Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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31 december 1917
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s.n. 1917, 31 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zp3vt1jj6k/
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4*» tnné*. - N* 1168 - Ed. B DIX CENTIMES lundi 31 Décembre 1917 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger L«s «bonnement? sont refus eichtsivemenl par ton» le» BUREAUX DE POSTES. Les réclamations coaeef/Wnt ies jbomLstriiînts doivent ttre adressées eicliisivejntnt su b:ueau Ue pp»te qui ■ délivré raboar.eteetit. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 moi&J 2 mois I moi» : Pc. 8,00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE : 125,000 par jour Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIKÎS: INDEPENDANT ANNONCES Fait» dlv«« *t Eehe* ....... L« ligne, tr. tflt Nécrologie tCO Anconees commtrciilt» llx/b Annonces fisiancière» , j.ot PETITES ANNONCES. . . L* grande ligne. 2jfif Rédacteur en chef : Rb»« ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIStAGE : 125,000 par Jour * propcfc du Comité Hispano-Néerlandais u fassioi» cl > réserves sur «3®-. fc&ities up}>r-ic>^!ou& g,u fours ^ ncure damier» « Le » non* croyons intérfs-"* ■ •*4- reproduire t'*ri cii qu'il i i. i> ,tu nfc du ravît rdllement de ia Beigi. que et q*s« départ tmenis du Nord ù la Fran. pir V Cfw'ïz-ifràï ~~~ - .... Lit ravit'niîl.iT«ffl^ <3 la Bc-îifiqûee^Se la I région occupé; du Nord de la Franc© fcsfvV»- | su!;.-, dit-il, à l'nR^eatioif d u.ne Coiami .-M -n, connue sous le noib d' « U"4<ef comvu<«iottffor Be ~g<uni », doa/ le fonctionnement est pi rve_ nu jttsqu à posent à préserver c('s malkJ,jre,ti-»re ooflftrécs de la famine. / Uaus cezctêgion*. habité* s par neuf yUriou©. d uabiu'îrfs environ,. on trouve cois ïmnllions i d<J % et îin miii.ou de Français M Ut l'en-I ta'' ti ii est assuré par les Poiivoi» puS^cs. Car B diuiaut les tirais années que dure i i jr u'érre, i©s aWiles de <£v c- / U riches si i''rt.li« cependant, ,-,c to-liaU^ineai.t taj-is t-u épu sé s et les r .yf* diininuênfc en dessous de ia moyenne par JEu <yi du manque de hua ou d'engrais. Qua#t. à "la prtdiation eJk-méme, on inf(fjom-e de 25 p.c. à la normale. M j-.a il. C. B. a • n». p.-;,- vernir en aux populat. eu. contrées éprouvée-,-, ^e,ne realise Pjprde béné£ie c : t-e« membre» d<' ei fomsionualres tra-WSSgÊf^r dèvui ■-..fui. (V&iià qui esi sùj«t En oe qui cmio_ ■ u- les -d'iiw-'i alljn; nt-airc» €4 les vêtements ,4^ eorLt difctrilm's, il n'est perçu d« Oviix «iixqaej» Lnrs moy.ns pûirmai-tL'nfc encore (!?'••«'!' - y1"1 qu'une légère suixlrar. ga sur le 2>i^x coâraust, «L le bSnéi'ioe pi-oduit' p. r ct« traffisaet'ons est versé dans une caisse spéciale jfearv-ie spécia-fement à l'c-ûtiTêjeû de ceux qdi-^CMiî ooaiiplbu-incnt d'auéa de r.esour- CbS. lia Oo-aobisawn se ttouve souvent appelée à rcs^iiclre clea quêtions à premier^ vue, paraisse.àt insolubles. Une dos plus oo-m.plex% eit le problème aes transporte : la difficulté de se pixcurar le tonnage nécessaire au trafic maruiiue d'une paît, ci l'obi^rvatîoai des in. nombrable» arrêtés déorctéa par les autorités oeou] anr-.s est auM=i grande que délicate. Malgii© leur impor-ianoe roiative, les stock» de- ds.aréî's alan&ùtiaires aecainulég ne repre-senteut que la consommation de quelques journées tt> la î-égularilé des diaLributions dépend uniquement de l'an ivâgE - normal des navii^à affrêics. Durant &é Suffi d'èrnif r.