Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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06 oktober 1917
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s.n. 1917, 06 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rv0cv4cz4r/
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U BRUXELLOIS DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition ■précédente.) Les socialistes français et les crédits de gaesrê 'Borne. 4 octobre. — La y-rcsse parif-i<*!in« .pv.bljo le» ri'ns&i^BCinQji'ts suivaii'6 sur li* s 9-anC.) cio la « Fédération Socatl.s.o du Dcpar- ut de la Sein. » : Le députo Coclim eà-prima le regret qu'a uciuie formule unif'-rmc n'ait pu ètà'O "trouvée pour Jixer une iigiie d'aotiau généra le. Se ion lui, il eat nécessaire de faire entrer en action, à côte de6 moyens miiitUiii-^8, également d» moyens diplomatique en faveur de la paix. Parmi ce« moyens, il faut comprendre ! Intervention du Pap" et «rie action socialiste inicrnation"le. il fawb apposer aux membres de la minorité, qui ne veultait voter les crédits, de guerre, qu'aussi longtemps que les puissances oantiralee n'auront. pas établi des formules de pais concrè- cet argument que l'Allemagne n~ veut pr-s négocier. Tout comme les sociaustâs rusées, les socialistes français doivent participer au gouvernement. Marcel Sembat fit rPssoriir qu un refus de voter les crédite de guerre aurait à l'extérieur une grave répercussion. L'Allemagne en conclurait qu ■ le parti socialiste français, c'est-à-dire une grande partie du public français s'irait décide a terminer la guerre a tout prix. Et cela retarderait la conclusion de la paix. H faut reconnaître que, depuis quelques jours, la situation extérieur-' s'aggrave. 3>s Allemands sont à Riga et la flotte allemande dans le golfe de Finlande. Les régiment» finlandais refusent- l'obéissance. La Russie &c trouve morcelée et désagrégée. L'avenir de la France et de l'Europe est mis en jeu. Il faudrait, selon l'orateur, démontrer au gouvernement russe qu'il n'est pas ti-op tard de dire aux Russes la vérité. Le député Longuet attaqua le groupe de la majorité, dirigé par Compère -MoreS,' en lui reprochant une aifjtitudë anti-socialiste. La réponse ai^ questionnaire licllaudo-scî-ndinave n'aurait été signée par la minorité qu'à titre de compromis. Certains républicains s'adonneraient à une politique impérialiste. Il est nécessaire, ajoute Longuet, de voter les crédits de guerre tant que la victoire s'impose comme une nécessité. Mais, Stockholm aussi est nécessaire. L'ancien ministre Thomas déclara qu'il n'y avait pas ds juste milieu et qu'il fallait, ou bien se poser on adversaire de la défense nationale en refusant les crédit® de guerre, et marcher ainsi logiquement vers le soulèvement général, ou bien prendre les mesures nécessaires. La classe ouvrière participerait à la défense nationale jusqu'à la v.'otoire et jusqu'à l'détention d'une paix durable. Pression américaine sur ia Hollande. Genève, 4 octobre. — Il résulte d une depe-ohe de New-York à l'agence « Ra- io » que les Etats-Unis se refusent à î-econnaître la validité de la convention conclue entre la Hollande et l'Allemangne en vertu de laquelle la Hollande consacre une partie de ses exportation# aux puissances centrales. Le gouvernement de Washington a décidé, en conséquence, de retenir les navires hollandais ancrés actuellement dams les ports américains. Os navires, au nombre de 25, représentent 300.000 tonnes de jauge et sont chargés de vivres, d'engrais et de bétail. Le gouvernement des Etats-Unis serait fermement décidé à empêcher t-outa exportation de la Hollande vers l'Allemagne. LA SITUATION GSITIO.UE ES KTJSSÏB. Un écho du procès Souchomlino3. Pétrograd, 4 octobre. — Les journaux annoncent: Madame Soukhomlincff a demandé au gouvernement de ne pas déporter en