Le bruxellois: journal quotidien indépendant

695 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 03 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3r0pr7pb1h/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

AFRIQUE DU SUD. — Ça dépend, des cas. I «. Il y a quelque temps, 1' « African World », •'l'organe des magnats miniers sud-africains,écrivait : « Nous ne pouvons admettre que les colonies conquises en Afrique fassent retour à l'Allemagne parce qu'il a été établi par mille exemples que l'Allemagne n'est pas colonisatrice. » Malheureusement pour le journal -sud-africain, la «Deutsche Tageszeitung» rappelle que le même « African World » a publié, en 1913, un numéro spécialement consacré à l'Est africain allemand dans lequel se rencontre le passage suivant : « Il est presque impossible d'exposer ce que les Allemands ont réalisé en quelques années de travaux civilisateurs en Afrique orientale avec des moyens relativement modestes quand on compare la colonie allemande à celles de leurs voisins anglais, belges et portugais. (H.) ALLEMAGNE. — La navigation intérieure. — Afin d'alléger le trafic des chemins de fer on se propose de canaliser la Moselle. Certains émettant des doutes au sujet de la possibilité de ce travail, en guise d'épreuve, le toueur « Gott mil uns », est parti le 26 avril de Coblentz avec un chargement de 150 tonnes de houille en destination de Metz où il est arrivé le 1er mai sans encombre. L'événement a fait sensation attendu que depuis 1858, c'est la première fois qu'un bateau effectue ce trajet et ce résultat exercera une grande influence sur l'avancement des travaux préparatoires déjà entamés. (H.) Berlin, 10 mai. — Hier au cours d'une réunion du Comité consultatif de 1' <c Union économique mondiale», a été examinée la question de l'extension du leseau des voies de navigation intérieure de l'Europe central© et d'une appropriation plus judicieuse des chutes d'eau. Un délégué du gouvernement impérial a notamment parlé des plans .d'ensemble qui ont récemment vu le jour. Il a notamment exposé qu'il est indispensable de rendre le régime des rivières et des fleuves plus favorable à la navigation par un ensemble de travaux d'art et un réseau de canaux intermédiaires. Dans cet ordre d'idées, l'es canaux du Rhin, du Mein et du Weser au Danube sont de la plus haute importance. (H.) Le ■professeur Brentano et le libre échange. — On écrit de Munich à la « Frankfurter Zei-tung » : Le professeur Brentano, au cours d'une séance de 1' « Association économique » de Munich, a pris la parole pour réfuter les attaques dont son enseignement est l'objet au point de vue du libre-échange et des conceptions de l'ancien et du nouvel esprit du commerce international. Appeler à l'Université de Munich un professeur investi d'un mandat impératif qui lui impose la défense des théories protectionnistes semblables à celles dont le Reichstag et l'ancien ministre le comte Soden le désirent, est un attentat à la liberté de la science, a dit entre autres l'éminent professeur qui ajoute : « La guerre n'a démontré en aucune manière la faillite du libre échange. Ce n'est pas l'agriculture seule mais aussi l'es- Erit de sacrifice et l'économie des populations ur- aines qui ont rendu la résistance possible. Des tarifs protecteurs présentent toujours un caractère agressif, conduisent au mercantilisme et à l'é-g-oïsrne industriel et commercial et, fatalement, aboutissent à de nouvelles guerres. Seul le libre échange, y compris la liberté des mers, peut faire naître l'espoir d'éviter de nouveaux conflits armés à l'avenir. » 11 y a là un ensemble de faits et de constatations dont nos protecteurs cléricaux pourraient méditer les enseignements. Fasse le Ciel que les hommes comme le professeur Brentano ne prêchent pas dans le désert pour le plus grand bien de nos descendants. (H.) REVUE DE LA PRESSE L'évacuation da Paris. On lit dans un journal de Paris : Que de circonlucutions pour une chose si naturelle ! L'ennemi est à quelques kilomètres de Compiè-gne et occupe Château-Thierry. Il serait criminel de ne pas prendre les précautions élémentaires. Paris représente, en dehors du prestige dont» il Rayonne, un amas formidable de richesses. Il est indispensable de mettre cette fortune à l'abri. M. Louis Puech l'évalue à 100 milliards. Son chiffre à'est pas excessif. Que les femmes, les vieillards et les enfants partent pour nos provinces, cela ne peut avoir que l'effet heureux de les mettre hors de la portée des bombes, des Gothas et des obus dont veut bien nous gratifier ce chef-d'œuvre de la civilisation moderne, le canon monstre. L'avantage du départ est encore de permettre à nos femmes et à nos enfants de respirer l'air salubre de la campagne, de calmer leurs nerfs, d'améliorer une santé que compromet toujours la vie active et fébrile de la grande cité. Mais pourquoi diable, à propos de tout, à propos de bottes, nous vouloir bourrer le crâne ? Nous dire que les départs ne modifient en rien la vie parisienne, c'est nier la réalité. La vérité jst que Paris modifie de jour en pour sa physionomie. Les boulevards ont aujourd'hui l'aspect des dimanches de la belle saison où les Parisiens désertent leur ville pour la campagne. Et c'est très bien ainsi. Nous espérons même que l'exode va continuer, que le gouvernement prendra des mesures pour mettre en sécurité les gens qui ne peuvent, par leurs propres moyens, s'en aller; pour transporter ailiers outillage, matières premières et marchandises qui, j'en ai la profonde conviction, ne tomberont jamais aux mains de l'ennemi,mais qui peuvent être détruits par les engins nouveaux dont nous a doté l'art de la guerre. On a déjà travaillé dans ce sens. M. Louis Puech donne des chiffres rassurants. On peut évacuer 50,000 personnes par jour, et les mesures envisagées portent ce chiffre à 150,000. C'est parfait. Paris et sa banlieue peuvent, dans ces conditions, être rapidement évacués. Mais il est indispensable que le même effort soit fait pour les matières premières, l'outillage, les marchandises et le transfert des usines... — . Les Revendications des Maraîchers et Cultivateurs. La même impartialité qui a déterminé notre jugement plutôt sévère sur le meeting tenu, dimanche dernier, par les maraîchers, cultivateurs et travailleurs de la terre («Bruxellois» du 27-28 juin, éd. A n. 1342), nous oblige à reconnaître le bien-fondé de certains de leurs griefs. Nous avons été les premiers à protester éner-giquement contre les faveurs spéciales accordées aux chômeurs dont on encourage ainsi l'oisiveté et la paresse, dont on annihile l'énergie morale, dont on amoindrit la valeur professionnelle, dont indirectement on développe les vices latents, notamment la passion du jeu, faveurs qu'on refuse aux travailleurs de toutes catégories, manuels comme intellectuels. C'est là un abus évident et révoltant que réprouve tout homme sensé et que toutes les tirades patriotardes ne peuvent excuser. Le résultat en est les exigences outrées des demi-chômeurs qui parfois consentent, en cas d'accalmie du trafic clandestin, à consacrer leurs loisirs à quelque travail irrégulier, d'ailleurs aussi largement pavé que 'nonchalamment exécuté. Quant aux chômeurs « purs », ils croiraient se « déshonorer » en cherchant les ressources nécessaires à la vie autrement que dans les secours et subsides de la charité officielle et privée déguisée sous des appellations à effet et aussi dans les tripotages illicites. De là la cherté et la rareté de la main-d'œuvre et, partant, le double surenchérissement de la vie par les énormes dépenses du budget de l'assistance et le coût des matières premières. C'est ce fait que constatent avec raison les paysans protestataires. Mais c'est là une plaie sociale qui atteint la généralité et non seulement la caste rurale et paysanne. Nous accordons en outre aux cultivateurs les circonstances atténuantes résultant de la rareté et de la cherté des engrais naturels'et chimiques nécessaires à la fumure des terres, ainsi que de la pénurie des graines, semences, etc., dont la qualité est également défectueuse. Toutefois, entre l'augmentation logique des prix qui en résulte et la hausse factice et insensée des produits maraîchers, il y a un abîme; puis les cultivateurs ne Sont-ils cas eusjuêmes nmducteura ETRANGER et fournisseurs des semences et graines dont il; contribuent par leurs exigences à fixer les pris forts? Nous sommes aussi d'accord avec eus quand ils demandent de frapper d'un fort im pôt de guerre les courtiers, intermédiaires e trafiquants des produits de la culture et qu: échappent aux taxes atteignant les maraîchers et cultivateurs propriétaires ou locataires. Lorsqu'ils signalent les abus qu'offre le cas di rentier domicilié à Bruxelles et y jouissant d< toutes les faveurs (?), d'un bon (?) ravitaille ment et gros propriétaire à la campagne où i' profite de tous les avantages (réels ceux-ci) de! possesseurs et exploitants de cultures grande; ou petites, nous les approuvons. Comme eux nous réclamons une base plus équitable de l'impôt, mais encore une fois il s'agit en l'occurren ce de vœux légitimes, mais qui n'ont que de lointains rapports avec la hausse scandaleuse de: produits maraîchers et les exigences outrecui dantes des cultivateurs. Le surenchérissement de la valeur locative des terres est réel, mais qui er est l'auteur, sinao. le paysan lui-même qui, dans le but d'en tifer un profit centuple, pousse les offres à un taux qte n'eût jamais osé demande] le propriétaire lui-même ? Un autre scandale est celui de la folie du cl tadin qui va relancer le paysan jusque dans sor patelin et renouveler à son égard ce que celui-c: fait avec son propriétaire ? Le paysan en exulte tout en déclarant d'un ton paterne : « Te profite du fait sans l'avoir créé !» Lui, c'est l'hypocrite madré qui joue au Jocrisse innocent et bénévole Quant à la hausse constante de toutes les denrées dont se plaint le paysan, le pauvre ! qu: donc, sinon lui, y contribue pour la plus large part ? On vit; dit-il, de pain, de viande, de graisse de beurre, d'oeufs, de lait, etc., et non pas de légumes qui par eux-mêmes ne constituent pa: un aliment complet ! Ignoble tartuferie qui permettrait à un assassin de dire : « Ma victime n'a pas seulement succombé à mon coup de poignard homicide, mais aussi à l'influence des nombreux germes morbides des maladies don1 elle « pouvait être atteinte ». Certes, le légume ou la pomme de terre ne constituent pas à eux seuls l'aliment parfait, quoi qu'en pense le végétarien; mais ils peuvent servir, en ces moments surtout, de base à une alimentation économique et rationnelle, tout comme le laitage, les œufs, les fruits dont la hausse ne peut, affirment les ruraux, être imputée à eux seuls.mais dont nous persistons à les déclarer les complices intéressés sinon les premiers auteurs responsables. Nouveaux Ponce-Pilate, mais plus coupables et plus hvpocrites que le nrocon'Sul romain, les ruraux portent à jamais l'indélébile respon sabilité d'avoir affamé et rançonné les gens des villes, leurs frères belges ciue, selon leurs propres termes, « seuls des aliments nutritifs peuvent sauver d'une mort certaine ou d'une dégénérescence future ! » Quant aux jérémiades sur le sort du paysan « exerçant un métier d'esclave et de bête de somme insuffisamment nourri et n'ayant de repos de nuit ni de jour, astreint à un labeur tuant », les ruraux mentent sciemment! Ne dirait-on pas qu'il s'agit des serfs du moyen-âge. taillables et corvéables à merci ? Et nous qui pensions être à l'époque du « Paysan Roi » ? Phraséologie qui ne leiïrre personne! L'évidence est d'ailleurs là, indéniable. L'argent abond dans les campagnes, la vie y est large et aisée, le confort moderne, inconnu jusqu'ici, s'est installé dans les fermes où le mobilier luxueux e* coûteux a remplacé l'ameublement rustique de jadis. Et la manière de vivre et le luxe des vêtements et les dépenses somptuaires ? Ce sont là des « faits » qui cadrent bien mal a--ec cet exposé de motifs de la « misère » du camcagnard! Dans un verper près d'Anvers, à Oorderen, on a trouvé 42,000 marcs enfouis dans une caisse en zinc. Nous reviendrons sur la question du rolon chômeur, de la liberté abs'olue des transactions, de la lutte contre les trusts d'accaparement, de la surveillance de l'emploi des taxes et imoôis. Nous adhérons, en attendant, au projet de la créntion d'un conseil supérieur de la culture maraîchère et agricole, d'une chambre agricole. Celui d'une tarification générale de tous., les produits de consommation nous parait surîo-. mériter une sérieuse attention. En résumé, dans le manifeste de la Ligue des maraîchers, cultivateurs et travailleurs de la terre, il y a des revendications relativement justes, dont il y aura lieu de tenir compte; mais ce n'est ni nar la ridicule menace de la rrève, à laquelle ils ne songent pas, ni par l'ultimatum, ni en affamant le citadin qu'elles doivent se résoudre. La cause du paysan rallierait certains suffrages s'il commençait par donner lui-même l'exemple de la fraternité et do l'altruisme, en cessant de rançonner, d'exploiter à outrance et de voler avec un aussi scandaleux cvnisme les habitants des villes. Ockcy, ECHOS ET NOUVELLES LE GERCLB VICIEUX Si les légumes sont hors prix, disent nos maraîchers voleurs, ce n'est nullement de leur faute; ils ne visent pas aux gros bénéfices, mais tout est si cher : viande, vêtemen'.s, chaussures, sans compter les engrais, !e fumier, etc. L'éleveur vous tiendra le même langage en remplaçant le mot viande par ceux de grains et légumes : le boucher arguera de sa bonne volonté et de son désintéressement et criera haro sur l'éleveur; l'épicier accusera le trafiquant; le trafiquant s'en prendra au courtier; le courtier au bottier; le bottier au tailleur, et ainsi de suite. Iî est entendu que chacun d'eux est, pour ce qui le concerne, l'être à qui répugnent le plus le gain usuraire et l'exploitation éhontée du prochain; il ne gagne rien, le « pôvre » ! Au contraire, il perd, ii mange ses économies, bientôt il en sera réduit à aller lui-même à la soupe! Tiens, mais puisque chacun de ces messieurs professe de si nobles sentiments, que ne s'eniendent-ils entre eux? Si vraiment ils VEULENT tous se contenter d'un bénéfice raisonnable, chacun pour sa part rabattra de ses prélen ions ; du coup tous les articles diminueront peu à peu de prix jusqu'à devenir aussi raisonnables que les temps le permettent,et si le problème de la vie chère n'est pas complè'.ement résolu, sa solution en sera tout au moins fort avancée. Il se-fait possible à chaque corporation de se faire reconnaître, de désigner des délégués qui formeraient, toujours par élection, un syndicat général communal, puis provincial, puis national, véritable comité de Salut public composé de gens compétents chacun en sa matière et possédant dans son ensemble les capacités suffisantes pour prendre les mesures que comporte !a situation. Nous pourrions nous étendre au sujet de sa composition, mais il faudrait avant tout que chacun s'entende avec son voisin pour se contenter d'un bénéfice raisonnable ... et voilà le grand hic! Hélas, nous connaissons trop l'actuelle mentalité de nos concitoyens pour espérer que notre appel sera entendu et que ia fièvre d'or du jour cède la place à une entente véritablement patriotique et altruiste. (IÎ.) v- A BRUXELLES. — UNE SECONDE REPARTITION DE BEURRE. La ligue des marchands et producteurs de beurre du Brabant procède, à partir du 1er juillet, dans les caves des Halles Centrales, à une 2me distribution de beurre aux habitants de Bruxelles-ville. La ration est fixée à 200 gr. par personne au prix de 2 fr. (a.) > LA HAUSSE DU SUCRE Le sucre débité par la Société intercommunale des Magasins communaux vient de subir une forte hausse. La ration de sucre rangé de 750 grammes vient d'être portée, à partir du 1er juillet, de 1 fr. 13 à 2 fr. 34. (a.) * ' TRAFIC DU PAIN Aa la frontière hollandaise se trouve le petit village de Canne dont les heureux habitants jouissent du privilège de disposer de 600 grammes de pain par tête et par jour, ce1 dont ces égarés profitent pour en trafiquer! Ce Commerce prit une extension telle, que l'autorité allemande s'en est émue et a fait annoncer par voie d'affiche que toute infraction constatée sera passible d'une amende de 200 mark. A MOLENBEEK-SAÏNT-JEAN A l'exemple de la commune d'Anderlecht. la section de linstruction publique de Molenbeek examinera très prochainement Iç projet d'instituer une école moyenne pour garçons. Il n'y aurait pas d'emplacement à choisir, t>ar- - tant uas ds .nasxeau..bâtiment Jt conduire. Une^ • partie de la nouvelle école de la rue de la Pros périté pourrait être destinée à cet usage. L'école moyenne pour garçons de Molenbeel ne comprendrait pas de section préparatoire, tou tefois tout le cycle des trois année3 d'étude: moyennes y serait organisé ainsi que les deuj ; régimes français et flamand. Il existe déjà une école moyenne pour fille: i dans l'industrieux faubourg. LE CONSEIL COMMUNAL DE ST-JOSSE-TEN-NO OBI s'est réuni samedi en sections réunies pour exâ i miner un projet de barême nouveau pour le: 5 traitements des fonctionnaires et employés com i munaux. Ce projet lui était présenté par le Col lège. Il favorisait étrangement les hauts fonction naires : il apportait par exemple jusqu'à 3200 fr: d'augmentation à des chefs d'école, 1200 fr. ; des chefs de bureau, etc. ; par contre, les em ployés étaient, une fois de plus, sacrifiés. Heureusement, la majorité des conseillers ; pu se rendre compte de l'étrange façon dont 1< Collège traitait les employés et a rejeté pure ment et simplement les propositions qu'on sou mettait à son approbation. Un nouveau proje devra être soumis rapidement ; souhaitons qu'f sera conçu cette fois selon une meilleure concep tion de l'intérêt de la masse. Au cours de cette même séance, on a porté le i salaire des agents auxiliaires de la commune de 4 fr. 25 à 5 fr. En outre, on a décidé de portei de 50 à 75 fr. l'indemnité mensuelle de vie chèli accordée au personnel communal, (a.) UN 'MINISTERE DES REFUGIES En tablant sur les appréciations du générai anglais William Robertson qui estime que h guerre pourrait bien durer longtemps encore, le «Belgisch Dagblad» soulève une question extrê-mement intéressante : « Le gouvernement belge ne pourrait-il pas, insinue-t-il. créer un ministère spécialement organisé en vue de s'intéresser aux réfugiés belges fixés à l'étranger ? 11 n'est pas nécessaire pour ce faire, assure nor sans une malicieuse ironie notre pince-sans-rire de confrère, de créer un 15me ministère avec touî un état-major de fonctionnaires et d'employés attendu qu'il y a déjà trop de ministres, de fonctionnaires et d'employés. Mais un de ces ministres, qui ne se foulent pas la rate au Havre, pourrait très bien prendre la direction de ce département, et il se trouve assez de fonctionnaires inactifs à Sainte-Adresse pour y recruter le personnel nécessaire. Auprès^ de l'ambassade qui représente nos intérêts près les grandes puissances est -envoyé us attaché militaire, voire même un général. Qn parle de déléguer en Hollande un ministre d'Etat qui s'occuperait spécialement des intérêts économiques. Pourquoi ne dépêcherait-on pas un personnage belge en vue pour s'occuper des réfugiés? Ces fonctions ne seraient assurément pas une sinécure ; mais ne présentent-elles pas un caractère patriotique et humain capable de tenter l'énergie et l'intelligence d'un homme de cœur ? Et, pour lui faciliter la tâche, à côte de ce commissaire royal pour réfugiés ne pourrait-on pa.^ organiser une commission composée de délégués des réfugiés eux-mêmes, qui s'occuperait des réclamations et des enquêtes auxquelles elles pourraient éventuellement donner lieu?(il) ENCRE MALODORANTE De tous côtés nous arrive l'éclio de plaintes amères relatives à l'odeur désagréable que dégagent nos feuilles. Bien que ces plaintes soient en tour, points justifiées, nous n'en pouvons mais ! L'huile de lin et les vernis qui servaient autrefois à la confection d'une encre d'imprimerie quasi-inodore, n'existent plus qu'à l'état de souvenir. L'huile de lin ? Mais elle a disparu et a été remplacée par une sorte de gouaron moins bonne, bien moins bonne, mais auixe'.nonc malodorante. Pas malsaine donc, mais combien desagréable, cette odeur ! Il ne nous reste qu'une chose à faire : prier nos lecteurs de supporter ce mal avec la même résignation qu'ils apportent "à en subir d'autres. Est-ce la seule peste dont nous sommes redevables à la guerre? (H.) . EN PROVINCE * A CHARLE OM . ' -;ut v,e. — De notre correspondant : On vient de rallumer les feux aux Verreries Saâin (Centre de et à Jumet). Le personne! y travaillera au grand complet à partir de lundi. (M. E.) FAI i'S, MEFAITS AU PAYS DE CHAKLEKU1. — A Jumet-Gôhyssart, le feu a éclaté au rez-de-chaussée d'une habitation rue St-Cliaries. — A La Louvière, ies clapiers sont mis au pillage. On vo!e aussi le linge, les draps de lit et les véte-men's. Un individu dont nous avons déjà conté les exploits se distingue, paraît-il, dans ce genre de vol. Pourquoi ne le met-on pas en ïieu sûr? — A Charleroi, M. Charles Pierard, de Gi'.ly, employé à la Banque Centrale de la Sasnbre, se trouvant sur le tram de Montigny s/S., a été « refait » de son porlefeuil'.e contenant 95 francs, etc. — A Marcineile, au préjudice de Mnrtha Maurice, on a volé 100 mark. •fr ^ * * ^•A DINANT. — Noire ravitaillement: un incident. — Uno goujaterie. — De notre correspondant, 30 juin. — Notre dernier article du 25 juin nous a valu la peu agréable visite de deux individus, qui s'estimaient suffisamment visés pour venir faire du boucan chez autrui, ce que même les règles de la politesse la plus vulgaire n'autorisent pas. Ces deux messieurs, parce que nous disions qu'il était beaucoup question en notre ville de détournements de farine ou de froment, ont cru que leur dignité leur, imposait un petit esclandre chez nous. Leur visite ne nous apprit que la valeur négative de leur éducation. Après avoir conversé quelque temps avec eux, on en revint toujours à la question des détournements. Il faut croire que cette conversation n'est pas de nature à plaire à tout le monde; à nous, toutefois, elle plaisait beaucoup, et nous eûmes le regret de devoir constater qu'un de nos deux interlocuteurs n'était pas de notre avis. Toujours est-il qu'à un moment donné il le manifesta brusquement, en nous sautant à la gorge et en nous giflant. En deux secondes, ces grossiers merles, qui oubliaient qu'ils n'étaient pas chez eux, ni même dans un estamingt quelconque, furent mis à la porte, où, sans doute, ils méditèrent sur leur déconvenue et sur les suites qui en résulteront. Disons immédiatement qu'il ne s'agit en l'occurrence, d'aucun membre du Comité de Ravitaillement, mais bien de simples employés salariés, chargés d'un service ou l'autre à la distribution des froments. Oue pense notre Comité •local de cette attitude des employés qu'il occupe ? Il serait bo? de le savoir: au surplus, il nous revient que la plupart des membres les désapprouvent complètement, tou comme d'ailleurs la population dinantaise,de laquelle émanent plusieurs lettres nous félicitant de la bonne besogne que nous avons entreprise, c.-à-d. de tenter de nettoyer ces écuries d'Augias, en révélant au public certains petits faits de nature à ne pas plaire à beaucoup. — Laissons cet incident de côté, M. le f.f. de commissaire de police étant saisi de la plainte, et revenons à nos moutons : Nous disions donc précédemment qu'on avait constaté des détournements de farine ou de froment ; nous ne pouvions préciser, mais en tous cas il y a eu des fraudes. Pourquoi ces distributions de farine, pour la seconde quinzaine de juin, en deux fois, alors que les autres mois on distribuait en une seule fois ? Parce que la farine n'était pas arrivée... et un jour ou deux après, on répartissait à nouveau. Faut-il si peu de temps pour recevoir une telle quantité de farine ? Pourquoi, au surplus, certains individus ont-ils la faculté de faire des tartes toute les semaines ? C'est la question que nous pose un ouvrier, qui nous renseigne bien des choses que nous contrôlerons. Qu'il est bienheureux également celui-là qui peut pêcher constamment avec du fromage,alors qu'on n'en trouve plus ici qu'à des prix exorbitants ; or, ce « bienheureux » ne roule précisément pas sur l'or ! Quelle chance particulière a cet autre individu qui peut remettre du saindoux pour de la chicorée, tandis qu'il ne possède pas de cochon ! Au surplus, il serait curieux, nous dit un brave ouvrier, de se trouver sur une route qui conduit à un moulin : ce sont toujours les mêmes que l'on voit passer avec des besaces pleines. Combien il y en aurait des heureux s'ils pouvaient faire des promenades de ce eenrei Et-D.uis. ces t&auauanls que y f • mité constate bien souvent, d'où proviennent-ils? Est-ce au lieu d'expédition, ou à l'arrivée - que cela se produit ? L'expéditeur dit : Ce ne - peut être nous ! Le destinataire répond : Nous > savons qu'il y a constamment des manquants ; : qu'on surveille donc mieux le déchargement. Lorsqu'on secoue les sacs de farine, il y a > toujours des « déchets ». Autrefois ceux-ci retournaient au Comité qui les revendait. Aujourd'hui il n'y en a plus... ou du moins on ne les voit plus. On nous assure qu'ils sont destinés à engraisser les cochons de certains personnages. Et notre Comité local de ravitaillement ? Il nous revient qu'on lui a retiré la haute direction; nous serions heureux, nous, Dinantais, de connaître le motif de cette décision, prise depuis plusieurs mois, paraît-il. C'est le Comité pro-i vincial de Namur qui a pris cette initiative; le Comité National serait-il d'accord sur ce point? Notre article précédent demandant que les i membres du Comité local exercent une stricte : surveillance, n'est donc plus de mise, puisque ceux-ci n'ont plus rien à dire et que virtuellement on les met en tutelle, sinon en suspicion. : Autrefois, on pouvait déposer ses réclamations i dans une boîte aux lettres existant aux magasins « Patria ». Cette boîte n'existe plus aujourd'hui. et l'on-ne sait plus à quel saint se vouer : lorsqu'on doit faire part de ses doléances à Qui-: de-droit. Pourrait-on nous le dire ? demande un brave Dinantais ? ; Ce qu'il y a de plus curieux, c'est que ouvriers comme employés aux magasins de ravitaillement, ont droit à double ration de tous les vivres, tandis qu'un brave ouvrier qui travaille toute une journée, reçoit uniquement les mini-i mes rations que l'on distribue toutes les quinzaines. Ceci -est une iniquité, car la besogne que peuvent accomplir ces « salariés du ravitaillement », comme on les désigne ici, n'est guère comparable au travail que produisent bon nombre d'ouvriers dinantais. Nous devons dire à nouveau, afin qu'on ne se méprenne pas sur la portée de notre article, qu'il ne peut être question d'incriminer les membres du Comité de ravitaillement ni quelques notables de la ville, ainsi que l'a fait, à tort, la rumeur publique. Leur honorabilité ne peut être atteinte. Nous tenons à le proclamer bien haut. S'il y a des coupables, on doit les chercher ailleurs et on croit bien les soupçonner. Copèra. «»»«» Bourse officieuse de Bruxelles Vu les nombreuses demandes de conseils et da renseignements financiers, nous prions nos lecteurs d'adresser dorénavant leurs écrits au : Bureau du Journal ce La Bruxellois». Département: Finance. Noire chroniqueur financier se tient à la disposition de nos lecteurs à titre entièrement gracieux. (Prièro de joindre un timbre pour la réponse.)LUNDI 1 JUILLET 1018 Nous ouvrons la semaine boursière en tendance moins ferme que le début de la semaine précédente. Mais il nous semble toutefois que l'atmosphère générale est meilleure que la dernière clôture. Il y a un peu plus d'activité en certains groupes et si la cote ne montre pas <3u relèvement, du moins y voyons-nous des indices de soutien, provenant de ce que le marché-reste sain quant au fond et que la faiblesse de certaines rubriques prend sa source dans quelques prises de bénéfices, car, répétons-le, jusqu'ici rien n'est venu justifier un ébranlement de la confiance générale et nous voyons toujours avec la même bonne opinion l'avenir de certaines valeurs,dont nous avons parlé incidemment, dans des chroniques antérieures, et qui, si elles payent une légère contribution à l'ambiance générale^ n'en restent pas moins, mais certes tout aussi, intéressantes qu'auparavant et ajoutons-le môme plus attrayantes, leurs prix offrant de nouvelles perspectives de plus-value. Le groupe de nos valeurs nationales fait meilleure figure epie vendredi, pour ce qui regarde nos Renies d'Etat, qui retrouvent plus d'amateurs et raffermissent leurs cours. Par contre nos lots et obligations de villes végètent plutôt. Rente, 71, 72.50; Trésor 1917, 103, 103.25; Bruxelles 1902, 90 : Bruxelles 1905, ex c. 73.75, 74.25 ; Bruxelles Maritime, 65, C5.25; Liège, 1897, 66; Liège 1905, ex c. 70.GO, 71; Congo 1838, 82; Schaarbeek, 60.50, 61; Vicinaux (lots), 100; Ostende. 60. 11 en est de même pour nos obligations' industrielles, qui n'attirent pas l'attention plus qu'auparavant.Congo 5, 525.50; Agr. Hyp. Arg., 495, 505; Caisse Rep. 3.60, 980; Aux. Brésil 4, 320; Perse 5, 127.50; Caire 4, 440; Basses Pyr. 330, 40; Un. Tram., 300, 5; Belgrade, 265, 70; El. Espagne, 470, 60; Mutuelle, 432.50; Anvers, 467.50; Wil-lebroeck. 355; Aumetz 4.50, 485.90; St-Gliisl.» 485; Hainaut, 502.50, 5; Furstenberg, 450; Bohême, 500, 5; Transp. Force, 275; Gaz belge, mars, 480, 2.50; Rosario, 4.50, 460; Suer. St-Jean, 450, 75; Floridienne, 475, 85; entre, var. 75. 80; Tiflis 500 5 p. c., 22.50, 25; Tiîiis 4.50, 20 : Perse, var. 21.50, 23.50. Nos diverses valeurs bancaires ne se départissent pas de leur bonne orientation et sont l'objet de bons échanges à des cours très soutenus. Les Crédit National Industriel conservent également la faveur et s'échangent rondement. Agr. Arg., cap. 660, 5; B. d'Anvers, 1625; B. belge chem. fer, 455, 60; B. belge pour l'étr. 750, 47.50, 52.50; É. Coloniale, cap. 65, 66, div. 20, 19.50; Outremer, 835, 40; Cr. Anversois, 420. 425; Ciéd. Fonc. Ex. Or., fond. 1900, 1880,1900, 10e jouis. 303.75; Créd. Mob. Belgique, 455, 7.50; Créd. Nat. Ind. 10e fond. 920, 30; Hyp. d'Eg., 10e part, 60, 67.50, 60; Imm. Belgique, 190. 2.50; Société Gén., rés. 6500; Trav. Publ. Caire, priv. 300, 10, div. 100, 42.50. Aux Chemins âe fer, si l'ampleur des transactions laisse un peu à désirer, par. contre les quelques cours cotés restent satisiaisants. Nos divers trams détendent bien leurs dernières cotations et certes leur marché n'est pas des plus désœuvrés. Ch. fer Trav. Publ., 235, 40; Congo, ord. 1275, 90 ; Grands Lacs, cap. 325, 35 ; Marit. du Congo, 1200, 1290; Voies ferrées, cap., 390, 405. Alexandrie, priv. 142.50, 7; Anvers, cap. 116, 116.50, fond. 60, div. 50; Astrakhan, ord. 50- Athènes, priv. 33.50, div. 13.50, 12.75; Basses Pyr. priv. 25; cap, 10.50, 10; Belgrade, priv. 100. cap. 32.50, 5; Bialystock, cap. 30, 31; Bilbao," cap./ 137.50, 42.50, jouis. 92.50, 1,00, 90; Bruxellois, ord. 510, 507.50, div. 890 ; Bucarest, div. 12, 13, fond. 75; Buenos-Ayres. div. 35, 34.50, f. 211; Caire, jouis. 830, 40; Tram Car, cap. 17, 18; fond. 50, 51 ; Catane, 35 ; Catalogne, 103, 7 ; Central El. Nord, fond. 13.50, 4.50; Dunk.-Cal., cap. 60, div. 16; Economiques, ex c. n. 3S, 540, 545; Esp. Electr., cap. 167.50. 70, div. 90, 1, f. 1800, 1350 : Florentins, 115, 12(0 ; Galatz, dividende, 36.50; Internation, des Tiamw., capit. 112, div. 44, 46; Kiew, div. 10, 10.50; Liége-Seraing, ord. 475 ; Livourne, ord. 129 ; Madrid-Espagne, priv. 302.50, ord. 235, 40; Murcie, cap. 50, 4p.50. div. 21.50, 20; Mutuelle, cap. 70; Napolitains, cap. 220, 5; Palerme, cap. 90, div. 17, 20; Piémontais, priv.100, 2.50, ord. 125, 7.50; Railways Electr., cap. 520, div. 505; Rosario. cap. 76.25, div. 37, 6.50; Rotterdam, cap. 96.5o", div. 28, 30; Saragosse, div. 25, 20; Saratow, cap. 63, div. 24.50, 5; Tram Savone, div. 14, 16; Secondaires, cap. 585. div. 299, 300; Soc. Belge Tram., priv. 20, 17.50, 20.50; Tientsin, c. 1740, 60, fond. 1875, 925; Tram et Electr., ord. 81, 6; Tram et Electr. Russie, cap. 250, 60; Turin,330; Union Tram, priv. 65, cap. 17. 15, 17; Vérone, priv. 164, 157.50, div. 15, 17. Les métallurgiques sont très irréguiières et plus discutées et certaines rubriques reculent. Les Grandes Chaudronneries de l'Escaut,entre autres, perdent une bonne fraction, oe qui était à prévoir ; les cours affichés ne correspondant pas, paraît-il, à la valeur intrinsèque du titre. Forges Alliance, 810, 25; Atel. Biesme, ord. 165, 2.50; Atel. Germain, cap. 77.50, 82.50; A t. Jambes, fond. 120, 30; Atel. Thiriau, cap. 305, 10. fond. 170, 80; Willebroeck, priv. 410, ord. 100 ; Athus, 325 ; Baume-Marpent, fond. 670 ; Boulonnerie du Nord, 67.50, 72.50; Braine-le-Comte, fond. 250; Cockerill, 890, 910; Clouter. Flandres, cap. 800; Cons. Elect. Charleroi, es p. 305, 7.50; Energie, fond. 60, 7.50; Espér.itice-Longdoz, 270; Fabrique de Fer, 860, 70; Forces Gillv. 100 ; Gr. Chaud. Escaut, div. 50 ; Haine-St-Pierre, 1800; Industrie, 37.50; Monceau-St.-Fiacre* HO, 20. 15. ord. jijOj Outrée Mariha.ve, ■ mu, "m iifiihMiiiiBi il ii il—ma j 778, 80; Pieper, priv. 170, 80, ord. 52, 50, 51.50,1 Providence Belge, 1500; Ragheno, 77.50 82.50 ; Sambre-Moselle, priv. 545, ord. 180. 70, 75; Sue! Châtelineau, 350; Taretzkoie, fond. 575, 600-Thy-le-Château. 1400, 10, 1397.50; Trust Métall. cap. 59, 61 j Léonard Giot, 1000; Clout. Flandr. div. 400. Le groupe des Charbonnages est moins affairé et a une allure irrégulière. Quelques rubriques marquant <ies plus-values, tandis que les autres perdent du terrain, notamment les Luihan son» faiblement tenus. Abhooz, 745, 760; Agglomérés Charleroi, 3'i0, 340; Ans Rocour, 727.50; Arbre St-Mich., :-i)7 50, 700; Bois Micheroux, 1500, 1525; Bois St-GhisL, cap. 180 ; Bonne Esp. Batterie, 4925 ; Bonnier, 875; Carabinier, 1320. 1340; Centre du Dcnetz, 155; Centre de Jumet, 2925, 2875, S82&4 Charb. Belges, cap.#00, 815, jouis. 295; Couchant Flénu 95; Espér. Bonne Fortune, 932.50; Est Liège, 1340, 20, 60; Falisolles, 2900, 2950; Fontaine-l'Evêque, 4790; F.-Taille, anc., 765, 770; Gives, 365, 415 ; Gouffre, 2150 ; Grand Conty, 735, 20, 740 ; Grand Mambourg, 260, 57.50, 62.50 ; Grande Bacnure, 1700; Hainaut, cao.680; fond. 350, 360; Ham-s-Sambre, 640, 650; "Hasard 1175, 1185; Herve, 1325; Horloz, 2200; Houill. Un., 1175, 1225; Ressaies, 1745; La Haye, 600; Louvièra Sars, 355, 57.50; Laura, cap. 2100, 2115, divid. 1770, 1765; Levant Flénu, 6500; Lonette 352.50, 351.25, 353.25; Luhan, 700, 705, 670, 675; Mai-reux, 2245; Marcinelle-Nord, 790; Masses-Diar-bois, 2925; Monceau Bavemont 398.50, 395; Monceau Fontaine, 7600; Nord Flénu, ord. 160; N. O. Bohênve, cap. 36.25 ; Patience Beaujonc, 960 ; Petit Try, 1655, 1650; Petite Bacnure, 1640; Poirier, 1085; Quatre Tean, 675; Réunis Charleroi, 1975, 2000 ; Sacré Madame, 2875, 3CM ; Strépy-Bracquegnies, 2900, 2925; Trieu-Kaisin. 1725, 1735 ; Wérister, 3650 ; Willem Sophia, 2Î15, 30 ; le 29 cours nuls. Les zincs continuent à être l'objet de quelques bonnes transactions et leurs diverses cotations sont marquées en bon soutien; il en est de même pour les textiles et les produits chimiques. Quant aux gaz, glaces et constructions, il n'y a rien de spécial à noter. Asturienne, 6100, 6450 ; Austro-Belge, 375, 372.50 Bacarès-Almeria, 132.50, 137.50; Zincs de Hambourg, f., 320; Cie Générale des Mines, pr. 22, 23; Nébida, 602.50; Nitrates, div., 45; Nouvelle-Montagne, pr., 525; Phosph. de Malogne, priv., 220, 225 ; id. ordin., 85 ; Rouima, 390, 400 ; Vieille-Montagne, 4jDO. 1 Sainte-Marie, 14-5. Belges (Ver.), c., 250, 252.50; Bennert-Biwort, priv., 655, 675; id. ord., 60, 80; Jumet, ord.. 645, 650, Centrale Elect., c., 50, id. n. 2. 13.50 14 25; Intern. d'Electr., 2iS5; Elect. de Nantes, drvid., 42.50, 47.50; Electr. d'Odessa, cap., 100; Electr. Rosario, cap., 115, 117.50; id. d., 60, 62; Entr. Electr. (S. G. B.), cap., 730, 740; id. fond., 635, 615. 1 ilature^ du Canal, 500 ; Lainière Barcelonaise, 290 ; Lmière Saint-Léonard, ordinaire, 100, loi ; Loth, cap., 450, 455; Lys, Roos Geerinckp, 720; Hauzeur, cap., 550, 555; f., 110,-120. Industries die la Construction. — Carr. Brand A, 280, 287; id. ord., 130, 131; Carr. Wincqz, 115, 12b; Céramiques Now, priv., 225, 235; Céramiques Now., ord., 80, 83; Briq. Sambre, c., 20, f. 12; Ciments North 215, 225. Auvelais, 610, 620; Odessa (P. Ch., Huil.), 10e, 47.50; IWilsele, ord., 175, 190; id. jouiss., 47.50. Pour les coloniales, leur tenue n'est pas des plus brillantes ; elles montrent plutôt un certain relâchement, et défendent difficilement leurs derniers cours. Cie Commerc., cap., 125, id. div., 65, 70; Com< mcrce au Congo, 4250 ; Cie Congo Beige, 280. 285; Compt. Com. Cong. (T. 20), 37.5J, 42.5J; Gieommes, 890, t'J5, 890; Hauit Congo ord., 635, 630; Intertropical, c., 125; id. fond., 182.50; Kasaï, 76; Katanga, ord., 3270, 3226; Luki, c.. 90, 89 ; id. jouiss., 85, 80, 82; Prod. Kemm-erich, : ord., 1450, 1500; Simkat, c.* G00; Union Minière, cap., 1725. ' Fauconnier, fond. (ex-c. 25 f.), 395, 4/05; Federated, cap. (ex-c. 30 f.) 380, 385 ; Hévéa, 207.50. Aux actions diverses, les papeteries restent très < soutenues avec de bons échang-es surtout en Pr-peteries de Saventhem qui avancent même légè-rement. Aux pétroles, il n'y a que les Grosnyi qui se montrent Urmes, les autres cèdent sur toute la ligne. Les sucres sont plus irréguliers et so maintiennent avec plus de difficulté. < Belg.-Canadiian Pulp., part}, v575 ; Brass. et Lait, de Haecht, 350; Brass. du Hainaut, fond., 55, 50; Cartouch. Russo-Belge, ord., 42.50, 40; 1 Courroies Lechat, capital, 445 ; Explosifs Favier, 100 ; r landrki, 875, 805; Floridienne, cap., 445 : Kl. fond., 2G5 ; Grand Bazar, 460; Gratry (Eta-bldssem.), div., 835, S22.50; Mat. pr. Ch. Am„ cap., 1600, 1650; id. fond., 1360, 1400 ; Minoteries, 2200 2220, 210J, 2175; R. Blankenberg-he, ord., 2; Moul. Trois Fontaines, j., 740; Papeteries Anversoises, div., 89, 90; Pap. Deruysch., priv., 715, 740; Papeteries de Gastuche, 450," 445; Papeteries do Saventhem, 1885, 1895; Pêcheries a vapeur, priv., 252.50, 257.50; Pétroles de Grosnyi, ord., 2100, 2200 ; Pét. de Nafta, cap., 112, 111; id. div., 245, 240; Pétroles Roumanie, dïv., 162.50, 157.50; Pétr. de Tustianowice, pr.. 470, 475; id. cap., 137.50, 180; id. fond., 360; bucriere Européenne, capital, 163, 169, 162; id. fond., 168, l&l; Suer. Italo-Belge, dividende, 230; Suer Saint-Jean, cap., 125, 122.50; Union des Papeteries, 472.50. Les diverses étrangères sont plus lourdes également en général et nous y remarquons un peu moins d'activité, même en Egyptiennes dont la tenue reste cependant satisfaisante. Quoique non cotées, les Almagrera sont traitées dans un groupe compact. L'intérêt qu'ils suscitent est amplement justifié par les résultats connus de cette société. Barmen-Elberfeld, jouissance, 35.50, 37.50: Kaïping, action p. c. 91.75; Nitrates, 392.50, 390; Sucrière Tucuman, ordinaire, 460, 470; Barcekma, Traction, act., 108,50, 109, 1C6.50; Brazihan Traction, 335 ; Mexico-Tram, 315, 300; 377.50; id. div., 380, Anglo-Belge Cv of Egypt, Agricole d'Egypte, privilégiée, 420, 425; id. c., 150, 140, 142.50; Ang. Belg. Allotment, f., 75.50, 76; Banque Agricole Egypte, ord., 280; Bassc-Egypte (C. f.), div., 265, 275; Egyptian Ent. devel., cap., 250, 245, ,242.50; Id. div., 2B0, 277.50, 282; Gharbieh, 345, 150, 145; id. dv., 92 89; Héliopolis, cap., 185, 187.50, 182.50; id. div.' le 26, 310, 335; Lujar, 960, ÎOOO : Madrid Villa del Prado, prior., 11,75, 13.75; Milan Villa de] 1 rado, pet., 22.50; 25, 22; Saragosse, act., ex-coup., 461, 462; Port Para, priv., 152.50, 157.i0: id. ordin., 85, 80, 85; Almagrera, 145, 167.50-Carr. Saint-Raphael, fond., 92.50, 97.50; Dyle et Bacalan, priv., 975, 1010; id. ord., 1045, '1-055 • Economiques Nord, f., 1125; Métropolitain, act. 42», 430 ; Soengei-Lipoet, 475, 465 ; Tr. de La Haye, 730; Sud Breda, 82.50; Magyar Bekra, Prior., 240, 260; id. jouiss., 180, 220; Ferovie, 170; Ligure Toscana, 2S0 ; Nord-Milan, ordin., 207, 209; Savigliano, 1555, 1595; Burbach, act., 2,715as7&0; Guillaume-Luxemb., jouiss., 65; Gax de Porto, iact., 19, 16> 20; Métall. Roumaise, 37.50, 52.50; Dniéprovienne, act., 195'i>, 2000. Pour les obligations étrangères ce sont toujours les minces et rares échanges. Argentine 1886, 520, 2.50; Minas Int., 295, 300; Sao Paulo, 390; Japon 1899, 93.50, 93.75-Christiania, 92 ; Tabacs Portug., 535 ; Russe 4 or 270"; ICaipmg, ex c. 516, 16.50; S. O. Bahia, 352.50. 7.50; Rio Light II, 432.50, 30, 40; Bra-zil Rails, 235, 30; Port Para, 395, 405; Porto Rico, 162.50 ; Eaux de Vienne, 4, 18.50 • Tanga, . obi. le 28, c. n. Tanga, 118.50, 17.25; Argentine, 56, 56.50. Au marché en Banque, il y a également du flou et à part pour quelques rubriques, les transactions sont plus raréfiées. On traite toutefois en excellente tendance les Productora et les Brasse, ries de l'Etoile, qui recommencent, semble-t-il, à-, retenir l'attention. Hyon-Ciply, 960, 80; Katchkar, priv. 30, 28.75 31.25. ord. 15, 17; Mines Réunies, 250, 42.50-Productora A, 157.50, 62.50, B, 157.50, 62.50; Tamega, ord. 4S0, 5; Céram. Mousticr capit. 132.50, 7.50, fond. 67.50, 70; Agricole Mayumbé, 340, 60; Brux. Culture à java, can. 230; Ga-lang Besar, 5.25, 5; Huileries de Deli, cap.1700; Soc. Gén. Egyptienne, cap. 217.50. 22.50; Kali-tengah; 61, Sennah Rubber, 56,50, 5.25; Vicin. I Mayumbe, 490, 500; Brasserie de l'Etoile, 147, 146.50, 149 ; Intern. Pétroles, priv. 145, 40, ord. 167.50, i65, fond. 3050, 3000, 3025; Lorraine-^Dietrich, 495, 505. 4 ^ jmp. du « Bruxellois"»', "r. Caserne. 33-35. Brux. L,e Bruxellois

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes