Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 27 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hd7np1z72n/
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ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le* abonnements-sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être at :ss<5es exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois • 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE ! 125,000 par jour Le Bruxellois J o XI RNAIv QUOTIDIEN INDEPENDANT mn, i mi rn.rn.wwwn, -m. ANNONCES Faits diver» et Echos La ligne, fr. 5 OC Nécrologie , » ......... Annonces commerciales . 2.00 Annonces financières 2.C0 PETÏTES ANNONCES. • ♦ La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour TRIBUNE LIBRE Le Tribun Clemenceau Dans le courant de l'année 1915, M. Georges Clemenceau écrivait l'article suivant : u L'inévitable. — Un mécontentement commence à prendre naissance en France contre le commandement suprême de l'armée ainsi que contre la censure militaire. L'article dans lequel j'ai entrepris la défense du droit de libre critique a vivement contrarié certaines personnes, parmi lesquelles mes chers collègues MM. Arthur Meyer et Alfred Capus (directeurs du a Gaulois » et du « Figaro »). « La censure n'est autre chose qu'un acte de brutalité au service des personnages au pouvoir ». Il y a des événements qui font naître des questions terribles. Un peu plus tôt ou un peu plus tard, la question du commandement en chef sera posée. Si Napoléon était resté plus d'une année, comme s'il était collé, à la même place, je vous assure que l'on ne se serait pas gêné pour exiger de lui des explications. Doit-on attendre, pour reconnaître que l'on s'est trompé, qu'il soit trop tard? Une erreur ne cessera pas d'être une erreur même si des millions d'hommes y souscrivent. Si Napoléon nous donna Marengo et Austerlitz, je puis donc facilement en déduire qu'il n'était pas incapable. Mais si j'avais vu qu'il s'obstine à soutenir une procédure stratégique longue, coûteuse et sans résultat, je lui aurais conseillé de se renouveler. Quand un homme a toujours parlé comme moi avec louanges du commandement en chef et qu'au bout d'une année il réclame le droit à la critique, il doit avoir de bonnes raisons pour cela. Je ne me suis jamais payé le ridicule de donner mon opinion sur l'offensive eu la défensive. « Ne touchez pas au général Joffre », crie l'écrivain royaliste. Mon Dieu ! cher collègue, pour-riez-vous me nommer une puissance sur cette terre à laquelle nous n'ayons pas touché? Vous savez que Dieu même... Du reste, ce n'était pas mon but d'attaquer le général Joffre. J'avais uniquement déclaré mon intention de le prévenir. Il n'est qu uïi homme et rien de plus. Il a besoin, comme nous tous, d'un contrôle et ce contrôle sera (je le sais mieux que vous) exercé, non dans le sens de la loi, par un gouvernement qui n'a d'autre souci que de se chercher un abri derrière le commandement en chef ». Voilà ce qu'écrivait il y a trois ans le farouche septuagénaire que le revanchard Poincaré a appelé aux destinées de la France républicaine. Clemenceau, le tigre, combattit avec acharnement la censure militaire. On se souvient de ses phrases sonores lors de l'expédition-fiasco des Dardanelles. Clemenceau de I'« Aurore » ou Clemenceau de !'« Homme enchaîné » fut toujours la même vipère distillant son venin contre l'autorité ministérielle et aboyant férocément et sans relâche aux trousses du pouvoir. La guerre n'arrêta pas son intarissable verve et il livra maints et farouches assauts contre les ministères qui se sont succédé en France depuis le dé-by£_j:le la Siierre. Il y a dans la destinée des nations certaines physionomies fatales qui apparaissent aussi redoutables pour le peuple que la pire des calamités. Le peuple français et la postérité jugeront l'œuvre du sinistre et criminel entêté qui tient actuellement dans ses mains avides et déjà tremblantes, les rênes gouvernementales. Clemenceau en s'emparant de ce pouvoir suprême qu'il a combattu avec tant d'acharnement durant sa carrière, a trouvé devant lui une France meurtrie, baignée par le sang de millions de ses plus vigoureux et plus virils enfants. Qu'importe au vieux pamphlétaire vendéen tout ce sang versé, toutes les souffrances d'une nation bien'ôt exsangue, d'une France qui va à l'abîme ?... Il se cramponne aujourd'hui avec toute l'énergie que lui ont laissée quarante an de luttes ; il se cramponne farouche à la tribune gouvernementale . * Il entend par tous les moyens sé"*conserver le pouvoir et il n'hésiterait pas à proclamer une dictature en France. Il fait poursuivre (oh ! ironie des mots) les pacifistes, relègue au cachot les défaitistes. Bref, bientôt la France n'aura plus rien à envier au régime du ci-devant tsarisme. Du haut de la tribune parlementaire, il fait résonner sa fanfare belliqueuse et sonore. Il insulte l'Allemagne, jette l'anathème sur les Puissances centrales, aidé dans sa besogne par une clique de littérateurs, poètes et journaleux parisiens en mal d'avancement et à la solde des caisses gouvernementales. Il essaya perfidement comme son comparse Wilson à ébranler l'alliance austro-allemande; on se souvient du piteux fiasco de la publication de la lettre de l'empereur Charles et la réponse austro-allemande entre Soissons et Reims. C'est en vain que l'on chercherait dans les harangues et les discours de Ciemenceau une seule phrase d'humanité. Enchaîné à la politique impérialiste de l'Angleterre qui veut à tout prix anéantir sa formi-] dafcîe rivale économique l'Allemagne et à la politi-^ que ambitieuse de l'autocrate Wilson, Clemenceau 1 fait retentir sur la France entière ses phrases de combat et de revanche. Ecoutez le clamer : « ... Et le jour viendra où Paris acclamera nos étendards victorieux... » Hélas! Monsieur Clemenceau, les acclamations de Paris sont parfois sinistres. Les acclamations de Paris de 89 ébranlèrent vingt-cinq ans la France; celles de 1830, 1848, 1870 rougirent également le pavé de Paris. Les acclamations futures de Paris que tient déjà sous son feu l'artillerie allemande pourraient bien avant tout fêter la culbute de l'insatiable buveur de sang qui veut saigner encore et toujours la pauvre France ensanglantée. L. G. LH GUERRE Coirununiqués Officiels ALLEMANDE BI-.RLIN, 26 juin. — Officiel de midi: Théâtre de îa guerre à l'Ouest Croupe d'armées du prince héritier Rupprccht Au sud de la Scarpe, les Anglais ont attaqué hier, à l'aube, avec -plusieurs compagnies, sur de •vastes secteurs. ,k Près de Feiichy et de Neuville-Vliasse, ils ont été repoussês à la contre-action. Sur les secteurs voisins, des agressions partielles ont échoué sous notre canonnade. S Dans (a soirée, l'activité de l'artillerie s'est ranirzfe sur presque tout le front. Entre Arras et Jllbcrt, et de part et d'autre de la Somme, elle esfârestée également vive pendant la nuit. Plusieurs fois, l'ennemi s'est avancé pour de vigoureuses reconnaissances. Il fut repoufs é et laissa des prisonniers entre nos mains-, _ - ^ Groupa d'armées du Kronprlnz allemand Entre l'Avre et la Marne, activité de combat se ranimant par moments. A l'ouest de l'Oise, nous avons capturé des mitrailleuses françaises dans des combats d'avant-poste. Une attaque partielle -par l'ennemi, au nord-ouest de Château-Thierry, a été repoussée. Groupe d'armées du duc Al&recftt Au nord du canal Rhin-Marne, des troupes de landivehr bavaroises ont pénétré dans les positions françaises au nord-ouest de Bures et ont ramené deux officiers et 40 soldats prisonniers. 5 avions ont été abattus parmi une escadrille ennemie, qui s'avançait le 24 juin, à l'est de Soissons jusqu'à l'Aisne, pour jeter des bombes. Hier, 12 avions ennemis et S ballons captifs ont été abattus. Le lieutenant Udét réalisa ses S3e, 3/>e et 35e victoires aériennes. Le lieutenant Kirschstein, sa 27e, le lieutenant Russey sa 24e, le lieutenant Veltjens sa 28e et le lieutenant Bilik sa 21e victoire aérienne. BERLIN, 25 juin. — Officiel du soir: Rien de nouveau des fronts de combat. BERLIN, 26 juin. — Officiel: La guerre sous-marine. De nouveaux succès de nos sous-marins dans la zone deharrage autour de VAngleterre : 18,800 tonnes. Parmi les navires coulés trois vapeurs armés ont été torpillés à la côte orientale de VAngleterre hors de convois vigoureusement proté- AUTRICHIEN VIENNE, 35 juin. —. Officiel: Hier, le front de montagnes entre Asiago et le Piave a de nouveau été le théâtre de violents combatsr. L'ennemi a fait l'impossible pour reconquérir les positions perdues le 15 juin. Sur le Monte di Val Bella, le col del Kos-so, près de l'Asolone, du Salarolo et sur le Monte Pertica on s'est battu hier avec acharnement durant la plus grande partie de la journée. Les Italiens furent repoussés partout, et notamme?it par contre-attaque en plusieurs endroits. Les informations dont nous disposons dépeignent la bravoure au-dessus de tout éloge de l'infanterie et de la cavalerie qui ont pris part aux combats. Il convient de citer surtout les régiments d'infanterie n. 0 (galicien), n. 6S (croate), n. 14 (haut et bas-autrichien), n. 129 (silésien) et le régiment bosno-herzégovin n. 4- Dans la région du Mon-tello et au sud de celle-ci l'ennemi exécuta des tâtonnements à l'aide de patrouilles, au Piave. Dans la région de San Dona, le changement de rive des troupes de couverture protégeant nos divisions, eut à repousser ces derniers jours de fortes attaques; notre mouvement put s'opérer également ici, d'une façon méthodique et sans perte de matériel de guerre. Depuis le 15 juin, les Italiens ont perdu plus de 50,000 hommes en prisonniers, dont 1,100 officiers ; les pertes totales de l'ennemi peuvent être évaluées ,d' après une estimation des plus modérées, à 150,000 hommes. FRANÇAIS PARIS, 25 juin. —. Officiel, 3 h., p. m.: Au nord de l'Aisne, après un violent bombarde* ment, un combat à la grenade s'est engagé dans les ouvrages conquis par ?ious hier au nord-est de Le Port.Notre front a été intégralement maintenu. Actions d'artillerie assez vives dans la région de Faverolles et de Corcy. Nous avons exécuté en Woevre et en Lorraine trois coups de main qui nous ont valu une vingtaine de prisonniers. PARIS, 25 juin. — Officiel, Il h., p. m.: Entre l'Oise et l'Aisne des coups de main nous ont procuré des prisonniers. L'activité de l'artillerie a été vive dans différents secteurs au sud de l'Aisne, notamment dans la région de Silly-la Poterie.ITALIEN ROME, 24 juin. — Oficiel: La journée d'hier a couronné notre victoire. Refoulé sur le Piave dans un secteur de plus en plus étroit et bombardé sans relâche par notre artillerie et par nos aviateurs, l'ennemi, après s'être maintenu désespérément pendant quelques heures, a commencé la nuit du 22,au 23 juin à se retirer sur la rive gauche du Piave. Sa retraite, exécutée sous le feu meurtrier de nos canons\ a continué hier sous la protection d'une violente action de mitrailleuses et de troupes de couverture ; celles-ci, talonnées par nos troupes et après une résistance acharnée, ont été refoulées. A l'exception d'un petit secteur situé près de Musillo, où le combat continue, le Montello et la rive droite du Piave sont de nouveau en notre pouvoir. Jusqu'à présent, nous avons compté 4.000 prisonniers. Une grande quantité d'armes et de matériel de guerre de tout genre est tombée entre nos mains. Le nombre extraordinaire de soldats autrichiens tués qui jonchent le champ de bataille témoigne de la vaillance et de l'esprit de sacrifice dont l'ennemi a fait preuve. ANGLAIS LONDRES, 34 juin. —- Officiel: ' Nous avons exécuté hier soir une heureuse opération au sud de Meteren; nous avons tué un grand nombre de soldats allemands, fait 50 prisonniers et pris 10 mitrailleuses. Nous avons atteint tous nos buts et avancé notre ligne. Sur d'autres secteurs du front nous avons infligé des pertes à l'ennemi et fait quelques prisonniers au cours d'attaques prononcées la nuit et d'engagements entre patrouilles. Des troupes françaises ont exécuté hier soir une heureuse attaque dans le secteur de Locre, et fait quelques prisonniers. Par ailleurs, rien de spécial à signaler. fin Discours du Chancelier Messieurs ! En principe, je n'avais point l'intentio», étant données les circonstances actuelles, de me mêler à ces débats. Les motifs qui m'incitent à cette réserve sont faciles à comprendre. Ce sont les expériences faites par mes prédécesseurs, quant au succès de nos discoûrs. Nous arrivait-il de parler de nos dispositions pacifiques qu'aussitôt les uns les interprétaient comme un symptôme de faiblesse et de notre écroulement prochain, les autres comme un piège habile. Parlions-nous au contraire de notre volonté inébranlable de nous défendre contre cette guerre de conquêtes qu'on nous avait imposée, ou entendait-on le cliquetis du sabre de Ludendorff qu'on disait : « Voilà la voix du militarisme prussien devant laquelle les hommes d'Etat dirigeants doivent s'incliner bon gré, mal gré ». Le 24 février de cette année, je suis allé plus loin : A ce moment-là, j'ai pris-expressément positi-on vis-à-vis du message du Président _ Wilson. j'ai commenté ses quatre points qui sont connus et j'ai accordé ma princi-pielle approbation à ces quatre points. J'ai dit qu'il était-possible que ces quatre points constituassent les bases d'une paK mondiale universelle, Toutefois, aucune déclaration ultérieure du président Wilson_ ne s'en est suivie. Tout cela ne sert à rien. Toutes les communications qui me sont parvenues des Etats ennenîis, et en particulier d'Amérique, m'ont fait clairement reconnaître ce qu'il faut compren-dre par la «Lierue des Peuples», cette ligue des peuples, pour la liberté et l'équité. Nos adversaires 'ont nettement fait reconnaître par là qu'eux sont le noyau de cette ligue des peuples qu'il s'agit de constituer, et qu'ainsi ils u'auraient aucune difficulté à iso ler l'Allemagne rivalisant inhabilement avec eux et à lui enlever le souffle vital en l'étranglant économiquement. Par contre, j'ai considéré comme absolument opportun que M. le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères ait fait certaines communications concernant les détails de notre situation politique à l'Est, depuis la Finlande jusqu'à la mer Noire, vu qu'il était tout qualifié pour cela, par sa connaissance des choses et par l'expérience que lui a valu une participation toute de sacrifices et couronnée de succès, de plusieurs mois à ces négociations. Je suis d'avis que M. le secrétaire d'Etat s'est acquitté nettement de cette tâche. Par contre, quelques-unes de ses déclarations ont, comme j'ai dû le constater à mon grand regret, reçu en de vastes milieux un accueil plus ou moins hostile. M. le secrétaire d'Etat a parlé de la question de culpabilité. Cette question de culpabilité, nous pouvons tranquillement l'abandonner à l'histoire. Dès à présent, il existe des témoignages de ce que ce n'est point à l'Allemagne qu'incombe la faute de la guerre, que ce ne fut pas elle qui alluf.ia la torche de l'incendie mondial. Je ine considère toutefois obligé d'écarter un malentendu qui, me semble-t"-il, s'attache à l'interprétation de la seconde partie des déclarations de M. le secrétaire d'Etat. Ces déclarations de M. le secrétaire d'Etat tendaient simplement à endosser aux puissances ennemies la^ responsabilité pour la continuation et la prolongation indéterminée de cette terrible guerre, comme je l'ai fait moi-même le 27 février dernier. Messieurs ! Il ne peut naturellement, d'après ceci, être question d'une paralysie de notre volonté, d'un ébranlement de notre confiance dans la victoire. Après comme avant,l'Empereur et l'Empire,les princes et les peuples sont intimement unis dans une pleine et entière confiance Ils se fient à nos troupes incomparables (Vifs applaudissements), à l'union de notre peuple qui se tient inébranlablement et à son attitude magnifique, que nous avons admirée depuis plusieurs années (vifs applaudissements) et nous osons espérer que le Tout-Puissant, qui nous a aidé jusqu'ici et nous a conduit de victoire en victoire, récompensera cette fidélité du peuple allemand. Afin d'éviter tout malentendu, M. le secrétaire d'Etat prendra lui-même la parole concernant les détails ». M. le secrétaire d'Etat von Kuhlmann développe ensuite une controverse de détails avec M. le comte Westorp, oui avait été empêché d'assister à la séance d'avant-hier, et répète exactement les passages saillants de son discours en les commentant. Nous en extrayons le passage le plus intéressant, tout le reste n'étant qu'une répétition des points principaux de son discours : « Je voudrais me permettre de lire également les déclarations de M. le comte Westorp, telles qu'elles résultent du sténogramme, mais il me semble également n'avoir pas caractérisé eiyic-tement la voie vers la paix: « L'appel à ia bonne volonté de l'Angleterre n'a servi à rien » ai-je dit. Un tel appel a toujours été loin de ma pensée. Il résulte du contexte ce que cela voulait dire. Cela signifiait que les négociations de parlement à parlement, de tribune à tribune, ne pouvaient plus nous amener à une solution essentielle, et je pense qu en cela vous êtes assez généralement d'accord. Il ne reste donc rien que la voie du contact confidentiel ou diplomatique. Mais cette voie même est désorganisée sans espoir, vu que de la part de nos adversaires., a nsi que je l'ai stigmatjsé hier, toute approche de ce genre est qualifiée d'avance de mauvaise foi. Mon intention était de montrer par là, comment les adversaires obstruent complètement tout chemin qui pourrait aboutir à une entente. Je continue la lecture : « L'invitation à ne pas se refuser mutuellement la bonne foi s'est adressée en Angleterre à une fausse adresse '». J'ose m'en référer à ce qui précède et je dois absolument le maintenir: Aussi longtemps qu'un adversaire ne considère pas une ouverture de l'autre comme base appropriée de discussion ultérieure, comment dès lois, pourrait-on discuter!... 11 est naturel que l'on doit négocier. Les armes seules n'apporteront point la paix, mais il faut négocier suivant les actes. Je suis absolument d'accord avec cela, mais pour supposer qu'on puisse en arriver à des négociations, il faut encore que nos ennemis consentent à négocier ; or, nous avons appris effectivement que nos ennemis ne veulent point entamer de bon gTé ces négociations, ils doivent donc y être forcés. En cela encore, je suis d'accord. Mais où donc voyez-vous, Messieurs, l'appel à la bonne volonté ? N'avons-nous pas ces derniers mois remporté des victoires si grandes que c'est à peine si l'histoire en enregistre de pareilles ? Ne pouvons-nous voir chaque jour par la presse ennemie, qu'ils s'attendent à de nouveaux coups ? Ne source point là des moments où la conviction et la 'réflexion devraient les inciter à tuivre la voie des négociations ? M. le comte Westorp continue en disant : « C'est pourquoi la victoire de nos armes est l'hypothèse de telles négociations qui peuvent aboutir au succès et à une paix acceptable pour l'Allemagne. En cela je suis absolument d'accord avec lui, Messieurs ! Personne d'entre vous ne pourra nier ceci le moins du monde. La victoire est de notre côté et nous espérons également remporter la victoire à l'avenir, jusqu'à ce que les adversaires soient disposés à entamer la discussion que j'exige également correspondant à la situation et aux nécessités vitales de l'Allemagne Le discours du chancelier et la pressa austro-aSieinarctis Berlin, 26 juin. — De la «Gazette.de Voss»: Lorsqu'au début de la séance d'avant-hier, au Reichstag, le chancelier prit la parole, on put immédiatement se rendre compte qu'il tenterait d'éclaircir une situation désagréable, et on lui en fut reconnaissant, de même que pour ses affirmations de la volonté de vaincre et de la confiance en la victoire. La question des responsabilités, que l'histoire va sans doute trancher en faveur de l'Allemagne, ne fut plus détaillée par lui. Assurément, les opinions peuvent diverg-er quant à ses objectifs politiques, mais tout le monde conviendra du sens clair' et bien déterminé de ses paroles, qu'il n'est pas nécessaire de commenter. Il a déclaré que le secrétaire d'Etat avait nettement exposé les détails du malentendu. On lit, à ce propos, dans la «Gazette générale de l'Allemagne du Nord»: Quiconque écoutait sans idée préconçue le discours du chancelier ne pouvait y constaterque la tendance à mettre le public en garde contre toute évaluation erronée sur la--ï>ase de pronostics trop optimistes quant à la durée de la guerre et à imputer aux puissances occidentales la responsabilité d'une prolongation indéfinie des hostilités pouï le cas où le bon vouloir allemand d'y mettre un terme par voie politique se heurterait à l'oppositkjp de l'Entente. Vienne, 25 juin. — La «Neue Freie Presse» -voit, dans le discours du secrétaire d'Etat, l'approbation d'une paix de conciliation, et fait ressortir ses paroles aimables relativement au rapprochement entre l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne. Elle, signale en outre le passage concernant l'intime solidarité entre les deux puissances concernant la question polonaise et les questions économiques actuellement pendantes. Le journal conclut en déclarant que ce discours dénote la grande modération du peuple allemand qui, même après les plus brillantes victoirSfe, demeure toujours .à tête reposée et qui, là où l'ennemi pousserait des cris de triomphe, tend la main à l'adversaire pour s'acheminer vers un arrangement. DERNIÈRES DÉPÊCHÉS Les combats en France. Berlin, 25 juin. — La landwehr de Brandebourg a pris d'assaut, à l'aube du 24 juin el après une courte mais énergique préparation d'artillerie et de lance-mines et appuyé par des lance-flammes et un bataillon d'assaut, la position ennemie des deux côtés de la route Bréménil-Badon-viller. Simultanément, les Thuringiens ont pénétré dans le village de Neuvilles, solidement occupé et opiniâtrement défendu par les Américains et les Français, qui est devenu la proie des flammes. Après un bref combat, l'adversaire fut maîtrisé ; nous avons fait sauter plusieurs abris solidement fortifiés dans les positions ennemies; d'autres furent enfumés par nos lance-flammes. L'ennemi laissa 11 officiers et plus de 60 prisonniers, ainsi que 6 fusils-mitrailleuses entre nos mains et subit des pertes sanglantes élevées, comme le prouve le grand nombre de morts dans les positions conquises. Après avoir détruit de fond en comble les tranchées ennemies, nos troupes ont regagné,par ordre, leurs position de départ. Résultats du mois de mai. Berlin, 25 juin. — Les Anglais accusent, pour les 31 jours de mai, des pertes au front Ouest s'élevant à 1,545 officiers tués, 6,185 officiers blessas ou manquants, 20,516 soldats tues, 138,5>59 soldats blessés ou manquants : total : 7,730 officiers et 159,085 soldats. Les Français ayant été plus fortement mis à contribution que les Anglais, leurs pertes ont du considérablement dépasser celles de ces derniers.163,009 hommes de partes anglaises en mal L'ag. Wolff annonce : Durant l'espace du 1er au 31 mai 1918, les Anglais ont eu en pertes totales : 1,545 officiers tués, 6,185 blessés ou manquants, 220,516 soldats, 138,569 blessés ou disparus. On sig'nale dans le courant du mois de mai une perte totale de 7,730 officiers et 159,085 hommes. Comme les Français ont subi la plus forte charge en mai, leurs pertes dépasseront encore sensiblement les pertes anglaises. Mais d'ores et déjà, il ressort des chiffres de pertes anglaises comment l'énergie coiribat-tive de nos ennemis s'affaiblit progressivement au cours de l'offensive. La guerre aérienne. La Haye, 25 juin. — Du « Vaderland » : Il a été constaté que samedi une escadrille de 7 avions anglais a été aperçue vers midi, elle venait du Nord et se dirigeait vers la Belgique. Deux bombes furent lancees en territoire-néerlandais près de Heile ; un garçonnet fut blessé. Peu de temps après que les aviateurs furent entrés en territoire belge, un canon de défense allemand entra en activité. La guerre sous-marine Londres, 26 juin. — De Washington au «Times» : Un sous-marin allemand a coulé le trois-mâts norvégien «Samoa», 1,138 tonnes et le voilier norvégien «Kringsjaa», jaugeant 1,756 tonnes.La Haye, 24 juin. — 15 grandes mines anglaises ont été recueillies durant la journée orageuse d'hier, sur le petit tronçon de littoral hollandais compris entre Wassenzas et Noordyk ; il_ y a eu eu outre de nombreuses mines rejetées par la mer à Ymuiden et quatre à Sche-veningen.Les effets de la guerre saus-marîno Berlin, 26 juin. -— Voici un exemple qualifié pour prouver combien les sous-marins allemands causent la perte de précieuses cargaisons même en ne coulant que des petits voiliers: Un croiseur sous-marin avait arrêté à la côte d'Afrique occidentale, un peu au-dessus de l'Equateur, un petit cotre à voiles portugais ne jaugeant pas plus de 29 tonnes et allant de Freetown (Liberia) à un port du littoral africain, et 1 avait fait sauter par -une simple cartouche Or, il transportait 136 paniers de noix de kola pesant ensemble 6,300 kilos et valant à peu près 11,000 mark. Navire coulé. Amsterdam, 25 juin (ag. tél.). — On mande de La Haye que le vieux navire de la marine hollandaise « Adolf van Nassau » a sombré dans le port de Nieuwediep. Aucun a< rident à signaler. intempéries en France Berlin, 26 juin. — On mande de Copenhague au m Lokal Anzeiger » avoir reçu de Paris un télégramme au sujet d'intempéries désastreuses en France, où tout le pays souffrirait actuellement du froid et des pluies persistantes, voire même de gelées. Naturellement, le préjudice est -considérable pour la prochaine récolte. Tout est prêt poar le transfert à Bordeaux Amsterdam, ,26 juin. — De Paris au « Daily Mail » : Le gouvernement français a pris toutes ses dispositions pour son transfert à Bordeaux, mais reste encore provisoirement à Paris. Les fols en France. Les journaux parisiens apprennent de Lyon que les vols qui se commettent dans les gares du P. L. M., vont se multipliant. Jusqu'ici on a procédé -à plus de cent arrestations. On croit avoii affaire à une bande de voleurs organisés. Le cas Tunnel, La Presse Télégraphique suisse apprend de Paris que la Chambre a été saisie d'une demande de poursuites contre le député Turmel, lequel, on se rappelle, es taccusé d'intelligences avec 'ennemi. Le rapporteur se base sur les faits suivants : 1) M. Turmel a essayé de se mettre en rapport avec le prince von Bûlow, à Rome, en mars 1915 ; 2) Le maire de Lorieijt et son, adjoint ont déclaré avoir appris de M. Turmel, que celui-ci avait causé avec le prince de Bùlow dans un restaurant romain et qu'il s'est rendu à différentes reprises, non seulement en Suisse, mais encore en Allemagne. 3) Vers la fin de 1916, M. Turmel serait entré en rapport avec M. Cavallini, qui a été condamné à mort par contumace lors du procès Bolo Pacha à Paris. Le rapport rapproche ces charges des explications contradictoires fournies par M. Turmel sur l'origine des 350,000 francs trouvés en sa possession. Le rapport prie finalement la Chambre de donner suite à la demande de pouvoir intenter des poursuites judiciaires à M. Turmel. Une démarche suisse en faveur de la paix. Berne, 26 juin. — L'Institut catholique de la Paix pour la Conciliation des Peuples, à Fri-bourg (Suisse), a envoyé au Conseil National un mémoire détaillé proposant de prendre l'initiative en faveur de la paix, ou d'appuyer le cas échéant une démarche pareille d'autres pays neutres. L' Institut estime le moment venu pour tenter une démarche de ce genre. La réglementation de la vente des succédanés de denrées alimentaires en Suisse. Berne, 26 juin. — Un indice significatif de la disette qui se fait de plus en plus sentir en Suisse, c'est que le Conseil National vient de publier un décret subordonnant la mise en vente des substituts de denrées alimentaires, à l'autorisation préalable du département économique. Cette autorisation devra être refusée quand il s'agit de produits d'un caractère antihygiénique et de composition douteuse, d'une valtâir nutritive trop minime, présentés sous une étiquette trompeuse et vendus à des prix exagérés. Les importations de céréales en hollande. La Haye, 25 juin (Korresp.-Bureau). — Ce matin le vapeur « Java » est arrivé à Ymuiden avec un chargement de 1,500 tonnes de maïs, de 2,000 tonnes de farine de froment et de 2,600 tonnes de froment. L'autre vapeur « Stella » venant de New-York avec un chargement de 1,600 tonnes de farine de froment et 2,000 tonnes de froment, se rend à Rotterdam., . "1 ' a l Exécution d'un rebelle en Chine. On télégraphie de Pékin au « Matin » que le marecha» Lu-Kiem-Tchang, ancien gouverneur [e. militaire dju Chan-Si, a été fusillé à Tien-Tsin ; il avait lancé contre le gouvernement les bandits de ~ la Chine septentrionale et fomenté une rébellion ,g" parmi l'armée. n- La position du gouvernement des Soviets, n- Rotterdam, 26 juin. — Les journaux holandais ié- apprennent de Londres que d'après des nouvelles nt arrivées de Washington, on s'attendrait à la chu-ri- te imminente de Lenine. A Moscou les ouvriers es ont adopté une résolution appuyant la demande ut des ouvriers de St-Pétersbourg qui exigent la dé-:is mission du gouvernement des Soviets et la convo. s; cation sans délai de la Constituante. ;s. , - Les consulats en Russie . On mande da Peking au «Daily Mail» que. jusqu a present, le consul britannique à Wladi-n- vostock était le seul pour toute la rëgron a es l'ouest d'Omsk; dorénavant il y aura des con-1Q suis a Krasnojarsk, Irkoutsk, Kazarowsk et Ni-es colaïeff. :t- Le consul de Wladivostock avait organisé, dans son ressort, un centre de munitions à l'a-, ar vantage oes alliés. st La situation en Carélis russe, rs Stockholm, 26 juin. — L' « Aftonbladet » an-s, nonce qu'un vaste mouvement a éclaté en Carélie : russe contre le régime bolchéviste. La ville d'O-lonetz aurait été occupée par les rebelles. Un a appel aurait été adressé à la Finlande, en vue d'obtenir des armes. Il apparait clairement que, à r" vrai^ dire, il n'y a plus de régime bolchéviste en Carélie. On se trouve devant un mouvement dé- I clanché par les Anglais,dirigé aussi bien contre le ,r gouvernement bolchéviste que contre la Finlande, s et qui s'étend sans cesse. La ville d'Olonetz est u un des centres de la propagande britannique. u La guerre civile en Sibérie, 's L'agence Havas apprend de Pékin que les anti-bolchèvistes se sont emparés de la ville de Ras-noustarac (Krasnojarsk sur le Yénisseï). £ Les Tchéco slovaques en Sibérie, s La Haye, 26 juin. — D'après une-nouvelle ra-diographique, Irkoutsk serait tombé au pouvoir t des Tchéco-Slovaques. La ville fut arrachée aux Gardes Rouges après un court mais violent assaut.Konovaioff en Amérique e Une dépêche de Seattle annonce l'arrivée dans ce port du Pacifique, de l'ex-vice-premier Kono-; valoff, ancien aide et bras droit de Kerensky. i- Assassinat da wolodarski u Berlin, 2>S juin —- Le «Berliner Tageblatt» est n informé de Stockholm que le commissaire du d Bureau de la Presse de l'arrondissement de Pé-trograd, le socialiste connu Wolodarski aurait été assassiné par un inconnu qui aurait, dans son trajet au local des élections, déchargé sur lui six coups de revolver. DÉPÊCHÉS L'ex-tsar Nicolas assassiné? ■' Berlin, 26 juin. — On mande de Lugano ao ■; « Berliner Tageblatt »: Le correspondant de J Stockholm du « Corriere délia Sera » annonce la nouvelle pas encore confirmée de l'assassinat de l'ancien tsar Nicolas. Les gouvernements des Soviets auraient ordonné aux autorités de Iekateri-nenburg d'emmener l'ex-tsar; les autorités au-é raient mal compris l'ordre et auraient tué le tsar, s Démission du ministre de ia marine hollandais La Haye, 2<Huin. — Le « Korrespondenz Buro» II annonce de source officielle que le ministre de la marine a offert sa démission à la Reine, vu la remise du départ du convoi hollandais du gouvernement pour les Indes, le 20 juin. ^ Réclamation néerlandaise à la Crandg-Bretagna ■, Amsterdam, 25 juin. — La commission d'en-quête néerlandaise vient d'établir que ies mi-s nés qui, au 30 mars, avaient cause le coulage d'uai torpilleur hollandais, et, au 24, avril, celui d'un dragueur de mines de même nationalité, étaient de provenance anglaise. En con-e séqu-ence, le gouvernement des Pays-Bas adres-" se à celui de la Grande-Bretagne une protes-, tation priant instamment ce dernier d'app'iquer, • à l'avenir, une attention plus soutenue aux faits de ce -genre. s L© a défaitisme » italien a Bâle, 24 juin. — La police de Livourne vient s d'arrêter le professeur Carlo Negro et le direc- - teur d'école Hugo Foscolo. qui sont accusés e d'avoir tenu des propos défaitistes à l'école. t Saisie d® cartouchos en Irlande. Dublin, 25 mai. — On annonce que la police aurait confisqué 40,000 cartouches qui al-y laient être introduites en Contrebande en Irlan-de, sous la dénomination de grains en sacs -. pour cette destination. La situation politid.us en Angieterrs. Amsterdam, 25 juin. — Le «Daily Post», de e Liverpool, publie une phrase bien significative du discours prononcé il y a quejques jours par g le général Smuts. Ce dernier, en citant la com-e mission de propagande pour les buts de guerre, a dit qu'elle devait tout au moins expliquer aux Anglais pourquoi ils combattent; il a jugé impossible la victoire décisive d'un des grou-l" pes belligérants sur l'autre puisque cette so-e lution nécessiterait une telle prolongation de la n guerre, qu'il en résulterait le naufrage de tou-l" te la civilisation de l'Europe entière. Voilà, dit • la «Daily Post», si un pacifiste en disait au-t tant, il serait dévoré par la presse Northcliffe. Le «Labour Leader» insinue que Smuts doit avoir manifestement agi d'accord avec Lîoyd :i George, qui, depuis longtemps déjà, bat en re->- traite avec sa politique de «knock out». s Les chefs ouvriers britanniques à la Cham-e bre anglaise prennent également, après une ma-_ nifestation, catégoriquement position contre la e proposition 'de déclarer, au congrès annuel du é parti ouvrier anglais, la cessation de la paix a intérieure. Ils rappellent les nombreux acquits du parti ouvrier durant la paix intérieure; ils citent l'exemple de la Russie pour dénoter où r mène le système de laisser libre cours aux que- - règles de parti durant la guerre. Dans les mi-e lieux^ londoniens avertis, on pense toutefois que s les éléments radicaux vont mettre à exécution la déclaration de suspendre la paix à l'intérieur, et cela, particulièrement pour ce motif que, j dans presque toutes les exploitations industrielles, les délégués des corporations ont été a remplacés par des éléments d'opinion fort ra-a dicale. Dans les milieux ouvriers, on. voit là un " signal d'alarme dans le but de mettre entrave aux luttes qui très probablement ne tarderaient ' pas à se dérouler entre le parti ouvrier et le gouvernement britannique. ETRANGER DANEMARK. — Sombres perspectives au Danemark. — La sécheresse persistante qui règne au Danemark a grandement diminué les perspectives d'une bonne récolte, et le découragement se tait déjà sentir dans les milieux agricoles. L'inquiétude actuelle se justifie d'autant plus que les communications reçues de Suède et de Norvège annoncent qu'une vague de froid vient de causer dans ces deux pays voisins d'importants dégâts t à la végétation. Pour assurer à la population des approvision-^ nements suffisants,le gouvernement vient de prohiber toute exportation de légumes verts, secs et ; conservés. ) ANGLETERRE.— Le Transvaal projette d'im-5 poser les bénéfices des mines d'or. — De Préto-; ria : Le Conseil provincial du Transvaal a voté 3 une proposition tendant à imposer les bénéfices , des mines d'or de manière à produire une recettg de 200,000 livres sterling. u f année -N» 1341 - Ed. B DIX CENTIMES r . \ Jeudi 27 Juin 1918.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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