Le courrier d'Anvers

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s.n. 1914, 03 April. Le courrier d'Anvers. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kd1qf8kk31/
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Douzième Année — N* 14 Le Numéro 10 Centimes Vendredi S Avril 1014 RÉDACTION '21, place de la Gare ? ANVERS Téléphone 4781 lJOUR LA PUBLICITÉ s'adresser au Bureau Csnfral de Publicité 21, place de la Gare LE COURRIER D'ANVERS ADMINISTRATION 21, place de la Gare ANVERS Téléphone 4781 ABONNEMENTS : Belgique. . . Frs 10 Union Postale. » 12 PARAISSANT LE VENDREDI Poissons ô'Rvrîl (in peu ô'hîsloire Poisson d'avril dériverait, par corruption, de passion d'avril. N'est-ce pas, en effet, dans ce mois que tombe -le Vendredi Saint, et la manière dérisoire dont le Christ fut renvoyé d'Anne à Caïphe, de Caïphe à Pilate, de Pilate à Hérode, de Hérode à Pilate, ne présente-t-elle pas le caractère de cette coutume du poisson d'avril qui se traduit par des messages et des mystifications- Selon certains auteurs, il faudrait l'attribuer au fait suivant : Charles III, duc de Lorraine, ayant cédé ses Etats à son frère le cardinal, celui-ci ne tarda pas à se montrer favorable à la maison d'Autriche. Richelieu, qui méditait la réunion de la Lorraine à la France, investit Lunéville, mit la main sur le nouveau duc et le fit incarcérer dans le château de Nancy. Mais, le 1er avril 1634, le duc, trompant ses gardiens, se sauva en traversant la Moselle à la nage, ce qui fit dire aux Lorrains que c'était un pois-sdn qu'on avait donné à garder aux Français.On fait également remonter son origine au règne de Charles IX. Ce prince, ayant remanié le calendrier Julien, fit commencer l'année au 1er janvier et non plus au 1er avril. Au lieu de se faire des cadeaux à cette date, comme par le passé, on prit l'habitude de se faire des surprises, des attrapes. Enfin, on l'explique encore de cette manière. Le mois d'avril est le mois où le marquereau est le plus abondant et la pêche commence dans les premiers jours. Or, il est d'usage dans certaines localités maritimes, lorsque les pêcheurs reviennent avec une maigre pêche, de leur envoyer, par moquerie, des poissons en bois ou en carton Au XVIIe siècle, les grands seigneurs eux-mêmes ne dédaignaient pas, comme au moyen âge, de se permettre toutes sortes de plaisanteries à l'occasion du 1er avril, témoin l'anecdote suivante que nous conte Saint-Simon : L'électeur-archevêque de Cologne, nous dit-il, se trouvant un jour à Valen-ciennes, annonça pour le 1er avril un grand sermon dans l'église métropolitaine- Il y eut foule ce jour-dà et chacun se pressait afin de bien entendre un orateur aussi distingué. L'électeur monte en chaire et, après un dévot et archiépiscopal signe de croix, il s'écria d'une voix tonnante : Poisson d'avril I Poisson d'avril! Des trompettes et des cors de chasse dissimulés dans l'église entonnent aussitôt une joyeuse fanfare et la foule fut obligée de se retirer, comprenant trop tard qu'on s'était moqué d'elle De nos jours, le 1er avril a eu aussi ses années de vogue et il se trouvera peut être encore des Lemice-Terrieux et des Vivier pour imaginer de colossales mysti-cations ; mais il faut bien reconnaître que ces plaisanteries d'un goût douteux ne sont plus de notre époque, et que nous ne perdrons guère à leur disparition. des flnecioîe$ Il existait autrefois, près de Saint-Ger-main-des-Prés, un grand magasin de nouveautés Aux deux magots, que les agrandissements de ce quartier ont fait disparaître. Romieu, alors étudiant en droit c-qui aimait à s'amuser quelquefois aux dépens des bons bourgeois, entre un jour dans ce magasin et demande le patron. Celui-ci arrive en toute hâte, croyant qu'un client sérieux désire l'interroger. Et alors s'engage le dialogue suivant: — Monsieur, expose gravement Romieu, je n'ai pas voulu passer devant votre boutique sans prend're des nouvelles de votre associé. — Mais je suis seul, monsieur, à diriger ma maison. — Eh quoi ! vous n'avez pas d'associé ? Vous n'en avez jamais eu ? — Jamais !./ — Alors, pourquoi mettez-vous sur votre enseigne : Aux deux magots ? * * * Mérimée, le fin littérateur, ne détestait pas de s'amuser aux dépens de ses connaissances Une jeune dame, grande ad miratrice de son talent, vient le trouver un jour : — Je dînais hier avec M. Cuvier, qui se plaignait de ne posséder dans sa collection d'autographes aucune lettre de Robespierre à Catherine Théot, sa célèbre amie- Je lui promis, un peu étourdi -ment, de combler cette lacune. Et je compte sur vous pour me procurer ce document rarissime. Mérimée sourit : — Vous l'aurez demain... Et, en effet, le lendemain la jeune femme recevait, sous enveloppe, un billet de Robespierre, dûment signé, daté et paraphé. Elle l'apporte à Cuvier, qui l'examine à la loupe et s'en déclare ravi- Mais le savant, naturellement soupçonneux, y regarde de plus près; il expose l'autographe à .la lumière d'une lampe et il éclate de rire. — Il faut avouer, dit-il à sa visiteuse stupéfaite, que ce Robespierre était un homme étonnant. — Comment cela ? — Voyez vous-même, reprend Cuvier, en montrant quelques chiffres dessinés en transparence dans le filigrane du papier, Robespierre fut guillotiné en 1794 et il écrit sur une feuille fabriquée en ! ✓ Paris s'égaya de l'aventure et admira la perspicacité du naturaliste-* * * Vivier voyageait dans le coupé de la diligence de Lille avec un bonnetier et son épouse.A minuit, le bonnetier remonte sa montre et murmure, d'un air préoccupé:— Ma chère Eulalie, je suis fâché de m être mis en route. Il y a demain une exécution capitaine à Lille et nous sommes logés de façon à ne pouvoir nous soustraire à cet affreux spectacle. Il se tourne vers Vivier, qui demeure silencieux dans son coin. — Saviez-vous, monsieur, que l'on guillotinât demain à Lille ? Vivier lève sur le bonnetier des yeux tragiques. — Hélas ! monsieur, à qui le dites-vous ? ? Je suis le bourreau ! — Est-ce possible ? dit la bonnetière, qui ne peut réprimer un léger frisson de terreur. — Que voulez-vous, madame ? Mon père était bourreau, mon oncle est bourreau. J'ai demandé en mariage une demoiselle du faubourg Saint-Germain. On me l'a refusée- Alors, de dépit, j'ai repris le fonds de mon père. — Moi, monsieur, s'il me fallait exercer un pareil métier, je serais mort avant le condamné. — On se fait à tout — Et vous n'avez pas d'émotion ? — Aucune, excepté quand je guillotine un innocent. — Un innocent? Comment, bourreau, cela arrive donc ? — Pas tous les jours, mais de loin en loin. Tenez, celui que je vais exécuter tout à l'heure est innocent. — Comment ! on le sait et on le guillotine ! — Sans doute. Il faut vous dire que trois assassinats ont été commis dans l'arrondissement de Dunkerque- Impossible de découvrir les coupables. Cependant, un exemple devenait nécessaire. On a jeté les yeux sur cet homme. Il ne tenait à rien; il était garçon et, en somme, peu intéressant. Malheureusement, il invoquait un alibi. On a eu toutes les peines du monde à obtenir des aveux- Enfin, en le prenant par la douceur, on y est arrivé. — Monsieur le bourreau, je sens que mes cheveux blanchissent. Et ce malheureux est résigné ? — Assurément Hier, il a dit au gendarme: " Gendarme, je vous donne ma parole d'honneur que je suis innocent. — Je le sais, mon ami, a rép. gendarme; mais dites-vous que vous renr dez un service immense à la société. * * * Un jour, en sortant de chez Te Roqueplan hèle un fiacre sur le boulevard, le plus triste des fiacres, lugubrement traîné par la plus maigre des haridelles.— Cocher, combien me prendriez-vous pour me conduire à Vincennes ? L'automédon se retire en lui-même pour délibérer et, après une minute de consultation intérieure: — Sept francs cinquante, mon bourgeois. Alors Roqueplan, très doux: — Cocher, dit-il, je ne vous demande pas ce que coûte votre cheval-* * * Le fameux Sapeck, se présente, un jour, chez un épicier, à la bonne tête rougeaude et naïve, et lui tient ce petit discours : — Monsieur, je suis le directeur de l'Institution Sapeck, boulevard Sulpicius-Galba, 37, à Asnières. Je voudrais fournir mon pensionnat de bougies. Il m'en faudrait beaucoup... cinq cents paquets environ; mais avant de vous faire une commande, je désirerais me rendre compte des qualités respectives de chacune des marques que vous avez en magasin- Veuillez donc, monsieur, me les énumérer. — Monsieur, nous avons des bougies de l'Etoile, de la bonne Mère, de la Madone, du Phénix, etc., etc., trente-deux marques environ. — Eh bien, monsieur, vous allez peut-être me trouver indiscret, mais, vous comprenez, avant de faire un achat aussi considérable, on aime à se rendre compte. Vous serait-il possible de me faire essayer, expérimenter chacune de ces marques, afin que je puisse comparer leur force éclairante, le mode, la durée et la régularité de leur combustion ? — Mais, répond l'épicier, qui commence à rouler des yeux effarés, je ne saisis pas très bien- — C'est très simple, pourtant ! Confiez-moi une bougie de chacune des marques, je les allumerai immédiatement et je verrai bien. — Quel drôle de type ! se dit l'épicier. Mais, alléché par l'espoir d'un joli gain, il s'exécute sans oser exprimer tout haut son étonnement. Et Sapeck d'aligner les trente-deux bougies sur le comptoir et de les allumer. Puis il s'asseoit et attend. Il attend même trois heures, devant cette illumination improvisée, consultant sa montre de temps en temps, prenant des notes sur un carnet, ayant l'air prodigieusement intéressé par cette singulière expérience- Puis, tout à coup, il se lève: — Mais elles coulent toutes, vos bougies ! crie-t-il dans l'oreille de l'épicier. Oh! oui-., toutes, toutes, toutes! Elles sont d'une qualité par trop inférieure, je continuerai à éclairer mon pensionnat au gaz. Et il sort gravement. L'épicier reste oloué sur place. Il en a attrapé la jaunisse- Art et Chiffons Par ces temps incertains les costumes tailleur sont les plus pratiques. Voici un modèle aussi nouveau que joli: En très souple gabardine verte, il se compose d'une jupe très discrètement drapée " en soubrette " dans le dos; la petite veste, très juyante, comporte un adorable mouvement de ceinture et un col carré formant des revers jlous. Sous cette veste coquette nous avons admiré un délicieux corsage en mousseline de soiet avec bretelles et ceinture de tissu, et s'ouvrant sur un mignon gilet de taffetas blé fleuri de petites roses vertes. Le " LILAS " expose ce très coquet tailleur dans ses salons du 1er étage' ECHOS A TRAVERS ANVERS Cher monsieur et vous, chère madame, et vous-mêmes jeunes éphèbes déjà langoureux, souvenez-vous que le printemps qui vient de naître n'apporte point seulement des bourgeons, du soleil, des toilettes claires et des lilas; il vient, le sournois, asticoter le rhumatisme embusqué, faire circuler les douleurs rôdeuses, ranimer la migraine assoupie parmi les méninges.C'est pour répondre à ces manifestations, non moins printanières que l'éclosion du muguet, que l'on voit, en même temps que les feuilles des arbres, apparaître les feuilles médicales, sanitaires, pharmaceutiques qui prônent, roulent et magnifient les laxatifs ingénieux, les insinuants dépuratifs, les foudroyants digestifs grâce à quoi vos épigastres seront libres et vos visages exempts de floraisons rougeaudes. Le printemps est la saison fleurie et la saison purgative; la bouquetière et l'apothicaire y ont part égale de nos dépenses et de nos soucis WVU\A/i HORS ANVERS Frédéric Mistral était catholique, mais non de ce catholicisme étroit que pratiquent les dévots et les snobs néo-chrétiens- Un jour l'auteur de Mireio chassait dans les environs de Maillane en compagnie de quelques amis, des félibres, parmi lesquels Aubanel. A midi, les chasseurs s'arrêtèrent à une auberge pour y déjeuner. La vieille aubergiste offrit des œufs, des légumes, tout un repas " maigre "• — Vous n'avez donc pas de viande ? demanda Aubanel, affamé. — Comment ! s'étonna l'aubergiste, vous voulez manger de la viande aujourd'hui vendredi ? Alors, intervenant, Frédéric Mistral dit doucement: — Donne-nous de la viande, brave femme. Cela ne fait rien. Nous sommes les poètes ; c'est nous qui faisons les psaumes.* ♦ * Certains écrivains ne sauraient écrire, ou du moins rêver à leur oeuvre, sans tirer de bleus nuages de leur cigarette. Rudyard Kipling quitte rarement sa pipe et l'on ne voit jamais Georges Feydeau sans son cigare- Ont-ils raison ? L'usage du tabac est-il utile ou nuisible aux écrivains ? Les avis sont partagés. Paul Hervieu considère l'habitude de fumer comme une véritable infirmité ; Marcel Prévost, quoique fumeur, jette sa cigarette dès qu'il se met au travail; Pierre Loti ne croit pas à l'heureuse influence du tabac sur l'inspiration. Quant à René Bazin, il avoue: Je ne dois à la cigarette que des névralgies et le sentiment désagréable de me rendre compte que je commets, en fumant, une faiblesse qui n'a plus l'inexpérience comme excuse * * * A une époque particulièrement agitée où l'on reproche couramment à ses adversaires politiques d'être des voleurs,des faussaires et des traîtres, il est peut-être utile de livrer aux méditations des journalistes les commandements du journaliste qui sont affichés dans la plupart des salles de rédaction, en Angleterre. 1. — Ne jamais perdre de vue la loi sur la diffamation. 2. — Veiller à réduire plutôt qu'à exagérer les faits- 3. — Eviter les phrases brutales et les détails superflus. 4. — Que les titres des articles soient absolument impartiaux. 5. — Que les informations ne trahissent pas la manière du journal- 6. — Rapporter les faits tels quels,sans les voiler. 7- — Etre scrupuleusement impartial et juste envers les adversaires. Ces commandements équitables n'ont, d'ailleurs, jamais empêché nos confrères anglais de traiter Joë Chamberlain de bandit et Balfour d'abominable gredin. * ♦ * Jacques Lebaudy, empereur du Sahara et roi des piqués, soutient un procès à New-York afin d'obtenir la restitution d'une somme de deux millions déposée à la Carnegie Trust Company Le surintendant de la Compagnie consent à restituer les valeurs, mais demande que M Lebaudy lui donne une décharge- M. Lebaudy refuse sous pîrétexte qu'un empereur ne saurait être tenu de donner un reçu. Joli geste, d'ailleurs, qui ne coûte que deux millions. * * * George V, comme son père, sait faire valoir les produits de son élevage. Il vend de bons prix ses chevaux et boeufs primés aux concours. La reine Victoria était aussi fort intéressée et plus d'une fois octroya, moyennant finances, à un graveur l'autorisation de copier un tableau de la collection du château de Windsor. Le meilleur commerçant, parmi les souverains, est le Kaiser, il possède une fabrique de porcelaine, un café, un établissement d'agriculture et des parts importantes dans plusieurs autres entreprises.Le roi de Wurtemberg fait prospérer deux hôtels, le roi Pierre de Serbie ne manque pas de percevoir une commission quand il s'est entremis pour la vente d'une auto et le duc Boris de Mecklem-bourg-Schwerin s donne franchement comme représentant en automobiles. Alphonse XIII ne manque jamais de recommander certaine marque de madère. Chronique de l'Élégance Pour nos costumes tailleur de printemps les couturiers de Paris ont inventé des nuances très jolies, mais bien dijficiles à déjinir,ainsi ce ravissant costume tailleur où un mélange d'ocre et de vert pomme forme une nuance charmante et absolument nouvelle. Dois-je vous dire que c'est la maison Le Franc et Co qui nous invite à venir admirer ce modèle ? Sur la jupe une tunique en cloche est retenue par deux plis qui se jendent en godet&. La jaquette vague jinit en petit pan d'habit; des revers souples encadrent un gilet de moire noire sur lequel frisonjie une jine dentelle blanche■ Le col est mi en moire noire mi en chenille de différents tons très vifs et cela est d'un effet tout à fait ravissant. Le Courrier à paris DANS LA PRESSE. Des pourparlers avaient été engagés entre un groupe financier très important, qui déjà vient de se rendre acquéreur d'un journal financier du soir, et un grand, très grand quotidien, dont les actuels propriétaires et directeurs désireraient se consacrer à diverses entreprises industrielles ou commerciales qui demandent tous leurs soins, puis les exigences des uns et les disponibilités des autres ne pouvant pas s'aocorder, tout avait été rompu. Nous apprenons que depuis quelques jours, ces pourparlers sont repris et sont même en très bonne voie de réussite, PARSIFAL Si, pour un soir, vous voulez bien oublier toute théorie philosophique, religieuse, sociale, musicale même; si vous avez secoué le joug des morts, — lesquels dans l'humanité, selon le mot d'Auguste Comte, sont beaucoup plus nombreux que les vivants, — et que leur souvenir ne pèse plus sur vous; si votre esprit s'est affranchi des règles auxquelles l'a soumis une longue éducation; si votre âme s'est faite ingénue et vierge, allez entendre Parsifal à l'Opéra Flamand- Au contraire, si vous ne pouvez vous abstenir de toute idée spéculative, que vous cherchiez la raison des choses et teniez à discuter votre plaisir, fuyez, oh ! fuyez l'œuvre wagnérienne. Suivant votre état d'âme, elle vous paraîtra ridicule ou sublime. Jamais poème n'a été plus humain, à ce que prétendent les zélateurs de Wagner, qui du dieu admirent tout comme des brutes, ainsi que Victor Hugo admirait Shakespeare. J'ai une prédilection pour les gens passionnés: ceux-là seuls savent comprendre parce qu'ils savent aimer. Lisez l'analyse du poème de Parsifal par Catulle Mendès, vous y verrez l'enthousiasme le plus délirant dans les mots les plus outrés- " En face, dit-il, de cette œuvre inouïe, parfaite, inconcevable, effori suprême du génie humain, ou plutôt œuvre divine, l'admiration ne sait comment s'exprimer, bégaye, se tait ". Et M, enfile des phrases merveilleusement cadencées, éblouissantes et vides. Il conclut qu>'après Parsifal, Wagner n'avait plus qu'à mourir. C'est ce qu'il a fait- Critiques, musicographes, poètes, snobs, tous divaguaient il y a une trentaine d'années. La Revue wagnérienne mettait au concours l'éloge du maître, et Stéphane Mallarmé obtenait le premier prix avec un sonnet abscons, auquel, plus tard, M. Ju-

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