IÉÉ Hffî 'YP1! 1 Al • MiS jÈl JL JL ML >^p 3 4£KfêkL'iZz&>' cM£ù Nar > «as^O J O TJ 1« 3ST A I> QÎJO'ï*ï23ï3EÎI^ 13?5T DEPB Pï" 13 A. IV 1* 5"e année. ■ i' 1254 » Ed. . —SX ABONNEMENT 1 Bruxelles - Ppovînoe - Etranger .Les AWonannmjta «mit rtçus fr*lw«lir©meat pur ton» 1m BUREAUX DK POSTTC«. 1 • Le» e#»c«i*»*nt î«3 *>«nne* méats d<*iraet %tr>i fcdr*«<J$e« exclut?▼■•ment au bnraaa d« poste qui a délivré l'abonnement, 'PRIX DES ABONNEMENTS : * wiia : 2 umN • I *M« ■ ' Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tinni • lOS H«r ÎAIin — r,J* ANNONCES dÎT&rs M Bckoc ...... la lijpi» ft. » «f rN(ÇcroUgio j Aihbhcïk Mumierct*]e«..... ,..„... t n Aj*a*aros fiasuiejÀrpe p.. s .j* k PETITH3 ANNONCES : lu «*»»<!* lies* i «« Û BédMtftur «n ohef : Rani ARMAHD. & RéJi.li»», P«%Uoit«, Y»»t» BRUXELLES, 3S-83, rue de la Casera* Tirage : 125,000 par jour WM „ | , - ... —cswiMi mmwmamm■—taamma I A miPRRP LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 27 mars. — Officie7 de r:idt • ThéAtre de la guerre h l'O'iesi. Les divisi>ns françaises et anglaises, bal tues le 25 mars ont cherché de nouveau hi'-r à enrayer tiofe marche eu avant dans la so ne d'entonnoirs de la bataille de la Somme Notre attaque a -percé les lignes ennemies. Dès le matin de bonne heure Vennemi a commencé à reculer sur un large front.de* deux côtés de la Somme Lji résistance opiniâtre des arrière-gardes ennemies a été brisée au cours d'une poursuite acharnée. Au no-d et au sud d'Albert nous avons forcé en /ombattant le passage de l'Ancre. Le soir Albert tomba. Au sud de la Somme nous avons rej"té l'ennemi au-delà de (kaulues et de Lihor-s après un violent rnmbat. Roy- fut pris d'assaut. Noyon fut déblnvee de l'enne mi au cours de sanglants combats dans 1er rues. Nous avons dépassé, en de nombreux endroits ver " l'ouest, nos anciennes positions occupées avant ta bataille de la Somme en 1016 Le namt're dei p'inonniers s'accroît, 'e bu'in augmente. Les combats d'artillerie ont perduré et Flandre, devant Verdun et en Lorraine. I.e capitaine baron 'l'on Rirhthoten a rem po'é sa 60e et sa 70e victoire aérienne. Rien de nouveau des autres théâtres de la gverre. BERLIN, 20 mais — Officiel du soir : Nouvelle phase dans la bataille colossale ' Des deux côtés de la Somme l'ennemi bat en retraite sij* une vaste étendue. Au cours de la pour mite nous avons déjà dépassé en ■plusieurs points nos anciennes positions d'avant la bataille de la Somme en 191 Ci vers l'Ouest. Nous nous trouvons devant Albert. Lihons, Raye et Noyon sont pris. 1-a guerre sons-marine. BERLIN, 27 mars. — Officiel ; Nos sous marins ont coulé dans la Manche, et dans la mer d'Irlande, 5 vapeurs et plusieurs voiliers, d'un tonnage global du 20,000 tonnes. Les vapeurs coulés ètiùent tous lourdement chargés. Nous avons pu établir pbr leur nom les vapeur anglais armés « Navifiggpr » (3,788 t.), « A'iweid » (1,777 t.), avre des cargaisons de charbon; le voilier anglais « Katharina Liza Anne », les côtiers anglais « Margareth ». « Nave », t Sunrise » et le côtier belge « 0. SOC ». AUTRICHIEN VIENNE, 26 mars. — Officiel ; En Vénélie tt à l'Est pas d'opérations particulières de combat. TURC CONSTANTIN OPLE, 25 mars.— Officiel: Les renseignements complémentaires du £3 mars signalent que, sur le front en Palestine, après une préparation d'artillerie, l'ennemi a attaqué à l'aube près d'Ain une. Momt ne,némeni, il s'était emparé de la hauteur située au nord de cette localité; tl en « été ensuite rejete par une contre-attaque rapidement décianchee, de sorte que nos positions sont restees tniégialement entre nos mains. Le 25 mars, la canonnade a été de nouveau violente tout le long du front; sur re< tains points, elle est devenue des plus m tenie. Nos batteries ont repondu efficacement. A l'est de- la route Nablus, fusilla des et feu de mitrailleuses, mais pas d'opération importante d'infanterie. Des patrouilles ennemies ont tenté d'attaquer sur diffe rents points du front; elles ont été mises en juite par notre leu. Opérations fructueuses ' de nos patrouilles près d'Abukin, d'Oschild fckubije et de Sindschit. Sur le Jourdain3 l'ennemi a prononcé lî 62 mars au soir des attaques de diversion et 3 tente de franchir le fleuve; il n'a pas rétes ti à se fixer sur la rive orientale. Sur les autres fronts, la situation ne s'est pus modifiée. L'aman enuemi descendu le 22 mars a été abattu par les vice-felawebel Dele Mal et von Obek Bdisril, FRANÇAIS PARIS, 26 mars. — Officiel 3 h-., f; m.: La bataille a continué avec violence dans la soirée du 25 et dans la nuit.L'ennemi multiplie ses attaques sur tout u front de- Noyon à Chatilues. Notre artillerie, bien établit ' dans la région de Noyon appuie efficacement nolie infanterie dont la résistance et les fréquentes contre-attaques retardent la poussée de l'ennemi en lui infligeant des ■pertes élevées. i\ oy on a été évacue pendant la nuit dans le plus grand, ordre. Nous tenons solidement la rive gauche de l'Oise. Rien à signaler sur le reste du front. ■ PARIS, 26 mars. — Officiel, 11 h., p. m : • A 'os troupes tiennent solidement leurs positions sur ta five gauche de l'Oise en amont île A oyon. Le combat continue avec une violence non diminuée sur le tront Braye-sur-Somuie-Chaiîlnes. Rien à signaler sur le reste du front,. ITALSfcN ROME, 25 mars. — Officiel • Duel d'artillerie violent dans quelques lecteurs de lu ligne Garde-Brenta et modère sur le reste du front. Dans la vallée de Con cei, nous avons repoussé des patrouilles en nemies. En [udicarie, près du lac de Roconi, nous avons dispersé des détachements ennemis; il en a été de même près d'Asiago, 'derrière la vallée de la Brenta et au nord de Caslellas». Près de Novelta sur le Piave, nous avers réduit an silence une batterie ennemie. Grande activité aérienne au-dessus des premières lignes. Sur la rive gauche du Pia-i-e quatre avions ont été descendus, dont '"ieux par des aviateurs anglais. ANGLAIS t, 'LONDRES, 26 mars. — Officiel ; f Le combat faisait trêve pendant la nuit et mos troupes se sont installées dans les nou-yelles Positions à l'est de Rave et Albert- Ai( a nord de la Somme on s'attend rt la reprise dt a 'a lutte.mais elle n'a, pas encore recommen m 'cé.On nous annonce que des combats se sorti développés ce matin au sud de la Somme S dirigés contre nos troupes et celles des Frart fais à proximité de Roye et de Chaulnes. Lei vertes de l'ennemi restent lourdes et il es\ ebli"é de renforcer son front de bataille dt 1 ' tous côtés du théâtre de la guerre à l'Ouest Plus de 70 divisions ennemies sont entrai nées dans la bataille. Au nord d•• la Stmme, en différents en 'o droits des combats localisés eurent lieu. Ut, ■e f*ri moirf-tment de troupes ennemies et dt 'O- trains a été observé sur le terrain de com w bat, notre artillerie et nos avions les ont prit es s'nts lc>ir feu. » *»- On nous annonce qu'au sud de la ri- Somme des attaques ennemies ont été fro i't noncées puis-ammcnl contre Novtm et Royt en par des divisions allemandes fraîches Dt >ir louveUes attaques e:i>terries se sont déblai citées l'après midi à proximité de Chaulnes et ainsi que sur le terrain, situé entre cette vil-ut le et la Somme. Plus au nord la bataill 'e bai son plein sur tout le front au sud de la e.' Somme. Aux combats qui se sont déchaînés ux pendant six longs jours sur toutes les par ns fies du front de bataille, nos troupes ont fait en preuve dn plus grand courage. A pari de, 'e divisions anglaises déjà mentionnées ant"-rieuremen' les 9me, lOme, Slme et GGvie d< et visions se sont distinguées par Leur oTavourt cxlreioràinaire fi LONDRES, 2,5 mars. — Officiel : 1-'' 22 mars, tin dragueur de mines anglais la a touché une mine et a coulé. Deux officiers et un homme ont péri. : T,a nuit du £,î mars, un contre-tsrpillew s ' a coulé tr>rès une collision. Tous les hom at mes ont été sauvés, sauf un officier et tin rs matelot. mes ont clé sauvés, sauf un officier et \ matelot. , , Dernières Oâpêches Dernières Oâpêches La grande bataille à.l'Ouest. Bar lin, SU faars. — S :dème jour de la grande x>ffeneivie défensive aJlomainde (2i in- mars).Comme nos armée® s'avancen et après comme avant vLctorie*iSK5m>&nt v*ivr dt l'Ouest au cours d'une série ininterronj n pu® de grandes batailles, les réserves en ar- li<4ci^a3 amenées de loin ma sont pas ei ; » œ'-su-r® d'arrêter l'assaut allemand ei le dépit d'une défense et d'une contre-ac les tion déseapsrées. L/ss partes sanglante; », lies Anglais et de leurs peuples a-uxiiiai res s'a/ooroissent h des chiffras iaouis.El les dépassent tout ce qui s'est vu jus qu'ici. Ni en Russie, ni on Italie, les sa ar. orifices 11'ont atteint ce point. Ce fa. s'explique par la résistance opiniâtre Àngla.s et par leurs contre-attaques 01 cl_ niasse, appuyées par les Français er, le, £:i Américains. Ajoutez à cela que l'infan \i anglaise s<ubit aussi des pertes sou; ie> le feu très court de sa propre artJlerie ic. Un grand nombre de divisions anglaise; 111- ont été complètement anéanties, l'ntre en temps, le service radiotélégraphique an "■e glas^avo-ue les pertes m mime 3 des Aile mands assaillants. Par suite du brouil ^ lard, pour ainsi diie journalier, ils on ur pu s'approcher inaperçus des posiciom m anglaises. La violence du choc allemand ce- non diminué» même après une ^eniaire la est reconnue même par l'agenoe Leuter *>e- Ls> communiaué du 23 mars qui s'y rap "il- porte dit, en effet : 1 Le combat titanes que continue sans interruption, sans qu< e*^ la force de l'ennemi décroisse sens.ble ment.» Et il ajoute: s Las troupes angloi ses se retirent lentement on détruisao lî tout sur leur passage. » Ls commun::)a< et allemand avait déjà signalé la dévwyDa <is tion du pays français par les Ang;a.„ Le bureau officiel anglais confirmé éga -si lement ce fait. Le butin allemand aeg mente sans cesse davantage e& le ne.m et bre des prisonniers s'est de nou/eau ac cru. Le succès de chaque jour de atailli est dépassé pa? oelui du jour : uivaat. poursuite de l'ennemi, battu, a. cornmen cé sur un large front. Une opinion hollandaise. on Berlin, 23 mars. — Du «Nieuwe Eot lia terdamsehe Courant» (éd du soir <.lu 2! -e- courant) : Ainsi donc les Allemands on et réussi, le soir du second jour de bataille ^ à opérer 03 qu'aucune force armée n'a ,ns vait réussi auparavant au front dn l'Ouest, soit par une attaque soudaine soit par une offensive de longue durée notamment la percée de tout ie sièmi n : de défense ennemi, allant profondémen ho- dans la zone située à l'arrière du fiont "!i L'artillerie allemande». 10- Berlin, 26 mars. — L'entrée en scèni es- de l'artillerie s'est effectuée avec uni intensité colossale et d'une nianlè.'e fib solument sairprenante.De nombreux per feetionnements, essayés dans le pîni tes grand silence, ont brillamment Tait leur: ire preuves. La marche progressive ues Al >>i lemands étai t restée complètement ca :M chée aux raoonnaissanees ennemies pa les avions dé couverture qui jusqu'il 'fl' n'avaient- pas été utilisés. Le tir fut voi de Par de nouveaux moyens techniques .,c Naturellement, ces préparatifs n'étaien rie pas ignorés de nos troupes. Il convien d'autant plus de rendre hommage à h les discrétion de nos hommes fai*-8 prison ia- niers au cours des combats de reconnais ,nt sance qui ont préoédé. L'engager înt munitions fut considérabV Los prison niers ont témoigné de l'intensité du feu L'effet des grenades gazeuses fut grand ef Au cours de sa marche en avant, l'artd ni. lerie allemande déploya un entrain san An pareil. Les. mitrailleuses ennemios, tu é rent détruites en oombat à courba di ' tance par notre art'llerie. .' Evénements en mer. r- Berlin, 23 mars. — Le vapeur a!l s mand cPaimoSi, de !a lisrne du Leva; t et un autre vapeur allemand sont arriv f h Odoosa. La ;i>:»vig;j.tion vers les por ;• d'exportation les plus importants ( î'Oulcrains peut done être cona*dér< , oomme ouvert». Ce succès doit être e n f»nti?llement attribué aux divisions c e t>êche-mirj5s do la nxar'c<e imoénala das p- la mer No:re, qui ont dégagé, au pr; •s das plus grandit difficultés, la voie ( la iror Noire, infestée d>o minea, ve a l'embouchure du Danube et d® là ve ' Odessa e Rotterdam, 34 m^rs. — L03 navires-h p'taux cKoniiigin Régentés». «F?oelan< s et c S in dore» &bfat arrivés à Rotterdar L avec un porsonnol sanitaire de ICO hon '• mos, 150 soldats et 330 eiviLs. ICO en s da.ts et 135 ci r ils ont été interné: 1 les autreis as rendent aujourd'hui en A lemagne. ' Washington, 20 mars. — L'offico ( navigation informe que la Su'seo s'e vu adjuger un tonnage dé 5000 toni» e pour le traniTXjrt dsa articles de coi Bommat'on. On dit qu'elle demandai hientôt a l'Allemagne un libre narcou s pour lo t.ramsoort de -ces marchaDdia i ' vers la do Cette. r Opinion de M. Ste^emans snr Poffcnsii allemande. <1 Berne, 2G mars. — Le critique militai Stegemann est d'avis que,contrairement ai offensives anglaise?, qui, dès leur secom journée, n'avaient déjà plus d'intérêt strat gique, cet intérêt commence à surgir dai l'offensive allemarde. Il estime que l'ai droite anglaise, qui avait pour mission i 1 couvrir le secteur le plus vital du tront a 3 glo-frinçai-, s'efforce désespérément de 1 t pas perdre entièrement le contact avec 1 troupes françaises; que, si cetto conneiK n'est pas encore brisée, elle est, en tout ca très affaiblie: lps moyens dont dispose l'a mée anglaise sont fortement réduits, à ca 1 se de la perte en matériel de guerre, ce q 1 mplique un chargement dars toute la stru ture de leur front; on vient de constater ui s fois de plus que lo haut commandement a. giais n'est pas à hauteur, que c'est la strat gie de l'adversaire qui conçoit et impo l'action; la tâche la plus ardue serait à pr sent celle du général Foch. qui doit ten en main 1a réserve stratégique pour les m ^ nœuvres, niiis d<jnt l'année est exposée à s laisser attiref. Surprix o tji>e"disToîÊilî",n*^ 3 »es troupes, à une manœuvre ayant pour o s jectit d'affermir les secteurs ébranlés. Pour rectification, s Stockholm, 25 mars — Un rjdiotél-é,-.ra' m" du gpjvernement russe déclare de pu: s invention-les rumeurs d'après lesquelles l prisonnicis de guerre allemands se seraie; emparés du chemin de fer sibérien, et ajo te que, dans les milieux dirigeants en Ru sie, on a qualifié ces assertions do riôiculc à vrai diro ces prisonniers de guerre so groupés le long du chemin de fer, mais &ai 3 armta. et -sous la surveillance de militair , armés. Le gouvernement russe proteste co s tre la propagation de ces fausses rumei-par les délégués étrangers en faisant oosc ver qu'elles n" peuvent que déterminer < nouvelles -omplications dans la situât» genéraie oie la Russie, déjà suffisammei embrouillee sans cela. Cause des pertes colossales anglaises £ Berlin, 26 marp — Si les pertes des A . glais se sont élevées à un chiffre si extr oremaire, c'est qu'il arriva à l'artillerie a glaises ûe tirer trop court et de bloquer l'i fanteue britannique entre son propre feu cel li do l'infanterie allemande. Le grai nombre des priscnniers est d'un bon appui pour leb Al .émanés, -aux fins d'akler tu ï tabiissomejit d'*s voies de communicatio: , détruites derrière les lignes. ! Les coujeeiux'es à propos du grand canou allemand. Rotterdam, 2G mars. — On mande < Paris à la « JNituwe Rotterdamsche Co raut »■; Le bruit court à Paris que le ca»( utilisé pour le dernier bombarcement aurs i déchargé un projectile renfermant dans t. sens de sa longueur un second projectile qt t à Kilomètres <lu point de-départ, quitt rait l'obus enveloppimt \x)ur continuer 3 trajectoire à raison de la même vitesse grâce au fonctionnement de ses ailettes, pa ' courir 80 kilomèties en sus du trajet initis ' Le mathématicien français painlevé pi 3 sinne qu'il s'agit d'un obus sans bague < t cutvte. Le général Machot estime que les fra mente et éclats retrouvés jusqu'à present : suitisent pas pour une reconstitution de l'i ventiun allemande. 3 Stockholm, 6 mars. — Le capitaine No« regaard, le critique militaire réputé en N<. vvège, est d'ans qu'aucun des canons com s ju->qu'i-.i ne pouvait, «îême à beaucoup pr| s tirer à 120 kilomètres. Aussi bien la no veile lui iea.Dlerait-elle incroyable s'il 1 savait pas que les Allemands étaient à cet distance de Paris pour le bombardement < r. question, mais qu'il s'incline devant le fa 1 accompli. En attribuant à te canon un c libre de 50 centimètres, il faudrait, pour rer à 120 kilomètres, une élévation de fc degrés et une vitesse initiale de 2,400 m t* très, le poids de l'obus serait évaluable t 1,200 à 2,000 kilos, la longueur du canon Al mètres et le poids du tube de ce dernier 50 tonnes. ^ La guerre sons-marine Berlin, 27 mars. — S'il fallait encore u: preuve de pl is de celte réalité : que 1 sous-marins allemands coulent les unit ennemies ave." une rapidité quadruple . celle dont les chantiers de construction a 3 glais en préparent de nouvelles, elle sera fournie par le discours du dé eut é conserv 3- teur anglais Bellaire en réoanse critique I celui du ministre anglais Geddes. Bellairi l'firm» que, en y comprenant les dommage du chef d'accidents el sinistres maritimes d< toute espèc", la perte He tonnage mondial ei it 1917 se moTte à 6.250.000 tonnes. Mais e" ■s réalité ce chiffre est de 9.400 000 tonnes, js liel lai'e, dont l'opinion est trop favorabh 42 aux Anjrlais, continue en ces termes : J ^ ^ snus-mariife nPwands coulent 120.000 toe ries pai «emame en movenne; or. le^ chan tiers anglais n'ont construits que 56.000 ton c nés en i^nvier 1013, alors pue. =elon les Tap s oort-s officiels anurbis. l'effectif de la mari x ne mzrrliarv-V Kr'tannique a stibi une d'mi 0 nùtion de 7".000 tonnes par semaine, dimi ■a nution qui monta à RO.OOO tonnes rr ^ février,'t'i conséquence la perte hebdomadaire en tonnage mondial depuis lors, dépass; io total construit par l'Angleterre en l'espa ce tout un mois. Bellâtre fit également ressortir lea incon-'» vénlcnta oui réaultent de l'escorte de cor> 1- vois.au sujet desau^ls ï Irésutna son appré 1- c iat;on par rrs paroles : « Je ne crois pas en ; l'efficacité des ^onvois d'escortes. » ' La poste aérienne ea Suisse. La dir&ati'on fédérale dos postes s'est adox*9éo à l'ét»t-miijoi* génér-J s+usse en ' vue d'utiliasr dog av ons militaires pour 13 k? trans-Tort d-a kifcfcees. La direction aojgo «urtout à établir un trafic régulier sur la !i»ne Ge,n4ve-I^«.uaanne-Berne-Zur'ch. D a été prouvé par experienoe qu'un avion paut transporter jusqu'à 10,000 loi t mis. Violente tempête dans la MLdi. Perpignan. 27 mars. — La neigs tom-ç bo abondamment dans l>es Pyrénéss-ç Orientales, notamment en Corda^ne et :N dans las Corbières. Lea trai ns subissent 1 d3 longs regards. Par suite du mauvais •: temps et dea pluies torrontiellss qui tom-e bamt dans les vallées, on signale une I forts crue do l'Agly. e :s La Hollande recevra de l'huile de n l'Antrie&e. Le « Hollandsch Nieuwe Bureau » de La Haye apprend que le gouvernement hollan-dais réquisitionne du' matériel roulant pour II aller chercher en Autriche des huiles de graissage pour l'industrie. ,e Un généralissime. De Paris : Dans sa « ^Victoire », M. ïlex- e vc affirme avec assurance que MM. Clemen- *- ccs.11 et Lloyd George voudraient donner aux il armées française et anglaise un généralissi- 1 me unique, afin d'assurer de cette façou e i'unite de direction de la grande bataille. e Un conseil de guerre à Home. Rome, 27 mars —■ Le général Diaz vient de séjourner deux jours ici. Il a participé à un Conseil de guerre convoqué d'urgence. I' est rctocirné au front lundi après-midi. e La mission militaire française ^ en Roumanie. , On ma '.de de Sto-l bo'm: D'après des nou-velies de biDne source, la mission militaire J. française eu Roumanie a pu quitter Odessa r' à temps et elle se trouve actuellement a lS Kiiarkoff, d'où elle va s'efforcer de gagne-,â Moscou. t- Oéplacements de l'cx-ehançclicr von Helhmann. ~ Berlin, 27 mars. — Le « Berliner Tage- 2 blatt » annonce que M. von Bethmann-Iioll-11 weg, qui avait passé un mois à Munich,viem 'r do rentrer à Berlin, d'où il compte aller séjourner à Hohenfinow. La question de Sibérie. i- Rotterdam, 26 mars. — On mande de Lon-1- dres à la « Nieuwe Rotterdamsche Courant'' i- qu'un télégramme de Tien-Tsm (Exchange 'ielegram) déclare ; « La gouvernement oes ■a Etats-Unis considère les circonstances com it me suffisamment graves pour justifier des »- préparatifs, mais qu'il est nécessaire d'e'i 1, conférer avec lea alliés afin d'arriver à l'unanimité. Un autie télégramme de même source annonce que les autorités bolchévistes allaient prié le plus ancien dès officiers de e ' marine des alliés de faire partir les navires 1 co guerre de l'Entente. Un Exchange telc-n gram de dimanche annonce, ce Peking, que, 't à la suite des succès bolchewistes à Blago-e westescheuslc et Wladivoôiock, les extré-1, mistes so rendraient de plus en plus nuisi 2~ bles; les anciens officiers continueraient a svbir un traitement et d<s privations mdi-;t- gnes d'eux. Le chef des cosaques à Blago l" we'tensciienk, Usuri,&e serait échappé aprè-!• avoir mis en sûreté la caisse des cosaques contenant 15 millions de roubles. Le chan-u gement de cabinet, bien significatif, dénoti ■ qu'on veut agir ce concert avec les j apenais '■>' pour régler la question sibérienne. [Q ' Les navires hollandais réquisitionnés en Amérique. r~ Amsterdam, 25 mars. — Nous extrayons r" d'un rapport Reuter expédié hier d'un port " de l'Atlantique : i> Le premier vapeur hollandais confi ~qu; I jeudi en Amérique ixjur être livré à la na-iC vigatior fous pavillon américai.i s'est rendu e dans un autre port pour y prendre une car- gaison; le navire a un équipage de matelots et d'officiers américains. Il est destiné, de ^ même qu'iK-e vingtaine d'autres navires, <k dimension plus petite, au service des côtes ' pour Cuba et l'Amérique du Sud. D'autres navire, de la flotte hollandaise seront pur j laidement scipiovéj o.a;is le service de la fl-mto d'outie-me:. II Amsterdam. 27 mars. — Une dépêche Reu ter du 24 mars, daté d'un port sur l'Atlanti que, dit que le premier navire hollandais ;c réquisitionné jeudi par les Etats-Unis, poui !S prendre la mer sous pavillon américain, es( a parti pour un autre port, afin d'y prendre le aixî cargaiiot Le raviro a un équipage amé 1 ricain. De itênte qu'une vingtaine d'autres *t de tonnage réduit, il est destiné au cabo. *- tage ej au eeryice avec Cuba çt l'Apiériqut !k du Sud D autrta unités de la flotto mar s chand? hollandaise seront affectées probv ' jlenient au service transatlantique. [ IyCa lmr>re?43ioaa aux Etats-Unis. 1 Amsterdam, 25 mar3. — On mande New-York à 1' « Algemeen Handelsblad » s 3 La situation grave au front 0"»*t e«t grné ralement ressentie, les journaux publient constamment des éditions spéciales. Même ceux d opinions conservatrice, qui n'avaient jamais paru le dimanche depuis la guerru civile, panisaent,n-ai n tenant ce jour en édition spéciale dans le but de mettre les lecteurs en" garde contre l'ootimisme excessif. Au demeurait les impressions fluctuent t mesure que parviennent les nouvelles du front '9 _ A / DÉPÊCHES UVULO 1- La grande bataille à l'Ouest. Q _ Borl n, 27 mars. — Les quatrième e< cinquième journée de l'offensive ont oon, duit les troupes de l'armée Below au nu lie^i du terrain de 1» bataille de la 8om-t me, vers la région évacuée do la ' part a des Allemands au printemps de 1817 Le* r Anglais ont oru imposable qu'une offeo-3 *ive s»e déelancherait ici. Ils ne pouvaient s'imaginer que lea Allemands c'noiai-raient un terrain dont ils connaissaient ® les difficultés. Cea diff'cultés ont été ^ surmontée* en trois jours entre Bapaum® et Péronne. Elles étaient minimes ee comparaison de celles quj les attendaient sur l'ancien terrain de combat de la Sommo. Déjà devant les fort» obstaclec t <1* fi'-3 de £er provenant cies dernière» t positions allemande* de la bataille de la s Somme, les chemins commençaient à devenir presque impraticable». Seulement j avec des peines indicibles les colonnes ont pu se frayer un chemin à travers ta» profonds trous de grenades. Les Ang^a'a n'avaient pas remis en état ïes grande# chaussées nationales. Partout dans lea a anciennes tranchées ot abris, l'ennemi a | trouvé à se couvrir. Au sud de Bapaunsa, ^ que las Anglais ont fur'cusement déîeiv du dans les anciesmes positions allemandes qui entouraient la ville, nous avona encore gagné du terrain le 24 mars. Dff oe chef, le sort en éta t jeté. Les divisions allemandes, qui dans la nuit du 25 au 23 mars ont atteint Nesle et Longue-a val, menacèrent dans le flanc les routée de retraite das Anglais vers Albert. Le rhaan du £5 mars, de nombreux Anglais leur ooura'ent dans les bras, venant du ^ Nord et de l'Est. Berlin, 26 mars. — Le cinquième jour la bataille impériale se poursuit également victorieusement pour les Allemand* entre la Scarpe et l'O se. C'est là, sur l'ancien champ de bataille de la Somme, s qui offre sans cesse à l'ennemi les meil-j leures positions de retraite et de combat, j avec un terrain de protection en form»a de glacis, où il put s'ancrer dans des ruines, des villages, des positions de batteries organisées et dans des nids de mitrailleuses bétonnés, que les Anglais onfc été de nouveau battus. Les nouvelles divisions amenées en toute hâte des théâ-r très do la guerre vois'ns et éloignés sa sont épuisées en contre-atta-qu©s furieuses et sanglantes au nord et au sud du vaste champ de bataille. Au cours d'une lutte ardente, l'une localité après l'autre, l'une hauteur après l'autre est t prise d'assaut. Des ruisseaux, des ca-s naux, des rivières ne constituent plus d'obstacle pour nos troupes incompara-s bles. Sur le vaste théâtre du combat, ri trempé de- sang, gisent les armes, les i pièces d'équipement, les chevaux tombés, les automobiles blindées, les canons et sans cesse de nouvelles quantités de e munitions entre de nombreux morts habillés en brun-khalji. C'est surtout à Roupy que so déchaînèrent de chaudes ■, luttes, où le lieutenant Rackow, décoré devant Verdun do l'Ordre pour le Mérite, fournit de nouveaux témo'gnages do [ sa vaillance. Au nord de la route Dallon-Roupy gisent deux wagons anglais Attev lés, chargés de munitions, moissonnés par notre feu, qui voulaient amener au ; giand galop des munitions à leurs bat-l- teries d'infanterie concomitantes. Des « entonnoirs d'explosion sans nombre, s creuses par notre artillerie, montrent la trace de cette valse de feu, d'autres d'un 1 diamètre de 30 mètres sur une profondeur de 8 mètres, rappellent l'époque de notre déplacement de front en 1917. Au-| tour de ces entonnoirs de grenades, sa développent des combats particulière-s ment acharnés. En certains endroits au 1- sud, nos troupes ont pénétré sur une u profondeur de 45 kilomètres. Le butin en matériel de guerre de tout genno aug-3 mente sans cesse. Déjà nous avons cap-e turé près d'un millier de canons, dont ^ une foule du calibre lourd et extra-* lourd. Le suecès do la bataille colossale r. augmente d'heure en heure. Les pertes a sanglantes de l'ennemi sont extraor»!»-nairement lourdes. Les pertes réciproques. -, Berlin, 36 mars.— Les Anglais avouenb r les pertes minimes des Allemands. Le 1 correspondant militaire du service rado- ;e télégraphique anglais écrit : L'attaqua j allemande dans le siscteur de St-Queaitin, le 23 mars, a été favorisée par le brouii- e lard dont Le rideau épais a Dermis à l'en. Eue -■ 5<l# fi DIX CENTIMES leusii SB fâstr* 1818. I m Ed. B

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