Le Bruxellois Journal Quetidien Indépendant □ Rédacteur >en Chef : Maro SAIwJW • Rédaction, Administration, Publicité, Vente : • BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ABONNEMENT POSTAL. ÉD. § Bruxelles-PittwiHee -Etranger 3 mois : Fr. 450. - ffik. 3.60 Les .hureatrx lie ^poste oui Belgique et à l'Etrairgcrr iLiwnoptmrt que -des abonnetnfiiiU RffiLS ; oeua-ci prennent auras les 1 Ja«v. 1 'Avril 1 jJuirrnr 1 Ocro» Ou |Wililirf*hOiili!■ il llnXli filial pour les deux derniers mois jati imêmcpour le dernieT mois (le Chaque trimestre jui prix de.: 2 Mois /I JWois Ff 3.00-^5.40 Fri.50-.m i.20 TIRAGE ; 75.000 TW JOUR ANNONCES Lai^ie faits divers et Echos. fr. P.QO Néçrologie, ?&0 Annonces commerciales , J.00 • financières. , „ P.§C PETITES ANNONCES La petite ligae La grande ligne. , .. . . Q.âO TIRAGE : 75.000 Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS Quartier 'gémérdl, 17 août r Théâtre de la guerre à l'Onest De tem^s en te>mjrs, le jeu ennemi a atteint à l'ouest de M'j/tachate -ainsi qu'au canal de lLa Basset et ccu sud de ochti-oi tins grande vivacité. Âjvii fpue 1£ matnn déjà de fortes ai-'taques anglaise* sur la ligne d'OviUers-Poziè-rcs tt à l'ouest du bois de Four eaux ava'&nt %été repoussées, le soir,, après la plus farte préparation par l'artflhûrie et avAc des •effectifs très considérables, les Anglais, entre l'ozièris et le bais de Foureaux, et les Français, entre Gudlemont et la Somme, se sont avancés pour l'assaut. L'assaut a éethexué, aintsi que Les fréquentes tfntntwes, renouvelées de nu H par les français jusqu'à cinq /«.'s. Après un otpun>ûbrc combat, des fractions de l'adversaire, qm a va-ont pénétré à l'ovXstt du bois de F'Ouramuc et ou sud de Maurepas, ont été de nouveau repou&sécs.. Les paries ennemies sont grandes. Au sud de la Homme., on s'est battu dans les environs de Bdloy. Les Français ont pris pied ici dans nos trancitécs avancées sur une largeur d'environ 500 mètre*. A l'est de v&t endroit et près d'Est-rets,l'adversaire a été rejeté. 'Des deux côtés de la Meusel'action de l'artillerie s'est de nouveau accentuée. L'essai d'une attaque -enn erme dans le bois du -Chapitre a été étouffé par notre feu de barrage. Sur de nombreux endroits du pont, des entreprises de patrouilles françaises ont échoué. Théâtre de la guerre à l'Est ftrniéss dn fsldnsarécfeal-géaëral voa Rindruburg ; Des vives attaques russes continuées jusque 'dam la nuit -contre le secteur Bectkonv-Earbu-sow, à l'est de Zalocze, ont été totalement repoussées.Front du feidmaréchal archiduc Charles Hier encore, les pous^ees ennemies av. nord 'du Dniester, près de 'l'oustobaby-Kouczuki, sont restées infructueuses et 154 prisonniers mous ont été a ment*. Dans les Ceerpatùes, la locut eur de S tara- ini — — BransnèS"Ba/iians^ 1 Au sud-oancst du lac de Doiram, dr. faibles troupes d'avant-garde bulgares ont refoulé des ■*détachements ennemis, qui, sortis de Doldzoli, Vtentaient de s'éUmctr em avant. AUTRICHIENS V1EN NE, 16 août : 1 neâtre de ta rpierre russe. Armée du générai de.eavsriorre archiduc Charles : Dans La région du Capul, les trempes crutro-allf-mandes ont complété leur succès en prenant ld'assaut la hautaur de Btara-M7 ipezyna. Les Icombats sont extrêmement acharnés dans cette région. A Harozanka, à l'ouest de Monasitrygelia, les troupes austro- lion gn'Oises ont repoussé, une if ois de 2>lus„ de violent :s -attaques des Musses; 'à un endroit où cc-uanai réussirent à pénétrer 'dans nos tvancltées, ils en furent répétés par vne contre-attaque.. Armée du général feldmawichal von Hiu-deaborg : Des détach< ment-s des légions polonaises ont avancé avec succès au sud d'Huleuitz s'itr le * Stochod. Sinon, pas d'événements particuliers. Théâtre de la guerre italien. Dans la zone d-e t on l'ennemi a renouvelé ses violentes attaques sur nos positions en hau-■ teur à l'est de la ligne Salcaiio-Yertojba ainsi qu'à OppachiaseUa. Presque partout l'assaut put être rrpem i^é clt jà 'par notre feu. En certains po-htts où, les liai ns réussirent à prendre pied dans nos tranchées les plus avancées, ils en fur' ni rejetés par des contre-attaques. C'est ain^ti que ioutes nos qmsrtions sont ratées acquises à nos fBup' s, qui ont i-itrfltgé à l'ennemi de lourdes pertes et lui ont capture 1(80 prisonniers dont un lieutenant-coloncl et sept autres officiers, G mitrailleuses et 2 iance-nu-nes. Le 2e bataillon de chasseurrs de campagne ainsi que .des dctuxhcments du 2Jf.e -et du J/Se régiments d'infanterie se sont particulièrement distingues au atwt de ces combats. A Zagora une poussée opérée par quelques compcignics de l'ennemi a échoué denant nos obstacles. Au front t tait en, lu garnison de iiertrc position de H ufrtd-o a repoirssé une attaque après des corps à corps. De Tretils détachements ennemis se sont a-vancés, après une intense préparation, par canonnade et lanccme-nt de mines, contre le se-c-teur me/rrt Zcbio-mont Interrvtto, mais ont été aisément Terjntimés. Tlieàice de la guerre Sud-Est. llien d'important. Sur msr La nuit du lfr au lu une escadrille d'avions de marine exécuta une attctque cryntve Vdlona. Des coups portèrent en plein sur une b cette rie côtiere, ainsi que sur des camps à baraquements, wi magasin et un navire, et ont jrrovo-cjué de nombreux incendies. Malgré la violence du feu de défensive tous les appariils sont revenus indemnes. I Le 11( avant midi, sept avions de marine ennemis, français pour la plupart, ont, sous le Couvert du ffu de torpilleurs et barques mito-motnees restées -en haute -merr, opéré une attaque sur Friegte. '.Quelques-uns de nos avions montèrent immédiatement pour leur livrer combat. A lui seul, notre lieutenant de vàis-Ucau Banfield, au cours d'un combat aérien, força un nvicm anmcmi à de^cemdre fa plane | ■golfe; ses -occupants ànir'nd être •blc-isés; il I attaqua ensuite "un secimd <rrr>wn-, tfu'il força à • > asfttt/rnir qsttcnjo-ble.mwvt à Miramar, ses ooeu-pinits étant tuéslL'avion S.S.A. S&8 cfuipl-ete-m' ntt détruit ftU capturé par mous JjesirWifteurs enew m is j'^-hren t plusieurs hom/bBB sur île pari, mais sans y causer de dégûft notable:; -penar autant qu'on le sacite, -il y -eut doux pemtoimts tuées^ -une lJlesse-e prièvemi*>nï tt wnr mrtnc légèrement. BULGARE » SOFIA, 17 -août. — Le quartier ybtômL an-r nonce : Et H août au soir VartïQterir -ennemie ouvrit une vive canonnade contre n&s p»s-rt ions s avancées au sud et l'ouest du lac de 3oiruu. Sous la protection de cette canonuoefe, l'im- > ■-fanxt-erri\ ennemie a attaqué cette positie-a dans i la nust, mais elle fut rrepo-us-éc. L'artillerie de t l'adversaire n -conitmué alors sa canonnade. 'Le lô août, avant-midi, l'ennomii a attaqué de nouveau l'ensemble de la positwn ut cela s a ikc des force* de rom-bat importent tes.. Il fut s repoussé de ncwveau et forcé due se retirer t dans m grand déscerdrt. Sur le restant du front, fttiMe ftru tk fraU-le-wrs et cngaijcuv'nts de yfUtroulUe^. FRANÇAIS - TAE.1S, lfi août, â h. p. m. : La nuit a été calme sur la pfots graitde partie du front- En 'Champagne, du coté d-e Toiture et en Argonne vers la Marujée, nous avons dispersé des patrouilles ermemies. Sur le front de Verdun,, bombardement assez vif des sect- urs de Tlitaumont, de FI»tmy et de Vaux-Chapitre. Aviation : Dam la nu.it du 13 au 16 rnrùt, c les avions ennemis ont lancé quelques bombes cur Bel fort. Pas de victimes.. l'AJUS, 16 août, 11 h. p. m. : Sur le front de la Somme, après une irrtensc l prépeeration d'artillerie, nous avons cet après-midi projumaé des actions offensives qui nous j ont valu des gains imporiants.. Au nord de Maurepas, nos troupes, -en liaison avec l'armée britannique., ont enlevé toute nrJm'ufk, s tains j)o-uts la rourte de Guillemont à Mcnere-pas. Au- sud de~ce village, sur un front de 2 kilomètres et sur une profondeur de 300 à 500 ' mètres, toutes les positions de l'ennemi à l'est de la route de Maurcpas à Cléry ont érté également occupées par notre imfanier*î, après un combat très vif qui a coûté des pertes élevées à l'ennemi. Ces deux opérations bnllam-c ment conduites et rapidement exécutées, nous ont permis de faire un certain nombre de pri-^ sonniers dont Te chiffre n'est pas encore établi. Au sud de la Somme, vers la ^ême heure, nos troupes passant à l'attaque, se sont emparées d'un s'ul élan d'un sy^tènve de tranchées ennemies puissamment organisées sur une lon~ ' gueur de 1200 mètres environ, au sud de Bel-lou-en-.Santerre. Une soixantaine de prison-'r mers sont restés entre nos mains. Canonnade in-termUtente sur %t reste du r front. RUSSES PETROGliAD, 15 août. — A la Zlota Lipa, t h passage de nos groupes se poursuit sons le feu e d-e l'adversaire qui dérange en plusa-eurt endroits la construction de ponts par h feu de son artillerie lourde et île ses mitrailleuses. Nous e avons fait prisonniers dans ot secteur 7 officiers et -b-13 soldats et avons capturé 3 initrail-:l leuses. t A la source du l'ruth, dans les Carpcrthes boisés l'adversaire a évacué sous notre pression lahlonitza, qui a été occupée par nous. Au sud > de ce point nous avons nBu-i/rllement occupé Worochta et Ardzéluza sur le Tricth -en captu- s rant 32 officiers -ef 1,0V6 soldats. Notre offensive continue. ITALIENS ROME, 15 août. — Après avoir repoussé, dans la nuit, de viùL ntes eoictre-attoques, les courageuses troupes du 11' corps d'armée ont attaqué h'er sur le 'Karst les lignes -ennemies ^ à l'ouest de San 'Gradv et dru Monte Pecinha; dans leur élan, ils oirt pris de nombreuses " tranchrées et rrnt ramené prisonniers, dont s H1 ofp-crers. Dans la région montucuse à l'eut de 'G&r-z, nous avons pris, après des •combats acharnés, 8 d'autres tranchées 'ennemies et fait 220 prisonniers, dont 5 officiers. Sur le restant du -front, l'*imemi tenta les attaques simulées habituelles contre nos posi-" lions au Monte Piano (vallée de Ricnz), à la e -l'unta Forame (Fchmon Boîte), au Monte Colombara (haut plateau d'A ski go ), au Monte C'imone, au Monte Seluggio (dans le secteur A&laclb-l''esina.J et contre le Pmubio; il a été repoussé partout avec de grandes pertes. s ,Des aéroplanes ennemis ont jeté, la nuit dernière, des bombes sur Monfalcone, Ronehi, e Sun Cansiano et J'icris; personne -n'a été tué cl il n'y a pas eu de dégâts. ANGLAIS t LQNDEES, 16 août : Comme résultat des combats localisés au nord-(- ouest de Pozièrcs au cours des deux dernières è jnrrnées, nous avons repris presque tout le i- restant des tranchées dans lesquelles l'ennemi r- avait j>ris pied le 1$. s Hier, nous avons pénétré dans les tranchées r ennemies à la ferme Moquet, -et en sommes !- r"vnns avec 11 prisonniers. !, LONDRES, 16 août. — Situation inchangé'. Dernières Dépêches | uerniercs 1/spci.sic» Sunteduu ttviini Feutrée des Fiusses Grand, quartier .général au&Èro-liougrola, 15 août. — Peu avant J'évacuation do Stanialau par les troupes aaistro-kangroisos, les combaite «le Tlumacz attsignaàmt leur degré maximum. La retraite die nos troupes se îi±> méthodiquement et en ordre parfait. Des heures durant, la ville fut tavexsée par des chariots, chevaux, bestiaux, puis par -des treupss d'infanterie ; nous y avisais -essarté un ca-nvoi de 3000 prisonniers russes jusqu'à la gase; on les a expédiée vers l'intérieur. LiUJitcLi soir., l'-éwa-raiabion de la ville battait son plein. La majeure partie -de» habitants avaient pris la fuite. Avant l'entrée des ilusee», à 10 heures du soir, le commandement militaire quitta la. ville. CWtrairemeait à e» qui «'-était passé lors de l'invasion par les -Russes, le trisar municipal put, œtfce fois, ètase emporté en ma.ns sûres. Les trains, bondés, ont quitté la gare lundi, mardi et m ropedij la propriété privée, notauLnieuit les gnuide dépôts de marchandise», ont pu partir à temps, et la ville a aeé épargnée Imrs des oexmbote; il n'y est pas resité un tiers d© ses 40,000 habitante. IW-teg d'oîïiciui's italiens Rome, 17 août. — On nous anaonoe qu'une statistique clôturée au te de c* mois totalise par 4160 le cliiSre d'otfhcier6 italiens peadrue, savoir ^ 9 généraux, 88 coilanek et Lieutanante-colonels, 144 majora, Z67 cajwtaJnea, -6S2 li-eu-l liants et .2481 sous-lieutânainta. Difficultés de Foîîsnsive italienne Amsterdam, lu août. — Coraesp®ndan«e a-drîsséf au « Times » par lord Nortâi-clifîe, actuellement au front italien : « Peu de personnes savent que œ front, étendu sur 80Ô" Hlomèbres de longueur, a des pax-ti:s ensoleillées et d'antres où il y phisierat degrés sous zéro. Dans le Karst, on souffre surtout de la soif ; au frcart de Cadarna, où je me trouve en ce moment, on gcle. Le rcâ d'Italie me disait dernièrem nt : « Pen^z donc, mes hommes vivent à 3,000 mètre^ d'altitude, d< us les nuages, depuis sept mois ils sont dans la -Ç, , - -- v? t -**•». jmeoiu xap- proches die l'ennemi,qu'ils distinguent s®b soldats à l'œil nu; et il faut eontinufeilement tirer de coins dissimulés, comstamm nt jeter d®B bombes au prix des plus grandes difficultés. » Cette description -contrastait vivement avec ce que j'avais vu flans la région de Goxz, et je priai le gëaiéral Oadocna de me permettre de contempler ces combats aux altitudes nuageuses. J'y vis le matériel et les vivres sut des chemins vertigineux pratiqués par le6 Italiens pour leurs opérations de guerre. Arrivé le plus haut possible par œs sentiers, on voit toute une série de chemins en serpentine. Des constructions en acier surplombant des précipices d'une hauteur à la suivante, s'élèvent à peu pies verticalement dans les nuages. Là se trouve le matériel pour l'artillerie, le bois pour les baraquements, le matériel pour les o-uvragee de retranchement. Les blessés sont amenée des zones les plus élevées. Les avalanches «t tourmentes de neige y sont effroyables : ainsi, on a récemment découvert sous la neige enfin fondue, des cadavres eongélés qui s'y trouvaient depuis tout un an, durant lequel ils étaient restés ensevelis. Ces combate de Giirz Le» Italiens, désireux d'amplifier leur succès à Giirz, attaquent opmiâtreroent nos nouvelles positions aaituéas, à l'-est de 1» ville, sur les hauteurs du plateau de Coinen, surtout la zon® «tuée à l' -et du tournant de l'Isonao, à Salcano, jusqu'à la vallée de la Wippach, et, au sud, jusqu 'À la eommune de Lolcvncia. Après une viotentê canonnade préparatoire appuyée par les batteries itali nues du mont San Miohe-le, l'ennemi asttaqua hi-ar, à gros eouiing-nte; il s'ensuivit des corps à corps où nous avions affaire à une supériorité numérique; chaque foia repoussés, Es Italiens recommençaient, étaient encore refoulés et répétaient obstinément leurs attaques. Mais nos troupes maintinrent toutes leurs positions. Au nord, jusque dans la région de Plava, puis au -sud, jusqu'au littoral de Du in», la viol rrte canonnade italienne dure toujours, à Plava exclusivement l'ennemi dé-clancha des attaques d'infanterie, qui furent repoussées. Aux autres secteurs du sud-ouest, l'aecalmi; se prolonge. Ce n'est que dans les Dolomites qu'il y a eu quelques petites rencontres, terminées à notre avantage, à la Croda di Ancona. La guerre maritime Ymuid n, 17 août. — Le lougre « Kathari-îta », affecté à la pêche d» hareng, rapporte que le scheoner autemoieuT danois « Somto », de Copenhague, a été mis en feu par le tir d'un sous-marm allemand ; son équipage, -soit onze hommes, a été amené au lougre, qui, vu le manque de place, en fit passer cinq à bord d'un autre bateau de pêche ; tous fuient ensuite recueillis par un eontre-torpilleur anglais. Une autre barque de pèche rapporte, que, le goir du 4 août, elle péchait à ïï7°20' latitude nord et 1°56"* longitude est, et que deux soi»-marin allemands «e tenaient eaawtaraimeiut à proximité d'elle. Tout- à coup apparurent, au su->sud-oue»t., d us chalutiers de pêche anglais. I/Os deux sous-marins, auxquels un troisième était venu s'adjoindre, ouvrirent leur feu et poursuivirent les chalutiers. Une heure plus tard cm vit-, dans la direction prise par ceux-ci, une grande colonne de fumée noire; il est probable qu'ils agiront été rrre-ndiée par le feu des sous-marine. JL Evéueiueiits sur mer. La Haye, 17 août. — Hier après-midi à 5 heures, là bateau pécheur «Lotte» a accoaté dams le port de £ cheveu ingen. Il avait à bcasd 3 15 hotames d'équipage de dieux navires iiorré-1 giene cliargée de boia. Dix hoaum» »pi;art»-s uai-emat à la barque «fiisiiipu) ob 5 au schofflisir «Prewax», qui, venant reepsotivetBieut de Pre-daridkahald ot de Christiania, chacun chargé ' de bois pour charbonnages, étaient en route vers Hartlepool. «R Map» le dLmaiKsbe à uwdi, " et «Frewar» le dimaBche à 4 h. et demie de l'apiràB-midi ont disparu daxie Un iuoeudie pro-1 voqué par un sous-ma-ria allematnd. Les équipages avaient -été r-cueillis pax la «lotos». Copenhague, 17 août. — «Berliugafce ïIslande» mande d© Makno j Le vapour suédois 1 «Ynes» a été saisi avant-hier dan® le Sund par un navire de guerre allemand ot transporté 3 vers un port allemand. «Ynes» était en route vens l'Angleterre avec du bois pour charbon-^ sages. ———————W ■ ■■ — : DEPECHES 5 (Reproduites de l'édition précédents.) Critiques françaises sur l'offensive. Genève, 17 août-, — On peut annoncer rela-3 tiveinent à l'état d'esprit qui règne aotuelle-3 nient à Paris qu' une certaine inquiétude com-, menue à se propager en raison de l'incertitude des projets de guerre du côté des Allemands. Il ressort des voix de journaux qu'on -est en quelque sorte embarrassé en ce qui concerne l'avenir. Ainsi, par exemple, la « Tribune » déclare que l'Allemagne n'a pag encore joué sa dennière carte. Dans 1' « Echo de Parie », le général Ch^rfile juge nécessaire de s'adffiasaer à ses lecteurs par des paroles consolantes et croot atteindre son but par de belles phrases en di-" sant que seulement maintenant la véritable bataille mondiale s'est déchaînée, maintenant où e le combat fait rage à l'ouest par l'attaque an-e glo-française, par les succès russes à l'Est et s des succès itali-ns au Sud. Quand même le gé-B néral prépare ses lecteurs sur un arrêt plus ou ^ rruuna lr>*ver Juoo 1 i n.litvn ^ rHr-nsr-rn ja#\ i*»»"»'!"1" "■ 1 vaut une nouvelle position autri^hTenne "à 4 ki-lomètr s devant Garitza.il dit également que la série heureuse des .surprises s'est terminée. M. Clemenceau qui ne sait mettre un frein à sa méchanceté, critique l'interview que le général Joffre avait réservée à quelques jour-e nalistes. Il nomme les déclarations de Joffre des fanfaronnades et croit que le général aurait échangé l'épée contre la plume. Il exprime ses doutes en ce qui concerne les progrès stra-g tégiques, réalisés à la Somme et les estime in-e suffisants en comparaison des sacrifices immenses en vies humaines. Ces progrès ne suffis nt aucunement à décourager les Allemands. L'offensive russe. — Une comparaison. Stockholm, 17 août. — Le major Norregard, 6 le collaborateur militaire du «Morgeubladet», à Christiania, fait la comparaison suivante : L'oJpensive actuelle des Russes a commencé le 4 juillet, du même point de départ que leur offensive de 1914. Aujourd'hui, a-près dix se-1 m aines, les Russes n'ont pas fait la moitié du " chemin, là' où ils se sont le plus rapprochés de" Lemberg, notamment près de Bredy, vers leur but stratégique. Ceci est caractéristique pour la rapidité de leur opération.. Elle a été en 1914 exactement sept lois plus appréciable et cela malgré que les foroes russes à cette époque ne puissent être comparées numériquement ni en a armes ni en équipement, à celles que les Rus-^ ses mettent actuellement en campagne. Les attaques aériennes contre FAmjietiirre. s Berlin, 17 août. — Le correspondant à La e Haye du «lâgliche Rundschau» a appris d'un négociant hollandais qui a séjourné en Augle-; terre pondant la. dernière attaque des zeppelins, ce qui suit au sujet des affirmations de s l'Amirauté anglaise que les dégâts causés sont t insignifiants : En Angleterre^ pas même 10 s pour cent de la population ne croit à l'exacti-s tude de ces affirmations, Le Gouvernement a, a à un certain point de vue, tout-Ss les facilités e pour tromper la population. La publication e des détails sur les dégàte causés p*r les zep-i- pelins est interdite. Les quartiers de la ville t touchés sont immédiatement cernés, afin de , dissimuler autant que possible l'effet de l'»t-s taque et ie nombre <±«6 victimes. l«a psesae fait souvent entrevoir que la publication de nou-a, velies fidèles à la vérité, encourageraient l'ennemi à Tenouv :1er ses attaques. On doit le tromper. La censure anglaise e On mande de Stuttgart -à la «Gazette de i, francfort», 10 août n Le a Club des Souab="s » de Los Angeles ie (Etats-Unis) a envojé le 10 une ïeS/we à e la Reine de Wurtemberg, contenant 775 fr., a produit d'une collecte de ce club et destinés >- aux soldats du royaume. Oett lettre « recommandée » a été ouverte par le censeur anglais », qui y apposa son fameux « op -nad bydanser ». e L'argent a disparu. C'est la deuxième fois >- qu'un envoi de oe genre est victime de la pi-à .raterie postale anglaise. u Manifestations en Grèce contre Vcnizclos. i. Baie, 1-6 août. — Les journaux grecs aiinon-e cent qu'hier à Fatras, les rés rvistes ont énergi-it queme-nt manifesté ■contre Veuilles, lorsqu'il s a exposé eon programme. Les électeurs aiït-re-, fois attaché à V nizelue et actuellement con->- tranits au service militaire, lui en veulent, et il « a quitté Patras sous leurs plus vrveg protestations. La lïottuianie et les puissances centrales, j Sofia, 16 août. — Ces derniers jours, les rap î ports bulgares-roumains sont devenu» un peu 1 plus amicaux. Aux termes d'un nouveau traité, concernant l'échange d® marchandises et venant d'être conclu entre les deux Etats, la r Roumanie fournira aux Bulga,i>es de la viande et du pétrole, tandis que ceux-ci fourniront aux 5 Roumains du tabac de Bulgarie. Suivant les » déclarations de diploanabes russes, il faudrait s'attendre à des échanges d'autres marchandi-î ses encore. Dans les milieux gouvernementaux, la situation passe pour favorable.L'attaché roumain à Sofia part demain pour une dizaiue de jours. Bucarest, 16 août. — L'administration des 5 chemins de fer roumains vient de conclure, awc : l'association des aciéries allemandes, un con-; trat de fourniture pour 25,000 à 30,000 ton-, nés de rails de chemins de fer destinés à la construction d'une nouvelle ligne allant de Grajova à Bucarest. Le journal « Libertatea », de Bucarest, annonce que Titu Majorescu e6t rentré dans cette ville et s'y ooeupe activement de politique; lors d'une conférence qu'il a tenu© avec Mar-ghiloman, Radu Rosetti et Arion Vorgil, «s Mœsieurs ont décidé d'adresser à la nation roumaine un manif ste expliquant que la Roumanie a intérêt au maintien d'une bienveillante neutralité à l'égard des puissances centrales. La jfuerre maritime. Bilbao, 16 août. — Le vapeur espagnol « Pa-gasarri » a été ooulé par un sous-marin allemand ; son équipage est sauvé. Beiiçh, 16 août. — On mande de Tripoli à 1' a Echo de Paris » qu'une chaloupe du vapeur « Let.imbro » coulé dans la Méditerranée et contenant huit hommes a dû atterrir à Misu-rata, où elle a été confisquée par les Senussis ; le général Ameglio a immédiatement délégué un émissaire pour les pourparlers dans le but de libérer c's oaptiis. Amsterdam, 16 août. — On annonce que les Anglais viennent encore de capturer d ux barques de pêche hollanda is en plus. Les perles uiiiis tes aeu\ premières aimùes Je yuenre. La « Société pour l'étude des conséquences sociales de la guerre » à Copenhague, vient de publier son deuxième bulletin, consacré aux pertes humaines de la guerre. Les données statistiques fourmes sont de valeur inégale, plusieurs pays n'ont- point publié de chiffres officiels. Le Bulletin évalue donc approximativement les pertes totales des deux premières années, disant expressément qu'il s'agit de chiffres, mini ma. Yoici les chiffres donnés par la société danoise : Angleterre. — (Le calcul se base sur les pu-t blications officielles, pour le tempe du 9 janvier au 1er juillet 1916, ainsi que pour le mok de juillet 1916, il a fallut^ contenter d'une , évaluation approximative.} > Morts : 188,164 (dont 11,535 officiers). BEesés : 512,465 (dont 19,343 officiers. Disparus : 107,534 (dont 3,460 officiers). Marine anglaise : Morts et disparue ; 16,963, bleesés, 1,794. France. — (Dans ce pays il n'y a ni listes de pertes, ni aucune statistique des morts «t d s blessés, mais les évaluations semblent assœ exactes.) Morts : 870,000; blessée : 2,080,000; invalides : 624,000; prisonniers : 400,000. « Les pertes françaises, très élevées pousr une population de 39 millions d'habitants, sont infiniment plus grandes que celles des alliés anglais.Italie. — (Point de données offic^aîles.). l Pertes des quatorze premiers mois : i Morts : 105,000; blessés : 245,000; prisonniers : 55,000; total : 405,000. (Ces chiffres sont au-dessous de la réalité.) 5 Russie. — (Les chiffres se basent presque' l exclusivement sur les statistiques -des villes et ) des 6emstwos, chargés des transports des blessés et des hôpitaux.) Pertes jusqu'au 1er février 1916 : s Morts : 1,150,000; blessés : 2,936,000; ma-î ladas : 085,000; prisonniers : 2,000,000. Si l'on ajoute les pertes des six derniers ; mois, dont les chiffres se basent sur des éva-5 luations indirectes, on arrive à 1,494,000 morts. Les pertes totales des deux années de t guerre pour la Russie sont donc de 8 millious et demi! Plus de 5 millions eeraient des pertes définitives. 3 Belgique. — (Pas de matéri 1 officiel.) .Morts : 50,000; bleesés : 110,000; prisounies : 40,000; total : 200,000. 5 Serbie. — Morts : 110,000; blessés : 140,000; prisonniers : 200,000; total : 450,000. s A titre de compara .son, les perte» françaises i dans la guerre de 1670-71 étaient les suivantes: , Morts : 138,171; .blessés : 137,626; total s (sans prisonniers) : 276,497. Si l'on ajoute aux statistiques ci-dessus les s invalides de tous les pays de l'Entente et ceux qui sont morts de maladie, d'accideait», «to., s si, en un mot, on réunit toutes les données, ou arrive au tableau suivant : Morts et Morts Ble»3és bleesés Invalides - Belgique 50,000 110,000 160,000 33,000 - Angleterre 265,000 512,000 717,000 154,000 1 France 885,000 2,115,000 3,000,000 634,000 - Italie 105,000 245,000 350,000 73,000 - Russie 1,498,000 3,820,000 5,316,000 1,146,000 1 Sorbe 110,000 140,000 250,000 r ' Total 2,853,000 6,942,000 9,795,000 ' 3" Année • N.679 - Ed. B tlïïQ CHITINES Vendredi 18 Août 1916

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