Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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09 november 1917
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s.n. 1917, 09 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x921c1vs1p/
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Lfc BRUXELLOIS ^xamix^wuRi w>i««MM»wiïS«œ'*wi]Kxau«aS3E23HBBÊEï»Ba®«B Gommant se sont passés les faits. Pétrograd, 7 nov. (Ag. tél. Pétrogr.). — Le oosflit entre l'état-mai or général du district militaire de Pétrograd et le comité militaire révolutionnaire des ouvriers et sok*xts 8'est considérablement aggravé. Les négociations réciproques entamées en nie d aplanir le conflit ont été rompues l'après-midi, le comité ayant été informé que le gouverneur militaire de Pétrograd avait concentré des ttoupes durant la nuit aux emvirons de la capitale et notamment à Peterhof, Pefcropawlow&k et Taars-koië Selo. En préeenoj de ces faite, Je comité commanda à ses troupes de ne pas obéir au gouvernement. La situation s'est emp.rée par ce fait que KVrou&ki a interdit trois journaux luaximalistes et des journaux de la droue. Veis 5 heures du soir les autorités ordonnèrent de détruire le pont qui rel.e ie quartier ouvrier au centre de La ville et arrêtèrent ainsi la circulation des tramways dans toute la ville. Celle-ci se trouve sous 'a surveillance des aûto-vités.Pét.rograd, 8 nov. (R enter). — Un détache-m-'nt de marins sous <e commandement du comité révolutionnaire des maxi maliens a occupé 1«'S bureaux de l'agence officielle télégraphique de Péfrograd, la poste centrale télégraphique, les chemins de fer de l'Etat et le Ministère de la marine, où le conseil de la répu blique s.ège; dont les séances ont été suspendues vu la situation. Jusqu'à présent, aucun trouble n'a été annoncé, à part quelques s an. dales, provoqués? par des apachss. Le spectre de la ïamine. Stockholm, 7 nov — Sous le titre « L'épouvantable danger », le « Russkoje Wclja » publie des détails suri es difficultés de l'alimentation. Ces détails découlent des déclarations faites par le ministre du ravitaillement Proko-powitch en réponse à une question posée au Préparlenicnt-. .11 paraît que l'intendant militaire du front septentrional a télégraphié que le plus terrible des dangers, la faim affleure déjà de son souffle mortel l'armée. Un grand nombre de boulangeries de campagne seraient déjà au repos et d'autres ne tarderont pas, dans les premier» jours à venir, à ne plus pouvoir être mises en action faute de farine. Le général Tscheremiaeotw télégraphie de son côté que la situation, sur son front., premd les allures d'une catastrophe. Les chevaux meurent faute de nourriture; comme il n'y a plus de far.ne on ne mange plus que deg biscuits, dont les stocks sont sur le po.nt de s'épuiser. Le journal rus-e déclare que toute la sagesse du ministre du ravitaillement se traduit par des formules incohérentes. Il existe des vivres en quantité dan6 le pays et cependant la famine menace, elle approche. S il ei» «t ainsi maintenant, que la nouvelle récolte vient à p„me d'être rentrée, que les voies fluviales sont encore libres, que les entrepôts n ont pas, encore été pillés par la populace ou la soldatesque, comment fera-t-on pour surmonter les difficultés en hiver, quand tes canaux seront geles et. que l'on ne pourra p'us rien transporter sur les voies ferrées désorganisées. xi '.■ - p,j£..LLXL ii.>n» ru< dans toute la Russie qui puisse trouver un remède efficace à cela. Rodzianko et la situation intérieure de la Russie. Stockholm, 7 nov.— Le président de l'ancienne Douma, Rodz.anko a lait un exposé do la situation intérieure de la Russie et, à cette oe-oasîon s'est également étencUu *.ar les rapporte de la Russie avec les autres pays de l'Entente. Rodzianko fit ressortir que 1 Entente néglige absolument la Russie, tout en a-ernand ait, malgré cela, que la Russie lie et ret enne lis forces allemandes dans l'est. Mais la tournure qu'ont prise les choses fait apparaître comme douteux que les soldats russes se résigneront à résister dans les tranchées durant l'hiver. Rodzianko opina en outre qu'une perte éventuelle de Saint-Péteribourg n'aurait nullement les conséquences particulier emen t graves que i oa croit généralement, attjndu que 30 p. c. de® beso.ns pour le ravitaillement de l'armée sont produits dans la capitale. Ma-is malgré cela, la situation, aux yeux de M. Rodzianko, est lamentable. S'il était permis de considérer récemment encore la situation comme douteuse, on peut maintenant franchement et sans ambages convenir que la Russ.e maudit la guerre. Les men&©3 aes Jso.scnewiki. Cologne, 7 nov. — De Stockholm à la « Gazette de Cologne » ; Les Bolschewiki ayant projeté une manifestation pour le 31 octobre, un conseil des Ministres siegea au Palais d Hiver sous la présidence de Kerenski. On y décida la répression à outrance par la force armée. Vers 4 heures, Kerenski tit renforcer les gardes du Palais d'Hiver par d.s forces d'ar tillerie et annonça en même temps que les manifestants avaient été condamnas comme traîtres à la patrie vu fa proximité du front. Le «Temps» annonce que dans 1 intervalle, les maximalisées ont lonu une séance secrète sous la présidence de. Lenme. 11 y a été décidé de renoncer proviso,rement à la manifestation projetée, de tenir secrète l'époque où elle se produira et de procéder tout à fait à l'improviste afin d'en assurer le succès. Kex etiski et les courants anti-gouvernementaux. Pétrograd, ? nov. — Interpellé sur la question dt1 savoir ce que comptait faire le gouvernement en présence de la tentative des maxi-mai istes pour s'emparer du pouvoir, Kerenski a déclaré entre autres : « L'on serait tenté de croire que plus le jour de la rounron de l'assemblée législative approche, plus ou. es&ate d'en empêcher la convocation en paralysant ia défense nationale et en trahissant le pays. Ces tentatives émanent à la tois de i extrêuie-dro.te et de l'extréme-gau-che. Elles s'affirment dans les articles du traître à la patrie Lenino, qui se moque de la justice. Tous ces efforts conscients ou non, sont de nature; non pas à servir la eausie dti prolétariat allemand, mais les intérêts des milieux gouvern -mentaux allemands, car ils contribuent à ouvrir notre front aux troupes de l'Empereur et de ses amis. » En oe qui concerne le co-nflit avec le Comité d_s O. et S., Kerenski déclare que le pouvoir militaire ne pouvait admettre comme légats le& exigeuces du comité, et a exigé de sa part le retra.t de ses ordres. Le comité a tait semblant d'ouvrir d'-s négociations et se montra même conciliant. Mais eu même temps il commença à distribuer secrètement des arm^e et des cartouches aux ouvriers. « C'est là le motif, dit-il, pour lequel je considère une paru0 de la population d Peu'egrad comme en éi.at de rébe.iien. J'ai fait immédiatement ouvrir une enquête et fait opérer tes arrestations nécessaires. » le;, la gauche interrompit ironi-(jut-m 'iii K ,je-Diilu, mais celui-ci se tourna contre eux et leur cria ; « Le Gouvernement se laksera p.utot tuer que de renoncer a détendre l'honneur, ia sécurité >t l'indépendante cie : Etat. » L'inquiétude à Pétrograd. Pétrogr,.d, 7 nov. — les journaux -se montrent sérieusement inquiets a cause des. prepa-r-tr.fs assez sérieux des