Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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08 november 1917
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s.n. 1917, 08 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j09w08xg6z/
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met en garde le public contre l'illusion qu'il pourrait nourrir que sur le théâtre des opérations en Italiet il va se produire une guerre de manœuvres et qu'une action décisive y interviendra. « Il est bon, dit le journal, d'aider les Italiens avec tous les moyens disponibles et de coopérer au suocès commun, partout où l'ennemi cherchera une docis.o.'i.Mais t'est un leurre que die se figurer que 1 on pourra infliger à l'Allemagne une riéia,.te décisive snir un ohamp de bataille <1 ou. on ne connaît pas la nature et la situation ié-iie et. situé à une si grande distance des réserves de l'Entente et de la base d'opérations i an ça se. L'unité de front a bien 6a raison d'être, mais il faut avant tout réaliser l'unité des efforts militaires de la France sur le front ouest. » Le général E'ocli dans la Haute-Italie. Zuricih, 6 nov. — Les journaux parisiens annoncent : « Le général trança.s h'och <st am-vé dans la zone de guerre. On attend 1 arrivée de troupes de renfort françaises dans le courant de la semaine prochaine. Les troipes de secours françaises seront fondues avec les corps de troupes italiens. » L'armée de secours des Alliés. Milan, 6 nov. — Le « Secolo » annonce que l'armée de seoours des Aiiiés, qui se trouve en route pour l'Italie comporte 80,000 hommes. Une opinion belge Amsterdam, 6 novembre. — Le journal « Vrij België », paraissant ici, commente la défaite des Italiens et leur dit, sans aucune tendresse: « Ce qui fut commencé sans l'Italie, avec l'espoir de victoire, pourra au besoin être mené à bonne lin avec une Italie affaiblie. » Le journal examine ensuite les raisons pour lesquelles l'Entente n'est pas encore sortie victorieuse de la lutte. D après lui, ce n'est imputable ni aux soldats, ni aux marins, mais au défaut d'unité de vues sur le terrain militaire comme sur le territoire politique. Un programme de guerre qui n'est qu'une totalisation des programmes isolés des Etats, ne peut, même s'il accorde à chacun la réalisation de ses vœux, constituer un programme coimmun. Ce manque d'unité dans les buts de guerre doit forcément avoir une répercussion néfaste sur la coopération sur le champ de bataille. Et c'est le gouvernement italien qui a nne part do responsabilité dans ce défaut d'unité dans La. coopération militaire et politique, parce que c'est lui qui a proclamé le dogme du Sacro Egoïsmo. L'attitude de la diplomatie italienne, aux jeux du « Vnj Belgie » a été une des causes que la politique de l'Entente, dans les Balkans, a échoué. Et nous savons, dit le journal belge, jusqu'à quel point les tendances italiennes sont cause qu'il nous manque bonjours encore une conception nette du programme die l'Entente. Quiconque lit avec attention le dernier discours de Sonn.no y trouvera de» indices que l'Italie observe toujours encore une attitude particulière qui ne concorde pas absolument avec celle de ses oo-alliée. La déclaration de Sonnino, d'après laquelle l'Italie ne se préoccupe nullement de la forme de gouvernement de ses ennemis, peut être difficilement interprétée autrement que comme une remise en place du Président des Etats-Unis.Après tes tristes expériences qu'elle vie^t de faire, l'Italie se montrera-telle plus docile dans sa coopération? Ce serait à souhaiter. Il «erait également désirable que les Puissances de l'Entente soumettent leur programme de guerre à une commune révision, pour le fixer définitivement et le faire connaître ensuite au monde. Le peuple demande de la clarté et de h, modération. S'il s'aperçoit qu'on lui demande de haut liou son bien le plus précieux, — •en sang ! — jx>ur le service d un orgueil impérialiste ou pour un avantage unilatéral, il se montrera récalcitrant et finira par tourner ses armes contre ceux qui veulent le pousser si loin. Il ne faut pas que te cas de la Russie se renouvelle. Que l'on fasse naître chez tous les peuples qui luttent du côté du droit et de la démocratie, une conLance basée sur la clarté et la modération et la force par l'union. » LîV « Gazette de Cologne »,qui reproduit l'article du « Vrije België » le fait suivre de la réflexion suivante : « Le Belge qui a éerit cela fait preuve de plus de' bon sens que les ministre3 anglais ot français qui, dans dûs discoure dytliirambiques proclament toujours encore des buts de guerre évasifs, qui sont ridiculement en contradiction avet la sobre réal.té des faits démontrés par la lecture de la carte des opérations. » La fermeture de la frontière française. Zurich, 6 nov. — On mande de la frontière française que l'on attribue à des mouvements de troupes du Centre de la France vers les purts de Marseille et de Toulon, la fermeture stricte de la frontière hiepdno-frança.se. Le bruit court que d'importants contingents, principalement <Ls troupes coloniales vont être expédies sur le front italien. kj» roves-.atio neoawe ia censure française. Genève, 6 nov. — Les journaux de Paris publient la noté su vant : « Le passage du communiqué officiel îtal.en du 28 octobre disant : « La violence de l'attaque et l'insuffisance de la résistance de certains détachements de notre lie aruiee, permirent aux iorce3 aus'iro-iion-grw-.ses et allemandes de percer notre front à l'aile gauche dans les Alpes Juliennes », avait été bJié par la censure. Le Syndicat de la Presse p»_r.sienne formule une protesta-ion contre ce procodé de la censure. » Le raccolement des suisses pour la légion étrangère. Genève, 6 nov. — Le « Genevois » annonce que 500 jeunes gens de nationalité 6uiese, nés en -France, mais qui ont opté pour leur mère-patrie helvétique, conservant de ce fait leur nationalité primitive ont été placés par les autorisés françaises dans l'alternat.ve de s'enrôler dans la .Légion étrangère ou de quitter le pays dans les 48 heures. Le Conseil fédéral s'otcupe actuellement de la question. Les bases die la nouvelle constitution polonaise. Varsovie, 6 nov. — Le professeur Zybichows-ki président de la CommiSb.on élue par le Conseil d'Ecat, pour l'élaboration de la Constitution polonaise a fait à un représentant du journal « Kurjer Warzawski », lés •ùéoaraiieiis suivantes relatives au projet qui vient d'être m .s sur pied après cinq mois d'études et de travaux : La religion d'Etat sera la îeligion tatholique; le régime fondamental sera la mon. archie héréditaire; c'est le Landtag qui él.ra le premier roi. Celui-ci aura besoin de l'assentiment du Landtag pour se miner. Le roi devra résider dans le pays ot no pourra devenir chef d'un autre Etat, étranger sans l'agrément du Landtag. Le Parlement se composera d'une Chambre des Députés (Landtag) et d ! un Sénat. Les membres du Landtag seront élus au suffrage universel, secret et direct. Les membres du Sénat seront par moitié élus et par moitié nommés par le gouvernement. La poli-t.que du pays sera dirigée par la Chambre, et le Sénat n'aura que l'importance d'un élément modérateur. Les conditions de paix de la Russie. Amsterdam, 6 nov. — Le « Daily Ma.l » publie un télégramme de St-Pélersbourg, disant : « La Comm.ssion executive du Parlement intérimaire russe a décidé de requérir le Gouvernement provisoire de foimuier les condition^ de Paix de la Russie et de les soumettre à l'assemblée. » L'impression en Russie. Pôtrograd, 6 nov. — La presse suit les événements d'Italie avec une at^endon toute particulière. La «Gazette de la Bourse» en arrive à cette conclusion que le Tagliamento pourrait bien jouer le rôle de la Marne, oar pour l'Italie, il est plus important de conserver sa pu.s-& an ce de guerre qu'une partie de territoire. La « Wolja Naroda » estime que La répercussion en Italie est une conséquence des doctrines de Zimmerwald. La « Djelo Naroda » dceiare que les Alliés doivent fa re l'impcssi-ble pour dégager l'Italie de sa situation difri-cile. Le « Djen » fait remarquer au sujet du nouveau Cabinet italien, que l'appui des socialistes lui est nettement acquis, de sorte que l'Italie se trouve seule en face du terri oie danger. La « Rousskoia Wolga » écrit : « L'union des Italiens a anéanti tous les espoirs allemands d'une culbute intérieure en Italie. Le « Nowaja Shifn » établit que le nouveau pouvoir a adopté vis à-via des partis socialistes, très influente, une attitude favorable à la paix. » LA GUERRE SOUS-MARINE. Rotterdam, 6 nov. — Le « Maasbode » donne un aperçu de quelques navires signalés man. quan.s : 1) Le «Wairuina» jaugeant brut 3,947 ton nés, de Dunedin (Australie), parti le 1er juin d'Auck'and à destination de San-Franclsco. 2) Le sehooner de bois « Liffey Maid », jaugeant brut 111 tonnes, de Eleetwood, parti le 25 août de St-Valéry pour Ellesmere-Port. 3) Le « Lawoe » jaugeant brut 2,506 tonnes, de Bombay, parti le 15 juin de Bombay pour Marseille. 4) Le « Kansas City » jaugeant brut 2,345 tonnes, de Bristol, parti le 30 août de New-York à destination de Bristol. Le vapeur américain « Darvel » s'est échoué le 16 octobre devant l'île d'Oshina et a été abandonné par son équipage. Tampico 21 oct. — Le schooner américain « El Gailo » s'est échoué à deux milles au large de Tampico et est probablement passé à l'état d'épave. PARIS, 6 nov. — Le « Temps » annonce : Le prés dent du Brésil a déclaré dans un message au Congrès que deux nouveaux navires brésiliens « Acary » et « Gnshyba. » a va. ont étS coulés par des sous-marins allemands dans les eaux du cap St-Vincent. Les navires avaient des chargements de café, de maïs et de froment et naviguaient pour La Haye. Deux marins ont péri, 4 ont été blessés. « Acary » était l'ancien navire allemand « Ebernbarg » (4,275 t.) et « Gnshyba » l'ancien « Hohen- staufen » (6,489 t.) m ETRANGER SUISSE. — Le .charbon en Suisse. — Contrairement à ce que l'on serait tenté de croire, la Suicse ne dépend pas entièrement de l'étranger, en ce qui concerne son ravitaillement en charbon. En effet, la république helvétique possède deux gisements de bouille, voisins l'un de l'autre, qui traversent le Valais; on en extrait le combustible depuis un siècle environ, et dans ces derniers temps on a donné un développement assez considérable à oefc.e extraction. Les gisements en question sont évalues à 100 millions de tonnes au minimum et le coefficient en calories du charbon varie entre 4,000 et 5,700 unités. L'exploitation deg mines suisses a été délaissée un peu jusqu'ici à raison de la qualité médiocre du charbon et surtout pOT suite de la difficulté du transport. Depuis le début- de la guerre, on a intensifié l'extraction du charbon dans le Valais moyen ; le produit est employé principalement dans les lours à chaux et sert également comme combustible domestiqu: dans les localités situées près des gisements. Des essais ont démontré que le charbon vala san convient pour le chauffage des fours à chaux et à ciment e.t qu'il se prête également au chauffage de générateurs munis d'un tirage artificiel. D'autre part, son prix de revient par rapport à sa puissance de chauffe est notablement inférieur à celui du charbon étranger. IIOLLAlSiDE. — La pêcherie holandaise. — On mande d'Ymuidcn que le produit des airivages de poisson vendus dans ce port pendant lé mois d'octobre dernier n'a atteint que la somme de 317,470 florins contre 6,707,975 florins en octobre 1916. RUSSIE. — Une grève originale à Pétro-gract. — On mande de Pétrograd une grève d'un nouveau genre ; les fossoyeurs ont tous abandonné le tra«*il. On n ; donne pas les motifs de cette étrarfge décision. JAPON. — La je/• américain et les chantiers navals japonais. — Le journal « The Japan Chronicle » assure que les cercles maritimes nourrissant des inquiétudes au sujet des quantités de fer américain nécessaires pour les chantiers japonais. D puis quelque temps, les Etats-Unis exercent un contrôle de plus en plus sévère sur les exportations de fer même lorsqu'il s'ag.t de livraisons destinées aux alliés. Ce régime est motivé par lies besoins grandissants des thantiers des Etats-Unis. Au Japon, on voit d'un œil peu rassuré les restrict ons imposées par le gouvernement de M. Wilson. Ou craint que le Japon ne soi. fortement éprouvé par ces défenses d'exporter, qui le touchent tout particulièrement. . «— EtevMe m ib Presse Chinoiseries administratives, — M. Jean Bernard nous conte la dernière en date, d n3 6~i, lettre quotidienne à l'« Indépendance Bel-' ge » : « Il vient d'arriver une aventure typique : Au cours d'un voyage' en Suisse, j'avais remarqué à Neufchatel d s jolis pJUits chars à quatre roues comme on n'en fabrique pas en France. Ce sont d ' éhégau Le^vpi1 tu rut tes, très coquettes, prat-ques, commodes, et j'en achetai;, deux, l'une, du prix de 80 fr., pour la campagne, devant servir à transporter les légumes et même les bagages; l'autre, une sorte de jouet, pesant une dizaine de kilogrammes, pour que les enfants purasent s'amuser dans les alkles du jardin. L'achat fait, le prix payé, il fallut obtenir le permis d'exportation. Ce ne fut pas une petite affaire. D'abord, dresser une demande en triple exemplair© indiquant le nom du marchand, celui de l'acheteur, la nature de la marchandise, son poids et le motif de l'importation. Cela fait, on soumet la demande au service technique de la première s.ction du Ministère du Commerce, qui la transmet à la Commission Interministérielle dies fabrications, d'où elle passe à la Commission des fabrications die guerre au M.nietère de l'Armement. Cela fait trois chefs de bureau, autant de secrétaires <Jo commissions et une bonne douzaine do commis.Or, ces bureaux ont autorisé l'importât on du grand chariot pour le transport des légumes et ont refusé l'autorisation pour la jolie petite voiture d'enfants. Il y a peut-être des raisons, mais on n'en donne pas, les avis de ceb éminents «udministraiteure (occupés à ces choses graves no sont pas motivés, on se contente d'apposer un timbre sec : « av.s défavorable », est on fait suivre d'une demi-douzaina de signatures,? dont quelques-unes illisibles. On en appose même plus qu'il n'en faut puisqu'on en a biffé une en ajoutant, à la plume, cette mention « efaoé », oubliant que ce verbe actif, à tous ses temps et à tous ses moto, prend deux f. Décideront, ces Meaieu,s des huit bureaux qui ont apposé leurs huit tampons n'ont pas plus de bon sens que d'orthographe. A qui cea ronds-de-cuir, qui onit quitté un peu tôt l'école primaire, feront-ils comprendre qu'on peut faire passer la frontière à un chariot de quatre-vingts kilos et qu'on doit en refuser l'accès à un autre chariot, du même modèle, ne pesant que dix kilos ! FAITS DIVERS UN VOL IMPORTANT. — Détails complémentaires. — Les marchandises vo.>:es la uu,t avenue Eonsny, appartenaient à un consortium d'employés d'une grande firme commerciale du centre de Bruxelles. Cette mutualité de guerre avait acheté à frais communs ces marchandises pour ê re réparties entre tous s.s parti ci pian ts et associés. La maison de l'avenue Foneny où elles éia.ciLt entreposées, avait été iouée par M. Jean Loriel, demeurant rue Beeckmane, à Uccie, au nom oi pour compte de l'association do ces employés, dont lui-même fait partie. Il est malheureux que toutes c"JS denrees, qui eussent été les bienvenues dans les mén*ges de ces méritante coopéraieurs,soient devenues la proie des voleurs. Espérons que la police saura cette fois mettre la main sur le® cambrioleurs et retrouver du même coup ks marchand ses acquîtes au prix des priva M ons de ceux à qui elles étaient si nécessaires par ke temps difficiles que nous traversons. DOUBLE ARRESTATION. — Il y a quelques jours,on a volé pour 25,000 fr. ds bouchons dans un magasin de la pl. du Vieux-Marçhé-aux-Grains, appartenant à M. C., de la rue de Longue Vio, a ixelles. LK'ux des auteurs présumés du vol furent arrêtés quelques jours après.Deux au res inculpée,B.Jean et L. Lo Js, viennent d'être arrêtés à leur tour dans un établ esement de la rue des Dominicains. La receleuse, Jeanne L., ch. de Waterloo, qui a revendu la plus grande partie des bouchons volés à un br-fio-uui d'Lccr-e, a également été déférée à la Justite. (A.) hINEANT RENVERSE PAR UN CAMION. — Hier, Emmanuel Castrai, 8 ans, rue Haute, 129, a été renversé et grièvement blessé à la tête par le camion de M. V., de La, rue de l'Intendant, au moment où il traversait le Grand Sablon. (A.) MORT TRAGiQUE. — Lundi matin, Jean-Joseph Gulekers, représentant de commerce,60 ans, Galene du Commerce, 90, se disposait à sertir lorsqu'on descendant l'escalier jl lit une chute et t;egnngoia jusque dtns le vestibule; des voisins accourus au bruit voulurent le relever, mais il ne donna plus signe de vie. (A.) LES VOLS A BRUXELLES. — Chez Loui-tee îl., rue de la Tulipe, on a volé 600 fr., du savon, des bijoux, etc. — Rue des Drapiers, chez M. Debraconnier, on a volé des vêtements, — Rue du Berger, 5, dans le magasin de M. Letth.rs, on a volé 7 couvertures de laine. — Chez M. Thys, rue Marie Thérèse, 37, on a volé plusieurs pardessus, un imperméable et d'autres vêtements. — Chez M. Vandervelde, av. des Cottages, à Forest, on a volé une garniture de cheminée en bronze, 50 bouteilles de vin, une caisse de crêpes flamandes, 5 boîtes de farine, des allumettes, etc. — Lundi, trois individus qui, à la sortie <Je la gare de Tour et Tax.s,suivaient un camion du C. N., se sont emparés d'un sac de 100k. de pois, ils furent dénoncés à un agent de police qui aussitôt se m.t à leur poursuite. Les voleurs ont été arrêtés. On a pillé complètement l'appartement de M. Lou s De Coster, rue Gray, 346, actuellement au front; ils ont enlevé plusieurs costumes, une tenue de receveur au tram, et une grande partie de son mobilier. — On a volô chez Mme Adeline Duohesne, rue de Stassart, à ixeiles, un pendentif en platine monté sur or, enrichi de petits bridante entourant un*, perle fine, valeur 1,000 fr. (A.) AUCil>JiiiS 1' A Ai Ait (oliiiiiN in E-AU-PONT. — De notre correspondant, 7 novembre : Lundi