Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 09 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/db7vm44f2c/
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TYIF.TTT'T"fiV\TU' "A~ATATT7'T7' NQ 25! TIDA^P f-n vV\ 3INO CENTIMES EDITION B MERCREDI 9 ïtIN 1918 ' LE BRUXELLOIS •A.BOl>i^IV3scM:E3IVX,» : 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs i • rt r__ ournal Quotidien j Indépendant redaction, administration, publicite 45, Jtiie Henri AXnus,* 45, Bruxelles ANT3V01VGES ! Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, 1 franc Petites annonces, la ligne 20 centimes >ic- tii, é; . £j <S'IO« "~f inû ûf iy/Tânc</Mr» /«/\ La haine pour la haine est une horrible chose. ne î'01t pas être confondue avec la lutte pour la réparation de ce qu'on estime une injustice. Jlerne violente et sans merci, la lutte peut rester chevaleresque. Beau mot qui exprime la noblesse, la générosité unies au cotSwe». On » souvent note, depuis le début de l'actuelle guerre que la naine, les !TCfin5îitîoiïs déshonorantes contre l'adversaire provenaient moins des combattants Pux-mêWes. que des civils et surtout des jb'ui iuilistes.. L Allemagne a rendu hommage à la vaillance de l'intrépide défenseur de Liège, le généra! Léman, qu'elle traite avec les plus grands égards a Mag-debourg et à Berlin. Celui-ci, do soii côté, a lâconuu le?, bon» praeéelés dont il fut l*Hh;jefc : à Un Capitaine allemand, du nom de Grtlsen m'a donné .à boire e, écrit le général Léman dans sa magnifique lettre au roi Albert, après l'incéndie du fort de Loncin. Citons encore le cas récent de detis généraux allemands . qui écrivirent au général français d'Amade pour lui dire leur admiration pour le courage de son jeune fils, tombé en Argonne et indiquer au malheureux père le lieu exact de la sépulture d'i jeune héros. Le général d'Amade se montra sensible à cette haute Courtoisie de l'adversaire, j] ferait aisé de multiplier ces exemples de la façon fcKevïiieresque d'agir des belligérants, soldats (t officiers, entre eux. Par exemple, les revues belges ont publié des photographies où des soldats français, pïisqnniér? ?u Allemagne, formaient, ijrejuiie rit'ec Hes soldats allemands, et l'on sait (jti aux fêtes de Noël et de Nouvel An, ies relations étaient à ce point cordiales entre les belligérants du front que l'autorité militaire dut intervenir et interdire les relations. Aussi nous persistons à croire que cette guerre aura fait plus que 44 ans de paix armée pour amener une entente franco-allemande. La haine ed uire iuurla- -fefiSÎY-fi' n*a pas ia noblesse de la colère qui eletend U droit, t'a haine est un bas instinct qui dégénère en furie et d'une horreur telle que les grands poètes, tel Virgile, ont dû accumuler les traits pour la peindre en ses manifestations et ses aspects hideux. La guerre a, pour les nations, les mêmes effets que les querelles pour les individus, lies unes et les rtùtïes vuient rouge, perdent toute (potion d'amitié, de justice de vérité, voire de honte et de pudeur. Mais le plus lâche et le plus abominable est qu'il se trouve des spectateurs pour exciter deux adversaires ou deux peuples, des spectateurs qui jouissent et se repaissent des horribles émotions que la colère et les voies de l'ait d'autrui leur procurent et qui craignent d en être privés. Aussi, l'un des adversaires ou tous les deux semblent-ils hésiter, il se trouvera des tâches pour crier à la lâcheté et pour obtenir que ''adversaire se jette sur 1 adversaire, que 1 un brutalement écrase l'autre ou encore que tous deux sorteut du combat meurtris et ravalés au rang des animaux féroces. Ce qu'est lé badaud pour les querelles de rues et d'impasses, les journaux le sont pour les luttes entre peuples. On ne dira jamais assezee qu'ont de bas, d'intéressé, de méchant, certains reîtres de la plume, qui mentent et trompent et faute de conscience et de raison, finissent par se tromner eux-mêmes, ce qui, hélas! est la plu; sûre façon de mieux tromper lès autres par une sorte d'auto-suggestion effrayante que donne 1; conviction même du mal. Il est des illusions et des mensonges enfantins mais il en est d'odieux et qui insultent à l'huma nité. Non contents des horreurs trop réelles de li guerre, il est des hommes qui ne croient jamai assez avilir leurs ennemis, comme si en ceux-c ce n'était pas l'humanité entière qu'ils avilis saient. Il me faut tout de suite répondre à plusieui objections. lia première dit : S'il est des fait reconnus farts, il en est d'autres bien établi; Moins que personne je ne méconnais les horréui que lu f?uerM>' amène avec elle. Trop peu d geus, hélas ! iJplisent les récits des guerres pa: séès, et d'ailleurs les historiens ont presque toi jours voilé ces Erreurs. Mais'est-ce une raiseï pour accepter sans contrôle les pires accusation de s'en réjouir nfème. %t quand viennent les d mentis de les taire, soigneusement? On dira encore : Tous les'belligérants téme o-nent de la même haine, usent des mêmes me: songes. Je ne sais* Mais, cela prouverait seul ment que tous so£t coupables. Il faut plaind les peuples qui, !en leur naïveté, acceptent 1 veux fermés, ou (plutôt l'esprit fermé, tout que racontent les "journaux. Dernière objection : Ces bruits, dit-on, so tiennent le patriotRsme des peuples et l'ardeur d combattants. Est-fil injure pire au patriotisme q est amour dé la terre natale et non la haine l'étranger? SataS haïr ni mentir, j'estime qu' peut sentir en 'poi tous les élans, toutes les délie tesses d'un attachement passionné à sa patrie. On n'en finirait pas de relater tous les cri.' de haine et tous les abominables mensonges haineux que l'actuelle guerre a déchaînés. On les compterait par ulilliers ; il suffit de quelques-uns, représentatifs de tant d'autres, pour conserver à la postérité l'un des aspects les plus lii- Ideux de la guerre. Plus heureux que nous, elle trouvera là une nouvelle raison de la détester è . jamais, « Le 1er novembre dernier, à S heures du ma-| tin, deux soldats anglais furent surpris, au canij: des prisonniers à Cottingen (Hanovre), près des cuisines, ramassant à terre des éplucliures de pommes de terre. Conduits aussitôt près du commandant, une heure après, ils étaient fuselés. » (Lg Matin, de Paris, 9 mars 1915.) — Le 25 mars, l'Indépendance belge, paraissant à Londres, oublie un rapport de la Commission j belge officielle d'enquête sur les cruautés aile-j mandes, où il est dit qu'un voiturier de Scmpst. j près de Malines, personne de confiance, a décla-1 ré que des soldats allemands, en août 1914, ont j violé à six sa fille de 13 ans et tué sa femme ei I sa fille... Or, une enquête ordonnée, à Sempst, j par l'autorité allemande a établi la complète faus-I seté des faits allégués. Le secrétaire communal, j le bourgmestre et son fils ont déclaré : 1° N'avoii I pas eu connaissance de ces faits ; 2° Ne pas connaître 'de voiturier du nom indiqué (il s'agissait I d'un certain Jordens.) I II est regrettable que la Commission belge soit I ainsi prise en défaut de critique et que sa défiance j n'ait pas été éveillée par l'horreur même des clio-j ses racontées... Trop de gens, d'ailleurs, semblent se plaire à accumuler les "horreurs, oubliant qu'en chargeant l'ennemi, ils font injure aussi à l'humanité. [ mençait"à s'enfoncer. Des embarcations se bii-I sèrent ; des hommes, des femmes furent preci-I pités à la mer. Les Allemands ne les secouru-I rent pas. Ils accablaient, au contraire, ces ma<-| heureux de sarcasmes •et de rires. » i Ainsi, le Temps, du 1er avril 1015, consacre: deux articles et plusieurs colonnes à s'irriter de I la barbarie allemande. Or, ces accusations se trouvèrent bientôt, démenties. On dira que lei j premières nouvelles avaient raconté ainsi le: faits... Mais est-il digne d'un grand journal di I prêter foi à tout? L'horreur même des accusation. 