Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 26 Maart. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4m91835p7b/
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LeBruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etrange Les abonnements sont reous exelusiremc par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les al>om monts oUiraet être «.dressées exclusivement bursaudô peste qui a délivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : 1 mois Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.S Tiraga : 125,000 pa? jou i ■■ ■ ■» — i ■ ■ i , .„ .. à ANNONCES f Faits divers et Echos la ligne fr. I» Cfc ^crolegle S Of Annonças commerc! aies 200 An d onces financières ...... j 2 Of P2TITSS AJ^ÏOISTGES : la grande ligna 2 09 Rédacteur en clief : Rssrâ ARiXASD. 10/ Sédaetion, Administration, Publicité, Vente BRUXELLES, 33-33, rue de la Caserne Tirage : 125S0Q0 par jour LA GUERRE Communiqués Officiel ALLEMANDS BERLIN,, £5 mars. — Midi : Théâtre <l«* la guerre h l'Ouest. Le f rince,-héritier Rupprecht de Bavièr vn't aux armées des généraux Otto von Bdo tt von àer Marvits "à de nouveau battu Ve\ nemi au cours de la lutte colossale four B •paume. Tandis que les corps des généraux vc dem Borne, von Lindequist et Kûhne pi (aient les fortes fositions de l'adversaire c nord-est de Bafaume en des combats ofini très, les tro'. fes des généraux Gruenerl Staabs rejetaient Vennemi au delà d'Ytr, et de SaiUy. La résistance opiniâtre de l'e nemi, renforcé far des forces fraîche'- a é brisée au cours d'un violent contrat. Des 'u visions fraîchement amenées ât de ncmbrei automobiles blindées se jetèrent le long d, routes conduisant vers Bafaume-Cambrai Péroune à la rencontre de nos t rouf es ma chant de l'avant, tuais elles ne furent a>n ver la décision en faveur de l'ennemi. Vc le soir elles refluèrent battues dans la dire /ion de l'Ouest. Au cours d'un combat no turne Bafaume tomba aux mains des vai. çueurs. De rudes combats se dcrkah'èrent four •possession de Combles et des hauteurs qui dominent à Vouent. L'ennemi fut battu. D attanues de cavalerie anglaise s'écroulèren Nous nous trouvons au nord de la Sonun au milieu du champ de bataille de la batai le de la Somme. De concert avec l'armée du général vc U-'tier, le Kronfrinn allemand a forcé passage de la Somme en aval de Ha* Ses trouves victorieuses ont escaladé i cours de combats acharnés, les hauteurs '.'ouest de la Somme. De violentes contr rHanues d'infanterie et de cavalerie an^ln se sont écroulées dans le sang. La ville < Necle fut prise d'assaut le soir. Entre la Somme, et l'Oise les troupes <7 avaient franchi le canal de Crosat, ont fi d'assaut. tard dans la sojré' du 98. les f> sitions fortement organisées et opiniâtreme défendues de la rive occidentale du canr, 'Au cours d'une lutte ardente les Anglais f rent refoulés à travers les terrains bois impraticables au-delà de V.a Neuville et V i quier-Aumorit. Hier l'attaque s'est dévelo fée. Des divisions ds cavalerie et d'infant rie françaises prêtes a conlre-attaquer o 'été refoulées d'une manière sanglante. / cours d'une poursuite sans trêve, les gén raux von Conta et von Cayl ont serré i •près l'ennemi en recul. Le. teir, Guitcard 't Cliauny furent co çuis. Nous avons bombardé la place forte < 'Paris, au moyen de canons à longue -porté Les pertes sanglantes de l'ennemi sont e traordinairement lourdes. Le butin colossal tombe entre nos mai 'depuis le 21 n'a pu encore être évalué. No avons pu noter plus de 45,000 prisonnier beaucoup plus de G00 canons, des milliers < mitrailleuses, des effectifs considérables ■ munitions et en matériel, de grandes fr visions de vivres et d'habillements. Au front de Flandre, à l'est de Reims, d liant Verdun et (n Lorraine, les comba d'artillerie ont perduré. Rien de nouveau des autres théâtres de "guerre. BERLIN, 35 