Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1108 0
17 augustus 1916
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 17 Augustus. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6h4cn6zv66/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Le Bruxellois « AJtAAAW M. Mi ABONNEMENT POSTAL, ÉD. J| Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à rEtranger n'acceptent que cîes abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Jaxv. 1 Avr.'l 1 Juillet I Cctob Cy. peut s'abonner tdiucîoi* po;:.- i>.*9 deux derniers ;noh o>. aiê:?ie «our te deriier mois dç chaque trimestre au prix de : 2 More 1 Mois Fr- 3.00 - Mk-2.40 Fr-1.50 -MM .20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR î. r—* t.tv ms&- ANNONCES — la iigne Faits divers et Echos. ii. .".OC Nécrologie. . : . . , . , VST, Annonces commerciales , «.00 » financières. . OJ*? PETITES ANNONCES La petite iigne O.'J La grande ligne O.ôO TIRAGE : 75.000 n k n ri"iT i r» | M.tTsÂi.M j ■ Journal Quotidien indépendant ' a | BRUXELLES, 45, HUE HENRI MAUS | De pe disent les jiiruu p'ea ne lit pas ici Itâ IJUC UlAblll m juBil Il est toujours intéressant de connaître k aveux ou les appréciations, quelque intérêt? ses qu'ils soient., que la situation arrache au: prgan.es qu'on ne lit pas chez nous. L'offensive des Alliés à la Somme fait, lié las ! long feu. Tous les correspondants de guei re rapportent de la Somme, où ils ont vu l'œuvre l'armée allemande, la conviction qu la plan du commandement ang'lo-françai échouera. La percée n'ayant pas réussi,malgré la puis gance du premier effort et lénormité maté rklle de la préparation d'artillerie, la bataill de la Somme s'est de nouveau figé?. « Qu'importe, dut-il, cette progression, 01 voit à présent- combien lee Puissances centra les avai nt pénétré profondément en terri toir ennemi sur le front ruess (oemme d'ailleur (sur le front Ouest). Elles peuvent maintenan Se r poser sur leurs lauriers; l'an dernier elle étaient constamment à l'offensive, à présen elles s'offrent l'avantage de rester sur la dé fensive «t de faire payer cher à l'ennemi cha que kilomètre de terrain qu'il veut prendre. : Le Ktenue Rotterdamsche Courant dit ei substance : « Il fallait s'attendre à ce que les Puise-an ces centrales missent tout en œuvre pour pré vernir un succès décisif de l'ennemi. A la Som 111 ', elles ont réussi déjà à faire traîner en Ion gueur la marche des Alliés, en sorte que 1 danger d'une percée du front est conjuré. D'à près les communications des Alliés, ceux-ci n-livrent que des combats localisés et- sont cbli céô de tenir tête à de nombreuses contre-atta ques ail mandes. Comme on vient de le^voi: encore à Verdun, si les Allemands sont atta qués de toutes parts, non seulement ils tien lient bon, mais ils passent- même à la conitr? offensive. Telle est la situation actuelle. » Les journaux allemands estiment que « l'en se est surmontée, sans que le l>ui de l °f fensive, anglo-française soit atteint ». • « C'est donc en vain, constate la Gazette de. A rdennes, que le haut commandern-nt alli< persiste à jeter ses divisions dans la fournaise ^ C'est sans bénéfice tant soit peu apprécuabl" bque la France surtout sacrifie ici ce qui resta do la fleur de la nation. J_,a bravoure d-es soldats français est, îc ' comme ailleurs, hors de cause. Co sont ouï q'.ii ont poussé le plus loin l'avance alliée, 1 terrain gagné les premiers jours l'a été surtout au prix de leur sang. Mais le coin qu îh ~-»ont enfoncé dans le front allemand, et dont lî pointe est dirigée sur Péionne, rend aujourd'hui leur position plus difficile et plus exposée au feu de flanc de l'artillerie allemande, Cette position r e&smble à celle où les Français se trouvent à Verdun ; ici comme là ils sont en désavantage vis-à-vis d© l'artillerie allemande dont le fut concentré est forcément plus meurtrier que celui de l'artillerie française obligée de déployer son tir «n éventail. > N'ayant pu .pousser son coin assez proton -11 ément pour percer les lignes allemandes, 1 armée du général Foch est engagée dans une impasse meurtrière. Le commandement français semble s'en rendre compte puisqu il a, ces jours-ci, tenté une puissante diversion dans le secteur de Verdun. Il semble espérer encore que lee Anglais passeront. Or, c ux-ci piétinent sur place, avec des alternatives d'avance et de recul qui n annoncent pas de succès décisif. Déjà des critiques clairvoyants le reconnaissent n France. Le général N... avoue dans le Bonnet Roitge (du 5 août) : « Il convient de constater, une fois de plus, la quati-in vulnérabilité du front qui va de la mer du Nord aux Vosges II faudrait, pour le rompre, ou bi'n faire des sacrifices trop élevés, ou hi(n posséder une supériorité en hommes et en matériel tellement considérable qu'il n'est pas permis d'en envisager la possibilité prochaine... » Le général N... met tout son espoir sur les K us'*- et sur l'armée Sarrail. Ceux qui dé-cl an obèrent la grande offensive anglo-français; espéra.ent mieux. Mentez! Mentez! On lit dans le «Journa' de Rouen» (24 juillet 1916) : « A l'occasion d'un? fête, on a présenté des oeuvres belges de M. T. Saeys. M. Hamaekers a ensuite pris la parole et, parlant du pays occupé et de l'art qui y est cultivé, il a dit textuellement : « E11 entendant cet art, je s-ongeais qu'au théâtre de Bruxelles sont actuellement installées des boueii ries et que le Conservatoire de Liège est devenu des écuries pour les chevaux des réitr s allemands. Voilà ce que fait l; peuple allemand, ce peuple sentimental, de l'art de la Belgiqu ! » Tout Bruxelles, ainsi que le» provinciaux qui se rendent dans la' capitale, savent, de science personnelle que ce sont là autant de mensonges que de mots. L'autorité occupante a même offert les autorisations nécessaires pour ouvrir n'importe quel'»- saile de spsctacle, et les rares salles qui n'ont pas été jusqu'ici réouvertes restent vides, inoccupé*» et absolument intactes, tout comme l&Monnaie. Le respect de la vérité semble décidément être le cadet des soucis de messieurs les officiels mandataires d s fuyards, embusqués au Havre et ailleurs. Ba.li ! un mensonge ou une calomnie de plus tm de moins es'.-ce que c la compte pour eux, qui ne vivent que de cela? Comment sont traités en- Angleterre vos phatclott belles. — L' «Indépendance Belge», mua i|si ou m m im m s paraissant à Londres,"nous l'apprend dans son i- numéro du 29 juillet dernier. Ecoutons ses i doléances : « De braves marins belges viennent de nous envoyer une livre pour nos soldats dans les tranchées. Nous les en remercions, ï A propos de ces coeuis généreux une petite e réclamation. s Pourquoi la police anglaise, civique fois qu'un bateau belge jette l'ancre dans un port, défend-elle à l'équipage de se rendre ci terre1 Cette interdiction de mettre le pied sur le e sol d'un pays allié et a.mi semble incompréhensible. Lorsque nos marins, après un voyage 1 de plusieurs mois, touchent à la terre anglaise, leur seconde pairie, il leur est cruel d'être con-3 damné sà rester à bord, comme des prison-s niers. On accorde, il est vrai,«m capitaine et au t chef mécanicien, un passeport de 6 heures du 5 matin à 6 heures du soir, mais ils ne peuvent t l'employer que pendant les heures du travail. Quant aux matelots, ils ont l'unique liberté de contempler le port de la dunette, véritable » supplice pour ces vaillants. 1 Notre gouvernement ne pourrait-il obtenir du gouvernement anglais l'autorisation nécessaire pour que nos marins puissant descendre à terre au même titre que leurs collègues britanniques ? » Le Socialiste belge e Alphonse Gaspar po/émiqm contre le citoyen Jean■ Longuet à propos de la Conférence : de Leeds : Longuet a- prétendu que Gaspard et Mail ma n n'avaient pas reçu de mandat pour la conférence syndicaliste de Leeds. Gaspard répond qu'il y a été moralement autorisé (?!) « La. Bataille » (syndicaliste) de Paris, du 30 juillet, accueille l'article que Gaspar lui envoie au nom des travailleurs belges. Nous en epinglons les passages suivants : ' « Le citoyen Jean Longuet, en essayant d'être aimable 'pour wju*, s'est efforcé- de. diminuer la valeur représentative de la délégation • belge à la conférence de Leeds. i Aurait-il donc fallu que la délégation belge à Leeds, pour avoir un peu de valeur aux yeux > du citoyen Jean Longuet, soit « nominalement » et sérieusement » mandatée par des assemblées générales tenues au grand jour en Belgique. N'aurait-il pas .fallu quo les miliit|^^ sse' ■ ifsrcs et syndicalistes, eux aussi, soient consul-! tés pour que nous puissions, Mahlman et moi, posséder un mandat capable de satisfaire le > citoyen Longuet. Nous souffrons qu'il faille, dans les circonstances présentes, plaider contre le petit-fils de celui qui en 1847 réunit à Londres ks éléments éoars et encore mal définis du socialisme moderne, sans que personne ait jamais contesté la valeurs des mandats des représentants des pays où le droit de reunion n existait pas Le citoyen Longuet sait cependant b en que, depuis plus de quinze ans. Mahlman et moi avons toujours été délégués aux congrès nationaux syndicaux et. socialistes ainsi qu'à plusieurs congrès internationaux. Qu ©n plus de cela nous avons avec une poignée die militants créé un syndicat général des travailleurs belges occupés en France, et que c est après avoir longuement étudié e tdiscuté dans ses assemblées les rapports de la Conférence de Leeds que nous avons accepté de nous y rendre et de participer à se® travaux. Nous ne cherchons pas le but que voulait atteindre le citoyen Jean Longuet par son attaque.Le but? Pardieu il est évident! C'est de reléguer au second rang, voire à l'arrière plan les Belges, fussent-ils des socialistes internationalistes à tout crin ; inféodés, comme c'est 1 cas pour Vandervelde, à la politique de l'Entente... à Leeds comme ailleurs, comme partout depuis le 2 août, les Belges devront suivre et ne seront plus jamais que des vassaux. Ce sera la récompense du manque de clairvoyance politique de nos gouvernante. Pourquoi donc le gouvernement belge ne proteste-t-il pas contre ce sans-gêne qui frise l'insolence? C'est tout simplement parce qu'il n'oserait rien dire, ni ri n faire sans la permission de ces messieurs de l'Entente. Vassalité! Vassalité! Aujourd'hui, demain et pour toujours!... LA GUERRE llliclels ALLEMANDS BERLIN, lù août : Théâtre de ia guerre de l'Onest A partir de hier a midi les An g1 ait ont renouvelé leurs attaques de la ligne Ovillers-Ba-zentin-le-V; tit et les ont poursuivies jusqu'à tard dans la nuit avec une grande opiniâtreté. Ils ont pris pied sur la route Thiepval-Vo-_iires dans le même élément de notre tranchée avancée, dans lequel ils avaient été chassés hier matin. Du reste tous leurs multiples assauts, effectués à courts intervalles se sont écroulés totalement devant nos positions, avec des partes particulièrement sanglantes. Les Français ont répété à 'deux reprises leurs efforts- entre Maurepaè et Hem. Entre le ruisseau de l'Ancre et la Somme, ainsi que au delà de ces secteurs le combat d'artillerie n'est également ■pas encore maintenant étouffé. Sur le restant du front — à part, d'une vive activité combattive au su-d-est d'Armentièret, de quelques endroits en Artois et à droite de la Meuse — pas d'événements particuliers à si-analer» Théâtre de la guerre à l'Est. Front du général-feidniaréchal von Ilin-denbur(j : Toutes les atta que <; russes dirigées contre le u secteur de Luth et de la Graberka, au sud de ^ Brody ont échoué. Front du général de cavalerie archiduc 'us Charles : les L'armée du général comte von Bothmer a nettement repoussé de fortes attaques, en par-t0 tie souvent répétées, dans le secteur Zborow-Komichy, aux routes conduisant de Brzeiany lis et I'otutary à Eozowo et à l'ouest de Monaster-~t, zyslca. L''s Busses or.' dibi des pertes les plus el lourdes. le Dans ) *s Balkans, n- Au sud du lac-de Doiran des troupes enne-ge mies, faites d'un bai ûllon environ, ont atta->e, que les avant-postes bulgares; elles ont été n- repoussées. n- Attaque aérienne nHetnamie contre OeseJ. iu 'BERLIN, 15 août. — Le 13 août plusieurs lu de nos escadrilles de marine- ont de nouveau nt attaqué les stations d'u dation ennemies de Fa-il. penholm et Lebara sur Oesel. L'effet a été ap-d;e préciable. Malgré le violent bombardement jtar le les batteries dé défense",tous les aéroplanes sont rentrés indemnes à leur point d'appui. ir Pertes navales ennemies en Juillet, ■g. BERLIN, 15 août. — Fendant le mois de ^ juillet 7Jf navires marchand* d'un tonnage glo-q. bed d'environ 103,000 tonnes ont été coulés par les sous-marins des puissances centrales ou ont péri par des mines. BERLIN, lJf août. — Officiel de ce midi . ce Au sud-ouest de la route Thiepvcd-Fozières, et les Anglais étaient parvenus, hier matin, à pé-w nétrer sur une largeur d'environ 700 mètres rd de nos tranchées avancées. Cette nuit, par une ■ ) contre-attaque, ils en ont été de neniveau reje-lu tés. Devant Quille-mont et la ligne qui y touche ai au sud, des attaques ennemies en masse ont m été repoussées avtc les plus lourdes pertes pour l'adversaire. De mime, deux très fortes atta-é- ques françaises sur le secteur de Maurepas jus-i- qu'à l'est de Hem se sont écroulées. m Des nouvelles complémentaires apprennent que les Français, dons la nuit du 12 au 13 >-e août, ont attaqué le village de Fleury et nos <x positions qui se trouvent à l'est de celui-ci et it qu'ils ont été repoussés. es Une attaque ennemie à la grenade a échoué hier au nord-ouest, tjffîgfiivrage de Thiaum&nt. ftttr le T / _ ^ -'A t- nv • - / du ca-l- nal, une'vive aclhl^élombûiive a régné. Sou-■i, vent les patrouilléif' ennemies, ont manifesté le une vivacité assez grande. En particulier des détachements d'éclcvicurs assez importants, 1- après une copieuse préparation d'artillerie,s'a-le vancèrent au nord-ouest de Reims. Ces opéra-é- tions n'eurent pas de succès. A l'est de Bapau-9- nie, un avion aitglSis a été forcé en combat aé-1- rien a l'atterrissement. ts Théâtre de la guerre û l'Est is Ariaées dn feldsiaréchaï-général i, von Hindenburg : >i Dans la région cle' Sl.'robou-a, ainsi qu'au 1- canal d'0gyn<lcy des jyoussées enne-mies Ont à été rejetées. Des détachements allemands ont 13 dispersé à l'est du canal des troupes russes L" d'avant-garde en leur infligeant des pertes con-~s sidérables. Près de Zaroczc, sur le Stochoel, un e3 combat avec l'ennemi qui s'était avancé, s'est ^ terminé en notre faveur. De fortes attaques 'e ennemies ont été dirigées contre le secteur Luh l- et Graberka au sud de Brody ; elles ont été rejetées avec des pertes sanglantes. De nouvelles attaques g sont encore en cours. 1- Front du feldnjaréchal archiduc Charles Sur le secteur Zboro-w-Eoniercîiy, des atta-.3 ques russes ont échoué. Des détachements en-n nemis qui y avaient pénétré ont été repoussés 1- en contre-attaque. Plus de 300 tisonniers ont >t été amenés. De même, à l'ouest de Mcmaster-» zyslca, l'adversaire s'est avancé vainement. Il e a subi de ejandes pertes par notre feu. t Dans les Balkans Pas d'événements importants; même les vel-e léités d'actions ennemies se sont attiédies. „ AUTRICHIENS e VIENNE, 15 août : Ie 1 ueàtre de la guerre russe. Armée du felduiaréchal de cavalerie archiduc Charles : A l'ouest de Moldaua en Bukouine, ainsi n que dans la zone de la montagne Tomnatik,nos attaques ont continué à progresser ; en enlevant d'assaut quelques positions obstijiément défendues, nous avons pris à l'ennemi 000 prisonniers et cinq mitrailleuses. Les bataillons combattant au sud de Tarta-a row, ayant été attaqués à Worochta par des c forces russes trop nombreuses, ont repris leurs positions au défilé des 'Partares. A Sianislau, ainsi qu'au sud de Je-upol, l'armée du colonel général von Kiivtss a refoulé diverses -poussées cnnemi's. A Horozanko, à l'ouest de Monasterzysha, * l'ennemi n'a cessé, d'assaillir notre front toute a la journée, entreprenant, à certains endroits, plus d'une demi-douzaine d'attaques sticcessi-s ves en fortes masses ; mais, partout, il a été repoussé en subissant les -jilus lourdes p-rtes. r A.u sud-ouest de Kozoua, une contre-attaque i' des trempes austro-hongroises a fait échouer s une poussée russe. E{/al( ment à Zborou et au sud de cette loca-s lilé, toutes les tentatives de l'ennemi (expiées e par de très durs sacrifices), en vue d'opérer une brèche dans nos lignes, sont complètement restéis sans résultat. 1 Armée du général felduiaréchal von iiin- dPnlnii'fj : e A l'armée du Colonel général von lîôhm-Er->, molli,l'adversair //près la défaite qu'il a subie a avec des pertes extrêmement élevées au sud-i- ouest de l'odlcamien, a renoncé à d'autres attaques En Wolhynie, pas d'événement particulier non plus. Théâtre de la guerre italien. Les Italiens ont continué leurs attaques à gros contingente tant au front Salcano-Merna-, contre les hauteurs situées à l'est de G'orz, que clans le secteur situe au sud de la Wippach jusqu'à Lokvica, tout en canonnant avec violence tes zones y attenantes. Nos troupes refoulèrent tous les assauts de l'ennemi en lui infligeant des pertes sanglantes, et — fréquemment au prix de corps à corps acharnés — maintinrent leurs positions sur tout le front. L'infanterie 4e la landwchr de Galicie orientale et de Dedmatie ainsi que le Se régiment d'infanterie honved, qui avait déjà bien fait ses preuvesf contribuèrent grandement au succès de la journée d'hier. Des poussées ennemies furent également refoulées à Plava et à Zagora, puis au .front des Dolomites, sur la Croda del Ancone. Théâtre de la guerre Sud-Est. F as de changement. Sur mer Une escadrille de nos avions de marine a jeté avec beaucoup de succès la nuit du 11/. au 15 des bombes sur une batterie ennemie à l'embouchure de l'Isonzo, les établissements militaires de Bonchi,, Vermegliano et S'elz, y obtenant des touchés en plein et provoquant des incendies. Malgré la violence de la canonnade de défense, tous ces avions sont revenus indemnes. TURCS CONSTANTINOFLE, U août. — Le quartier général annonce : Au front dt l'Irak, le calme a régné. En Perse, notre armée, à la suite de plusieurs combats sur l'aile droite, a chassé les Russes de la localité llamadein et de la plaine d'Ila-madan et les a forcés à prendre lafuite vers le nord. Dans ces combats, nous avons fait 315 ■piïsonniers dont 1 officier et nous avons infligé à l'ennemi dans un seul combat sur une position fortifiée, une perte d'environ un millier de tués et de blessés. L'ennemi a abandonné 2000 caisses de munitions d'infanterie. On 11'avait pas pu emporter avec soi une quantité de fusils, de pièces d'habillement et d'objets d'équipement. Nous les avons trouvés en partie endommagés et brûlés. Les opérations de-puis lissaelabad jusqu'à Ramadan se sont déroulées conime suit : le 0 août, nets troupes poursuivant l'ennemi après qu'il fut devenu certain que l'ennemi délogé de la localité d'Es-saelabad se disposerait à opposer cle la résistance avec toutes ses forces dans les positions fortement établies au nord-est de cette localité, ont attaqué, vers micli, l'ennemi dans ses positions de divers côtés, l'en ont délogé et ont fait une grande quantité de prisonniers. Le 9 août, nos soldats ont livré à l'ennemi un combat dans les environs d'Essadetbad. Malgré une marche ininterrompue de 30 kilomètres, elles ont livré des attaques et des assauts réussis contre l'ennemi qui s'était retranché sur les hauteurs fortifiées et ont donné ainsi la -preuve d'une vaillance et d'une ténacité dignes d'éloges. Le 10 août, de bonne heure, nos troupes ont recommencé la -poursuite de l'ennemi et ont repoussé son arrière-garde composée de forts détachements de cavalerie dans des a'taques consécutives qui ont duré jusqu'au soir, vers l'est, dans la plaine d'Hamadan et ont pénétré dans Hamadan. Le 10 août au soir nos détachements de couverture ont eu des combats avec ~ca cavalerie ennemie qu'ils ont heurtée dans les environs d'Hamadan. Ils les mirent en fuite dans la direction du norel-est. Ze 11 août, au matin, des troupes ennemies qui se trouvaient dans la partie nord de la*plaine d'Hamadan ont également été rejetées par une attaque. Cette plaine fut entièrement débarrassée de l'ennemi. Sur le secteur moyen, il ne s'est produit que des engagments entre détachements d'é-claireurs. Sur le secteur de l'aile gauche, une force armée ennemie composée de diverses espèces d'armes, a attaqué nos positions près de Salciz, mais elle a été battue et a dû se retirer vers le soir en subissant des pertes par suite d'une contre-attaque de nos troupes. Front du Caucase : Une partie des troupes de notre aile gauche a refoulé l'ennemi qui se tenait sur les hauteurs au sud de Tatuan vers le nord dans la direction jd'Ahklatte, et s'est emparée de cette localité, ainsi que -ii la colline qui se trouve au nord de celle-ci. Dans la région nord de Bitlis, sur une étendue de 30 km., nous n'avons point vu d'ennemi. La cavalerie ennemie qui avait pénétré au nord d eMusch dans le village de Firavi, a été repoussée vers le nord sur Kumlcun et a abandonné quelques prisonniers entre nos mains. Au centre, de petites attaques inopinées dt l'ennemi ont été répétées. An centre et sur l'aile gauche, par intervalle action de l'artillerie intermittente. Dans des engagements,nos troupes ont fait quelques près on nier s et capturé des bombes et des fusils. Sur les autres fronts, rien de nouveau. FRANÇAIS PARIS, 13 août, 3 h. p. m. : Au nord ele la Somme, la nuit a été relativement calme. N^s troupes se sont consolidées sur le terrain conquis. U ne contrc-attac[ue venue de Combles, dirigée sur l'église et le cimetière de Maurepas que nous occupons, a été arrêtée par les feux de nos mitrailleuses, qui ont infligé de fortes pertes à l'ennemi; 80 prisonniers sont restés entre nos mains. Sur la rive droite de la Meuse, nous avons légèrement progressé au sud de Fleury. L'ennemi a tenté quelques petites attaques dans la même région; il a été aisément repoussé. L'artillerie a été ■nwrai» —— W..Yi I— 11 II M» M I ■ —. 1 très active de part et d'autre dans tout le secteur.Aviation : L'adjudant Lenoir a abattu son septième avion ennemi, qui est tombé près de Gincrcy (Meuse) clans les lignes ennemies. Dans la nuit du 12 au 13 août, nos escadrilles de bo-mbardement cmt y té 120 obus de gros calibre sur la gare de Metz-Sablons, les ateliers du chemin de fer et les casernes de Met;. PARIS, 13 août, 11 h. p. m.: Au nord de la Somme, l'ennemi n'a tenté aucune réaction au cours de la journée. De petits combats -partiels nous ont permis de progresser sur les pentes de la croupe 109 au sud-est de Maurepas. La lutte d'artillerie continua aassez violente dans les secteurs de Barleux et de Chaubies. Sur la rive gauche de la Meuse, hier, en fin de journée, une forte attaque ennemie sur «nos lignes au sud du bois d'Avo-court a été arrêtée -par nos tirs de barrage et par nos jets de grenades. Bombardement intermittent sur la rive droite. Sur le reste du front, journée calme. Cet après-midi, une pièce ennemie à longue portée a tiré i obus de gros calbre dans la direction cle Nancy. RUSSES PETROGRAD, lt, août. — Dans la région du Sercth nos détachements ont avancé avec succès. En même temps un de nos courageux régiments qui passa à gué Le Luth,un affluent du Sercth et qui avait dans cette opération l'eau jusqu'à la poitrine,chassa l'ennemi d'une série de tranchées. Vers 7 h. du matin, un de nos aviateurs, le capitaine de cosaques Tyal-schoïc, qui iivait aperçu un aéroplane ennemi, s'éleva avec son appareil de poursuite, atteignit l'aéro-plane ennemi, l'attaqua deux fois, * en tirant avec sa mitrailleuse et le força d'atterrir. A otis primes l'appareil et fîmes prisonnier1 l'aviateur ennemi et l'observateur. Au front de la Slota Lypa nos troupes, tout en refoulant l'ennemi, s'approchèrent de la rive gauche de la Zeniowka, un affluent cle la Slota Ltpa, après avoir franchi la Slota Lipa sur plusieurs points. L'offensive contre le norcl-ouest du Dniester continue. Dans cette direction nous avons pris, après des combats acharnés, le village ï'ousto-baby entouré d'une série ininterrompue de tranchées avec cle nombreux corridors, d'où nos adversaires accueillirent les attaques de nos- ^ , détachements avec un violent jeu de (mitrail- >~ leuses. ITALIENS ROME, II/, août. — Sur le Karst, hier, continuation de la vigoureuse poussée cle nos trempes. A l'est de N ad Logeme ( 1) (hauteur 212) une nouvelle forte ligne de retranchements ennemis a été refoulée; nous y avons fait environ S00 prisonniers, dont 12 officiers. Denis le secteur de Giirz, l'artillerie ennemie a déchargé quelejues obus sur la ville et sur les ponts de l'Isonzo. Sur les autres parties du front, petites rencontres animées sur les versants de la Funta Forante (Felazon-Boi-te), sur le cours supérieur du torrent C'ostcano (Boite) et sur les versants du mont Ci varan (vallée de Sugana). Partout, l'ennemi a été repoussé, et il nous a laissé 50 prisonniers. Hier l'artillerie ennemie a bombardé des villages habités dans les hauts vallées cle Chiarzo et de Corclevole, puis a été réduite au silence par la nôtre. Des aviateurs ennemis ont jeté des bombes, la nuit passée, sur Monfalcone et d'autres lo- , calilés du bas Isonzo, mais on n'en signale ni perte humaine ni dégât matériel. ANGLASS LONDRES, H août. — Officiel du général H ai g : Une attaque opérée par l'ennemi au moyen de bombes au sud-est de Guillemont a été iv-poussée.Au nord de Pozières nous avons constaté que l'ennemi rassemblait des forces considérables ; Vartillerie anglaise a réussi à les disperser. LONDRES, 15 août. — Officiel. A l'ouest de Pozières, l'ennemi a passagèrement pris pied dans une partie des tranchées prises par nous hier. Au sud d'Y près nous avons exécuté une attaque avec succès. La situation est inchangée sur tout le front britannique. Dernières Dépêches L'attaque aérienne centré l'Angleierre. Copenhague, 15 août. — On annonce de Bergen au « iBerlingske Tidende » : Des voyageurs arriivés ici de l'Angleterre, annoncent que la dernière, attaque des Zeppelins contre New-caste a été extraordinairement violente. Les navires tremblaient dans ls port. Plusieurs maisons ont été détruites. Des n-avires arrivés ici ces jours-ci annoncent une grande activité de la part des navires de guerre dans la mer du Nord. O11 en a vu isolément et en escadres jusque près de la côte norvégienne. Un grand nombre de vapeurs anglais,, sont restés dans les ports norvégiens, notamment à Stavang- r, par crainte des na-vires de guerre allemands. Nouveau changement de cabinet en Russie? Berlin, 15 août. — On mande de Stockholm au « Lokal Anzeiger » que, dans les milieux avertis, 011 tient pour imminente la nomination de Bcdkin au porte-feuille des affaires étrangères. En dernier lieu ambassadeur russe àL.s-bonne, Bodkin passe pour très com-p*, tent ; il est du parti de droite, oe qui fait oon* sidérer, en oette nomination, un renforcement du cabinet Stûnner. CINQ CENTIMES Mercredi 16 et Jeudi 17 Août 1916 3"e Année ■ - N. 678 - Ed. A

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes