Le courrier de l'armée

2562 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 04 April. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tq5r786f86/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

:le paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi. Ce journal esl destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. La Grande Bataille Front britannique, 30 m,ars. Les dernières nouvelles de la bataille sont de nature à faire croire que la ruée allemande est enrayée. Le but que recherchait le haut commandement allemand, c'est à-dire la destruction de l'armée britannique, est manqué. Et de beaucoup. Par contre, il semble que les divisions du kaiser qui devaient, dès le premier jour, dépasser les unités qui avaient donnél'assaut, soient couchees sur le champ de bataille. Voici ce qui se serait passé. Le 21 mars, les « stosstruppen », encadrant un certain nombre de divisions, devaient s'emparer des positions britanniques jusqu'au delà des emplacements d'artillerie et des cantonnements des troupes de réserve. D'autres divisions, marchant en colonnes, leur emboîtaient le pas et devaient, poussant plus loin, s'emparer du terrain jusqu'à 20 kilomètres à peu près des parallèles de départ. Le lendemain, ces divisions, au nombre d'une quarantaine au moins, devaient engager le combat avec les « débris » des troupes britanniques et avec les réserves et les détruire. Malgré l'énormîté des moyens employés par les Allemands, les masses d'hommes qu'ils jetèrent dans la mêlée et la bravoure dont celles-ci tirent preuve, la première partie de ce pian échoua dès le 21. Les Britanniques se défendirent, même entourés, avec un tel'courage, que les troupes d'assaut allemandes n'atteignirent pas l'objectif qu'on leur avait (ixé et que les divisions marchant en /masses compactes, qui devaient avancer sans combattre, se trouvaient prises sous le feu des mitrailleuses et des canons de campagne. D'où les pertes : énormes que l'ennemi subit le premier jour et le lendemain. Les Anglais, de leur côfé. qui. pour exposer le moins de monde possible, avaient mis plus d'hommes en première ligne, comptant surtout sur les mitrailleuses et les canons rie campagne extrêmement nombreux pour arrêter i'eifiiemi, eurent relativement peu de pertes; Actuellement les Allemands annoncent qu'ils ont pris 900 canons. Ils comptent parmi ceux ci 200 canons de petit calibre dont étaient armés quelques-uns des tanks qui arrêtèrent tout un jour l'avalanche ennemie. Les 700 canons qui restent sont pour la plupart des canons de campagne. En un mois les usines de guerre britanniques peuvent les remplacer. Il est nécessaire de dire que les Anglais sacrifièrent délibérément de nombreuses batteries. Des groupes de batterie firent véritablement oflice de mitrailleuses: les pièces anglaises ne tombèrent au pouvoir des ennemis qu'après en avoir fait un carnage effroyable. Les artilleurs, saui dans quelques cas excessivement rares, firent d'ailleurs chaque fois sauter leurs pièces. Ils employèrent pour cela le procédé suivant : Ils introduisirent un obus, culot à l'extérieur, dans la gueule t du canon, puis un autre dans la culasse. Les deux ' obus se rencontrant dans l'âme de la pièce, y ex« plosent ensemble et font sauter celle-ci. Les Allemands insistent avec complaisance sur la quantité des pièces capturées, mais passent très légèrement sur le nombre des prisonniers et, contrairement à leur habitude, ne qualifient pas ceux-' ,ci de valides. Par contre, ils parlent beaucoup de la vaillance de nos Alliés. Et ils répètent avec insistance que les pertes de leurs divisions ne sont pas hors de proportions avec les résultats obtenus. D'autre part, l'agence Wolff annonce que la première étape de l'offensive est atteinte, sans dire d'ailleurs de quelle étape il est question. On sent ce que tputes ces formules veulent signifier. Après les premières semaines de Verdun, ils étaient plus fiers que cela. * * * J'ai visité les troupes britanniques en plusieurs endroits du champ de bataille. Le calme avec lequel les troupes manœuvrent et combattent est la chose la plus surprenante. Si l'on n'était pas au courant, on ne pourrait dire s'il s'agit de défensive ou d'offensive. Quant à l'impression qui se dégage, elle est fort semblable a celle qu'on avait dans les premiers jours de la défense de Liège, quand la division belge rentrait en ville après avoir porté b l'ennemi des "ouys irrémédiables, C'est la même ruée allemande qu'en 1914. Mais cette fois la supériorité numérique est toute iocale et l'ennemi n'est pas mieux arme que nous. Les rares tanks qu'il a employés ont été capturés à l'armée britannique. Aucun gaz nouveau n'a été utilisé. Et cette fois ce sont les Allemands qui ont dù marcher à découvert contre des troupes retranchées.La presse ennemie s'est déjà f.iiU'écho des craintes qu'inspire aux milieux militaires l'intervention redoutée desimportantes réserves alliées françaises et britanniques. s Ce qui fut peut-être la plus grosse surprise pour Hindenburg, ce fut de voir la facilité avec laquelle les Britanniques passèrent de la guerre de tranchée à la guerre de mouvement. Je dois ajouter que les Boches ne sont pas les seuls surpris. Les officiers français qui ont vu. ces jours derniers, les Anglais a l'œuvre, ne cachent pas leur étonnement de voir comment leurs alliés se battent bien en rase campagne. La rapidité avec laquelle les Tommies mettent le terrain en état de défense est prodigieux. Les tranchées sortent de terre comme des taupinières. Lps Anglais, débarrassés de leurs impedimenta superflus, ont vraiment bel aspect. Des soldats, des canons, des munitions et des vivres, c'est tout ce qu'on voit. Et quel moral ! On ne sait quels hommes il faut le plus admirer : fantassins, artilleurs, tankeurs, auto-mitrailleurs ou aviateurs. » Plusieurs bataillons ont lutté jusqu'au dernier homme. Des artilleurs ont réussi à sauver leurs pièces en profilant de la pente du terrain, alors que l'ennemi n'était plus qu'à 23 mètres. Qaarante tanks, chargeant ensemble, arrêtèrent l'ennemi toute une journée. Une brigade d'auto mitrailleuses interdit pendant douze heures l'usage des routes, au Nord d'Albert, aux troupes allemandes. Les aviateurs survolèrent à 100 ou 200 mètres les colonnes. Eu heures. 40 tonnes de bombes furent lan-' céf's par eux sur l'ennemi encombrant les roules et 300.000 cartouches forent tirées à bout portant sur les immanquables cibles formées par les troupes en marche. Trois cent mille cartouches ! C'est ce que tirent 00 mitrailleuses en une journée de combat acharné. Le formidable coup que les Boches comptaient porter aux Anglais et qui devait décider de l'issue de la guerre est décidément raté, malgré les torrents de sang dont ils ont payé leur premier succès tactique. La résistance stupéfiante des troupes britanniques. les 21 et 22 mars, a probablement fixé l'issue de ia plus grande bataille de 1 histoire. A. Matagne. LE SALUT DE L'ITALIE M Orlando, président .du Conseil italien, a adressé les télégrammes suivants : A M. Clemenceau Nous avons eu et nous avons une entière conscience de la gra/vité et de la solennité de ces journées. peut-être décisives pour l'histoire du monde. L'Italie entière se tourne vers celte généreuse et grande terre de France avec la même passion anxieuse que si le combat était livré pour son existence, par ses enfants et sur son sol. Mais égal à notre anxiété est notre espoir, ou plutôt notre foi. que le désespoir furieux de l'ennemi ne prévaudra pas contre le rempart que lui opposent les poitrines héroïques des fils de la France. Toutes les vertus anciennes, séculaires, de cette armée glorieuse paraissent s'aviver et vos soldats semblent devenir des géants à cette heure où, défendant, en union fraternelle avec les autres soldats de la liberté, le sol sacré et béni de la patrie française, ils combattent pour les idéals les plus purs*de l'humanité, pour les plus hautes destinées du monde. Monsieur le Président, interprète du cœur de tout le peuple italien, je vous adresse à vous, in-cilateur admirable des énergies et des actions, le salut ardent de l'Italie pour sa grande sœur. Je vous exprime toute l'admiration éiitue qui exalte notre esprit en présence de cet éclatant et inépuisable héroïsme latin, r A M. Lloyd George L'ennemi poursuitavecune opiniâtreté sanglante sont attaque formidable. Dans cette ruée, il parait a voir accumulé toute sa force,toute sa haine et tout son désespoir. Si dans cette heure peut-être décisive nous pouvons néanmoins envisager l'avenir d'un cœur ferme, de cette confiance commune inébranlable nous sommes redevables à votre armée, qui su;' la généreuse terre de France, en fraternité d'armes avec les autres soldats de la liberté, soutient le choc immense par sa prodigieuse vertu, sa résistance, sa ténacité et sa hardiesse. Cette a''mée, qui vient de surgir comme organisation militaire de la nation entière, égalé déjà et dépasse en bravoure les anciens glorieux régiments britanniques. Elle est la digne expression des plus nobles qualités de son peuple, opposant à la brutalité exaspérée de la violence la force consciente de la bravoure. Agréez. Monsieur le Premier Ministre, dans mes paroles non seulement l'expression amicale et fervente de mon âme, mais les sentiments du peuple italien tout entier qui. uni aujourd'hui plus que jamais à ses alliés, dans les espérances, dans les volontés et dans les œuvres, salue la fleur de la nation anglaise, cette puissante armée de braves, avec une sympathie émue et une admiration ardente.UN MESSAGE de George V à son Armée Le roi d'Angleterre vient d'envoyer à sir Douglas Iîaig Je message suivant : Mon cher maréchal, J'ai pu, lors de ma courte visite sur le front, vous voir, vous et plusieurs de vos généraux, dirigeant la terrible bataille qui se poursuit encore. Il m'a donc été donné de constater par moi-même l'indomptable courage et la ténacité inlassable de mes splendides troupes obligées de supporter tout le poids des suprêmes efforts de l'ennemi. J'ai eu le plaisir de voir plusieurs des unités ramenées du front et de recueillir, auprès des officiers et de leurs hommes, le récit pathétique des tragiques incidents de cette lutte de huit jours. J'ai également assisté à l'entraînement des troupes fraîches qui allaient être chargées d'appuyer leurs camarades. Dans une grande station d'ambulances, j'ai ea des preuves de l'activité et du soin avec lesquels chaque cas est traité, ainsi que de l'exactitude avec laquelle les trains conduisent aux hôpitaux de base les blessés en état de voyager. Bien n'égalait la patiente égalité d'âme des blessés, si ce n'étaient ia sollicitude et les prévenances des personnes préposées à leur garde. Ces témoignages sont brefs mais frappants. J'espère donc que l'empire tout entier se joindra à moi pour, vous exprimer la gratitude due à vous-même et à votre armée pour l'habileté et l'inébranlable vaillance avec lesquelles vous continuez à repousser la plus formidable offensive qui ait eu lieu jusqu'ici. Bien que pour le moment nos troupes soient obligées de céder temporairement à la supériorité du nombre, j'ai l'impression très sincère qu'aucune armée n'aurait pu, d'un meilleur cœur et avec plus de confiance, faire ce qu'ont fait les troupes que vous avez l'honneur de commander. Quiconque m'a accompagné dans ma visite sur le front doit se sentir fier d'appartenir à la race britannique et avoir la certitude que notre indomptable résistance nous permettra, avec l'aide de Dieu, de surmonter nos présentes épreuves. En Angleterre, nous devons faire en sorte de maintenir nos effectifs au niveau nécessaire, et d'encourager nos ouvriers — hommes et femmes — à travailler noblement de toutes leurs forces à la défense nationale. "Par là toute inquiétude sera dissipée au sujet de nos ressources militaires, grâce auxquelles, avec l'appui de nos fidèles et braves alliés, votre héroïque armée ne cessera de prouver l'esprit de décision et de sacrifice dont je l'ai trouvee animée à tous les degrés de la hiérarchie.Croyez-moi votre très sincère, George, R. I. ' 4:SJ ' ' ■ : Y r B&j ' H B WÊm V i Avril 4 91SÎ Numéro 559

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes