S»» ânnée. » N« 1221 ■ Ed. B DIX CENTIMES Samedi 23 Février 1918 .»■» ■ ■ ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent $tre adressées exclusivement au bureau de poste qui t tiflivri l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois: 2 mois- lmois: fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE : 125,OCO par jour Le Bruxellois ANNONCES ' Faits divers et Etho» Lt ligne, Ir. S.00 Nécrologie . . . 3 0Q Annonees commerciales 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour JOURJVAIv QUOTIDIEN INDEPENDANT LA GUERRE ConuHaMiues cmcteis ALLEMANDS BERLIN, 22 lévrier (Officiel), midi: Théâtre de la guerre de l'Ouest. Groupe darmee du îela-maxêctiai général prince héritier Bupprecht de Bawere : Dans certains secteurs, action de Vartillerie et des lance-mines et engagements de reconnaissance feu importants. A la vote ferrée Ypres-Roulers, un poste de campagne anglais a été surpris et fait prisonnier. Aviation: Durant ces trois derniers'jours, 24 avions et deux ballons-captifs ennemis ont été abattus en combats aeriens et par lé feu venant de terre. Théâtre de la guerre à l'Est: Groupe d'aimée Jâiciiiiorii Dans VEsthonie, tlapsal a été prise. Le 1er régiment esthonteti s'est mis sous le commandement allemand. Eu lavorne, nos colonnes ont avancé à'u-dela de Rdnnebitrg, v olmar et Spau-àau. Acclamées par la population, nos troupes sent entrées à Riétyca. De là, elles ont progressé jusqu'à Liuzyn. Nous occupons Minsk. Groupe d'armée Linsingen Des progrès jurent réalisés au cours "£è là p'otection de l'Ukraine dans sa lutte pour l'affranchissement. A N ovograd-Volynsk, nous ayons accompli la jonction avec les détachements uhrameus. D'autres colonnes, .marchent sur ittlihno. v >■ BERLIN, 21 février (Officiel du soir): A PEst, la inarche en avant continue: Des troupes allemandes sont entrées dans Minsk. Rierr~de^ nouveau ^des 'Autres théâtres de ta guerre: ■ t— ? "1 Sur mer: BERLIN, il février (Officier): " " Riieiiimerit à v.'feiirs et 2"voiliers sont tombés vieti/n'és dé' Inactivité" infatigable' de nos sous-tnarinï'j à la côte' 'occu£eriïale dé 'l'Angleterre\ Parini'eu'x se trouvaient 'lé'vapeur"àngtd'is « 'M'èS xico Vit$ » jàitgedM brui ;>,Wîù tairies, ie vàpeùr anglais '« So'phié'n et' un "grand vapeur d'étlvirih' 5,000 tonnés o'rut, ■paraissant être du type unité. Les-dèuX-VOiiier's eiaiénl àes schooners Ueux-tnâ(s l'un arlglaisj t'aùtré- de nationalité française, tt de^Hier du nom Se « Marie-Madeleine ». L'un de ntrs'soui-iiiàr'.tis'a en outre endommagé deux vapeiWs' ''de' 'chargé-, anglais par' des déchargés d'artillerie. '' ; ' Airr'&ïcfciiKw' ; V' VIENNE, gî février;.. Activité- d'ariillcnè sur le haitt-plaleail d'A-siago et à l'est de la Brenta. La marche en avant des troupes au groupe a'arme es von Ltn-tingen continue. - ' ;TURCS " ' ' CONSTANT 1NOPLE, 20 février (Officiel) : Après avoir nus en fuite des bandes ennemies, dés ~ aetacheinenU de cavalerie de couverture ont pénétré hier soir à Beibnrt. bulgares SOFIA, 20 février : Tout, le long du front en Macédoine, canon-' nades■ modétees. A l'est du Vardai et. près, du iac dç Butkovo, notre feu a mis en fuite plu-Sieurs détachements- de reconnaissance anglais. Sur le front de U Dobràudscha, armistice. comettuniay^s des armees De. L'EN)iaKTfe fKANVAU taris, 21 février (Officiel), U h. p.M. : Au nord-ouest de Reims., dans la .région de COivre, un coup de main ennemi a échoue- sous nos feti'x. Le chiffre- des prisonniers faits en Lorraine, an tours ae nos opérations au mrd de Barres et a l'est de„ Motn-el est de i>2(i, dont 11 officiers. Sur le reste du front rien à signaler.. pàris, 21 février (Officiel), 11 h. P.M.: Rien à signaler en-dehors d'une assez vive activité d'artillerie de part et d'autre sur 'l'ensemble. du front, notamment dans les reg.ons de Pinon, ' Vaiixailion, Malmaison; v ontavert, Guy encourt et la Butte -du-Më'snil. Aviation ;• Dans la journée du 20 nos pilotes ont abattu trois avions ennemis, contraint deux autres appareils d'a,Ue>rir dans leurs lignes gravement endommagés et incendié mi Drachen. Communiqué ae l'Armée d'Orient, 20 février: faible activité en raison de la neigé et de la imnte'. ITALIEN ROME, 20 février (Officiel): 'J oui le- long du front, feu dé diversioii ré-èipoqii» .habituel, plus violent a l'ouest de ta vallée de la Freux ta et dans le secteur de la côte. En ludicane, près de Me&zblaga et à l'est du monte Pertica, nous: avons repoussé d'im-■portauf-s ./iét^c fument s ennemis qui testaient d'approcher de nos positions■ quelques prisonniers, èbut 3-fJÎés euir& nus mains. Grande -éèt'witi aérienne iâùt le iongdri jour filt-dkssus de t.>ot>£ première tfg/iei Une esca-faille 4'*avioiiii anglais a -bn.syueineni atî'tqué, è l'aube^ le -ckantp ïi'àviat.on inn'emi établi à Çasa'fdv, ëfl'a efiiçacmeJit bombardé:,- un han-%ar ■a-«te détruit. Au crépuscule, une de nos ! tseairiiles acrieuncs a lancé deux tonnes d'explosifs sur .1* champ d'aviation de la Comma-Ifs explosions ont allumé de grands înéetitlies. Y eus, nos appareils, ainsi que ceux de nos al-Hes, sont rentré? indemnes. Le. 10 février, au soir, nous avons descendu, $rès.de.Vilorba, au nord de T révise, un avion tnnemi qui ' regagnait ses lignés, après 'ici on icmbdrdé 'des' centres habiles. ANGLAIS (LÔiyDR;ESj,20 févrjér '(Officiel) ': '.'Après une i.tolenU' préparation d'artillerie■> fiiiintHii a tenté d'attaquer hier soir, uos lignes * à l'est d'Arleux-eti-Gohelle; nos troupes ont nettement repoussé celle attaque. Un certain nombre de soldats .allemands ont été tués ou faits prisonniers. Au début de la nuit dermèie, nos troupes ont executè une petite opération fructueuse au nord ae li ytschaete; elles "put .fait quelques prisonniers. Pas d'autre événement à signaler sur .notre ]ront, sauf une certaine activité de patrouilles au nord-ouest de Saint-Quentin. LONDRES, 20 février (Officiel); Au cours de . l'attaque aérienne exécutée la nuit ae dimanche par l'ennemi, 15) personnes ont été tuées et 34 blessées. LONDRES, 21 février (Officiel de l'Amirauté) : D<w8e.v*tffie<iu* de puis etZ.de mains de. IjGQO. tonnes, ainsi qu'un chalutier à vapeur ont été , coulés, ip semaine dern.ère,., Deraieres liepeclies Poursuives coatre Brï&aa eç iraùueyé,. Paris, 22"fév. — Du « Figaro » : Les anciens ministres Bnand et i'amleve recevraient mar.di prochain une çj.tatioii aux fins, d'interrogài^jrè, eai raispj» ci'une. plainte dont ils sont l'objet. Le^ deux Jjomnjes d'iîtat .n.oot plus jjartiMpé ces; derniers jours aux séances" de la CiianiDre. iictj COùiI© i6 fc*>n&t)ClU' Jtiiuiibeii.. Paris, 21 fév. — Du « Temps,)! : Lç gouverneur mjJ.itatr.e de Pans demandera au sénat l'autorisation -0e pou-rsuites Oontrç le sénateur Charles,.Huoiberu Ce des,deratum .est ba&e sur l'accusation, 4'iotel\ig:ence. avec l'ennemi, délit ' res^ort;4nt.,ac.i.a .Cvu*, œUitaire,. • ... lin • nouveau sca^-ua.o ua jtvstus». • « :L'Eçlair » annonce uue des meyarfes sévères ^seront ■•prist^iTeonCre-le-'^efeérdi t#esv»gnes. et le . 'heutenant .Lç>vas.. ils-iseront tradaits-ttevant: le.-Conseil- de .tjueriç, pour a.V«jrr eiem»sr^,des lier-."ces îpersoniips. ftgs ,dv.cu»ieat!>! importante étantes- .• nai^t iîEspagnS;. Q» a.tj«ià 'P«JQéd(l;.a îklusieure.; arréstaJM?jis.s--i, i.. t " ■ • ! u,i !i<ou.yeii&s « ' aîfairas » ea !Uj | eu» je-rance, s i-'i , ,.Piaris, 21 fév. — Lu « Pays)) annonce que certains nationalistes intriguent à la- Cnamiiie po^r-amener la -m^ste en 'acousation dé 'sa,' Vivràm,' ■ (jfi ils accuseraient d'avoir, par une mauvaise .repartition des troupes, jen août iUli, rendu- Pus-: siblé l'occupation ae parties au territoire Irad-..,S?-is jes Àllethands. .il s<yirbld qu^an'ait aussi" i'.i4tentipn de »joiirsuivre J4. Briand.- • I , D.éy'arc .irwt&aig , pour "Lonoreu, denève, 22 -féjv. — Les-dél^gu^ au», doivent EeiïréseatPr, lîUaton d«s&; ^ndjaeatR, hanç^ns à la.. Confér-enç^ sqcjajistf; uiterallrée,à\kondres,.ont quitté : Paris inerci,pdi sek.lLes ^xirvs-p..i.ples de 'là 'délégation seront J'ouhaux,. secrétaire de la C.6.T; et .le délégué dji Syndiça,t des ijiétaUur- . gisfes Merrheim, qui a défendu énqrgjiqùemçnt là cause de la. paix lo*s du dernier Congres de Clqrniont-Ferrand, ;. ,, ■■ Ls aernrer mot n'est paa dit., Paris, 2,2 f&v. — De.N-ew-York au « New,-York Herald i> parisien ; Lansing annonce ,^ue- Wil-son, aarak déclaré à Ja Chambre que. le dernier moi des, possibilités, de, paix n'était pas dit. 11 attend prpçha.n.içjneM .vnç,, répwîsç^snppléjg^ni taire dit Czçrn'iret de von Uertling. . . Jje.j Anglais àtteoaent l-eileakSiub ajleanande. Londres,.20 fév. — Mac-.Pherson a déclaré à la Chambre des Communes qpe l'Angleterre devait se préparer- à une offensive> décidée et. prochaine.de l'eunemi^et que.toutes les mesures étaient prises pour y faire façe. Menaces îuse®^ coau'd •i'Aagietene. Liondtesj. 21-i'féyi —" DïapreS'\uBè* dépêche du x Timi»s>v le giUyernemoTtt ftme aurait, adressé un nouvel ultimatum au gouvernement iinglais;;. Il le menace- d'ar-réter des-cïtojens britanniques-pour le cas ou M.- Litvintrff ne semit pas reconnu officiellement comme représentant du gou--vernement russe. • ; L» ràiiciinéineat de para m AngieWree. D'apiès plûsieurs iouniaux anglais, Lord Rhondda envisage la nécessité d'étabiir la ration de pain, parce qu'à la Suite des cessions de blé faites à. la l'rance et à l'Italie, les stocks biitanniques ont- sensiblement diminué. Rapports ttndua entré le ù apoa ©t lès Etat-s-Uiiijs. Berlin, 22 fév. ,— Le traité de novembie dernier entre les iùats-Uiiis"et le japon reconnaît* les revendications de' ce deriiicï'en Chine, 'ainsi que le pr'ih'cipé de la poitc ouverte'confirmé par • Ses. deux contractants; toutefois, -ceux-ci avaient eu, ensuite, u.r-échange de notes en vue de «dissiper les bruits fâcheux » de nature à faire présumer une tension. amériçano-jftPQnai&e, et un mécontentement - aui, bien entendu, était attribué à des intrigues .allemandes, Orr voiei- qu'un câbjogramme ce/fokio nuus renseigne sur la prétendpe cordialité des, deux États; on y ,ap-, prend que, d. ns les iiiilieii^.commervants.da Japon, l'«;ntip:.thie à i'egaid des Ânrérrcaias-â'cst 'envenimée à. la suite des manœuvres de ceux-ci. sut lés marchés tenus par des japonais;,.que 'il hommes d'aff.jrçs et jpuntalistes c!es ttats:Unis on^ été arrêté^ à Tokio, ainsi «ju'à y.okolwn)a> pètir avoir fondé une ligue sferète en vue de provoquer , le désaccord entre. le Japon et la Russie; que ces Messieurs, profitant de leur situation de reporters, lançaient de pa» îe monde quantités de nouvelles ..aussi fausses que sensationnelles concernant les visées du japon. AjoutoDsry que le gouvernement japonais doit ^pir d'UD mauvais .çril les menées de, ces Américains précisément alors qae les armements, japonais battent leur plein, et il sera difficile de conclure à une amité. bien, solide entre le» deux. nations, L'heure d'été aux Etate-tTnj» ^.v-Yofk, i't-.£év. — M. Wilson a approuvé-'le projet de loi .portant imioducticn de l'heure • ~ : d'été. On attend de cette réforme une économie d'un million de tonnes de charbon. Les iiégociatiuEs avec la Roumanie. Berlin, 22 fév. — De la « Kreuzzeitung » : En Ce qur concerne les négociations, nous sommes décidés, d'après l'e.xpénence que nous avons faite avec Irot/ki à Brest-Litowsk, à empêcher que le aoubie jeu joué par les négociateurs russes vis-à-vis des représentants des Puissances Centrales se renouvelle. Notre gouvernement n'accordera aux négociations avec la Roumanie que le temps nécessité pour taire face aux nécessités matérielles absolues et ne laissera sufcv-sister aucun doute quant au fait qu'elle réprimera les ^exigences qu'elle pourrait formuler d une manière plus anodine. Si les négociations échouaient par u. faute des Roumains, ils n'auraient qu à en sub.r ,les conséquences. Si l'on ne peut' aboutir à la paix par voie de négociations nous sommes prêts à déciancher à tout instant nos armées. Que les Roumains sé le tiennent pour oit. Vu sa situation militaire absolument désespérée, il y a lieu de croire que -la ■' Roumaaie - ne- nous-tiendra pas- la dragée-trop haute» - , . : . i*a Eoumame gs sepat© oificieLem^mt de l'Entente. Berlin, 21 févv— On mande de la frontière suisse au. « Bçrliner T-geb,latt » quç. le nouveau premier ministie loumain Averesçu aurait officiellement s.gnitié aux gouvernements .de l'lin-,tente son ;mposs.b.lité de faire tace aux enga-geinents contractés avec ceux-ci par l'ex-gouvernement de la Roumanie., . Le « Seçolo » confirme que la session du Par-! (cnient roumain aurait eçe retardée jusqu'au lt). m«lrs. jour auquel on Jui .donnera.le ç<iraçtère d yne assemblee nationale, et qu\l peut encore se passer, d'ici-là, des événements d'importance .jdeè.sive. . *** iiouatioa a 1 et, ta pre^ adeioanae . v r, < . tie piavlnoe, ■ 5 v ^rjjin-,: 21 ifgv. Citons, entre .antres:: com-. . ^Jiemands- de.p.rovjace {.. sî - i\ De,; la .ivJsiartv^sptie; ^eitung.:Aivoiiig,sherg<) ... Cette, marche : des allemands uevra :ètrti-'pour-v < r< suivi,Qien même.,temps:qu'en- negociçi.ftu.-nouvel. art. rigem.en., ,1 un. ujt. do^f iias.einpêcliei. JJautre.-. . . i>e^ia-MSGh.lessjsÇihe Zeitung)» <Brv.-slaé): Leni», et -Trotzki, p. r Leur duplicité, nous forceront a , réclamer,,pfur. un nouveau traité,, des garanties , plus série,uses» q e nqt^. aurons à n«;us, procurer par nos propres moyens. s Pu (iLeipziger Iagebl..tt>i (Leipzig) : Ces Bol- , chévistes, e-xtrêuiemeut rusés, sont, au k,nd, peu politiciens; ils n'arrivent "qu'à se feire .envahir et se iaij'e dicter des conditions plus rigoureuses.. De la «-ivlagdebuirgisciie /.eitung » (AJagde-bourg) : Grand succès pour le discours du {eader , ttationai-libéral Stresemann, qui est le premier à' -formuler les conditions auxquelles pepvent cesser lès hostilités russo-allemandes, ainsi qu'à blâmer l'attitude des Polonais. L'issue, pacifique voulue.né nous paiait pas douteuse, la grande majorité 'du Reichstag est là pour appuyer Te gouvernement.