Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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01 januari 1918
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s.n. 1918, 01 Januari. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 22 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fx73t9fz2x/
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wm*rr*r*m •je ia i lancée ; s cm Die bâ-•it sur des catacombes dont certaines artères s'étendent sur une longueur de plusieurs kilomètres. A ce sujet, il m'a été raconté des histoires remontant au temps des Normands, époque où les habitants de Cambrai, qui possède, elle aussi, de célèbres rata-combes qui méritent une visiïeY creusèrent les flancs des collines sur lesquelles elle est bâtie, pour s'y réfugier en cas d'alerte. Mais tout cela est du domaine de la légende et l'origine de ces immenses corridors semble plus prosaïque : bien que la véritable fin de ces rues d'une cité souterraine demeure mystérieuse et inexpliquée, il ne s'agit apparemment en l'espèce que d'excavations d'anciennes carrières abandonnées. Quoi qu'il en soit, il n'en est pas moins cer-' tain que les habitations ont été construites à l'aide des aiagnifiques pierres calcaires que recelait le sol sur lequel elles se sont élevées, fait qui permet de dire que chaque maison de Cambial s3est- construite sur son emplacement primitif. Et peu d'habitants de la ville se sont figurés, nous • ' én - 'so'rnines convaincus, ' qiiè Isfurs profondes et spacieuses caves où les rues les plus réputées de Franco s'alignaient et s'étalaient en longues théories leur serviraient encore quelque jour de refuge tutélaire; que père et mère, ills et filles, domestiques et servantes — rien de tel que le danger commun partagé pour niveler les conditions et les conventions sociales — y passeraient de longues semaines en un pittoresque pêle-mêle, à 1a lueur d'un luminaire de fortune, avec la perspective, étant donné le grand nombre de maisons saccagées, d'y devoir séjourner — avec plus de confort et moins de crainte assurément — jusqu'à la conclusion de la paix. J'en ai visité plusieurs de ces aî>ris, eTcorté par leurs aimables mais combien locaux occupants : de quel autre nom faut-il en effet qualifie^ quand on est habitué aux mœurs allemandes, le français sonore et imagé, l'intarissable bavardage largement ponctué de gestes de ces braves gens qui vous décrivent cent fois la chute des premièies bombes, la fuite éperdue dans les tsves, le bruit assourdissant des écroulements qui se produisaient au-dessus d'eux? Dans une rue voisine Je 1a gare, pas une maison n'est demeurée indemne. L'hôpital civil,, dont de grandes croix rouges tracées sur les toits Sévèlcnt la destination, et occupé au moment de la bataille par 300 malheureux habitants de 1» ville gravement malades ou atteints de tuberculose, semble avoir exercé une véritable attraction sur les obus anglais. Onze piojectiles de gros calibre se sont abattus sur le joli et spacieux bâtiment, dont les premiers s'ont venus Surprendre le personnel à Son poste et tuer les desservants des cuisines qui s'y trouvaient Té-unis. (On évacua précipitamment les patients vers les caves où on les retrouve pêle-mêle, iftroitcment logés entre les installations du chauffage central, apeurés et privés de lumière. L'on ie prépare a évacuer bientôt les plus gravement Inalàdes, et -comme les médecins militaires allemands ont mis à la disposition de l'adminis-11^10® dePhôpi'al un train sanitaire, l'on espère mener promptemert cette délicate opération à bonne fin. Et ce n' est pas sâns'nëcessilé. Car si cette situation devait perdurer une quinzaine de jours pnccre, me dit le directeur, lors d'une dé mes "visites, une épidémie éclaterait ici pes devant leuts maisons détruites, la figure an- i xieuse comme cela s'observe quand un « événement » tel qu'un incendie, une effraction ou une algarade entre pochards vient opérer une diversion dans la monotonie de la vie d'une petite vijle de province. Les gens auxquels on adresse la parole vous tiennent presque invariablement le môme langage « Souhaitons que la paix so.it proche. Quatre ans dç, guerre, c'est long 1 Pas que nous ayions à nous plaindre des Allemands. Pour nous, ils font ce qu'ils peuvent. Ils nous om même fourni du bois pour clôturer les fenêtres et rendre les maisons habitables. Mais que voulez-vous, monsieur! Nous sommes pour a|nsi dire prisonniers en notre propre pays ! Que l'Allemand soit aussi amical et aussi secourable qu'il l'est pour nous, il n'en est pas moins certain que notre situation l'un par-dessus l'autre est fausse. Npus aspirons à voir signer la paix ! Pensez-vous que la guerre sera bientôt finie, monsieur ! » Et avec la peu compromettante assu-r?nce que leurs épreuves seront prochainemer terminées, on rend ces pauvres gens heujeux. ' J'ai remarqué avec intérêt combien les «barbares » sont polis l'égard de la population française. J'ai fait la même observation à Cambrai, à Le Cateau et en beaucoup d'autres endroits. Je ne parle'pas uniquement des officiers de 'Pavant-garde qui nous servent d'escorte : ce serait faire usage d'un terme de comparaison suspect, mais j'entends parler de la vie courante telle que je l'observai du matin au soir au cours de mes solitaires pêréginations dans les rues solitaires de la ville désolée, quand inconnu, on pouvait aisément me prendre pour un habitant du Nord de la France errant parmi les ruines de sa ville natale. Les ofliciers, de nombreux sous-officiers et soldats s'entretiennent avec l'habitant eîi langue française et combien drôle est-' l'inverse quand on remarque comment nombre de Français, les employés de magasin principalement, semblent se jouer des difficultés grammaticales, si imprévues pour eux cependant de la lr.ngue allemande. Pour .rpstime,,réciproque à venir des peuples, il sera bon d'entendre parler les populations des régions occupées p^r les Allemands.de leurs dominateurs temporaires, La propagande que l'Entente mène encore contre les « Barbares » — la ligue, souvenez-vous, instituée en France .en est un éloquent exemple — sera mieux contredite par ces simples et, véridiques histoires narrées par les victimes des crimes allemands que par une propagande anti-barbare d'origine allemande, si probante et si sincère soit-elle. A quoi peut servir, grand Dieu, toute cette haine, ces calomnies inutiles, ce mépris des races que l'on eritrcti'îrt jusque dans le coeur des enfants? Dans un avenir relativement proche la paix sera signée et chacun devra de nouveau pratiquer la tolérance parce que plus aucun peuple au inonde n'est réellement indépendant, parce que les uns sent solidaires des autres dans la prospérité aussi bien que dans la détresse. A quoi servent les injures, ces insultes profondément et douloureusement blessantes mises à la mode par de non-combattants se tenant prudemment él-odgnés du danger, que je n'ai jamais entendu prononcer au front par ces braves qui af-fiontent chaque-jour les privations, la souffrance et la mort en combattant pour leur patrie, et qui, j'en suis intimement convaincu, ne tombent pas plus des lèvres du soldat intelligent de l'Entente aui, mieux que les embusqués prudents et frou:- BERLIN, 31 janvier (Officiel du soir): Sur le haut-plateau l'As.ago, de nouvelles attaques ue V ennemi ont échoué. Des aitUcs théâtres de La guerre, rien de nouveau. Sur me. BERLIN, 1er février (Officiel): Vans La zone oa/tee autour de VAngleterre ont . te co-ules récemment par nos sous-marins, 5 tapeurs, août .i lourdement chargés, dans le canal de ta Manche, maigre une très violente cvture-action ennemie, Parmi les navires figu-iaient u.tux grands vapeurs anglais armés d'au moins 6,000 respectivement 4,000 tonnes. Aii k VIENNE, 31 janvier {Officiel) : Au sud ouest <t'Asiaga, nue attaque ennemie a ete repousse. Sur la partie orientale du haut-plateau d'Asiago, l'activité combattive s'est restreinte à lies combats d'artillerie animés. Le nombre des prisonniers faits ait cours des derniers combats s'est élevé à 15 officiers et 660 ^soldats. TURCS CONSTA N TIN Ol'LE, 30 janvier : Front de Palestine; Activité de patrouilles et feu d'artillerie habituels. Front de Mésopotamie : Des cinq avions ennemis qui ont attaqué sans succès Kifri, l'un s'est abattu en flammes. CONSTANT1NOPLE, 30 janvier (Officiel): Dans les Dardanelles, le sousmarin anglais « t. 14 » a été coulé par nos batteries des côtes près de Kumbale. Sept \rnatelots ont été sauvés. Le périscope d'un autre sous marin anglais, le « E. 82 », ayant été abattu p/ès de Nagara, on a constaté la présence d'une grande tache d'huile sur la mer, ce qui permet de croire avec assez de certitude que ce sous-marin aussi a clé anéanti. Un hydro-avion anglais du type Shore a été forcé, par le feu de nos mitrailleusesà atterrir près de Nagara; les aviateurs ont été faits prisonniers et l'appareil, qui était indi mne, a été capturé. Sur les autres fronts, la situation ne s'est pas -modifiée. COMMUNIQUES DES ARMEES DE L'ENTENTE FRANÇAIS PARIS, 31 janvier (Officiel^ Il h. P.M. : Nos patrouilles opérant en diveis points du front, ont lait des prisonniers. Rien <1 signaler sut l'ensemble. Aviation ; Dans la journée du 29 janvier, tin Je nos équipages composé du capitaine Vu'llc-iriin et du sous-lieutenant LecreuXj a bombardé à très faible hauteur, ta gare de ThicCucourt, 'où un grand incendie s'est déclaré. PARIS, <11 janvier (Officiel), 11 h. P.M. : Rien à signaler en-detiors d'une lutte d'artillerie assez violente dans la région de Flirey. Aviation : Dans la journée du 30j un avion ennemi a été abattu par nos pilotes et trois aut/es sont tombés dans leurs lignes a ta suite de combats.Armée d'Orient, 30 janvier : Près du lac de Doiran les troupes britanniques ont exécuté avec succès un raid qui léur a permis de ramener des prisonniers. Dans la région de Kanastit actiant. d'artillerie réciproque» Un „ is* lé, qui ■watt survole la côte d'Essex avant 10 h. 30, a passé en arc au nord et à l'ouest de. Londres, et a l-a-icé quelques bombes sur la périphérie sud-ouest de la ville. Simultanément, un autre appareil ennemi a jeté des bombes sur :a ba li ue nor; est .de Londres; les explosions n'ont tqit m : utime, ni dégât. D'autres avions ont survolé la côte de Kent et d'Essex, entre 10 h. .25 et 10 h. 50; ils ont tous été forcés de rebrousser chemin. La dernière attaque a été prononcée entre 11 h. 30 et minuit, par 3 ou 4 aviateurs venant de la côte d'Essex; elle n'a eu aucun succès, ^Des bombes ont été lancées sur plusieurs points des comtes de Kent et d'Essex. Des prcci ions sur le nombre des victimes et sur l'importance des dégâts manquent encore. Peu de personnes ont été atteintes dans les fauho .rgs sud-./uest de Londres. Il est vraisemblable que les attaques aériennes ont été exécutées par le même nombre d'aviateurs que -ceux qui ont bombardé VAngleterre la nuit précédente, c'est-à-â're 15. Un certain nombre de nos . aviateur^, sj.^ji^ pour combattre ,,l<en-., nemi. On signale plusieurs combats aériens. Un de nos aviateurs a (ittaipié un avion ennemi ait nord-ouest de l ondres; le pilote a alors lancé ses bombes sur des terrains vagues et a rebroussé chemin. Tous nos avions sont rentrés indemnes.Trots personnes ont été tuées et dix 'blessées an cours dé l'attaque aérienne allemande contre Londres. On craint qtiil y ait encore 6 cadavres sons les aecombres a'une maison. Dernières Dépêchés Au suie- des Colonies allemandes. Berlin, 31 janv. — Le député Noël Buxton prononça, le 25 janvier, un discours à Manchester. Il dit au sujet des colonies allemandes en Afrique : L'opinion dominant en Angleterre est | que les colonies ne peuvent pas être, rendues à l'Allemagne. On s'efforce d'inventer des motifs de devoir, d'honneur, de morale et d'intérêts impérialistes iwur leur incorporation avec les possessions britanniques; au lieu de cela, on devrait penser que l'accaparement des colonies allemandes serait incompatible avec la paix mondiale et que l'An-'gleterre s'est déjà prononcée en faveur du principe « pas d'annexions »., D'ailleurs, l'agent principal dans la conclusion de la paix sera l'Amérique, qui s'opposera certainement aux annexions et qui s'en tiendra au principe de la porte ouverte. Si l'Entente ne reconnaît pas les prétentions allemandes en Afrique, la guerre se pro-ISngera et l'affirmation de l'Allemagne, qu'elle mène une guerre défensive, serait alors justifiée. Au reste, la soumission de toute l'Afrique tropicale à un contrôle international, ce qui impliquerait une grave humiliation pour le sentiment de puissance de l'Allemagne, n'écarterait nullement les difficultés. L'ambition nationale ne peut être rayée du monde par un trait de plume. La meilleure solution serait une extension des principes de l'acte du Congo de 1885 à toute l'Afrique tropicale, sous le maintien des souverainetés existantes, sauf l'échange de colonies sur la base d'un accord réciproque. | . La situation au Mexique. Le « Sun » die New-York annonce que la famine règne au .Mexique.L'anardue esbgï&n-i à», lia (laissa (]lt œnuvœBwiiHtn fiafc vido. LtflM Pétrograd. La saisie de l'or et de l'argent eu Russie. Amsterdam, 31 janv. — .ue ministre des Pays-Bas à Pétrograd a informé son gouvernement de ce que le Conseil des Commissaires du Pi- iple a commencé à saisiir et à, enlever les valeurs d'or et d'argent qui se trouvent dans les coffres-forte, en location dans ■ les banques. Le ministre a protesté contre cette façon d'agir vis-à-vis des sujets néerlandais, et s'est réserve, au nom de son gouvernement, le droit de réclamer un dé domina/-gem-ent, pour le préjudice qui pourrait en résulter pour ses ressortissants. La Finlande à Biest-Litovsic. i i L'Agence Havas apprend que la Finlande a envoyé une délégation de cinq membres, pour participer aux négociations de paix de Jtir&sifc-Lifcovsk. Cette délégation se compose de trois membres des partis bourgeois et de deux êo cialistes. La paix avec la Kussie imminente? ' Milan, 31 janv. — D'après des nouvelles de Pétrograd, Trdtzki a déclaré que la conclusion de la paix avec les Puissances Centrales est im-ninente. La Russie se voit dans l'obligation de conclure cette paix, dont on ne saurait endosser la responsabilité au gouvernement de Lenine, attendu qu'il faut en rechercher la cause dams ' le? fautes commises dans le lointain passéj par le gouvernement tsariste. CONTINUATION WSS NJSGOCIATIVxVS A BEEST-LITOWSK. Brest-Litowsk, 30 janv. — Ce matin a eu lieu une séance plénière sous la présidence de S. A. le grand-vizir TaJaat-Pacha, qui l'a déclaréç ouverte en saluant les délégués arrivés. En quelques paroles piéliminaires, Talaat-Pacha fit ressortir que depuis la dernière pause^ certaines modifications étaient survenues dans la composition de ce:taines délégations, et il pria les présidents des délégations d'en informer l'as-; semblée plénière. Sur ce, le secrétaire d'Etat von lK.iihlmann déclara que le gouvernement royal de Bavière avait usé d'un droit qui lui avait été concédé par traité, d'accord avec S. M .t l'Empereur et le Chancelier de l'Empire, en envoyant le ministre royal de Bavière, comte Podewils en qualité de délégué aux négocia-, tions de Brest-Litowsk, de telle sorte que le comte Podewils, ministre d'Etat, prendra désormais part aux négociations en qualité de membre de la délégation allemande. La fausse dépêche de Trotzhi. Brest-Litowsk, 31 janv. — La commission ger-, mano-austro-hongroise-rosse pour le règlement des questions politiques et territoriales a continué aujourd'hui ses délibérations sous la prési-, dence du comte Czernin, ministre des affaires étrangères. Avant d'établir l'ordre du jour, Trotzki a fait une déclaration d'après laquelle1 il avait pris connaissance des journaux allemands relatant un télégramme émanant soi-disant de l'agence téïégraphique de Pétrogr. d, qui, si l'on devait y qjouter foi, pourrait avoir les piles conséquences pour les négociations de paix. On y citait le passage final d'un discours qu'il' avait prononcé devant le troisième Congrès deg; députés des ouvriers, soldats et paysans. Effectivement, il y fit une communication au sujet de la marche des négociations de paix à Brest-Litowsk et avait exprimé soin point de vue person* n»! <j> le no'®* à» ttu»- 4e la déléjtaticn* **

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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