Le courrier de l'armée

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07 oktober 1916
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s.n. 1916, 07 Oktober. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9882j68r9r/
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7 Octobre 1916 Numéro 3S7 mi— 11 m i • — — - * te* ^,^o^^satjroïse?fr£iî« akag^^^-^&ssaisaëa^&ga^t»^ COURRIERDEL,ARMEE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi * 1 ' * 1 ' ' 1 ' . 1 ■ 43e journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. La Flamandisation del,Universite de Gand par les Allemands Le Gouvernement, au cours d'une réunion tenue mercredi sous la présidence du baron de Broque-ville. chef du Cabinet, s'est occupé de la question relative à la « flamaridisation de l'Université de Gand » tentée par les autorités allemandes. Les lecteurs du Courrier de l'Armée connaissent certainement la situation : une centaine d'infortunés Belges, circonvenus par le gouverneur von Bissing. n'ont pas hésité à recommander, dans un manifeste déplorable, l'œuvre imaginée par les Allemands dans le seul but de créer une scission entre les éléments flamand et wallon du pays. Pactisant avec l'ennemi, ces malheureux, dépourvus de conscience tout autant que d'autorité, ont commis une véritable trahison. Mais le coup ne réussira pas, d'abord parce qu'il a pour but de diviser les Belges, que rien ne pourra désunir ; ensuite parce que celte fausse manoeuvre vient d'être déjouée par le Cabinet tout entier, qui a décidé : 1° De proposer des sanctions sévères contre ceux-là qui se sont compromis avec l'autorité allemande dans cette question ; 2° De considérer comme sans valeur les diplômes délivrés par l'Université de Gand pendant la période d'occupation. * * # Le moment est venu, croyons-nous, de parler de TU: iversité de Gand. Elle fut fondée il y a exactement un siècle: mais la loi belge du 27 décembre 1835 la réorganisa et l'appropria à nos besoins. Elle comprend les Facultés de Philosophie et Lettres, de Droit, de Sciences et de Médecine ; elle possède aussi une Ecole du Génie civil et une Ecole des Arts et Manufactures. De plus, une Ecole spéciale de Commerce et un Institut supérieur d'Education physique sont respectivement annexés à sa Faculté de Droit et la Faculté de Médecine. Parmi l'outillage et les ressources de l'Université de Gand, il convient de citer : son riche dépôt littéraire, son jardin botanique, ses nombreux laboratoires. les installations modèles de ses cliniques et polycliniques, ses collections et son musée d'histoire naturelle. > M. Sçhoentjes. professeur ordinaire à la Faculté des sciences, a été nommé recteur pour les années 4912-1915. M. Vanderlinden. inspecteur général des ponts et chaussées,avec rang de professeur ordinaire à la Faculté des sciencôs, remplit les fonctions d'administrateur-inspecteur.En 1914, au moment de la ruée des armées du kaiser sur notre pacifique et laborieux pays, le corps enseignant de l'Université de Gand se'com-posait de 99 professeurs et chargés de cours, savoir : 21 dans la Faculté de philosophie et lettres ; 22 » droit ; 37 » sciences ; 49 » médecine. De plus, huit répétiteurs étaient attachés aux Ecoles du génie civil et des arts et manufactures. La population estudiantine, qui s'augmentait d'année en année, comptait, en 1914, environ 1,200 jeunes gens belges et étrangers. La plupart de ces derniers suivaient les cours des différentes sections d'ingénieurs. fP & # » L'Université de Gand a connu des maîtres célèbres. Deux des plus en évidence, en ce dernier demi-siècle, furent certainement le célèbre physicien Plateau et Laurent, l'illustre professeur de droit civil, mort il y a une vingtaine d'années. Dans la chirurgie, on peut citer, comme une des notoriétés du scalpel, le docteur Soupart, qui exerça les fonctions de recteur et qui fut, à une époque déjà éloignée, doyen d'âge du Sénat. Mais il est inutile de remonter dans le passé pour rencontrer des noms qui brillent au firmament universitaire et l'on pourrait très bien se borner à ne citer que les deux savants MM. Frédéricq et Pi-renne. en ce moment prisonniers des Boches pour avoir refusé de donner leurs cours à l'Université transformée par von Bissing, Dans un autre ordre d'idées, on peut déclarer qu'il n'est point, depuis notre indépendance nationale, de gouvernement qui n'ait compté parmi ses membres des anciens élèves de l'Université de Gand. A l'heure présente, on cite encore M. Van den Heuvel. ancien ministre de la justice et ministre de Belgique à Rome ; M. Cooreman, ancien ministre du travail et ancien président de la Chambre des représentants, ministre d'Etat, et M. Hel-leputte, ministre de l'agriculture et des travaux publics. Tous les trois apDartiennent à la même époque, de même que feu Ernest Nyssens, le premier ministre du travail en Belgique", mort il y a seize ans. Sous les ministères d'avant 1884. il y eut les Rolinbère et fils. Les députés et sénateurs sortis de Gand ne se comptent plus. Il en est qui jouèrent un rôle remarquable dans les affaires publiques.C'est Oswald de Kerchove de Denterghem qui fut aussi gouverneur du Hainaut, c'est Hippolyte Lippens, son beau-frère, dont le fils Paul, engagé volontaire quoique marié et père de famille, est tombé glorieusement devant l'ennemi et dont le frère. Maurice Lippens, bourgmestre de Moerbeke, est prisonnier des Boches. Quand un établissement a connu de tels hommes et dispose d'un pareil passé, il ne peut pas être ruiné, même par des Allemands. L'Université de Gand restera, malgré tout, ce qu'elle est : foncièrement et essenteliement belge. Et le mouvement honteux des quelques traîtres qui ont pactisé avec l'envahisseur, rappelle plaisamment le geste du chien levant la patte au pied de la colonne du Congrès. Jean Bar. Les Victoires belges es Afrique Le Général Smuts félicite le Général Tombeur Le général Smuts. commandant en chef les forces britanniques dans l'Est Africain, a adressé le télégramme suivant au général Tombeur, commandant en chef les forces coloniales belges : « Je vous prie d'accepter mets phis cordiales félicitations pour les splendides hauts faits des troupes sous vos ordres, dont le résultat a été la chute de Tabora et la libération de tant de nos compatriotes prisonniers. J'apprécie hautement les énormes difficultés que vous avez eu à surmonter et vous suis sincèrement reconnaissant de votre cordiale coopération. » Mata à riîsiaïpa àroiâe sarba Le président de la République vient d'adresser le télégramme suivant au prince héritier de Serbie : « Son Altesse Royale « le prince Alexandre de Serbie, « Salonique. « Au moment où la vaillante armée serbe vient de reconquérir sur nos ennemis communs une première partie\du territoire national, je suis heureux d'exprimer à Votre Altesse Royale, avec mes meilleurs compliments personnels, les vives félicitations de la France. « Raymond Poincaré.» Un Hommage spésial à la Beiglqua On se souvient de la réception du baron de Gaiffier, le nouveau ministre de Belgique à Paris, par le président Poincaré et l'on n'a pas oublié ies deux discours qui furent échangés à cette occasion. Le gouvernement français, dans la pensée de rendre un hommage spécial à la Belgique, a fait inserer à 1 "Officiel le discours du baron de Gaiffier. C'est là un fait unique dans les annales diplomatiques en ce qui concerne notre pays. En effet, un pareil honneur n'a été réservé, jusqu'ici, qu'aux ambassadeurs, c'est-à-dire aux représentants des plus grandes puissances accréditées auprès du gouvernement de la République. Fêtes par nos Soldais ei mis Blessés Le 17 septembre dernier, la 2e C. M. dn B. 181 a organisé une fête qui obtint un très gros succès. Parmi les artistes qui charmèrent la nombreuse assistance, il convient de tirer hors de pair : MM. G. Van Pelt et G. Bayard, violonistes ; P. Lié-tard, violoncelliste ; G. De Leener et Paul Van Melle, qui chantèrent avec autorité le duo des Pécheurs de Perles, et R. Erkens, basse chantante. Le programme comprenait aussi une partie athlétique (MM. P. Kustens et J. Carens. champions) et acrobatique (M. Urbain) ; puis la boxe fut dignement représentée par MM. P. Dusausoit et Piéteur. Enfin, la chanson eut de beaux interprètes en MM. A. Planche, J. Joay, Th. Cabès, Pâques, le chansonnierWillyLagîÉ-ise,etM. J. DeMesmaecker, « Joyeux Jef » ou « Jef du Pif », qui déchaîna, par sa bouffonnerie irrésistible, des tempêtes de rires. Au clavier, le virtuose P. De Vries s'est surpassé. Une collecte faite au profit de l'OEuvre des Prisonniers de guerre rapporta la coquette somme de 100 francs. G. V. M. *** Une petite fête musicaleorganisée par la 3eCe des mitrailleurs du B. 227, au profit des mutilés de la guerre, a pleinement réussi. Parmi les artistes qui prêtèrent leur gracieux concours, citons M. Léon De Nave. qui enleva littéralement l'auditoire ; le désopilant Verlinden ; le Verviétois Hardy, qui fut rappelé plusieurs fois; MM. Nison, Didier. Hazée, Blavier et Goossens, chanteurs de genre : le ténor Pinet ; le comique Mathieu, etc. Le pianiste De Bie et le violoniste Nyssens accompagnèrent les chanteurs avec un réel talent. Une recette de 41 fr. 10 récompensa largement les efforts des organisateurs. H. *** Le dimanche 24 septembre, un concert fut donné à l'hôpital militaire belge de Montpellier, sous les auspices du médecin-directeur Tonglet. Après les soldats Schellings. chanteur de genre, et Van Ilaffel, chanteur comique, qui obtinrent beaucoup de succès. MM. G. Van Melle (piano), Bauvais (violon) et Gérard (violoncelle) exécutèrent impeccablement le Trio en ut mineur de Beethoven. Puis M. et Mme Dupouy-Delestre du Grand-Théùtre de Montpellier, jouèrent l'amusante saynète Une Tempêt? sous un crâne. Se distinguèrent encore, dans la partie musicale et dramatique, M. et Mme Dupouy. qui enlevèrent lestement une spirituelle comédie, La Sauterelle, et M. et Mme Tilly, qui charmèrent la nombreuse assistance dans une opérette de Dassié, Les Amoureux normands . Au cours de cette fête, une poésie de F. Dewolf, L'Aigle et le Roitelet, récitée par Mme Dupouy, fut chaleureusement applaudie. Cette brillante matinée se termina par la Brabançonne, magistralement chantée par M. Tilly, et que l'auditoire debout reprit en choeur. H. de L. * # Le dimanche 24 septembre, le 1er bataillon da B. 273a organisé une matinée artistique qui obtint un franc et légitime succès. Le sergent Muller et le caporal Depoerck, aidés de quelques hommes dévoués, s'étaient chargés de transformer en une belle salle de spectacle, avec scène, le local de l'école primaire de... Le programme était fort bien choisi. Furent particulièrement applaudis : MM. A. Minnaert. P. Chabeau, 1. Van der Stichele, J. Missa, A. Pal-mers, Jos. VanDeuren, R. Schotte, 0. Bureau, P. Boebart et P. Bruylandt. Pour finir, une scène ■ militaire. Trullemans au front, due à MM. 0. Bureau et G. Palmers, fut accueillie avec enthousiasme parla nombreuse assistance qui, major et officiers en tête, répéta le couplet final : La Belgique nous appelle, Sachons vaincre ou sachons périr, Un Belge doit vivre pour elle, Pour elle un Belge doit mourir 1 Une collecte au profit des mutilés de la guerre rapporta la coquette somme de 170 l'ranas. R. R.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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