant italien au port de Bardia, un groupe d'automobiles de combat anglais et italiens se sont opposés aux rebelles qui excitaient la foule, et qui furent mis en fuite, laissant huit morts sur le carreau (dont leur chef) et quatre prisim-niers aux Anglo-Italiens. Il n'y a pas de perte italienne, mais trois Anglais ont été blessés. Le retour du sous-marin c Deutschland ». Copenhague, 4 août. — On mande de Londres aux « Berlingske Tidende » que deux escadres de croiseurs français et anglais ont reçu ordre de poursuivre le sous-marin « Deutschland ». La guerre maritime. Londres, 4 août. — Le « Lloyd » signale le coulage du vapeur italien « Citta di Messina », du 6cliooner anglais « Gradwell », du vapeur japonais « Kohina Maru » et de la bargs « F II » de Londres; le vapeur danois « Katholm » est probablement coulé lui aussi. On mande, au sujet du vapeur hollandais coulé « Zeeland » : il allait d'Ecosse à Bouen avec un chargement de charbon, il fut air été dans la mer du Nord par un sous-marin allemand dont le capitaine inspecta les papiers de bord du « Zeeland », fit évacuer ce dernier navire et le fit sauter au moyen de bombes. L'équipage du « Zeeland », arrivé à Souh Sliield, raconte que ce sous-marin avait coulé cinq autres navires avant lui. Le « Z&eland » jaugeait 1,293 tonnes et, appartient à une compagnie qui avait déjà p^rdu 4 navires durant la guerre. DEPECHES fReproduites de l'édition précédente.') Le retour du « Deutschland » Genève, 4 août. — On annonce de New-York à des journaux français que le «Deutschland» a quitté le port de Baltimore le 1er août l'après-midi à 5 h. Le départ a été triomphal. Les sirènes se faisaient entendre continuellement et l'équipage qui entourait le capitaine sur le pont a été l'objet d'acclamations partant des navires ancrés dans le port. Une grande assistance suivait l'opération du départ, montée dans des canots à moteur et à raines. Le «Deutschland» était conduit par le même pilote qui l'avait accompagné à" son arrivée. Le sous-marin était protégé contre les mines par des navires d'escorte et des barques de police. Le chargement du «Deutschland» consiste en nickel et en caoutchouc qui, pour épargner du fret, a été embarqué sans emballage. Aussitôt que le se us-marin fut arrivé au phare du cap «Charles», un contre-torpilleur américain qui y était ancré depuis quelques semaines, a entrepris son escorte tandis que les navires de guerre des alliés s'approchaient déjà, venant du cap «Henry». Le «Deutschland», à son départ de Baltimore ,était accompagné du bateau des journalistes qui l'avait suivi jusqu'à la baie de Che-sapeake. De même, un grand nombre do yachts le suivaient et attendirent le mardi après-midi entre les phares de Baltimore les incidents qui ne se sont pas produits. Le contre-torpilleur américain retourna au port api'03 être resté quelques heures on face des navires anglais aux aguets; le retour du (■•Deutschland» a eu un début très réussi. — (Comme nous l'avons déjà annoncé, le «Dc-utsahland» a passé le cap de la Virginie.) Vestiges du naufrage du L 19 (février 1916). Copenhague, 4 août. — On mande de Go-tlierribourg aux « Berlingske Tidende » : On a trouvé au Skagerraek une bouteille contenant les dernières instructions adressées par le commandant Lowe, chef du dirigeable « L. 19 », tombé le 2 février 191G dans la mer du Nord, au oapitaine de corvette Strasser, savoir : « Notre enveloppe surnage sans naoello; je me trouve avec 15 hommes sur la plate-forme du « L. 19 », à 30 de longitude Est. J'essaie d'envoyer ce dernier message : trois avaries de moteur, léger vent contraire sur le trajet de retour, d'où retard dans le voyage; j'ai été, dans le brouillard, détourné vers la Hollande d'où l'on nous a tiré des coups de fusil; trois moteurs ratant simultanément, notre position e6t rendue plu6 difficile. Après-midi, vers une heure c'est notre dernière heure, (signé) Lowe. » On a trouvé également dans cette bouteille des quittances et des cartes adressées par des hommes d'équipage à leur parenté ; ainsi, cette îefcfcw de Lowe à sa femme : « Ma dernière heure sur oette plate-forme avec doux hommes; pense encore longuement à toi; pardonne-moi tout, prends soin de notre enfant. » Voici celle du chef machiniste Flade j « Chère Marthe, chers enfants, voici le moment où je dois quitter la vie; en haute mer, sur l'épave de notre dirigeable, je vous adresso mon damier salut. Telle est ma destinée; sa' luez les porents, frères et sœurs; reçois les deJN niera baierea de ton fidèle époux. ^ 3™" Année - N. 66» - Ed. A Samedi 5 et Dimanche 6 Août 1916

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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