-. mois, la ré-Êcrvu n'a jams.'o dépassé la coneommation d'une £3ema.ne et bien qu'en ces derniers temps les arrivages soâeat devenus plus consid^rab-es e.t plus réguliers, d'-iï conumunee entières se «ont trouvées durant, plutieurs jours littéralô-meat saus pain. A deux ropris-'a d'ffésentes, on n'a pu parer à la d eet'tîe que grâce à la biqnvH-Ùllanie mtei-veaition du gouvernement néerLaiiidais qui a gracieuseme;vt mis à la dis. positaon du Comité la quantité de oéiréale no-ctsoaiTe à la consommation joumialière jusqu'à l'arrivage des ©nvois signalés. A la réception des nouveaux approvisionnements, la quantii-té de denrées prêtées était naturolloineint restitué(Le ge t' n'en méri e pis moins l'éternelle rccmnausancii d la tiaUon tout entière et nous sommes heureux de pouvoir nous en f ire t'organe. N. d. 1. R.) L'éat sanitaire général souffre énormément do cet état de chcsea : 15 p. c. de la mortalité crregistre© à Bruxelles est imputab e à la uubftrcaUoa©; à L>'oge,ce chiffre s'élève à 50 p.c., k à 63 p. c. à Anvers, et à Lille et a Valenc-i€n-ucs, ce pourcentage ec-t plus élevé encore. La Amortolijje infantile s'ac.rcît t udés que la na-^ùité diminue dans des pn portions inqu.étan-Ihy^i le Comité prélève-t-il encore eur ses ^tesT^^^fc^soiu'c^s d s rations supplémentaires rnaigT'S jï f an te, aux lucres et aux ma- lad®. ^ ^^^avir ■ pa-r naufrage ou La perte d'un seulj'une mine flotytan-faiit de guerre — explc®C*^ ravibain^ent sé-te, par txamp e m ' ' porur oonsé- rleuseonenti en danger, a ae^Scns pa'n-qu-eno3 de pmer b~p f JK1aa3 J, be, Vaux lui p^rm-et'tre de ^ ^ mo's d 1 soins, ^ Oàm&é doafc disr^'r c^\u3ntit^ 110,000 tonnes de vivres. Avec A \ jn_ - 1 « miel Le vient s adjoindre la produit . ^ 4iS mJi » r^'rion à peine suffisante pour en^t^nk r,s 1» »»« * »? ^ *w Y *«*•*> r* *%£££* ««r ^ tore, à cause ^ iapeauri. Ca ^ ^ tionible, n»-t-«n pas • aa d > urer cette maigr. ration J » 1 j pré.-nte pas 2,000 calori^ ^ la ^ <* Fr°'ro^ Cette fojWe- dufér^-"3 provicint du liano . ^ xc iançaise s applique ^ï^UenT à )• production du froment LiNj>ia pomme terre tandis qu'on Belgi-Jfer. les agri^v-turs parviennent encore à récolter de subvenir à leurs propres besoins ci à ofoi d® i'é'.evage (du p-oïc notamment, N. d. /• E-)- ri7irooaist:inoe aggravante : c.tte quotité de , £,000 calorîis est plutôt fiolive o>r, on réalité, durant ces huit derniers mois elle n'atteignit pas ke 2/3 de ce chiffre. Dans les régions o^capéee, i_s demies alimentaires indigènes aucei bien que celles provenant de l'importatioai bont rationnées. (Le confrère fait, erreur en généralisant en ce qui conclue les denrées indigènes. N. d. 1. B.) En Hollande, oe rationnement n'-est appliqué qu'à un nombre limité (beaucoup plus grand qu'en Belgique, N. d. 1. R.) de produits aM-: mentaires dont la plupart arrive cependant en. core en quantités suffisantes sur les marchés publics, tandtis que, d'autre part par un tarif fixe, l'autorité (qui les fait- observer, N.d.l.R. 1a vente en est réglementée. Ci-après un tableau comparatif fixant ei grammes li'impcwtanoe relative de la ratioi jcùruialiutxi d'un habitiaint da Bottardarn a d'un Belge : Belgique Rotterdam (aur le papier) Pois et haricots 15.G 35.7 i Lard 31.5 illimité ! Lait 3 5 illimité Riz 23.7 Réservé aux malades Poisscih 2.2 illimité Poumim a df t rre 190 570 ] 'euri''- 12.9 illimité Viande 32 illimité ' Fromage 2.2 illimité Légumes 397 illimité Soja» (c^ssrjnede) 39.7 illimité Q'Ut's . t volaille 13 illimité. Cacao 1.3 illimiié Maïs 15.2 illimité C!afé néant 7 Thé néant 3.5 Gruau d'avoinC néant 2.6 Graisse à rôtir néant 12.5 Les denré's inscrites à la liste belge ne sont attribuées que quand la tonalité tn a éUi importée. Lee rations de riz, de pois et de hari-cotjs, de lard, ds viande (???) et do volaille, d*> maïs et même de froment sioaib fort sujettes à fluctuations et le maximum n'en a jamais été atteint cette, année. Ce-iks portées à la noaieiioiatiuxe hollandaise sont exposées en vente j>ublique 't en quantité illimitée. Les maachés beiges ne, disposent que de peu de d niées alimemitaires (quand cei a line groece bouras cela ne s& remai'que pas. Red.) et ceux du nerd de la France en saut totalement dé-potii-vus.Pau- permettre de juger la situiatioifi en tou. te calmai tance de cause, nous donnons ci-après un nouveau tableau comparatif renseignant la mercuriale des prix du marché public. oa Hollande et en Belgique : Belgique Rotfcçfidem Lard 20 fr. le ki'l. 3 fl. prix'du marché Fromige 15 fr. le kil. 1.20 fl. prix maximum Pomuiea da terre 2.50 fr. lckil. 0.6 1/2 max. Tlié 100 fr. le kil. 2.80 fl. max. B urre 27 fr. le kil. 3.05 fl. max. Graisse 40 fr. )e kil. 0.40 fl. max. Viande de. bœuf 17 fr. le kil. 1.60 fi. p. m. Café 100 fr. 1e kil. 2 fl. prix du m, Farine 12 îr. le kil. 0.14 fl. prix du m. L=)it 1.20 fr. le litre 0.16. fi. le litre CEufs 1.00 fr. pièce 0-18 fr. pièce Viandë de mouton inabordable 0.90 fl. le kilo. —Etr B&ù#~s*apÇîS5e^oir, Sembfc-t-ii, de La xi-gourtuse sévérité du jugement qu'il va p-ro-noiic-ir oontre les autorités belgeu en général, cen re le C. N., notre dictateur des vivres en parldculier, le « Vaderland » ajoute : « Il ré-suite de Ce tableaii que la faeuké d'acheter ces denrées dépasse notoirement les ressources dô la population en général, l1 s richards exceptés, sa s piidie d- vue qu'elles ne peu-ve t être obtenues qu'-en quantité relativement limitée. Le problème le pi us compliqué qui se dr e-.e devant le C. R. B. eafc le tonnage maritime. Pour assurer le transport de ses approvisionnements, une flotte marchande de 320,000 tonnes lui <st nécessaire et la marine marchande belge tout entière ne comporte que 21 navires dont la capacité ne re prés nte que les 2'5 de ses besoins et la marine des neutres cet" insuffisante pour combler le déficit. En 1917, Pimjortation en destination de la Belgique et du nord de la France représente à peine l's 2; 3 de celle de 1916. Au 31 octobre 1916, le C. R. B. avait importé 1,279,035 tonnes, tandis que durant l'année 1916-17, échue le 31 octobre drnier, l'ensemble des importations ne s'éievait qu'à 763,129 tannes, dont 35,057 de provenance hollandaise. A re-inarqu r qu'en 1916, il n'avait été acheté aucune denrée alimentaire dans les Pays-Bas. Dans une très large mesuira, la Hollande coopère aux travaux de la Commission, en ce sens que le gouverneœ'cnt des Pays-Bas, d'accord avec ceiui de l'Espagne, a accordé sa protection à l'œuvre. Le contrôle do la livraison et ds la répartition des denrées Cet assuré par une commission de déléguéa neutres travaillant de concert avec les rSpréeentanits de LL. MM. La Rein® de Hollande et le Roi d'Espagne. Cette commiaîion — Ojrni'é H. N. — e&t officiellement reconnue par les deux gou-v'.rnem. nts et les belligérants et se trouve placée soite la protection de MM. von Volleu-hoven, ministre planipotointiaira néeiriandaiis et du marquis ds Viilalobar, minijtie d'Espagne.La gouvernement né! rlandais s'intéresse autant que possible aux travaux de la Commission, et comme nous l'avons déjà rappelé plus haut, l'a fcssistés en lui fouraissanwle fortes parti' s de blé ©t quantité de firmes et de maisons da commerce lui ou t a pporté un concours actif et dévoué. Ell' s ouït, en outre, mis à sa disposition des locaux et magasins, des bureaux et un personnel expérimenté indépendamment des bons oonsei s que leur expérience des affaires leur permettait de prodiguer. Durant ces brois années, cette Commission est parvenue à préserver les contré s occupées de îa famine bien que plus la guerre dure et plus la situation devient difficile et plus lourde devient la miœioin de fairo face aux exigences t ou j cura plus gra.ndes du ravitaillement des populations éprouvées. Mais de même que La Commission, nous sommes ooaivaincus, ajoute le «Vaderland» pour fimir, que 1 humante, et 'a Hollande on tête, ne permet t. a pas que la Cominia.ion puir&e faillir à sa mission et qua la fa m et la misère puissent mônecer ce» contiréas fiSjà si malheureuses à l'heure actuelle. » ^ I. Eann^z. LA GUERRE ; HSlSMUIllilÉI iflIÊliii èLLÊ.î-/îÂî-j£iSi liER 'LN, 30 décembre (ïi&di) : ïueau-e an ia l'Ouest. Croupe a ain^e au ieiu-iiiarecnai général prince héritier %nppi«cot de Bavière : Dans la houole d'Y près, au sud ds la Scarpt ei sur i a rive orienta.e d- .« Meuse, l'act-o: d'ar.ulene fut renforcée pi* montent». Enga gewrenis de reconna ssancz ait front anglais e-i dans l'Argonne. inertie de la guerio à l'Est. Groupé d'armée da pïiiice impéiial allemand 5 E en de nouveau. ^ eTi Macédoine. Au nord-ouest de Monastir et au lac de Doi ran, le feu d'artiUerie s'est ranimé passagère-m ni. Théâtre ce la guerçe italien : A l<i croupe de Tomba et dan» le secteur du Pi ve, dus deux eô és de Pcd robba, de v olent» combats d'ar.Uier e et de lance-mines sj sont déroules l'après-midi. À'ig a,s. BE&LIX, 29 décembre (Officie, du soir): llicn de nouveau des théâtres de la guerre. Sur caor. BERLIN, 29 décembre (Officiel): iV 13 sous-marins ont touéide nouveau dam In Médi.crranée neuf uapturi 'pr- sque tous armés, jiuyçuut brut ensemble environ 30,000 tonnes. Les vapeurs ont i>')\ir la plupart été torpi lés au cours d énergiques attaqués nocturne , 'au-mil.eu de conuo '\ fortement protégés. Tous les vaisseaux cûiient lourdement chargés. Un vapeur qui ao.àit manifestement chunjé de ia gaminef fut immédiatement cn-v-loypt de flamme*, après Qioir reçu le coup de iorpi le. Le trafic de transports a été parti-eu ièremCnt f prouvé dan» la Méditerranée occidentale.AUTRicmiqri V1E S y E, 29 décembre : Théâ re de lu guerre à l'Vst ; Armistice. Thèâ.re de ta guerre i.aHey ; Nous avons repoussé line forte a.taque ennçntie préparée l&r on f.tu d'artillerie e, de muse», contre les hauteurs à l'eut du Monte îornM. Covime ce fut déjà souvent le cas, noire bôpt.ai de Primo-lana a cic hier aussi te but\de l'artillerie ennemie.FfSAN&Ajta PARIS, 29 déc.mbre (offlci l), 3 h. P.M.: M t'en a si;/, a or suk tio..rs. drutut au cours de la nu.t, en dehors de quelque» rencontres de patron.Iles au nord du Chemin des Dames et vers Sap gneui. Av.ai.on. «a» Da. s a nuit du ZS au 29 décembre, jw< avions ont bomb.rdé les gares de Mé-z,ères, de Metz et du Thionville, ainsi que de» étab'issemen s e■ nemis da s la reg on de Vou-z.ers et, de Reihel. «a PARIS, 2ïi dtc mire (officielj, Il h. P.K. / Lu/te d'urtdlerie moy.nne sur ■a plm grande partie du front, assez vive dans la région de Pcaumort (rive droite de la Meuse). Aucune ac ion d infanterie. ITALIEN ROME, 28 décembre : Sur le haut yta eau d'A si.igo, à l'ouest de Canove di Soi'o, une de nos compagn.es a ertr cerclé'pur uti heureux coup de main l'équipage d'un poste avancé ennemi, ce qui nous permit la capture d'un ofjic.er et de 26 soldai.s, ainsi que d'un impor an* /-• atériel de guerre.Entre Cesuna et Canove, nos vaillantes patrouilles ont fa.t irtit-p on dais les hgn s ennemies, d où elles ont rapporté 1 offici. r et 3S soldais prisonniers. De pu s a Brena jusqu'à la côte, on signale une Simple ad vité d'artillerie. Un feu b en nourri de nos lanc -bombes a été di-r gé sur la cour e de la rivière près de Zenson et a détruit quatre poêlions é.'etrés par l'ennemi en c.t endroit. ANGLAIS LONVIIES, 28 décembre: L'artillerie ennemie a été active pendant lu journée en un certain nombre de po nts, au sud de la toute Arras-Cambrai et à proximité de Lens. Une action renforcée s'est manifeste dans le secteur d'Y près. Dit :s ia nuit du 27 au 28, nos avions o-nt jeté 240 bombes sur quatre aérodromes ennemis, autour de Rouler s et sur des abris ennemis au sud de Ule. Ensuite quelques trains de chemin de fer ont été bombardés par nous et l'un d'eux a éié profondément touché. L'un de nos "avions est manquant. LONDRES, 29 décembre (Reuier) OffiJe1 de l'Amirauté; Dans la nuit du 22 au 23 décembre, par le brouillard, 3 destroyers anglais ont touché des mines ou ont été torpillés. 13 officiers et 100 homme» ont péri. Dernières Dépêches Le discours d3 Piéton à la Chambre. Paris, 29 cléc. — Au cours des interpellatio.'s Margaine (radical) et S-mbat (sooia-isîc.) sur les événements de Russie, M. Pichon, ministre des affaires étrangères a dit-, entr'autres : « Les événements de Rursie constituent, avec l'entrée en campagne des Etats-Unis lo fait le plus important, de cette guerre. Le gouvernement actuel de la Russie a, de lui-même, rendu impossible des relations officielles avec les Alliés. Grâce aux Maximalistee, la Russie ee trouve aujourd'hui en comp'ète dissolution et l'Aile, magne s'efforce de coaitinuer l'œuvre de des-traction de la pu-ssance militaire russe et de créer un abîme entre la Rueeie et les Alliés. Nos buts de guerre ont été définis dans diverses déclarations de nos ministres et dans les ordres du jouT du Parlement : Avant tout, vaincre ! (Approbations.) Lloyd George l'a répété hier encore. On n'attend 'a paix que de la v eteire. ; Vaincre, pourquoi ? Pour des conquêtes, pour oppr.iner, pour dominer? Pas du tout! Pour assurer au monde la paix, la justice et 'a fraternité. La restitution de l'Alsace-Lorraine offre une garantie pour une paix durable. Nous ne considérerons la guerre comme gagnée que lorsque l'Ai emagne eo déclarera prête à ao-' eepter une paix basée sur la justice et la répa. t ration des tors commis. Les Alliés veulent, eux auesi une Pologne indépendante, indivise, avec toutes les garanties d'un libre développement j économique €,t militaire. Ce qui nous distingua des ennemis, ce sont nos aspirations à une paix durable. On comprend facilement que l'Allemagne et l'Autriche se refueeni à développer leur paix sans annexions. La publication des traités secrets fut un fiasco complet pour l'Allemagne; elle n'a pas réussi à altérer nos bon-nés relations avec les pays Scandinaves. Ce aérait le malheur de la Russie si elle g© laissait crconvènir par ncs ennemis. Le jour où l'on nous approchera avec de3 propoeitiors et des condi io?M de paix direc. es, nous les exam'o©-ren, avec nos alliés. Mais une proposition de paix indirecte ne mérite pas d'être prise en oon-s dération. Ou bu n les négoo. ations russes aboutiront à un résultat et ce sera alors la capitu-laiioa de la Russie, ou bien ces négociations échoueront. Dans les deux alternatives, La guerre continuera pour nous.C'esfc évidemment un grand succès pour l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie que de posséder la liberté d'action sur nos fronts. L'Allemagne s'est imposé la tâche impossible de vaincre Le monde. Mas c'est le monde qui vaincra et les Français auront une part importan e à la victoire 1 » Ap ès es d scours, la Chambre vota l'ardre du jour de confiance par 384 voix. Le discours de Pichon : Opinion allemande.-Bar.in, 29 déc. — De la « Gazette do Voss » : L'atitude de Pichon, qui se trouve naturellement en connexion avec celle de l'Angleterre, do.t nous indiquer clair ment la politique à suivie, rotre devoir est de traiter avec la Russi0 sans nous occuper de l'Ouest. Si d'ici au 4 jan-ver 1918 les puissances de l'Ouest ne se sont pa,3 jointes aux lignes fondamentales pour une paix d reo e élaborée entre la Russie et la Quadruple-, nous no sommes plus tenus non p.es aux formules de Noël élaborées à Bre-st-L towsk, mais nous maintiendrons toutes nos autres conditions en ce qui concerne la Turquie, la Bulgarie, 1 Autriche-Hongrie et l'AIle-mag .e et tous les p-ys et peuples du monde qui cent liés au peuple russe» La QUajiicii d° 'a Une opinion hollandaise. De l'« A g inee-n Handelsb'ad » : Il eat re>-gretit&bie que la méf ance est tellement grande qu'elle consdore comme uae manœuvre hypocrite, la déclaration pourtant claire et nette du comte Czernin, mais c'cet faire preuve d'ur© insigne mauvaise loi que de vouloir y trouver la voionré d'annexer ou de prendre des mesures économiques forcées. On serait pr sque tenté de se demander. s; ceux qui parlent de 1a sorte n; nourrissent point eux-mêmes dj >,ela dés'is, au point de prendre les paroles et les actes des autres comme le miroir de leurs piopres désirs. Vis à-Y.s d: ia d-écLration claire eL suff.santé dee Pu s ancCs Centrâtes se trouve encore toujours .e fait, qu'- n dép t de tous les essais, l'Entent© n'a point fait de déclarai.ion déterminée au suj.t de ses buts de guerre. ïisfcrcit des troupes iraa^akes de ien.*ort en Italie. La Haye, 29 déc. — On apprend ici de bonne source qu un bon tiers des troupes françaises de renfort envoyées en Italie ont déjà été retirées. Le reste suivrait dans le plus bref délai possible, parce que les Français sont sous l'im-prcieiom que, d'un moment à l'autre ils auront h'6oin de tous leurs hommes en France. La mobilisation grecque. Genève, 29 déc.— L'agen.e Havas reçoi, d'Athènes l'avis qu'un décret enjoint aux déserteurs grecs se trouvant ©n Grèce, en France, en Laiie et en Egypte, de se présenter jusqu'au 23 janvier prochain, s'ils veulent se soustraire à toute pénalité. A cette date, la mobilisation grecque sera achevée. L'attitude du Japon. Londres, 29 déc. — Le correspondant du « Daily Chronicle » à Osaka annonce que le Mikado a reçu en audience le comte Motono, ministre des affairOs étrangères avec trois membres du Conseil des Anciens, le prince Yama. gata, le général Matsuisi y Le comte Saiofld. On att -che une très grande importance au Conseil qui a été tenu, à cette ocoa-ion, parce qu'on suppose qu'il a été question de régler l'attitude que le Japon observerait en présence d'une paix i séparée conclue par la Russie. yrcmbîi^eïït de terre au Guatemala Washington 29 déc. — Un tremblement de terre a détruit une partie de la ville de Guatemala. De nombreuses personnes ont péri et clés milliers d'autres sont sans abri. Les étrangers rétid.;nt dans la ville sont sains et saufs. Les événements ea Russie. Trotzki nsenace l'ambassadeur américain. Bâ e, 29 déc. •— Le «Temp.i» pub'ie les détails suivante sur le conflit enure Trotzki et l'ambassadeur américain Francs. Au congrès des organisations révolutionnaires, Trotzki a lu une série de documents et de télégrammes ©i a déclaré qu'il lui semlbait que Kl'édino était soutenu par l'Amérique. Il aurait été- établi que des agents américains soutienncnL le mouvement de Kalcdine en Russie. Sur oe, Trotaki a déclaré : Nous avons lieu de croire que l'ambassadeur américain pourrait causer maintenant. Au conrs de la révolution, il a été le plue silencieux de tous ke diplomates résidant a'ors à Pérorrad. Eu égaid à cette conjuration de tous les ambassadeurs, nous nous proposons de faire la déclaration suivante : « SI vous croyez pouvoir acheter et soutenir Kale. dâne et ses 'partisans au moyen de l'or amérv cain, sous le couvert de la Croix Rouge, von* vous trompez. Si au contraire, vous ne voui considérez plus comme représentant de la République américaine, mais comme un aven tu-ri&T et que vous voulez agir à vo;re guise, alora la main puissante de la- Révolution saura voua atteindre. » I>éparï de délégations de Brest-Litowsk. Breet-Lilowsk, 29 déc. — Le secrétaire d'Eta(j | von Kiihlmann part aujourd'hui avec les autres membres de la délégation allemande, moi-t.é aujourd'hui, moitié demain. Leur retour s'effectuera probablement le soir du 3 janvier, de façon à reprendre les négociations le 4 janvier. Les délégations d'Autriehe^Hongrie, de Bu garie et de Russie sont déjà parties hier. La situation intérieure de la Eussiô. Rotterdam, 29 déc. — On mande de St-Pé-tersbourg au «Daily Chronicle » : « La situa» tion îictue le se résume en ceci que les Maxim». Itsto., sont effectivement les maîtres à St-Pé. ter,.bourg et à Moscou ainsi que dans les environs de ces villes. Dans l'Ukraine, c'est la « Rada » qui domine, mais son pouvoir n'est-nullement établi sur des bases so-ides. Dans la partie s.pt-ntrtonale du Caucase, ies Cosaquea sont maîùres de la situation, tandis que dans le sud les soc.alistes nationalistes et modérés ont la pivdom nence. L'Oural est sous La tutelle des Cosaques de la région, tandis que les Ta baies, qui habitent le pays sont en partie les aliiés ei en partie ies adversaires des Co^aqueg. E-n Sibérie, ii e'eet constitué un gouvernement indépendant et d'autres gouvernements sont en voie de formation. La Finlande s'est déclarée indé. pendante. Tous ces mouvements tendent à une séparai.on de la Vieile-Russie. Il n'y a que lea Maxima'ietes qu»' rtaveudiqlient pour eux 3ia domination sur te-ute la Russie, quoiqu'il y ait des indice^ qu'ils admettront, finaLoment, la déclaration d'indépendante de l'Ukraine. Stockholm, 29 déc. — Le journal « Prawda » annonce : « Les négociations avec les Cosaques du Don qui ont abandonné le parti de Ka-kd ne prennent une tournure favorable. Lea représ ntants délégués par les Cosaques ont déjà reconnu et admis qu'entre les conceptions du Conseil des Commissaires du Peuple et celle d*a Coeeques sur la nécessité d'une paix immédiate, ii n'existe pas de divergences d'opinion. Les cite.s des négociations de paix. Eais^a des déliées à la frontière russe. Berlin, 29 déc. — On mande de Kônigsb&rg au « Berliner Tageblatt» : Sous l'influence dea négociations die paix à proximité des frontières, ain&i que dans le6 teniioirSô avoùdnants ooeu. pce, une forte baisse s'est prcdu.te sur nom--bre d'article^. Les prix fantastiques des cigares, d:s liqueurs, du thé et du café sont ébranlés. A Kowno et à Grodno, le prix du café et du tihé a bal-sé le M. 4.— et plus, à la 11 vie. La gusrra soos-niaiiaa. Madrid, 29 déc. — L'«A. B. C.» publie un récit d'uu tôïncin occula- re de la perquisidioa qui a eu lX*u à bo; d du transat an; que eepa. gnol « Infante Jsabel » par 1 lis Anglais. Le vapeur fut arrêté par le vapeur anglais « Edimbourg Castie » au cours de sa traversée da Montevid-o en Espagne; il fut occupé militaire-ment ei soumis à une perquisition qui dura douze heures de 'a part des officiers et équi pages anglais. Les Anglais profitèrent de l'occasion pour s'emparer, malgré la protestation énrg.que du capitaine, de tous les documenta officiels adressés par le consul d'Espagne en Amérique, à son gouvernement. L'opinion pu-bi.que ej. montre ou ne peut p us indignée de l'incident et attend avec impatience la prise de position du gouvernement, qui jusqu'ici a observé le silence. Amsterdam, 29 die. — Du «Maa&bnde» : Le vapeur anglais «Tearaght» a sombré dans 1f port de Dublin. Le vo.lier américain « Edward Brlry », jaugeant brut 1,013 tonnes, s'e3t échoué à l'état d épave. Le voiber américain « MLnie Saunders » a sombré. Le « Nieuws van dea Dag » cnnonce que le vapeur norvégien « Bill a et le vapeur italien « Cavour » ont sombré à la suite d'une ooîlis on. Co ogne, 29 déc. — Du ministère d s affaires étrangères de Norvège : Une série de vapeurs norvégiens a été coulée, noam-niemt le vapeur « Reginj », dont tout l'équipage a e^é sauvé, à l'exoep'jLon d'un matelot suédois. Le vapeur « Spro », faisant route de Barry à La Pallice, qui a perdu 12 hommes, le vapeur « S tant », dont seuls le cap taine et -e deuxième pi.o:e ont été sauvés, et les vapeurs •■< ilagna » tt « Nordpoi », dont tout l'équipage est sauvé. Les officiera d'un vapeur ai rivé hier d'Angleterie à Bergen, racontent qu'un nouveau convoi de navires a été attaqué par de<j sous-marin® dans la mer du Nord. Le convoi de navires en question s® composerait de 14 navires et avait été exhorté: à la plu6 grande prudence lors de son départ d'Angleterre. Il fut attaqué par d'-6 cous-marins* dans la mer du Nord et les vaisseaux furent disperséa de tous les côtés. On sait jusqu'ici qu'un vapeur anglais et un vap ur suédois ont été coulée. On manque encore de détails cou-, cern nt le sort des autres navires de commerce; ce qu'on sait, c'est que les navires anglais cornante ont réussi à mettre en sûreté. ETRANGER FRANGE. —.Los méd&eiiii français protestent. — On éeiit au « Ma^iu » que les médecins du littoral méditerranéen protestent contre la ooncurresace que leur lotit les médecins étrangers ctigiais c-t américains qui viennenij exoieer au uétrimont dos praticiens français mobilisés, i's ont porté leurs doléances au préfet d»s Alpes Maritimes, M. Bernard, en toi rappelant, quo ies ciioulaii'es ministérielles donnent l'autorisation aux médecins étran-, gens d'exercer seidemont dans les villea oïl ne se trouvent pas de médejana fiançais^ ^ t

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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