Sibérie son mari, condamné aux travaux forcés à perpétuité, mois de l'enfermer dans la forteresse Picfrre afc Paul. Elle a probablement voulu éviter la possibilité de manifestations hostiles envers Southomlinoff. Le ministre de la justice aurait déjà donné son consentement à cette mesure. Lia lutte pour îe pouvoir en Eussie. Genève, 4 octobre (Havas). — Le Comité exécutif des ouvriers et soldats s'est prononcé par 91 voix contre 80, contre la remise du pouvoir a.u Conseil d s ouvriers et soldats et 6'est foncièrement opposé à un gouvernement de coalition avec les délégués des partis bourgeois par 129 voix contre 47. Pébrograd, 4 octobre. — Le conflit entre le ministre de la mariné et, le Comité exécutif de la flotte a été aplani grâce à la médiation du Conseil des ouvriers et soldats. "ËTRImgêï" FRANCE. .— La récolte viticole. — On écrit au «Matin» de Paris : Les vendanges sont commencées en Côte-d'Or. La récolte est plutôt maigre dans la plupart des contrées. Les vignes qui avaient, conservé leurs feuilles ont encore des raisins; quant aux autres... Il paraît que certains traitements préventifs du mildiou et autres maladies de la vigne, n'ont pas donné les résultats al e^idus. A Nuits-St-Georges, quelques transactions en pineaux on; déjà eu li u à d»8 pris variant entre 130 et 140 francs li«- 100 ,kiks. Pour le moffi ni. iCc ga-î.mys (cé)Kig< de qualité inférieure) pas df c. ur>- Ils sot», d'ailleurs, teiloiiieiit peu abondants, que iie propriété tares preièveu;, . n t.. ire leur vin aù lieu de les vendre en raisins. La r- colle <•/«* créai es. — Paris. 5 oct. — IX* «Matin» annonc que -es évaluation^ provisoi-r « <V> U récolte des céréales françaises vien-iiéut d'êt-r* totalisées au ministère de 1 agrioul. tur^. Le» chiffres sont : pour le ï>!é. 39 millions et d<wi de quintaux; pour le mét*àl, 90C mille quintaux; pour le s®igle, 7 millions de quintaux; pour l'orge, également 7 millions; enfin, pour l avoin", 35 millions die quint ux. « Le chiffre du blé retient le premier notre attention, ajoute oe journal. Il ne représente pas la moitié de la moisson d'une année normale. Otés les huit huit millions de quintaux nécessaires aux semences, il resterait 32 millions pour notre alimentation. Quel quo soit_le degré de oerbitudj de ces estimations fournies par les directeurs des services agricoles des départements, elles confirment la condition fortement déficitaire de notre ravitaillement et im l)Os"nt aux Français le devo'r d<5 se rationner sans tarder. Dans un rapport qu'il a t'ait approuver à l'unanimité mercredi à la Commission sénatoriale de l'armée. M. Choron a mis en lumière les difficultés de la situation. I-a Commission a décidé d'entendre le Gouvernement sur les mesures qu'il compte prendre et dont la- carte de pain s'annonce comme la première. Il semble que la s ule politique susceptible de parer à la crise actuelle, soit une augmentation du fret pour 1 importation des million sde quintaux de plé ou de farine nécessaires. Le tonnage attriviié jusqu'ici ne coirespond qu'à la mo tié des besoins. » ITALIE. — Le costume uniformisé. — Le a Popolo d'Italia » annonce que le ministère du commerce élabore un projet pour l'habillement uniforme de la population civile. La politique fiscale. — L^s journaux suisses annoncent qu'en vertu d'une nouvelle loi,tous leg Italiens fortunés des deux sexes, qui n'ont ni père, ni fils sous tas drapeaux, paieront des contributions, majorées jusqu'en 1920. Revue ëe ia Prssss La quegti ,n des comptes rendus de séances s(>c>'èfes. — A la séance du Reichstag du 1 août 1917, le chancelier allemand Michaëlis, faisant allusion aux séances secrètes tenues par la Chambre française, les 1 et 2 juin 1917, affirmait, comme .on sa:t, que la chancellerie allemande avait eu connaissance .de témoignages provenant de témo.nâ oculaires et auriculaires de ces séances. On se rappelle que le chamelier allemand avait tiré argument de ces témoignages pour dire que les projets de conquêtes des ennemis des empires centraux ressortaient clairement do ces débats. C s affirmations n'ont pis été, comme on le comprend, sans impressionner très, vivement les députéis, dit le «Matin» de Paris, qui continue ; « Déjà lors du dernier Comité secret tenu par la Chambre, plusieurs membres, et notamment MM. de Grandm-aison et Forcaud R-a hier, avaient entretenu leurs collègues d certaines rumeurs qui circulaient dans les milieux politiques. M. Feruand Rabi©r nous a rappelé mardi les termes de la conversation qu'il avait eue à ce moment avec la présidence de la Chambre. « — Pendant le dernier comité secret, nous dit-il, un de mes amis que je rencontrai sur les grands boulevards, me prit à part. « — Vous ne voulez rien nous raconter du comité secret. Ce n'est pas gentil; j'en sais autant que vous, cependant. » Alors mon ami me montra deux soi-disant comptes rendus du comité secret. L'un des deux ne signifiait rien du tout. Ce n'était, qu'un résumé incomplet et absolument sans intérêt. L'awti-e, par contre, éiait très bien fait, avec tous les détails et toutes les précisions nécessaires. Ce n'était pas de la sténographie, ma s un compte rendu analytique extrêmeimcmt crirconïtan/cié. » « Cette conversation se passait peu avant la séance. C'était la quatrième du dernier comité secret. Je courus à la Chambre. La d. scus-sion n'était pas encore commencée. Je racon tai au président de la Chambre, devant plu sieurs de mes collègues, ce que je viens de vous dire. Au cours de la séance q i suivit, je montai à la tribune, pour répéter publiquement tous ces détails. » L'affaire n'eut alors aucune suite. Lee paro les du chancelier allemand que nous rappelons devaient l'éclairer d'un jour tout particulier. Dans es derniers jours, une polémique de presse s'est engagée entre plusieurs députés journalistes, notamment MM. Maurice Barres et Pierre Renaud '. Et il n'est pas douteux, en effet, et il est facile de l'établir, qu'un compte rendu analytique journalier des séances des différents comités secrets qui se sont tenues demi f-- le début de la guerre a été écrit par des plume® mystérieur-os. » Echos et Nouvelles Le Conseil communal de "t-Jossi-ten Ncede s'est réun' mercredi, à 9 h. du soit, sous la présidence dr M. Frick, bourgmestre.Dix-neuf membres élaknf. pr- lit?. Aprèr la lec'ur1 du procès-vi'bnl de la cleruici.e séance, qui a été faite par ?! LiMjé, secrétaire communalM. le Bourgmestre remet un diplôme honorifique aux inspecteurs de police, Paulissen et Sohoofs, à l'occasion ru 25me anniversaire de leur entrée c» femotions. C'c en'attendant la décoration. il. le bourgmestre félicite les deux braves. Dpux articles figurent à l'ordre du jour de la séance publique" : 1) Dépôt du rapport annuel et 2) dépôt du projet, de budget pour 1918. Pour ce dernier le Cone il décide de le tra.msmertt.r-' à l'examen des sections réunies. M. le Bourgmestre décide de donner lecture intégrale du rapport annuel, très long, dit-il, mais intéressant : Le rapport constate que la population de la commune au 31 décembre 1916 était de 32 255 habitante dont 1E?,332 femmes et 13,923 hommes. Les travaux de transformations du quartier de La rue Godefroid de Bouillon et la- or caution d'un établissement de bains dans ce quartier seront repris prochainement. Le projet de la création d'une sali ; de fêtes au marché St-Jeese a été abandonné. Pour ce motif, une somme de 3,000 fr. a été versée à l'entrepreneur.L-s iiiroj^ts d'amélioration du régime du Maeîbee]'; sera repris après la guerre. Le @ei-vice du nettoyage de la voie publique a été assuré. La populat'on scolaire, par suite d'5 la fermeture des classes pendant l'année 1917 est. tombés à 85 p. e. 15 élèves suivent le coure de langt'.c russe qui a été créé réc',mmpnt. Le rapport constate aussi que le service du ravitaillement fonctionne régulièrement eous la direction d'un échevin responsable. Au 31 juiih t 1917 ou avait déjà délivré 20,794 cartes de ménages représentant 27,187 personnes. A la mémo date le nombre de pains de Hollande débités par le» magasins communaux d>e Saint-Josse-tem-Noode s'élevait au chiffre de 35,000. Saint-Jo'ee possède déjà 2 bateaux qui amènent le charbon du Centre du Hainaut, pour le ravitaillement des habitants en combustible, d'autre.- bateaux seront acquis prochainement. En ce qui concerne la falsification des denrées alimentaires., 1-e rapport constate que 754 échantillons ont été analysés parmi lesqu la 92 ont, é'.é reconnus impropres à la consomma ion. L'ii-itervention de la commune pour les dîners d«s li '.bitaaita aux restaurante économiques est do 6,200 fr. par mois. Lej collectes e' les versements volonta-'res et obligatoire,5 par les employas communaux au profit d- l'alimentation s'élèvent pour l'exercice de 191G-I917 à la s^mme de 364,500 francs. Le rapport dit-aussi que 'a commune ne songe pas à créer de nouvelles charges peur les contribuables, ceux-ci ayant déjà de la peine à acquitter celles dont ils sont frappés. La gestion de§ affairer, communales se clôture par un déficit de 15.000 francs à l'extraordinaire et de 1,340.000 à l'ordinaire. De nouveaux emprunts devront Cnooie être contractés avant la fin de l'année pour les be. eoins de l'administration. En terminant le rapport, le Collège forme la vœu d'une paix prochaine A 9 h. 50, le Conseil se constitue en Comité secret sur la proposition du bourgmestre. (A.) La réforme religieuse au XXe siècle, Pour le pensérar doublé d'un observateur qui sait scruter les évén monts qui agitent la sccio'é moderne, il est incontestable qu'un touffîe puissant de spiritualité vivifie le monde. "Une ère nouvelle, celle de l'esprit'de vérité, s'ouvre; déjà sur plusieurs points de no-rre p ;ys, la parole de vie s'est fait entendre. Que l'on ne se figure pas que ce mouvement de rénovation spirituelle consti'u un effort vers la formation d'une s'df nouvelle. Loin de là, car l'esprit de la réfaorme religieuse du vingtième steele ne prétend se substituer à au cttne Eglise, mais les faire revends à l'esprit évangélique perdu par beaucoup au cours de siècles et remplacé par un ritualisme exagéré-Si l'on exarn ne l'enseignement de toute;, les religions particulières, on constate qu'elles ont toutes une base commune, qui est La croyance en l'existence de la force univCrscrte Dieu, et celle de l'existence en chaque être 16 FEUILLETON DU BRUXELLOIS. Mes Pontons NEUF ANNtES DE CAPTIVITE l'AR Louis Ce ARMERA Y Deux mois s'écoulèrent, et nous n'entendîmes plus parler une seule fois de M. Thomas. — Je ne conçois rien à ce sileucè, dis-je un jour à Bertaud. Le capitaine n'aurait-il donc point réussi, comme nous nous l'imaginons, à gagner la côte de France? — Possible, en effet, qu'il se tienne caché encore on Angleterre, me répondit Bertaud; mais cela m'étonnerait. C'est un gaillard, tu as dû le voir par toi-même, qui ne manque ni de crânerie ni d'invention; il est malin, va! Or, quand un homme connue lui est hors d'un ponton, on peut bien se dire qu'il aura su passer en France. Non, s'il ne nous donne plus signe de vie, c'est, qu'il nous a tout bonnement oubliés. — Ob I ce serait uue horrible ingratitude, Bertaud ! — Pourquoi donc? Tk-ns, est-ce que tu «ois, toi, par exemple, qu'un capitaine à terre n'a autre chose à faire qu'à s'occuper de deux pauvres diables de matelots oomme nous, qu'il a counus en passant et par hasard à bord d'un ponton' Ah bi n oui; avec ça que c'est rare les matelots... Notre capitaine s'occupe en ce moment sans doute de solliciter le commandement dJun navire; s'il l'a obtenu, c'est encore pis: alors il est accablé de besogne... Bertaud, avec son gros bon sens, ne se trompait pas. Le capitaine avait heureusement regagné la France, et il nous avait ou biiés. Je l'ai revu v'.ngt ans plus tard: il était alors un personnage. Mon nom, lorsque je lui fus présenté en ma qualité de peintre de ma-rin"s, n'éve lia pas un moment dans son esprit le souvenir du malheureux et obscur matelot à qu: il avait serré la main jadis sur uo ponton. Seulement lorsque je lui eus raconté dans tous ses détails son évasion du Protée: — Qui a pu vous instruire ainsi, monsieur? me demanda-t-il. — Monsieur, lui répondis-je, ce fut moi et tin pauvre matelot breton,nommé Bertaud, mort bien malheureusement, hélas! depuis, qui eûmes l'honneur, r-ar nous étions vos deux seuls confidents, de hisser et de déposer sur la barque anglaise la barrique dans laquelle vc-us vous teniez caché. L'ancien mon.ne u t Thomas, à cett e repense, me regarda fixement, puis me tendant la main: — J'ai été ingrat, me dit il en rougissant. m*- le pardonnez-vous? Eh b?-n, pour me prouver que vous ne me gardez pas rancune, laissez là votre monsieur et traitez-moi d'ami.Quinze jours après cette- conversation, qui se prolongea pendant plus d'un# heure, le vieux marin, père de Bertaud, presque aveugle et dans la misère, recevait une pej sion qui le mettait à même de vivre heureux et tranquille le reste de ses jours. M. Thomas manquait de mémoire, irais il suffisait qu'on lui rappolât ses dettes pour qu'il sût 1 s payer. Je reviens maintenant à men récit des pontons. Ayant enfin, après deux moi® d'attente, perdu tout espoir de recevoir des nouvelles de M. Thomas, nous reprîm.s, Bertaud et moi, nratre idée d'évasion, et- nous ne tardâmes pas à La traduire en action. Après avoir examiné le pout-on dans toute: ses parties, avec une attention minutieuse, nous choisîmes définitivement. La place que ncus comptions attaquer C'était dans un endroit obscur, sous le faux pont, à fleur d'eau et presque sous les pieds des sentinelles qui montaient continuellement, la garde dans la galerie extérieure qui entourait le l'rotée, que nous nous décidâmes à creuser notre trou. Avant tout, nous dûmes forger les outils nécessaires à l'accomplissement de notre projet, ce qui ne laissa pas de nous donner beaucoup de mal; grâce à notre obstination, nous réussîmes cep ndant à faire avec deux grandes lames de couteau très plates, deux scies assez fines et assez solides qui. arv^c un ciseau, des eouges, des vrilles et un mailldt, complétèrent les moyens d'attaque dont nous a-v:ons besoin. Aussitôt que nous fûmes po-sCsseurs de crs ustensiles, nous nous mîmes sans plus tarder à la basogne; noua commençâ-ni'os d'abord par Wer une grande pièce de bois, tai;lce en car ré et coupée dans le vrégage de façon qu'il nous fût pos^ib'e de la remettre en place, après notre journée, et do cacher ainsi à l'œil vi gilant des Anglais les traces de nos travaux. La muraille du ponton avait à peu près deux pieds d'épaisseur; nous calculâmes qu'il nous faudrait environ trois semaines pour la per cer. (A suivre.) humrin d'une âme spirituelle, êmiiiation de V(f enee divine. L'enseignement des religions antique» aussi bien que modernes n'est que |c d'v^lopp'ment de cette gronde vérité fond? nu ntnle. Mais dans le to rs des sièoles, «;tt dernière se voir» son» d b symbole», de sorte one beaucoup sa orov'*ni. très pieux, parce qu'i e font de grand.- litur giques, a:'-rs qu'il- ne connaissent ab-olumerit rien sur la nature de Di"U et de h ur pjopre. p isoim nté hum- In'1. Voilà l'explication de la formule coûtante . La foi s- p'-id. Oji. la foi se perd, parce que dans la société moderne elle n\st plus basée sur la doctrine des gi«nd~ initiés qu1 met, l'âme humaine < n rapport avec l'Etre nifinl dont elle émane. Déjà la Main Adorable qtr conduit tout, prépaie dans la retraite W ouvriers dr to réforme rehffUitise unifie,rue, bientôt sur l'o'dre de Oe'ui qui a jeté les bases du monde, ils se lèveront pour briser la toque qui cns 'rre l'âme de la soc été mod.rne et arrête ses élans vers la force universelle, Bien, qui est le fover de la Yéri'é. éternelle. Les hommes nouveaux seront rppelés sectaires, oii dénaturera leurs intentions, ils seront excommuniée sur cette terre, at rs que leur oeuvre sera bénie de Dieu, auquel il faut obéir, et non aux hommes. — Dr Maroc- Monter. Les Belga-î à l'étranger. Le journal « La Patrie Belge » publie une curieuse lettre d'une réfugiée de Bordeaux. Elle fait saisir sur le vif, par quelles tribulations les tracasseries de la bureaucratie fotit passer les pauvres gens, qui n'e<n peuvent mais. « Je suis réfugiée belge depuis tro:s ans à Bordeaux, écrit-elle, et ayant "eu l'occasion de passer quelques jours do congé près de Bayon-ne, ligne frontière, il me fallait naturellement ur< sauf-Conduit, que j'ava's parfaitement en règle, puisque signé [xar le c/>mmi:«aire de mou quartier. « A mon arrivée, étant allée pour lo faire viser par le commissaire de la «Sûreté» do cette localité, celui-ci me répondit que n'ayant pas nia carte d'étranger, il devrait réglementairement de faire arrêter et ma renvoyer à mou point de départ. « Je veux bien vous croire, Madame, que vous avez fait le nécessaire pour cette ca.rte, mais je ne suis nullement tenu de le faire; sans cette carte d'étranger, je devrais vous considérer comme suspecte; vous faites d'ailleurs preuve de mauvaise volonté en n'é tant pas en sa possession. Ce n'est pas possible qu'à Bordeaux, elles ne soient pas délivrées depuis longtemps. » Je lu- fis remarquer que j'avais remis trots photos à la date du 12 juillet à mon commissaire pour avoir cette dite carte, et l'ayant réclamée, à maintes reprises'-, même le jour de mon départ, ter septembre, il me fut répondu qu'elles n'étaient pas arrivée^ et qu'un avis paraîtrait d'ailleurs dans les journaux poui nous prévenir d'avor à La i-e-ti'i-er. Bref, il me conseilla de me mettre sans retard en règle, car j'étais pas ible d'une peine ou amende (je ne me rappelle pas exactement le terme.; qu'il employa). « Enfin, à mon retour à Bordeaux, en faisant à nouveau viser le fameux siuf-conduit, je réclamai encore cette carte; i! me fut fait la même répons que précédemment :6qu'e!les n'étaient pas arrivées. Aucun Belge à Bordeaux n'est enooro en sa possession, pas mena'" les mègs'eurs de notre Comité, à qui je l'ai demandé. Toujours à mon commissariat, l'on mo dit que si je désirais partir à nouveau avant d'avoir la carte d'ébratigor, l'on n i ° r«fO-rai4 un sauf-conduit provisoire. (Mais si pour Bordeaux, je suis eu règle, pour le u Bon eau» je «e 'le suis toujours pas.) « Vous seriez b en a'mable,Monsieur Stecais, de me dire, quels sont mes droits (si j'en ai), et oe que je dois fa-i-e. » . Signé : Une femme bc'r/e. . "mil ■■■■ - ■ ~ LES TRIBUNAUX TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE MONS. — Emile D., bouilleur, à Péronne^ lez-Binohe, qui avait été condamné par défaut à 2 mo's pour détournement d'une charrette,voit sa pe ne réduite à 1 mo;s, avpc sursis de 3 ans. Affaire de détournement ail Comité de ra-vit'ai l'-mcnt de Dour. — Cette affaire a tenu toute l'audience de mardi. Sont inculpés pour faux en écritures et diverses soustractions, les nommés Gérard Lh., employé (détenu), et Ar-thur V., de Dour, et pour recel les épouses de ceux-ci. Plus de quarante témoins sont en tendus. Après plaidoiries de Mtres A brassant et Hecquet, l'affair e'-i mise en délibéré et le jugement se; a prononcé le 9 courant. (P.Y.) Çà et là Un r pis de fl u s. — Mme Myria-m Harry, l'évocatrice passionnée de l'Orient, vient de confier à M. Georges Oain la recette d'un plat inédit, tandis qu'elle promenait à travers son jardin le chroniqueur du Vieux Paris : « Admirez, lui dit-elle, œs élégantes fleurs du pl es beau jaune impérial chinois. Ce sont des courgettes, orgueil de mes'modestes plates bandes. Notez que ces courgettes sont à deux lins : bonnes à voir et meill ures à manger!... Parfaitement, à manger! Cela vous surprend-Aussi, pour votre instruction, vais-je vous donner une recette de cuisine, trop ignorée des Parisiennes, l'art d'accommoder les «fleurs» de courgette. Vous savez, par expérience, que les courgettes (ou courges) sent fort délecta-b'es, préparées à l'huile ou à la sauce, servies en fricassée ou modestement sautées au bAur re, mas vojjs ignorez certainement la façon de préparer la fleur même de ce eucurbitacé ! O'' ne célèbre pas assez les bienfaits de cette admirable plante, où ss retrouvent dans les ftu'lles toute l'exubérance d' l'Orient et dans h s fleurs dorées tout le so'eii de l'Is.am...J a-jouterai que les courgettes pouss nt le plus facilement du monde dans les ruines et sur les démolitions; c. te recette pourra conv nir aux jardins d'essai de l'arrière et à ncs chers «poilus » C'est donc à eux aussi qu« je la dédie . Vous trempez la fleur dans une légère pâte à frire ,de façon à en respecter la forme- en calice, puis vous avalez le tout, qui est excellent, et sucré, ce qui est pt'éc.'ux par cetie époque de criée de sucre... Vous pouvez ainsi vous donner l'illusion de vous nourrir de fleurs coi°-me une abeille ou comme un Brahmane ! Et je ne saurais trop recommander ce joli repas éthéré pour leg jours sans viande. » Ainsi parla d'un ton doctoral Myria-m Her-ry, « la Petite fille de Jérusalem ». i » ' Etat MONS. — Du 27 s pt-, au 3 oct. — Naissances : 2 garçons; 3 filles. Décès.' — Personnes domiciliées à Mous : Ar thur Lbçrmite, 61 an-=, veuf Clémence Coquaï» te, ép. Marie Debeve, eh. de 1a Procession; Ciotine Laurent, 78 ans, v uve Vincent Vela,in( oli. du Bqeulx; Marie Moulaort, 55 ans, épousa Pierre Schmitz, r. d''s Arbalétriers; Nicolas Abrassart, 82 ans, veut Adèle Cloquet, époux Marie Rioliet, imp. du Marais; Jeanne Servais, 31 ans, épouse Alexis DJneste, avenue d 111 von. - Pcieonn'a domicilié s à l'étran-gt\» : Angélique Timmermans, 32 ans, épousa i'jr-.iiçois V n fJegghemy Jette; Marthe Thau-sHoye, 18 ans, Hornu. Publie"! ns d' mariages. — Julien Duplouy ai net.. r Petit -Triperie, 9, et Gabrielle Du-vignaux, cout., r. d's Gr'ft»s 21; Jean VillerS, cuvr. phosph., ch. de l'Ermitage, 6, et Irma Car-pontier^ cnlliv., ch. des Brasseurs ; Alphonse Ci ai y (s. gurç coii , r. Raquett-e, 11, et Cla-r Trienaux, ?ei v., r. Chaulée 19; Oscar Deneubourg, m; raîche-r, îlyon, et Marie Van», devoorde, r. Gratide-Triperie, 7; Augustin Le. febvre, ajuct-., imp. Tirtay 93 et Germaine Taryj»uru._, ruelle du Repos; Olivier L"-gne»a hoiiil , e Flora Delaby, journ., Dour; Victor l)t Boub'rs, cliauf., eh. d-t Etangs, 47, <*t Em-IX) x Dufreign es, iotirû., N'my. M ri âges. — Robert Adam, cnltiv., ©t Ber-tlm Licoppe ; Léopold Michel, empl., et Aline ■ Marin; Alphonse Laitat, nég., et Nelly Al-brecht: Alfred Vandemael, mont., et Lucile Dclattrc, seiv. F rdiuand Legi-and, tourn. en fer, et Louise Stoquart. SAINT-ÛHISLÀIN. - Septembre.— Naissance : 1. Publications de mariages. — Thermol L., z'ng., et Csalez Aug., cout.; Gilliot Oct., chaudronnier, et Daubry Jul., journ.; Ans aux G., décharg., et Guérit Aug., eerv.; Delcourt Alb. décharg., et Dormans Étti.; Bernard G.,soieuir et Riffau^ Ang., cout. Mariages. — Debay Rob., entrep., et Dau-chol Oct.; Matou ILect.., inatit., et Smulders C'ém.; Bohy Edg., rec. de tram, et Boittiaux Jeanne. Décès. — Renard M., éoolv 5 ans.; Sainfr Ghislain Am., drnnCst , 67 ans. SNFORMATiONS FINANCIERES BOITESE OFFIOIETJ'JB ï)K BRUXELLES. Les cours du jour. - Vendredi 5 octobre. Rentes ci Lots de villes. — Rente Belge 3 p.c. 72; Anvers 1903 68 3 4; Bruxellcs-Marati-m'e 65 1/4; G-and 1896 65. Banques. — Caisse Reports 1532 1/2; Crédit An versais 412 1/2, 1/2; Outremer cap. 696 1/4. Chemins de fer et Tramways. — Caire jouis. 592 1/2; Secondaires cap. 520; id. 1/10 fond. 1470; Vérone privl 15i 1/4; Transport 1/10 f. 1285; Espagne Eloct-r. div. 66 1/4; id.fond. 1377 1/2; Railway cap. 62.8 3/4; Tientsin oap. 1405; id.fond. 2200; Rosario oap. 88; Rcttcir-dam cap. 98. Métallurgie. — Baume (Laru.) 252 1 '2; Bon. nehil 92 1/2; Email. Gesselies 141; Monceau Sl-Fiacre cap. 187 l'2; Sambre ©t Moselle ord. 60; Trust Métal, cap. 40. Charbonnages. — Anderlues 1190, 1195; Coin-corde 1700, 1750; Bois-St-Ghislain 185; Bois d'Avroy 930; Maricmont 2865, 2885; Ormont 625, 635; Carabinier 1015, 990; Trieu 1490, 1500 Ouest Mois 1270, 1260, Forte Taille 730; Gr. Mambourg 162 1/2; Grand Oomty 750, 760; Ham-sur-Sambre 650; Hou 11ères Ur. 972 1'2 975: Laura div. 1305, 1315; Nord Fléne. priv. 310; M^abiOlle JJord 700. 690j Wjllem SopJlia 2290, 2320. Mines. — Bacearès 116 1/4; Nitrates capit. 103; id.div. 31 1/4. Valeurs colon'ales. — Batangara 215; Culture Java cap. 211 1/4, 216 1'4; Hévéa ...; Haut-Congo ord. 875, Geomine 623 3/4; Katanga 3ls5 3220: Luki cep. 42 I'2; id.jouis. 23; Lacourt f. 665, 660: id.cap. 550; S"nnah Rubber 73 3/4, 74: S : >■ '-:ï f.rh ■ 'i L poet 532 1/2, 530; lenion Min. 1770, 1757 1 '2; Tanga 123 1/2, 125; I^sngor 490, 495; Zuid ProangCr 215; Simlcat div. 450, 445! Valeurs diverses. — Sucreries Ssinfo-Jean fond. 270 266 1/4; Pétroles Tustanoff priv. 292 1/2; Pétroles Nafta div. 255; Belgo Can. Pulp. priv. 630. Valeurs étrangères. — B arc" Ion a 122 1/2; Ka'ping act. 79' 1 2; Cie Agrie. Egypt, divid. 230;* Kéliopol s cap. 140; Port, of Para priv. 220 : Port of Havana ob! 280; Lieure Toscana 298 3/4; M'xico Tram 320, 315; Met. Franco-Belge 590 AN^GMCES. . . . . . 2 fr. la. ligne f^oxycie-sur-Mer à!'Yser,4tetrains:i bâtir,« 1,10 fr., pay. 1 e [r. p. mois Ed de Wtel, 2'1, r Rubens. 610 j . mercredi ^oir, rue De'ac.qz, petit griffon brabançon, rcruU collier gommette, nom FLIP. Rapporter contre bonne récompense, rue Defacqz. 78- 630 Brevet à vendre Brevet belge n° 261.235 du 20 octobre 1913 de la Soc De Nordiske Fahriker. De No Fa A/S pour un Procédé pour transformer des acides gras non saturés et leur$éihèrsencombUiaisons saturées. Le propriétaire du susdit brevet désire s'entendre ivec des industriels pour la vente ou l'exploitation ce cette invention. Pour tous renseignements s'adies. è l'Office des Breveis d'Invention De Visscher et Graelz, ingénieurs conseils, 1, rue des Quatre-Rràs, à Bruxelles. 632 Cabsnet rnedioaS lansla r.de B-'abant),Bruxelles-Nord. Voiesurinaitès. 603 Syphilis 914. Consuitalionsde 8't. mat. il 8 b - -"usuelle de 8 à 12 h. 1108 Montres-bracelets, Penc'ules à X?" carillon « WESTMINSTER » et Chronomètres « TENSEN > Aux Fabricants Suisses Réunis 41*. v \c' / r/j? BRUX1 LLhS 12 rue des Fripiers ANVERS 12,Mirché r.ux-'ouliers FERMÉ 1-E DIMANCHE 180 On désire acheter PAU OURO DE RRUXELLES : Fabrique ou ISsJne bien éclairée, pretôrence sans éta.e, surface bâtie utilisable 2,000 mètres carrés environ, avec terrain. Offres â O. L. 9, bureau du journal. 628 |Jêt©3 Terrasse, bout du Midi, 60, deuiande fille B" i tout fâite oger dans (a maison. 626 I [siplsiï Sittis! I lifl I TOUTES OPERATIONS SUR TITRES Re«iseâgin®riîQB5Îs Paiement coupons irançais et étrangers 397 I j 50, rwe des PGnts-Coniînes, 50, LILLE S AÉlïsqyifoS, Achat meubles ctist. norcel., faïences, arL,ent.,tabl., bibelots. 112, r.deTheux, Etterb.s» Cemoisslle dem. pl gouvim, prêt Gsr.i Ecr. 70, i. Vcrtocltaven, Erat es Imprimerie Internationale 9. rue. Ruvsdaet-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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