Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 27 Maart. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0z70v8c29m/
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ABONNEMENT _ «; Bruxollos » Province ■ Etranger» Les Abonn»*;»*^ îWTÎïit* xo$u? oxphisfV'om.cîit ^ar'tou» POJVf **,* i- & - Les la» ab'fjnie- meiits doivaetrttra^wliTM^«cso>:ciusîv;c*i«U't au bureau <3o poste qui a &JÈ vkô I^iTfcpsinçirioût, PRIX DES ABONNEMENTS : S ■*«>» : : wi. I ll»i8 ■ é *t. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tsnifs : 125,000 pas* jour» a*TK-.-K,r. »w TiTMTTO 7*T 7*-. T . tT>, 1FT tf~S TT* TT 1T* TT TCT. T&T W TVT TT~% T3?>. T» TJ3> TVT TT-ft m T&rr TT* 1 JOU«N"Aîv QïJOTïDIBIT AMT ANNONCES Faits divers et Ethos la ligne fr. 5 OJ P Nécrologie 3-0f Annonces commerciales.. 2 CC 'Annonces fiinwioières 2 01' i PETI'MiS ANHÔNCE6 : la ffrandé ligno 2 0 • p Rédactour en chef : lirai; AR;,IÀ2îD. y Iiiiia.ctjoii. Administration, Publicité, Vents BRUXELLES, 33-33, rue de la Caserne. rif«gs : 125,000 par Jour LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS! BERLIN,~25 mars. — Officiel de midi . , 'àti'c dp la gnoriy à t'Oursl. Au cours de la continuation de la « grande bataille en France »ito.s troupes ont rem ■porté hier de tioui eaux succès. fêtes division anglaises,amenebs de Flandre et d'Italie,ani si que des Fiançais leur ont opposé nne résistance désespérée. Elles furent repousse es.. Les armi.es des généraux Otto von Belovj et von der Manoitz ont gardé définitivement Ervillers au cours d'une lutte a'dente et pleine d'alternatives et se sont emparées en marchant sw Achiet-le-Grand, des villages de BiliucQÛrt, Bcfvillers et Grevillers. Elles ont conquis Fies cl Mit amont et y ont franchi l'Ancre. Des forces fraîches anglaises venant d'Albert ont violemment attaque sur un large front. Ait cours d'un âpre combat nous avons refoule l'ennemi.. Nous avons françhi la route Bapaume-Albert près de Courcclette et de Pozières. Au sud,de Péronne, le gcnéralvon Hofac ker a forcé le passage de la Somme et pris d'assaut la ha ithlr de Maisonnette si chaudement disputée lors de la bataille de la Somme de 1V1S, ainsi que les villages de Biaclies et de Barleux. De fortescontre-atla-que} ennemies ont échoué dans le sang, devant nos lignes. Au cours iVâpres combats l'armée du gé ncral von H liier a rejeté l'ennemi au delà de la route Péi cnne-Roye près de Marchele pot et de Hattencourt. Le village opiniâtrement défendu.d'Etaloji fût arraché aux Fran çais et aux Alignais. Des divisions françaises amenées de Noyon lurent battues près de Freniches et Bcthcn court. BuSsy fut plis. Nous nous trouvons sur les hauteurs au nord de Noyon. Nos troupes d'information ont pris une part prépondérante aux succès obtenus. Par leur travail infatigable, elles ont rendu pos sible la collaboi ation des troupes combattant les unes à côté de.-, autres cl ont donné à la direction l'a. siuance de pouvoir mener la ba taille selon la voie tracée par elle. Des troupes de chemin de' fer qui, sans être aperçues de l'ennemi ont mené d'abord à bonne tin les préparatifs avant le début'du combat et qui assurent actuellement les communications déni ère le front, travaillent sans cesse à rétablir des voies détruites. D.epuis le début de la bataille, 93 avions ennemis et 6 ballons captifs ont été abatUcs. Le chef d'escadron baron vo nRichthofen a t emporte sa G',e et sa OSe victoire aérienne, le lieutenant Bongartz sa 32e, le premier lieutenant Lîirssr sa le vice-f"eldwebel Baume sa 2ùc, le lieutenant Kroll sa 22e et le lieutenant Tkuy sa 20. Le bnti-i en cernons s'est accru à 063; plus de 100 avt ■>!*■?bit es blindées gisent dans les pesilio h s c-> nç'Hs es. Sur le restant.d» front de l'Ouest, les combats d'Artillerie ont perduré, acquérant une assez .grande f/tlensHc au front de Lorraine. Nous avons continué le bombardement de la $*acç- far'e de. Paris, Rien de : . iveau des autres théâtres de Iq guerre. Bh-RLIN', *5 -leurs. — Officiel du soir: Apres -co.n.-als entre IJapaume et Pcon-'11e. Nous -vrerfs répété l'ennemi vers les aiicier-.M»■ positions qu'il occupait avant le début de Ui batuule de la Somme, lUlù, entre CAncre ri lt Somme.' Entre la Somme et tUise, nos Uouics progressent en combattaitBERLIN, 25 mais, — Officiel : Du en-xi*r« de bataille en t rance, l'Empe rci'.r a adr.es<e le télégramme suivant à VImpératrice . « Grand quartier général, 25 mars, 11 h du matin. —-AS. M. VImperàtriHe à Berlin. « Avrès une âpre lutte, Bap&ume est tombée cette ntteti. kfe-j troufes victorieuses marchent 6e l'*,\-ut<x t-e oa^auMe, vers Vouest et a*ssi ve;s le sud. Ljs Somme est franchie en A e nom ore-*; endroits en amont de Péronne Le moral des tro-^pes est aussi-alerte qu'ail premier jour. Plus de prisonniers ei i'MJ canons, des mUlters de mitrailleuses cl des effecie/s inouïs de mtutitiotts et de vivres, comme après la bataille de l'isonso c:i Italie ! Dieu est avec nous! » (s). GUILLAUME. La guerre «««s-iaumie. BERLIN, Sti mars. — Officiel ; Nos seus~}tui;i*!ts ont dftiutt gl,(>00 tonnes de cale ennemie sur le théâtre de la guerre je'ïtentre. Les succès furent^en grande partie* om&KHs à la cite orientale de l'Angleterre au cours d'ime contre-action ennemie parttcuuirement vigoureuse. Parmi le.-, navires coules se trouvaient deux grands va-iieurs anglais lourdement chargés. Un grama vapeur lourdement chargé, four tremper nos sons-manns, peint complètement en multi pies couleurs, aeté torpillé hors d'un con-vei fortement protégé. La part du lion à ces Succès revient au premier lieutenant naval meuzcl. AUTRICHIEN VIENNE, 20 mars. — Officiel de ce midi. .4 l'Ouest, aucune contre-attaque enué-viie n'eit capable d'enrayer la marche en avant do notre, jllie victorieux. Par ailletcrs, rien de nouveau. BULGARE SOFIA, 33 mars. — Officiel ; S ur le front en Maecdotnc, au nord ds Bttolia, l'aHHl erie ennemie a viole M mené bombardé le Icrxù-t à Parrière de nos posi Hors Notre artillerie a efficacement repon-ifi et incendié un déptit de munitions. Dans la. Cervena Stegia, ainsi, qu'à l'ouest du Uo- bropolje, l'ennemi a prononcé plusieurs courtes attaques d'artillerie. Au sud-ouest de Huma, un détachement d'infanterie grec a tente d'attaquer nos postes,mais a été dispensé par notre feu.Au sud du Vardar,nos OtoaM postes ont m/S en fuite, après un corjts à corps, une troupe française renforcée,A plu. sieurs endroits, entre le Vardar et le lac d& Doiran. les deux artilleries ont été plus ac thés. Deux monitors ennemis qui se trouvaient dans le golfe d'Orfaiio ont vainement bombardé nos installations à Vembouchure de la Strouma. Sur le front de la Dobroutcha, armistice TURC CQNSTAN'lINÙPLE, 23 mars. — Off.: Sur le front en Palestine, bu n qu'il n'y ait pas eu d'importantes opérations,une grau de activité de part et d'autre a caractérisé ta fsurnee. L ennemi a vuiiumeu tenté de s'emparer d'El-Rafr à tarde de quelques ba tenions : il a suùi de fortes pertes et a ete oblige de battre en reraie jusqu'au sud de Schtich-Kowach, A notre aile gauche, nous avons gagné du terrain et le violent feu d'artillerie a fait échouer une contre-at taque ennemie. Dans la vallée du Jourdain, notre artillerie a progressé vers le sud. Nô tre canonnade a déjoué la tentative faite par .Vennemi de débarquer avec trois navires su* la rive du Jouraam: un dis navires a été coulé. Des nouvelles d'Assir et de Yenen re lalives aux réctr.ts év. '.ement, wou'reut avec quelle fidélité nos troupes qui se fou-vent à cet eiu^ryit t°-it leur devoir. Outre qu'elles oi t evergiquemeril contenu les rebelles cl'.cs ont obtenu de boas résultats au coins de nombreux combats engagés aiec les Anglais sur >e<, côtes de la me Rouge, notamment p ès d'Aden Aucune des tentatives faites par les Anglais dans la région de llodeula n'a eu de résultat durable. fra d'Aden aussi toutes Us tentatives des Anglais ont échoué. Il y a lieu de signaler ici avec une profonde gratitude le secours du fidèle imau Dchakascha FRANÇAIS PARIS, 25 mars. — Officiel, 3 h., p. m.: Nos troupes ont commencé à intervenir des le 2o mars dans la bataille en cours sur le front britannique. Elles ont relevé une partie des .forces alliées et plis la lutte à leur compte sur ce secteur du front. Actuel-lement^elles mènent un dur combat dans la région de No-yon, disputant les hauteurs de 11 rive droite de l'Oise à des force*; ennemies importantes. •Au nord-ouest de Reims actions d'artillerie violentes dans la région Courcy-Loivre. En Champagne deux coups de main ennemis ont échoué à l'est de la Suippe.Nos patrouilles ont fait des prisonniers vers Ta finie. Grande activité d'artillerie entre Arra-courl et l'es Vosges. Au petit jour l'ennemi a attaqué nos lignes à l'est de Blémery et a l'est de Badonviller. Il a été repoussé avec de lourdes pertes PARIS, 25 mars. — Officiel, 11 h., p. in.: Dans la région de Noyon la bataille se poursuit avec acharnement,, l'ennemi amenant sans cesse des forces nouvelles. Nos troupes se conformant aux ordres reçus cèdent le -terrain pied à pied en exécutant de vigoureuses contre attaques en infligeant à l'ennemi de lourdes pertes.Un combat acharne a eu lieu autour de Ncsle qui a été perdu et repris à plusieurs reprises. Lutte d artillerie en divers points du fiant. Reims a re-* çu 1,375. obus, la nuit dernière et au cours de la journée. ' STAUfcN ROME, 23 mars : Echange anime de fusillades entre nos avant-postes et des détacfiemçnts de reconnaissance ennemis au no d dé'la'valleë'iîè Ledro et dans la vallée de la Lagarura a'wa qu'entre patrom'les sw t'ile de / ehna et à t'est de Cata Zucche: i-ia. L'activité d'artillerie est rcst*e modérée sauf eu certains points de la région montagneuse ou elle fut de temps à aucre plus tcmm.ee. Nos avions ont bo-.y.b'.i'dt des installations de chemins de fer ennemis dans la vallée de la Lagaii>%u. ÀfftsiA'rs LONDRES, 24 mars. — Officiel ; La situation au front de bataille n'a pas sttbi de modification importante durant la nuit, bien que de nouveaux engagements citent eu lieu dans nne série cPenctroits, Nos troupes tiennent la ligne, de la Somme jusque près de Péronne. Des déjAdhements ennemis flsu importants qui tentaient'de s'in-Irtautre à proximité de Fargny, furent refoules. A notre, aile droite, nous étions en contact avec les■ Fran&is et au nord de la Somme près de Péronne nos trauf es tiennent .<■ leurs positions, apçès avoir repoussé un certain nombre d attaques en difjerents endroits de ce front au commencement de la nuit. Nous attendons encore d!âpres combats. De nouvelles acïaqties ennemies cEune grande envergure se son tiéroulées le matin sur t»ut te front de bataille et ont persisté toute la journée. A# sud de Péronne, l'ennemi a réussi, après' un sérieux combat, à franchi' la Somme eu certains points.Nous les ferons c&rinesiirc plus tard. Au nord de Péronne, les attaques ennemies étaient dirigées ave:: une violence extrême contre la ligne de la Tortille. Nos troupes dans ce'secteur du front-de bataille se sont retirées en co;nbat-tmrt si/r de nouvelles positions. Plus au nord, des attaqi-es répétées de Vinfanterie allemande, exécutées en formations• nombreuses, furent repoussées avec de lourdes pertes pour Vennemi. Dans ces combats, les 17e et JjOe divisions se sont particulièrement distinguées, en re poussant beaucoup d'attaques ennemies. Ait matin du 25 mars nos troupes ont repoussé sur le front de la Somme de violentes attaques de l'ennemi. L'ennemi a subi de grandes pertes par notre feu cCartillerie et de mitrailleuses, tandis que nos aviateurs, volant très bas oit attaqué les colonnes en ncniics qui 'arrivèrent de l'arriére. Le puissant, choc ennemi, qui a été fefectué l'après-midi par des contingents ds troupes fraîches, ■ le m a per::;is de réalise: des progrès à l'ouest et, c:i 'nid-ouest de Bapaume. Au sud de Péfonné nos iioupes sont retiréës un peu \ en différents endroits sur la rive oceidciîla-le de la Somme, taudis que phls au sud l'ennemi est parvenu à réaliser des progrès-et a occuper Nesle et Guisscrd. Des renforts fiançai s sont arrivés dans cette région. No • troupes, quoique fatiguées, restent bien disposées et combattent brillamment. L'ennemi avance seulement an prix de grands sacrifices. Nos perles en matériel sont lourdes. Parmi elles se trouvent également un certain nombre, de tanks. 08rmèrm û£ pê-oltes. L'offensive alteaianilc à l'Ouost. Berlin, 25 mars. — A la suite de la se-coiii.e victoire aUcinandc dans 1?. plus grande bataille ce la guerre, que les Anglais eux-mêmes appellent le cornoat de géants l'Ouest, l'armtc a..glaise a subi une. seooad» et lourde •défaite près de Bapaume, le 24 mars. L'ennemi e.« refoulé au cclà oe Bapaume, Péronne, Nesle, Guiscajrd et Ckau uy. J- n certeirs endroits l'infanterie allemande a pénétré, au cours de combats interrompus, jusquâ 40 km. de profondeur. L'ennemi du«. a camionner les nouvelles po sitions construites à la hâte, devant l'arme blanche. En d'autres points il fut délogé par notre artillerie, prenant souvent les devant sur l'infanterie. ? Des tanks allemands qui ont brillamment fait leurs preuves,îenfoioés de tanks anglais captures, ont coiUrioué d excellente façon à briser la vaiilmto résistance dé l'ennemi Les violantes contreattaques des troupes anglaises fraîches,ainsi que ces divisions d'in-(antene et de cavalerie, ont échoué à la suite d'une chaude lutte-,avec les plus lourdes pertes pour l'ennemi. Près de Guiscard et de Chauny seuls, l'enacmi perdit 100 officiers, 3,500 soi dats, 18 canons et un innombrable matériel de guerre. Eu beaucoup d'endroits du vaste champ de bata'lle, les marques d'une retraite frisant la panique »e sont accumulées, rappelant la catastrophe de l'ar mee italienne à l'Isonzo. Les voies de re traite anglaises sont expo-sées constammen' au feu à longue portée des plus intenses des Allemands. .Déjà l'importante gare anglaise d'Albert, formant point de jonction de chemin de fer et qui constitue l'objectif des colonnes d'attaque allemandes qui s'avancent au sud-ouest de Bapaume est apeiçue en flanime3 par les Allemands marchant de l'avant. . De nombreux tanks anglais engagés en vue de contre-attaques afc entremêlés do batte-tories automobiles en pièces "du plus lourd calibre .encombrent les routes de leurs ruines En un seul endiolt git une batterie avec 2ô cnevaiix morts. De.-ri <jc-là s'élèvent à une hauteui" considérable des amoncellements i no aïs de munitions de plusieurs centaines de milliers dp projectiles d'artillerie. Le nombre de milliers de mitrailleuses ne peut encore être évalué même approximativement il dépasse tout ce qui s'est vu jusqu'ici.L'as, saut incessant de notre incomparable infan-lene ne laisse pas le temps d'evaluer les effectifs considérables en matériel do guerre en vivres et autre butin. Outre plus de 600 canons capturés, beaucoup ont cté mis ci pièces ou hors ce combat. Les performances inouïes do l'armée allemande n'ont p i, être exécutées que p*ar des troupes Se trouvant complètement sous la main de leurs cnei's ce tout grade. L'attaque de l'infanterie allemande dans l'épaisse mer de .brouillard du matin a mis en déroute le comman-^'ïiiicut angia,;,s. lAaaa toutes les phases <ie>3 combats ûnbécfeurs, k> comnaaniîo-n»nt anjïiaip feicai.t p-res-quo oampdète-msîik défouii. Jusqu'&tt dernic.r so-ktat du train, chaciKi voulut! avoir sa part des uuooîa de début. C'était comme si une force magique animait près'd'un million d'hommes a atteindro le but, à obtenir la décision. En jetant têio première leurs réserves dans la mêlée,cans le but de se dégager du danger qui les meniit du nord, les Anglais n'ont fait qu'agrandir leur défaite des 22 et 23 marc. Le champ de butin, à travers lequel les Allemands se sont avancés, représente avec ses quantités inouïes de munitions,de matériel do pionniers et de vivres, une valeur de millions incalculables.' C'est à peine si de loin en 'loin une tentative ennemie avait été faite pour anéantir ces effectifs, iieule uiie armée se sentant complètement battue pouvait abandonner ainsi le champ de bataille au vainqueur. Tous las communiqué-; des adversaires ne peuvent rien chan-,-Ker à cela. La victoire appartient et reste aux a mes allemandes Berlin, 25 ina>rs. -— La grande offensive à l'Ouest, dingée contre les acharnés partisans de prolonger la guerre, bat toujours son pie;n. Les jours de grands combats se succèdent sans relâche. Les chefs allemands, etyies jusque dans les grades les plus subal lernes, n'ont pas besoin de perdre leur temps à attendre ou aller chercher des ordres,chacun connaît sa tâche et l'accomplit. Les poussées anglaises rigides en Flandre étaient toujours accompagnées,de feux ro i-lanu 'durant des journées entières, après quoi, malgré l'inutilité de leurs efforts, les Anglais se préi ipn .tient, en supériorité nu mérique,à l'assaut de l'inébranlable front allemand. Or, non seulement les troupes anglaises ne parvinrent à aucun succès stratégique lors de leurs offensives, mais, à.pré-stnt, lîur Système de défense demeure tout ù fait inopérant.Los divisions anglaises sont d'ores et déjà refoulées, entre l'Ancre et la Somme, à la position qu'elles occupaient ?n 1916 lorsque débuta leur offensive de la Somme. Et elles y sont rentrées plus vite qu'elles n'avaient accompli le même trajet, quand elles pouvaient s'avancer sans combat, lorsque Hindenburg fit mettre à exécution son projet historique de raccourcir le fiont allemand. Le butin en pièces d'artillerie augmente constamment. C'enève. Ss3 mars. — La communiqué français de cet après-midi annonoe au'on combat âprïittS-nt près de lsTo.von. L'offensive allemande h l'Oucsf.. ÏH&pressicRs en Suèile. Stoeîdiaim, 95 rcana. — L'offoMiaivo a.l-lemaaide caiiso on Stîècte iwna profon-d-a iirppccekin. Les journaux do tous las partis cvi pariant avoc force détails. Ainsi, nous extaay-ecia du «Svonska Dag-bla-âc'5» : Ij* Allcmam-às ont poroé lo front anglais ; cci qu-o là plupart dès geai® (surtout dacis los pays do l'Entont:) -avaàanfc, des années dui-anfc, dôakaré impossible, \ àncffc co as roalise-r en deux petites jour-r.'éoa do piintomps. Quoique tou-rnuro quo pioona la suite, il est nattirellem-ant in-cpa&ooiable que, depuis La so'r du 23 m-ars, l'infanlor'o a.llcmando. a pénétré' d'une profondeur de 8 milles à 20 kilo* mètres dans les positions anglaises. On ne peut guèro demajiKj'r davantage, d'un» pDïoâo du front. Alors même qu'év&n-tueMenà&ht l'li-ntante, par um oan-cours do o reoiistancœ favo.rabl©3, deviendrait h même d'en neutraliser pa-rticili'omsafc fcs effets, notonis que pour la première fois dans l'histoire do oetto guerre de tranchées l'Allemagne a pu ràseemblea.' à peu près toutes ses forces au front Ouost ; et le résxiltat on cet formklab lo ; la rideau vent de se lever sur l'acte final et décisif do la guerre mondiale. Tout oe qui s'était passé jusqu'ici ne do,t êtro considéré que- comme un prélude sanglant au cours duquel l'Empire allemand vainquit ses adversaires l'un après l'autre, tout on maintenant l'Angleterre en reisçeet; mais à préaant que l'ALÎamiagno a les mains libres et peut attaquer le pire de tes ennemis, l'ac-ticii débute en no faisant rien augurer dé favorable pour la fière Albion. Los «Stoekholms ' Tidning&n» déclarent qu'on a l'-mpression bien nette d.e oe trouver devant des événements dont l'is-Que sera décisive, pour établir la suprématie on -Europe,par conséquent dans le monde'entier et cela pour das dizaines d'années'; pour se rendre compte à quai po nt l'en est agité dans les milieux en-tentiste's, il -suffit de lire dans le «S-o-oiaildierookraten» l'article de Braating, qui s'efforce de démontrer qu'il no peut encore êtro question d'une percés des Allemands èt cherche à appuyer sa démonstration c.n rappelant la bataille de la Somme ; ©et artiste est ainsi terminé : .« Los jours prochains nous feront voir si l'aido du Dieu ces Allemands, officiellement invoquée en ces v-uoo;,.~Ut.ïîe..s,-sera plu s > efficace à présent qu'au début de la guene. » Opinions de !a presse allemande. Berlin, 2û mars. — Du « Vorwarts » : On peut suivre jusque dans les derniers discours de Clemenceau et de Lloyd George et dans les dernières décisions prises à la Conférence de Versailles la volonté fanatique des gouvernèmients -de l'Entente de ne pas vouloir parler de paix avant la défaite militaire absolue de l'Allemagne. Si nous' accueillons avec joie Ls. nouvelle des victoires actuelles au front de l'Ouest, c'est dans l'espoir qu'elles enlèveront à ces esprits aveuglés le dernier vestige de leurs vains espoirs en l'is &ue victorieuse pour eux. » De la « Deutsche Tageszeitung » : Le grand règlement de compte avec l'Angleterre -et ses vassaux vient de commencer au front de l'Ouest. A présent,Hindenburg pré pare la voie pour faire entendre raison aux Anglo-Saxons, et il parle un langage intelligible auquel i! se tiendra là jusqu'à ce qu, la paix allemande soit assurée. De la « Gcrmania » : Nos drapeaux peuvent flotter iièremenl aux vents, non pas avec la fierté d'un orgueil outré, mais avec une c-onfianie justifiée, basée sur le -enti-înent qui nous donne conscience de notre force. Le bombardement, de Paris. Berlin, 26 mars. On mande do Genè- . ve,.au « Lokal An.zeiger » que le nombre des oous tirés, paT le canon allemand à longue l>ortée, sur Paris, et aya-nt atteint leur but, est évalué à quinze. La circulation des véhi cules, qui avait été suspendue la matinée, fut reprise l'apiès-midi, sur la constatation que le bombardement ne continuait pas. Quant aux dégâts dans la ville et la lan-lieue, les journaux du soir n'en contiennent que des données générales plutôt vagues. Berlin, 2G mars. — Le « Lokal Anzei-ger » est informé de Gèneve que la police parisienne vient d'arrêter les vendeurs d'éditions spéciales de journaux indiquant les maisons le plus grièvement atteintes par le bombardement. Hier,-les décharges n'étaient plus espacées que de 7 nunutes.Le tir avait pour point de mire le voisinage de St-Gombains. Quant à l'emplacement présume pour ce grand canon, les conjectures portent sur la ligne nord-est "sud-ouest. Le « Temps » avoue que les'experts,après exav men du petit n-ombie d'éclats d'obus retrouvés, no'peuvent aboutir à aucune conclusion sérieuse quant à la nature de ce perfectionnement technique de l'artillerie allemande. Les opérations de la Bourse ont dû avoir lieu dans des caves lors du bombardemest Berlin, 26 mars. — Les journaux suisses sont informés de Paris; « En . cas de bombardement persistant, le Gouvernement devra être transféré vers le sud. » HouTcatî b»Bib«i*deraciil de Paris. Panïs, 26 mains (Kavas). :— Le bombardement de Paris par un canon h longue portée a rooommetiioé co matin à 6 h. 50. La saisie de «al» k© lia ni aise. Amsterdr.m, 23 mars. — D'après îe ^fcnrfcn-tjeir», les off'tiers -angïiafa sé- p *ant à La Haye ont -adressa une "protestation aux; g^uT*çrMtn««t-s anglais et -aaiiérioain, à oauae al&.la saisie. .hcufaHç des nav^ns®. lis y foçat ressortir l'accueil amical et bienveillant quo les officier? do l'Entente,, faits prisonniers do guerre, ont- trouvé on Hollande. La paix outre la Eainaanio et les ?ai3S&iK'es ceuh'aïos. Bucarest, 23 mare. — Les clauses IeA plus importantes du traité do paix avec 1» Roumanie, du domakto politique, ter-litorial ©t militaire, ont été parapher aujourd'hui à 4 h. du matin. D® même, liai traité additionnel étendu de droit politique a été paraphé et la- Jbasp d'une convention sur la qisastion du pétrole a oie agnôe. Les auties questions éeono-. ^miquos craront négociées eoroore dans les délibérations de commission. Conformément ii une décision avec Las délégués roumotnij, toute l'œuvre du traité, après son achèvement, sora signée et publiée simultanément. La guqrro sons-marine. Forrol, 25 mars (Havas). — Un sous» maria ttllensaiid de 4000 tonnes .vient d'entrer dans notre port, d'où un navire de guerre espagnol était parti à sa renoontie. Le sous-marin était armé do deux canons do 11 cm. ; aon cap-ibaino demanda instaimmont son admission dans Le port, vu l'état fortement 'endommagé de son navire à la su. te d'un combat qu'il avait soutenu contre trois unité® oninomios. Son équipage comportait 30 marins. La si(ualion en Sibérie. De La Haye : On mande de Pékin que l'officier des casaques Semenoff a organi- ' sé un mouvement, grâce auquel il estime ré-occuper Karamchkaja, un important croisement de voies ferrées,qui sert aussi de point de ralliement pour les éléments'anti-bolché-vistes. Il est vrai que Vladivostock est-encore toujours occupé par 15,000 Bolchévis-tes, mais les navires de guerre étrangers do-minetat. la ville. Les stocks sont entre les mains des autorités douanières. Ferme!lire de la frontière franco-espagnole. On mande de Zurich que la frontière franco-espagnole a été fermée lundi soir. La situation politique au Japon. Le « L-orriere délia Sera » apprend ,de Londre- que jusqu'ici les partis politiques du Japon n'ont pu se mettre d'accord sur l'intervention en Sibérie. Précautions militaires en France. On mande de la frontière française à Bâ-îe, que les départements, situés à l'est de Paris ont été englobés dans la zoaie de guerre. L'Àttgleierr® ot la Motiàïftie. - De La Haj'e : Lord Robert Cecil a déclaré au correspondant à Londres de 1' « Al-gemeeli HandeJsblad », que rien ne sera changé au système de convoiement employé poui le trafic maritime entre la Hollande et l'Angleteire. Fermeture de frontières. On mande de Genève que la frontière française a été fermee lundi soir à 6 -heures; on croit généralement qu'il s'agit d'une fermeture de longue durée. D'après une nouvelle de Berne, la frontière italieraie a été fermée également lundi soir, tant du côtéde Chiassro que de celui de Brigue. La JSLotiaiMie et l'Allemagne. On mande uc La Ilaye que la défense d'exportation des navires rhénans hollandais vers l'Allemagne a été levée. jLa crise espagnole. Madrid, *■-! mars (Off. de oorrosp. viennois). — La solution iisa.tbendue. de la crico a procure' une grance satisfaction au public et à la praase. L\m roacrifc.^&a-tioiîa ont encore eu heu hier dans les rues j toutes les couches social,os y pai'ik-cjpa.eait, sans distinction do partis. Los *, milita^ros et la population -ci*!le exprimaient par des oris leathousàsatas de «. vive l'fispagne, vive le roi Alphonse, vivent M-aura et les mimstios !»,l?.ur jo.e de constater l'issue favorable, de la crise. Dos 'milliers de personnes s'étant rassemblées, ©Tant midi, devant le Palais du Bioi, oe dern'.cr apparut au balcon et fut s-Etûé d'aeclamai&ions enthousiasme®. Lorsque, vers midi, le monarque traversa la Puerto, del Sol, los jubilations cta-ient à leur comble. L'automobJe royale fut arrêtée par la foule qui ovationna ohaLeureuiScmCint Alphonse XIII, lequel accomplit ainsi on triomphe le trajet jusqu'à son château. L'après-mi-clii, le nouveau gouvernement s'étant présenté aux Chambres, y eut la menue réception enthousiaste que celle réservée au Iioi ; les ministre* étaient salués à leur entrée dans la salle. Maura prononça un discours fréquemment interrompu d'applaud'.sc-eirje.nts et exposant lo programme gouvernemental limité aux ' points déjà signalés prée6deihm?>nt. La foule, massée devant le Parlement, salua. chaloûreu,sentent le premier ministpe et ses collègues. Vers la soirée, on vit se renouvolar, dans les rues, les mêmes manifestations patriotiques de la foule. DÉPÊCHES r . __ j .. . j . ki . \ i La grande bataille à l'Oiiesf. Berlin, 25 mars. — Los bataillons d'as, sant^atlemands se sont, comme toujours, distingués partout également dans la (îerniiio bataille. Au sud de Sa*y, l«s obusiers d'un bataillon allemand se sont portés en avant jusqu'à 350 m. devant i'enneeni, môme dorant notre propre infanterie eb bombardèrent l'adversaire hors de ses positions. L'entrain des trou-. pas d'assaut, sous le commandement per- 5me stsasa&w.» » S S53 " S ARONNF.MRNT ora DIX CENTIMES Sg3efl*cs»eaSi P.7 Mstw. IS£gg.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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