Le courrier de l'armée

1320 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 29 Juni. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jq0sq8tt43/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

29 Juin 1915 Numéro 127 COURRIER DE L'ARMEE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDAT^ BELGES ; chaque compagnie, escadron on batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. Les Exploits de l'Année française On commence, petit à petit, à soulever discrètement le voile qui a recouvert jusqu'ici les opérations conduites au début de cette campagne par les armées alliées. C'est que déjà, en effet, cette période de la guerre appartient à un assez lointain passé pour qu'il n'y ait point d'inconvénients à la révéler, au moins dans son aspect général. Au contraire, cette révélation ne peut offrir que des avantages en fortifiant encore, s'il est nécessaire, la confiance des alliés dans la victoire finale. Quand des armées ont triomphé des difficultés inouïes que les forces anglo-franco-belges eurent à surmonter dans l'Ouest pendant les premiers mois de la guerre, quand eiies ont réduit à néant tous les plans à i'exécution desquels l'adversaire consacra un déploiement de puissance sans pareil dans l'histoire, quand elles lui ont enfin imposé leur volonté et leur suprématie, il n'est plus permis de douter de leur succès définitif. Le passé éclaire radieusement l'avenir pour les défenseurs de lu Justice et du Droit outragés. Le rôle joué par l'armée belge dans les tragique:- événements de la campagne de 1914, fut con-sidéi ,ble et glorieuN. Nous en avons décrit des fragments. Le XX° Siècle vient de terminer la publication d'un historique de la campagne belge, puisé à sourc officielle, et qui, dans un raccourci saisissant. ,ait se dérouler à nos yeux, tel un film émouvant, toutes Içs, phases successives de l'héroïque résistance Tae nos soldats, à Liège, sur la Gette, à Anvers, sur l'Yser. La seule ^numération de tout ce qu'ils ont accompli avec une inlassable vaillance, de tout ce qu'ils ont souffert, îémoigne d'une activité et d'un courage, d'une habileté et d'une endurance, dont le pays a le droit de s'enorgueillir. Mais dans le grand drame de la guerre libératrice qui dresse la civilisation contre la barbarie, 'armée belge n'a tenu qu'une place fatalement limitée, tout comme le corps expéditionnaire bri-eniiique.L\in et l'autre ont accompli des prodiges pour jnene:' a bien la tâche qui leur fut dévolue. Mais il nefyit pas perdre de vue que le rôle essentiel fuî •empli, et l'est toujours, par l'admirable armée ^•ançaise. A ce titre, ses exploits sont impérissables, la reconnaissance que le monde lui devra sera éternelle. C'est ce que le Times, le grand quotidien de Londres, a jugé devoir mettre en lumière. Il a commencé dernièrement la publication d'un série d'articles de toute première importance, dont tous les cléments ont été puisés à des sources certaines. Ils dépeignent sous son jour véritable l'œuvre accomplie par l'armée française dans ce conflit gigantesque, sous la conduite du généralissime Joffre, dont la haute figure est merveilleusement mise en relief. T. & * On sait quel fat le plan initial du grand état-major allemand : Ecraser la France avec une telle rapidité qu'il lui fût impossible de jamais se ressaisir; se retourner ensuite contre les Russes. Pour exécuter ce plan, l'Allemagne viola délibéré A Albert r, Roi des Belges 0 jeune Roi, gardien superbe des frontières, Dont l'armure frémit sans craquer sous l'effort, Qui, défiant la flamme et le shrapnçl! qui mord, Du feu de ta couronne éblouis leurs lumières ! Vers ton front calme, ô Roi, nos âmes prisonnières Jettent un cri joyeux, plus vibrant qu'un essor, Et l'univers entier, devant ton lion d'or 6'incline, ô Protecteur sublime des barrières ! î.oi loyal, pour jamais nos mains sont dans ta main ; i,a France, en souriant, pense à ce fier demain Où nous pourrons unir nos chants à ta victoire... Car pour toujours, ô Roi, nos espoirs sont liés, Visque du sang de tous nos fils — frères de gloire — ttront les mêmes fleurs et les mêmes lauriers ! Antonine Coullet ment la neutralité belge, et mit en mouvement vers l'Ouest un total de SI corps d'armée, dont 21 actifs, 22 de réserve et 8 de landwehr. C'est donc une avalanche de 2 1/2 millions d'hommes qui s'abattit sur la France, dès le début, par ses frontières du Nord et de l'Est. A cette invasion torrentielle, notre alliée ne pouvait opposer, au jnoment de la mobilisation, qu'un million à un million- et demi d'hommes. Certes, ses ressources en soldats étaient plus considérables. Mais n'ayant point préparé une guerre de conquête, il lui fallait du temps pour les organiser en unités supplémentaires. Même avec l'appoint des forces beiges et britanniques, le général Joffre devait donc lutter à 1 contre 2 environ. L'énorme supériorité numérique des Allemands, jointe à celle de leur matériel d'artillerie, leur procurait fatalement l'initiative des opérations premières. Le général Joffre devait attendre l'attaque sur un Iront de 800 kilomètres, sans pouvoir discerner encore où se produirait le principal effort. En conséquence, il suivit la fameuse maxime de Napoléon : « Engager partout et voir venir. » Mais en même temps qu'il se préparait ainsi à éprouver la force de l'ennemi, il massait derrière son front une large réserve stratégique. Dès le début, il était clair qu'une forte aile droite ennemie, marchant p:>,r les plaines belges, avançait par le Nord dans la: direction de Paris. Il était clair aussi qu'un effort serait fait par l'Est afin d'ouvrir par Nancy la route vers la capitale française. Pour faire face à cette double menace convergente. le général Joffre déployait ses armées de frontière sur la ligne de la Sambre et de la Meuse ; une autre surveillait Verdun au Nord; quant au mouvement sur Nancy, il résolut de le devancer en ordonnant l'offensive en Lorraine aveo l'appui d'une armée qui débarrasserait les crêtes des Vosges. Heureuse au début, cette offensive échoua bientôt, quand les corps bavarois appuyés à Metz repoussèrent l'aile gauehe française entre Pont-à-Mousson et Château Salins, obligeant du mêm" coup le centre l'aile droite à reculer. Le 23 août, l'ennemi i§mm>'nçait d'exercer une violente près sion contre le Grand-Couronné de Nancy. A ce moment, le général Joff eut à faire face à la situation la plus critique dan> laquelle un chef d'armées pût se trouver. Une avalanche formidable se déclanchait en effet sur la ligne Sambre Meuse tandis que l'armée saxonne de von Hausen força la Meuse et perçait le centre aHié. La rouie de Paris vers le Nord était donc ouverte. Par l'Est, une menace grave pesait sur la capitale. A l'heure de ces pressants et terribles dangers, les rés rves stratégiques françaises n'étaient pas encore dispo nibles. C'est dans cette situation terrible que le général Joffre se révéla complètement II fut vraiment l'homme dont la France — et le monde avec elle — avait besoin pour les sauver du désastre. Songez que sur lui pesait la responsabilité ia plus écrasante qu'on puisse imaginer ; une défaillance de sa part, une minute de faiblesse et d'hésitation, et c'en était fait de son pays et de ses alliés. L'Allemagne serait victorieuse. Tout ce qu'il avait tenté jusqu'à présent pour arrêter l'invasion ennemie ' Du Tac au Tac i —» Un officier allemand, hébergé depuis quelque temps déjà à Gand, chez un négociant, avant remarqué que celui-ci n'avait envers lui qu'une po litesse correcte et froide, lui dit un de ces derniers jours : « Mais, vous n'avez rien h craindre des Allemands, même si la Belgique devait être annexée... Notre empereur est tellement généreux que si Bruxelles devenait une ville allemande, il nommerait le Boi Albert bourgmestre de la capitale. » Mais notre Gantois, nullement démonté par l'apostrophe du Teuton, lui répondit sérieusement : « C'est possible... Mais notre Boi est plus généreux encore... Je suis certain qu'il n'hésiterait, même pas un instant à nommer votre empereur éclusier à Nieuport : Ceia lui permettrait de passer l'Yser quand ça lui plairait. » La conversation ue continua Das... avait échoué. Des chefs sous ses ordres n'ont pas répondu à son attente. Les forces dont il dispose ne sont que faiblesse en présence de la puissance énorme de l'assaillant. Il semble qu'un prodige seul puisse sauver les alliés. Or, ce prodige, Joffre le réalisera à force de volonté et de géniale maîtrise.L'une et l'autre s'uniront pour lui dicter la seule résolution capable de triompher de la puissance ennemie : La retraite méthodique vers les réserves qu'on rejoindra pour agir avec elles quand elles seront prêtes. Avec une* clarté de conception qui l'égale aux plus grands capitaines, il arrête dès le 25 août son plan d'action, iixe le terme de la retraite, ordonne la nouvelle concentration nécessaire des armées, disposede ses réserves, préparant laréunionde toutes ses forces sur un front choisi d'avance, en vue de pouvoir, une quinzaine de jours plus tard, reprendre l'offensive contre un ennemi épuisé par la rapidité même de sa course, et le vaincre. Ce fut la manœuvre de ia Marne. Pour l'exécuter, le générai Joffre eut des sous-ordres dignes le lui et qu'il avait choisis avec sa grande clairvoyance. Le général de Castelnau sut tenir feanée la porte de Nancy, infligeant, sous les yeux mêmes du kaiser, les plus sanglants échecs aux troupes impériales. Le général Sarrail arrêtait sous Verdun l'armée du kronprinz. Sur le reste du fiont, on reculait en ordre, subissant de lourdes pertes sans doute, mais sans qu'aucune armée fut battue et i épuisant l'assaillant. A la gauche, les troupes i Cliques, constamment jRenaeées d'enveloppement. évitaient le désastre avec une vaillance superbe. Et l'ensemble reculait toujours, esquivant les coups mortels que l'ennemi tentait de frapper, portant de vigoureuses et rapides ripostes ; ou découvrait Paris .. Les Allemands s'enivraient déjà du triompha certain ; tête baissée, von Kluck se précipitait vers le S.-E. de la capitale, ne laissant qu'une arrière-garde surl'Ourcq. A ce moment, voyant se réaliser les conditions de succès.qu'il s'était posées, le général Joffre ordonnait l'offensive. L'armée Maunoury avait été rassemblée dans Paris. Avec une rapidité déconcertante. utilisant tous les moyens de transport disponibles, elle se portait sur l'Ourcq et refoulait l'arrière garde allemande. L'armée du maréchal French et celle du général d'Esperey arrêtaient la mouvement tournant de von Kluck et le tournaient lui-même. L'armée du général Foch. fonçant entre la gauche de l'armée von Buiow et la droite de l'armée saxonne, exécutait une manœuvre d'une hardiesse géniale et rejetait la garde dans les marais de Sauit-Gond. Plus tard, l'armée de Langle de Cary luttait désespérément contre les Wurtembergeois et les refoulait quand le 21e corps français intervint en renfort. Ainsi se décidait partout la victoire de la Marne ; la manœuvre maîtresse conçue par le général Joffre portait tous ses fruits. L'ennemi était battu et rejeté sur l'Aisne jJous ses plans s'écroulaient. Au lieu d'être écrasée, la France se révélait triomphante et d'une puissance insoupçonnée. Son œuvre de Justieière venait de commencer. Elle allait en poursuivre désormais i'ach èvement avec une ardeur inlassable, s'y consacrant corps tt âme. Mme Catton de Wiart Elle n'a pas voulu de Bruxelles partir, Roseau pensant, qui doit résister au cyclone *, Son cœur avec ses mains grands ouverts pour [l'aumône, S'offrent à soulager tout un peuple martyr. Le fifre à son oreille aura beau retentir, Malgré le lourd Germain qui parade et qui trône, Elle demeurera dans l'infernale zone, Son courage l'a dit qui n'a pu lui mentir. Elle a des charités pour la moindre blessure, Le regard qui guérit et la voix qui rassure ; L'ennemi s'en irrite et l'exile à Berlin, •laloux de tant de force en un corps si fragile. ar elle avait vêtu, puis nourri l'orphelin, si qu'il est prescrit iaas le saint Ev ugile. i f Annale s uulit. et iitt.) Ja\N XjujûkheX.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes