Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 03 Juni. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7d2q52jj9h/
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3 Juin \ 915 Numéro i i 8 T, T7\ COURRIER DE L'ARMÉE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoil dix ou quinze exemplaires français et flamands. mmora— niniiwi imwui—iihb «iMziaa—w—Brgg.gaaj«n—BBn—»»i» 11111 -,^-igBBcgBfaaegMUÉM.MHMMMMMMB PAGES DE GLOIRE Sur l'Yser A D1XMUDE (Suite) Depuis tant de mois que les adversaires se trônent arrêtés, l'ace à face, h- un froni qui s'étend le la mer du Nord aux i'roi ères de la Suisse, on pris coutume de se figurer les tranchées occupées sous l'aspect définitif qu'elles n'oni pas tardé i revêtir, et qui représente le maximum réalisable en matière d'organisation défensive et d'ingéniosité.La position créée par les fusiliers-marins à Dixmude. puis légèrement améliorée par les Belges, n'offrait rien de comparable aux travaux formidables de l'heure actuelle. li est indispensable a'y insister, pour mieux î'airt ressortir le degré d'iléroïsme auquel les défee<eurs se sont élevés pour briser les attaques furibondes déchaînées contre leurs faibles lignes. Sur la rive droite de l'Yser, ia position se com-"f'vait uniquement de buuts de tranchées d'environ SO mètres de longueur, aux extrémités légèrement repliées, et séparées par de courts intervalles. Les tr achées pour tireurs debout offraient le profil le "lu rudimentaire : une excavuiiea p;otonde de î m. 10, aux parois presque verticales, large de 80 a 90 centimètres au plafond. La terre rejwtée vers l'avant formait un parapet haut de 30 centimètres, épais d'un mètre a peiue au smwnet. Aucune tranchée couvrante n'existait en arriéré de cette ligne de combat. Pour s'abriter contre les balles de shrapnels et les intemperies. les fusiliers avaient recouvert les deux tiers des tranchées de matériaux de fortune : planches, portes, volets, dissimulés sous un peu de terre. Mais ces abri absorbait la m jeure partie de la ligne de feu, i fallu! bien se résoudre à les supprimer quand Ses attaques ennemi.-; se prononcèrent sérieusement. Nos hommes, dès i >rs. se trouvèrent privés de toute protection efficace contre le tir fusant. Tracées régulièrement et dépourvues de traverses. les tranchées étaient au surplus exposées, en rte nombreux points, au tir d'écharpe de l'artillerie ennemie. Ailleurs, elles n'étaient qu'à peine ébauchées, lorsque le 12e de ligne vint en prendre possession ; c'était le cas a Keizerhoek. comme lussi vers Blood-Putteken, précisément là où allait avoir lieu la première attaque allemande. Les routes menant à Dixmude n'éiaient barrées par aucun ouvrage spécial; enfin, répétons-le, faute de ressources. des défenses accessoires n'avaient pu être établit:-; nulle part. Le piemier soin de nos troupes fut d'améliorer, dans la mesure du possible, tes travaux dont on leur confiait la garde. A peine eurent-elles le temps de rendre défendables les tranchées seulement ebîuchées, de créer quelques abris, d'installer par-<*i par-là des réseaux de fils de fer sommaires, en utilisant les clôtures entourant les champs et prairies. Ces inconvénients étaient heureusement réduits <>r. partie par l'excellence du champ de tir, dont iV'endue ne laissait à désirer que vers l'Est. Au Sud. le génie avait pu dégager partiellement le terri; in coupé de haies et de vergers. Sur la rive gauche de l'Yser, les travaux se pré- 3L.TJX ! Lui, de la Lusitania ! Lui, des gaz asphyxiants I î< josirp tnî ! T.uî partoutl Ou brûlante ou slacée, ii.;i iinrtpe cesse ébranle la pensée ; Il vers»- iimb» 1'. sprit comme un souffle d'horreur. On tremble et dans la bouche abondent les blas- [phèmes Quand son nom gigantesque, entouré d'anathèmes, Se «Ires*»* insolemment de tout» laideur. [D upres I*. iiufTQ.) Le uiWOiiWitx Ji. i' • 0. sentent un peu plus favorablement. Les tranchées sont établies dans la berge même, d'où elles flanquent la tête de pont et servent de position de repli, laissant subsister un parapet, large d'un bon mètre au sommet. On a creusé dans la digue une excavation qui descend un peu sous le niveau du sol et s'étend jusqu'à ia chaussée empierree qui longe l'Yser. Des abris légers, constitués là aussi au moyen de matériaux de fortune, recouvrent la tranchee ; larges d i à S mètres, ils sont séparés par des traverses eu terre de 1 mètre d'épaisseur. De plus, on a pris soin de ménager des créneaux entre le parapel et la toiture de l'abri, en sorte que le tir est possible sans qu'on se prive d'une protection relative. Ajoutons, enfin, que le génie a préparé la destruction des ponts et commencé la construction de deux passerelles, l'une au Nord, l'autre au Sud des passages permanents. * # Telle est, brièvement esquissée, la valeur des travaux qu'il a été possibie d'exécuter. Ils constituent, on le voit.-une simple position de campagne en fortification improvisée On frémit d'avance à la pensée de< ravages que les marmites allemandes y vont exercer Les premières, dès le 26 rtotûbre. un peu après 6 heures. pansent dans un bourdonnement sinistre au-dessus des tranchées de la rive droite et vont en tonnerre éclater sur Dixmude. A ce moment, la tête de pont est occupée, comme ia veille, par le 12e de ligne, qui a un bataillon dans chacun des secteurs dont la limite est tracée par la voie ferrée ; le troisième a deux compagnies dans les tranchées qui relient Keizer-hoekàl'Yseret dans celles qui longent le chemin de fer ; le reste est en réserve dans Dixmude. Deux bataillons du IIe occupent toujours la rive gauene. A peine le bombardement a-t-il commencé, qu'un avis téléphonique du Grand Quartier Général belge annonce au colonel AieiSeï que la brigade passe sous les ordres de l'amiral Hotiarcli, commandant l'ensemble des forces chargées de défendre Dixmude ; qu'elle peut retirer les postes laisses à la garde de l'Yser canalise, dès qu'ils y seraient remplacés par des éléments de la division belge ; qu'elle a mission, enfin, de défendre la tête de pont (rive droite), les fusiliers-marins étant réservés pour tenir la rive gauche du fleuve. « A vous la rive Est. à moi la rive Ouest »,disait l'amiral Ronarch au colonel Meiser, en confirmant cet ordre. « mais eu cas d'attaque, si vous avez besoin de renforts, je vous les fournirai. » Le colonel fit aussitôt observer qu'il manquait de mitrailleuses. n'ayant que les deux sections de sa brigade, dont l'une battait 1a route de Beerst, l'autre celle de Eessen. L'amiral mit à sa disposition une section qui fut placée au cimetière de Dixmude, deux autres qui s'établirent respectivement au Sud et au Nord de la route de Eessen, tandis qu'une quatrième prenait place dans une tranchée contre la rive Sud COUPABLES ET COMPLICES Voicfen quels termes le chancelier von Bethmann-Hollweg s'est exprimé au Reichstag sur l'intervention de l'Italie : « Il n'appartient pas aux hommes d'Etat italiens de juger à quel degré les autres nations méritent la confiance, en prenant pour mesure le degré de loyauté avec lequel eux-mêmes observent les traités. « L'Allemagne garantissait de sa parole que les concessions (de l'Autriche) seraient exécutées. Il n'y avait donc aucun motif de se méfier. » Et ces paroles n'ont pas brûlé les lèvres de l'homme au « chiffon de papier. » Et pas un membre du Reichstag. pas un seul, n'a crié à la face de ce criminel du droit commun : « L'Italie ne pouvail avoir confiance dans la parole de l'Allemagne, puisque l'A'l'^îî.-ivrn.- n';> pas hésité à violer la • ît> .&• la Bel^î ;.i<- qti « lie avait gar.vlii: non seulement de sa parole, mais de sa SÙfUUlUië. » du canal de Flandzaeme, et une cinquième, sem-ble-t-il. à gauche de la route de Beerst. L'artillerie allemande continuait, entre-temps, de bombarder Dixmude et ses lisières : à 8 heures, éclatant parfois dans 1a rivière où ils soulèvent d'énormes gerbes d'eau, les obus commençaient de tomber également a^oardes tranchées de la rive gauche, garnies toujours par deux bataillons du 11e. C'est, en effet, vers 11 heures seulement, que fut achevée la nouvelle répartition des troupes consécutive aux ordres reçus. Le colonel Meiser confiai! la défense des positions de Dixmude au colonel Jacques, dont l'état-major fonctionnait à l'hôtel de ville. Ordre était donné au 12* de renforcer la densité d'occupation des tranchées creusées autour de Dixmude, en utilisant ses réserves, que six compagnies du 11" iraient remplacer. Les six compagnies restantes de ce régiment constituaient, près la haite de Caeskerke, une réserve aux ordres dix colonel Meiser. qui avait transféré son poste de commandement à la minoterie, à quelques centaines de mètres à l'Ouest du pont de l'Yser. L'amiral Ronarch envoyait une partie de ses fusiliers-marins occuper les tranchées de la digue et conservait le reste à sa disposition. Un mot. enfin, de l'artillerie. Dans la soirée du 20. elle s'était reportée tout entière sur la rive gauche. L'amiral chargeait le colonel De Veeschou* wer de diriger l'action des douze batteries disponibles : les deux groupes du 3« d'artillerie, celui du 2e (maj&r Pontus) et celui de la brigade B (major Hellebaut). Cette artillerie réoccupait, de façon générale, ses emplacements précédents. C'est ainsi que nous en trouvons près de l'Yser. à hauteui du chemin deOosikerke, sur la route de Pervyse vers les bornes 2 et 3, au Nord de Caeskerke, S Kappelhoek. et enfin dans le voisinage de Saint Jacques-CappeHe. Avisées de l'occupation de Beerst et Vladsloo par l'ennemi, la plupart des balieries ouvrirent le feu sur ces localités, entre 9 et 10 heures, ainsi que sur les routes y aboutissant. L'approche des Allemands. de même que le bombardement ininterrompu de la tête de pont, ne pouvaient laisser subsister de doute sur les intentions de l'adversaire. Le commandant de la 3' division faisait savoir an colonel Meiser qu'il mettait à sa disposition une compagnie de mitrailleuses, le détachement cycliste et les six pelotons spéciaux de la division» Sur ces entrefaites, le colonel avait appris également qu'une compagnie du 3e chasseurs, non touchée par l'ordre de repli donné la veille au soir, était demeurée à la garde du pont sur le canal, entre Eessen et Vladsioo. Il ordonna aussitôt des mesures destinées à retarder le mouvement de l'ennemi, prescrivant de renforcer cette compagnie par le détachement cycliste de la 30 division et d'envoyer une batterie coopérer avec ces troupes à la défense du canal d'abord, du chemin de fer ensuite. ijfie batterie aussi devait aller s'établir près du moulin proche de Keizerhoek, pour battre de là la route de Beerst. Les pelotons spéciaux, enfin, se poseraient à Eessen dès leur arrivée, avec la soutien d'une compagnie d'infanterie. Mais les événements allaient s'opposer à l'exécution complète de ces ordres. Il est à peine 10 heures, en effet, quand on annonce que l'infanterie ennemie commence son mouvement concentrique sur Dixmude, à la fois par le Nord et par l'Est ; eu même temps le bombardement redouble de violence, bouleversant nos tranchées dans la région menacée. (4 suivre.) UNE CARTE EDIFIANTE Très édifiante, la cart" que publie le Matin at sujet de la marche des Allemands en 1871 et en 1915. U y a 44 ans. après six mois de guerre, les Boches étaient m litres de presque toute la France ; aujourd'hui, après dix mois de combats acharnés, ils ont à peine dépassé la région du Nord. Sans doute, la Belgique est envahie, mais les Allemands ont vioié les traités et renié lear parole,a1ors.qu'en 187i l'invasion s'éîait produite par la frontière de l'Est Lo grand journal parisien illustre sa carte d'um R^ende qu'il termine ainsi : « Nous ne juge-r«r s ia ; i >••• ni.H' éè que lorsque sa brave et fidèle alliée, ia Belgique, le sera complètement et paur jutwU. *

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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