Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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30 december 1915
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s.n. 1915, 30 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r785h7db1r/
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2® Année. - N° 453. Edition A CINQ CENTIMES JEUDI 30 ET VENDREDI 31 DÉCEMBRE 1315 ABONNE MENT j'OST AL, ÉD. A Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 O"""** On peut s'abonner toutefois pourles deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr-3.00-Mk.2.40 Fr l.50-Mk.l.20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR / Le Bruxellois Rédacteur en Chef : Maro cl o SAI/M Journal Quotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 2.00 Nécrologie 1.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.20 La grande ligne. ..... 0.40 TIRAGE : 75.000 par jour Vers le service personnel en Angleterre L'Etat de guerre en Egypte Les Pirates de la Charité J'ai reçu ce matin la visite d'un colporteur (pardon, d'un collecteur). Ce brave liomme. avait glissé sous ma porte, avant-hier, un calendrier qu'il vendait au profit d'une œuvre quelconque; il manifesta son étonnement en me voyant refuser mon obole et son imprimé. Son indignation était conçue dans de tels termes que je me vis contraint de lui exhiber une do ces vieilles mais solides cannes en jonc, que l'on peut appliquer sur la figure d'un contradicteur sans crainte de la casser. Notre homme comprit et prit la large. Ils sont innombrables ceux qui exploitent en os moment la charité publique dans lie Grand-Bruxelles. Il y a des œuvres de toutes sortes, tout le monde veuf vivre « sur une œuvre », plus de 150 existent au nom de secourir toutes les misères. Il y a les officielles, les semi-officielles et les autres,plus ou moins marronnes ; les unes exhibent un haut patronage, d'autres un simple comité, d'autres encore se composent d'une seule et unique personne, Il y a, par exemple, l'œuvre de Mme Dubois-en-chêne. Mme Dubois-en-chêne vend de poétiques cartes postales au profit de pauvres hypothétiques. Il y a aussi l'œuvre de M. Duchêne-en-bois. Celui-ci vend des calendriers ou d'autres babioles. Un autre quidam vend des brochures en vers. M. Duchêne-en-bois est bien connu : avant la guerre sa renommée a été portée à tous les échos par le Moniteur des^ Protêts. Par principe, M. Duchêne-en-bois ne paie personne. Et puisque .mainte-., "liant iî collecte, nous devons supposer que, pris de remords, c'est sans doute au profit de ses créanciers, à moins que, chose plus probable encore, il ne collecte pour lui-même. Celui-là, ai; moins, ne sera pas volé par ses collecteurs. Et le type que nous donnons ici comme anonyme est tiré à plus d'un exemplaire.Des collecteurs sont la plaie des sociétés, Il y en a d'honnêtes (très peu), les autres sont parfois d'une probité relative. La différence est sensible (au point de vue « galette »).Le collecteur honnête fait un métier et touche 30-40 ou 50 pour cent sur les souscriptions reçues. L'autre touche la même chose, mais il s'attribue le a casuel » en plus. Lorsque vous versez une somme quelconque à une œuvre idem, le collecteur a toujours un crayon à votre disposition. Le collecteur sans crayon n'existe pas; ce crayon est un instrument de travail, comme la serviette du garçon de café ou le rasoir du coiffeur. C'est une arme à deux tranchants comme le sabre de M. Prud'homme. Le matin, au départ, le collecteur malhonnête écrit en tête du liste quelques souscriptions de deux, trois ou cinq francs; puis la journée commence et les souscriptions s'ajoutent aux signatures. Après une journée bien remplie, commence le travail sérieux et, au crayon s'adjoint une solide gomme à effacer. D'une main experte le quidam déplace les virgules. 5 francs deviennent 50 centimes, 2 francs se transforment en 20 centimes, l'on déplace une virgule, on met un zéro devant,on en efface un derrière et le tour est joué. Cela ne tire pas à conséquence. Parfojs il arrive qu'un collecteur passe en correctionnelle, mais c'est si rare. Naïf, qui versez votre obole, vous ne vous doutiez guère que 30, 40 ou même 95 pour cent de ce que vous donniez allaient à l'individu qui se trôuvait devant vous. Ceci pour le collecteur malhonnête, car il y a de braves gens qui collectent par désintéressement.Savez-vous, honnêtes gens, qui achetez des caissettes dans certains magasins, que sur 5 francs le magasin où vous l'achetez gagne 1, 2 et quelquefois 3 francs par caissette. Au Conseil communal de Laeten on a dit hier qu un commerçant a gagné 6,000 francs en vendant 8,000 caissettes aux pauvres gosses qui, à l'école^ épargnent sou par sous sur les conseils des sœurs ou des instituteurs. Pauvres mère» de famille qui vous privez du nécessaire pour envoyer quelque chose à un prisonnier, apprenez que certaines grandes maisons ont gagné une fortune à ce trafic « philanthropique » Trop d'aigrefins pillent et volent leurs semblables sous couleur de charité. Des œuvres, plus ou moins discrètes, ne servent qu'à fournir des courtages et-des moyens de nocer à des roués de grande allure. L'on vous impose la charité sans pour cela rendre comntfi f]p« fonds remis l'on rfrmno Aoa •na- présentations au bénéfice de malheureux qui n'en voient pas un rouge liard ou qui en retirent si peu de chose qu'il ne vaut pas la peine d'en parler. Puffisme et Réclame ! Il faudrait obliger tout collecteur ou toute œuvre quelconque à justifier l'emploi d'au moins 50 pour cent des fonds reçus, affectés au but pour lequel ils ont été drainés. Savez-vous que certaine œuvre au nom ronflant et à haut patronage, dépense à peine 20 pour cent (et encore) en allocations de secours. Le reste passe en d'autres « allocations » de toute nature : inspecteurs, visiteurs, directeur-administrateur et frais (oh ! les frais) et les déplacements (que de bons geuletons l'on fait sur ce compte). Il faudrait que l'autorité force tous ces vampires delà charité à rendre gorge. Mais voilà les œuvres? l'on ne sait pas qui est derrière et le mot d'ordre est : }ias d'histoires.En attendant, si vous voulez faire la charité, point n'est besoin d'aller bien loin-: mettez-vous à la fenêtre ou, s'il fait trop froid, regardez à travers vos carreaux, si toutefois ceux-ci ne sont pas trop encombrés de ces rondelles qui annoncent aux passants que vous êtes affilié à des gratte-sous à étiquettes plus ou moins charitables. Innombrables sont les besoins de charité que vous y découvrirez, A l'heure de l'école,voyez passer ces petits malheureux en sabots, ou, ce qui est plus grave,ayant des chaussures prenant l'eau de toutes parts : ils p.a|_au2Lpieds-d.ft rapetasses,des chaussettes montrant leur misère; ils ont froid et leurs pauvres effets sont en loques. L'un tient à la main une tartine qui a vu la graisse (le veinard!), l'autre a une tartine sans graisse, un troisième n'a ni graisse, ni tartine. Voilà la vraie charité à faire. Est-il besoin d'un comité de stoef-fers pour s'interposer entre votre main et ces pauvres petits? Allez jusqu'n la Soupe Communale la plus proche. Vous trouverez là des mères de familles, de pauvnes femmes, de toutes jeunes filles, des malheureux sans travail, réduits à faire la file pour attendre un peu de pain. Les femmes sont propres (comme est souvent propre la Bruxelloise), mais leurs vêtements minables et leurs faces pâles, vous décrivent leur détresse. Ecoutez les causer, elles parlent de la souffrance des leurs. Si vous disposez de superflu, venez en aide à ces indigentes, songez à ces petits enfants, faites une charité discrète qui part du cœur. Donnez vous-même argent, vivres, effets, mais surtout de bonnes paroles. La façon de^ donner vaut mieux que ce que l'on donne. Leur venir en aide est un devoir, les aimer en est un autre; mais surtout n'interposez entre vous et les vrais malheureux, aucun comité, bureau ou œuvre ; laissez cela aux sgoïstes bourgeois qui éprouvent le besoin de coller des rondelles à leurs fenêtres afin d'apprendre aux échos qu'ils sont bienfaisants.Donnez sans ces'se, donnez toujours, et si an collecteur insolent veijt vous inscrire de force dans quelque gratte-sou,à celui-là donnez aussi quelque chose : du balai. La guerre qui a vu hausser le prix de tant de choses i'a guère influencé le cours du bois vert et l'on trouve toujours d'excellents manches à balai à 15 centimes...! A. GEL. — La Guerre Communiqués Officiels ALLEMANDS Théâtre dj la guerre de l'Ouest Berlin, 29 décembre (communiqué de midi). — TVestende a encore été bombardé par un moniteur ennemi, cette fois-ci sans le moindre effet. La poussée de l'ennemi contre le lîirzstein, signalée hier, s'est déjà écroulée sous notre feu. Dans la soirée, les Français ont, à deux reprises, attaqué les positions que nous avions reconquises, sur le HartmannsivedlerJcopf, lis ont réussi à pénétrer dans une partie de nos tranchées. Immédiatement, après la première attaque, l'ennemi a été chassé partout; après une se-conde attaque, une lutte s'est engagée et dure encore, pour la possession de quelques bouts de tranchées. Comme prisonniers, les Français ont jusqu'ici perdu, 5 officiers et plus de 200 soldats. Les Anglais ont perdu, hier, deux avions, â rat l'un a été forcé, par le feu de nos canons spéciaux, d'atterrir au nord-est de Lens, tandis que l'autre, un grand avion de combdt, a été descendu, au nord de Ham, dans une lutte aérienne. Le- 25 décembre, tity troisic le avion anglais est devenu la proie des flammes, à l'ouest de Lille. Théâtre de la guerre de l'Est Un fort détachement russe a échoué dans une poussée tentée près de Raggasen sur le littoral (au nord-est de.Tukkum). Au sud de PinsJc, nous avons surpris et enlevé un poste ] avancé russe. Théâtre de la guetté des Balkans 1 Rien de nouveau. ITALIENS Rome, 28 décembre. — L'activité de nos détachements s'est développée en obligeant [ l'ennemi à découvrir les propres positions . qui devinrent des points de mire favorables à t notre artillerie. L'artillerie ennemie a en- \ core lancé quelques obis contre des habitations, notamment à VitonzQ inférieur. Sur ( tout le front les travaux de fortifications ^ ont continué; l'ennemi essaya, à plusieurs reprises, de les détruire,par son feu et plus ' encore par le lancement fie grosses bombeg à 1 gaz asphyxiants et lacrvmogènes. FRANÇAIS I Paris, 28 décembre. — (M heures.) — La lutte ' d'artillerie a été intense dans la région de l'Hart-mannsweilerlcopf. L'ennemi a tenté de sortir de 3 s«i tranchées de lîehfelsen; cette tentative a été ] arrêtée par nos tirs de nr. ] Paris, 28 décembwL fijt heures ) — En tjel- ^ <j\e±de, n'uii'e wrttnflSpSSsSP<>'</■«{ *'c munitions en face dW§ï&t% raete. En A ri vis, nous , avons bombardé efficacetw.tt la gan de L>'ns et le secteur d'Angres. Vans la région de Reims, un tir de nos batteries dirigé sur Us ouvrages enne- '' mis dans un bois à l'ouest de Prunay a provoqué 1 un grand incendie. En Lorraine, notre artillerie a ' canonné avec succès les ouvrages adverscs de la ] région de Domèvre et d'Embermenïl. Dans les Fos- < ges, lutte d'artillerie intense entre la plaine et le < Bonhomme. A l'Hartmannsweilerkopf, nous nous sommes emparés de quelques tranchées que l'en- \ nemi tenait encore entre les deux sommets du Ttehfelsen et du Hirzenstein. Une centaine de prisonniers, dont un officier, sont restés entre nos ' mains. ' ANGLAIS 1 Londres, 29 décembre. —- Hier soir, nous avons fait sauter près de Fricourt une mine, ce qui occasionna du côté allemand des dé- 1 gâts considérables. Aujourd'hui, ' le feu 1 d'artillerie a été beaucoup plus violent que > d'habitude, notamment au su-d du canal de ' La Bassée, près d'Arm entière s et d'Y près. Notre 'artillerie a vigoureusement riposté 1 au feu et on peut constate• que de bons ré' ' sultats avaient été obtenus. ' RUSSES Pétrograde, 28 décembre. — Dans la région de Riga, les Allemands ont essayé de s'approcher de nos tranchées \ au sud du lac de Babil, mais ils ont été repoussés par notre feu. Entretemps, des détachements allemands s'étaient dissimulés près des couvertures aux obstacles de fil de < fer. Ils ont été chassés par les détachements < que nous avons envoyés contre'eux. Sur le • restant du front, jusqu'en Pripet, feu d'ar- ] tillerie et d'infanterie habituel. Au sud du ' Pripet et en Galicde, les combats continuent 1 partout et prennent par endroits un carac- < tère très violent. ' ' Dernières Dépêches Vers ie servies parsonnel.en Angleterre Londres, 30 décembre. — D'après un télégramme de l'Agence Reuter, Asquith a déclaré hier au conseil du cabinet que le service personnel serait nécessaire. Le Times écrit à ce sujet que le cabinet a pris la résolution de soumettre bientôt un projet de loi à la Chambre Basse relativement à l'introduction du service personnel. Londres, 30 décembre. — L'Agence Reuter annonce complémentairement : Le conseil de cabinet qui a eu lieu hier comptera probablement parmi les plus importants dans l'histoire britannique. En effet, on a mis fin, au cours de ce conseil, aux grands différends d'opinion relativement au service militaire. La déclaration d'Asquith que le service personnel serait nécessaire ne vint pas inattendue et fut, en général, bien accueillie. L'opposition au sein du cabinet contre le service personnel n'est que minime et en contraste .ivec les nouvelles exagérées, on croit que les ministres qui furent d'abord Abonnements au «Bruxellois" A bar tir du 1 janvier 1916, le Bruxellois sera régulièrement distribué par la Poste tous les jours. On beut s'abonner dès maintenant dans tous les bureaux de Poste en Belgique et à L'Etranger, au brix de: Fr. 4,5Q ou M. 3.60 par trimestre, du 1 janvier 1916 au 31 mars 1916. Il suffit de se faire inscrire à n'importe quel bureau de jaoste ordinaire ou bureau de poste mxihaire en sbécifiant st on veut recevoir l'édition A, paraissant à Bruxelles, à L heure, ou l'édition B, paraissant à Bruxelles à 8 heures, ou les deux éditions. Pour éviter tout retard dans la distribution, nous prions nos lecteurs de bien vouloir 'inscrire le plus tôt possible à n'importe quel bureau de poste. La Poste, majorant de 0,42 pfennigs le prix de l'abonnement postal, au 'Bruxellois,, et ce afin de se couvrir des frais de remise à domicile, i'ad-ninistration du "Bruxellois,, remboursera la somme de fr. 0,50 à tous tes abonnés, contra présentation à ses guichets de la quittance de la poste, -.es abonnés en Province sont priés d'envoyer leur quittance par la poste, jui sera immédiatement renvoyée en même temps que fr. 0 50 en timbres. contre ce projet, resteront maintenant dans leurs fonctions. Le Times écrit: Que si le cabinet a pris hier si rapidement la résolution de soumettre le projet du service personnel à la Chambre, ce serait grâce à la conduite énergique de Lloyd Georges, soutenu par quelques unionistes. Quelques changements auront probablement lieu dans le cabinet à cause de différentes raisons ; cependant, le fait existe que la proposition d'introduire le service personnel n'a wncaTLl-Kiq-ue jpeu 4e waietarj-eœ. Londres, 30 décembre. — Lu Westminster Gazette remarque au sujet de la décision du cabinet d'introduire le service personnel, qu'elle n'aura comme conséquence ni une scission dans le cabinet ni les élections générales. A la Chambre Basse seulement, une petite minorité fera opposition contre elle, qui sera finalement obligée à céder. t'ÊTAT DE GUERRE IN EGYPTE Genève, 30 décembre. — On annonce d'Alexandrie : L'état de guerre qui n'avait été déclaré jusqu'ici que pour le territoire de Suez, a été étendu à toute l'Egypte. Aux Balkans Amsterdam, 30 décembre. — On annonce de Salonique au Times que les Bulgares sont à environ 4 milles devant la frontière grecque, notamment à Gewgeli et à Doiran, où ils s'occupent à retrancher encore plus vigoureusement leurs positions déjà fortes par leur nature même. Le beau temps a facilité aussi les travaux de retranchement des Alliés, qui sont également continués énergiquement. La famille royale serbe CeRinjé, 29 décembre. — (Havas). —. La nouvelle cLu départ de la famille royale pour l'ItaJie est formellement déclarée infondé©. Après la retraite de Gallipoli Berlin, 29 décembre. — Le correspon-dan fc du Lohal Anzeiger a visité dimanche à G-aJLipoli le camp abandonné d'Aaaforta et les dépôts ang'ais de Kcmikli-Lunan. Partout, télégraphie-t-il on vois des indices d'une retraite plus que précipitée. Des cadavres non enterrés, des tréjors incalculables ont été abandonnés. On pataugeait réellement clans des masses de conserves, des tas do lard, d'outils de pionniers, de couverture® en caoutchouc, des tentes, des fils de fer barbelés, du matériel! sanitaire, etc. Le tableau était admirable. Le golfe de Suvla, avec quatre transports anglais échoués sur la plage, les dépôts creusés dans 'es rochers, les soldats comptant le butin et las pay-, sans, spectateurs délivrés. Journellement on découvre des munitions de tous genres, jetés à l'eau, Rotterdam, 29 décembre. — D'après une