Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 15 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3r0pr7nh7h/
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, [lundi 15 Juillet 1S18. • No 1359 1 ■ ===j abonnement î: Bruxelles - Province - Etranger ' Lei abôtmements sont reçus exclusivement par tous lei BUREAUX DÉ POSTES. [ - Les réclamations concernant les abonnements doivent Être ar'^s'sées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : ? .3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 TS^ASE ; 125,000 par jo&s? QUINZE CENTIMES Le Bruxellois JOURÎf AI/ QUOTIDIEN INDEPENDANT Lundi 15 Juillet 1918. • N° 1350 annonces Faits divers et Echos . '. . . . '. La ligne, fr. S 00 Nécrologie » 3 00 Annonces commerciales . 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TiRÂGE : 125,00© par jouf Chronique des Abus lette de deux ans et neuf mois vilainement arrangée à la suite d'une sorte d'empoisonnement idu sang causé par du cacao servi à la cantine 'des Petites Abeilles. L'enfant habite chaussée de iVleurgat et est encore soignée à domicile par des 'infirmières de l'œuvre. Si nous signalons le fait, ic'est pour stigmatiser les mercantis qui ont probablement vendu à l'œuvre du cacao avarié ou sophistiqué ; c'est un véritable crime de porter atteinte à la santé de l'enfance, seul espoir de il'avenir de notre patrie. A-t-on fait une enquête 'sérieuse pour retrouver l'origine de cette denrée intoxicante ? Espérons que oui, car il faut châtier avec la dernière sévérité les voleurs qui, abusant de la confiance des œuvres d'assistance, ïeur livrent des produits impurs,, moisis ou falsifiés.Nous avons en ce moment sous les yeux une éprojivette contenant de l'essence.de cacao... syn-'thétiquement, c.-à-d. artificiellement préparée. Cette essence est-elle totalement «déterpénée»,comme les essences pour pâtisseries que vendent les usines de Pirna (Saxe) ? Nous n'avons pu en taire l'analyse centésimale pour nous prononcer, mais on devine le truc employé. De la farine, additionnée de terre de Sienne, de sciure de bois d'acajou, de son, et parfumée par cet extrait fluide de cacao, voilà sans doute ce qu'on aura vendu à quelque section d'œuvres de solidarité, comme on le débite d'ailleurs encore ^dans le commerce sous la dénomination de « cacao hollandais extra pur ». Le réceptionnaire de ces marchandises sophistiquées les aura acceptées sans les analyser, sur la foi de l'échantillon, pur celui-là, d'après lequel le comité aura conclu le marché. i L'exposition de la falsification des denrées alimentaires, que le public ignorant continue à bouder, et dont les stands, installés au premier étage du «Continental», place de Brouckère, restent déserts, devrait être visitée davantage. Si la vie est chère, la mort commence à le 'devenir aussi. Les entreprises de funérailles ont, £n effet, augmenté leurs tarifs de telle façon qu'un enterrement qui coûtait autrefois 100 fr. par exemple, en coûte aujourd'hui plus de 200. C'est un abus, et il va falloir mourir dans la peau d'un baron zeep pour se faire expédier décemment au cimetière. Pourquoi, devant la détresse générale, n'établirait-on pas une classe unique et un type uniforme de cercueil pour tous avec, à l'église ou au temple, un même tarif unique pour tout le monde ? Tous égaux devant la camarde et naturellement sans fleurs, ni couronnes, ni discours, ni musique. Voilà au moins un symbole de véritable démocratie. La guerre aura permis aux coopératives et aux grands commerces industrialisés de ruiner force petits boulangers. La clientèle des grandes boulangeries s'est agrandie et, par ce fait, elles ont obligé les clients a aller chercher eux-mêmes leur pain aux succursales. ! Un de nos lecteurs nous écrit pour nous demander, alors que tout est si bien réglé et qup le travailleur ne peut obtenir un gramme de •pain de plus que sa ration, comment il est possible que dans une brasserie de la rue du Progrès, en face <îe l'entrée de la gare du Nord (évitons la réclame), on vend un déjeuner composé de 2 tasses de café et 3 tartines pour 2 fr. j.5 centimes ? On peut avoir un ou deux morceaux de sucre à 15 centimes pièce, soit 50 fr. >e kilo. Et on en vend! Il a vu servir jusque 30 portions en vingt minutes de temps. Il y a certainement ^ mauvais® répartition, du désordre, tjuoi ! D'où vient le sucrc et d'où vient le pain ? Les fritures servent des frites à 1 fr. 50 la portion, alors que tout le monde est rationné ; ces rusés commerçants vendent une demi-pomme de terre servie en éventail sur une minuscule assiette. En plein centre, à la Bourse, on vend chez un épicier des sardines à 2 fr. pièce, avec une tranche de pain. On en vend ainsi depuis l'ouverture du magasin jusqu'au soir : pas mal de tranches de pain qui échappent au rationnement honnête. D'où vient ce pain ? Pourquoi ce favoritisme? Chez nos bons pâtissiers on ne se gêne guère non plus. Nous en connaissons qui consomment de 3 à 4 mille œufs par semaine, et le prix n'a aucune importance. Dès que la quantité a l'air (de diminuer, ils courent dare-dare chez leur fournisseur et offrent 5 centimes en plus, afin de pouvoir servir les nombreux thés, bars, etc., où nos bons accapareurs viennent gaver les prostituées à la mode, au détriment des malades et des vieillards, auxquels ce précieux aliment Viendrait bien à point, surtout actuellement. Un ,de ces mêmes commerçants, un spécialiste habitant à Schaarbeek, place de la Reine, a besoin :de 40 à 50 kilos de beurre par jour et à n'importe1 quel prix! déclare-t-il à ceux qui ont l'air (d'avoir des accointances avec les détenteurs du ; précieux aliment. • - Comment voulez-vous trouver du beurre, alors que ces commerçants, qui ont leur comptoir chargé de petits gâteaux coûtant de 90 centimes à 1 "• 75 et pesant de 15 à 25 grammes, peuvent vendre librement le produit de leur fabrication ! a de tels prix ? S'il doit aller à 50 fr. et plus,- ce sera encore eux qui y pousseront. . Il faut supprimer une bonne fois ce favoritisme, qui perme't tout aux uns et laisse mourir de faim les masses. _-_ Qu'on défende de faire ces petits pâtés au blanc d'œuf et au beurre, ce sera vite fini les œufs à 1 fr. 50 et le beurre à 39 fr. • Quant au lait et au sucre devenu rarissime, iqu on ferme les salons de dégustation des laiteries qui servent force glaces, lait, etc. Cet un abus qui n'a que trop duré. Le public sait que par la grève stupide commandée par le Havre aux patriotards de la magistrature, les, intérêts des enfants mineurs et des soldats qui sont au front ou internés en Allemagne et en Hollande, sont abandonnes, puisque les scellés ne sont plus apposés lorsque la mort d'un parent ou d'un légataire survient. • Ainsi pendant que l'honnête soldat se fait encore malheureusement trouer la peau, son avoir légal njest plus sauvegardé par ceux qui en ont l'imçérieux devoir. Et dire que c'est avec le sang versé par le premier que les autres veulent faire du... patriotisme. ; _ Après cette triste guerre qui fait tant de victimes, il y aura certainement du changement jdans beaucoup de choses ; espérons qu'il en sera !de même dans la boutique de Thémis, car la 'conscience publique est le juge des juges, i Espérons qu'on réformera radicalement cette •organisation surannée et caduque en nous donnant le juge unioue et responsable, en abolissant l'éméritat et l'inamovibilité des magistrats et ' >en remisant au musée des fossiles les juges de <75 ans et plus qui devraient depuis longtemps être pensionnés. ' On nous signale un industriel qui, au début ■de la guerre, a rempli une feuille pour le Co-knité de secours et de chômage, déclarant que son usine est fermée par ordre de l'occupant, afin d'obtenir le chômàge pour tous ses ouvriers. Or, il n'a jamais cessé de travailler avec 15 ou 20 ouvriers; il n'a jamais gagné tant d'argent que maintenant. Il payait à certain de ses hommes, avant la guerre, 1 fr. 25 l'heure, même pîus, et maintenant celui qui a le plus touche 75 centimes l'heure; c'est le Comité qui paye le preste. Tous ses ouvriers vont au chômage.. ' Depuis une quinzaine de jours, ils font jusque 20 heures par jour et même plus. Il y a mieux que cela : malgré qu'il a signé que son usine était fermée naguère, il avait fait placer dans un bureau de chômage d'un faubourg une aifr-he par laquelle il demandait des ouvriers. ' Et dire que les bons contribuables devront pay rer tous les gaspillages du fonds de chômage. I •i Mme P..., la directrice de l'œuvre du Vêtement (atelier de réparation), située rue de l'As-feôciation ayant constaté que des vols se commettaient, soupçonna la coupeuse qui dirigeait l'atelier^ L'enquête établit que ses soupçons étaient Sondés. Pourquoi donc Mme P... a-t-elle alors *eA£ayé jg. Jjigc tentes l§s ouvrières qui y tra vaillent depuis le début de la guerre ? Donc à cause d'une voleuse, il y a 24 ouvrières congédiées déjà depuis le mois de mai et qui, malgré toutes leurs démarches, n'ont pu encore reprendre le travail. Mme P... a commis là une injustice, car la surveillante, bien plus fautive que les ouvrières, peut tranquillement garder son service avec les nouvelles ouvrières embauchées. Est-ce logique ? Un domestique de Buysinghen, entré depuis quelques mois en service à l'hospice de l'Infirmerie, 12, rue du Canal, déclare avec satisfaction que depuis qu'il est dans cet établissement, il a augmenté de poids de 12 kilos. Une pensionnaire nous explique cette anomalie en affirmant que les domestiques et servantes font toujours cinq repas par jour, tandis que les vieillards ne reçoivent que trois repas. « Presque aucun de nous, dit-elle, ne reçoit la ration exacte prescrite par le conseil des Hospices. Très peu de pensionnaires ont leur ration de pain de 260 grammes. Nous recevons, au grand maximum, 220 gr. de pain, y compris le sfcop ou la graisse appliqué sur les quatre tranches de pain. Jamais le restant du manger qui reste du dîner n'est distribué aux vieillards. Les domestiques se le partagent entre eux. » Transmis à qui de droit, car il paraît qu'il n'y a aucune surveillance sérieuse et que les réclamations n'aboutissent à rien. Les douaniers de l'Entrepôt de Bruxelles continuent à se plaindre de l'insuffisance lamentable de leurs salaires. Le traitement d'un employé de 42 à 45 ans d'âge, ayant deux^ enfants, atteint 1400 fr. + 200 fr. frais de résidence, pour la ville seulement = 1600 fr., soit par mois, retenue déduite, 122 fr. 90 ; vie chère et 6 fr. par enfant, 39 fr. ; total : 161 fr. 90. Un directeur a 8000 fr. par an, plus des indemnités dont nous ignorons le montant exact. Les receveurs ont, 4, 5, 6, 7, 8, 9 voire même 10 mille francs et plus. Quant aux belles promesses, elles ne manquent pas, mais le moindre grain de mil, comme dit le coq de la fable, ferait bien mieux leur affaire.Nous avons protesté contre le monopole-abusif accordé injustement aux magasins de la firme millionnaire Delhaize frères (Le Lion), au détriment des autres épiciers illégalement boycottés. M. Charles de B..., un noble Français, que nous connaissons depuis vingt ans et plus qu'il réside en Belgique, où 11 s'est marié à Liège, nous apporte un sachet contenant plus de 300 gr. de pois absolument impropres à la consommation et triés hors d'un kilo qu'il a payé 9 fr. au magasin Delhaize qui fait le coin de la rue Goffart à Ixelles. Pareille saleté ne devrait pas être livrée au public, qui paye déjà beaucoup trop cher les denrées qu'on lui filtre si parcimonieusement. La direction des Tramways Bruxellois, comme les Economiques, dont des employés se plaignent si amèrement d'avoir faim, reçoit chaque semaine, pour les revendre à son personnel, des wagons de poix, de choux, de carottes, de choux-fleurs, etc. Fort bien. Mais après ce drainage en grand, le public peste de voir les marchés désertés. Ce qui avantage les uns, contribue à préjudicier les autres. Cette mauvaise organisation sociale n'est que de l'anarchie en action.Un peu partout on s'indigne de l'impunité scandaleuse accordée aux tripots par nos autorités communales et policières, qui n'appliquent pas la loi de 1902 proscrivant l'exploitation des [eux en Belgique. L'autorité allemand- a défendu à ses natio'haux civils et militaires de les tréquenter en menaçant de fermeture les tenan-riers contrevenants. Mais notre brigade de police judiciaire des jeux affecte de ne point s'émouvoir du scandaleux abus qu'il y a de laisser ronctionner plus de soixante tripots dans la capitale et ses faubourgs. Il est vrai que nos au-:crités ferment tout aussi bénévolement les yeux iur le scandale permanent des paris aux courses le chiens levriers. Quels sont donc les mystérieux et inavouables motifs de cette tolérance :oupable ? L'opinion souhaiterait de les connaître pour s'édifier sur la valeur de nos lois et les mandataires chargés de les appliquer. Même remarque en ce qui concerne la licence lie la prostitution. Aussi il faut entendre avec quelle indignation vengeresse des Juvénals bourgeois nous écrivent leur philippiques acérées où ils fulminent :ontre le beau sexe actuel. N'exagérons rien, nés frères. Le monde n'est pas changé, mais :ertaines tares s'affichent avec pîus de cynique .mpudeur : voilà tout, car si rien ne se perd lans la nature, rien ne se crée non plus, pas nême le Vice, aussi ancien que le commerce des :exes et les passions humaines. Seulement, aux leures tourmentées de l'Histoire, tous les ruts 1e déchaînent sans retenue. Les instincts atavi-jues de pillage, de meurtre, de luxure ressur-îissent, comme la boue qui dort au fond d'un itang remonte et s'étale à la surface quand Peau ■n est fortement agitée. Oyez encore un de nos Jérémies sur ce thème. « On parle de repopulation après la guerre ; romment voulez-vous qu'un jeune homme se maie, trop de jeunes filles'deviennent les maîtres-ies des accapareurs. Je connais des hommes, ma-iés et pères de famille, qui ont jusque trois naîtresses. Où vont-ils chercher l'argent pour entretenir ces vices? Au détriment du pauvre )euple. Le mercredi, la capitale regorge de fem-nes en toilette, décolletées, s'exposant aux boursiers ou à n'importe quel plus offrant. Finie la >udeur : impossible de trouver beaucoup de jeu-les filles honnêtes, trop envisagent l'argent, e _ charme suprême. Je voudrais que l'autorité îdictât une loi sévère et fasse payer patente par :es marchandes de sourires tarifés. » L'avortement fait rage ici, vous diront les iccoucheuses. Allez voir à la sortie des brasse-ies et thés à la mode, vous assisterez à la foire lu vice impur.Beaucoup de femmes de nos jours ont trop paresseuses pour travailler, ne rêvent [ue toilette et plaisir, préfèrent élever des hiens au lieu d'enfants. Avant-hier, deux jeu- . tes femmes conversaient, assises sur un banc du loulevard. L'une disaità l'autre: « Pour moi, a guerre peut durer indéfiniment ; je touche ilus des œuvres que ce que mon mari pouvait ' ne donner. Il est à la guerre. Je ne fais plus ien. Je m'amuse et je vis beaucoup mieux et dus libre qu'autrefois. » Outre la perte des pénibles^ conquêtes du ; roit international et absolu, réalisées depuis ; ilus d'un siècle de progrès, cette guerre fratri- j ide aura rejeté l'humanité dans une voie de égression ou de dégénérescence morale et phy- 1 ique dont le monde mettra plusieurs lustres à i ortir et à se relever. Marc de Saîm. LH GUERRE Communiqués Oîîiciels ALLEMANDS BERLIN, 13 juillet. — (Officiel du sur). Rien de nouveau des fronts de combat. Théâtre de la guerre à î'Ouast Croupe d'armées du prince héritier Ruppreeht BERLIN, H juillet. Officiel de raidi. Sur la rive ouest de l'Avre, toute la journée, vive activité de l'artillerie. Dans la soirée, elle s'est ranimée de même sur '.e reste du front en liaison avec des engagements le reconnaissance. Croupe d'arméo du Kron:jrInz allemand. Combats locaux au bois de Villers-Cotterets. Après une vigoureuse -préparation d'artillerie, l'ennemi a attaqué dans la soirée à l'ouest de Zhâteau-Thierry. Il a été repoussé d'une manière •anglanîe. Le feu d'entrave, au cours de la nuit, a été •>ii itar intermittences. La guerre aérienne. Pat une éclaircie du temps, nos escadrilles, àr-mêes de bombes, ont prononcé des attaques roc-turnes contre les installations ennemies sur la •voie ferrée du littoral français entre Dunkerque et Boulogne-Abbeville, dans le secteur de Lillers-St-Pol-Doullens ainsi que dans la région de Crê-py-en-Valois et Villers-Cotterets. AUTRICHIENS VIENNE, 13 juillet. — (Officiel). Feu de reconnaissance de tirailleurs au front des montagnes vénitiennes ; à part cela, rien d'intéressant. BULGARE SOFIA, 11 juillet. — Officiel : Front de Macédoine : Dans la région de Bitolia et des deux côtés de la Czema, le feu d'artillerie réciproque a été par moments plus animé. Duel d'artillerie à l'est du Vardar. Des troupes d'attaque ont pénétré dans les tranchées ennemies et ont ramené des prisonniers. Nos troupes ont dispsrsé par leur feu plusieurs troupes d'assaut anglaises renforcées. Dans l'avant-terrain au sud de Bérakli-Dschumaja, nos troupes de reconnaissance ont fait plusieurs prisonniers appartenant à l'armée grecque. TURC CONSTANT1NOPLE, 11 juillet. — Officiel : Sur le front en Palestine, grande activité de patrouilles pendant la nuit du 9 au 10 juillet, dans le secteur du littoral et à l'ouest du chemin de fer de la côte. Alors que les batteries ennemies avaient déjà été repoussées devant nos positions, un de nos détachements de recotmaissance a franchi les obstacles en fils de fer barbelés et réussi à pénétrer dans la position ennemie d'où il a ramené du butin. A l'est du Jourdain, un de nos forts détachements de reconnaissance a attaqué le 10 juillet à l'aube une tête de pont ennemie établie des ieux côtés de la route d'Elio-urin à Jéricho. Un escadron lancé contre notre détachement a dû se retirer en abandonnant 30 morts et 40 chevaux; le chef d'escadron et un soldat ont été faits prisonniers.Sur le front en Afrique, on signale ultérieurement que l'ennemi, cerné par nos troupes à l'ri-foli, a tenté une violente sortis le 7 mai der?ner; sa tentative a échoué avec perles. Le 1S mai, les installations jnilitaires de la ville de Hols ont été fortement bombardées par notre artillerie. Le 19 mai, uné troupe de cavalerie ennemie partie de la région de Suwara a été dispersée par nos '.roupes. Pour les reste, pas d'événement particulier à signaler. CONSTANTINOFLE, 12 juillet. — Officiel : Sïir tout- le front eti Palestine, faible canonna-ie réciproque seulement et grande activité aérienne de l'ennemi. A l'est du Jourdain, des attaques de reconnaissance ennemies ont été repoussées. Rien de nouveau à signaler des aiitres fronts. - français PARIS, 13 juillet. — Ojficiel. Entre la Marne et l'Oise, nous avons, au cours de la nuit, avancé nos avants-portes de £00 mètres dans la région de la ferme Porte. Plusieurs coups de mains exécutés au nord de l'Avre, dans la région de l'Oise, sur la Marne et m Champagne, nous ont valu a?s prisonniers. PARIS, lit juillet. —■ Officiel : Nous avons exécuté ce malin une action locale an nord et au sud de Lon-gfo^. Nous avons avancé nos positions vers l'est, et malgré la résistance ennemie, franchis la Savières à la hau-\eu.r de la ferme Catifet. Une trentaine de prisonniers sont tombés entre nos mains. Le nombre d.e prisonnier s fait par nous hier, dans la région de Montdidier, est supérieur ï 600. Nous avons capturé en outre 80 mitrailleuses.Communiqué d'armée d'Orient du 12 juillet. Rencontre de patrouilles sur la Strouma. Les 'roupes helléniques ont dispersé un détachement bulgare dans la boucle de la Czema. Activité d'artillerie de part et d'autre dans la région de Doiran, à l'est du Vardar et dans la 'égion des lacs. Au cours des combats aériens livrés par l'aviation britannique, un avion bulgare 1 été contraint d'atterrir près de Doiran. En At-)anie, les Autrichiens se sont repliés sur une ligne nganisée, jalonnée sur Rastani, Selcain, cote 5001 ■v, confluent de la Tomonica et du Devoh '■Curdhowa. Le nombre des prisonniers faits par nos trouves s'élève à quatre cent soiiante-dix. Il se confirme que les Aurichiens ont subi des ierles très lourdes au cours de leur mouvemejil le retraite. ITALIEN ROME, 12 juillet. — Officiel : Sur certains points du front, canonnades mo-lérées. Dans le secteur de Concalaghi (Posina) it dans le Valarsa, nos patrouilles ont détruit leux petits postes ennemis et fait quelques pri-■onniers. Près du Cornone, une tentative d'atlante ennemie a échoué; elle a coûté des pertes sensibles aux Autrichiens. Un avion ennemi a été descendu à proximité le Feltre. ANGLAIS LONDRES, 12 juillet. — Officiel : La fructueuse opération exécutée hier par nos 'roupes près de Merris leur a permis de faire 120 Prisonniers et de prendre 10 mitrailleuses. Uni ittaque tentée par l'ennemi au sud d,e Bucquoy échoué. Nous avons exécuté d'heureux coups de main au nord-est de Merris, ainsi qtie près de 'iamel et de Meteren. DERNIERES*" DÉPÊCHÉS LES EVENEMENTS EN RUSSIE On oe bat à Petrogrsd. Moscou, 11 juillet. — La presse annonce que 2s socialistes-révolutionnaires ds gauche ont ris pied dans un grand édifice. On n'est par-enu à s'emparer du bâtiment qu'après un bref ombat, où l'on a employé des mitrailleuses. ,es esprits sont très surexcités à Petrograd. En Sibérie, Londres, 13 juillet (Reuter). — De Kharbine u «Daily Mail» : Le général russe Howet a été ommé président provincial de Sibérie. Son pro-ramme comporte la remise en vigueur des con-rats conclus avec l'Entente, la réorganisation .'une armée disciplinée et la restauration de la ropriété. La Reichstag adopta |?s nouveaux erédita de gu«rre Berlin, 13 juillet. — Le Reichstag a adopté 2 crédit de guerre de 15 milliards, à l'opposi-i-on des social-démocrates indépendants et à 'abstention des Polonais. Les socialistes français et la susrra Genève, 13 juillet. — D'après le «Journal du 'euple», les chefs socialistes en France ont en-imé des négociations avec les associations pro-sssionnelles, dans le but d'exiger du gouver-ement l'entrée en négociations provisoires et ans engagement, dans le but de discuter la uestion de la paix et d'amener une fin rapide e la guerre. La gu«rrs aérienne Le fiasco américain contra Cob'ense Berlin, 13 juillet. — Durant la nuit du 10 u 11 juillet, une escadrille américaine de 6 vions a tenté d'attaquer la ville de Coblence à oups de bombes. L'attaque a complètement choué. Aucun des avions n'est parvenu à je-;r des bombes. Cinq des avions de cette esca-rille se virent couper la retraite au-dessus de os lignes ; tous, ils tombèrent entre nos mains t les occupants purent être faits prisonniers jvauts à Quelque» exceptions près. Deouis plus d'un an, les Américains n'ont cessé de se van ter qu'à l'aide de milliers d'avions, ils rédui raient en cendres les_ villes de l'Allemagne oc cidentale, et amèneraient la défaite décisive di peuple allemand à l'aide de leur arme aérien ne, là où toutes les forces de l'Angleterre e de la France avaient échoué. L'attaque aérienne d'hier était le premier essai fait par les Améri cains à l'aide de leurs propres forces. Ce fut ur échec_ lamentable. L'expérience pénible que le: Américains ont faite en peTsonne leur apprendn à distinguer entre la vantardise et la réalité. Le bombardement des villes françaises. Paris, 12 juillet. — D'après une statistique publiée par le «Petit Parisien», la ville de Dunkerque a subi 159 attaques aériennes, 25 bombardements par des canons à longue portée, 4 bombardements par des navires de guerre et 1 attaque de zeppelins. De plus, la ville a été alarmée 211 fois à la suite de raids d'avions allemands dans le Nord. La ville de Rouen a également beaucoup souffert. Incendie d'une fabrique en France. Paris, 12 juillet. — Le «Journal» annonce que la grande fabrique de chocolat Poulin, à Blois, a été détruite par un incendie. Plusieurs centaines d'ouvriers se trouvent sur le pavé. Les dégâts sont évalués à 6 millions de francs. Les exigences des mineurs anglais Amsterdam, 13 juillet (Reuter). — Le contrôleur des mines ayant refusé de donner suite aux exigences des mineurs demandant l'augmentation des salaires et la réduction des heures de travail, le Conseil national des mineurs a demandé à Lloyd Georg-e, sous menace d'une grève générale des charbons, de recevoir une délégation. Lloyd George a consenti. Troublas à Glasgow Berne, 13 juillet. — Dimanche dernisr, des troubles ont éclaté dans les rues de Glasgow. La foule, composée en majeure partie de soi-disant «bolchevistes», a exigé la mise en liberté du bolcheviste Tohn Mac Lean, condamné récemment à cinq ans de prison pour violation de la loi de défense nationale. Les tramways ont été arrêtés et le personnel a été battu. Fortune et disgrâce ds généraux italiens Rome, 13 juillet (Stefani). — Les généraux C'adorna,^ Porro et Capello ont été mis en disponibilité et ont été déclarés déchus de leur grade et de _ leur pension. Berne, 13 juillet. — Par arrêté royal, le général Diaz a reçu l'Ordre de Sa.voie, qui constitue la plus haute distinction militaire, comme récompense spéciale de ses mérites militaires et d'organisation depuis qu'il a repris le commandement suprême. La crise ministérielle en Hollande La Haye, 13 juillet. — Mgr le Dr W. H. No-lens, membre de L\ deuxième Chambre des Etats généraux, a été chargé aujourd'hui de constituer le nouveau ministère. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Débarquement de troupes considérable ' d3 !'Entante è la côte russe Londres, 13 juillet (Reuter). — Des forces de combat 'considérables de l'Entente gardent la côte de Murman. D'autres- troupes ont été expédiées.Protestation du gouvernement russe. Moscou, 15 juillet. — Le commissariat pour les affaires étrangères a adressé une note au représentant de la Grande-Bretagne à Moscou par laquelle il exi^e le retrait des détachements' anglais qui ont débarqué à la côte de Murman. Simultanément, le commissariat a de nouveau protesté contre la présence de navires de guerre anglais à Murman. A la recherche de Saivlnkoff Pétrograd, 12 juillet. — L'ancien ministre de la guerre Sawinkoff, activement recherché depuis l'assassinat du comte Mirbach. dont on le soupçonne d'avoir été le véritable instigateur, est parti pour Vologda avec M. Noulens, l'ambassadeur de France. Une forte prime est promise à qui le fera arrêter. Les idées de M. Tschitscharine Paris, !13 juillet. —■ M. Ludovic Naudeau rend compte dans le «Temps» d'un entretien qu'il a eu au début de mai avec M. Tschitscherine, qui lui a déclaré, entre autres: —- Notre plus cher désir est de nous réconcilier avec la France et d'entretenir les relations ies plus cordiales avec elle. Toutefois, nous avons été forcés de demander le rappel de M. l'ambassadeur Noulens, car il nous était impossible de lui permettre de se mêler de nos affaires intérieures ni d'admettre qu'il approuve ouvertement l'occupation de notre territoire par des troupes japonaises. La France entre dans une mauvaise voie si elle appuie la contre-révolution en Russie. Nous possédons la preuve que les menées japonaises des Alliés se# font d'acoord avec notre parti réactionnaire. Si les Alliés ne veulent rien faire sans l'assentiment de la Russie, comme ils le prétendent, qu'ils commen-;ent donc à se mettre d'accord avec nous. La paix nous est indispensable, et nous entendons qu'elle ne soit pas troublée. Il nous est impossible d'entrer de nouveau en guerre parce que ;elle-ci nous conduirait, comme aussi nos an-riens alliés, aux pires catastrophes. En conséquence, nous ne voulons pas de l'intervention japonaise sous aucune forme, pas même sous la forme d'un prétendu secours, car: 1. Nous ignorons si le Japon n'entendrait pas :onserver les territoires qu'il aurait occupés; 2. L'intervention du Japon entraînerait des mesures militaires de la part de l'Allemagne ; 3. L'attention de la démocratie russe serait détournée du danger allemand et se tournerait /ers le nouveau danger, et cette éventualité_ mérite d'être prise en très sérieuse considération. M. Naudeau a posé ensuite au commissaire lu peuple la question très délicate suivante : — La Russie ne serait-elle pas disposée à col-aborer avec les Alliés et le lapon en Extrême-Orient, à condition que J'Entente reconnaisse officiellement le gouvernement des Soviets ? M. Tschitscherine a répondu : -— Non. Une reconnaissance subordonnée à me intervention iaponaise ne nous intéresse pas. L'entrée des Japonais en Sibérie ne peut être envisagée ni du consentement ni contre la vo-onté des Soviets. » La répression en Irlande. Berne, 12 juillet. — Le général French an-îonce, dans une proclamation, la dissolution oar la force des cinq grands organismes irlan-iais, en vertu d'une loi datant de 1887. Cette proclamation vise les ligues de Sinn-Fein, la Ligue gaélique et d'autres organisations de la nsme tendance. La gouvernement Eratianu eur la seiletta Bucarest, 13 juillet. — Le député Georges stroïci a eu hier à la Chambre roumaine,., aux îcclamations nnanimes, une motion tendant à îggraver l'accusation contre l'ancien gouvernement qui a entraîné la Roumanie dans cette ïuerre désastieuse. La motion est signée de 20 léputés et avait été renvoyée aux sections de a Chambre. Conformément à la loi, elle passa i l'ordre du jour, cinq jours plus tard, c.-à-d. e 17 juillet. L'accusation se base sur la vio-ation de l'article 122 de la Constitution et sur es articles 1 à 4 de la loi concernant^ la responsabilité ministérielle. Elle vise l'ancien président du Conseil. Tonel Bratiar>u, qui, avant que la guerre éclatât était également ministre de la guerre et devint plus tard ministre les affaires étrangères, ainsi que les anciens ministres Vintilla Bratianu, Emile et Alexandre Costinescu, V. G. Mortzoun, Victor Anto-nescu, Dr C. Anghelescu et l'ancien vice-prc-sident du Conseil Take Tonescu. Les points d'accusation sont les suivants: 1. ) L'entrée des troupes russes en territoire roumain autorisé anticonstitutionnellement et sans l'assentiment de la Chambre des Représentants ; a.) Négligence coupable -du gouvernement^ oui n'a pas préparé l'armée, malgré qu'il disposât amplement de temps et d'argent ; 3.) L'armée était désorganisée, attendu que les travaux préparatoires avaient été confiés à quelques mains aussi peu nombreuses qu'incapables à l'exclusion des autres services légaux et contrairement à l'ordre voulu ; 4.) Les intérêts publics ont été lésés en es sens que certaines personnes ont reçu des autorisations d'exporter des céréales, de la benzine, etc., en vue de réaliser des gains illicites au détriment de l'Etat ; 5.) Le trésor de l'Etat et les dépôts, de mSm« que les documents publics et les archives ont été transférés à l'étranger d'une manière illégale ; 6.) Des trains de chemin de fer et des moyens de transport ont été utilisés abusivement en vue de sauver les biens des ministres et des favoris, au lieu d'être affectés au transport des blessés, des troupes et des munitions. C'est ce qui explique comment une grande partie d'objets nécessaires à la guerre et de matériel de guerre a été perdue, dans les territoires occupés; 7.) Lors de l'évacuation des territoires occupés ultérieurement, des jeunes gens de 15 à 18 ans ont été entraînés de force ; une grande partie d'entre eux sont morts par suite de négligence et de manque absolu de soins ; 8.) Une g'rande^ partie de la fortune publique et privée a été détruite sur l'ordre du gouvernement, par l'incendie et par d'autres moyens, sans que la défense nationale l'exigeât; J3.) Des membres du Parlement ont été amenés par voie de concussion à ne pas exercer leur droit et la Teprésentation du peuple a été induite en erreur au sujet de la situation réelle des affaires de l'E.tat ; 10.) Le gouvernement a cédé la flotte roumaine au gouvernement russe, qui l'a utilisée sous son pavillon ; cette olpération s'est faite sans l'assentiment "de la Chambre et contrairement à la loi. Découverta de minerai de fsr aux tlas Célèbes Batavia, 13 juillet (Ag. press. néerl.). — Les gisements de minerai de fer des Célèbes ont ét< examinés. De l'avis des ingénieurs, ils fourniront un fer excellent. Le capital nécessaire l'exploitation est évalué à 30 millions de francs. On compte sur un bénéfice annuel de 10 millions de florins. ECHOS ET NOUVELLES POUR LES ENFANTS Le Comité National continuera, pendant toutes les vacances, la remise du repas scolaire aux enfants -en âge d'école. D'autre part, une annexe vient d'être apportée au règlement des dits repas. Jusqu'ici la remise du repas au domicile était autorisée en cas de maladie temporaire de l'enfant, sur présentation i'un certificat médical. Il a été décidé d'accorder dorénavant semblable faveur aux enfants aui, en raison de leur état de santé, ne peuvent fréquenter l'école de façon permanente. Toutefois, pour octroyer cette permission, les comités locaux devront être en possession d'un certificat smanant, soit du médecin scolaire, soit de tout autre médecin désigné par eux. Aucun autre certificat^ ne pourra être admis. Enfin, le relevé des dépenses relatives aux repas scolaires pendant la dernière quinzaine de juin se monte à 189,427 francs. C'est le plus fort chiffre atteint iusqu'ici. STATXSTIQ-UB Là statistique générale des sommes allouées lux ouvroirs, syndicats et œuvres d'assistance aar le travail de Bruxelles vient d'être dressée. Le montant global des salaires payés par ces Douvres se monte à 9,172,724 fr. Les subsides ac-:ordés à chaque œuvre forment le tableau suivant : Ouvroirs de confection, 5,255,496 fr. ; Syndicat de la lingerie, 297,014 fr. ; Centrale so-riale, 307,186 fr. ; Union patriotique des femmes neiges, 876,854 fr. ; Union philanthropique des maîtres-tailleurs, 530,259 fr. ; Vestiaire central :t ateliers de réparations, 333,741 fr. ; Ouvfoir lu Cirque Royal, 264,475 fr. ; Ateliers de ccuDe ;t de couture, 47,509 fr. ; de cordonnerie, 53,463 r. ; de galocherie, 45,817 fr. ; de tricotage, !5,943 fr., etc. LA POPULATION DU GRAND-BP.UXELLE8 Afin de permettre à chacun de faire d'utiles :omparaisons quand nous parlons de questions le ravitaillement, nous publions le petit relevé îuivant dont les chiffres nous permettront de iuivre les fluctuations de la population du arand-Bruxelles. A retenir que les chiffres de 1918 renseignent a population de « droit » et non de « fait » ; :ette dernière est, en général, inférieure de plus le 12 p. c. à la population de droit. 1911 1912 1918 Bruxelles 176,947 175,808 170,826 Vnderlecht 64,425 68.315 71 125 itterbeek 33,779 36,508 ?or®st 25,671 27,346 31,567 txeUes 76,405 81,772 87,597 fette-St-Pierre 15,287 15,483 16,012 voekelberg 12,663 12,606 13,003 f/, , , 35,714 37,670 41,547 ^olenbeek 74,857 76,218 76,735 3t-Gilles 66,592 66,572 68,268 > i- Tosse-ten-N oode 32,282 32,474 32,255 schaarbeek 8-5,389 90,231 100,329 JccIe 28,127 29,282 32,103 Total : 723,138 748,334 777,935 POUR LES ORPHELINS Le 27 juillet aura lieu, de 6 à 11 h. du soir/ tu Royal Rinking, chaussée de- Waterloo, 567, m grand Longchamp fleuri, organisé au profit lu Foyer des Orphelins. Des prix seront décernés aux chars et groupes les mieux fleuris. Entrée : 1 fr. 25. LE RAVITAILLEMENT. — A ETTEREEEK. Pendant la quinzaine du 15 au 23 juillet, cha-iue habitant de la commune pourra obtenir au nagasin communal, avenue d'Auderghem : 800 %r. de miel artificiel pour 1 fr. 32 la ration Î00 gr. de sirop mélangé pour 0 fr. 4.3 la ra-ion, 1 biscuit militaire pour 20 centimes, 500 ïr. de pois secs pour 4 fr., 500 gr. de farine de )ois pour 3 ff. 25 et 250 gr. de fromage pour i fr. 50. Le comptoir de vente pour la ration supplé-neniaire de sucre délivrée aux malades et aux înfants sera établi, désormais, au bureau du :adastre. Néanmoins, les ventes auront lieu aux1 lates fixées. L'inscription pour l'obtention de a ration de sucre pour malade reprendra le 22 uillet et sera continuée jusqu'au 15 août. L'inscription pour les visites à domicile sera :lôturée le 10 août. La direction des magasins communaux informe le public que les verres à confiture vides, Dien propres, avec couvercles, seront repris, à Dartir du 15 juillet, à raison de 15 centimes pal ferre. (A.) A SASNT-GiLLES On pourra se procurer, aux magasins com-, munaux, au cours de la quinzaine du 15 au 28 juillet : miel artificiel, 600 gr. par personne jour fr. 0.99 ; sirop mélangé, 400 gr. par personne pour fr. 0.96; féveroles, 500 gr. pour fr. 2.50; farine de fèves, 100 gr. pour fr. 1.20: al umettes, 5 boîtes par ménage, pour fr. 0.55/ jas noirs pour enfants à 8 francs ; des chaus settes à fr. 5.80 et 7.65 la paire. (A.) LES RECOLTES SERONT BONNES Les pluies ont fait du bien aux cultures. Les récoltes de pois et haricots seront excellentes, malgré la sécheresse. Les prévisions sont supé. rieures aux résultats de l'an dernier. Beaucoup de fermiers se plaignent du « vandalisme » des Bruxellois, qui vont le dimanche ravager les plantations et les champs de blé. Nos paysans sont peu dignes de considération, mais endommager des champs de blé est ridicule, la plus grande partie des-récoltes devant être livrée au Comité National et servir à, l'alimentation il»* ritadijw-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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