matin, un gros canuon automobile qui débouchant de la rue de l'Ecluse, est entre en col.isicr, avec le tram de la Jigiiie de Marchienne. La voiture-motrice eut le "devant défoncé, les disques furent e-craibouii-lés; toutes les vitres die la voiture volèrent en éclats. Le moteur prit feu. Ce fut une panique générale, les voyageurs sautèrent wi bas du tram. Quelques-uns furent blessés peu gravement en tombant. Seul un jeune gamin a été grièvement blessé. ACCOUCHEE DANb LA RUE Lundi, une jeune femme de Marchienne-au-Pont, passant me M cuve, à Cnarleroi, s est accouchée soudainement en face cbe la pharmacie F... (M .E.) INFORMATIONS FINANCIERES BOURSE OFFIGÎEU !>E BRUXELLES. Les cours du jour. — Mercredi 7 novembre Rentes et lots de villes. — Belge 3 0/0, 73; Trésor 4 070, 103.75; Lots du Congo, 96.25; Anvers 1903, 68.50; Bruxelles 1905, 70; Gand 1896, 66.75. Ba.. ques. —- Crédit Liégeois, 495—505; Outremer cap., 775, 765. Chemins de fer ot tramumjs. — Bi&lystcok cap., 32.50, jouiiÊs., 32.50—7.50; Bruxellois pr., 537.50—42.50; Buenos-Ayres div., 31; ±.sp. Eieour. cap., 147.&>—52.50; div., 73.50—4.5v); fond., 1525—40; Railways cap., 610; div., 585; Rosario cap., 87.25—75; Rotterdam, 97.75—8; Transport cap., 1,150. Métallurgie. — Alliance, 700—20; At. de la Biesme, 144—6; Baume, 250; Mcncean-Samt-Fiacre cap., 200; Oikovaïa jouiss., 450; Tar sic. koi fond., 1,000; ord., 500; Trust Métal, cap., 67.50, 65. M.ne^. — Baccares, 116, 118; Mines d'Or Austral, 188, 189; Nitrates ca«p., 122.50; Rouiria, 335, 340. Charbonnages. — AisOiau, 1,250; Bois Saint-Ghislain cap., 75, 82.50; Centre Donetz, 152, 153; Centre Juniet, 2,225; Bonne Espérance Ba.tarie, 4,900; Houill. Unies, 1,027.50; La Jiay«, 520; I.'iTir.'i div., 1,410, 1,397.50; A/l n.rv»i. ne.lie Nord, 630; Mariemon>t, 2,900; M^mage, 2,375; Petke Bacnure, 1,£95; Produits Fléaiu, 6,750; Sacré Madame, 0,300, 3,250; Strépy-Bracq., 2,390, 2,410; Nord Elénu, priv., 310; Nord Flenu ord., 72.50. Valeurs coloniales. — Babangara, 220, 235; Belge Katanga, 86.25, 88.75; Ou lit1 ure Java, 217.50, 222.50; jouiss., 1,510, 1,535; Géoiaine, 925, 930, 920; Hévéa, 222.50, 220; Katanga, 3,850, 3,820, 3,840; Luki capitale, 45, 49; Seunah Rubber, 77.25, 78; Simkat cap., 117.50, 118.75; div.j 582.50, 590; Union Minières cap., 1,965, 1,940, 1,950; div., 1,850, 1,845; Tanga, 134.25, 135; Zuid Préanger, 227.50, 235. Valeurs dtv rses. — Sticrer.es Saint-Jeun eau., 140, 150; Sucreries Saint-Jean fond., 2^0, 235; Sucreries Européenne cap., 90, 91; Elori-dienne fond., 285, 282.50; PétroJ s Borielaw c., 67, 68; div., 225, 227.50; Pétroles de Groanyi priv., 2,825, 2,845; ord., 2,525, tétroles Tusita-now prev., 285; cap., 73, 72.50; fond., 107.50; Cartouch;rie Ii. B. ord., 49, 51; Papeteries de Gasituche, 245. Valeur* étrangères. — Baraelona, 124, 121; Barazilian Tracton, 337.50, 338.75; Burbecih, 2,275, 2,305; Comp. Agii... Egypte cap., 335, 342.50, div., 280, 275; Dniéprov.umne, 2,630, 2,640; Hé-iopolis cap., 161,25; Kolomna, 540. 550; Ligure Toeoana, 280; Met. Russo-Bïsge, 1,740; Mexico Tram, ^32.50, 22J-; Nitra-ee, 408.75, 407.50; ISav gliano, 1,275; Taganrog,41G 405. 41 FEUILLETON DU BRUXELLOIS. Mes Pontons NEUF ANNEES DE CAPTâViTE PAR Louis GARMEKÂY Quel spectacle pour nos amis de France, s'il® eussent pu nous voir, semblables à des animaux, nous jeter à- plat ventre par terre, dévorer, dans l'abscurité, lOs contenus souillés de nos plats! lié las ! c'était affr ux. Enfin, après avoir apaisé les plus mpérieu-acs exigences de notre faim, nous nous couchâmes sur le plancher mouillé de la batterie et de l'entrepont, et nous essayâmes de nous endormir.Cette fois nos officiers, poussés à bout par tant de cruauté, partageant notre indignation, et loin de s'opposer à nos projets de révolte, nous excitaient, au contraire, à la résistance. Je compris que si un événement imprévu ne veaaifc sQ placer entre l'infâme R... et noue, j'assisterais bientôt à quelque imminente et eanglante cataetraphe. Hélas! j'étais t^'Ilemont dégoûté de lu vie, que, j'avoue ici C» sentiment avec p«ine, la pensée de pouvoir tuer des Anglais était la ■eule qui apportât, cm œ rnomen , quelque soulagement à mes souffrances! Il y a eu dans ma captivité des iw*ur>-« terribles dont le souvenir me poursuit, et quO j'é-prouvé une invincible répugnance à dérou.er aux yeux du lecteur. Je demanderai donc la permission de ne pas m'appesantir sur les sept jouit qui suivirent. Je dois toutefois rapporter que,pendant cette semaine', nos effets restèrent exposés sur la dunette, à la pluie et à la neige, qui continuèrent de tomber sans interruption, et que lors, que le oap.tame R... nous permit de les reprendre, ils étaient tous tellement avarié-,que nous fûmes obligés d'en jeter la plus grande partie à la mer. Les idées de révolte dont j'ai parlé ne s'étaient pas enderm s tn nous, bien au contraire; réunis la plupart du temps en conseil, nous délibérions sur les mesures à prendre pour mener à bonne fin notre dangereuse en- j trepr se, et nous concertions notre plan de façon que si la chance se d<iolara..t «Mitre nous, ce qui était ma [heure use m eut trop possible, au mo.ns notre délai e coatât cher aux Anglais. Ce que nous appelions avant, de nos vœux les plus ardents, n'était pas tant i'heuro de la délivrance que celle de la vengeant'.'. * Nos mesures étaient à peu près prises,et nous n'attOndious plus qu'une occasion favorable pour frapper le grand coup, quand un événe-men: qui, au prem er abord, semblait n>' devoir nous regarder en rien, vint nous arrêter bui 1 ' bord de l'abîme. Voici h' fait. X Changement subit. Humanité de E.... — Perfidie d>' Dnvi'rt. — A'MSS'Mt-, — ÏJAsCr-tiwt manquée. — ,]> suis nommé interprète. Le capitaine R... ayant eu une discussion l'intérêt- avec nos fournisseurs qui, à oe qu'il paraît, s'étaient refusés à aequisoer à certaine» exigences, et que notre geôlier voulait, depuis que l'on bous traitait à mal, roât parier pJ us haut; le cap taine R..., dis-je, se retourna tout d'un coup de notre côté, et jouant l'Indignation la plus profonde, faignit d eire révolté de la façon barbare dont on agissait avec nous. Ce changement de conduite, dont nous ne connûmes la vraie cause que longtemps après, suffit pour nous faire renoncer à notre projet. En effet, après les souffrances sans nom que nous avions eu à endurer jusqu'alors, la nouvelle v.e qui s'offrait à nous paraissait, le bonheur.Les bateaux marchands revinrent "a èord de « la Couronne »; ou nous permit de travailler mêm© aux lhapeaux de p ulle,- ce qui était prohibé, ot on nous laissa renouer nos reîatiore avec la terre. Nous ne revenions pas de wtre étonnement. Le capitaine R..., pcissant plus loin la bonté.fit tenir une d zaine d'entre nous près de lui et leur demanda si nous étions satisfaits de nos vivres. On conçoit sans p ine quel,© fut notre réponse. — Eh bien! mes amis, nous dit ds l'air le plus affable le ca.ptitai.no R..., adressez nne plainte signée par vous .ous au trauFpor^of-fioe; racontez toutes ie8 infamies de ces voleurs de fournisseurs; entres; dans "Y plus grands détails sur la façon aoand'<lc.-*? uo'it ,iis agirent envers vous; dressez, en ut u ot un loug proeès-verbal des faite que oi'f avez à h ur reprocher, et apportez-moi ens-u.ue ;e mémoires; je me charge de le faire parvenir à qui de droit-. Enchantés de cette proposition, nous délibérâmes aussitôt sur la manière dont nous devions nous y prendre pour en tirer tout le paru poesiblo. Cttte dékbéiattion notis conduisit à inventftr tus iftrai«bK«m* dont k rfsmfe dsva.it nous venger, et du capitaine R... et des fournisseurs.D'abord, et avant tout, nous nous empressâmes de nous conformer aux dé&irs de notre aueien ennemi et nouvel allié: nous relatarnea dans un rapport détaillé tous les sujets de plainte que nos fournisseurs nous avaient don-» nés: le lecteur doit pene'T s'ils é. aient nombreux.Cette longue émimérat on de nos souffrances se terminait p'1 un éloge pompeux de la façon dont le capitaine R..., commandant le vaisseau-prison de S. M. B. « la Couronne », se conduisait envers ks prisonnier3 confiés à sa soldcitude et à sa surveillance. Cet éloge, je doie l'avouer, nous coûta beaucoup à écrire ; à chaque mot que nous tracions le souvenir d'un acte arbitraire ou d'une cruauté nous faisait tomb r la plume des maùiè; toutefois, comme . nous avions devient itoui?la jierspective d'une vengeance, nous parvînmes à le terminer tant bien que mal. "Une fois que oe rapjKirt fut bien et dûment revêtu de nos signa. 11 re», mjus passâmes à une conde rédaction bien autrement agréable pour nous, c'est-à-dire au récit des cruautés et des infamies sans nombi-e que nous av ons eu à en durer de la j#art de notre mai.ie R.. . Rien u» fut oublié, et notre indignation aidant, le styl, de ce rapport se trouva à la hauteur de n.iti-e infortune. Choisissant alors, et ce choix ne nous fut que trop facile, tui pain détestable parmi ceux que l'on nous avait distribués le matin, nous en retirâmes une partie de la mie et nous y glissâmes le rapport accusateur, puis le pain fut. bien rajusta et mis dans une petite saisie non fermée qus ntm port&nw «1 capiton* B.... Noire geôlier, après avoir pris lecture du rapport concernant les fournisseurs, rapport qu'il approuva hautement, jeta un coup d'œil sur l'échantillon de pain que nous y joignions, et dont la vue lui arracha un énergique juron contre les gredin-s qui exploitaient avec tant d'impudeur la misère des pauvres prisonniers français; puis, faisan., clouer la caisse devant nous, il nous congédia en nou3 promettant; qu'avant fine heure et le rapport et la oaisee partiraient pour leur dest.nation. Que l'on juge de la joie que nous éprouvâmes lonsque nous vîmes sou propre canot quitte! b.entôt notre ponton, emportant avec lui tK« deux dénonciations. Pendant les deux ou trois jours qui suivirent, la bonté de notre égard, I0+11 de se démentir, n' fit que 's'accroître. Les communient»-oœ avec la terre nous furent permises, et nous jouissions, reflet.'. o-nieut à notre ébat passé, d'une exc^ive ùbertjé. Le capital n R.. attendait pour prendre as r- vaneiK de cette bonté qui lui pesait, et pont revenir à &un ancienne sévérité, que l'enquête que devait provoquér notre pétition oomtre le? fournisseurs fût t nninécf. , Mes amN, nous dit le cauonnior Dtrvert, qui depuis son procès jouissiait d'une grande < usidémt.on à bord du ponton, il rue faut pat nous laisser endormir par les manières pateli-née et hypoiîrita» du tunrkey; je crois qu* nous ferons mieux d'en profiter. Ecoutee-moj bien. Grâce aux facilité-» que nous avons de ocromuniqut+r eu ce moment avec la terre, je 1ne suis créé certaine# relations et certeàn*.-iiitelligences dont nous poumons tirer parti/ (_A \ LE BRUXELLOIS

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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