mars. (Officiel du soir) Lutte formidable four Bafaume. Comb dans la ligne Le Transloy-Combles-Maw pas. Entre Peronne et Ham. la Somme été franchie en plusieurs endroits au cou de l'attaque. Entre la Somme et l'Oise, n corps s'avancent en combattant; Chauny t ■pris. Le butin en matériel de guerre est co sidérable. Les Anglais incendient, au cou de leur retraite, les localités et lus vill françaises. Nous avons bombardé hier flace forte de Paris au moyen de canons longue portée. La guerre sous-marine. BERLIN, 25 mars (officiel). — N olive* 'succès sous-marin sur le théâtre de la gui re septentrional ; 18,000 tonnes de jau, brut. Parmi les navires coulés figuraie deux vapeurs de 5000 tonnes de jauge bru chacun. Nous avons pu observer notamme le vapeur anglais «Baygitano», jaugea brut SOUS tonnes, qui a été coulé dans 'Manche. BERLIN, 21/ mars (officiel). — S, i l'Empereur et Roi a ordonné de pavoiser de tirer des salves, le 25 mars, à l'occasi, tLe• la v,~.uita de La bataille de, itioncn Camb rai-S l-Quen tin-La F ère. AUTRICHIEN VIENNE, 25 mars (officiel de hi inidi). — Le succès à l'Ouest se dévelo f de plus en plus. A l'Est et eu Vénétie, ri de nouveau, FRANÇAIS PARIS, 24 mars.— Officiel, 3 h-, p. n Activité intern^ttenta die l'airtiller <<u nord du Chemin-des-Dames. Lutt (l'artillerie parfois violentes, en Champ g ne, dans la région d&s Monts, sur rive droit» die la Meuse, entre 1© bois d Caurières et Bezonvaux et à l'Haï goannsweilerkopf. PARIS, 24 mars.— Officiel, 1 h., p. n Après un violent bombardement, l'e nemi a tenté, sans obtenir de résulta un coup dot main au sud de Juvinooui Lutte d'artillerie assez vive dams la r gion de Bois:le-Prêtre et dans les Vosge ,vens la Fontanelle et à l'Hartmann jreikrkopf. ^ Attaque aérienne PARIS, 23 mars (officiel). — Des avio tnnemis ont survolé nos lignes vers S h. soir et ont jeté des bombes sur plusieurs l calités situées à l'arrière du front, sans t fusionner de dégâts considérables. Ils ti'o tu Rapprocher de. la région de Paris. L i larme fut donnée à Paris à 8 h. 50 et finit à 10 h. 10. STAUfcfl ROME, 22 mars (officiel). — L-ts opérations ont été très actives hier sur tout le front. Nous avons dispersé des patrouilles^ ennemies à Vouest de la vallée de Concei et sur le Piave. Dans le secteur compris entre la vallée de la Frenzela et la Brenta. un e' détachement ennemi a réussi à fénétrer dans ~''J un de nos postes avancés; il a été contenu par notre feu de barrage immédiatement de-i' clanché et par nos contre-attaques et a éf ensuite forcé de regagner ses fositions de défart. Nous avons fait quelques prison-r~ niera dans le secteur situé au nord-est du Monts-Gratna. Violent duel d'artillerie par-1 dessus le Piave. Sur le haut plateau d'A*iago, des avia-ç> teurs italiens et français ont descendu un avion ennemi. Au delà du Piave, des aviateurs anglais ont aussi abattu trois affa-1 reils ennemis et en ont forcé un.quatrième déscmfaré, à atterrir. Au nord de Motta di '' T.ivenza, notre artillerie a incendié un bal-loti captif ennemi. 7- ANGLAIS M LONDRES, 23 mars. — Officiel ; c- L'âpre lutte a continué aujourd'hui peu-<"- dant toute la journée jusque tatd dans la soi-rée sur tout le front de bataille .Au cours de l'après-midi de puissantes attaques enne 'a mies ont été déclanchées far des grandes ■a masses d'infante if et d'artillerie^ Elles ont "• fercé notre système de défense à l'ouest de f Si-Quentin. Nos troupes se retirent sur cet-1 te partie du front de bataille en bon ordre, à l travers le terrain dévasté afin de préparer de nouvelles positions plus loin à l'ouest. N-is troupes dans Va partie septentrionale main-'r tiennent leurs positions. Le combat très dw '' avec des forces fraîches continue. La bataille se poursuit avec la plus gran à de violence sur le front entier au sud de la e- S carpe. Au sud et à l'ouest de Si-Quentin, ' nos froufes ont pris possession de leurs uou-'■* villes positions et se trouvent engagées dans de lourds combats avec l'ennemi. De violen-'<} tes attaques ennemies'ont été repoussées avec ,s de 'ourdes pertes four l'ennemi dans la ré- 0- çiou i°. Jrtssy. Dans la partie septentriona 'l> le du front de bataille les attaques cime l mies ont été effectuées avec une résolution extrême et sans tenir compte des pertes.Nos troupes ont maintenu leurs lignes sur la plus 1- grande partie de ce front afrès une lutte sau P- vage et longue. De grande bravoure a été dé-e- floyée far les troufes combattant dans cette "t région et plus au sud. Les 19m? et Orne divi-'u sions se sont particulièrement distinguées e- par leur bravoure dans la défense. Seul dans le un secteur six attaques ennemies dont deux auxquelles la cavalerie allemande a pris part oni été s faussées par une de nor brigades d'infanterie.Les attaques ennemies persistent le avec une grande bravoure. La plus forte e pression de l'ennemi se dirige contre les ter-x- rains dévastés, par lesquels les Allemands se sent retirés par suite de la baaille de la l;-r Somme, Ni leurs gains tactiques ni terri '■'s toriaux ne peuvent être de grande valeur et S ■ ce qui paraît le plus probable c'est que des l* motifs, basés plus sur les apparences, qui leur ont permis d'affirmer qu'ils ont rêcupé-o ré les pertes antérieures, sent de plus grand poids que d'une intention stratégique déter e- minée. Les nouvelles qui parviennent du ts tourbillon de feu dans les éléments de tranchée disloqués, ne se laissent qitt difficile-la ment rattacher ensemble et nt donnent pas encore une image nette de la situation. — A 10 h. 50 au matin l'ennemi a marché en at avant en masses épaisses des deux côtés au e- nord et au sud de St-Légc. A 11 h. Su on n annonçait de fortes colonnes qui s'avan rs çaient, venant de Lagnicourt vers la routi °s de Bcpeaume-Legeucourt par Vaulx-Vrau-st court. Cet après-midi des détachements de n- cavaler'14 t n marche ont été aperçus sur les rs roules Fiam-Matigny et IIam-St-Quentin et es le bruit circule que l'infanterie ennemie au-la rait franchie le canal de la Somme. Si cet à dernières nouvelles se confirment, il semblerait que les Allemands cherchent à exécu ter im mouvement tournant ayant son axe m à Ham. Entretemps le temps reste magnifi-■r- que et.la terrible boucherie des masses en-%e nemies continue sur terre et dans les airs, nt ;; Dernières Dépêches 1° Les combats à la Searpe et l'Oise y Berlin, 24 mars. — L'armée anglaise c\ viont de subir, en trois jours, sur le ;A champ de bataille d» la Scarpa et de y- l'Oise, la plus grande défaite de l'histoire anglaise. La rapidité iiiouis et le poids de l'attaque allemande ont chassé er l'ennemi, qui s'est défendu vaillamment pe hors de ses fortes positions organisées avec toutes les ressources de la technique. Ainsi se clôture la première phase de la grande offensive. Là où l'adversaire, opiniâtre, cherchait à s© maintenir, il •'0 fut obligé de procéder à une retraite ra-„g pide par l'enlèvement de son flâne et partiellement de dos. Partout on put [a voir nettement avec quelle hâte te An-?s glais ont travaillé ces derniers temps à ^ leurs arrière-positions. Peu avant l'offensive, 28 di visions anglaises occupaient à elles seules les premières lignes entre ^ Arras et La Fèrc>, sans tenir compte des j. réserves. Les fractions battues de deux {.' armée-s anglaises ont été sang cesse re-foulée® vers l'Ouest dans les terrains 4c-s venus historiques par les raccourcisse-s' ments de front allemands, de l'année dernière. Leur route de retraits est exposée au lourd feu de nos batteries à longue portée, qui réussirent, au prix d'efforts surhumains et après avoir vaincu des dif-'0 ficultés inouïes de terrain, à suivre de c. près l'infanterie se lançant en avant à nt l'assaut. L'armée anglaise perdit en cet a endroit, e» trpis io_urs die temps, des mil liers innombrables de morts, de blessés et de disparus ; ainsi que» plus de 30.000 prisonn'ers. Le matériel de guerre perdu par l'armée battue est innombrable. Les troup.-s anglaisas furent décimées et culbutées Les unes sur les autres. An cours des centre-attaques en masse exécutées avec >ntrain, et auxquelles, participèrent des Français pt des Américains amenés e-n toute hâte des autres champs do bataille,, elles éprouvèrent des pertes partie"]-ènement lourdes. L'aide d?s Améri'iins „et des Français est arrivée trop tard; leurs troupes ont été entraînées dans ia défaite anglaise. Après comme avant, nos pertes sont restées minimes.. Les iocal-'tés et tes villes françaises prises ; ar les troupes victorieuses sont innombrables. C'est amsi que dès le 23 mars à midi, notro infanterie poursu -vant son assaut continu, avait gagné dans la plupart des positions, plus de 20 et le soir dr, mênue jour, plus de 30 kilomètres. Ce que îea combats qui à la Somme et à l'A'sne n'ont ou obtenir pendant les mo's de combat malgré une su-périorité h v'né ri que fréquente en matériel et en forces do combat, des fractevag de l'armée allemande l'yi réaHsé eu trois jours à peine. L'esprit d'attaqué tact des troupes allemandes qui furent victorieuses au cours de trois aas et demi de gutern-, sur tous les fronts contre un monde d'ennemis, a encore battu ici l'ennemi le plus ot>inâtre de l'Allemagne. Remaniement du nouveau Cafeinc-t espagaai Berne, 24 rnarç. — On mande de Madrid au « P6tit Parisien » qu'au dernier moment, la répartition des portefeuilles ministériels aurait été modifiée: Romanones, qui avait celui de la justice, devient miniatra de l'instruction publique, et Aiba, ministre de la justice. Lo programme du nouveau cabinet comporte l'amnistie, les réformes miljtairei, modifications dans l'ordre de la Chambre des Cortès, adoption du budget. Un accord est intervenu sur -ces points lors d'une conférence avec 1s Roi, à laquelle participèrent Mau-xa, Pato, Prûf.o ét le comte Romanones. SeJisscha.fiew, ministre eu Gukraine Sofia, 24 mai. — (Agence télégr. bulgare). — M. IVan Schischanow, professeur a l'Université de Sofia et ex-ministre fj l'in struction, a été nommé ministre avec pleins pouvoirs en Oukraine. Les effets *le la guerre sous-marino Berlin, 25 rnars,^— D'après l'agence Reu-ter, Sir GedU-s Auritt .donné Aonnaisaaoce.ù. la Chambre des Communes, le 19, de chiffres prétendûment exacts quant aux peites de ravires et aux nouvelles constructions.La valeur des données, visiblement truquées,de ce ministre anglais si retors,ne pourra mieux s'apprécier qu'en parcourant le texte de son discours. Il y prétend que le tonnage di. monde entier, abstraction faite de celui des puissances centrales, n'aurait rétrogradé que de 2 millions et demi de tonnes depuis le début de la guerre. Or, Geddes cache sciemment des détails pl'> intimes relatifs à ces données, qui, en particulier comme dans l'ensemble, sont en contradiction la plus flagrante avec les réalités. Ce serait peine perdue que de chercher comment ce comptable malhonnête cheithe à justifier devant le 'înonde, ne fût-ce qu'en apparence, le bilaa qu'il a dressé des succès des sous-marins allemands. Citons toutefois une parole caractérisant bien le but visé par les virtuoses de la statistique anglaise, désireux d'incluirejd public en erreur, et reproduite par le <( Times » après un discours du lord mayor Sir John Simon, le 18 février, relativement à la démocratie anglaise : « Le grand objectif de la politique anglaise doit être de parvenir à la nation allemande derrière le dos do ses maîtres et de ses armées, afin de la con vaincre de ce que nos buts sont essentiellement pacifiques,non pas agressifs. » Il s'agit donc pour cea Messieurs d'ébranler chez l'A'lemaad par tous les moyens possibles, sa foi en la juste cause et au succès final. Or, c'e.-i le but que Geddes aura le moins de chauces d'atteindre par des mojerts malhonnêtes.Les équipages hollandais en Amérique Le Comité central de l'association des ouvriers des transports des Pays-Bas a saisi le ministre des affaires étrangères d'une requête par iaquel'e il invite lo gouvernement à s'employer afin d'obtenir qu'on garantisse à leur oemande aux matelots hollandais qui aie désirent pas servir à bord des navires cédés à l'Entente, le libre passage vers la Hollande; cela atin d'éviter qu'ils soiefit contraints de serrir à bord de ces navires par suite du manque de travail ou d'exclusion de l'industrie américaine, ou qu'ils soient incorporés do force dans l'armée américaine. L'exportation des journaux italiens bn veitu d'un décret royal, les journaux et périodiques qui contiennent des annonces, ne pourront plus 6ortir de l'Italie. Les jour naux qui désirent continuer à être exportés, auront à tirer une édition spéciale, sans annonces, qui sera soumise à un contrôle, spécial.A Pétrograd Le corre&poadatit du « Daily Mail » à Pétrograd écrit que cette villo est morte et déserte. Rien que dans la quinzaine écoulée, la population a diminué d'un demi-million d'âmes. De même, toute la garnison est partie. Le gouvernement envisage sérieusement l'évacuation de Moscou et songe à s'établir à Nijni-Novgorod. Dans le Sud, la guerre civile a pris fin. Arrestation d'un commissaire du peuple à Aaland D'après le « Dagblad » de Stockholm, le commissaire du peuple russe Kameneff, qui était parti de Stockholm, à bord d'un navire suédois, à destination d'Aaland, afin de gaener Céupgrad. â été arrêté à Marie- haram, par ordre des autorités finlandaises. Il y sera retenu jusqu'à ce que le grand quartier linlandaiS l'autorise à poursuivre soi voyage. Disparition fle Mv Boni de Castcllaue L'agence Havas annonce que l'aviateur français Boni de Castellane a été porté man quant depuis une des dernières attaques. Il s'agit de l'ancien député qui depuis la mort de son p^re, était marquis de Castellane. On se souvient qu'il avait épousé la fille du vnilhar4-u:e îiaéricain Gould, dont un di vorce scandaleux le sépara. Pendant un certain temps en avait parlé d'un mariage du disparu avec ia fameuse baronne Vaughan. Retrait do monnaies française L'ageneo Havas annonce l'entrée en vigueur de la loi ordonnapt le retrait de la circulation des pièces divisionnaires en argent, frappées avant 1871. Ud décret ultsrieuT fixera la démonétisation de ces pièces. Paris bo;nî>srdé par un canon monstre De Paris : Iy° s Journal » écrit qu'il était 7 1/2 heures du matin lorsque les Paris'oiis furent réveillés par une violente explosion. Tout îo monde croyait qu'il s'agissait d'une explosion d'un dépôt de poudre ou d'un© usine de munitions. Environ un quart; d'heure plus tard, l'air était à nouveau ébranlé par une nouvelle détonation, qui paraissait plus ranorochée et qui était plus distincte. Le « Journal » écrit ensuite que jusqu'à trois heures, on crut généralement à un bombardement d'aviateurs, qui venaient planer de quart d'heure en quart d'heure au dessus de Paris. Ce n'ost qu'à 8 heures 20 que l'alarme fut donnée, car le front n'avait pas signalé do passage d'aviateurs ennemis. Pendant toute la journée d'ailleurs on no Vit pas un seul aviateur. Vendredi après-midi, le bruit se répandit enfin qu'en plusieurs points de la ville on avait trouvé des éclats do projectiles, qui étaient beaucoup plus grands que ceux des bcxmbas aériennes allemandes et à 2 heures on déclarait dans les bureaux compétents qu'il s'agissait d'un bombardement de la ville par un canon allemand à très longue portée, qui devait être mis en position à 100 kilomètres de dis-tanoe au moins de Paris. Le bombardement par le canon allemand a duré liuit heures. Il n'a cessé qu'à trois heures passées. Ainsi qu'on a pu l'établir, montre en main, les pro-la®eéu -e»-vilk*" à Jc-s intervalle» de vingt minutes, exactement. D'après d'autres nouvelles, de fouilles parisiennes, un grand nombre de journaux n'ont pli paraître à l'heure habituelle, samedi, à cause de l'alarme. De même, le service des agences télégraphiques a été arrêté passagèrement et les services télégraphiques et téléphoniques avec la province ont été interrompus. Aux Halles, la vente a dû être suspendue. La plupart des débits parisiens sont restés fermés jusqu'à sept heures. Une commission municipale, qui s'était réunie dans la matinée, a poursuivi aa séance dans les sous-sols de l'Hôtel-de-Ville. Paris, 24 mars. — (Havas). — 10 h. 30 du matin. — Le bombardement do Paris par le canon à longue porté equi fait feu sur la capitale à une distance de plus de 100 kilom., a repris ce matin. Les décharges se sont suivies dans les mêmes intervalles qu'hier. Jusau'ici on ne filgnaîe que quelques cas mortels. A la Bourse de Genève On mande de Genève que, à La suite probablement du bombardement de Paris, la communicat'ion télégraphique entre Paris et Genève, a été interrompue dimanche de neuf heures à une heure et de 2 heures et demie à neuf heures. A la Bourse de Genève, les premiers résultats de l'offensive allemande ont provoqué une hausse du cours des changes allemand et autrichien. DÉPÊCHES La grande bataille à l'Ouest Berlin, 24 mars. — La décision dans la bataille Monchy-Cambrai-Saint-Quentm-La Fère fut aunoncée par la rapide culbute de la 3me position anglaise. Au sud de Bernes, les Anglais avaient amené, le 22 mars, des contingents frais, qui venaient d'ar-.river d'Amiens, et les avaient portés dans cette position ; les troupes se trouvaient à penne en position et les mitrailleuses n'étaient pas encore en place lorsque l'attaque allemande les culbuta. Le 2-3 mars, le brouillard se dissipa plus tôt qu'aux jours précédents. Les Anglais cédèrent sur tout le front ; il est vrai, leurs arrière-gardes défendirent chaque crête de colline, mais de chaque nouvelle position ils furent refoulés rapidement. La supériorité du commandement allemand des troupes se fit vaJoir pleinement. L'artillerie de campagne anglaise s'est sacrifiée pour assurer la retraite. Ses batteries se sont portées en avant, à 100 mètres des positions allemandes, où dans un feu d'une rapidité folie, elles épuisèrent leurs munitions. Elle chercha ensuite à se remettre en état de combat et à pousser de l'avant-. De nombreuses batteries restèrent sous notre feu de shrapnells et de mitrailleuses, d'autres furent capturées avec leur attelage. çontre-attaaues des escadrilles de tanks n'eurent paa plus de succès; notro fe-u de canons et de lanoe-nainea mit la plupart d'eux hors de combat avant mê?ne qu'ils aient pu entrer en action. Un tank qui avait réus&i à pénétrer dans la ligne d'infariv terie allemande, fut mis hors d'état de nuire grâce à l'acte héroïque d'un' sous-officiar. 11 sauta sur le tank dont il abattit les servants à coups de revolver à travers l'orifice constitué par un interstice.Au sud de Péronrae, la Somme fut at-to'nte dans l'après-midi. En même temps, nos détachements s'élancèrent oontre Péronne et au nord de cette localité. Ici ks Anglais ont effectué une contre-attaque, débouchant de la ville. Leurs compagnies ont pris toutefois la fuite, lorsque les Allemands so portèrent oontre elles. Péronne est en feu. Co que les Français ont reconstruit ici par un travail pénible après l'évacuation de la ville par les Allemands, les Anglais l'ont détruit avant leur retraite. Cependant, celle-ci se fit à la hâte et un riche butin resta partout. Les automobiles, avec l'état-major anglai's quittèrent la ville en toute hâte peu avant l'arrivée «"•es Allemands. Parmi las colonnes refluantes se trouvaient des tanks qui n'ont plus osé renouveler leur attaque. Les escadrilles aériennes de bataille ont accompagné la retraite ; leurs bombes et leurs mitrailleuses semèrent la mort et la confusion. Les aviateurs anglais n'ont accepté aucun combat et ont pris le large aussitôt qu'ils aperçurent un aviateur de poursuite allemand. Les combats au front de l'Ouest Berlin, 25 mars. — Les journaux français annoncent du front, que le feu d'artillerie ennemie ébranle mantonant tout le front français. Los autorités militai-reB aurad'nt donné ordre d'éloigner aussi loin que possible la population civile de Verdun. L'artillerie ennem'e travaillerait avec une intensité tellement considérable que les lignes ennemies se trouvaient cachées sous une vapeur compacte d'un jaune noirâtre, ce qui rendit le® eonibre-miesnres extrêmement difficiles.La grande bataille eu France. En campagne, 22 mars. — De môme qu'à la majeure parte du front Ouost, entre la Searpe et l'Oise également, les, journées de coraha* de la semaine dernière furent occupées par des tirs d'ar-, tille rie et des entreprises de patrouilles, attestant l'agitation nerveuse des commandements des armées ennemies au <sujet du programme mystérieux et impénétrable du haut commandement allemand. Ni les reconnaissanoes agressives, ni la grande activité des aviateurs n© purent toutefois procurer à l'adversaire un indice sur le commencement, l'endroit et la succession de coups qu'allait porter l'armée allemande, dont les préparatifs avaient eu lieu avec trop da, soin pour pouvoir être observés par, l'ennemi. Lorsque, hier soir, deux heures après le commencement du printemps, les batteries allemandes s'animè-, rent tout à coup devant le front des retranchements Siegfried, l'ennemi était absolument surpris. Avant qu'il eût pu se renseigner eur l'étendue de l'attaquq qu'il sentait imminente, à 4 h. du ma-J tin, un feu roulant de milliers de batteries de tous calibres opéra d'une façon Si puissante, que la défense anglaise1, pourtant fortement organisée, n'euii qu'une faible contre-action. En sorte qu'il y avait, dans ce prélude de canonnades, faisant trembler au loin le sol de ces provinces françaises comme l'eût fait un tremblement de terre, comme uni signe précurseur do l'issue victorieuse da la bataille. Après cinq heures de feu; on put estimer que la première ligne du front ennemi, puissamment organisé-i par tous les moyens de guerre modernes, était suffisamment détruïte. A 9 h^ 40 avant midi, soit donc exactement à l'instant" où le haut commandement al-, lemand avait décidé d'imposer l'action à l'ennemi sur ces secteurs du front, le* divisions d'infanterie allemande parti-j rent à l'assa-ut sur une largeur do 80 ki{ lomètres. Dans le vaste espace situé entre Croisiiles jusqu'à La Fère vers H Sud, où les troupes allemandes franchi; rent victorieusement l'Oise débordée, ii se produisit des corps à corp3 acharnés: Les Anglais, pleinement conscients d! l'importance de cette bataille, défem daient avec bravoure et ténacité chacui do leurs points d'appui. Néanmoins, il? furent contraints de reculer pas à pal devant l'infanterie allemande, qui, ci dépit des fatigues de la marche forcét et du bivouac en pleine campagne dui rant la nuit, les attaquait constammen! à renfort de chants patriotiques et hour rahs. L'artillerie avait été amenée ira médiatement derrière l'infanterie as> saillante; mais bientôt le ciel, à mesurt que le soleil montait davantage, se cou1 vrit- do nuées épaisses entravant le tra' vail des batteries, ce qui força l'infar» terie à des assauts et lui fit enlevet maints réduits hérissés de fusils sans être appuyée d'une canonnade qui ei< grandement facilité la tâche en detrui sanli la ligne la plus avancée. Heureuse ment, les «xercioes d'attaaue auxqn«J - n° S2S2 - Ed. B Dï'X CENTIMES a,apdî as B1asea

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