1 ne les rendrait-elle pas invraisemblables? Hélas I la haine est mauvaise conseillère et rend aisé d' I croire le mal.Au lieu de se réjouir que 1 humanit I ait- un crime de moins à enregistrer, certain J prennent plaisir à ajouter encore aux horreur j trop réelles déjà de la guerre. a Le sous-marin a fait lentement le tour du b? I teau qui sombrait, et, sur le pont, les matelot j allemands riaient ou tira/ient la langue aux ma. I lieureux qui tendaient vers eux leurs mains sut I pliantes. Ainsi les Peaux-Rouges... Notez d ai I leurs que les Allemands ne prennent plus la peu I de nier ». , _ . mic \ (Le Journal, de Paris, 2 avril lJlo.) i i Mêmes mensonges que dans le Temps (vo ; I plus haut) mais encore renforcés. Il est faux au > I si que l'Allemagne n'ait pas protesté contre c< i I accusations odieuses. a Un major allemand n'avait pu refuser à ui ; I; femme sur le point d'accoucher ce que l'human - I té la plus élémentaire lui commandait. L'gpér i j tion terminée, le père offrit au major, à pl s I sieurs reprises, la somme de 500 francs. Ma i 1 le ma jor répondit avec le calme le plus parfait - « Non, merci. L'enfant est aveugle. Je sr s 1 ' (La Dépêche de Toulouse, 1er avril 1915). 3 i Cette odieuse invention s'intitule : Ils en ve ■ I lent à la race française. Elle est exploitée par 3 journal fort répandu. Et que dites-vous de la ; e 1 lie somme de 500 francs offerte au major a po ce que l'humanité la plus élémentaire n lui aur: !" I commandé? " « Les Allemands ont établi des mines sous cathédrale de Metz pour faire sauter lemagni I que édifice le jour ou Metz devra redevenir fr< . I çaise. j> 1_ (L'Eclair de l'Est, 1er avril 1915., B- I On doit noter que certaines de ces accusatn ,.e j dépassent encore celles relatives aux excès ce es I mis au milieu de l'ardeur de la lutte, t oute ^ 3e leuce inutile est. certes condamnable, mais I meilleurs parmi les soldats vous diront a quelle peine on résiste à l'énivrement des cc I bats, du sang, des blessures reçues et données, 18 I ia mort qui "menace sans cesse. Mais, ici, H i ï1 gît d'accusations de froide cruauté et c'est s'i ' lir que de les accepter ?ans un sévère contrôle m | TON "S a- s Gommunîcniés offleiai « " u i «xuniJjiN û vq i„ j ahoch,j.v ne Ici yucuo 11U1U-£iSI Vnenwe, 7 juin. — (Hier.) — Les troupes coalisées sont arrivées hier à Vest de Przemysl,près de Mosciska et ont vris d'assaut Starzawa. En Pologne russe, la situation est inchangée. Les troupes coalisées qui poursuivent l ennemi de la région de Stryj, vers l'est se sont emparées au Dmester, de la tête de pont de Zurawno et défirent de nouveau V ennemi au nord, près de Ka- z. ±jC comoai continue au L rut U. j-ucoHt- UG ici yucxic ouu-uucùl ^JLLcUlttJ ! Dans le territoire de la frontière du Tyrol et de la Carinthie, l'ennemi se borne à un feu d'artillerie inefficace ; il évite de s'approcher vrès de nos positions. Dans la région de Lavarone et de Folgaria, nos canons de gros calibre ont maintenant commencé le feu sur les forts de frontière ennemis. Les Italiens ont subi des pertes considérables dans tes combats au Karn. A la pente méridionale de la montagne, on a trouvé 300 cadavres ennemis. La tentative de l'ennemi de vas-ser l'isonzo près de Sagrade, a également été re- ' . 1 . ' 7 , 7 . o tt/es -fjtyi uvs àwuyiuii-Lvu. FRANflATfi J- X UiiU'ilDJ Paris, 5 juin. (15 heures.)— Dans la nuit du 4 au 5 juin, l'ennemi a prononcé trois violentes contre-attaques contre la sucrerie de Souchez et les tranchées au nord et au sud. Il a été repoussé ft a subi de grosses pertes. Nous avons enlevé égale ment un poste ennemi au nord-ouest du Cabaret Rouge, un kilomètre au sud de Souchez. Au loii d'Arras rien de nouveau. Paris, 5 juin (23 heures). — Dans la région ai nord d'Arras, nous tenons maintenant, à l'inté rieur de Neuville, plus de la moitié de la corn nord et toute la vartie est des detlx tiers du vil âge. Nous avons également gagné 450 mètre dans la partie nord du Labyrinthe et léqèremen progressé au centre de cet ouvrage où la lutte s poursuit sans arrêt .Sur tout le front du secteur le combat d'artillerie, notamment à Lorette, < Neuville et au Labyrinthe a été d'une extrêm violence. TÎTTOOr'O Pétrograde, 5 juin. — L'état-major de l'armé du Caucase annonce : Le 3 juin, le long de la côte, la fusillade habi tuelle ; dans la région d'Olty, des combats d'à vant-gardes et patrouilles eurent lieu. Une tenta tive des Turcs d'avancer à ArJcins, fut déjoué-par notre feu. Nous avons également inquiété de détachements de couverture turcs à Wus et < l'ouest de Ichlcan. Dans la direction de Sevrykhà et d'Oltytschai, nous avons revoussé des poussée en avant des turques. A Saràkymish et à Kho rassan, un de nos détachements de couverture < refoulé l'adversaire qiui tenta d'avancer. Dans h région de Meliazglierd. nos trouves ont refoul les Kurdes de Pschai. dans la direction ouest, cî tuant environ 60 Kurdes. Les Turcs refoulés de l la région au sud de Meliazgherd, vers Khanyk, furent obligés de se retirer à DeryJc. Dans la ré-i j gion de Wan, les combats continuent autour de - | la chaîne de montagne de Djavlaba. TURCS s t Constantinople, 7 juin. — Au front des Dar-s danelles, un-e bataille très violente s'est déroulée , dans le secteur Sedd-ul-Bahr ; cette bataille com-•l mença le 4: juin, à midi, par une attaque enne-3 mie et se développa sur tout le front ; après une durée de deux jours, elle se termina en notre faveur, dimanche matin, par une contre-attaque de notre aile droite. L'ennemi fut refoulé <en désor-? dre dans ses anciennes positions. avrès nu'il eut subi des pertes considérables. Nous avons capturé - depuis samedi à dimanche matin 17 mitrailleuses et une grande quantité d'armes et de maté- - riel de guerre. Après que la tentative de l'ennemi 2 d'attaquer notre aile gauche eut été repoussée, il s se jeta avec toutes ses forces sur notre aile dràite; ï il fut incapable de continuer sa poussée && avant i désespérée. Près d'Ari-Burnu, l'ennemi entreprit s dans la nuit du 5 au 6 juin, une attaque désespérée, contre notre aile droite, au cours de laquelle j il utilisa des grenades à main. L'attaque fut éga-i lement revoussée avec des pertes pour l'ennemi, i Sur le restant du front, rien d'important ne s'est i passé. Lisez en TROISIÈMI PAGE les derniers télé la nuit. DÉPÊCHES t xr» r>T nmc ! Le croiseur anglais Patrol dont nous avons an î noncé le torpillage, a été lancé en 1904. Il aval ; une vitesse de 25 milles marins et était arrni \ de 9 canons de calibre 10.2 cm. Son equipagi 3 comprenait 270 hommes. s Londres, 4 juin. (Keuter.) — Un télégramni' de Lloyd annonce que le vapeur Cubano, de 1! ons - bero-, a été torpillé et coulé par un sous-marin, ■ s la hauteur de Gallon, sur l'île de Lewis (Hebri - des-Ecosse). L'équipage a été sauvé- Londres, 6 juin. — (Reuter.) — Les vapeur l~ traîneurs Enanay et Strathbarn ont ete toipiUc 6 dans la mer du Nord, respectivement les d et juin; les équipages ont été sauvés. Trois autre vapeurs traîneurs ont encore été torpilles, hiei ir près des îles Orkney ; les équipages ont ete sai s- vés aussi. D'après une autre nouvelle, deux ai îs très bateaux de pêche et un vapeur trameur oi •encore été torpillés rires des îles Orknev par d. rm a t tt1 TTn nrAt. ancilais a" T*gano, 5 juin. — D'après des renseignemen ll" dignes de, foi et venant de l'Italie,^ les prêts- ( 13 l'Angleterre à l'Italie s'élèveraient a bO millio. , , .!• X fia fS T1 P. rres sterling a 1 miweb ^ Tm*T tp . t.q r^TYiihlinue de Saint-Marin Comme le télégraphe l'a déjà annonce, la rep blique minuscule de (Saint-Marin pense-,obe aux injonctions de MM. Salandra et Sonnmo an déclarer la guerre à l'Allemagne et a 1 Autricli Hongrie. Le Wiener Tag-eblatt dit au sujet "I cette nouvelle remarquable : Nous attendons la confirmation, mais on pe déjà dire dès aujourd'hui, courant ainsi le da la „er d'être signalé comme présomptueux, que fi- monarchies alliées attendent la décision de S in- Marino avec intérêt. La force -armee de la Ucy bliaue — 950 hommes — ne compromettra T notre assurance dans la victoire La republiq ,ns San Marino a une superficie de 62 kilométrés c m- rés et a 11,000 habitants. San Marino est la -io- pitale, en même temps la seule ville de la rej les blique, avec environ 2,400 habitants. IXn petit rec lin grand conseil dirigent le sort de la repul ,m que' Le premier comprend la Chambre compo dé de 60 membres ; le second, sa commission de S'a- membres. La population de la république, ,vi. s'étend sur quelques cojlii'os. entre les provn, italiennes de Besaro-Urbmo et Eorli, s occ principalement de vendange et de 1 elevage \ ^^■a—ewwa—wwwtiu^Ea!mJw>»aiii iinm iiniiiim mi BIIIII un —u mm n bétail ; une grande partie des habitants est obligée de chercher du travail et de gagner son pain à l'étranger. Vers la fin du IX" siècle, une population rurale s'établit autour du ./-.Inîtr» -acquisitions et par les armés, jes citoyens de oan Marino étendirent dans la suite leur territoire-César Borgio parvint à les soumettre en loOd, tout au moins pour quelques mois ; les Farnèses et le Pape Paul III essayèrent, en 1542, d'envahir la petite ville. Lorsque le Pape Urbain \ II, en 1631, annexa le duché d'Orbino aux Etats de l'Eglise, il confirma l'indépendance de San Marino mais elle fut finalement, réoccupée, en 1739. ; par le cardinal-légat Alberoni, pour compte du Pape. Une révolte obligea Clément XII à rendre à San Marino sa liberté.La bulle du Pape Pie YI1 qui confirma de nouveau, en 1817, la liberté d< ; San Marino, fut gravée en marbre à_ la frontière î de la république. Leirsque Garibaldi, lors (le si ! retraite de Rome, fut poussé, le 31 juillet 184J par les Autrichiens, sous les murs de San Marino ; la république parvint à maintenir les Garibal diens hors (1e la ville et a obliger les Autrichiens i en leur assurant l'amnistie, de leur permettre 1 retraite sans armes. Par une convention du 2, mars 1862 (prolongée de 10 ans, avec quelque modifications, en 1897 et 1907), la républmu 5 s'est mise, sous la protection du roi d Italie. f république n'a probablement jamais J>u s imag. ^ ner que cette nrotection aurait jamais exigé so n t m r „ fûi-n InnflllO L_ «ci o- l" Si l'Italie n'était pas à même d'envahir l'Ai triche, une lente guerre de positions pourrait s ÎS traîner de ce côté comme en France. En effe toutes les routes,, toutes les vallées qui condu sent (l'Autriche eu Lombardie et en Vénétie,soi ts garnies de forts d'arrêt. Tout- annonce la posa le bilité d'une guerre défensive de ce côté, si 1 lt is lie portait une grande partie de ses forces e France et sur les Dardanelles. Quant aux résultats, ils n'apparaissent, p comme évidents, dans un sens ou dans l'autre, la nresse neutre. Des journaux scandinaves, pl 'î tôt sympathiques à la Triple ou aujourd hui a Quadruple Entente, comme les Dagens Nyhet f~ de Stockholm, semblent assez mal disposés enve l'Italie, à raison des circonstances dans lesquel) elle a rompu la Triple-Alliance : tous les jov naux suédois, sans exception, jugent que n~ guerre n'apportera pas à l'Italie les avantap ,eS que l'Autriche lui offrait volontairement. Le J an dende, de Copenhague, également, montre le p ,U" de concorde qui règne dans la nation italienne lilS ses correspondants lui signalent qu'on se bat ue Milan entre neutralistes et partisans de la guer: et qu'il a fallu y remplacer la garnison nar e "a" Siciliens. '"ï II ne faudrait pas voir des signes certains de y. marche de cette campagne dans les premiers ' -, eultats qu'on en publiera dans un sens ou di Si69 l'autre. 11 s'agit, d'une guerre de montagne cc ,u; me dans les Vosges et dans les Carpathes et 1 .. a vu combien des succès v sont restés sans 1 ,C,^p demain- ou ont été suivis de défaites- Il se pe ,1, notamment, que l'une'et. l'autre partie ne defci ——Wi———B—XPtTVPaKrH pas certaines positions défavorables sur son propre territoire : ces reculs ne prouveraient rien quant à la suite des opérations. On peut-en l'effet. Mais c'est une offensive, alors que la défensive était présumée et favorisée par les îles de l'Istrie et de la Dalmatie. C'est un symptôme imprévu. On avait signalé, il y a six mois, les dangers que couraient les longues lignes ferrées par trop côtières de l'Italie. Cette prévision s est déjà réalisée sur 600 kilomètres des rivages de 1 ' A driatiaue. ITALIE — Combats sur l'isonzo Zurich, 5 juin. — D'après des communiqués italiens, un violent combat a commencé et con-| tinue probablement encore à Tolmino sur l'Ison-, zo. Les Italiens amenèrent des renforts considérables pour remédier à la situation qui devint pendant quelque temps critique. On fait ressortir dans les communiqués que la position autrichien-' ne est très-fortement- retranchée et est excellemment défendue. FRANCE. — Un taube sur Calais Calais,.6 juin. (Reuter.) — Un taube a sur-s volé Calais a' midi et a jeté des bombes sur la ville e Une homme a été tué : le dégât matériel est mi- FRANCE. — Remaniement ministériel ^ L'Ecluse, 5 juin. — Un journal hollandais^e-çoit de Paris la confirmation du bruit qu'on s'attend à un remaniement, imminent du cabinet i- français. Plusieurs ministres démissionneront et ;e seront, remplacés par des personnalités qui ont oc-t, cupé dans ces derniers temps des positions en i- vue dans la politique française. 11 est presque cer-it tain que M. Léon Bourgeois entrera dans le ca-i- binet. MM. Ausragneur et Malvy partiraient. FRANCE — Bombardement de Verdun n Paris. 5 juin. — Comme on l'apprend seulement aujourd'hui, Verdun a déjà été pris same-\s (li sous ïe feu de l'artillerie lourde. Au sujet de à l'efficacité du bombardement, rien n'est encore 11 " connu en ce moment. FRANCE — Chanqement de commandement rg Paris, 6 juin. — Le Petit Parisien annonce : eg Le ministre de la marine a décidé de charger r_ un vice-amiral du commandement en chef de ]., l'escadre française aux Dardanelles. Le nouveau e3 commandant est le vice-amiral Nicul, auquel on a joint ïe commandant actuel, le contre-amiral Guem'atte, nour l'assister. LA filTERRE AERIENNE. — Mise au point à Berlin, 6 juin. — Un aéroplane allemand a jeté re, le 22 mai huit bombes sur Paris et jeta ensuite les trois bombes sur Javal. Le Temps a publié à ce sujet que les Allemands avaient rendu l'aéro- ]a plane si méconnaissable qu'il rassemblait à un bi- ré- plan français Voisin et qu'il n'a été reconnu que ms lorsque les bombes tombèrent. Nous apprenons, m. par contre, de source autorisée nue l'aéroplane 'on allemand, un biplan Albatros, était pourvu (les en- signes prescrits et qu'il n'a d'aucune façon été nt, rendu méconnaissable. L'invention du Temps n ci ide visiblement comme but que ele tromper la po*

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