évaluation turque, il y a encore enriron 25,000 hommes de troupes alliées à la pointe méridionale de la presqu'île de Gallipoli. L'évacuation accélérée delà position. Anaforta-Surla, après trois jours dp bombardement, était principalement attribuablc a'i fa.iit que les munitions anglaises po-ur les pièces lourdes manquaient. En Grèce Constantinople, 29 décembre. — Les journaux turcs publient des déclarations des chefs religieux et notabilités des communes grecques de Lampsa-kon, des Dardanelles^ Sabra et Toasai, dans lesquelles ii's expriment leur profonde reconnais sance au gouvernement turc pour les bons traitements qu'ils ont subis et qui démentent ainsi Je* nouvelles répandues dans la presse d'Athènes. Le sage gouvememetit belge Berne, 30 décembre. — Quelques Jour naux français mandent du Havre que la Belgique n'accédera pas à la convention de Londres,. En Italie Francïort'-s/M.. 30 décembre. —• On an nonce de Lugano au Frankfurter Zeitung : A la suite du brouillard, un train express venant d'Ancona est entré en collision avec un train de marcliadises non loin de Bolo-gna. Les quatre premiers wagons du train-express ont été détruits; les autres ont été renversés. On a retiré jusqu'à dix morts, dont 3 fonctionnaires de la poste, 3 soldats, ainsi que 50 blessés. Un.Américain au sujet de l'a'dministration allemande en Belgique Bcnji j d£c"9ibr<' - ' ■ < : -- • t iiii, r.p-.u sVj(Kiniçic'ngtemjw , Belgique, pour rechercher des parents 4e ha bitant l'Amérique, écrit au Herald de Chicago au sujet de l'état des choses qu'il y a vu : Il commence son rapport avec l'affirmation suivante : J'y ai trouvé une situation admirablement bonne dans les provinces se trouvant sous la domination allemande. Il dit qu'il s'est épuisé à étudier la situation en Belgique et qu'il s'est donné la peine d'interroger des personnalités dignes de foi. Il déclara que, si on ne voyait pas partout tant de soldats, on ne croirait pas que des villes comme Bruxelles et Anvers sont aux mains d'une puissance étrangère. La foule se presse dans les rues, les tramways sont bondés, les théâtres et les magasins sont ouverts et bien fréquentés. Les exigences perses adressées à l'Angleterre et à la Russie Budapest, 30 décembre. — D'après un télégramme de Constantinople au A Villa g, l'Ikdam publie ce qui suit : L'ultimatum que l'Angleterre a adressé à la Perse est expiré le 24 décembre. Au lieu d'une réponse, la Perse a adressé une note d'exigences à l'Angleterre et à la Russie. Les déserteurs italiens Berne, 29 décembre. — L'Agence Télégraphique Suisse annonce : Six alpins italiens ont franchi Je défilé de Théodul sur ski et se sont ajinoncés auprès du oommandant du détachement de Zernatt j u'i septième déserteur s'est annoncé à Gondo.Tous ont été transférés à Brig. Etats-Unis New-York, 29 décembre. — (Reuter). — L'ambassadeur du président Wilson, le colonel House, l'ambassadeur amérioain à Bruxelles, Brand Wnlt-loclc et l'attaché naval Boy Ed sont ipiartcs aujourd'hui par le vapeur Rotterdam. Le Congrès indien Bombay, 29 décembre. — Le congrès national indien a été inauguré aujourd'hui tôt. Vœux russes en faveur d'une paix séparée Vienne, 29 décembre. — Des journaux de Vienne annoncent de Pétrograde que l'appel à une paix séparée avec les Puissances Centrales devient toujours plus pressant; la droite et le parti conservateur de la Douma provoquent ouvertement un mouvement en faveur de la paix. Copenhague, 29 décembre. — Ce qui était signalé dans le temps dans les journaux comme l'indifférence et le découragement du peuple russe, est maintenant positive-: ment un fait acquis pour la presse. Le Rjetch reproduit un article de fond du journal réactionnaire le Kololtol, d'après lequel le peuple russe traverse une époque difficile et douloureuse et qui s'exprime par une indifférence et un singulier décourage? ment croissant de jour en jour.. Guerre sous-marine Cettinjé, 29 décembre. — Un sous-marin ïiustro-: hongrois a coulé le 23 décembre, près de San Giovanni de Medua, un voilier monténégrin charg® de vivres qui accepta lo combat aveo un petit oa» non. Le canon fut toutefois rendu bientôt inutilif! sable.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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