Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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30 augustus 1915
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s.n. 1915, 30 Augustus. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 23 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xk84j0cv13/
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2« Année. - N" 333 TfRftCE 75.000 CINQ CENTIMES Ed™ B LUNDI 30 AOUT 1915 Le Bruxellois ABONNEMENTS: 1 3 6 12 Mois Bruxelles et Faubourgs. . , , , 2 fr. 4 fr. 7 fr. 12 fr. Province et Etranger * . .. , . 3.50 8.50 1G.OO 30.00 11 "" m m, Quotidien InriLép^n h a-^ ^ BRU^m'po' Ad:'nlrr'P:bliC,té ! Bureaux do vente wurBruxeHe.1B.nH.ue, UXELLES . 45, RUE HENRI MAUS 15, RUE des TEINTURIERS Directeur de Vente : A. Gilliard i Faits-Divers et Echos . . . la ligne fr. 2.00 Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.00 Annonces financières. .... » > 0.50 Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 * » ... la grande ligne » 0.40 Comment PresHifow.sk devint une place fori La ville fortifiée de Brest-Litowsk, q .vient d'être occupée par Les troupes ail mandes, est située dans le gouvernement < Grodno, aa confluent du Moukhavets da le Bug, et sur le chemin de fer do Varsov à Moscou et de Xœnigsberg à Odessa. C'e une forteresse de premier ordre. Elite a joi un rôle considérable dans l'hisitoire; el apparaît des 1© XI« siècl© dans le»s cliron ques russes sous Le nom de Berestie ou Bi restovo. Au moyen-âge elle fut tour à toi disputée par les princes de Volhynie, 1* Polonais, les Lithuaniens; elle finit par re. ter à la Litliuanie, c'est-à-dire à la Pologm A la fin du XVIe siècle, elle fut 1© théâti deis conciles qui proclamèrent l'Union <1 l'église greco-orthodoxe avec l'église rc maine. Cette Union s'appelle quelqtfefoi 1 Union de Urest. En 1657 elle fut occupé par les Suédois. Elle a été annexée à la Ru-si© en 1793. Cette ville occupe, au point d vue stratégique, une situation des plus ira portantes depuis 1831 ;~le gouvernement rus se n'a cessé d'augmenter ses fortifications Elle est protégée par des marais au sud, ; l'ouest et en partie à l'est, et a une grand importance pour la défense du passage di Bug, ici large de 80 mètres. Elle se compos d© nombreux forts dont les trois principau: sont ceux de Kobrin, VaJyn et Tereepol, t d'une tête de pont appelée Comte Berg. L; viile servit de résidence aux princes Radzi ^ill,_ fnt détruite en 1706 par les Suédois Les juifs, fort nombreux à Brest-Litowsk y ont fondé une académie ou haute école qu fut jadis célèbre dans tout l'Orient. En 156Î les protestants y imprimèrent la première Bible polonai j. Cela se passait par une bell© journée d'étt en 1 an 1831. C'est là qu© s'arrêta l'Empe- k ^eur Nicolas T montagne Tatare, devant Brést-LïtowsF. ii côté de lui se trouvait l'héritier âgé de dix sept ans, le futur Alexandre II. Nicolas T. blond clair avec des yeux gris; Alexandr< II, cheveux noir d'ébène et yeux noirs. L< ciel d'un beau bleu s'étend au dessus de: prairies vertes Les rayons du soleil jetaien des milliers de reflets sur les uniforme: pleins d'or et de décorations. La foule eu rieuse les entourait. Le Tzar, très animé montrait de sa main droite tantôt d'un côté tantôt de l'autre. Les généraux et les aide de-camps se dispersaient au galop à traver les belles prairies pour exécuter les ordre qui leur étaient donnes. La foule était agi tée et pleine de curiosité. Enfin l'on appri que 1© Tzar avait destiné tous les environ de la vieille ville de Brest à devenir 1 n place fortifiée de première classe. Quelque mois plus 'aro arriva un ukase d'après k quel tous les habitants devaient évacua leurs maisons et en bâtir d'autres à une dis tance de quatre verstes de la vieille villt Naturellement les dommages d'expropria tion devaient leur être payés très largemenl Xtalgré aela cet ordre les effraya, car i] Cosignaient q < cette dernière promesse d g-vernement ne restât lettre morte. Un commission fu nommée pour l'évaluatio des biens, mais il n'en résulta rien de si rieux. Le gouvernement prit une mesure i" pide. Chaque propriétaire devait, dans u délai très court, démolir a maison et s chercher un av.tre emplacement ailleurs. Enfin, ils n© reçurent pas un sou et durei pourvoir à leurs nouvelles installations ave leurs propres ressources. Celui qui pouva trouver de l'argent se cherchait un nouv emplacement pour bâtir une maison. Mais < fut rare, car la plupart restèrent sans abr Beaucoup d'eux devinrent mendiants; d'aï très s'en allèrent par les chemins. Les pr cès d'expropriation furent jugés seulemei quinze ans plus tard ! Le délai s'écoula celui qui n'avait pas encore évacué sa ma "son fut jeté à la rue. La police était sa: pitié. De terribles scèneb se déroulère: quand les pauvres s'éloignaient avec le maigre bas-tige C'était un triste cortège ^ • • n t • i 1 travers les rues de la vieille residence d princes Radziwill, Le cortège de la pauvi té fut suivi par le cortège de la mort, car cimetière juif avec ses anciennes pieri tombales devait être évacué. On entendt une terrible clan eur des juifs : a La ter doit rejeter tes restes ». Le jour de la t( reur arriva. Tous firent carême, jeunes-vieux, riches et pauvres. Toute la popul tion se rendit au vieux cimetière avec cî sacs en toile grise pour y mettre le conte; des tombeaux. Des voitures attendaient c sacs; c'était toute une population dont déterrait les aïeuxEnfin, tous les to: beaux furent vidés, les sacs chargés sur chariots et recouverts de draps noirs. Ivantor entonna la prière des morts et se escorte militaire 1© triste-cortège se mit || ntDACTEUR EN GHE route. Voilà dans quelles conditions la pui sant© place forte de Brest-Litowsk fut in a* 0 gUr6°' T- J- Afin d'éviter toute confusion, on est pri U1 d'adresser tout ce qui concerne la réda'. tion exclusivement au rédacteur en chef M. Marc de Salin, et toute autre correspori dance, publicité ou affaires diversesf à l le Direction ou au Secrétariat. S La Guerre Lr Communiqués Officiels 5- ALLEMANDS '■ Théâtre de la guerre de l'Ouest e Berlin, 29 août — Midi. — Pas d événements es e sentiels. Théâtre de la guerre de l'Est S Groupe d'armée du générai feldmaréchal e von Hindenburg Au sud-est de Kowno, la résistance opiniâtre d< e l'ennemi a été brisée. Nos troupes suivent les Rus _ zs qui reculent. La région boisée3 à l'est d'Augus _ tow est franchie. Plus loin, au sud, la ligne du secteur Dombrowo-Grodek-Marowka a été atteinte ' dans la poursuite (à l'est de la ville de Narew. 1 Groupe d'armée du général feldmaréchal prince Léopold de Bavière Le groupe d'armée dans la poursuite à travers le 3 Bialewska-Forst s'approche avec son aile droite de 1 Szereszowt). Groupe d'armée du général feldmaréchal ' von Mackensen Dans des combats d'arrière-gardes, les Busses . ont été refoulés jusqu'à la ligne Poddubno (à la , route de PruzcanaJ-Tewli-Kobrin. Nos liaisons s'a. [ vançant du sud ci travers les pays marécageux ont | poursuivi l'ennemi jusque devant Eobrin. Avec une , barbarie qui remplira nos troupes et notre peuple d'une profonde horreur, les Russes chassèrent devant nos lignes, afin de masquer leurs positions, des milliers d'habitants, leurs propres compatriotes, dont bea icoup de femmes et d'enfants, lnvolontai-vî£.""t itte feu Q_ f'tit fivlnvf y «■««... -vrr- Théâtre de la guerre du Sud-Est ' Les troupes coalisées ont refoulé l'ennemi, défait hier, au delà de la ligne Pomorzany-Koniucky-Po-zowo et derrière le secteur de Koropice. i AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe 1 Vienne, 28 août. — Nos armées de l'Est Galicie - ont débordé hier, sur plusieurs pointsr le front russe établi depuis plusieurs semaines à la Zlota-Lipa. Elles combattent ici sur les champs d honneur des premières grandes batailles qui se sont déroulées au commencement de la guerre, u l'est et ' au sud-est de Lemberg et qui ont leur anniversaire 2 pour la première fois ces jours-ci. Aussi bien à l'est de Przcmyslang qu'à l'ouest de Podhajcc et de Mo- ^ nasterzyska, nous avons pénétré dans les lignes en-s nemies. e Entre Golagary et Brzezany les positions russes S ont été prises sur une étendue de SO kilom. Les ré- - gimenls austro-hongrois attaquèrent entre Gologa-r ry et Dunajow et les troupes austro-allemandes prè. de Brzezany. L'ennemi, défait, abandonna 20 offi ciers et 6,000 prisonniers. Il tenta vainement di reprendre les positions perdues par des contTe-atta ques. Il dut finalement évacuer le champ de ba " taille et commença ce matin tôt la retraite sur tou, 5 h front. Q A l'est cte Wladimir-XVolynsky il y a eu égale e ment des combats de grande envergure. L'armée d 1 n général d'artillerie von Puhalle refoula l'ennem ]- dans la direction de Luzk et a commencé la pour t_ suite. Au nord des marais de Pripjcl, nos allié n s'approchent de la ville de Kobryn. .Les forces aus tro-hongroises combattant près de Kamienez-Li 6 towsk ont chassé l'ennemi de ses positions au non et à l'est de cette ville. lt Théâtre de la guerre italien ^ Au front du territoire de la côte, l'ennemi tent d'attaquer cette nuit et auîever du jour sur plv 3.1 sieurs points, mais il fut repoussé partout, notan, 'e ment à l'est de Polazzo et San Martino sur le hav i. plateau de Doberdo, ensuite à nos positions de ha 1 1- teur au nord de la tête de pont de Tolmein. Dan 3. la région ne Flitsch, le combat continue. Au Tyro les Italiens s'avancent vers nos positions au nor de la vallée de la Lugana.* "i_ FRANÇAIS ls Paris, 29 août. — Le commandant en chef de i lt flotte française a déclaré le blocus, le 22 août, d' lr côtes d'Asie Mineure et de la Syrie, de l'île de Si à mos jusqu'à la frontière égyptienne, entre 37.18° t es titude Nord et 27.2° longitude Est jusqu'au 31.2• e_ latitude Nord et 34-30° longitude Est. Le blocus e ]0 entrj- en vigueur le 26 aouT. Il fut immédiatimei commit-■ aux autorités localeô de L: z^nc bl quée. Paris, 28 aoàt. — (15 heures.) — Quelques a tions d'artillerie au cou rs de la nuit autour de So 1_ pt Neuville, ainsi que dans la région de Boye. I Argonne, notre artillerie a arrêté à plusieurs r a" prises les tentatives de bombardement des tra es cKé'cs par l'ennemi: La nuit, san„ incident sur m reste du front. Nos avions Ont, pendant la nù es bombardé la gare de Châtel-en-Argonne. Dn Paris, 28 août. — (23 heures). — Bomlardeme 11" intense et efficaces des tranchées ennemies da les la régiqp de Nieuport, Ket Sas et au nord d'Arri Le à l'est de la route de Lille, lutte d'eAgins de tra us chées dans le secteur de Qutnnevières. Des actic en d'artillerie en Argonne, où nos batteries ont arri ~ : Marc de SALM || Directeur di 5. les tentatives de bombardement de l'ennemi à U Fille-Morte, Marie-Thérèse, tiaint-Hubert et Four de Paris. Canonnade au bois Le Prêtre, en forêt dt ^ Paroy et dans les Vosges (secteurs de Chapelotte ei LaunoisJ. é RUSSES Rétrograde, 28 août. — Dans la région de Riga; pas de changement. Dans la région de Bausk et de 1 Birski à 1< riedrichstadt, l'ennemi continua dans le courant des journées des 25 et 20 août ses violents tes attaques contre nos troupes qui défendent ces régions. Des combats opiniâtres ont été livrés sur les routes vers la région au sud de la ligne de chemin de fer lauerkln-Neugut. Dans la région de Dunaburg et au nord du chemin de fer Dunaburg-Poniewicz, nos troupes ont pressé le 26 août les Al-> lemands sur le front Ponedeli-Skopschki. De la région de Wilna, on ne signale aucun changement important le 25 août. Au N)emen moyen et sur le front entre les source! du Bobr et du Pripet, la retraite de nos troupes continue sous la protection de nos arrière-gar-des. Des tentatives violentes allemandes de prendre l'offensive dans la nuit du. 26 août et le lendemain dans la région de Bialystock et au nord de cette ville, furent arrêtées avec succès et coûtèrent de sérieusts pertes à l'ennemi. Près de Brest-Litoivsk, nous avons fait sautef les ' fortifications et les ponts conformément aux ordres reçus. Nos troupes de siège se sont jointes à l'armée de campagne. En Galicie, pas de changements importants. TURCS Oonstahtinople, 27 août. — Au front des Dardanelles, près d'Anaforta, il ne s'est rien passé, abstraction faite de temps en temps d'un feu d'artillerie et d'infanterie. Près de Sedd-ul-Bahr, l'artillerie de notre aile gauche a détruit une partie des tranchées ennemies. Sur les autres fronts, aucun changement. Constantinople, 29 août. — Au front des Darda nettes, l'ennemi attaqua le 27 août, après des préparatifs d'artillerie, de terre et de met, dans la région d'Anaforta, notre aile droite près de Ki-retschtepe et notre centre au sud de Asmanders-Pskakdere. Il fut refoulé ai.x deux endroits sans atteindre aucun résultat et u"''c des pertes considO tj notre centre : nous l'avons refoulé chaque fois avec des pertes considérablest Nos batteries ont touché à plusieurs reprises un croiseur ennemi et un navire-transport. Près d'Ari-Burnu, sur l'aile droite, il y a eu, à plusieurs reprises des lancements de bombes dans la nuit du 27 août. Notre artillerie a endommagé un navire transport et un remorqueur. Près de Sedd-ul-Bahr, feu d'artillerie et d'infanterie habituel. Des autres théâtres de la guerre rien d'important. * 1 03 Dernières Dépêches SUR MER Paris, 28 août (Havas). — Le vapeur italien Dinnamari (4,000 tonnes), en route pour Norfolk, a sombré. GUERRE SOUS-MARINE Londres, 29 août (Llovd). — Le vape ir ■ anglais Palmgrove a été coulé. Le Pculm-' grove (3,100 tonnes) avait été construit en 1896 et appartenait à la firme Alexander j & Mair, de Glascow. FÏ.ANCE. — Chutes d'aviateurs Paris, 29 août. — D'après le Temps Fa-' viateur militaire Deronne a fait une chute 1 mortelle en essayant un nouveau monoplane près de Vierzons. S Du Petit Journal : L'appareil monté par les aviateurs militaires Gros *al Cazaniat oa-l pota, à une hauteur de 600 mètres, près de àaeaux. Les deux aviateurs ont été relevés grièvement • -ses. 1 ANGLETERRE. — Combats dans l'Ouganda Londres, 29 août. (Reuter.) — On annonce officiellement de Nairobi, 20 juillet, 4 qu'un combat a eu lieu le 14 du même mois près de Mbuyuni. Les troupes de re-l connaissance d Maktau refoulèrent l'enne-d mi, fort de 2,r00 hommes environ; ses pertes sont considérables. Une vive activité se manifeste à nouveau le long de la ligne du chemin d& fer l'Ouganda. Une attaque di-a rigf'3 conlre ce chemin de fer est probable. s Une patrouille ennemie a été dispersée le 18 1 juillet près de Mzima. 30 ANGLETERRE. — Transport coulé s t Francfort-s/Mein, 28 août. — Le Vader-land d'Amsterdam publie la nouvelle sui. vante : Des voyageurs revenant de New- YorL et arrivés ici à bord du vapeur Ryndam ra c" content qu'un navire anglais qui transpor "" tait des troupes canadiennes a été torpill< n le 15 août aux îles Scilly. Des 2,000 hom meis qui se trouvaient à bord, un millier au le raient été sauvés. :t> ANGLETERRE. — Les pertes Londres, 28 août. *— La nouvelle list nt des pertes contient les noms de 121 officier ns et 1,346 hommes. IS n' RUSSIE. — Un remarquable article ns du « Daily Mail » Hé Londres, 29 août. — Le correspondant d • Vente : A. Gilliard 1 Baih) Mail à Pétrograde, M. Fyse, écrit ; " « Nous, Anglais, ne regrettons qu'une cho-| se, c'est de nous être trompés et d'avoir déçu la Russie, en lui promettant qu'au mois dt mai 1915 l'armée britannique atteindrait le chiffre de trois millions d'hommes. De sorte qu'en ce moment il n'est pas un Russe qui ne se demande ce que font ces trois millions de soldats massés à l'Ouest. Il est inutile de leur expliquer que notre armée est bien moins forte, que les renforts ont été retardés par suite de la difficulté qu'il y a à équiper une armée aussi nombreuse. — Pourquoi nous avez-vous promis que vous seriez prêts pour le mois de mai, vous répondent-ils. — Et de partout des plaintes s'élèvent. Ils vous disent : Pendant l'hiver nos braves enfants versèrent leur sang sans compter dans les Carpathes. Déjà devant eux s'étendaient le» plaines hongroises. La Hongrie aurait été à nous si nos alliés, à l'Ouest, avaient tenté de faire un© diversion puissante. Mais ils ne firent rien. Les renforts aJflemands arrivèrent à heure fixe et à heure fixe vous nous laissâtes inonder de mitrailles. Nous opérions que les munitions commandées en Amérique, en Angleterre, en France nous parviendraient à temps. Nous ne les reçûmes pas. Nous croyons bien volontiers que le front de l'Ouest est puissamment fortifié, le notre l'était-il moins devant Varsovie et cependant Les Allemands, à la Bzura et près de Blonie, parvinrent à contourner notre ligne de défense.Nous pensions qu'il vous aurait été possible de faire quelque chose de semblable, dans les Flandres, par exemple. M. Fyse ajoute : Devons-nous en vouloir aux Russes? Leur raisonnement manque-t-i] de logique? Du lourd fardeau de la guerre n'en supportèrent-ils le plus grand poids? Us sauvèrent trois fois la situation à l'Ouest et ils n auraient pas le droit de se plaindre? Lorsque l'ennemi franchit le Narew en juillet, il était de toute évidence qu'il visait H -—sfc* B—Çi y Pendant qu en Angleterre des écrivains mi-litaires affirmaient aux naïfs que les plans du grand état-major allemand échouaient lamentablement, von Hindenburg réalisait son plan gigantesque. Admirons cette persévérance inlassable, admirons la ténacité remarquable de nos ennemis. Si à notre déplorable manque de préparation, à nos méthodes malheureuses, hâtives qui ne donnèrent, notamment aux Dardanelles, que des résultats décevants, nous opposons la patience et la méthode, l'organisation et la prudence et la force aussi déployé© par l'armée allemande en Pologne, nous ne pouvons, oui franchement, nous ne pouvons nous empêcher d'éprouver pour l'Allemagne une admiration envieuse. RUSSIE. — Mesures préventives Pétrograde, 29 août. — Oes affiches placardées dans les gares de Pétrograde annoncent que le trafic des voyageurs et des marchandises pour Riga et Reval est supprimé. Plusieurs régiments, notamment les tirailleurs de la garde, ont quitté hier Pétrograde afin de surveiller les lignes du chemin d© fer de Pskow et Narwa.. On assure de ! bonne source que l'état-major russe aurait l'intention de défendre énergiquement Riga, qui aurait été solidement fortifiée et où des troupes considérables auraient été massées.RUSSIE. — La chute de Brest-Litowsk Amsterdam, 29 août. — Les journaux hollandais s'occupent toujours longuement de la chute de la forteresse. Le Maasbode écrit : Les forteresses russes tombent comme des capucins de cartes. C'est aujourd'hui le tour de Brest-Litowsk, ville contre laquelle les « grosses Bertha » paraissaient impuissantes. No as devons croire que la meilleure part de ce succès revient à la brillante stratégie austro-allemande. Du Nieuwe Courant : Après Varsovie, Brest-Litowsk. Les événements se suivent avec une incroyable rapidité et l'entrée des Allemands à Pétrograde qui semblait, il y a quelque jours une chimère, ne paraît aujourd'hui nullement impossible. Le Handelsblad qualifie la prise de la forteresse s d'événement de grande impor-tance stratégique ». Ce journal est d'avis que l'armée russe opérant dans le nord tt le sud de la Pologne est certainement sépa-; rée aujourd'hui du gros des troupes. Amsterdam, 28 août. — Le Nieiv van d'en . Dag dit que la nouvelle de la chute de Brest-Litowsk* a été un véritable coup de théâtre La forteresse n'a même pas été assiégée Elle est tombée dans les mains allemande: 3 comme un fruit mûr. Ce succès a été obleni s grâce à la parfaite stratégie du haut com mandement allemand. Si jamais Grodno e Rodno succombent à leur tour, la partit ouest de la Russie sera désormais^ ouvert it aux troupes allemandes et autrichiennes. » » ... la grande ligne » 0.40 RUSSIE. — Minsk évacué Vienne, 29 août. — Le journal Dziennik Narodowy, de Pchikau, annonce que les ail. torités russes ont déjà évacué la ville de Minsk. RUSSIE. — Evacuation de Dunaburg Bucarest, 28 août. — Des informations de Pétrograde disent que les troupes composant la forteresse de Dunabourg auraient été retirées. Quelques détachements seuls y feraient demeurés. RUSSIE. — La situation militaire à l'Est ^ Stockholm, 25 août. — L'Aftenbladet de Stockholm consacre un long article de fond à la situation à l'Est, et écrit : Chaque jour les Russes subissent des pertes qui équivalent celles des armées de la guerre de Trente Ans et chaque mois les Russes perdent autant de soldats que l'armée de Napoléon dans sa marche sur Moscou. La retrai de l'armée russe et les pertes des forteresses constituent une catastrj-phe comparable à la perte d'une couple d'armées semblables. La grande signification de la conquête de la Pologne, des forteresses de la Vistule, du Njemen et du Bug, est caractérisée dans c© fait que les Russes n'ont sur l'arrière aucun© autre ligne défensive que leur territoire incommensurable. Brest-Litowsk était le dernier point d'appui moderne d'une défense contre un ennemi envahissant. Les Russes avaient transformé la Pologne et la Lithuanie en un seul camp militaire immense. Les lignes de chemin de fer, dont la Russie intérieure avait un besoin stratégique pressant, n'ont pu être construites; tout l'argent a été employé pour la construction de chemins de fer ans le gouvernement général ' des provinces de la Vistule. C'est là que fut reporté le ponn central do toute l'activité militaire de la Russie. Par la perte de la Pologne, les Russes perlent la plus grande partie des provisions ïes êt fles euiniisseirrenis munaifes russes sont maintenant entre ^es mains des Allemands ou, tout au moins, en danger d'être bientôt perdus. Si les Russes veulent se relever de leurs défaites colossales, il leur manque les points d'appui nécessaires pour r.ne nouvelle offensive. Il n'y a plus à leur dis-,»c.- ition qu'un réseau de chemiî'.-i de ,vr tout à fait insnffisant ; toutes les lignes stratégiques au front de l'Ouest sont maintenant aux mains de leurs ennemis. L'armée russe, ei se retirant peu à peu des provinces frontières, a d'autant moins l'occasion de se relever et d© se compléter. La Russie en ce moment aura difficile d'instruire des recrues et sans points d'appui pour une armée assaillant' éventuelle que les défaites polonaises pourraient encore rétablir. Parlant du point de vue qu'une attaque vaut mieux qu'une défense, la Russie avait concentré dans Te voisinage de la frontière toutes ses forces militaires principales et toutes les forteresses. Dans toute la vieille Russie de Pierre le Grand, il n'y guère de forteresses modernes, pas de stocks de provisions de réserve. Après cette catastrophe, le grand-duc Nicolas et ses amie et admirateurs en Angleterre et en France, doivent bien avouer q~e l'offensive russe a subi un véritable Sedan en Pologne et dans les provinces de la Baltique. Sera. RUSSIE. — Découragement à Pétrograde Vienne, 29 août. — On annonce de Pétrograde que la ne tvelle de la chute de Brest-Litowsk a provoqué un profond découragement. Déjà depuis une huitaine de jouis les critiques militaires estimaient que l'on devait compter avec la perte de Brest-Litowsk, la forteresse la rlus moderne de la Russie occidc 'tale. Us disaient, entre autres, que contr3 les batteries lourdes allemandes la forteresse la plus puissante ne pourrait résister. Dans le Russkoje Slovo, Petrow écrit un article pessimiste, dans lequel il déclare que l'armée allemande et l'Allemagne tout entière est un édifice formidable, construit de béton et d'acier, qu'on ne pourra détruire. ITALIE. — Révolte à Tripoli Londres, 29 août. — Le correspondant du Daily Telegriph à Rome-dit eue fa révolte à Tripoli prend un caractère grave. Quel-q-ues tribus arabes ont paru devant les nurs de la ville. Jusqu'ici les attaques des Arabes purent être repoussées. -TALIE. — Le conflit italo-turc Rotterdam, 29 août. — D'après des nfor-, mations de Rome l'Italie, avant sa déclara-5 tion de guerre à la Turquie, n'aurait dressé t aucun plan de bataille. La déclaration de - guerre aurait été lancée par s 'te d'une t énergique pre, sion exercée par la France et 3 l'Angleterre. Ce n'est que ces jours derniers 3 que les ministres italiens s'occupèrent activement de la participation de l'Italie à la

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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