maximah&tes tn vue de s'emparer du pouvoir. Le gênerai werchovvs&i expulsé ae P^tro-iad. Pétrograd, 7 nov. — Le Gouvernement a invité le Ministre de la Guerre actuel à quitter Pétrograd. Celui ci est parti le son pour le tac CVdoga ou il séjourne d.tns un couvent, ceièoro. J_,es journaux estim ni que retraite de W er-ohowski aincfleia deg modifications importante*: dans le eomm tndemeut supieme. liùs U.O *• de Liutuauic m us \,o^ï.su^c insolites, Berlin, > nov. — Du « JJi'riiner Losai-An-zager » : « Le Couses de la Couioune vient de s occuper de la ui'saciu poionai&e. Un y aurait atuuu a un «tece-rd, en ce sien*, que ie pi unième polonais serait résolu daiij, le sens autrichu n. L ji,uq-ereur d'Aiiiii he prendrait t iL.xe de Roi de Pologne, de soru. tjue la x~u-logne serait pertonuefleim-nt uni. à 1 Autricb , tt ia Galic'e serait adjo nte au fu.ur royaume de Pologne. 1J ,.u.re part on prévoit un accord en ce se»6 que la Liitnuanio et la Courlande seraient jom .es dans les mêmes coud ti. ns à la i',uss' ; au poini, de vue rcpresscmatif on a sauge à la ciea non au titre de Grand Duc de L tiinanie et de ttuc ue CourlaîKte. Ce^tj s lutton des choses paiait avoir reçu l'ap^rebaiion des partis ail m nds-autrieh, us. Ils paraïasent attacher au siupius une c i unie va-eiu- au fait que l'on n oublie pas la consolida ion de l'espr t alh mu.nd en Auti.cue. LdS SviiiiJiitiisiisM'i'a iiiiM Xi. H F11 "î. Berlin, 7 nov. — En Italie, le noinbit? des prisonniers et le butin réalieî a augmenté au cours des combats victorieux de poarsu.te livrés dans les montagnes tt dans >« plaint par nos uoap-V qiu march1 ni de 1 avant. , Jj& / v. Xl.te itailCiiiib eu 1 &iu.e Atiies-. Genève, 7 ncv. — Le commentaire H -vas <Je ce jour dit ; > 51 ia jiretc..o.i ue 1 ennem. s «.c-ceiit-ue sur le Tagliam n o, comme c est probable, U apparaît inévitable que l'armée de Cadoma se trouvera lorcee de replier Sttr tes nouvelles lignes de défense riv ra..ues «tu Pia-v" où el.e aiiê'era, s.ns aucun doute, les trou p._G impériales, av. c i appui des renforts iraii-co-br.tcinniques. L'impossibilité d'une C0n::e-0iiensive immédiate. Londres, 7 nev. — On mande à la date dt dimanche dernier, du grand quartier général italien au « Morning Posi » : « Tant que les vides causés dans les effectifs d'artillerie italiens par la dernière bataille de l'Isonzo n'auront pas été comblés, toute tentative d - passer à une coutiv-otfensive n'a aucune chance de succès. L'ennemi se montre, au piint de vue de l'artillerie, d'une force qui dépasse tout oe à quoi l'on pouvait s'attendre. Il faut convenir que Ls pertes subies par les Italiens, en artillerie, sont lourdes et la situation n'est nullement sans dangers pour les territoires de la Haute-Italie, sj la marche en avant de l'ennemi n'est pas enrayée dans le plus bref délai possible. Troubles révolutionnaires. Zurich, 7 nov. — Les journaux annoncent qu'il ressort d'.na ordre du jour de l'armée italienne que la brigade « Bari » s'est mutinée et a refusé d'obéir, ce qui eut pour effet de mettre en dang.r les communications de la 3inç armée italienne avec l'arrière. La brigade est déclarée der-oute. Leg mutineries dans l'armée se multiplient. C° sont surtout les contingents des campagnes nouvellement appelés j sous les drapeaux qui se montrent récalcitrant» parce qu'ils est.ment qu'on a beaucoup plus ! besoin d'eux ch z eux, qu'au front. Révocation du duc d'Aosta. Zurich, 7 novembre. — Le duc d'Acste a été relevé de son po^t edecom mandant en chef de la 2e armée italienne. Arrivée des renforts de l'Entente. Lugano, 7 nov. -- Les contingents de renfort franco-britanniques sont déjà arrivés en partie dans la zone de bataille. Les troupes ont eu à souffrir considérablement du froid, en cours de route. On évalue leurs effectifs à 3 divisions. Des avions ennemis ont fait leur apparition sur Milan. Arrestation du général Brusati. Lugano, 7 nov. —. Le « Popoio d'Italia » annonce que la premier aide-de-camp du roi d'Italie, général Bîaaati, qui avait tout- récemment été relevé de ses fonctions, vient d'être arrêté. Le journal italien prétend que dans l'entourage du Roi il s'était formé une clique de traîtres qui 11e travaillait, a r.en moins qu'à 1 anéantissement de l'Italie (1!) Dans cette af-fahe, de nombreuses perquisitions auraient déjà eu l.eu. ia réception des vainqueurs. Berlin, 7 iiuv. — Les troupes allemandes et austro»hongrosës lurent accueillies dans le., légions arrachées au. Italiens avec un véritable enthousiasme, ce qui s explique par le fait que eoirtrair nient aux affirmations ital.enneB, les popuiat oiij du bassin d'' l'Isonzo sont en grandi majorité ci 1 ra-_e Slovene. Or, les Sio-vaques volent dans Ls Italiens leurs ennemis mor ejs. I) ns teus le» villages d s 1110uutgL.es, .es Alt 'm.tnds -.omrne tes Autrichiens turent donc aecLieiil.s. non pas seuleanent avec emprts-s 111 rit mais aussi av c codil i é. -Fait surprenant, la même att tude de la population tut cpnstaiée plus avant, dans l€ Fr.oul italien. Beaue up m caeip gnaïus avaient pr-tvd m-uien, tr.vaille en Allemagne et pariaient à peu pies la langue d s nouveau* venus. Beaucoup d h.-b.tants âges se rappe-erent qu ils etai n. lies encoio swus ta domination au-U' chi uni-, Partout la population donna avec einptcMivmi'tii c«r qu elle ava t. Dans nombre de cis ie paienien dr-o vivres tut relaté, pr s-4Ue avec ind,gn«tieii. Les troupeB itaLennes en retraite n"av^l<etnt pa^ ou se faire de» amis dans le p: ys. -j-.s Américains en Ita.ie. Rotterdam, 7 nov. — l)a « xdaasbod ■ » : »li-s uu.11..6 ang a,s airiv-. a Ro u.rtL.111 an-iui,t m qu an- cietaciienuut ae u-oup.a anien-Cûineb itt arrive en Angleterre à '<t Un ii-' ta s. maine aei-tt en' et aurait été immédiatement, uir.ge sur l'Italie. ct^t-et au pays. Rome, 6 nov. (;>ei<m). — Plus de 350 députes ont sig.té a Rome ia pioclamation suive n i e : « Italiens l L-s duis . vene/tiente de la guerre ont permis à l'ennemi de toul r une portion extrême du soi de ta paur.e. Defeiibeut» de la iia.ion ! ï>.Jtio..s avant terut l'aunurEbie population vé iiiUenue qui uatto son pa.iiwti&iue tus^oriqae suppjite a une t.-,çon suuiime son maineur immérité l C^ue ch-icuu songe aux conséquences lunesus uu uecouiagement et de l,a discorde l Bénissons toute des^n 011 et reprenons avec une coniiancie nouvelle . s traditions de nos per. s. it..pp io^s-no-ts les jours tiîu£i««% de u-'tre élévation au rang de nation. L Italie est invin cible ! Elle doit continuer à accomplir dans le monde sa tâche c.vilisatrice. » Poursuites contra Lénine. Le correspondant du « Matin r> à Pétrograd annonce que le ministre de la justice a ordonné l'arrestation de Lénine. Un nouvel organisme en Hollande. De La Haye : On vient de fonder une « Ligue économique » composée de r présentants en vue, de l'agriculture, du commerce et de l'industrie. Le nouvel organisme a lancé un manifeste soulignant ia nécessité qu'il y a pour le parlement dt s'occuper davantage des questions purement économiques, san3 les envisager d'un point- de vue politique. ETRANGER HOLLANDE. — L n ndustrie in nacee. — D'après une déclarai on du Ministre hollandais compétent, l'industrie cartonnière sera b.entôb réduite au chômage parce que la vieille paille et une partie très réduite du produit de la- nouvelle récolte peuvent seules être mises en œuvre. La paille étant exclusivement réservée à la nourriture du bétail, l'arrêt complot de l'industrie du carton peut être envisagé comme prochain. (L. B.) ANGLETERRE. —• Une élection stynifi-C'tivS c» Ang t erre. — L'Agence Router annonce de Londres qu'à une élection partielle à Nort.h Salford, M. Ben Tillott, cand dat social ste, obtint 2,822 voix; M. Mallet, candidat de la coalition nationale pour mener la gu rre jusqu'au bout, 1,545 voix. L'Agence R u er ajoute que l'élec ion du leader travailliste Tilteti a constitué une surprise, étant donné que l'appui du candidat de la coalition avait c pendant, été mieux organisé. M. Tillett se prononce en faveur d'une a titude plus énergique vis-à-vis des « profiteurs » de guerre et réclame une augmentation de la solde de=, soldats et des marins. Après l'élection, M. Til ett prononça usa. dis-! cours où if déclara que te résultat montre que le pays désire une représentation parlementa.re plus énergique pour donner confia t'jos non au gouvernement, maie à l'armée, la flotte, les ouvriers et à la population en générai. Chaque jour, dit-il, nous apporte une nouvelle crise. Plus que jamais nous avons besoin de fermeté, de courage et de décision. FRANCE, --- Le co/iijres médical après l'a p, ix. — Il y a deux ou trots jours, nous avons parié de ce congiès médical internat onal que la Faculté de m'décinc de la Sorbonne de Parie a l'intention dt: convoquer enaéins les six mois de la conclusion de la paix; dans l'esprit des promoteurs, oe. i-ongres ne serait que partiellement internat onal attendu que les savants dont, les pays sont en guerre avec la France seraient exclus! Noits avons aussi enregistré les protestations de certains ©avants, du professeur Corteza, no tamment. Ajoutons un mot aux protesta uong de ces personnagi 3 autrement autorisés que nous pour l'aire entendre la voix du bon s 11& et de la raison : si l'éii-te de la nation professe de teiles docfcriti s dicté s par un chauvinisme rabtque, quels sentimen s laut-i. s'attendre à se votr faire jour dans la masse? (L. B.) FAITS DIVERS LES CAMBRIOLEURS AU PALAIS DE o O.ol'lCE. — Décidément, oc^te engeance ue respeo^e même p.. s le sciuc^ii-ire de aame T lient.h. 11 y a quelques aiine-.s, en pleine Cour d'assifiefc, un tilou venait décroçnex, pendant une stuipciitiion d'audience, ia pendule Louis XV, aeirvchée au-d^ssuo du siège du président. Ijnue ie 2 et ie 3 novembre dernier, en a volé au priais de J ttsuce de Bruxelles, au greife de la J usace de faix du orne canton de Bru-xeilig, deux machine:, à e^rire, dont l'une est ki propriété p rtonntile du grefur. Ceg machi-n b St,nt de ta marque a L. sSnnth et Brot », type 5- Le grefuer préjud cié ofire une récom-ptase. à qui itti fera retrouver les machines ou en f„ra aecouviir tes détenteurs. VUl. liitrUiilAM. — Dans les ateliers de con.j-truction de la Senne, rue de France 011 a voie pour iO,UOO fr; de courruies en cuir. (A.) ilif-vij->E PAR LE GAZ. — M.ird. soir on a tiouvé Mine D. aspnyxiée sur son lit, on la. trt.nsporta dans une eUambre vo.s 11e où on paivmt a a 1 an nier. Le tuyau d'un réchaud a gaz s était détaché, c'< et ainsi qu'elle a été as-pliyxiée. (A.) i-ÀeX 1-Oi.ICIERS ARRETES. — Mardi, plusieurs individus ayant avec eux un camion attelé, se près, maii nt chez M. R., négociait, rue de Jbraba.it, pour pe.quibiUo.nner. Pendcint qu'ils ih^rgeiaient les marchandises qu'ils prétendaient devoir saisir,, le négociant fit prévenir la police militaire de la rue Le-franoq. Au moment où les voleurs allaient partir avec le camion qui contenait pour 3û,00t francs de div> rses marchandises, ils furent ar-îétés. {A.) LA FOLIE DU SUICIDE. — A la prison de St-Giiles, Joseph Vandevelde de la rue du Canal, à BruxelLes, avait été écroué le 27 octobre, pour purger une peine de 5 mois. Or, hier matin, le gaidien l'a trouvé pendu aux barreaux au moyen d'une corde qu'il avait con- ^ feetionnoa a L'aide ni un essuiie-main, et de son moucho.r de poche. — Hier R., 56 ans, qui habitait seul une chambre, rue Jottrdan, à Sb-Gilles, a été trouvé éj'ndu mort sur ie plancher. Il s'était cou- ■ pé la goige avec son rasoir. (A.) COLLISION. — Mardi une collision s'est produit© av. Van Voix- m, à Fore'et, entre un camion de la brasserie WielEmans^Ceuppens et un tram. Le cam.on a été mis en pièces et I * conducteur a été lancé sur ie pavé, il a dû efci\ 1 transporté à l'hôpital. La voiture motrice a- re ça de graves avaries. (A.) TRIPLE ARRESTATION. — Un négecian en atmages de ia ch. de Waterloo, M. Kriek>. ! constata depuis quelque temps que des vols s1 commetiiien-t dans son magasin. La police fut-, prévenue et mardi l'agent Oomen a princé le; x'oleurs en flagrant délit. C'étaient trois fana me& de la ruo Monsc-irrat, V., D. et H. pendant que deux d'entre elles eutref-naien les demoiselles de magasin, ia ti'oisième fai sait disparaître les marchandises sous son manteau, (A.) VOL auLACIEUG A CHAELEROl. -De notre corresponévint, 8 novembre. — Me: cerdi soir, entre 7 et 9 h. 1/2, pendant qu M. Pasijue Victor, lib-raire, jiassage d-e 1. Bourse, 7, à Charleroi, se trouvait au Tjém non des voleurs sont entrés dans ie magasi.i à laide de faiiissos-elefs. Au moyen d'une jiince il ont fracturé ia eaisse-enrcgistreuse, mais n'ont pu en enlever le contenu. Ils ont ensuite forcé les meubles, enlevé des effets d'iiabillenient, ainsi que quatre paires de chaussures. (M.) INFORMATIONS FINANCIERES BOURSE OS-FlCIEmi; OS BRIifXELLHS. Lu» cours du jour. 8 novembre Rentes et Lots de VU!eSi — Belge 3 0/0 I 72.50; Anvers 1903, 68.75; Anvers 1887, 85.25. Bruxelles 1305, 70, Liège 1905, 06. Banques. — Caisse de Reports, 1,512.50; Cré- I dit Liégeois, 495, 505; Outremer cap., 74.25. | Chemins de fer et Tramway*. — Bilbao tap.. I 127.50; Bilbao j., 82.50; Bruxellois pr., 540 Esp. Electr., cap., 155.75; Esp. Ele<xr., fond.. 1,540; Rai ways cap., 610; 8eeario cap., 87.25 I Tientsin oap., 1,335; Transport cap., 1,140. ■ HéUdlurg. e. — At. d« la B.csmo ord., 147 I Baume (Lam.), 252.50; Energie fond., 42.50 fl Prov. Belge, 1,832.50; Olkc-vaia jouisa., 452.50 Tarestfeoi foaad., 950; Trust Métal, d.v., 85, I 82.50; Métal. Est Denetz pr., 250. Mines. — Nitrates cap., 125; Nitrates div., 43; Bouina, 345. Chu, hotlioiges. — Ais'iau, Bielaia ord., 265 H Bo^ Sainfc-Ghisiain, oap., 4,875; Bonne Fii Concorde, 1,750; Carabinier, 815; Bonne Esp. Batterie, 4,875; Forte Taille, 710; Grand Buit; son, 2,437.50; Grand Mambourg, 120; Gouffre, I 1,900; Hazard, 935; Ilouill. Urnes, 1,010; Lausr. cap., 1,875; Lauea div., 1.400; Matcinelie N.. 620; Strépy-Bracq., 2,375; Unis Ouest <Je Mo r 1,237 50; Willem Sophia, 2,285. Valeurs colonudes. — Batatgara, 232 50 Be ge Eatanga div., 89.75; Belge i£a,:anga oap. 87.50; Culture Java, 220, 225; Géomines, 222.51 215; Compt. Congo part., 47.25; Haut CoHg. I I.tilse cap., 50.50; Haut Congo Luke jouiss.. 27.25; Ivaesii, 88 50; 89.50; Ka anga,3,735, 3 68. Litcourt f-, 660, 670; Sennah Rubber, 77.5( I 78; Simkat div., 565, 575; Soengho-t, 560, 555 Union Minière cap., 1,905, 1,910, 1,900; Un o: Minière div., 1,810, 1,830; Tanga, 133.50, 132 M Siélanges, 550, 555; Zuid Préanger, 235, 232.50 Valt'u s diver&es. — Sucreries St Jean fond 235, 245; Sucreries Européennes fond., 77.50 79, PôtroiOs Borislaw cap., 67.50 Pétroles Bo I r.slaw div., 235; Pétrole Nafta div., 235; Pc' Uole Tustanow j., 275; Pétroles Tus.anow c.. 71.50; Papef'ri s de G. stUi.he, 245. Valeurs étrangères. — Barceiona, 122.50 Brazilian Tract'on, 335; Burbaoh act., 2,290 Cie Agric. Egypte oap., 325; Cie Agric. Egypf d.v., 272.50; Dn.éprovienne, 2,645; tléliopoii. fl cap., 160; Hél opolis div., 240; Kolomna, 550 Lig. Toscan a, 293.50; Métal Russo-Belge, 1,730 Saviglrano, 1,2/5; laganrog, 405. I fwr'wr tyi r*— 42 FEUILLETON DU BRUXELLOIS. Mes Pontons NEUF ANNEES DE CAPTIVITE PAR Louis GARDERA Y Mais, avant de poursuivre, je voudrais bien que quelques hommes se tinssent de garde à la porte de la batterie ponr nous garantir de l'espionnage des Angla.s et nous avertJr de leur présence... Deux matelote se détacher Crut aussitôt de l'auditoire, furent se placer en sentinelles, et Duvert reprit; — Mes amis, nous dit-il, vous allez peut-être trouver mon projet insensé. Mais souvenez-vous bien que dans les positions désespérées il ne faut avoir jamais recours qu'aux grands moyens... autrement on se perd sans ressource... les moyens ordinaire» employés pour s'évader étant connu», il faut donc que nous cherchions quelquo chose de naïf et d'imprévu. Voici, quant à moi, ce que je propose; Nous allons achever de creuser tous les trous qui sont en voie d'exécution, et depuis les gentillesses de R..., ces trous e© sont de beaucoup multipliés, car chacun ne songeait plus qu'à se soustraire à sa tyrannie, puis, lorsque dans cinq ou six jours au plus, cette besogne sera teminée, noue nous évaderons tous »n masse. — Comment cela, en masse ? demanda un prtsonn.er. — r,U oui donc, tn maîse ; c'est à dire qu'au lieu de nous glisser furtivement à l'eau, en ayant b.eu soin d'éviter l'attention des sen fcinellcs, nous piquerons tous notre plongeon, sans plus rioils inquiéter d.s Anglais que s ils n'existaient p«6. Que d.abie vou»ez-vous que fassent les fonctionnaires en voyant pleuvoir des hommes dru comme grêle ? Le seront tellement surpris par ce phénomèn- qu ils croiront rêver, et avant qu'ils aient eu R* temps de se remettre, nous serons déjà hors de leur portée. A présent, supposons encore qu ils nous envoient quelques coups de fusil: eh bien, où serait le grand mal à cela '( Deux ou tro 9 tués et blessés, îe reste sauvé. C'est une affaire magnifique...— Je ne dis pas que cette invention-là soit à mépriser, monsieur Duvert, interromp.t un matelot; seulement, je voudrais bien vous p-o&er une question. Une fos à l'eau, que deviendrons-nous? Ne serons-nous pas repincés incontinent par les embarcations que l'on enverra à notre pouieuite?... — Certainement, s« grâce à ces intelligenc e que je possède à terre, et dout je vous ai parlé, quatre yoles ne nous attendaient pas à quelques brasses du ponton pendant toute la nuit choisie pour notre évasion... Tous les prisonniers, surtout ceux qui savaient. nagar, s'empressèrent de donner leur adhésion à ee projet, et l'on convint de se mettre de suite à l'ouvrage. Cette conversation, ou « l'en aime mieux ce complot-, se passait vers les quatre heurt6 du soir; pour ne pas donner l'evei) a n^ geôliers, nous remontâmes, quo.qu il fit un ttiup^ Uét-establ., sur le pont. — Ne vous couchez-vous pas, dis-je une heure pi us tara a un ma telot, mon voisin de lit, lorsque le moment pruser.t par Je règlement pour r nirer dans nos logements fut arrivé. — Mon camarade, me répondit ce matelot, qui se nomma.t Dubcfcq, je j-este. — Etes-vous donc oe faction eetfc nuit pour pvo^egei nos travaux i — Pas le moins du monde; j'attends que maître Barclay vienne m'onvrir la porte, car nous avons, lui et moi, une petite affaire de marchandises à traiter ensemble, et n^nis som-nie.s convenus d'un rendez-vous pour cette nuit... . — Voilà qui est étrange : avec la liberté dont nous jouissons actuellement, qui vous empêchait de terminer votre affaire av;c le caporal pendant la journée? — Oh ! c'est que ce gredin de Barclay est malin. Il sait que quoique notre turukey ait l'air de nous porter dans son cœur, il ne noua déteste pas moais pour cela, plus encore qu'auparavant peut-être, et qu'il prend no^e en lui-même de ceux de ses hommes qui traitent avec nous en nous montrant de la pitié, afin de pou voir leur faire payer ça plus tard. Or, comme Baraîay veut être nommé sergent, et qu'il lui faut, pour obtenir ce grade, rester dans les bonnes grâces de son supérieui, il affecfe toujours de déployer la plus grande sévérité à notre égard, et ne traite d'affaires avec nous qu'en cachette et à la sourdine. — A présent, je comprends-votre rendez-vous de ce soirl... Mais j y p* iit>e 1 N'est-ce pas vouâ qui avea attiré ce jàaroay maudît, en lui proposant de lui vendre des bretelles, dana le p.è-ge où il est tombé e« qui lui a valu une si beiio correction î — Moi-même l Avouez qu'il avait bien mérité los honneurs de ia savate. — Il avait mérité la potence > Mais ne crai-gnez-vous pas qu'il vouj garde rancune de cette correction, efc que son rendez-vous de cette nuit, ne soit uae revanche qu'il veuille prendre sur vous 'i — Où voyez-vous là une revanche ? Je ne vous comprends pas. — C'est fort simple : qui vous dit que Barclay ne compte pas vous faire surpr. ndre en contravention ? ce qui vous vaudrait huit jourB de cachot. — Et lui qui est mon complice... il se dénoncerait donc aussi î — Je ne songea s pas à cela ; vous avez raison. N'importe, à vo.re place je n'aurais au-cuue relation avec cet homme, qui ue peut avoir oublié l'injure que vous lui avez fait subir... Croyez-mou, d'une façon ou d'une autre, il trouvera le moyen de voue être désagréable... — Au fait, peut-être avez-vous raison... Oui, en y réfléchissant, il vaut mieux que je rompo tout à fait avec îui...Seu'ement, comme il est mon débiteur pour une somme de cinq shel-lingg, je le verrai encore ce soir, mais ce sera la dernière fois. — Mon cher Duboseq, je suis ravi de vour, voir suivre mon conseil; bonne chance! Sans me préoccuper davantage de cette ai faire, je gagnai mou hamac et me couchai. Il pouvait y avoir deux heures que je dor m a. s d'un profond sommeil, lort,qu une forL détonation me réveilla en sursaut. Je me jeta en bas de mon hamac. Presque aussitôt un cri de douleur appel: mou attent.on. — Qui donc a été blessé? qu'est-ce qu'il y a qui a tiré ce coup de fu=i! ? demandaient d tous le» côtés les prisonniers en se bousou }ant dans l'obscurité. La réponse sollicitée par ces questions ne s< fit pas longtemps attendre. Des gémissement étant parts du fronton de la rambade de l'arrière de la batterie, n^u.-, nous dirigeâmes d< ce côté, où gisait l'infortuné Dubosq baigne dans 6on sang, et ne donnant presque plus signe de vie. Nous allions essayer d'étancher le sang qu coulait à gros bouillons d'une affreuse bleasur. qu'il avait reçue en pleine poitrine, lorsque k Anglais, munis de lanternes eouid s et ayan leurs armes prêtes à faire feu, entrèrent ei foule dans la batterie et s'emparèrent de/lui. — Mes amis, nous dit Duboseq d'une voi; éteinte, vengez-moi... mon assassin Ost Bar ciay... Le lecteur &e rendra facilement compte d' l'émotion que cet événement tragique aoui causa : le reste de 'a nuit se passa pour nom sans sommeil. (A tuivrf.')

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