- » < Le « Frankiseber Kuricr » (Nuremberg) ap- ' prouve la prudence de , M. von Kiihimann, et estime que l'objectif des Centraux est toujours la 1 paix de conciliation, quel que tournure que les- ^ événements prissent prendre,le progranyr^; poli- 1 tique restant'sur 1* base établie par l'ex-chaiice- 1 lier voii Bethniann iiollvveg. Tout concourt à 1 assurer aux Allemands réussite dans leurs < elforts en vue d'une paix générale dont ils au- 1 ront fait profiter toute la surface du globe. ! La «Gazette de Cologne» fait observer que 1 Lenin et Trotzki, dans l'impossibilité d'une ré- ^ sistance mi lit.aie, veulent renouer les relations 1 diplomatiques rompues de. par lçur . faute. Ce ( n'est pas d'après leurs théories ^ue les 8p}çM-, 1 vistés 'doivent Être'' jugés, c'est ' d'après" leurs ( " agissements'qu'or» peut se rendre compte de 1 leurs înfcniidns; ils méritent la méfiance qu'on 4 leur témoigne. Dans leur angoisse en présence.. 1 de la marche allemande, ils cherchent à tergi- 1 verser, à gagner du temps, escomptant un, revi-, s renient de circonstances quelconque. L'Allema- c gne, en exigeant toutes garanties, agit non -seu- ' lement pour son propre bien et pour celui des ' régions frontières ou baltiques, mais également 1 dans l'intérêt des pays neutres,'voire de. l'En- 1 tente — singulière ironie — puisque le. but à i atteindre est la gaix générale. £ Attentat contre .e laLcisk» de Hollande | à Pétro^rad. Paris, 22 fév. — Le ministre des Pays-Bas à -Pétrograd aurait été attaqué et dévalisé. " PiépajatiL po'ar la paix russe. £ Berlin, 22 fév. — Du « Lpkal-Anzeiger-» ; s L'ambassadeur von Rosenberg se rendra à B.rest- « Litowsk afia.de twit piéparer en vue de nouvel- < les délibérat.oris avec , la délégation, russe. Les < délibérations de Brest-Litowsk, seraient naturel- . c 'lement subordonnées à î'accep?ion de_nos cpndi-' < tions par les Russes. ' ,t Berlin,*22 ft.v. — De, la Noradeatsche Allge-,- . { meine Zcitung » ; Le début des nouvelles né- 1 gociations avec Tes Russes ne peut être attendu ijue,>d'ici .quelgue temps, Le secréuire d-'litat- 1 utilisera l'intervalle pour entamer, en sa qualité ■' 'de. plfinipptçiniaire . allemand,.- .des-. négoçia-tioas . 1 en vue d:une. conclusion dç paix avec la ;Rou- 1 mamie. , - . . * tJSse c&nuniefcloïi ruais psrait. resté ' à Bre&t-Lito-w&k, 4 Pétrograd, 21 fév. —■ La Commission russe pour la délimitation des frontières est restée à r Brest-Litowsk et poursuit ses -travaux. ' a iûes eîelts de la guerre sous-mariae. 1 Les &va.l«a dis n>avires. j Berlin, 22 fév. — La question des navires en- ? ( dommàgés/preftd sans cessé tîn'c part plus' grân- j de dans les oiscussio-ns de l'opimon'pliblXjue'in- ' 't glaise. La Chambre des Communes s'est égaler t rirent occupée *-récemment de3" navir-es erfdbiii- "I mages et a établi qu'en novembre dernier,- 70 i navires" de ce geme étaient en réparation en An- t gleterre ou attendaient d'être renfloués dans l'un ou l'autre chantier. L'armateur Heuston a demandé le 17 janvier au gouvernement si un vapeur déterminé ayant subi des avaries tellement graves; qu'il faudrait au moins 6 mois pour le réparer, avait été signalé dans les communiqués de l'Am.radt'é. Mac Namàra répondit que non, èt déclara que les' vàasseaux endommagés par les sous-marins ou par les mines ne figuraient sur au-cune liste. Houston signala ensuite un autre cas, où un vapeur avait été mis hors de service pendant 12 mois à la suite d'avaries reçues. La guerre sou^-marine. Londres, 21 févr. — L'Amirauté annonce que douze navires jaugeant plus de 1,600 tonnes et trois navires jaugeant. moins de 1,(»UÛ tonnes -oiit été coulés, .la semaine dernière. Un chalutier a aussi .été : coulé. Londres, 21 Jévr. — Le vapeur « Dives » a été torpillé le 1er. février entre Marseille et Bougie. On -n'a • pas v;u de sous-marin. Le «Dives» avait-3ii0- passagers à bord, parmi lesquels 201 - soldats. L'équipage se composait de fi5: hommes. Cent - dis hommes • manquent à l'appel. - ... ... Madrid, 20 févr. •— Un vapeur espagnol; a amené à Las Palmas les quarante-deux hommes d'équipage du vapeur, italien « Atlantico » Jôilill tonnes -brut), coulé a.500 nulles au- nord dès Canaries après un combat. Le navire se rendait dç Gênes à New-York pour y embarquer ■ des marchandises et du matériel de guerre. PariSj-20 tév-r. —-On mande au «Temps» que la réponse de l'Allemagne à la note espagnole au. sujet du torpillage du « GÎralda » a été reçue à Madrid. Oh croît que le gouvernement 'allemand s'est'décîjré prêt à respeae'r les navires espagnols à la condition que ces' navires ne -soient pas mis au" service d'autres transports.;.- " - .-- ports.m- .... E'lS<AWtitK *' ÂNGLE l fcKKt..— La répré&iuH w.è la « pré-to'pancey. — Le tribunal de Croydon vient de. Condamner à 2ij0 livres sterling d'amende et aux frais dé justice, un siéur lïlair, pour avpif emmagasiné "environ 2Cio 'kilos de thé, de haricots Cotip'és, dé "cacao," de ni,' de cubesrbouillon et d avoine concassée. Le tout avait été découvert dans ' son àppartement? caché dans des caisses. Lé même tribunal à ' encore condamné à 150 £' d'amende un inspecteur de banque, qui avait caché chez iùj' lWy kilos dé fleur d'avoine, 50 kg. oé farine,-15 kg.' de biscuits, '40' k^.' de sucre et 25, kg.' de thé. ;oy Kg. ue tue. DEHECHtS (Reprorj.at.cn at t calliuu prtçed&nte.J Le (Lscours de M. von Kuhunann i . au Keicik>tag. Berlin, 20 févr. — Voici le-texte détaillé du discours prononcé par le secrétaiie d'Etat von biuhlmann, à la s.eance de ce jour au Reichstag « Je n abuserai pas de votre temps; je me bornerai à éclaircir on {xent- traité aujourd'hui par les discours de plusieurs orateurs; le fait que le , général Hoftmana a sigisé le traité de paix com-mc> représentant-dvi haut commandement oe l'armée. La question si,été, discutée déjà au Comité, central du Parlement, Je me permets d'en donner l'explication, que je tiens à repéter en assemblée plémère; Lors des -.débats préparatoires pour la constitution,-de la Conférence à Brest-Litowsk, il était clair pour, le chancelier comme pour nous, qu'il lallait constituer d'une man.ère ou d'une autre, une oélégation du haut commandement de l'armée, aux négociations de pai?c ét ce}a,pour une'séne de motifs dont je me contenterai de titer quelques-uns td'unc part, pour appuyer méthodiquement les négociations ..d'armistice, les délégués mil.taires étant mis à l'a-vai.t-plan, et la politique extérieure étant repié-'Sentée par un délégué adjoint, on disposait d'une. organisation impliquant, comme nécessité absolue, une délégation militaire du haut commandement de l'armée aux négociations. Etant donné que celles-ci avaient lieu en territoire occupé, à une époque où la guerre demeurait intense aux autres fronts, et vu la distance séparant le siège des pourparlers du siège du gouvernement et du commandement suprême à Berlin, il devenait indispensable d'avoir au siège des négociations un délégué pouvant interpréter directement, aux débats, la pos.tion qu'eût prise le commandement. suprême de l'armée. L'organisation qui fonctionnait à Brest-Litovvsk était conforma au. désir du chancelier et de S. M. l'Empereur, en ce sens de faire représenter le haut commandement.de l'armée au* négociations par un fondé de pouvoir, lequel, n'ayant à se mettre d'accord qu'avec le chef poli tique de la, délégation au cours des jpouipaTlers. auxqueig il avait à assister, devait apposer sa signature, au bas des documents les plus imjior.tants susceptibles de hâter le résultat des négociations. Je puis, d'expérience, ttffirmer que cette organisation.. a brillamment fait "ses. preuves. Le général Hoff mann ne pouvoit pas ^tre fondé de pouvoir,-de pat les .motifs qui découlent des considérations ci-dessus. S'il avait été par exemple assimilé à un officier d'une puissance alliée il eût eu simplement à exécuter les instructions du chancelier et il lui eût été impossible de faire lace .aux-fonctions rendant sa présence désirable et nécessaire.. Au demeurant, cette façon de procéder et la forme choisie, ne constituent pas une innovation. Autrefois, lors des deux conférences de la- paix à La ,Haye,, S .M. l'Empereur avait nommé des délégués de l'armée et de la marine, lesquels étaient, catégoriquement qualifiés, dans le protocole de clôture,"de représentants respectivement militaire et naval; ces Messieurs n'étaient' pas des fondés de pouvoir politiques dans Té sens de'représentants chargés d'affaires. Alors déjà, pour' les mêmes raisons qu'actuellement,', on fiit àmené a 'faire choix "de cette organisation en suivant la même voie, laquelle à très favora blement fait ses preuves; je pense .même que le chancelier de l'Empire a l'intention de propo-sr un système analogue à S. M. l'Empereur à l'occasion de négociations ultérieures. » Impression, tar les Aillés, ' de la marche Victorieuse à l'Est. La Haje, 21 fév. — La marche des Alle^ manus sur Dunabourg provoque une vive anxiété en Angleterre ou l'on manque de toile, ce qui contrarie grandement la construction de» avions. 11 y eut déjà au 21 janvier une assemblée des industries l.mcies, à Belfast. Le président y signala l'extrême pénur.e de matières premières, d'où les obstacles à la fabrication. Genê»e, 21 iév. — Paris est consterné, à la nouvelle de cette cap.tutation de la Grande Russie, car l'espoir y faisait escompter Pobligatioij pour l'Allemagne, de faire face par une action militaire <le vaste envergure à la résistance nipximaliste attendue.A présent, on parle d'une rupture avec-la Russ.e, et Clemenceau a l'intention dç rappeler i ambassade française de Pétrograd. ■ Berne, ZI fév, — Selon l'Office télégraphique suisse, une ordonnance, du ministre de ia guerre . a décidé que 1a levée, en Fiance des îccrues de la classe de 11)00 commencera ce mpis-ci et , devra être terminée fin mai, ip-mons ae la pressa auem&nue, sur l'orfeïijve à l'îsst. Hamboùig, 21 lév. — Des « Hamburger Nach-richten » : « Vu l'allure lamentable des négociations à Brest-Litowsk' et les evehenients norri-fi^nts en Ruêsie, les Puissances centrales ne prendront pas cette ottre de paix pour- -aigent comptànt. Alin de préserver, dans la suute, les Esthôniens et Livoniens de la garde rouge, 11 faut "des garanties non seulement sur le papier;' uiijus bien tangioîes; sïrioa ce serait s'exposer • une seconde' tois aux tours pénd„bics de Troti-' blet coiiSorts-,puis devoir renouveler, rbaiâ .dans . de? conditions plus défavorables, PaCt'iôn imli- ' ' .'a«te. » » - . ■' -/ - - Du'V Hambiîrger' Cdi'tespondent »' : « Lès evé'- ' r.einents de ces detnières Semaines inipl.'quènt': " îe» cdnditions plus rigo'uie'uses; il faut 'avaiu toit '' jue le''gouvernement oè Pétiograo reconnaisse" " a i paix enxî'e les Centraux et TÙkràiné. 11. ne' courra faire aucune opposition a ce yue !al Rada, que la raison et le droit font tor-:ément reconnaître en appelle a des puissances . , /otsines pour le rétablissement de. Tordre en Ukraine. Et, logiquement, il doit en être de mê-n\ pour ia Livonie et l'Esthonie. Du « Hamburger t remdcublatt » ; « Lntre es débats à Brest-Lits»w'sk et l'instant qûi'nous )dcup.ï,j i) y a. les méîa-ts et, ies cruautés -des. Jolcnevistes à l'égard des nations frontières de , , Ukraine. 11 ne iu.ut p<is cesser la marche otfen-iivse.^yant d'avoii 1 assurance qu il n'y a plus- ;u i redouter, de la .purt des Bolctiewistes aucun icte de violence m,en Finlande, ni en Lstno-ue, Livon.e et Ukraine il laut en outre la ré.-. -«aration de tous les dommages causés a ces na, • ions. ». nucoiaances au mn au gouve^aèmbui ' Londres, 21 tév. — On mande de Pétrograd au i Mdrnihg Post »' : Les Sowiet» ont prie le Cv.n-eil des' Coniniissaiies du Peuple oe faire îap-lort sur toutes les négociations à Brest-Lnows», ;t ils se réservent do prendre toutes uecisioiis en 'tésence de la nouvelle otfensive allemande. Ils lésirent en outre apprendre de ia bouche de t'rotzki en' personne, le motif de la rupture des lourparlers. Cette motion émane d'une mino-itë hostile 'à TrOUki. En réponse, le Conseil' les Commissaires du Peuple a déclaré ne pr«-oir aucune action arnié'e contre les Allemands, ■u le désir des Russes do' conclure la paix. Aife3 combats autour de ïiiew. . Bâle., 21 fév. — Les. « Basler Naehrichtcn » nnoncçnt que l'office de la presse ukramenne ignale. une reprise des combats pour la posses-îon de Kievv, assiégée par les, troupes ukra-iieim.es, dont le contingent grossit de jour ea-our; la ville serait complètement cernée ; le irojet des Ckraniens consisterait à la réduire lar la famine, oe qui expliquerait qu'on taide à ommencer un bombardement. Secours aux victimes du Bolchevisma en Es.iionie. Hambourg, 21 fév. — On mande do Lubeck ,u « Fremdenblatt : L'Empereur ajant reçu iu Sénat une supplique en faveur des compatrio-es victimes des tlolchevvistcs en Esthonie, a rétondu par ce télégramme : Au Sénat de 1a ville hanséatique libre de .ubeck. L'appel du Sénat de la vénérable ville baa-éatique de Lubeck m'a vivement ému. Le cri le détresse profonde qui nous arrive de plus ea •lus déchirant des régions baltiques ne doit pas Ci-ter «ans suite. Des mesures efficaces seront trites po.ur préserver les populations,maltraitées, lui pillage, et de l'incendie dont .les hordes, dç nig-ands se rendent coupables, et il sera mis. m. terme à cet état de choses en contradiction ivec les lois. (s.) Guillaume I. R. L'a^ii-uiatioa des dettes d'Etat russes, Berlin, 10 févr. Un radiotélégramme de Pétrograd annonce que les représentants des lays alliés à la Russie et des pays neutres ont iéposé, à la suite de l'annulation des dettes l'Etat russes, une protestation formelle contre es décrets économiques et financiers d'"1 SOB* vernement des ouvriers et des soldats, pour mitant que ceux-ci poit'ent préjudice aux inté-êts des étrange! s. Les représentations se ré-iorvent le droit de réclamer au gouvernement évolutionnaire russe, pendant un laps de temps ïu'ils jugeront convenable, des dommages-in.-érêts pour toutes les pertes subies par les étranu ;ei3, du -fait de la. législation révolutionnaire. Le radiotélégramme déclare en outre que lM lues représentations, en ne reconnaissant p-Ëj es décrets du gouvernement ru^se actuel, ,'immiscent uas seulement d«,ns 'es affSHMj ht-,

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